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La colère de Babylone

Aditya
Aditya

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Sam 13 Fév 2021 - 17:04
La colère de Babylone

ft. Hokazuka Minoru & équipe 04 (libre)


Été 204, Forêt d’Hikari, Hayashi no Kuni.

Les pas de l'enfant du Bois couvrirent l'esplanade sylvestre qui se déversait à son regard, où l'indifférence et le recul s'étaient substitués à une fougue que seules ces terres pouvaient éveiller en son âme ; à la crédulité d'un temps où parcourir cette mer d'arbres était la nature même des êtres ayant grandi sous leurs feuillages. Un sourire fin se glissa sur ses lèvres, tandis que sa silhouette se hissait davantage sur un monticule mousseux et que ses brins d'or lovaient les courbes de son dos à chacun de ses mouvements.

Ses iris éthérés s'abreuvèrent des reflets que le ciel jetaient sur les cimes majestueuses au-dessus de leurs têtes ; et du coin de l'œil, il adressa un regard au Yamanaka avant de s'engager davantage dans une faune devenue si familière au fil des années... jusqu'à ce que ses chevilles ne s'ancrent dans le sol, aux berges d'un gouffre que tous les rejetons de la Forêt Millénaire connaissaient sous le nom de l'Entaille du Monde.

Aujourd'hui, elle laissait discerner en son sein les détours de la Cité d'Hikari, autrefois dissimulée sous le joug d'une épaisse noirceur que l'ordre monial avait caché au reste du continent. De frêles cailloux s'érodèrent de la paroi sous ses pieds, comme un appel à ne pas continuer sur ces traces à moins d'être certain de ses faits et gestes : et bien que l'ascèse ne soit en rien épris d'inquiétude, il ne bougea pas. Seul son regard couvrit les courbes de ces brises de lumières qui avaient accueilli la naissance de la Coalition, l'hiver dernier. Sa mâchoire se contracta avec légèreté en étant témoin de cette vue, ses prunelles parées d'un linceul de mélancolie avant qu'il ne s'arrache à cette contemplation pour mieux aviser son élève, demeuré en retrait. Sa voix s'éleva dans l'ombre d'un murmure à son encontre.

« Il s'agit de la Cité de l'ordre des moines, que Mokkô le Charpentier dirige. Autrefois, le Dieu des Élément était scellé sous leur tutelle... jusqu'à ce que le Chapelier ne détruise Hikari et ne s'en empare. Il ne s'agit pas de notre premier arrête, mais j'ai supposé que tu voudrais voir ce qui fut jusqu'à quelques années le secret le mieux gardé du Bois. », glissa-t-il en observant à nouveau les contours brisés de quelques bâtiments en reconstruction, dont la plupart n'étaient que les bâtisses des moines. « À tel point que bon nombre des contes que l'on enseignait aux enfants étaient fondés sur les mystères de l'Entaille du monde. »

Un soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'il avisa la silhouette de la gladiatrice qui vint se presser sur ses flancs, dardant ces mêmes ruines sous le couvert de sa chevelure de feu, sans un mot. Il lui accorda une œillade, comme pour jauger les émotions passagères qui s'ancraient sur son visage, avant d'aviser le Yamanaka à son tour.

« Ensō n'est pas très loin d'ici. Nous devrions l'atteindre dans quelques temps, sur le flanc ouest de la Forêt. Les autres nous y attendent déjà, mais nous ne sommes pas pressés si tu veux demeurer ici plus longtemps ; j'ai entendu qu'un marchand était dans les parages. »


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Okkoto
Okkoto

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Jeu 18 Fév 2021 - 16:50

VLAN !

« Saloperies de moustiques ... »

D’un air dégoûté, Tokage contempla le cadavre écrasé de celui qui avait eu l’audace de lui pomper le sang. La tache rouge sur la peau de sa paume était le signe de son triomphe.

« Si tu as l’intention de tuer toute la faune locale, autant t’abandonner ici plutôt que de te laisser nous ralentir encore plus. »

Ce commentaire bien senti de Junko ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Elle n’avait même pas daigné jeter un regard en arrière pour le cracher dans la direction du Yamanaka. Elle s’était contentée de le laisser tomber, comme un fruit trop mur, comme un déchet que l’on destine à la pourriture.

La pourriture, c’était lui.

Tokage fit une grimace à l’attention de son dos.

« Gneugneugneu ...

-Je t’entends tu sais ? »

Il ferma son clapet. Mais il n’en pensait pas moins.

Depuis le début du voyage, Junko et lui avaient décidé d’un accord tacite qu’ils ne se portaient pas dans le coeur l’un de l’autre. Ils avaient des profils bien différents, à vrai dire. Elle était d’une froideur de glace, toujours prompte à piquer du dard venimeux d’une de ses remarques bien senties ceux qui avaient l’outrecuidance de lui déplaire. Lui était coloré, chaleureux, quoique puéril. Le contraste était saisissant. Et on ne pouvait pas dire que la présence d’Aditya à leurs côtés avait fait quoi que ce soit pour apaiser l’atmosphère. Il aurait tout aussi bien pu être muet et aveugle qu’ils n’auraient pas vu la différence – et lui non plus, pour le coup. Sans doute le voyage revêtait-il une certaine signification pour lui : ils allaient dans les terres de son enfance, de son passé, gnagnagna. Mais bon. Tokage aurait apprécié qu’il rappelle la furie qui lui servait de compagne à l’ordre, de temps en temps.

Il n’avait de cesse de s’étonner de l’étrange combinaison de ce couple. Pourtant, il avait de l’expérience en la matière. Mais, s’il trouvait que Junko et lui étaient déjà deux caractères à des années lumière l’un de l’autre, il ne savait comment qualifier l’écart qui existait entre elle et Aditya. Sans doute était-ce leur indifférence manifeste à l’égard des affaires bassement humaines qui les avait rapprochés. Mais ils avaient de toute évidence une vision drastiquement différente des choses.

La nature était pleine de mystères, et celui-ci n’en était qu’un de plus que Tokage se jurait de ne jamais avoir à résoudre. Plus loin il serait de ces deux-là, mieux il se porterait.

Ils avaient fini par arriver au bord de ce qui ressemblait à une crevasse. Là, dans l’abîme, les tristes restes de ce qui semblait avoir été une antique cité de prestige gisaient, morts. Cà et là, des bâtiments tenaient debout. Ils avaient l’air neufs. Mais il aurait été difficile de dire si les lieux étaient plus habités que désertés … Tokage ne put retenir une moue face à ce spectacle d’une infinie tristesse. Il avait passé des années à déployer les arts des shinobis, à perfectionner ses compétences d’assassin et à les mettre en pratique pour ôter des vies. Pourtant, il y avait dans la contemplation de ces vestiges quelque chose de mille fois plus mélancolique que dans celle de la mort d’un homme …

« On peut pas aller y faire un tour ? »

Junko haussa un de ses élégantissimes sourcils en entendant cette requête, qui avait, c’est vrai, de quoi étonner.

« Si on n’est pas pressés … J’aimerais bien voir de plus près à quoi elles ressemblent, ces ruines. »

Qu’espérait-il, exactement ? Il n’aurait su le dire lui-même. Mais quelque chose comme de la curiosité le poussait à explorer les lieux, à en dénicher les secrets, à remuer les pierres fanées pour déceler les traces d’une cité autrefois prestigieuse, et désormais tombée. Il ne pensait pas trouver trace des siens, les Yamanaka, ici. Son clan vivait à Hi, pas à Hayashi. Mais peut être était-ce son donc héréditaire qui le guidait dans ses envies. Peut être était-ce l’appel de ces centaines, ces milliers d’esprits, peut être, perdus dans un cataclysme d’outre-tombe, qui faisait vibrer son instinct.

« Bon, alors … Par où on descend ? »

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Hokazuka Minoru
Hokazuka Minoru

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Sam 20 Fév 2021 - 19:26
L’Entaille du monde avait toujours été un lieu fascinant aux yeux des Hokazuka. N’étant pas natif du pays des forêts, les anciens Inuzuka ayant parcouru la mer végétale avait eu une surprise phénoménale quand ils avaient eu à observer la gigantesque brèche ouvrant le ventre de la mère nature pour y plonger les dieux seuls savaient quoi dans les plus profondes ténèbres. Depuis que l’obscurité avait été dissipé et que l’Homme au Chapeau y était passé, les choses avaient changé, le mysticisme des lieux s’étant dissipé pour ne laisser que des ruines aux apparences désertes, témoins d’une époque certainement plus glorieuse, ou une faction n’essayait pas à tout prix de détruire le chakra une bonne fois pour toute.

Cherchant à se recueillir avant de partir pour Hi, ou son seul ami humain l’avait appelé pour de l’aide a la restauration de l’Empire, Minoru observait le vide. De contempler un paysage aussi grandiose l’aidait à se concentrer et a entrer plus profondément dans son propre esprit, aidant a prendre des décisions plus sensés et réfléchis. Depuis des mois, la perspective de retourner a Hi avait sembler mortelle et toxique pour l’Hokazuka, mais si Yahiko jugeait qu’un retour a l’Empire était une bonne idée, il devait clairement penser qu’il n’y avait que des risques minimes pour le dresseur. Et, très honnêtement, la solitude de la nature commençait à gruger son mental, lui faisant désirer avec nostalgie la compagnie d’ami(s) et d’avoir un lieu d’appartenance.

La concentration du Hijin fut perturbé par un trio d’inconnu qui apparurent à quelques mètres de lui, leur vision étant concentré sur l’Entaille, certains d’entre eux la voyant clairement pour la première fois. Les bandeaux présents sur eux signifiaient clairement qu’ils étaient des Kirijins, ce qui rendit Minoru perplexe, ne s’attendant pas à croiser des ninjas de la brume si loin de leur archipel. Celui qui semblait le plus puissant et expérimenter du trio se mit à expliquer brièvement l’histoire des lieux a ceux qui semblaient faire partie de son équipe ou unité, tandis que les deux autres semblaient entretenir une rivalité peu dangereuse mais amusante à observer.

Celui qui semblait être subordonné au ninja agissant comme guide semblait extrêmement curieux, désirant explorer l’intérieur de l’Entaille, voulant descendre dans les profondeurs pour rejoindre la cité d’Hikari. Connaissant les conditions difficiles des quelques moines qui y étaient encore présents, faisant le deuil de leur échec, tentant de reconstruire tant bien que mal les lieux, le dresseur savait que ce n’était pas une bonne idée. Il révéla donc sa présence assez rapidement au trio.

« Je ne pense pas qu’il serait sage d’aller déranger en tant que touristes des hommes qui sont encore en deuil sans invitation. Enfin, je ne ferais pas l’effort ou le risque de vous arrêter, prenez ça comme un conseil d’un habitant d’Hayashi. A qui ai-je le plaisir de parler? »
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Aditya
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Dim 14 Mar 2021 - 20:21
Le regard de l’ascèse vint trouver les traits de l’individu qui avait rejoint leurs flancs, son visage mués sous le joug d’une surprise mêlée de prudence, face à un être qui n’éveillait dans son esprit ni l’ombre d’un souvenir, ni celui d’une quelconque renommée. Son attention fut fauchée de l’échange amusé de la rougeoyante et du Yamanaka en découvrant la silhouette rapetissée d’un animal trônant aux côtés de l’inconnu ; celle d’un panda, qui paraissait s’être entiché suffisamment de lui pour le suivre dans le moindre de ses mouvements. Toutefois, Aditya décida de ne pas le relever oralement, préférant que ses mots ne répondent tant aux questions que leur avaient lancé leur vis-à-vis qu’à la demande que son élève avait formulé.

« Bien que… navré je ne crois pas avoir relevé votre nom ? », demanda-t-il rhétoriquement, en sachant parfaitement qu’il ne s’était pas présenté. Il attendit qu’il le fasse – ou non – avant de poursuivre. « Bien qu’il ait raison sur ce point, bon nombre d’âmes ont trôné ici au lendemain du sommet, même si ce fût par invitation. Tant que tu ne te montre pas oppressant dans tes faits et gestes ou ne pousse une quelconque menace, tu ne devrais pas avoir de problème de ce côté. », dit-il simplement à l’adresse de Tokage.

Son regard s’attarda quelques instants sur les traits de la gladiatrice, à qui il adressa l’ombre d’un sourire bienveillant lorsqu’il perçut les lueurs de défiance qui trônaient dans ses prunelles ambrées, face à l’arrivée de cet « habitant d’Hayashi ». S’il était clair qu’elle ne lui vouait aucune once de confiance, et que, malgré l’animosité pour le Yamanaka, elle ne le laisserait pas s’engouffrer dans les récifs de cette Entaille seul en sachant qu’un individu louche s’était approché d’eux et était conscient de leurs présences, elle n’agit pas, pour l’instant.

Tout du moins, pas par les gestes. Ses mots, tranchants, suffirent à donner le ton de ses pensées.

« Dans ce cas c’est une bonne chose qu’aucun d’entre nous ne vous ai demandé de conseils., lâcha-t-elle. Au lieu de cela, peut-être pourriez-vous nous dire pourquoi un ursidé vous suit comme une ombre quand vous abordez des inconnus de la sorte. Un compagnon animal, ou une invocation peut-être ? Non pas qu'être témoin d'un individu qui, visiblement, a parfaitement reconnu que nous ne venions pas de ces terres et en profite pour dissimuler et son nom et ses attraits shinobi me dérange, mais cela laisse à désirer, voyez-vous. »

Aditya haussa un sourcil en entendant les mots de sa compagne, laissant ses yeux la trouver à nouveau pour la questionner d'un air interrogé. S'il comprenait le fondement de ses craintes – après tout, à sa différence, elle se trouvait en terrain inconnu – il avait toutefois été surpris du caractère si direct qu'avaient pris ses questions, bien qu'il y soit habitué. Les mèches de feu qui n'étaient pas retenues hautement autour d'une épingle familière longèrent ses épaules lorsqu'elle avisa l'ascèse à son tour, les bras croisés, l'air de lui répondre un quoi ? muet, et après un échange sourd entre eux d'eux, où seuls leurs yeux parlaient, elle sembla soupirer, comme si tout d'un coup Tokage et ses histoires de moustiques devenaient plus intéressant.

« Puis-je vous demander d'où vous venez ? Vous avez dit être natif du bois, mais je crains savoir qu'il n'abrite aucun groupuscule shinobi à proprement parlé, si l'on exclut la cité des moines qui se dévoile devant nous. Peut-être êtes-vous l'un d'entre eux ? »

Cela expliquerait ses paroles de plus tôt et la réticence qu'il leur avait pressé à ne pas les déranger, au moins.
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Okkoto
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Dim 21 Mar 2021 - 16:56

Bien plus que par l’individu humain qui venait de les interpeller, l’attention de Tokage était accaparée par la grosse bestiole toute poilue qui l’accompagnait.

« MooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOH ILAITROMIGNON ! »

C’était vrai. Il était trop mignon, le panda. Quelque chose de l’ordre de l’instinct de survie interdit à Tokage de se jeter sur lui pour le couvrir de caresses, de papouillles et autres mamours, parce que bon, il restait quand même un ursidé avec des griffes qui pourraient sans doute le décapiter sans trop d’effort. Mais les étoiles qui brillaient dans ses yeux suffisaient à témoigner de toute l’envie qu’il avait de céder à ses pulsions, et de faire de ce panda une peluche de compét’.

Il lui sembla que Junko l’avait remarqué, car quand il tourna la tête vers elle, il décela sans l’ombre d’un doute le mépris habituel qui éclairait ses pupilles.

« Keskya toi ? »

Grimace en guise de ponctuation. Aucune réaction de la part de Junko. Rien d’étonnant. Elle semblait avoir la même palette d’émotions que l’homme dont elle s’était entichée, à savoir celle d’une petite cuillère. Autant dire que Tokage faisait clairement tache au sein du groupe. C’était un peu comme s’il tenait la chandelle, mais c’était le chandelier le plus expressif du monde. Plus expressif que les gens qui profitaient de sa lumière. C’était triste, quelque part.

« Mais j’avoue, c’est étonnant de croiser un shinobi par ici. Parce que vous êtes un shinobi, hein ? Votre bestiole là, ça ressemble bien à ce que font les Hokazuka. »

Un point de connaissance étonnant de la part de Tokage. Mais pas tant que ça, si on le connaissait un peu et qu’on y réfléchissait bien. Il était lui-même natif de Hi, tout comme ses parents, qui avaient vécu au Pays du Feu pendant une bonne partie de leur vie, au contact des autres clans qui devaient, plus tard, se rallier au Teikoku. Parmi eux étaient les Inuzuka, et leurs cousins les Hokazuka. S’il ne se souvenait pas d’avoir jamais vu leurs pouvoirs en action, Tokage en connaissait cependant les fondements, parce que ses parents avaient pris grand soin de lui livrer tous les trésors de connaissances qui pourraient lui être utiles dans la vie de shinobi du Yuukan qui l’attendait. De bien sages personnes.

Et un bien couillon fiston.

« J’croyais que les Inuzuka s’étaient ralliés au Teikoku. Et comme les Hokazuka, vous êtes leurs cousins … ‘Fin chais pas. C’est rigolo d’en rencontrer un ici. »

Oui. C’était hilarant même. On se tapait le cul par terre putain.

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Aditya
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Lun 12 Avr 2021 - 17:40
Le blond prêta une attention toute particulière aux dires de l’individu, dont il ne lui sembla ni connaître les traits ni le nom qui avait été offert à leur connaissance – Hokazuka Ryosa, et si ni l’attendrissement de son élève ni le ton dur de sa compagne ne réussirent à détenir plus d’arguments de la part de l’inconnu, qui semblait tant attiré par l’intérêt amusé du Yamanaka que refroidi par l’attitude de la gladiatrice, Aditya ne put lui en vouloir. Rencontrer un groupuscule issu de l’un des villages du monde aux abords d’une cité qui fut autrefois le joyau de tout un pays en se montrant ainsi sous les traits d’un voyageur isolé ne pouvait inspirer ni confiance, ni apaisement. Au contraire, il lui semblait qu’une sorte de tension s’était élevée entre la rougeoyante et lui, chose à laquelle il préférait mettre un terme au plus vite, connaissant la méfiance de la jeune femme.

Aussi, lorsqu’elle lança une rétorque du même acabit que toutes les autres à Tokage, précisant de son ton arbitraire l’attitude dépourvue de prudence de l’intéressé, il délaissa un soupir bienveillant avant de reprendre la parole.

« Ne voyez pas de mal à sa curiosité, nous faisons nous-mêmes route vers le Feu. Mais nous ne vous importunerons pas davantage, j’imagine que votre journée se doit d’être remplie de plusieurs impératifs, à vous aussi. »

Et ainsi, sans plus de cérémonie, l’enfant du bois laissa dans son sillage l’ombre d’une rencontre avortée dont il doutait qu’il reverrait un jour le visage ; mais tandis que les sons de ses pas et de celui de l’ursidé qui l’accompagnait se mêlait peu à peu avec les bruits et froissements que la Forêt Millénaire faisait naître au passage de tout un chacun, il laissa son regard retrouver les détours de sa silhouette, pour une dernière fois, avant d’aviser les orbes d’or de son élève.

« Nous avons un peu de temps devant nous avant de rejoindre Ensō., glissa-t-il en amorçant prudemment sa descente sur les escaliers de pierre défrichés menant au cœur du gouffre en tendant la main à la gladiatrice pour l’accompagner. Nous pouvons faire un crochet par la Cité Lumineuse. Montre-toi simplement respectueux envers les moines. »

Il délaissa un sourire amusé à l’adresse du Yamanaka, qu’il savait, au même titre que chaque âme ayant foulé les détours de ce mythe brisé, s’apprêter à s’enivrer de l’atmosphère antique et hors du temps qui s’imprégnait non seulement des murs et du sol de ce bois, mais également de l’âme des êtres qui avaient voués leurs vies à sa protection.

Fin du RP.
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