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Découverte d'une cité [Tomoe]

Anezaki Suzana
Anezaki Suzana

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Lun 15 Juin 2020 - 22:48
Découverte d'une cité [Tomoe] Gbpg

Cela faisait maintenant une dizaine de jours que Senjumaru était arrivée à Urahi, la capitale du pays du Feu. Le dépaysement était total pour la jeune femme. L’endroit était d’une telle grandeur que la belle ne savait plus où donner de la tête. Pendant plusieurs jours elle avait été livrée à elle-même, enfin pas vraiment elle suivait des cours accélérer sur le monde Shinobi ainsi que sur la nation du Teikoku en lui-même. Toutes ces nouvelles informations étaient une charge de travail considérable, la manieuse de sable noir était studieuse et sérieuse, mais elle arrivait quand même à saturation à chaque fin de journée. Son esprit était encombré de tellement d’histoires sur le continent, qu’elle remettait considérablement en cause l’éducation sectaire qu’elle avait reçu. La Retsu avait peur d’être manipulée depuis sa naissance et que cela fut le cas de ses parents et les parents de ces derniers. Néanmoins, elle gardait ce ressenti pour elle-même, se refusant de le partager avec autrui, de toute façon personne ne pourrait la comprendre.

Aujourd’hui, la femme à la chevelure violette n’avait rien à faire. D’une certaine manière, elle était en repos, mais parce qu’il y avait toujours un « mais » il lui était vivement conseillée de sortir et de découvrir la cité de ses propres yeux, passant d’une certaine manière de la théorie à la pratique. Pour se faire, la native de l’îlot reculé avait demandé l’aide de celle qui l’avait repéré et accessoirement vaincu, Chôkoku Tomoe. Les deux femmes s’étaient affrontées quand la plus jeune débarqua sur l’île sombre et reculée de la plus vieille. Senjumaru étant sûre d’être la réincarnation vivante de son Dieu suite à une nuit de massacre, elle l’avait défié sans hésitation. Réincarnation d’un divin ou non, le résultat était-là, la belle se trouvait dans les rues d’Urahi en tant que Soldat de la nation Teikoku. La Retsu détonnait dans le paysage local, sa tenue des plus courtes et sa grande taille pour une femme sans parler de sa crinière violette la faisait sortir du lot facilement. Chaque fois qu’un badaud croisant son regard, la belle était perplexe, elle ne savait pas comment interpréter ce geste. Était-elle une bête de foire ou bien tout simplement une jolie femme que les hommes appréciaient regarder et les femmes de dévisager ?

Les deux Kunoichis s’étaient données rendez-vous à l’entrée du village. La soldat de l’Empire était la première arrivée, pourquoi ? Elle était tout simplement en avance. La manieuse de Satetsu profitait de cette avance pour admirer l’impressionnant pont qu’elle avait emprunté quelques jours plus tôt pour la première fois. Elle n’avait jamais vu pareille merveille, ce dernier était d’une beauté que Senjumaru ne serait décrire avec des mots. Elle aurait aimé que ses proches puissent voir ce qu’elle pouvait observer avec ses yeux. D’une certaine manière, en étant la dernière survivante de son clan, elle était unique, car elle avait l’opportunité de connaître le vrai monde. Les prêtes de l’île de la jeune femme disait qu’au-delà des rivages se trouvaient le domaine du Dieu Maudit et de ses créatures néfastes et de son territoire des ombres, il n’en était rien de tout cela. Le monde n’était que beauté et verdure. En se retournant, la Kunoichi put voir la Chôkoku arriver.

« Tomoe-san ! » Hurla-t-elle en lui faisant des signes avec ses grands bras. « Un homme m’a donné ceci il y a trois jours de cela, mais je ne comprends rien de ce qu’il y a marqué dessus. Comme-ci cette chose ne m’était pas destiné. »

Senjumaru tendait et montrait le rouleau à celle que l’on nommait l’Explosive, un titre à vous en rendre jaloux.

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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Mar 16 Juin 2020 - 2:44

Découverte d’une citéHiver 204.

Le retour à Urahi de tous les soldats du Feu anciennement basés à Kumogakure n’était évidemment pas passé inaperçu. Dans les rues de la capitaine de Hi no Kuni, pullulaient les membres impériaux rentrés au bercail. Faisant d’autant plus prendre vie à la belle ville qui avait été réhabilitée des mois auparavant grâce à Yamanaka Rei -sous les traits du feu Araho Daiki. Elle était devenue grande, majestueuse, et nombre des Hijins dits originels ne faisaient que des éloges de ce qu’était devenu leur pays natal. Tomoe, parmis eux, étaient l’une des trouvailles extérieures dont l’Empire pouvait compter dans ses rangs. Cette faction qui se voulait ouverte avait accueilli une bonne partie de ses soldats les bras ouverts pour de nouveaux objectifs, et pour cela, la Chôkoku avait participé dernièrement à l’embarcation qui avait visité une île aussi atypique qu’intéressante. La jeune brune, faisant partie des têtes de cette expédition, y avait fait une drôle de découverte qui, se reconnaissant en partie en cette découverte l’avait invitée à la suivre sur les territoires du Feu. Cette connaissance fortuite se nommait Retsu Senjumaru. Bienvenue au sein du Teikoku, l’Explosive avait fini par se porter garante pour elle, et dès son retour à Urahi, elle comptait bien honorer cette responsabilité.

La lieutenante avait réussi à trouver un moment pour retrouver la Retsu au lieu que cette dernière devait probablement être le seul qu’elle reconnaîtrait à coup sûr : l’entrée. La connaissant tout juste, Tomoe s’était imaginée que l’ancienne “sauvage” n’aurait osé demander son chemin si le lieu choisi avait été tout autre. Ce n’était pas vraiment le moment de la perdre. La brune avait invitée son adversaire d’un jour à la rejoindre pour lui faire découvrir un autre monde, reconnaissant de fait une valeur que la Teikokujine n’avait retrouvé qu’en très peu de personne jusqu’alors. Senjumaru lui paraissait comme une rare exception et pourtant, celle-ci avait encore tant à apprendre sur leurs fonctionnements.

La silhouette familière de la violacée ne fut pas difficile à retrouver à l’entrée d’Urahi. Mais la manipulatrice de limaille devança l’argileuse et, assez bruyante pour alerter les quelques soldats déjà au travail ou tout simplement en marche d’y aller, Senjumaru interpella sa “tutrice”. Se précipitant un peu plus à coup de grandes enjambées pour rejoindre plus rapidement la femme, la Chôkoku lui fit signe en retour pour la saluer et, arrivée à sa hauteur pour voir ce qu’elle semblait être pressée de lui montrer, la brunette fronça légèrement les sourcils. « Te l’a donné ? » Répéta Tomoe sur un ton de surprise. Evidemment qu’elle reconnut ledit objet des questionnements de la Retsu : Il s’agissait d’un parchemin. L’un de ceux sur lesquels un shinobi avait assurément inscrit les secret d’une de ses techniques. Elle-même en avait déjà fait usage. C’était là un moyen d’apprentissage très pratique pour tout utilisateur du chakra. Voyant l’interrogation brûlante de son interlocutrice d’un coup d’oeil rapide, l’Explosive se reprit en ouvrant ledit parchemin. « C’est ce qu’on appelle un parchemin. En l’occurrence sur celui-ci y est inscrite une technique dont la nature est affinitaire. Une technique Doton semble-t-il. Est-ce une affinité que tu maîtrises ? Je reconnais la base des signes incantatoires puisque j’en fais moi-même usage pour certains de mes propres jutsus. » Tomoe referma le papier soigneusement et reposa son regard aux reflets rougeâtre sur Senjumaru. « C’est assez précieux et certains en font même un commerce, tu sais ? C’est pourquoi je suis assez surprise que cet homme te l’ait donné. » Puis d’un haussement d’épaule, elle lui retendit le parchemin dans le cas où elle souhaiterait en faire usage à son tour.

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Anezaki Suzana
Anezaki Suzana

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Mar 16 Juin 2020 - 14:20
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Senjumaru avait reçu deux rouleaux de la part de cet « homme » mystère. Elle n’en avait pris qu’un sur elle, préférant faire une chose à la fois. Le second était autant illisible pour la Retsu que le premier, elle n’arriverait pas à le déchiffrer comme si elle n’était pas destinée à pouvoir les comprendre pour X ou Y raisons. La belle était surprise par la question de l’Explosive, la manieuse de sable noir n’avait pas trouvé cela étrange qu’un inconnu lui donne ces objets qu’elle ne savait pas encore si précieux. De là où elle venait les échanges, les trocs ou autres modalités de ce genre étaient monnaie courante était donné que l’île natale de la jeune femme était basée sur un système économique sans économie.

« Il m’a dit que je lui serais redevable et qu’il viendrait collecter cette dette et que j’étais très belle. C’était gentil non ? » Demandait l’ainée à la cadette.

La jeune soldat était une femme des plus naïves, son manque de connaissances sur le monde faisaient qu’elle était une proie facile. Bien qu’elle soit originaire d’un îlot où la violence faisait rage, les comportements ambiguës et autres étaient une parfaite nouveauté pour la Kunoichi et elle était clairement incapable de desceller ce genre de comportement pour le moment.
Comme elle le pensait, l’interlocutrice et Lieutenant de l’Empire était en mesure d’apporter des réponses sur le rouleau nouvellement acquis. Senjumaru souriait et écoutait attentivement la Chôkoku. Le parchemin recelait en son sein une technique shinobi, qui plus est un jutsu basé sur l’affinité Doton. Si Tomoe était capable de comprendre ce qui était écrit, c’était parce que cette dernière était une utilisatrice de cet élément affinitaire. La Retsu était impressionnée.

« Oui, on a parlé il y a deux jours avec le monsieur de l’Empire qui me fait des cours sur le monde Shinobi. Doton c’est la terre ! » Disait-elle avec un grand sourire avant que ce dernier ne disparaisse aussitôt on y repensant. « Mais moi je pas pas utiliser la terre … je ne peux faire que de la foudre même si c’était proscrit sur mon île. »

Les prêtes de l’île de Burakkuairando avaient interdit depuis des décennies tous usages d’arcanes autre que le Satetsu sous peine de recevoir un châtiment exemplaire aux yeux de toute la populace. Senjumaru n’avait que dix ans quand elle avait utilisé pour la première fois son affinité Raiton pour la combinée avec son sable de fer. Cela avait été d’une extrême efficacité, même trop. Les prêtes ayant eu vent de cette histoire l’avaient châtié en lui brulant l’intégralité de son avant-bras gauche, qu’elle cachait aujourd’hui par des vêtements. Tomoe avait également expliqué à la Kunoichi que ce rouleau était précieux et que certains en faisaient même du commerce, une notion complètement étrange pour la belle aux cheveux violets.

« Du commerce ? C’est quoi le commerce, cela se mange ? » Demandait-elle à son interlocutrice avant de replonger ses yeux sur le parchemin. « Je te le donne Tomoe-san, je n’y comprends rien et toi tu as l’air de le comprendre. » Terminait-elle par dire en souriant.
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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Mer 17 Juin 2020 - 23:35

Découverte d’une citéHiver 204.

Le choc culturel que pouvait provoquer l’arrivée de la Retsu était grand et les expressions sur son visage lorsque Tomoe lui explique ce que recelait le parchemin qu’elle lui avait montré en était une preuve irréfutable. La Teikokjine aurait très bien pu laisser cette femme sur son île. Après tout, le massacre qui avait été fait peu avant l’embarcation Hijine aurait pu être interprété comme un danger. Mais l’Explosive, en cet instant, n’avait pas cherché à comprendre quoique ce soit et avait répondu aux défi que la manieuse de limaille avait lancé. A elle seule, elle n’aurait pu repousser tous les explorateurs qui avaient pénétré sur son île. Elles auraient pu aller jusqu’à s’entretuer. Et ce fut pour cette unique raison, les capacités aussi étonnantes que destructrices de Senjumaru, que la Chôkoku avait fait le choix pour le moins surprenant de prendre sous son aile la sauvage.

Suite à cette rencontre on ne peut plus atypique, la lieutenante avait bien compris que les enseignements que l’étrangère avait reçu étaient biaisé. A son arrivée, la patience de Tomoe avait été mise à rude épreuve, elle qui n’avait que trop peu le sens de la pédagogie s’était montrée sûrement abrupte, mais la persévérance et surtout le besoin de connaître la vérité dont avait fait preuve Senjumaru avait su convaincre une deuxième fois sa nouvelle tutrice. A présent, l’Explosive prenait son rôle très au sérieux, ayant décelé la volonté de savoir et les forces majeures de la Retsu. Alors, qu’importait le temps qu’il faudrait à cette dernière pour se familiariser à ce nouveau monde, l’Explosive était prête à prendre son mal en patience et à y aller pas à pas avec elle. La femme était tout bonnement une exception et surtout une preuve des progrès que la Chôkoku s’efforçait de faire.

Lorsque la grande femme aux couleurs prune lui détailla davantage l’échange fait avec cet homme, dont visiblement elle ne connaissait ni l’identité ni la provenance, la brune sembla perplexe et préféra assurer les arrières de la Retsu. « Je vois. Eh bien s’il revient te voir pour cette fameuse dette, dis lui de venir me voir, je m’en occuperais personnellement. » Dans son timbre de voix pouvait refléter un certain agacement. Evidemment Tomoe ne savait pas ce que ce fameux individu pouvait avoir derrière la tête, mais il lui était hors de question que Senjumaru pâtisse de son manque de savoir sur les us et coutumes du Grand continent. Du moins, si ce bon samaritain n’était pas hostile, alors elle se contenterait de lui rembourser en ryôs les parchemins en possession de sa protégée.

La naïveté de la violacée était à la fois une force et une faiblesse pour la Teikokujine. Evidemment, cela ne demeurerait pas indéfiniment, mais cela faisait d’elle un esprit totalement impartial et à qui il fallait tout apprendre. Lorsque celle-ci précisa ses maigres connaissances au sujet des affinités, la brune n’en dit pas plus et la laissa s’exprimer. Cependant, son visage se referma un peu lorsque la belle fit une parenthèse, et pas des moindres, concernant l’appréhension des défunts de son île natale. Tomoe ne comprenait pas pourquoi son ancienne patrie s’était autant acharnée à l’éloigner des arts ninja. Évidemment, la maîtrise des capacités inédites dont elle était dotée était d’une grande puissance, mais cela ne pouvait suffir pour parfaire son style de combat. Et en cela, l’Explosive se rendait bien compte qu’il lui était impératif de parfaire son apprentissage.

Le sourire franc et sincère de Senjumaru finit par détendre les traits sceptiques de la Chôkoku. Alors, lorsque cette dernière insista pour lui donner le parchemin, elle le prit doucement, lui adressant en prime un remerciement humble agrémenté d’un léger sourire presque affectif. « Disons que le commerce est un échange comme tu as pu le connaître autrefois, mais dont la contrepartie nécessite... » Elle marqua une petite pause en coinçant le parchemin à sa ceinture et sortit une petite bourse. « Des ryôs. C’est la monnaie courante chez nous. Mais il n’est pas impossible de troquer avec autre chose. » Lui montrant alors cette fameuse monnaie, lui laissant le temps de la découvrir, Tomoe les remit à leur place pour finalement reprendre son explication. « Si tu en as la nécessité je peux t’en donner, mais je sais que tu finiras par en recevoir en échange de ton bon travail au sein de l’Empire. Et alors… Espérons que tu n’en deviennes pas avare. » Plaisanta Tomoe avec un léger rire. Tournant doucement les talons, la lieutenante lui fit signe de la suivre pour enfin débuter ce pourquoi elles s’étaient données rendez-vous.

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Anezaki Suzana
Anezaki Suzana

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Sam 20 Juin 2020 - 18:45
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La belle écoutait sa cadette ainsi que la recommandation qu’elle lui avait faite si l’inconnu aux rouleaux revenait voir la manieuse de Satetsu pour récolter la dette que lui devait la Kunoichi en ayant accepté ses présents. La Retsu affichait un sourire.

« Très bien, je lui dirais de rendre visite à la grande Lieutenante Chôkoku Tomooooe ! » Disait-elle avec un air des plus enjoué.

La tutrice de la femme aux prunelles prunes continuait ses explications, notamment sur l’interrogation de l’ainée sur la question « qu’est-ce que le commerce ». Senjumaru écoutait donc avec une attention toute particulière celle que l’on surnommait l’Explosive. Les dires de la brune étaient simples et efficaces, ils ne consistaient pas à perdre la sauvage dans des explications trop compliquées. Néanmoins, la Retsu fronçait quand même les sourcils quand le mot « ryôs » fut énoncé. Il s’agissait d’un petit objet en métal pas bien grand.

« Je peux donc obtenir ce que je veux juste avec ça ? » Demandait la Kunoichi qui était perplexe. « Si je prends de la nourriture et que je donne un ryôs en contrepartie, l’échange n’est pas correct. De la nourriture ne s’échange pas contre de la nourriture chez vous ? Chez moi cela se passait comme ça, je donnais un objet plus au moins similaire voir même des fois on me donnait quelque chose et je donnais en retour plus tard. C’est compliqué le monde shinobi, Tomoe-san. » Disait-elle en faisant une moue de petite fille contrariée.

La belle à la chevelure violette avait beaucoup de mal avec toutes ses nouveautés, l’adaptation pour cette dernière serait certainement longue et fastidieuse, néanmoins pas impossible grâce à l’aide de la tutrice.

« Oui plein de ryôs pour m’acheter plein de nourritures ! » Disait la Kunoichi avec entrain.

Celle qui possédait la capacité de maîtriser et contrôler la limaille de fer voyait celle qui avec son argile pouvait déclencher des explosions se mettre en route tout en invitant l’ainée à la suivre. Senjumaru lui emboitait le pas et se tenait à sa hauteur. La différence de taille était flagrante, une grande tige se faisant accompagner et guider.

« Je veux tout voir Tomoe-san, je veux tout connaître ! Tu préfères que l’on marche ou bien que l’on se déplace dans les airs ? Je peux nous créer une petite plateforme qui nous permettrait de léviter un peu dans les airs ? J’aimais bien faire cela sur mon île quand j’étais seule. » Disait la Retsu qui était prête à créer ce moyen de transport fort pratique.

La Kunoichi ne savait pas si cette pratique était légale ou non, il y a quelques jours de cela, elle s’était faite rattraper par un autre Lieutenant de l’Empire, car elle s’était hissée tout en haut d’un temple afin de contempler la vue alors que cela était proscrit.

« Tomoe-san, il faudrait que tu me dises ce que je peux faire ou non dans la cité, je fais pas mal de bêtises y a même un Lieutenant qui m’a prise sur le fait accompli. » Lançait la guerrière.
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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Dim 21 Juin 2020 - 22:41

Découverte d’une citéHiver 204.

Les deux femmes étaient enfin partie dans une quête de découverte pour Senjumaru. Tomoe ne faisait alors que la guider dans celle-ci, se doutant bien qu’elle n’aurait pu comprendre seule tout ce qui l’entourait à présent. La lieutenante avait expressément demandé à ce qu’on ne la cherche pas, et encore moins que l’on vienne la déranger. Elle avait fait de la prise en main des coutumes du Grand Continent auprès de la sauvage une tâche personnelle que la Chôkoku se devait de mener à bien. Mais ceci n’était pas tous les jours choses faciles. La belle venue d’une autre terre nécessitait d’une attention particulière, d’enseignements que la Teikokujine ne connaissait pas dans sa totalité, elle quémandait également d’une patience mise à l’épreuve parfois -du moins pour l’Explosive. Et pourtant la violacée était des plus rigoureuses qu’il ne lui avait jamais été possible de rencontrer en ces lieux. En effet, jamais elle ne remettait en question de manière subjective les principes ou les actes des Hijins. Après tout, elle aurait pu. Personne en ce “Nouveau Monde” que pouvait représenter le Yuukan shinobi pour Senjumaru, ne pouvait prétendre avoir la pureté d’esprit que cette étrangère avait. Alors pour une fois, Tomoe avait volontier accepté les efforts à fournir, bien qu’elle n’avait pas manqué de lui dégoter un autre précepteur supplémentaire qui s’en occuperait normalement plus souvent que la lieutenante concernant les quelques apprentissages sociaux, historiques, et économiques fondamentaux pour que la native d’outre-mer puisse s’adapter à tous ces changements.

La manieuse de sable noir semblait avoir tant de question et tant de curiosité que Tomoe se posa une simple question : Était-il suffisamment efficace ? Après tout, il ne semblait pas lui avoir parlé des basiques paiement, que tout avait un prix, et que si l’on souhaitait posséder quelque chose il fallait le payer. Mais elle n’en fit pas étalage et se dit même qu’elle réglerait ça directement avec l’intéressé. Alors, marchant d’un pas tranquille et pourtant la posture si droite, elle finit par lui répondre à ses quelques remarques sur la méthode que le Grand Continent avait de commercer. « Oui, tout ce que tu veux à mesure que tu as le bon compte pour “l’échange”. » Lui précisa-t-elle d’abord avant de préciser quelques aspects sur lesquels la grande femme avait pu comparer. « Alors oui, c’est aussi une certaine manière de commercer, mais cela sera usé à titre exceptionnel par ici, principalement pour des échanges de parchemin par exemple. Si tu le souhaites je peux même t’offrir quelque chose en contrepartie de celui que tu m’as donné. » Non pas qu’elle pensait que la Retsu en ait vraiment besoin mais c’était surtout une manière de lui illustrer ce qu’elle expliquait. « Mais le plus souvent il te sera demandé de l’argent, donc avec des ryôs, pour ce que tu voudras avoir. » Elle lui adressa un fin sourire compatissant, voulant dès lors s’assurer qu’elle comprenait bien. Puis lorsque la chevelure aux reflets pourpres semblèrent entourer un visage des plus souriant et enthousiaste à l’idée qu’elle pourrait avoir de la nourriture grâce à de la vulgaire ferraille, Tomoe se montra un peu plus amusée mais reposa son regard droit devant elle. « Si tu veux, à l’heure du repas je t’en paierai un. Les nouilles, tu connais ? Enfin même si c’est le cas, je pense que tu ne connais pas celle faite là où je t’emmenerais. »

D’une certaine manière Tomoe l’enviait pour cette innocence. La sienne avait été piétinée, accablée et réduite à néant alors qu’elle n’était à l’époque qu’une petite fille. Senjumaru avait encore tout à découvrir et de ce fait tout devait avoir un goût particulier et unique. A chaque nouveauté elle semblait même des plus ravies, et en cela la brunette cachait une petite forme de jalousie. A la proposition pas si étonnante de son aînée, la lieutenante lui montra un signe négatif de la main en y ajoutant simplement. « Ce ne sera pas nécessaire. Les habitants de la capitale et surtout les autres soldats n’apprécieraient peut-être pas. Mais un jour nous irons expérimenter ça au coeur des forêts de ce pays. Après tout… Moi aussi je peux prendre la voie des airs. » Finit la Chôkoku en songeant à l’une de ses techniques. Cependant comme elle le lui avait formulé, l’ordre auquel était attaché les Hijins, et que l’Explosive avait appris à respecter, ne devait être perturbé, même pas une innocente petite virée dans le ciel.

Le chemin emprunté par Tomoe les menèrent toutes deux aux abords de l’édifice le plus spectaculaire que renfermait Urahi : Le Palais Impérial. Senjumaru pouvait voir à une petite centaine de mètres de leur position l’immense structure qui s’imposait au milieu de toute la cité. « Un lieutenant ? Je vois… Et bien si je n’ai pas été convoquée pour en parler c’est que cela n’a pas été trop grave. Ne t’en fais donc pas pour ça. » La jeune femme était-elle la mieux placée pour parler des règles qui régissaient l’Empire du Feu ? Après tout c’était pour ses propres lubies qu’elle avait été révoquée de son poste au sein du capitanat. « Tu vois le grand bâtiment là-bas. » La manieuse d’argile changeait volontairement de sujet. « C’est ce qui est appelé le Palais Impérial. L’Empereur y vit, et chacun de l’armée y va aussi pour recevoir les ordres ou encore pour s’entretenir avec son unité, ses lieutenants ou même son Capitaine. »

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Anezaki Suzana
Anezaki Suzana

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Lun 22 Juin 2020 - 22:50
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Les deux femmes marchaient d’un pas posé tout en échangeant. La cadette expliquait les différentes approches que l’on pouvaient rencontrer lors d’une procédure de commerce. L’ainée écoutait attentivement et essayait de garder dans un coin de sa tête certains mots-clefs qui lui permettraient d’assimiler cette pratique si civilisée. L’Explosive proposait même à la Kunoichi de lui donner quelque chose en retour afin que cette transaction bénéficie d’une contrepartie. Pendant quelques secondes la belle à la longue chevelure violacée réfléchissait, mais rien ne lui venait à l’esprit.

« Ce n’est pas la peine Tomoe-san. Je te l’offre de bon cœur et si jamais il faut une contrepartie dans ce cas, tes précieux conseils seront cette monnaie. » Disait la guerrière avec un franche sourire.

La dernière survivante de l’île Burakkuairando trouvait que cet échange était plus que convenable. D’une certaine manière, la Retsu était même encore redevable auprès de la Chôkoku, car cette dernière lui avait offert un bien des plus précieux en la prenant sous « son aile » et en la délivrant de son ignorance sectaire. La brune expliquait que la majorité de ces transactions se ferait contre de l’argent. Cela la belle l’avait bien compris, car grâce aux breloques métalliques dorées elle pouvait obtenir de la nourriture. Senjumaru avait même une anecdote concernant un repas qu’elle pouvait raconter à sa tutrice, mais elle la gardait pour plus tard.

« Oh avec plaisir. Je crois savoir ce que c’est, j’ai vu des échoppes en vendre, mais je n’ai jamais osé essayer. Je suis toujours restée sur le poissons. D’ailleurs vos poissons sont bien plus gros que ceux que je pouvais pêcher sur mes côtes. » Lançait la jeune femme à son interlocutrice.

Les deux femmes marchaient dans les rues de la Capitale, l’ainée avait proposé un moyen de locomotion différent, mais apparemment cela n’était pas permis même pour une Lieutenante comme Chôkoku Tomoe. La réponse était donc négative, néanmoins la brune tatouée annonçait que cela pouvait se faire par-delà les murailles hautes de la cité militaire, dans la forêt. La Kunoichi gardait son sourire sincère et naturel. Elle adorait voler même si cela n’était pas réellement du vol.

« Super ! Tu vas voir c’est une sensation que j’adore tout particulièrement. Je volais souvent en cachette, les prêtes n’aimaient pas que l’on se déplaçaient ainsi. Je me suis faite attraper à trois reprises et je l’ai payé de mon sang. Mais j’ai hâte de le faire dans la forêt sans aucune représailles possibles. »

La jeune femme était heureuse d’être au Teikoku et de pouvoir profiter de certaines libertés. La conversation entre les deux combattantes continuaient, il avait été mention d’un autre Lieutenant, mais si Tomoe n’avait pas entendu parler des bourdes de « sa protégée » cela signifiait qu’elles étaient anodines. L’Explosive montrait le plus grand et le plus beau bâtiment que l’on pouvait trouver à Urahi. Il s’agissait du Palais Royal. La Chôkoku expliquait à Senjumaru que l’Empereur du Feu vivait là-bas et que les hauts membres de l’armée pouvaient se réunir dans ce lieu fort bien protégé.

« Ohhh ! Un Empereur ? C’est le grand chef comme mon Grand Prête à moi. On peut rencontrer cet Empereur Tomoe-san, s’il te plaaaait ? » Lançait l’ainée à sa supérieure.
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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Dim 28 Juin 2020 - 15:33

Découverte d’une citéHiver 204.

La bonté finirait par avoir raison d’elle. Du moins c’était ce que Tomoe pensait à la réaction de l’étrangère qui était arrivée depuis peu au sein de la capitale. C’était une notion que la Chôkoku n’avait que très rarement, et la dernière preuve qu’il existait tout de même une forme de clémence en elle était là, à ses côtés pour une visite de familiarité avec la cité d’Urahi. Par ailleurs, elle savait qu’elle eut fait le bon choix en ramenant la Retsu avec elle.

Autrement, à l’instar de la grande femme, la brunette n’aurait peut-être pas été aussi sympathique quant à la perte économique que représentait le don d’un tel parchemin. Finalement peut-être que Senjumaru n’avait pas tort concernant la contrepartie que Tomoe lui fournissait de part son savoir. Etait-ce vraiment suffisant pour justifier un don ? Assurément pas pour la lieutenante, après tout si elle ne s’attelait pas à lui expliquer et lui enseigner les us et coutumes du Grand Continent, la violacée aurait vite eu quelques problèmes d’intégrations, ou pire ! Alors il était tout simplement de son devoir, en tant que garante, de s’assurer que sa disciple -si l’on pouvait vraiment l’appeler comme telle- apprenne bien les leçon de son monde. Elle qui était si marginale au beau milieu de la civilisation Hijine, et sur un bon nombre de points. De par son histoire, par son style vestimentaire, par ses rituels, par ses contes et ses légendes, et plus encore. La liste était encore longue mais la Teikokujine savait qu’au fur et à mesure l’apprentissage finirait par faire d’elle une véritable patriote du Feu.

Lorsqu’elle accepta l’invitation d’un repas nouveau, Tomoe ne put s’empêcher d’afficher un fin rictus. Sa gourmandise pour une chose aussi banale que la nourriture l’amusait d’une certaine façon. Au moins sa curiosité la mènerait à découvrir bon nombre de spécialités qu’elle ne connait probablement pas. Avançant doucement en sa compagnie, elle l’écouta attentivement lorsqu’elle évoqua une fois de plus sa vie passée sur son île. D’abord la Chôkoku s’admit à elle-même que c’était un effet des plus normal. Peut-être possédait-elle malgré elle une certaine forme de nostalgie ? Ceci n’était pas inquiétant, au contraire, mais il y avait tout de même un point que la lieutenante souhaitait s’assurer une nouvelle fois. « Tu sais Senjumaru, ici tu es très loin des rituels pour le moins sanglants et cruels que tu as connu au sein de ton peuple. Nous avons évidemment d’autres formes de règles, mais en rien tu ne seras châtiée aussi gravement pour un fait aussi… Anodin ? » Elle trouvait même cela totalement disproportionné mais qui était-elle pour juger à son tour une justice qu’elle ne connaissait pas ? « Je veux juste que tu comprennes là que tant que tu ne seras pas un danger pour toi-même ou pour tout autre habitant de ce pays, alors tu n’as pas à craindre de représaille. » Finit-elle par lui avouer. C’était un comble d’entendre Chôkoku Tomoe, dite l’Explosive par ses pairs, de parler d’un “danger pour elle-même ou les Hijins”. Mais cela elle se garda volontiers de le lui dire. Peut-être lui raconterait-elle plus tard, dans quelques mois ou années, lorsque la manieuse de sable noir serait apte à l’entendre.

La brunette reprit alors immédiatement au questionnement de Senjumaru. Faisant la comparaison à cet individu qu’elle semblait avoir toujours suivi jusqu’à ce qu’il ne meurt fatalement, la Teikokujine ne put retenir un ricanement avant de reprendre un peu plus de sérieux, mais toujours dans l’idée de lui fournir toutes les cartes possibles pour qu’elle parvienne à se faire une place au sein de l’armée. « Oui on peut dire ça. L’Empereur se nomme Yamanaka Rei. Il est à l’origine de notre armée. Ce serait un peu compliqué à t’expliquer maintenant alors on verra plus tard pour les détails. » Leurs pas quelques peu accélérés le menèrent l’une comme l’autre au devant, assez proches, de l’édifice impérial. L’une des plus éminentes fiertés Teikokujines. A cela s’ajoutait également le Pont Araho qu’elle avait déjà pu voir et peut-être connaître plus amplement l’histoire qui le rendait si célèbre ? L’Explosive reprit alors immédiatement pour répondre à l’ambition de la violacée. « Actuellement il n’est pas à la Capitale. Mais à l’occasion je pourrais peut-être te faire rencontrer son bras droit : Kaguya Kôsuke. » Puis d’un signe d’une courte réflexion aux mots qu’elle venait d’employer, elle ajouta, pour éviter que la Retsu ne s’imagine un Empereur avec un véritable être humain à la place du bras droit. « Il est un peu l’individu le plus proche de l’Empereur, il fait part de sa volonté pour qu’il nous la transmette en tant que Porte-Parole, tu comprends ? » Il était parfois quelque peu ardu pour la brunette d’exprimer plus simplement, et surtout de manière claire certains fonctionnement de l’Empire à cette jeune femme issue de toute autres moeurs, mais il lui fallait au moins essayer, quitte à faire preuve de ce qu’elle détestait le plus : la patience.

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Anezaki Suzana
Anezaki Suzana

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Jeu 2 Juil 2020 - 22:14
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La Retsu regardait avec étonnement la cadette quand celle-ci avait mentionné les mots « sanglants » et « cruels », car aux yeux de la guerrière les pratiques qui étaient perpétuées sur son île ne lui semblaient pas aussi horrible que cela. D’une certaine manière, elles étaient normales puisqu’il n’existait pas d’autres méthodes pour punir sur l’île de Burakkuairando. Senjumaru souriait à sa tutrice voyant que cette dernière cherchait à la rassurer, mais aussi à lui montrer que le monde dans lequel elle allait s’épanouir n’avait plus rien à voir avec le sien, qu’il était plus juste et beaucoup moins autoritaire.

« Tu sais, cela doit bien faire une dizaine d’hiver que je n’ai pas été punie par les prêtes. Il est vrai que je suis devenue plus maligne avec le temps et que mes petits méfaits n’ont pas été découverts. » Lançait-elle dans un premier temps. « Les stigmates qui recouvrent mon corps ne sont pas si horribles que cela, certes vous appelez cela un châtiment ou de la torture, pour nous cela était un moyen de montrer notre repentance envers notre Dieu, car nous l’avions désobéi. Je me sens en sécurité ici Tomoe-san et puis si quelqu’un veut s’en prendre à moi, je l’empale ! » Disait-elle avec une grande décontraction.

Il serait peut-être bon pour la tatouée d’expliquer à la grande Kunoichi que tuer n’était pas aussi toléré que cela dans la Capitale, qu’il y avait des règles qui s’appliquaient à l’instar de l’île sauvage de la belle.
Les deux femmes continuaient leur balade et elles étaient arrivées à un point où elles pouvaient admirer l’ensemble du palais impérial. L’architecture du bâtiment était d’une beauté indescriptible, la Retsu était émerveillée par la grandeur de ce lieu qu’elle trouvait gargantuesque. Senjumaru avait posé une question ou plutôt elle avait fait une requête auprès de la Lieutenante, cette dernière désirait voir l’Empereur, mais la trentenaire allait vite comprendre que cela n’était pas possible. Chôkoku Tomoe expliquait les raisons, néanmoins elle informait son interlocutrice qu’il y avait un moyen pour elle si elle le souhaitait dans un futur pour s’entretenir avec le chef suprême du Teikoku en passant par un individu répondant du nom de Kaguya Kôsuke.

« Mmmh … Je pense comprendre. Chez moi, j’avais le Grand-Prête qui faisait office de guide, mais nous les non-religieux nous ne pouvions pas nous adresser à cette personne, nous devions passer par des intermédiaires qui étaient des Prêtes tout court. Donc ton Kôsuke est comme un Prête de chez moi, il sera l’intermédiaire entre moi la soldate et l’Empereur. » Elle marquait un temps d’arrêt. « N’empêche, il est tout seul et il y a tellement de soldats dans cette armée, ses journées doivent être affreuses. Je n’aimerai pas être un seul … bras-droit c’est ça ? C’est étrange comme appellation comment un homme peut-il être un bras ? Et pourquoi pas un bras gauche ? » Terminait-elle par dire.

À chaque nouvelle avancée, la belle aux iris prunes se posait de nouvelles interrogations, d’une certaine manière c’était de par cette méthode qu’elle apprendrait le plus. En se montrant curieuse de tout et sans retenu, il y avait des chances que dans les semaines ou bien les mois à venir elle devienne une véritable Teikokujine.

« Dis-moi Tomoe-san, tu viens de ce pays ? Je ne sais pas grand-chose de toi hormis le fait que beaucoup te nommes L’Explosive. Quand le précepteur de l’armée m’a fait une leçon sur les nombreuses capacités du Yukan, je lui ai posé sur la tienne et il m’a dit que ton pouvoir venait d’un clan dans les montagnes ou les roches, j’admets ne pas avoir tout retenu. » Lançait la jeune trentenaire.

C’était ce pouvoir étrange qui avait fortement intrigué la belle, être capable de générer des explosions à base d’un étrange composé minéral semblait surréaliste pour la manieuse du sable noir. Ce don comme tous les autres n’avaient jamais été mentionné dans les écrits religieux, néanmoins ces derniers parlaient de feu, de foudre, d’eau, de vent et de terre, mais ils s’arrêtaient à cela.
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