Keigo se trouvait face à la maison de son maitre. Arrivé au fameux pont pour pouvoir pénétrer dans la cité, Fushiguro du se présenter avec le rouleau qu’il avait récupéré dans cette fameuse forêt des Naras. Les soldats gardant le pont regardait Keigo d’un mauvais oeil, croyant voir quelque chose de louche dans ce rouleau, mais rien ne pouvait prouver leurs méfiance. Ils décidèrent donc de le laissé passer mais pas sans menace, préférant le prévenir au cas où celui là comptait créer des soucis dans leurs cité impérial. Le ninja avait beau les rassurer, les deux soldats faisaient la sourde oreille et tenait leurs position. Malgré tout, il pu passer sans encombre bien qu’il pouvait sentir le regard des deux gardes dans son dos. En ayant bien suivi le plan sur le rouleau, l’Hijin avait retrouvé plutôt facilement la maison de son ancien professeur, une sensation bizarre parcourait son corps, peut être bien de la gêne mais impossible de le savoir, il mit cela de côté et pénétrait dans la maison. se déchaussant à l’entré, Kei’ marchait silencieusement dans l’édifice, appellant de vive voix son maitre, avait-il changé ou était-il resté le même, il le découvrit rapidement quand une voix répondit à son appel, Kansei l'appelait à son tour et l’invitait à le rejoindre dans la pièce principal au apparence traditionnel. Son ancien professeur était assis sur un canapé, éteignant une clope dans un cendrier, se rappelait-il que Keigo avait du mal avec la fumé ? Les souvenirs des entrainements du Nara resurgissait, c'était en partit grâce à lui qu'aujourd'hui il maitrisait les art ninja et son chakra si particulier. Keigo ne pensait vraiment pas le revoir, le pensant mort dans cette terrible guerre. Il passèrent tous deux un long moment à se raconter leurs histoire depuis leurs séparation. Keigo tendit à Kansei un parchemin qu’il avait reçus d’un marchand qu’il avait aidé, il en faisait cadeau à Kansei pour célébrer leurs rencontre, il n’avait rien d’autre sous la main, pas de bouteille d’alcool ou d’objet de valeur.
Je suis si content de vous savoir en vie maitre." disait Keigo avec émotion.
Tout semblait se mettre en branle, comme si l’époque à venir requierait de Kansei qu’il règle et entretienne les effluves de son passé autant qu’elles étaient. Ce rouleau enterré il y a quelques mois et cette lettre avait servi ; il avait pu le sentir à la seconde où le garçon avait franchi le périmètre entourant sa maison. Dans une pièce adjacente, un énorme ninken émit un reniflement bruyant et passa son seul oeil valide par la commissure de la porte de bois et de tissu puis reprit sa place au centre de la pièce avec son maître qui dormait.
Il laissa le temps à Keigo de se retrouver dans la bâtisse sans le presser et se contenta de lâcher un “ici” à voix haute pour qui’il puisse s’y retrouver. L’endroit n’était pas très grand mais cela ne servait à rien de le faire avancer à tâtons.
Keigo s’installa face à lui et lui parla de ses réminiscences. De sa vie sans lui à Hi puis de son ami Amejin, avec qui il partit dans le désert pour une mission qui recoupait étrangement avec les faits que Kansei avait lui-même appris au cours du temps sans le manipulateur magnétique.
Le Nara ne se formalisa de rien et l’écouta d’une oreille attentive avant de lui même conter quelques passages de son anamnèse récente. Il avait l’air d’avoir mûri même s’il restait tout de même cet électron libre un peu inconscient et naïf. Après un large sourire, il accepta le cadeau de retrouvailles et ce dernier disparut dans un des sceaux vides qui composait l’immense tatouage sur son bras jusqu’à son pectoral.
« C’est un plaisir partagé. Ma maison est tienne, je dois ça autant à ta famille qu’à toi Keigo. Sens-toi libre d’y séjourner quand bon te semblera. Tu devrais rester quelques temps au Pays du Feu ; sans forcément rejoindre l’Empire. Te poser les bonnes questions, t’entraîner, apprendre des autres.
Je t’aiderais comme je le fis jadis. J’ai mes torts et mes vices, mais tu peux et tu pourras toujours compter sur moi. » Il se leva doucement et alla servir du thé, tout en continuant la discussion une fois réinstallé face à lui.
Son ancien maître n’avait pas changé, il avait tout l’air d’être la même personne que dans sa jeunesse au pays du feu, ce qui rassurait intérieurement le jeune ninja, pouvait-il encore apprendre de lui et redevenir son élève ? Il se devait de poser la question, que voulait-il faire maintenant qu’il avait retrouvé.
Senseï…” l'interpella-t-il.
Le chien dormait toujours au centre de la pièce tandis que Kansei préparait un breuvage pour lui et son ancien élèves. Keigo se devait de le renseigner sur ses rencontres dans le désert de Kaze et de ce fameux groupe.
Il faut que je vous parle de quelque chose qui me chiffonne” disait le petit naïf tout en faisant une moue.
D’un geste simple il demandait à Fushiguro d’attendre que le thé soit prêt, de reprendre la conversation quand il serait installé. Une fois fait, le vagabond se mit à raconter son expérience à Kaze, le pays du sable et du soleil brûlant. Il raconta rapidement son voyage entouré d’inconnu, la plupart venant de Murashigure et suivi par une personne qui semblait être une Kazejine. Après avoir reçus quelque informations par certains de leurs membres et par la méfiance de Roki à leurs sujet, Keigo se sentait obligé de prévenir Kansei sur leurs cas, contant leurs but, celui de sceller les bijuu à l’aide du kinjutsu. Le jeune adulte donnait à Kansei toute les information qu’il possédait, Kei’ n’avait aucune confiance aux village ou à ce groupe qu’il avait suivi un temps à la demande de Roki avant qu’il s’en aille vivre ses aventures. Keigo avait prit la décision de partir quand il su que chaque membres du groupe avait déjà eu du sang sur les mains et qu’il pouvait être considérées commes des truands. Le départ de l’averse et ses prises d’informations avait retiré tout doute au ninja magnétique, il ne pouvait rester avec cette organisation, il prit donc ses affaires et partit pour Hi. après avoir dit tout ce qu’il avait à raconter, Keigo finit ce qu’il lui restait de thé et remerciait de nouveau son maître pour son hospitalité. Il réfléchit sur la proposition de son maitre et lui dit non sans regret.
Je vous remercie infiniment pour votre proposition mais je ne peux accepter, je vais retourner chez moi m’occuper des réparations, me reposer un temps, m’entrainer et peut être que je repartirais à l’aventure. Sachez que si c’est le cas je reviendrais vers vous en premier.
À ce simple mot, qui tenait en deux syllabes et un kanji mais qui voulait dire beaucoup, Kansei hocha doucement la tête de quelques centimètres, l’air bien plus aimable et affable qu’à l’accoutumée. C’était sa façon de dire à Keigo que le lien qui les unissaient était indéfectible. Ce dernier était l’antithèse de Hiko, la preuve qu’il pouvait réussir. Que l’acquis pouvait façonner quelqu’un ; même celui qui avait été corrompu par les flammes vengeresses du Feu.
Le Teikokujin plissa les yeux et écouta avec attention ce que le shinobi face à lui avait à conter. Des récits de chasseurs de démons à queues, entouré d’Amejins et de natifs, d’un certain Roki. Il fut heureux de voir qu’il avait su se faire des amis en “si peu de temps”. Le Fushiguro était après tout un être sociable, rien d’étonnant.
Ce qu’il avait à dire étonna presque Kansei sans qu’il n’en laisse rien paraître.
Des mercenaires peut-être ? Ou des gens suivant un but plus grand ? Ses pensées se fixèrent aux journaux des mois passés et un rictus s’afficha sur son visage. Le diction amejin qui disait que l’information était le bien le plus précieux n’était sans doutes pas loin de la vérité.Il épargna à l’élève les théories et les juxtapositions du maître.
« Cite-moi les noms que tu connais. Merci Keigo, je suis sûr que tu as aidé le pays du Feu. » Il était sincère et termina sa tasse de thé le regard posé sur le garçon, le laissant s’exprimer.
« Je comprends tout à fait. Ma proposition n’a pas de date de péremption, sache-le. Je n’ai pas de doute sur le fait que tu feras un grand shinobi, Keigo-kun. »
Cela faisait bientôt trois ans. Trois ans qu’il n’avait pas réellement souri. De fierté ? De revoir celui qui aurait pu dans une autre vie être un lié par le sang ? Personne ne le sut jamais. Restait qu’il adressa un visage rayonnant au jeune homme, toujours assit en seiya.
Malheureusement pour le Nara, Keigo ne pouvait donner qu’un nom, celui de Mukuro il était d’ailleurs même pas sûrs que ça soit le vrai. Après avoir cherché dans le tréfond de sa mémoire ce qu’il arrivait à en ressortir, rien ne lui vint et du se résigner qu’avec cette maigre infos.
Je suis désolé senseï, je ne vous serait pas très utile… je ne connais aucun de leurs noms.
Il avait l’impression de trahir la confiance de ce groupe bien qu’il n'ait jamais été intégrer ou qu’il se soit senti être des leurs. Cette étrange sensation lui venait du coeur, c’était de la culpabilité. Que pouvait-il faire ? il n’avait pas grand choix, soit il trahissait son ancien maître et lui mentait au risque de voir un jour le pays de Kaze détruit par des terroriste ce qui n’était pas dans les habitudes du garçon ou bien il donnait les informations au fumeur qui se tenait devant lui et par cet acte sauver le pays du vents contre la probable mort de plusieurs personne qui n’aurait peut être rien crée de mal mais bien rendu service au Yukan.
Je ne peux vous donner de nom, mais je pourrais vous décrire certains d’entre eux, je ne pourrais rien plus.
Ainsi, il décrivit à Kansei à quoi ressemblait tout ceux présent dans la marche dans le désert sauf cette Mukuro. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, cette femme n’avait pas tapé dans l’oeil de l’Hijin, mais il se savait prit de remords si il arrivait malheur à Mukuro par sa faute. Après avoir donné la description de l’homme masqué, du gars au faux aires de yakuza, du petit aux cheveux blanc de la médecin et boxeuse Pho et du plus terrifiant, le grand blond en costard, Keigo posa définitivement son verre sur la table basse et donna à Kansei un sourire emprunt de regret et de tristesse.
C’est tout ce que j’ai, désolé maître.
Il écarta Mukuro de cette liste. Les deux avait eu une discussion autour de la fontaine de Taiyo, et malgré l’attitude agressive de la jeune femme, Keigo ne ressentait aucune rancoeur ou méchanceté a son égards, mais bien un début de sympathie. L’une des plus grande qualité de Keigo pouvait facilement se retourner contre lui et il espérait ne pas la voir en ennemie un jour.