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À bout de nerfs [Ft. Medyûsa]

Harusame Natsumi
Harusame Natsumi

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Mar 14 Juil 2020 - 19:56





L’orage printanier faisait rage depuis maintenant plusieurs jours,
laissant derrière lui des trombes d’eau et des flaques toutes plus impressionnantes les unes que les autres, faisant le bonheur des enfants de la capitale impériale, qui ne pouvaient se retenir d’y sauter à pieds joints, ne craignant ni la froideur des éclaboussures aqueuses, ni la colère prochaine des mamans qui auraient la lourde et éreintante tâche de nettoyer leur gâchis, les vêtements trempés par un liquide souillé par la boue laissée par le dégel saisonnier du sol. Les observant du coin de l’oeil, l’esprit distrait, s’adonner à leur amusante, mais salissante activité - je les aurais bien rejoins, pour tout vous dire, histoire d’oublier le mal qui m’accablait -, je claudiquai en direction de l’hôpital militaire le plus près dans un but bien précis : trouver remède ou quelconque soulagement aux douleurs lancinantes qui envahissaient mon existence depuis mon départ du village de Kumo, ou sous la forme de violentes décharges électriques soudaines, mais tenaces. Si, à mon arrivée à Urahi, j’avais pu tolérer pareille souffrance, il ne m’était dorénavant plus possible de l’ignorer ou d’en faire abstraction tellement elle affectait mes performances. Cela devenait non seulement un obstacle à mes activités de la vie quotidienne, mais aussi à mes entraînements, apprentissages et autres éléments habituels de ma vie de shinobi. Ma lieutenante et mentor, constatant un ralentissement important et un regain de maladresse lors de nos pratiques du maniement du sabre, m’avait aussitôt ordonnée de consulter à ce sujet, chose que je faisais, en ce jour pluvieux.

J’arrivai enfin à la hauteur du bâtiment recherché, soulagée de pouvoir ainsi toucher au but et de peut-être, je l’espérais, connaître ne serait-ce qu’un bref moment de repos grâce aux bons soins des professionnels qui me prendraient tantôt en charge. Les nuits avaient été difficiles, dernièrement, constamment entrecoupées de périodes d’éveil abruptes, provoquées par les assauts incessants de nerfs meurtries par une amputation aussi brutale que nécessaire, résultat de l’assaut du Teikoku contre le village dont je portais autrefois le symbole. Je souhaitais, non, je désirais ardemment fermer les yeux et plonger, comme ces gamins enjoués rencontrés sur la route, au royaume des songes pour plus qu’une heure ou deux de suite. Allais-je être condamnée à tolérer cet enquiquineur pour le restant de mes jours ? Non, non; il ne fallait pas penser ainsi, il fallait y croire, oui, croire que l’on puisse agir et guérir, ou, du moins, amoindrir l’effet que la douleur pouvait avoir sur mon humeur, mes capacités, sur… tout, oui, tout, au fond. L’espoir de revivre au-delà de ce mal qui me rongeait petit à petit, qui m’arrachait bout par bout, bouchée par bouchée, le peu de vitalité que mon corps pouvait encore renfermé, je devais m'y accrocher.

Je poussai la porte, presque violemment, essoufflée, les muscles du visage tendues et la mâchoire crispée, avant de trébucher (Bam ! L’ancienne Natsumi de retour !) contre un obstacle invisible et de m’étaler de tout mon long sur le plancher fraîchement lavé de l’hôpital dans lequel je venais de pénétrer abruptement.

« Mademoiselle ?! »

« J’aurais… J’aurais besoin de voir un médecin. Je… je n’en peux plus… C’est… C’est ma jambe… Ma… Ma prothèse... »

Tout juste devant l’accueil, une jeune femme se précipita à mon chevet, suivi aussitôt d’un homme d’âge mûr et plutôt mignon, qui s’empressa de m’apporter son aide et de me porter jusqu’à une salle adjacente, ou un lit vide attendait d’être comblé par un éventuel patient - moi, de toute évidence. Le dos rencontrant le moelleux du matelas, la pression sur mes épaules chuta d’un cran, comme libérées par le fardeau de devoir me porter jusqu’à destination avec, autour du coup, l’anneau unique d’un seigneur des ténèbres d’une oeuvre devenue légendaire chez les shinobis de notre époque. Sauf que cet anneau, bah il n’existait pas, ou alors pas sous la forme que vous l’espériez.

C’est dans cette position, et dans l’attente qu’une personne revienne évaluer plus en profondeur mon état, que mes paupières alourdies par la fatigue accumulée se fermèrent doucement, pour s'ouvrirent brusquement la seconde d’après, constatant avec stupeur l’identité de l’individu qui venait d’entrer dans la pièce. Étais-je toujours dans les bras de Morphée, ou alors victime d’une cruelle illusion ? Non… Non, impossible… Que faisait-elle ici ?

« Med… Med-chan ?! »



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Gôgon Medyûsa
Gôgon Medyûsa

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Mer 15 Juil 2020 - 10:56
Surprise plaisante ou non.

Un sale temps, une météo peut motivant pour bouger de chez soi. Il pleuvait des averses de pluie sur Urahi et ce n’était pas la première fois qu’elle voyait un tel temps. À Mizu, il pleut souvent aussi, contrairement à Kumo où ce n’était pas réellement le cas. Évidemment, dans le pays de la foudre, il arrivait qu’il plût, mais pas de cette manière. De toute façon, elle n’avait pas le choix. En effet, Medyûsa n’a pas encore intégré l’armée et difficile de savoir quand est-ce qu’Hanae reviendra de sa mission. Personne n'a voulu lui dire où sa petite amie se trouvait exactement, mais elle ne devait plus être à Hi s'il devait l’attendre. En espérant que la Sendai aille bien et qu’elle reviendra assez vite. Du coup, l’hôpital était son unique revenu et elle n’allait pas s’en plaindre. La blonde était contente que le directeur en chef de l’établissement médicale ait pu accéder de la faire travailler malgré la surveillance de l’armée sur la Yasei. Au moins, elle allait pouvoir gagner de l’argent et vivre à ses besoins par elle-même. Aujourd’hui, ça sera une journée dans l’enceinte des services hospitaliers Hijins et elle n’avait clairement pas envie de rester dehors avec ce temps pluvieux. La Hebi quitte sa demeure, sans doute temporaire, après avoir nourri Reiketsu. Parapluie pour se protéger des gouttes d’eau tombant du ciel nuageux sombre. À l’entrée de l’hôpital, elle part en direction des vestiaires du personnel médical et se change là-bas. Blouse blanche, elle commence son service en prenant quelques premiers patients. La blonde use de sa paume mystique, technique d’Iroujutsu pour une accélération de cellules en les régénérant afin de soigner une blessure. Ce n’était pas difficile, après tout, elle avait l’habitude de l’utiliser à maintes reprises en plusieurs jours. Bosser dans un hôpital, c’était fort utile pour maîtriser rapidement certaines techniques d’Iroujutsu.

Dans une salle de soins, Medyûsa s’occupe d’une jeune patiente. Cette dernière s’était coupée à la main avec un kunai, pensant pouvoir gérer le maniement de cette arme. Une coupure sur la paume de sa main, peu profonde, mais nécessitant tout de même de soin rapidement. Nettoyant tout de même la plaie avant d’exercer sa technique d’Iroujutsu pour soigner la main de la petite avec les paumes mystiques. Cela avait pris environ une minute pour le faire et ensuite, elle pouvait la laisser partir avec sa mère. Le prochain cas, il était un peu plus compliqué. Ce dernier avait un débris métallique dans la chair et il fallait le retirer rapidement. Installé sur une table d’opération, le patient devait tout simplement patienter. Le jeune médecin anesthésie la zone pour qu’il n’est pas à souffrir. La zone a traité se trouver sur la cuisse droite de l’homme, effectuant un mûdra, elle crée un scalpel de chakra afin d’ouvrir un peu plus la zone tandis qu’une infirmière détournait l’attention du patient. Coupant légèrement, assez profond pour atteindre le débris en question, Med annule son scalpel pour utiliser une technique d’extraction avec son chakra. Pendant quelques minutes, elle reste concentrer, après avoir nettoyé la plaie et mis une compresse pour éviter la perte importante de sang. La blonde parvient à retirer le débris et par la suite, elle soigne la cuisse de l’homme en refermant la plaie et le guérissant tout simplement. Cela avait pris environ une trentaine de minutes. La jeune femme se repose un peu dans un bureau et reçoit deux ou trois patients pour voir leur état de santé. Quelques traitements proscrits et quelques rendez-vous pris, au nom du médecin généraliste qui devrait être de retour demain matin. Sortant du bureau, une infirmière vient la voir et lui parle d’une patiente qu’elle doit s’occuper. Selon la description de sa collègue, ça serait un souci de prothèse et de douleur, après la perte d’une jambe. Prenant note, Medyûsa décide de s’y rendre à l’endroit qu’on lui avait indiqué.

Voici donc cette chambre, la blonde l’ouvre et y pénètre en refermant derrière elle pour ne pas être dérangé. Se déplaçant jusqu’au lit, tout en lisant un peu le document, elle prend rapidement la parole, sans prendre le temps de regarder la patiente. « Bonjour, je m’appelle Medyûsa et je m’occuperai de vous. » Dit-elle en ayant peu d’informations. C’était tout de même le second cas qu’elle a, en si peu de temps. Il faudrait vraiment qu’ils prennent le temps de prendre plus d’informations pour rendre la visite plus simple pour elle et d’autres collègues. Cela dit, la voix de la patiente lui est familière surtout qu’elle l’appelle Med-chan. Levant les yeux vers l’individu, la blonde est surprise de voir Natsumi sur ce lit d’hôpital. Qu’est-ce qu’elle fait là ? N’était-elle pas à Kumo normalement ? Étrange. Son regard se plonge dans ceux de la brune avant de déposer les documents sur une table. « Salut Natsumi. Je ne m’attendais pas à te voir dans cet hôpital, à Urahi surtout. » Dit-elle. La Hebi se place du côté droit du lit où se trouve la jeune Harusame. « Depuis quand as-tu quitté Kumo ? Et pourquoi ne m’avoir rien dit ? Je me suis inquiétée en ayant aucune nouvelle de toi surtout depuis…l’onsen. » Finit-elle en rougissant un peu, mais c’était du passé et il fallait penser à autre chose. D’ailleurs, il fallait qu’elle fasse aussi son boulot. « Bref… Raconte-moi ce qui ne va pas avec ta prothèse et ta jambe, Princesse. Des douleurs ? Autre chose ? » Demande-t-elle. « Puis-je me permettre de retirer ton bas pour mieux observer ? S’il te plaît. »


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