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Graver son histoire, dans le sang et la chair [Ft. Toyohara Oroshi]

Kurosawa Haru
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Ven 19 Juin 2020 - 17:57

Graver son histoire, dans le sang et la chair
Que la souffrance soit avec vous...






Ta soif de sang est insatiable, et tu le sais bien, n’est-ce pas, Aiko ? Tu déambules dans les rues de la capitale, au crépuscule, sans un but précis sinon celui d’assouvir ce besoin qui t’assaille. Tu titubes presque, tu divagues, tu murmures des louanges incompréhensibles aux voix qui assiègent ta réalité, le produit d’une conscience à la dérive, d’un cerveau fortement marqué par les traumatismes et les horreurs d’un passé que tu ne cesses de ressasser. Ton Grand Idole daigne te parler, il faut bien lui répondre, après tout, non ? Les quelques passants se distancient, ils t’observent de loin, l’air inquiet, te contorsionner, tressauter, te tordre le moindre muscle du corps sous l’effet du manque. Les nausées suivent, les bouffées de chaleur se succèdent à un rythme effréné. Ce qu’il fait chaud, merde. C’est le sevrage qui te guette, ma chérie. Non, non, non. Jamais de la vie ! Tu ne survies pas ainsi, n’est-ce pas? T’en as foutument besoin, bordel, de ta putain de consommation. T’en salives déjà, regarde-toi donc ! Tu ne peux déjà plus maintenir ce charme qui fait barrière à ta véritable toi. Ça craque de partout, tu disjonctes, ma pauvre. C’est Jashin qui sera heureux, tu peux en être certaine.


« J'ai... J’ai soif... »



Tu pénètres une taverne au hasard, faisant violemment claquer la porte contre le mur, sur ton passage. Tous les regards se retournent en ta direction, ils te jugent, hein, mais tu n’en as rien à foutre, ces âmes ne t’intéressent guère, elles sont de piètre qualité après tout. Tu les offriras tôt ou tard à ton dieu, pour peu que tu mettes les efforts nécessaires à la réalisation de tes objectifs, Aiko. L’avènement du Cercle de Jashin est proche, le sens-tu, ma belle? Tu te diriges sans un mot dans le coin le plus sombre de l’établissement, une main levée saluant le mirage qui te reluque au fond, là-bas, un vieil ami, une fantomatique présence te suivant partout là où tes jambes te portent. Il ne tente rien, certes, mais tu n’oseras jamais le provoquer. L’intime banc atteint, tu t’affales dessus, bien confortable, fais comme chez toi.

Un profond soupir s’échappant malgré toi, tu fais signe que l’on t’apporte à boire, peu importe quoi, de quoi de fort pour paralyser l’envie qui te gagne davantage. Garçon, à boire, et vite ! Il s’approche avec le verre, des glaçons déjà plus glaçonnés (Mon invention, merci, respectez le copyright), il la garoche presque, la bouteille, le con. Elle se renverse un peu, mais bon, tu balais le manque de respect évident d’un roulement des yeux. Soupir. Glougloulou, une gorgée, puis une autre, ça te brûle le gosier. Ça coule partout, ça déborde de ta bouche, t’es fichtrement malpropre, Aiko, franchement. Pourtant, pourtant tu te sens un brin plus calme, maintenant.

Or, un être abject, un frustré d’avoir été dérangé par ta fracassante entrée, sans doute, il te fait la morale, te pointe du doigt, crache à ton visage, envoie valser ton divin breuvage sur le sol. L’inconscient, ne sait-il pas à qui il a affaire ? Croit-il réellement que tu feras l’effort de contenir la rage qui te fait désormais bouillir ? Tu te lèves sans attendre, contournes l’obstacle de manière nonchalante, entre toi et ta victime il n’y a qu’un pas. Un large sourire niais, tu lui fous ton poing un visage pour l’obliger à reculer. Ah zut, il saigne au nez, le pauvre. Vois-tu ce que tu viens de provoquer ? Tu vas lui donner une bonne leçon, Aiko. Dos à la porte que tu avais enfoncée quelques instants plus tôt, voilà que le mort en sursis se relève. Il te toise, enragé, il repointe son foutu doigt à ton visage comme pour te menacer. Cet homme, tu ne le supportes pas. Comme la plupart des hommes, d’ailleurs. Comme ton défunt père.

Et tu craques.

Un éclat écarlate, une éclaboussure qui colore non seulement le plancher et ton kimono, mais aussi ton visage et les pourtours de ta jolie gueule ensanglantée. Ça te fait rigoler, hein? Tu lui chatouilles la peau avec ta parfaite dentition, ma chère, une caresse acérée, une bouchée nette au niveau de son avant-bras droit. L’appel du sang, tu y as succombé, en fin de compte, Aiko. Un fin gueuleton que seuls les plus grands connaisseurs peuvent espérer apprécier. La chair humaine, des plus goûteuses, a ce je-ne-sais-quoi de si alléchant. Un mets de choix, quoique critiqué par certains. Le cannibalisme ne plait pas à tous, après tout. Le saoulard, prit de panique, prend les jambes à son cou, la poudre d’escampette. Monstre ! Dit-il en fuyant derrière toi, le chialeux, contournant un client qui tentait d’entrer dans le commerce. Et tu te retournes lentement, très lentement, pivotant d’abord légèrement la tête, un large sourire dessiné sur ton visage, une lueur de folie dans le regard, tu es barbouillée d’un liquide fortement chargé en hémoglobine. Les lèvres, le menton, quelle horreur, quoi. Une proie de plus ? Oh, oui... Jashin est excité.



« Coucou toi ! »


Dernière édition par Aiko le Ven 19 Juin 2020 - 20:04, édité 1 fois
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Nagamasa Izanami
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Ven 19 Juin 2020 - 20:04
Taiyô, capitale du pays des Dunes. Cette grande ville n’était en rien comparable à Murashigure. Elle avait son charme indéniable, des femmes fort intéressantes, mais un homme comme Oroshi aimait sa ville natale dans laquelle il a grandit, souffert pour devenir celui qu’il était aujourd’hui. Un homme prêt à beaucoup de choses pour atteindre son objectif, un homme impitoyable qui n’hésiterait pas à tuer tout individu se trouvant sur son chemin comme une vulgaire mouche qui dérange.

Et pourtant il se devait de se montrer plus calme, moins brutal dans ce pays qu’il avait promis d’aider. Ce n’était pas son truc de faire dans la douceur et de faire preuve de pitié. Il avait une philosophie très simple, si tu le voulais en ennemi alors il fallait être prêt à faire l’ultime sacrifice : Mourir. Et de toute évidence, son propre pouvoir était fait dans cette optique, tuer rapidement ou lentement, soumettre son adversaire avec le poison et le faire regretter sa naissance. Le monde était cruel et Oroshi en était un parfait fruit, froid et calcul, cruel et impitoyable.

L’amejin se baladait d’un pas tranquille à travers les rues de cette capitale, il s’était quelque peu habitué à la chaleur du pays, bien que son propre pays lui manquait d’une certaine façon. Il profitait de ces petits moments pour nouer quelques contacts par-ci et par-là, de découvrir les particularités du pays et ses charmes car après tout, c’était toujours une bonne idée de connaître l’endroit dans lequel vous travaillez, n’est-ce pas ? Il n’allait guère prétendre devenir un expert en matière de géographie kazejin ni tout connaître, mais cela allait suffire pour lui donner des bases suffisantes pour pouvoir y naviguer sans trop de difficultés.

Ainsi donc, l’hydre d’Ame se décida de rejoindre l’un des nombreux bars de la ville, c’était le parfait endroit pour s’y faire quelques contacts et pour en apprendre davantage sur le pays. Il n’avait pas le temps d’ouvrir la porte de lui-même que celle-ci le fit brusquement, laissant un homme s’enfuir la queue entre les jambes, laissant derrière lui des goûtes de sang décorer richement le sol alors que sa main se tient le bras. Oroshi avait à peine eu le temps de faire un léger bon sur le côté pour éviter le rat souiller sa belle chemise blanche. Il laissait échapper un léger soupire, un peu irrité par cette situation mais il décida de ne pas trop s’y attarder. Il remontait légèrement les manches de sa chemise avant de finalement passer la porte pour découvrir une drôle de scène.

Une jeune femme se trouvait là, couverte d’un peu de nectar rouge, en particulier au niveau de la bouche. Il ne fallait pas être un grand génie pour comprendre qu’elle en était la responsable, une cannibale ? Les éléments semblaient tendre vers cette hypothèse, non pas que cela avait une quelconque importance pour Oroshi. En réalité, cela ne l’intéressait pas plus que ça car après tout, elle n’était pas son problème. Elle avait bien ses raisons pour essayer de bouffer un homme répugnant, aussi futiles fussent-elles, cela lui convenait parfaitement.

L’expression de son visage restait neutre, il semblait nonchalant, comme si la scène devant laquelle il était ne l’intéressait pas plus que ça. La bouche toujours couverte de ce masque de tissus et les mains de gants, il fit quelques pas à l’intérieur de l’établissement dont l’ambiance n’était pas vraiment au beau fixe depuis cette situation. L’angoisse, la gêne, la peur… Tant d’émotions étaient présentes. Il gardait son regard sur la jeune femme qui venait de l’interpeller, elle semblait être intéressée par lui, mais pour quelle raison ? Il plissait légèrement les yeux en sa direction, mais il fini par lui répondre d’un ton calme.


Salut.

Son regard balayait rapidement la pièce avant de reporter son attention sur la jeune femme. Il ne savait pas encore s’il devait la considérer comme un potentiel danger ou non pour lui. Il fit quelques pas supplémentaires en direction du comptoir, gardant un regard sur la femme pour éviter les potentielles mauvaises surprises.

Je vois que l’on s’amuse dans cet établissement.


Il marquait de nouveau une petite pause avant de reprendre dans son ton calme habituel.


Alors dit moi, c’était quoi son goût ?
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Kurosawa Haru
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Sam 20 Juin 2020 - 6:29




Tu crois fermement que ce personnage t’apportera ce que tu désires au fond de toi, hein, Aiko ? Tes yeux empreints d’une démence certaine, décomplexée, se plongent aussitôt dans ceux de l’homme calme, impassible devant l’horrifiant spectacle dont tu détiens le macabre premier rôle. Oh? Un courageux, hein ? Tu balances ta tête de gauche à droite, le sourire aux lèvres. La curiosité est un vilain défaut, mais tu n’as que faire de ce genre de balivernes. Tu mâchouilles ta collation sans rien dire, suivant l’intriguant inconnu du regard, qui se rapproche du bar, non loin de toi. Un profond malaise règne sur les lieux, mais tu n’y portes point attention. Ce genre de choses, tu n’en as bien souvent pas conscience, non, rien à faire, voilà. Tu t’avances à ton tour, nonchalante, avant de poser ton dos contre le comptoir, t’insérant tout juste entre deux tabourets vides. Un soupir, lasse; il s’échappe malgré toi, le repas t’a déçu, tu le sais. Cette personne, cependant, elle peut combler ce manque. Peut-être. oui... Peut-être.

« À l’image de cette taverne: infecte. Je parie que ta chair est autrement plus savoureuse, mon mignon. »

Un effroyable rictus déforme alors ton visage. Renversant la tête vers l’arrière, tu ricanes brièvement, léchant à coups de langue baveuse les dernières traces de la substance carmin qui te sèche au visage. Si le corps de l’autre imbécile t’a paru répugnant, son sang, lui, partage la même saveur ferreuse qui caractérise ce type de breuvage, un goût qui sait te plaire au plus haut point. Tu ronronnes un bref instant, satisfaite, puis laisse lourdement ta tête tomber dans la direction du mystérieux personnage, le regard comme animé par un engouement nouveau, une curiosité sans pareille envers cet homme masqué qui, visiblement, ne te craint pas autant que tu le souhaites. Tu craches un sol, histoire d’éliminer le surplus de salive qui s’écoulait au coin de tes lèvres, avant de relancer la discussion :

« Une blague... Tu ne perdras pas ton sang-froid pour si peu, j'espère, hahaha... » Une pause, un sourire en coin, les yeux qui révulsent l’espace d’une seconde. Tu reprends : « Tu peux m’appeler Luxure, le masqué. Tu n’es pas du coin, je me trompe? Ton visage m’est inconnu, ce qui est chose rare, considérant mon boulot. Un verre ? » dis-tu alors, en pointant ta bouteille, toujours fièrement debout sur la table que tu as tantôt quitté. Tu te penches de l’autre côté du comptoir sur lequel tu t’es adossée, t’étirant de tout ton long pour saisir deux verres, sans te soucier de la réaction du barman, avant de te retourner vers ton interlocuteur, une vilaine grimace dévoilant tes dents de carnassier, moqueuse. « D’alcool, t’en fais pas. »
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Nagamasa Izanami
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Dim 21 Juin 2020 - 17:42
La jeune femme semblait posséder un goût prononcé pour la chair humaine, c’était une chose qu’il attendait à Ame et non pas dans ce brave pays des Dunes. Pourtant, le voila face à quelqu’un qui bavait littéralement devant lui avec pour seul objectif de goûter à sa chair. L’hydre d’Ame ne s’était jamais soucié de connaître le goût de sa chair, pourquoi après tout ? Mais il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle ne devait pas être d’un très bon goût, surtout avec tout le poison qu’il était capable de produire au besoin, mais ça, elle ne le savait pas et c’était pour le mieux. Il pouvait garder ses propres capacités cachées pour pouvoir lui offrir une belle surprise si celle-ci tentait de lui arracher un morceau. Il laissait son regard rapidement parcourir l’établissement avant de reporter de nouveau son attention sur elle.

Et pourtant tu semblais apprécier le manger, je me trompe ? Il se tut pour un court instant pour reprendre calmement. Je ne pense pas que ma chair soit particulièrement bonne. Et si tu tiens à ta vie, je te conseillerai de ne pas tenter de me manger.

Il l’observait du coin de l’œil sans rien rajouter, il ne souriait pas, il ne semblait pas en colère. Il paraissait calme et froid. Son comportement ne semblait pas la déranger plus que ça, tant qu’elle ne tentait pas la moindre folie cannibale à son encontre. Il pose son coude sur le comptoir, se tournant à moitié vers elle pour l’observer, ou devrait-on dire mieux l’observer ?

Tu aimes quand les gens te craignent ?


Demandait-il l’air de rien, visiblement le calme de l’amejin la dérangeait beaucoup. Il devait juste espérer qu’elle n’allait pas tenter davantage de folies dans l’espoir de lui faire perdre son sang-froid, la chose pourrait être… regrettable ?

Luxure ? Hmm. Un étrange nom, pourquoi tu es appelé comme ça ?


Il pouvait s’imaginer pourquoi une personne pouvait porter un tel surnom, c’était bien de ça dont il était question après tout. Sauf si ces parents la détestait tellement qu’ils lui ont donnés un tel prénom, mais ça, il en doutait un peu.

Mais enchanté, tu peux m’appeler Oroshi. Il marquait une petite pause pour reprendre. En effet, je ne suis pas originaire de Kaze, je viens d’Ame. Je suis ici pour… visiter va-t-on dire.

Il ne disait pas totalement la vérité mais qu’importe, il n’allait pas dire à une parfaite inconnue qu’il était ici pour aider dans un coup d’état non plus ! Il profitait de la détailler lorsque celle-ci se s’étirait pour récupérer une bouteille d’alcool afin de boire un verre. Il observait la bouteille qu’elle proposait de boire avant de reporter son attention sur elle.

Au pire je recrache le liquide sur toi.

Disait-il d’un ton légèrement moqueur avant de retirer son masque pour pouvoir boire. Peut-être qu’à la déception de la Luxure, le masque ne cachait rien de particulier. Il avait un visage des plus normaux, aucune cicatrice particulière n’était visible. Lorsque les deux verres sont remplis, il prend le sien qu’il ramène vers son visage, observant d’abord le liquide avant de prendre une petite gorgée.

Les gens intéressants sont rares dans ce coin…
Il marquait une courte pause pour reprendre. Alors dit moi ma belle, tu fais quoi à Taiyo en dehors de bouffer les gens ?
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Lun 22 Juin 2020 - 8:38

« Tu doutes de ma parole, le masqué ? Peut-être voudrais-tu partir à la chasse de cet imbécile avec moi pour prendre une bouchée à ton tour, histoire de tester par toi-même la qualité de sa chair ? » Te moques-tu, une étincelle de défiance dans le regard, en basculant grossièrement la tête du côté de ton épaule gauche, un sourire malicieux aux lèvres. « Il n’y a pas que la chair et le sang dont il faut savoir apprécier la saveur, mon cher. Le bonheur, ici, repose aussi dans le fait de déguster l’effroi dans le regard de l’autre, quand il se rend compte de l’horreur de ton acte, quand il fait la macabre découverte d’un morceau manquant. La souffrance, la douleur, la mort; c’est le destin des Hommes, tracé par le Grand Idole. Le véritable plaisir de dévorer son semblable, de lui aspirer son sang, il est ici. »

Et, te souciant peu qu’il te suive jusqu’à la table indiquée ou non, tu y retournes, enfin, en fredonnant un air sinistre inconnu, les deux verres en main. À la table, tu saisis prestement la bouteille et renverses la tête, une gorgée, puis une seconde, directement à travers le gosier, le liquide fortement alcoolisé s’écoulant de chaque côté de tes lèvres finement dessinées. Tu n’as toujours pas appris les bonnes manière, chérie, n’est-ce pas ? Tu peux faire un effort, voyons... Tu remplis, donc, un contenant après l’autre avant de lui tendre le dernier avec insistance, sans chercher à répondre à sa question au sujet de la crainte, sinon qu’en affichant le sourire le plus charmant de ton répertoire. Tu le zyeutes un peu trop, Aiko, hein? Te plait-il, cet homme aux gants blancs ? C’est clair, ma chère, que cet étrange personnage te fait bien plus d’effet que tu n’oses l’avouer. Une personne capable d’être aussi froide et impassible devant ta si singulière folie sanguinaire, un cadeau de Jashin lui-même, à n’en pas douter. Tu t’assois ainsi, à ton aise, curieuse d’en découvrir plus à son sujet.

« Exactement, Luxure. Ne connais-tu pas tes Péchés, mon mignon, hahaha... » t’esclaffes-tu, mordillant au passage ta lèvre inférieure pour en faire sortir du précieux liquide carmin. Prenant appui sur les paumes de tes mains, tu te relèves doucement et te penches vers l’avant, pour approcher ta jolie gueule à quelques centimètres à peine de l’oreille de ce nouveau partenaire de boisson. Sensuellement, tu souffles, tu lui chuchotes tendrement: « Tu dois bien te douter de la raison... nah? » avant de t’évachée de nouveau sur ton siège, aguicheuse. « Je suis celle en Kaze no Kuni qui se délecte du plaisir de la chair... » Tes iris écarlates plongent aussitôt dans les pupilles de ton vis-à-vis, avant de porter ton index entre tes dents et de le mordre férocement sans la moindre hésitation. Le sang perle, tu le lèches, les yeux se révulsant brièvement dans leurs orbites. « ...sous toutes ses formes. » Un large sourire.

Tu t’étires un grand coup, faisant craquer, ô perturbante symphonie, jusqu'au dernier de tes os, avant de reculer brusquement ta chaise et de croiser tes pieds sur la table.

« Oroshi, hein? Tu es ici en voyage touristique...? Pff... Écoute-moi bien, l’Ororo. Ici, c’est le Pays du Vent, pas une colonie de vacances ou une plage lambda où tu te fais dorer au soleil tout en construisant tes p’tits châteaux de sable à même les dunes du désert aride. Sache que la Mort te guette à chaque instant, ici, et je ne parle pas de moi... Enfin, mon petit doigt me dit que tu sauras amplement te débrouiller seul. Je me trompe ? Pardon, pardon... Je vais poser ma question différemment: Que viens-tu faire à Kaze, toi, un étranger, et en toute franchise, s’il-te-plaît? Je doute fortement que tu ne fasses que passer en... coup de vent. Après, si tu disais vrai dès le départ, mes excuses, franchement. Permets-moi de te conseiller une excellente guide... touristique? Elle s’appelle Mukuro. »

Un léger spasme au niveau du cou, une morsure de plus à l’avant-bras gauche, tu sembles retomber dans un délire sans fin, Aiko. As-tu réellement envie de le réduire en charpie, cet Oroshi ? Non... Non, non, non. Un pareil individu est une rareté en ce monde, il faut le préserver, oui, le préserver pour le plus grand bonheur de Jashin. Peut-être arriveras-tu à lui faire intégrer ton Cercle, qui sait ? Oui... Cette discussion en vaut le coup, de toute évidence.

« Me considèrerais-tu comme... intéressante, le masqué ? » ricanas-tu avant de retrouver cet air sombre qui te caractérisait ce soir. « Je suis dans la capitale pour le boulot, mon cher. Et par intérêt personnel, si je peux dire ça ainsi. Rien qui ne te concerne, à moins que tu ne me prouves le contraire. Et, pour cela, j'aimerais te demander un... truc. Pourrais-tu me dire... ce que tu sais de Jashin? »
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Sam 27 Juin 2020 - 14:47
Je passe mon tour à ta généreuse proposition, la chair humaine ne fait pas partie de mon monde culinaire. Je te laisse se plaisir volontiers.

L’hydre n’était pas encore arrivé au point d’en perdre la tête et de se mettre à bouffer les gens à tour de bras par pur plaisir parce qu’il n’avait rien de mieux à faire. Même s’il savait savourer un bon morceau de viande, il n’avait pas envie de goûter de l’humain, mais qui sait, cela deviendra peut-être une spécialité régionale.

Une cannibale et une sadique, je vois que tu accumules les qualités. Alors dit moi ma très chère, préfères-tu pratiquer la torture ou aimes-tu l’effroi dans le regard des gens pendant que tu les bouffes ? Ou les deux ?

Disait-il d’un ton calme et plus la discussion avançait, plus le portrait de la jeune femme se dessinait. On pouvait dire qu’elle vivait dans le pêché sans la moindre honte et semblait même en avoir une certaine fierté. Il ne savait pas encore si cela était une bonne chose ou non ni si sa rencontre allait être quelque chose de positif. Son regard continuait de la scruter par moment, parfois juste pour s’assurer qu’elle ne tentait pas le moindre sale coup car même si elle semblait calme pour le moment, Oroshi aimait prendre ses précautions. Il ne pouvait jamais savoir quand on allait tenter de lui faire la peau.

Mes pêchés ? Oh si, je les connais plutôt bien, mais qui sait pourquoi tu portes un tel nom.


Et c’était une bonne occasion pour lancer la conversation, il la laissait se rapprocher vers lui. La suite ne l’étonnait pas, enfin, un peu quand même mais disons qu’il pouvait se douter pourquoi elle se surnommait Luxure. Un léger sourire en coin s’affichait sur ses lèvres après ses murmures, posant son regard sur elle avant de lui souffler.

Je vois que tu aimes profiter de la vie et… des personnes, mais… J’espère que tu ne bouffes pas toujours les gens.

Il accompagnait les paroles par un clin d’oeil, l’observant se mordre à sang le doigt. Elle aimait le sang et la douleur, il n’en doutait pas. Aucune personne un tant soi peu normale n’allait se mordre volontairement un doigt à sang sauf s’il en était contraint. Pire, elle semblait y prendre un certain plaisir certain. Il en arrivait à se demander si durant ses moments au lit, ou ailleurs, elle allait également se faire plaisir à bouffer son amant du moment. Enfin, il allait peut-être le découvrir un jour, qui pouvait bien le savoir. Son regard l’observait sans trop de gêne, s’installant plus confortablement sur son siège.

La situation l’amusait un peu, elle semblait fortement le sous-estimer et c’était peut-être pour le mieux. Après tout, elle ne risquait pas de le considérer comme un potentiel danger. Il restait un instant silencieux, reprenant une gorgée d’alcool pour laisser planer le silence. Il laisse le verre se glisser sur le comptoir, l’observant avec assistance pour reprendre la parole.

Mukuro hein ? Je la connais depuis un bon moment en vrai, mais tu sais, il a des choses, elles ne se disent pas en public. On dit toujours que les murs ont des oreilles et qui sait parmi ces baltringues du bar combien sont des espions.

Je viens du pays criminel par excellence, tu penses bien que vouloir ma peau ne sera pas simple… N’est-ce pas ?


Un léger sourire s’affichait sur ses lèvres. Il l’invitait bien indirectement à aller dans un coin plus calme si elle voulait discuter plus en profondeur certaines choses, mais l’amejin savait prendre ses précautions au besoin.

Tu connais bien Mukuro ?

Il était intéressé de savoir dans quelle mesure elle connaissait Mukuro, était-ce une simple amie ? Bossait-elle pour elle ? Il allait bien vite l’apprendre. Il l’observait se mordre l’avant-bras sans broncher, avant de relever son regard le sien.

On peut dire ça oui, tu as du caractère en tout cas, c’est un bon début je trouve. Il reprit son verre, prenant une petite gorgée. Nous agissons tous pour nos intérêts, non ?


Il fronçait les sourcils à l’évocation de Jashin, il en avait déjà vaguement entendu parler par-ci et par-là mais sans plus.

Jashin ? Hmm… J’en ai déjà entendu parler… C’est un dieu, si je ne me trompe ? Mais je t’avoue que je n’en sais pas grand-chose. On ne peut pas dire que j’ai grandi dans un monde dans lequel un quelconque dieu avait une place. On m’a dit qu’une secte un peu folle le vénérait.

Il restait silencieux pour quelques secondes avant de reprendre, restant attentif à sa réaction lorsqu’il disait que c’était une secte folle qui le vénérait. Dans l’absolu, il n’en savait rien et il ne s’était jamais vraiment intéressé à ce culte.

Et toi, que sais-tu à son sujet ? J’ai le sentiment que tu en sais bien plus que moi à son sujet.

Disait-il en se penchant un peu en avant, l'air intéressé par ce qu'elle pourrait lui dire. Il n’en doutait pas qu’elle devait en savoir un paquet à son sujet, peut-être le vénérait-elle ?
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Kurosawa Haru
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Dim 28 Juin 2020 - 12:21


« Cannibale, sadique, vampire, masochiste, psychopathe, obsédée... Des qualificatifs, il y en aurait des tonnes pour me décrire, le masqué. Tous sont véridiques, et, à la fois, complètement faux. Je suis tout, et rien, à la fois. Ce n’est qu’une question de... perception, vois-tu? Tout dépend de la personne qui est en face. Toi, par exemple... »

Tu marques une courte pause histoire d’engloutir tout le contenu de ton verre, avant de le briser contre le plancher de l’établissement, attirant l'attention des clients restants dans ta direction. Un regard rapide vers ton interlocuteur pour guetter sa réaction, un sourire en coin s’affichant sans gêne, tu poursuis, quelque peu défiante, léchant le sang qui dégouline toujours de ta lèvre inférieure:

« Ce que je perçois, c’est une personne froide, en contrôle de soi-même et de ses réactions, calculatrice, peut-être bien. Tes petits gants blancs, ton masque qui ne cache absolument rien de particulier... Un maniaque de la propreté, j’imagine, ou bien de l’ordre. Avoir la maîtrise de toi-même et de ton environnement, ça te plaît? Je me doute bien de ce qui doit arriver lorsque le chaos survient, haha. Les personnes dans ton genre finissant par... exploser... peuvent rapidement devenir extrêmement violentes. Pourtant, aux yeux d’une personne différente, tu dois sans doute inspirer autre chose. Bref, ce n’est qu’une question de... perception de la réalité, comprends-tu? Tu peux tout être, et rien à la fois. M’enfin... Quant à ta question... »
dis-tu en ramassant un éclat de vitre brisée et bien tranchant que tu rinces avec un peu d’alcool. L’approchant doucement de ton index en plongeant ton regard dans celui de cet Oroshi, tu le lacères sur toute sa longueur, savourant la vive douleur qui te submerge de toutes parts, puis dessines sur le bois, à partir du liquide chargé en hémoglobine, le symbole de ton Grand Idole - un triangle inversé encerclé. Tu tapotes un tantinet son centre et détruit ton œuvre éphémère en y passant la paume de ta main, avant de porter ton doigt dans ta cavité bucale. « Torturer ET manger les gens ! Pourquoi se contraindre à n’apprécier qu’un seul de ces passe-temps, et deux activités pouvant être complémentaires, d’ailleurs ? Toi, aimes-tu faire plaisir aux gens de cette manière? Lorsque nécessaire... bien sûr. Moi, je parie que si, le masqué. »

Tu te permets d’échapper un ricanement amusé, puis te redresses aisément, empoignant la bouteille à moitié vide (Quelle pessimiste, Aiko!) pour reprendre directement une gorgée de cette délectable boisson. « Si tu ne tentes rien de malheureux, comme l’autre imbécile, je résisterai à l’envie de te bouffer... Après, ça dépend de ce que tu entends par... 'bouffer', mon beau. » lâches-tu, coquine, en lui retournant le clin-d'œil qu’il t’avait offert. Tu enchaînes : « Toujours dans nos intérêts, oui. C’est pour ça que tu me tapes la discussion, aussi, non? Pour servir tes... intérêts? Quels sont-ils, mon mignon? »

Ne vois-tu pas tous ces gens qui te toisent, Aiko? La présence d’un trop grand nombre de curieux t’embête fortement, ma chère, surtout considérant la direction que prend ta discussion. Tu te lèves, donc, sans dire un mot de plus et laisse lourdement tomber une bourse pleine de ryôs sur la table, avant de faire signe à Oroshi de te suivre à l’extérieur. Saluant d’un hochement de tête l’ombre cauchemardesque qui te reluquait depuis ton entrée dans un coin sombre de la taverne, tu craches au sol, puis pousses la porte aussi violemment que lors de ton arrivée fracassante, rinçant brièvement ton gosier avec la bouteille que tu avais traînée avec toi au passage. Voilà, ne te sens-tu pas mieux ainsi, Aiko, libre de ces oreilles attentives, parasites ? Sans la présence de ton... nouvel ami... tu les aurais dévorées, n’est-ce pas ? Tu regardes par-dessus ton épaule pour confirmer qu’Oroshi te suis, rigoles sans raison, et continues là où tu t’es arrêtée :

« En effet, n’importe qui peut être un espion ici, dans la capitale. Même toi. Pour Mukuro... Je connais relativement bien le personnage, oui. Ses beaux yeux émeraudes sont si envoutants... Magnifique guide touristique, que celle-là, pas vrai, le masqué? »

Tu joues à la menteuse, hein, Aiko ? Tout ceci n’est qu’une tentative visant à piéger cet Oroshi avant d’en dévoiler davantage sur tes liens – strictement professionnels – avec la Mort. Vilaine gamine, tu l’observes par-dessus ton épaule, espérant voir l’apparition d’une quelconque réaction t’indiquant que la voie est libre, qu’il n’y a point danger à t’avancer dans cet échange verbal. Il est idiot de révéler des informations de ce genre à un inconnu ou, encore pire, à un potentiel espion. Un horrible rictus se forme sur ton visage, tu rigoles un brin; ça t’amuse, visiblement, Aiko, de jouer avec ce type. Et, la perspective qu’il soit, en réalité, un ennemi, te plaît plus que tout. Un repas digne de ce nom est à prévoir, mais, avant, oui, avant, tu en feras don à ton Dieu. Tu marches jusqu’à une intersection, puis tu t’enfonces dans un cul-de-sac et t’arrêtes sec. Tu te retournes doucement, tout doucement, imitant les gestes que tu as réalisés dans le bar, plus tôt. Le sourire aux lèvres, tu l’examines de la tête aux pieds. Que vas-tu faire, maintenant, ma belle Aiko ? Et toi, Oroshi?

« Jashin... la secte folle... On dit qu’il en existe diverses branches, de par le monde. Toutes prônent une version différente du culte. La mort, le carnage parfois, la souffrance en Son honneur; voilà ce qui anime les fidèles, en général. Le meurtre, les assassinats, la torture, les sacrifices humains; tout ceci est au centre de certaines de leurs plus horribles pratiques. Pas que, ici nous tombons dans l'extrême, évidemment, mais plonger dans leurs rites, leur histoire, leur philosophie, leurs enseignements, ce serait autrement plus complexe et plus long que cela à expliquer. À Kaze, il existerait un soi-disant Cercle de Jashin, qui œuvrerait dans l’ombre. Une jeune... créature... aux yeux rouges, couverte de bandages et d’une robe à capuchon d’une teinte semblable à ses iris en serait la Prêtresse. Une vraie psychopathe, cannibale et assoiffée de sang, selon certains. Mais, encore là, ce n’est qu’une question de... perception, n’est-ce pas? » Ultime rictus.

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Graver son histoire, dans le sang et la chair [Ft. Toyohara Oroshi]

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