Soutenez le forum !
1234
Derniers sujets
» Fangs & claws | Raizen
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyMar 5 Sep 2023 - 6:50 par Meikyû Raizen

» Dernier voyage solitaire vers l'avenir
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyLun 7 Aoû 2023 - 23:31 par Chinoike Katsuko

» AOS et son futur
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyVen 21 Juil 2023 - 3:05 par Yuki Misaki

» Higure Onkyou ✘ L'écho du crépuscule
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyMer 31 Mai 2023 - 21:17 par Zaiki Minako

» La Revanche d'Hayashi ? [Yamiko]
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyLun 29 Mai 2023 - 5:28 par Meikyû Raizen

» [Alerte] La Marée de Buntan
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyMer 24 Mai 2023 - 19:24 par Imekanu

» [Mission D] Stand en Péril [Ryuma]
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyMar 23 Mai 2023 - 16:40 par Nagamasa Ryuma

» [MinaYoshi] ✘ Carnet d'absence
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyDim 21 Mai 2023 - 15:08 par Unagi

» [Mission B] Subarashiiiii [Equipe Zenmetsu]
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyMar 9 Mai 2023 - 23:08 par Yuki Mamoru

» [Mission D] Théâtre du Silence [Kenpachi+Guest]
Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe EmptyLun 8 Mai 2023 - 14:27 par Ibara Keshi

Partagez

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe

Asaara Kō
Asaara Kō

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Dim 14 Juin 2020 - 18:37




LE RETOUR DU TUEUR DE LA BALANCE
@Chôkoku Tomoe
Hi no Kuni Pont Aharo

L’heure du retour à sonné.

Il y a maintenant que trop longtemps que j’ai passé mon temps à Yaogakure. Non pas que je n’aime pas ce village des Bois si particulier, mais disons que rester inactif ne me ressemble pas. Être à la retraite si jeune ? Moi ? Le tueur de la Balance, le vengeur de Tsukimono ? Cela ne pouvait pas durer éternellement finalement. C’est bien beau de rester des mois auprès des “miens” à fumer du bon tabac et m’entraîner gentiment, mais il y a encore trop de choses à accomplir dans le Yukan pour en rester là. J’ai donné aucunes nouvelles à Tomoe, j’ai disparu des radars sans laisser trace depuis mon dernier voyage sur les terres de la foudre pour voir l’Empire.

Il y a bien une chose de bénéfique dans tout ce bordel, c’est que j’ai eu du temps pour apprendre à maîtriser correctement mes nouvelles capacités et je dois avouer que ce ne fût pas de tout repos. Je ne contrôle plus le sable, je me transforme en celui-ci et ça peut paraître minime, mais cela change énormément de choses. J’ai dû apprendre à m’adapter, je n’ai pas vraiment changé de style, mais certaines dont j’étais capable ne sont plus possible aujourd’hui… Saleté de résonance quand j’y repense.

Ikuchi m’a accompagnée tout le long de mon apprentissage avec moi-même, étant ma sparring-partner favorie. Avec elle, je n’avais pas besoin de me restreindre, je pouvais y aller à fond, je ne craignais pas pour sa vie. Elle-même ne me faisait pas de cadeau, voulant que je ne devienne pas faible. Si vous saviez le nombre de fois où elle a insisté pour que reprenne ma route, mon aventure. Cette vipère a fini par avoir gain de cause. Il faut dire qu’elle m’a pris par les sentiments en me parlant de ce que j’avais abandonné.

C’est pour cette raison que je me trouve ici aujourd’hui, au pont Araho. Je me souviens avoir été invité par mon ancienne partenaire à la rejoindre, rejoindre l’Empire. Je ne voulais pas, cela allait contre certains de mes principes… Pourtant je suis là. J’ai eu des mois pour réfléchir à sa proposition et c’est aujourd’hui l’heure de lui donner ma réponse définitive. Ce n’est pas vraiment le Teikoku que je décide de suivre, mais bien Tomoe. Peu importe ces choix, ses envies, je ne peux pas la laisser seule plus longtemps. Enfin seule… Elle a toute une armée avec elle, mais je parle en tant qu’ancien membre du Tsukimono. Nous avons été “abandonnés”, je n’ai pas le droit de lui faire la même chose encore plus longtemps.

Je traverse le pont sans aucun soucis avant de faire halte devant les guetteurs et les gardes de l’entrée. Je suis déjà aller à l’Empire quand ils étaient encore sur les terres de la foudre, mais je reconnais quand même un ou deux d’entre eux qui m’ont déjà vu également. Je ne pense pas qu’ils savent qui je suis spécialement, mais je peux voir sur leur visage que je leur semble familier.

« Ohayo ! Je suis Asaara Kô et je viens pour discuter avec l’une des vôtres et pas n’importe qui. L’explosive, Chôkoku Tomoe. »

Sans perdre de temps, je peux apercevoir l’un deux partir, sans doute pour aller la chercher ou au moins faire passer le message. Pendant l’attente, je contemple les murailles, le décor qui m’entoure. Je ne suis définitivement plus à Hayashi, mais j’avoue apprécier un minimum ce que je peux voir.



Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4840-asaana-ko-un-enfant-du-desert-termine#37639
Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Mar 16 Juin 2020 - 0:13

Le retour du tueur de la BalanceHiver 204.

Dans les rues animées par les soldats et autres lieutenants de l’Empire, Tomoe attendait avec une certaine impatience -comme à son habitude- un registre qu’elle souhaitait consulter. Son retour imminent, au même titre que tous les autres Teikokujins qui avaient été placés à Kumogakure, avait chamboulé tout le fonctionnements habituels de la capitale du Feu. Un nombre conséquent avait migré et il fallait bien réguler tout ceci. Que les dieux en soient bénis, la nation impériale était suffisamment disciplinée pour s’acclimater à ce changement et l’Unité Territoriale, dont la Chôkoku était à la tête quelques mois auparavant, n’avait pas eu à gérer de véritable crise. Alors ce n’était pour la lieutenante qu’une vérification banale qu’elle devait effectuer.

Mais alors que la jeune soldat lui ramena le document demandé, l’Explosive entendit depuis l’autre bout de l’allée des cris essoufflés et bien assez fort pour perturber les quelques-uns qui se trouvaient autour. « TOMOE-SAMA ! » La jeune femme tourna la tête vers l’origine de ce brouhaha, un tant soit peu agacée de rallier, de fait, les regards sur sa personne. « LIEUTENAANT TOMOE ! » Recommença le jeune garçon du Feu qui lui courrait après pour une raison qui échappait à l'interpellée. Lorsqu’il arriva à la hauteur de celle qu’il semblait chercher avec dextérité, le soldat sembla presque s’étouffer pour reprendre son souffle. Mais la lieutenante n’avait pas que ça à faire et malheureusement pour lui, il ne devait sûrement pas déjà savoir ce que beaucoup de leurs confrères savaient : Chôkoku Tomoe n’aimait pas attendre. Alors d’un regard assassin et assez mal venu elle lui ordonna de faire bref. « Un homme… *Kof kof* Asaara, hum… Kô ! Au pont… Il vous attend ! » Elle aurait voulu le secouer de ses propres mains mais ce qu’il venait de prononcer avec une certaine peine la résigna immédiatement. Sans rien dire la brune mit dans les mains du soldat le registre et se précipita dans la direction inverse de ce que le garçon avait parcouru.

Elle courrait. Probablement que les témoins qui l’avaient observé quelques secondes plus tôt auraient trouvé bien étonnant de voir l’Explosive, la sévère et intransigeante lieutenante se précipiter autant. Une véritable bombe venait d’être amorcée par un simple nom. Ce salopard était-il vraiment aux portes de sa nouvelle nation ?! C’était une plaisanterie ?! Son “frère” qui ne lui avait plus donné signe de vie depuis si longtemps. Le blondinet si cher à ses yeux, seul survivant d’un passé qui la rendait toujours nostalgique, même aujourd’hui. Elle retenait tant qu’elle pouvait les différentes émotions que ce simple retour pouvait lui inspirer. Ô il ne savait pas à quel point elle allait l’accueillir comme elle le devait…

. . .

« Pincez-moi je rêve... » Commença doucement l’ancienne Hanya-Tsuki oubliant jusqu’aux présences des quelques soldats qui étaient restés -faire causette- avec le blondinet. D’un pas pressé, Tomoe s’avança, la bouche toujours légèrement béate jusqu’à arriver à un pas de son camarade. Le temps d’un instant, elle ne fit rien, comme pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Et enfin… Elle lui décolla une gifle magistrale. Qu’il l’eut reçue ou arrêtée de justesse, qu’importait, immédiatement après son geste, elle se laissa entraînée par son émotion et l’enlaça, semblables à une fraternité qui se retrouvait après un siècle passé. « J’ai eu raison de croire qu’il ne t’était rien arrivé… Enfoiré, tu ne m’as plus donné de nouvelles... » Lui adressa-t-elle avec un soulagement certain. Tomoe était véritablement heureuse de le voir là, en chair et en os, bien vivant !

La brunette le relâcha finalement sous les yeux ébahis des quelques soldats de l’Empire. Un sourire sincère et large changeait son visage, celui que quasiment plus personne ne connaissait. « Mais qu’est-ce que tu fais ici ? »

Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4955-chokoku-tomoe-terminee https://www.ascentofshinobi.com/t9753-dossier-de-chokoku-tomoe#82791 https://www.ascentofshinobi.com/u1298
Asaara Kō
Asaara Kō

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Mar 16 Juin 2020 - 0:57




LE RETOUR DU TUEUR DE LA BALANCE
@Chôkoku Tomoe
Hi no Kuni Pont Aharo

Le temps que le soldat ayant pris la route vers celle qui doit faire peur à plus d’un, je commençais à discuter avec les restants pour en savoir plus sur cette capitale, Urahi. Il faut avouer que c’est très intéressant de découvrir comment tout cela à été dirigé, construit et tout l’histoire de l’Empire. À l’époque, j’avais surtout découvert le Teikoku de Kaminari, aujourd’hui je peux contempler son véritable lieu. Je prends les informations que je peux obtenir et il faut avouer qu’ils sont encore assez vague, je les comprends les pauvres, ils ne savent pas qui je suis. M’enfin, vu mes plans pour l’avenir, je découvrirais tout ça plus rapidement qu’ils ne le pensent, je ne suis pas juste venu rendre visite au pays du Feu.

Toute manière, mon intérêt pour notre discussion disparaît d’un seul coup quand je vois au loin la principale raison de ma présence ici. Mon regard se perd dans l’horizon et je ne vois plus qu’elle, comme si je venais de faire un flash-back de plusieurs mois. Je pense sincèrement qu’elle se trouve dans le même cas que moi, mais sans doute avec un peu de colère par-dessus la joie des retrouvailles. Comment lui en vouloir ? Je la laisse s’approcher en me tenant prêt à ce qui va suivre. Je ne l'empêcherait pas, mais la voir venir m’y prépare. Ni une, ni deux, elle me colle une gifle comme j’en ai jamais pris au point que mon visage suit le mouvement de cette dernière pour finir de profil.

Je n’avais pas le droit de lui interdire d’exprimer son mécontentement, comme je ne pouvais que la serrer contre moi une fois la colère disparue pour laisser place à la joie. Ce n’est vraiment pas notre genre, de montrer nos sentiments, qui plus est en public, mais la situation actuelle ne pouvait que nous faire réagir de la sorte.

« Je suis désolé ma soeur… Je t’expliquerais tout, en privé. »

Je regarde autour de moi, même si je ne les vois plus sur le coup, je sais que nous n’étions pas seuls et je ne veux pas dévoiler quoi que ce soit sur moi à n’importe qui. Malgré la retraite, je n’ai pas changé, je reste toujours aussi mystérieux quand il s’agit de mon cas. Je dois avouer que ça me fait rigoler intérieurement de voir tout notre public affiché une moue de surprise, on pourrait croire qu’ils voient un fantôme. En même temps, qui à l’habitude de voir l’explosive aussi expressive et souriante ? Même Tsukimono en entier n’a que très rarement eu la chance de voir ça.

« Je suis là pour te donner ma réponse à ta proposition… On reste ici ou tu me fais rentrer ? »

Encore une fois, je reste vague, mais je pense qu’elle a très bien compris de quoi je parle. Elle ne sait que trop bien que “Tanuki-Tsuki” n’en dira pas plus pour le moment. J’ai toujours été le plus introverti de nos compères après tout. Je lui rends son grand sourire tout en lui tendant un petit paquet comme cadeau. Un magnifique kimono faisant partie de la collection la plus précieuse de Fujimi emballé dans un paquet. Certains offrent des fleurs pour se faire pardonner, moi j’ai trouvé quelque chose de bien plus personnel et pertinent et je sais qu’avec ça, j’aurais gagné à moitié son pardon en attendant les explications.



Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4840-asaana-ko-un-enfant-du-desert-termine#37639
Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Mar 16 Juin 2020 - 13:38

Le retour du tueur de la BalanceHiver 204.

Evidemment que l’Asaara ne pouvait qu’être désolé. Seuls vestiges de ce que l’un comme l’autre considérait comme une famille adoptée et adoptive, ces deux-là avaient fini par prendre des chemins divergents. Tomoe, comme le racontaient bon nombre de rumeurs à son sujet, avait fait le choix de suivre la Volonté du Feu, à l’époque encore masqué sous les traits de Araho Daiki. Peu savait véritablement d’où pouvait venir cette impulsive et explosive lieutenante si ce n’était par l’origine de son nom de famille : le clan Chôkoku du village caché de la roche. Si certains, au début, l’avait prise pour une étrangère, la jeune femme avait finalement été acceptée et surtout très respectée. Bien que cette dernière notion avait été remise à l’épreuve lors de sa rétrogradation, dès lors il ne s’agissait plus que d’avis divers et variés influencés par les subjectivités de chaque individu qui la connaissait plus ou moins.

De l’autre côté, concernant le blond sablonneux, Tomoe avait su quelques mois auparavant de ses propres explications qu’il avait affronté l’assassin de nos mentors communs : Les frères Yaoguaï, Fujimi et Honma. Le soulagement de savoir à ce moment-là qu’ils avaient tous été vengé et de la main légitime de Kô avait été une bénédiction. La Chôkoku grâce à cette nouvelle avait même pu faire son deuil. Mais ce jour-là fut le dernier où le frère montra signe de vie. Il ne lui donna même pas d’explication, pas immédiatement, et cela inspira un froncement des sourcils de la part de l’Explosive. Il savait aussi bien que beaucoup à Urahi qu’elle n’aimait pas poireauter. Les réponses aussi brèves qu’efficaces étaient la monnaie que la lieutenante favorisait à présent. Et pourtant, dans le cas de Kô, elle se doutait bien qu’il lui fallait se canaliser pour lui laisser une chance de donner les raisons de son silence. Alors, lorsqu’il reprit ses mots, Tomoe soupira doucement, acquiesçant sa requête et l’invita à la suivre. Elle en profita même pour lui adresser un sourire des plus sains et doux, de ceux qu'elle n'affichait plus depuis un bon moment. La raison de celui-ci n'était autre que le présent que le jeune homme lui avait apporté. Reconnaissant immédiatement la noblesse du tissu que composait le vêtement, la brune se contenta de venir humer brièvement le kimono. Fujimi. Qu'importait où se trouvait son âme, la protégée savait qu'elle avait toujours été à ses côtés.

« Soldats. Prévenez les gardes à l’entrée de ma part : Asaara Kô sera sous ma responsabilité jusqu’à nouvel ordre. S’il en est... » Finit-elle plus doucement, un léger chuchoti à peine audible pour les Hijins qui accédèrent à l’ordre et dont l’un d’eux prit immédiatement la route vers l’intérieur de la capitale. Tomoe commença alors à traverser le célèbrement historique Pont Araho pour emmener son camarade au coeur de sa nouvelle maison. La brunette se souvenait précisément de quoi il en retournait, et à dire vrai elle était même surprise que lui s’en souvienne encore. Après tout, la Tsuchijine de naissance avait tout simplement prétexté à un refus lorsqu’au lendemain de leurs premières retrouvailles elle ne l’avait pas retrouvé dans les registres impériaux. Il lui avait raconté quelques périples cette fois là, alors elle s’était imaginé que l’homme du désert avait eu mieux à faire, voire qu’il n’était toujours pas intéressé par la proposition de sa soeur de coeur.

Avançant d’un pas franc, ne jetant qu’à peine quelques coups d’oeil dans la direction de son frère, le lieutenant Tomoe gardait cette posture fière, allant droit au but. Elle avait encore changé depuis la fois précédente, et pas seulement sur son style vestimentaire. Kô aurait sûrement remarqué ce visage plus fermé, moins enclin à ses quelques folies, aux changements intempestifs qu’il avait pu lui connaître à Yaogakure. L’Empire l’avait en quelque sorte assagie sur ce point. Du moins, elle avait fait de nombreux efforts pour ne plus incommoder soldats et autres hiérarchies de son instabilité. La rétrogradation l’avait beaucoup affecté, et il en valait de même pour les événements de Kumo. Toute cette part d’elle n’avait pas disparu mais était assurément moins dominante qu’auparavant.

A l’instar de ce caractère jugé dangereux par certains, la Chôkoku n’avait cependant pas perdu son impulsivité et sa hargne d’antan. Elle avait eu beau tenter un travail sur elle-même, il s’agissait là de défauts -ou qualité selon elle- bien trop ancrée en elle. Alors la brunette finit par reprendre la conversation là où l’Asaara s’était arrêté. « Il n’y a pas besoin de plus d’intimité pour une réponse telle que celle que tu dois me donner depuis... » Elle s’arrêta finalement aux abords d’une bâtisse que la jeune femme connaissait bien : il renfermait le nouveau logement de l’Explosive. « Eh bien depuis je-ne-compte-plus. » Força-t-elle dans un soupir faux pour le faire culpabiliser encore un peu. « Et je pense que j’ai suffisamment attendu alors, même si certains soldats qui passent l’entendent, je ne pense pas que ce soit si grave, mh ? »

Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4955-chokoku-tomoe-terminee https://www.ascentofshinobi.com/t9753-dossier-de-chokoku-tomoe#82791 https://www.ascentofshinobi.com/u1298
Asaara Kō
Asaara Kō

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Mar 16 Juin 2020 - 14:32




LE RETOUR DU TUEUR DE LA BALANCE
@Chôkoku Tomoe
Hi no Kuni Pont Aharo

Je ne peux qu'être heureux de voir à quel point les paroles et les ordres de la brune sont toujours aussi incontestés par les soldats de l'empire. Au moins, je peux voir qu'elle est toujours celle que je connaissais, en tout cas, aux premiers abords. J'ai disparu si longtemps que j'ai sans doute loupé beaucoup d'épisodes, mais une chose est sûr, Tomoe reste une des hauts gradés du Teikoku. Le contraire m'aurait plutôt étonné à vrai dire, elle n'est pas vraiment du genre à être soumise à la hiérarchie militaire. Je suis encore loin d'imaginer ce qu'elle a subit pendant ces quelques mois…

C'est avoir plaisir que je la suis à l'intérieur de la capitale tant aimé par les Hijins d'origines. Je vais enfin pouvoir constater par mes propres yeux si toutes les rumeurs, tous les espoirs et les informations sont fondées ou si tout n'est que fabulations pour attirer du monde. Dans la démarche de la Chôkoku, je peux remarquer qu'elle semble plus… Stricte ? Comment dire, elle semble adopter une ligne de conduite digne d'un Capitaine, droite et fière. A-t-elle été endoctrinée à ce point par l'armée ? Non, pas elle, c'est impossible ou alors il s'est passé des choses que j'ignore totalement. J'espère quand même que cette folie qui l'anime, la définit est toujours présente car sans elle… Je pourrais presque ne plus la reconnaître.

Je dois m'en faire pour rien, après tout j'ai bien reçu la tarte en pleine face comme je l'avais prédit avant même de revenir ici. J'étais à Yaogakure que j'avais déjà mal à la joue rien qu'en y pensant. Non, elle n'a pas foncièrement changé, elle a dû simplement mûrir, devenir plus sage pour avoir le comportement digne de son rang. Preuve en est une fois de plus quand, avant même d'être chez elle, l'explosive reprends notre conversation pour en savoir plus. Je crois qu'elle a bien atteint sa limite dans la patience et je dois dire que je la comprends. Son faux soupire me donne un sourire en coin, elle sait très bien que ça ne prendra pas avec moi, mais je vais jouer le jeu, elle le mérite.

« Je suis désolé… Encore une fois, mais si je te dis que j'ai pris la décision de te rejoindre au Teikoku, tu me pardonneras ? »

Dans le fond, je ne doute pas qu'elle le fera, avec ou sans ça, mais comme ça les choses étaient dites et claires. Je ne suis pas la simplement en visite, mais surtout pour me joindre à l'Empire.

« De grandes choses se trament dans le Yukan et je ne suis pas le seul à le penser. Seul, je ne suis rien, à tes côtés nous sommes imbattables, avec l'Empire, nous ne pouvons que réussir là où nous avons échoué dans le passé. »

Je regarde la grande bâtisse face à nous, le regard pensif. Passer autant de temps dans les bois peut vite nous faire oublier les autres styles d'architectures.

« C'est ici que tu crèche ? »

Mon regard retourne auprès de ma sœur spirituelle, j'ai encore tant de chose à lui dire mais très peu que je dirais ici. Les murs ont des oreilles et toutes les personnes nous entourant, nous regardant en passant sont de potentiels danger. Peut-être suis-je un peu trop parano, sans doute, mais le passé m'a appris à toujours me fier à mon instinct.




Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4840-asaana-ko-un-enfant-du-desert-termine#37639
Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Jeu 18 Juin 2020 - 0:33

Le retour du tueur de la BalanceHiver 204.

Il était déjà bien assez surprenant venant de l’Asaara de le voir pénétrer dans une capitale aussi grande que l’était devenue Urahi. Lui qui avait tant prôné la tranquillité et les espaces que Yaogakure nous avaient offert, un temps. Ceci étant, il devait sûrement s’admettre à lui-même que le pays du Feu différait du village caché qui l’avait accueilli il y a de ça bien longtemps maintenant. Ou alors, peut-être que Tomoe avait là un avis biaisé par ses choix passés de devenir membre à part entière de cet Empire. C’était bien possible, car elle avait combattu pour eux, elle avait fait tant d’effort pour répondre à la volonté et aux responsabilités que Yamanaka Rei lui avait attribué, au rôle que les Hijins lui avait concédé dans l’expansion de leur patrie. A présent, la Chôkoku se sentait issue du pays du Feu, bien que cela ne fusse pas par des liens de sang, ils étaient d’une toute autre nature, comme l’étaient autrefois ses liens avec le Tsukimono. Cela était indéniable et Kô s’en appercevrait probablement plus tôt qu’il n’aurait pu véritablement le désirer.

Pénétrant dans le domaine où se trouvait une petite maisonnée, derrière la grande façade extérieure, que l’on avait donné à la lieutenante pour qu’elle puisse avoir une certaine intimité, au même titre que la plupart des habitants d’Urahi, elle s’arrêta soudainement lorsque son camarade répondit enfin à son appel. Les yeux d’abord écarquillés, dos à lui, Tomoe se reprit en secouant doucement la tête avant d’ouvrir machinalement la porte de cette petite structure qui lui servait de “maison”. Sans entrer, elle tourna finalement le visage après les quelques observations que Kô avait fait à voix haute concernant le reste du monde. Il ne savait pas à quel point il était dans le vrai. Après tout, quelques jours auparavant, l’Explosive quittait Kumogakure pour regagner le pays du Feu, laissant derrière elle la bataille menée pour annexer ce village…

« Oui c’est ici. C’est loin d’être noble mais ça ne sert qu’à dormir. En fait, j’y suis même très rarement. » Reprit la brunette juste après sa question, laissant encore endormie la réponse à ce qui le menait véritablement ici. Elle en profitait un peu également pour se venger des longs mois d’absence sans aucun signe pour le faire poireauter. Entrant après lui, Tomoe laissa cependant la porte ouverte, signifiant dès lors qu’elle ne comptait pas s’éterniser ici. Alors qu’elle lui laissa quelques secondes, sa nature impatiente se réveilla de nouveau, ne pouvant finalement pas -pour elle-même- laisser en suspens les révélation du blondin. « Alors te voilà décidé ? » Commença-t-elle sur un ton calme et clair mais sans la moindre subjectivité qui aurait pu la faire sauter de joie. Elle s’efforçait de rester impassible et impartiale, la Chôkoku se devait de le prévenir. « Je veux dire, une fois que tu entres dans l’Empire du Feu il n’y a pas de retour en arrière, et je ne souhaiterais pas que mon frère finisse par regretter son choix au risque de le voir déserter. » C’était une phrase mûrement réfléchie pour la Tsuchijine. Si elle s’était retrouvée dans les ambitions Hijines, peut-être n’en serait-il pas de même pour lui.

Cependant, avant qu’il ne réponde quoique ce soit, Tomoe lui fit signe de patienter. La jeune femme s’empara d’une feuille de papier d’un pinceau et d’encre. Elle trempa l’outil dans le petit pot et vint inscrire ses premiers mots dans une lettre destinée au Palais Impérial. [...] D’un sourire que la lieutenante ne sut dissimuler, elle signa et se tourna de nouveau vers l’Asaara. « Ceci t’ouvre les portes de l’armée impériale en tant que soldat, tu devras en être fidèle, pour l'Empire comme pour l'Empereur. Si tu es sûr de ton choix alors considère que tu es des nôtres. » Les mots employées par la Chôkoku devaient résonner d’une forte intensité pour ce frère de coeur. Après tout, elle exprimait alors qu’elle se considérait Teikokujine à présent et plus telle une mercenaire qui avait été engagée autrefois par cedit pays.

Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4955-chokoku-tomoe-terminee https://www.ascentofshinobi.com/t9753-dossier-de-chokoku-tomoe#82791 https://www.ascentofshinobi.com/u1298
Asaara Kō
Asaara Kō

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Jeu 18 Juin 2020 - 1:09




LE RETOUR DU TUEUR DE LA BALANCE
@Chôkoku Tomoe
Hi no Kuni Pont Aharo

La noblesse d’une habitation est bien une chose propre aux citadins et je ne suis pas plus surpris que ça de voir la Chôkoku utiliser ces mots. Elle est ici depuis si longtemps qu’elle s’est acclimatée et ça se ressent. Que ce soit dans sa démarche, son attitude ou ses paroles. Va-t-il m’arriver la même chose avec le temps ? Je ne sais pas… Je ne pense pas. J’ai forgé, avec le temps, un lien plus fort avec Yaogakure, Hayashi no Kuni, que la brune. Avec ce qu’il s’est passé, elle n’est pas resté chez les sauvages aussi longtemps que prévu après tout. En tout cas, je dois avouer que cela ne me fait pas peur pour moi, je n’ai qu’à prendre exemple sur notre ancien chef, Senku, qui n’a jamais véritablement changé malgré les années à Iwa no Kuni. Tout le monde le connaissait comme LE sauvage du Pays de la Roche, l’indomptable shinobi aux portes célestes. Tel mon mentor, je vais continuer d’honorer sa mémoire en restant ce nomade, ce sauvage, même si je dois passer le restant de ma vie ici.

Je regarde rapidement l’intérieur de sa petite maison sans trop m’attarder sur les détails, j’aurais bien le temps de connaître ce lieu. Je suis assez surpris de voir qu’elle ne semble pas si contente de la nouvelle. Cache-t-elle sa joie ? Veut-elle encore me punir ? Avec cette femme, tout est possible et je dois avouer que moi-même je ne suis pas apte à forcément comprendre toutes les subtilités de son comportement. Puis là des mots forts, des mots me prouvant une fois de plus à quel point elle est Teikokujin dans l’âme désormais. Au risque de me voir déserter… Elle n’a donc pas encore compris mon objectif. Je n’ai pas été des plus clairs, il faut l’avouer, mais je pense qu’elle va vite comprendre. La brune ne me laisse même pas le temps de répondre qu’elle se met à écrire une lettre. Je la laisse faire, attendant qu’elle finisse ce qu’elle a à faire et à dire.

Enfin, enfin je peux voir un sourire sur le visage de ma soeur qui montre qu’elle est contente de mon choix. J’ai presque eu peur au début qu’elle ne veuille plus de moi, j’avoue que cela aurait été un choque. Genre la méga punition, mais quand même, on ne pouvait pas être en froid à ce point-là non plus. Je récupère sa fameuse lettre en écoutant encore une fois ces mots de soldats loyale à l’armée de l’Empire. Des nôtres hein.

« Il faut que tu comprennes une chose, ma soeur, je ne le partagerais pas envers les tiens, mais si je suis ici c’est pour toi et uniquement pour toi. Alors oui, je serais loyal, oui je me battrais jusqu’au bout pour ton Empire… Tant que tu le feras. »

Voilà, au moins les choses sont dites comme elles sont. Je serais un fier soldat du Teikoku, mais uniquement pour la raison de sa présence. Si elle venait à douter, à vouloir partir d’ici ou même, dans le pire des cas, à perdre la vie alors… Je n’aurais plus aucune raisons de rester ici.

« Je me suis fait une promesse lors de mon dernier voyage à Kaze no Kuni et elle te concerne. Plus jamais je laisserais une personne importante à mes yeux seule… Je n’ai que trop perdu des miens… »

De la tristesse peut se sentir dans ma voix, peut se voir sur mon visage. Je ne pleurs pas, mais parce que je n’ai déjà que trop laisser couler des larmes pour la perte de ma maternelle.

« Ma mère est morte, Tomoe… J’ai pris trop de temps à aller la secourir, j’ai encore une fois été trop faible, trop lent. C’est pour cela que je suis resté si longtemps à Yaogakure, je devais m'entraîner, mieux contrôler mes nouvelles capacités avant de rejoindre la seule personne vivante de ce monde à qui je tiens encore. Tu me connais assez pour savoir que je ferais tout pour TA réussite et donc pour la réussite de l’Empire, mais ne me demande pas de devenir comme tous les autres, je prendrais exemple sur Senku. Je m’adapterais, mais jamais je ne serais véritablement l’un des leurs. »

Voilà pourquoi je voulais absolument qu’on parle de ça entre nous, loin de toutes oreilles attentives, personne n’a besoin de savoir que ma fidélité va pour elle et elle-seule et non pas le Teikoku. Jamais personne ne le verra, tout le monde ne verra que le fait que je suis prêt à mourir pour l’Empire. Chacun a ses raisons de croire et d’être fidèle à cette armée finalement.



Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4840-asaana-ko-un-enfant-du-desert-termine#37639
Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Sam 20 Juin 2020 - 3:07

Le retour du tueur de la BalanceHiver 204.

La lettre écrite dans des termes solennels était tenu ouvertement face au sujet dont elle faisait référence. Les indications à la fois précises et concises étaient dès lors exposées au regard curieux ou non de Kô. Celui-ci ne sembla, de prime abord, vouloir y prêter une attention particulière. Quoi de plus normal pour Tomoe qui ne fut pas surprise : elle avait sa confiance, et il avait la sienne. Dès lors qu’ils avaient tout deux décidé de suivre les originaires d’Hayashi no Kuni, bien qu’ils ne s’étaient pas connus au sein même de leur village commun à cette époque, le lien s’était construit. Puis au fil du temps, ils avaient dû affronter bien des épreuves, autant ensemble que séparément. Et ses prochains mots ne firent que confirmer ce que la Chôkoku pensait de lui. La dévotion qu’il lui démontrait ici-même prenait un tout autre sens. Elle se demandait cependant si la réciproque était possible. Elle qui avait tant fait naturellement pour cet Empire, la changeant même sur certains points, par volonté ou par simple résignation. La réponse à ce questionnement n’était pas évidente mais ce qu’elle savait pour sûr c’était qu’importait pour quelle raison, si son frère était en danger ou avait besoin d’elle et qu’il lui demandait de l’aide : alors elle accourerait.

En ces instants, tandis qu’il lui exprimait une loyauté qu’elle estimait sans faille, elle ne pouvait montrer une quelconque surprise, tout cela elle le savait d’ores et déjà mais ses actes, et ses mots ne faisaient qu’affirmer plus encore qu’elle ne se trompait pas sur l’Asaara. Il lui était impossible de refuser cette main tendue. Qu’importait finalement qu’il soit fidèle à l’Empire. Tomoe le laissa cependant poursuivre, et ce qui suivit raviva une petite étincelle éteinte depuis bien longtemps. Apprendre la perte de sa génitrice, bien que jusqu’à présent il n’en avait jamais fait allusion lui pinça un peu le coeur, malgré elle. Un souvenir à peine perceptible d’un sentiment similaire à l’époque où elle même n’était qu’une toute petite fille qui avait perdu la sienne. Cette remontée s’évapora presque aussitôt mais fut suffisante pour la Chôkoku. La lieutenante referma la lettre pour la sceller et la garda fermement en main en abaissant son regard, une décision était prise. Elle prenait volontier le risque pour lui, de l’admettre au sein de l’armée impériale.

Ses explications semblaient terminées lorsque Tomoe s’avança juste à côté de celui qui l’avait toujours épaulée. Posant simplement une main sur son bras d’une forme amicale mais qui se voulait tout de même ferme pour bien capter son attention sur ce qu’elle s’apprêtait à lui demander. « Promet-moi seulement de ne pas te perdre pour moi ou ma réussite, comme tu dis. » C’était d’une nécessité absolue pour la Teikokujine. Elle qui se connaissait bien, elle qui savait qu’elle pourrait très bien se mener à sa propre perte, et la jeune femme ne souhaitait pas l’entraîner dans sa chute le jour où cela arriverait. Mais alors qu’elle n’attendit pas de réponse, ne préférant tout simplement pas l’entendre parce qu’elle se doutait évidemment de ce qu’il pourrait lui dire, l’Explosive reprit de plus belle. « Viens avec moi, nous allons déposer cette recommandation au Palais Impérial. » Elle s’exprimait posément, comme si cette discussion avait été une libération, une prise de conscience pleine d’évidence. Aussitôt elle quitta la petite pièce, sans en dire davantage.

. . .

Arrivant devant le majestueux édifice qui avait été érigé comme centre de la capitale, Tomoe s’arrêta pour l’observer. D’un soupir plein de légèreté, elle s’adressa à son compagnon. « Dis-moi, te serais-tu attendu à ce qu’un pays qui a, semble-t-il, connu tant d’épreuve puisse un jour construire pareille merveille ? Tu sais que je me contente de peu, mais il faut bien admettre que c’est impressionnant, non ? » Tentait-elle de commencer avant de perdre un peu de son “émerveillement” pour regagner une certaine nostalgie. « Tu penses qu’ils sont fiers de ce que l’on a accompli depuis qu’ils ne sont plus là ? » La jeune femme savait qu’elle n’avait pas besoin de préciser de qui elle parlait, que son frère comprendrait parfaitement où elle souhaitait en venir. Elle avait besoin de sa sincérité pour se rassurer, plus que pour véritablement remettre en doute ses choix. Après tout, l’ancienne Tsuchijine ne regrettait définitivement aucune de ses décisions jusqu’à maintenant.

Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4955-chokoku-tomoe-terminee https://www.ascentofshinobi.com/t9753-dossier-de-chokoku-tomoe#82791 https://www.ascentofshinobi.com/u1298
Asaara Kō
Asaara Kō

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Sam 20 Juin 2020 - 5:05




LE RETOUR DU TUEUR DE LA BALANCE
@Chôkoku Tomoe
Hi no Kuni Pont Aharo

Je savais qu’elle me fait assez confiance pour m’intégrer à l’armée malgré ce que je venais de lui dire, elle me connaît que trop bien pour savoir que je suis sincère et donnerait tout pour l’Empire. Pourtant elle se met à me tenir le bras assez fermement, voulant que je sois complètement attentif. La promesse qu’elle me demande, elle sait que même si je la faisais, je ne la tiendrais pas. Elle sait très bien que si un jour, pour une raison ou une autre je dois me sacrifier pour sa vie, je le ferais sans hésiter une seule seconde pour tous un tas de raison. Elle n’est pas que ma soeur ou ma supérieure hiérarchique à présent, elle est celle qui représente encore Tsukimono aux yeux de tous. Même si c’est au nom du Teikoku qu’elle se bat, même si elle a des raisons différentes à présent pour se battre, Tomoe restera toujours Hannya-tsuki au fond d’elle. C’est pour cela que Tanuki-tsuki est de retour et va se battre également pour montrer que non, nous ne somme toujours pas mort et oui, nos projets de grandeur, nos rêves les plus fous peuvent encore être réalisés.

Bien évidemment, elle n’attend pas de réponse avant de vite sortir pour qu’on officialise mon arrivée le plus vite possible.

« Réglons ça rapidement, tu as raison. »

Dis-je quand nous sortons de son habitation pour se diriger au Palais Impérial. Je vais encore avoir de quoi visiter un petit peu, beaucoup dans les jours à venir.



Nous arrivons devant le palais que je regarde attentivement et avec plaisir. Je dois avouer qu’ils ont mit le paquet en si peu de temps. Comme le fait remarquer la Chôkoku, il y a encore peu de temps, ces terres étaient loin de ressembler à ça. Tout comme elle, je me contente largement d’un feu de bois et un drap sur le sol dans la forêt, mais je ne peux que saluer la beauté de toute la Capitale de l’Empire.

« C’est magnifique, les Hijins et Teikokujins peuvent être fier. »

Contrairement à certains de mes compères Hayashijins, je ne juge pas que par la vie sauvage et la nature. Je sais alors apprécier la beauté des cités de ce genre ou des grands villages dans le Yuukan. La brune coupe alors toutes mes pensées envers Urahi pour les focaliser sur nos anciens amis, notre ancienne famille. Faire mention à “ils” amène toujours à un défilement de chacun d’entre eux dans ma tête. Un à un je m’imagine ce qu’ils nous diraient par à rapport à ce que nous avons accompli ensemble ou chacun de notre côté. Je pense que chacun d’entre eux serait fier pour une raison ou une autre, que ce soit pour nos combats ou notre ligne de conduite.

« Il me fait aucun doute que oui. Après tout, il me semble que tu ne regrettes aucun de tes choix et ne penses-tu pas que cela rendrait fière Fujimi ? »

Il ne fait pas de mal à un brin de nostalgie de temps à autres et quand nous nous retrouvons juste Tomoe et moi cela peut facilement arriver. Même si nous pensons au futur, à l’avenir, à réussir, nous nous pouvons pas nous empêcher de penser à nos cicatrices. Je pose ma main sur l’épaule de ma lieutenant en regardant en direction du palais.

« Maintenant, continuons à nous battre pour nos idéaux et peut-être qu’un jour, nous nous rapprocherons du futur utopique que nous nous étions fixé. »

Utopique, oui, le mot est fort, mais c’est pour bien montrer à mon amie que je ne suis pas fou. Nous avions rêvés trop gros à l’époque. Bien trop peu pour réussir et malheureusement pas assez de temps pour commencer réellement quoi que ce soit. Je commence à me diriger vers notre destination avec une mine déterminé sur le visage.



Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4840-asaana-ko-un-enfant-du-desert-termine#37639
Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Dim 21 Juin 2020 - 15:26

Le retour du tueur de la BalanceHiver 204.

Là devant ce monument qui portait une histoire, un sens qui dépassait même de loin les pensées de la Chôkoku. Le sentiment de plénitude qui la prenait mais dont elle n’osait s’avouer véritablement, peut-être par fierté mal placée, n’était pas anodin. Elle avait frissonné bien plus lorsqu’elle se battait pour le pays du Feu que lors de n’importe laquelle de ses missions à Iwagakure. Tomoe avait été acceptée et même reconnue en tant que lieutenante -ou ancienne Capitaine- par davantage de Teikokujins que par son propre sang. Aucunement elle n’aurait souhaité qu’il en soit autrement à cet instant. Alors évidemment, par moment, elle repensait à Yaogakure et à cette feue “famille” qui représentait le pont qui l’avait menée jusque là. Bien sûr, s’ils avaient été encore là, beaucoup de choses auraient été différentes, mais à terme Tomoe avait réussi à avancer sans, à se frayer son propre chemin, à dompter son destin.

Alors lorsqu’elle demandait à se rassurer, au final, qu’est-ce que cela aurait bien pu changer ? Mais il était toujours agréable pour la jeune femme d’entendre ce genre d’affirmation rassurante, d’autant plus venant du deuxième individu capable de parler des défunts Yaoguaï et Washi. Elle se mit à sourire doucement, d’une sincérité qu’elle ne montrait pas souvent. Sans un mot prononcé, la brune acquiesça humblement à ce qui ressemblait surtout à une rhétorique de la part de l’Asaara. Oui, Fujimi serait assurément fière d’elle, il ne pouvait en être autrement. L’Explosive était ravie d’entendre ces mots sortis de la bouche de son camarade. Si elle avait bel et bien entendu les motivations de ce dernier concernant son entrée au sein de l’armée, elle n’en avait pas moins d’espoir qu’un jour il y trouve un réel intérêt personnel à suivre la marche de l’Empire. Si Tomoe y était parvenu alors pourquoi pas lui aussi ?

Le binôme s’avança pour pénétrer à l’intérieur du palais. Immédiatement, la Chôkoku balaya souvenirs et nostalgie, c’était une porte vers l’avenir et non le passé qu’elle souhaitait ouvrir pour l’homme du désert. La lettre fermement tenue dans l’une de ses mains, elle alla directement s’adresser à une jeune femme, visiblement déjà bien occupée. « Bonjour, je souhaiterais que tu fasses parvenir ce document au Capitanat, ou au mieux à l’Empereur, si celui-ci est revenu. » Cette dernière, assurément prise de court puisqu’elle semblait tant absorbée par ses occupations, se retourna prestement pour reconnaître la lieutenante. D’abord elle sembla légèrement surprise -probablement par le ton familier emprunté- mais elle prit tout de même la lettre et sembla la poser sur un côté. Tout bonnement vexée, Tomoe reprit sur un ton un peu plus stricte mais pas le moins du monde menaçant. « C’est important, alors j’aimerais que ce soit traité le plus rapidement possible... » La jeune femme s’excusa humblement et lâcha ce qu’elle faisait pour reprendre le papier et monter immédiatement les larges escaliers, s’éloignant jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus être vu. Tomoe en conclut que cette femme avait finalement compris qu’elle ne souhaitait pas attendre qu’elle veuille bien s’occuper de cette tâche.

« Bien... » Soupira d’un maigre soulagement l’impériale avant de se tourner vers son ami pour le regarder d’un air solennel. « Soldat Asaara Kô, bienvenue au sein de l’Empire du Feu. » Un rôle que Tomoe semblait éprise de se donner. Une fierté qui lui réchauffait le coeur et qui, dans son coeur la comblait. Mais cela elle n’avait nullement besoin de le prononcer. Et même si le Hayashijin ne le décelait pas, ça n’avait aucune espèce d’importance, elle garderait ce sentiment uniquement pour elle.

La brune sortit de la bâtisse presque aussi vite qu’elle y était entrée. Après tout elle n’était pas à l’abri d’une interpellation par un soldat de l’Unité Territoriale pour une raison ou pour une autre. Et tandis qu’elle continuerait de faire ce qu’elle se devait de faire pour le Teikoku, en cet instant, elle avait encore quelques discussions à avoir avec Kô. Alors elle lui fit signe de la suivre, voulant profiter de ce temps pour lui montrer quelques rues de la capitale. « Il n’est pas impossible que des lieutenants, ne te connaissant pas, te demandent quand et qui t’a recruté dans nos rangs. Dis-leur la vérité, que tu es lié à la lieutenante Tomoe. Et s’ils te posent davantage de question, encore une fois dis-leur la vérité, c’est un conseil. Après tout ils seront dans leur droit de le faire. » Après tout, elle ne savait pas comment lui annoncé qu’elle n’était plus Capitaine, c’était là une manière facile, sans devoir entrer dans les détails, de l’en informer.

Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4955-chokoku-tomoe-terminee https://www.ascentofshinobi.com/t9753-dossier-de-chokoku-tomoe#82791 https://www.ascentofshinobi.com/u1298
Asaara Kō
Asaara Kō

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Dim 21 Juin 2020 - 17:02




LE RETOUR DU TUEUR DE LA BALANCE
@Chôkoku Tomoe
Hi no Kuni Pont Aharo

Je peux facilement voir au sourire et à la mine qu’affiche ma soeur qu’elle est d’accord avec mes propos et même heureuse de me l’entendre dire. Comment cela aurait pu en être autrement ? Je connais le lien particulier qu’elle avait avec la défunte Fujimi, qui était sans doute une soeur à ses yeux. Je sais que nous avions en commun une relation avec Genkû, mais je ne doute pas que la Washi à jouer un grand rôle dans le départ de la Chôkoku d’Iwa, tout comme Senku était le mentor qui m’a confirmer encore plus que je devais les suivres. Nous avions tous nos raisons de partir qui ont fait qu’une cause commune avait été trouvé. Tous différents, tous nos avis, nos idéaux nous ont jamais empêcher de devenir une famille, un groupe du crépuscule.

S’il y bien une chose qui me donne du baume au coeur, c’est de voir que malgré tout ce temps, le gain de sagesse et maturité de Tomoe ne l’a pas rendu non plus trop douce ou patiente. Quand elle prend la parole et tutois directement la femme de l'accueil, je ne peux m’empêcher de pousser un petit bruit d’un rire qui commençait à venir. Et là, l’erreur, quelle erreur de la joueuse Teikokujin qui pose la lettre à côté d’elle comme si elle était déjà bien trop occupée pour s’intéresser à la Capitaine. Encore un fois, je suis assez surpris de voir que ma coéquipière garde son calme et fait juste savoir gentiment que c’est une demande urgente. La random agit enfin comme elle aurait dû le faire directement et heureusement pour elle j’imagine. Autant je suis impressionné de voir l’évolution de la brune, autant je pense qu’à un moment, elle aurait pété un câble.

Je profite du spectacle avant que la seule femme restante de la pièce se retourne pour me souhaiter la bienvenue. Je peux sentir d’ici la joie qu’elle ressent en me voyant enfin et officiellement à ses côtés. Une joie totalement partagée, il est grand temps que le duo Tsukimono soit formé de nouveau.

« Je te remercie, soldat hein… »

Jamais je n’aurais cru rejoindre une autre armée un jour en quittant les terres de la Roche et pourtant, me voici dans l’Empire. L’avenir est toujours incertain, mais au final, n’est-ce pas ça qui le rend intéressant ?

Nous ressortons pour continuer la visite de la capitale, la Chôkoku semble absolument ne pas vouloir rester sur place. Elle est connue ici et j’imagine que quand elle est au palais, elle peut facilement se faire interpeller par tout le monde. Je la suis volontier dans sa quête des rues de l’Empire, écoutant attentivement tout ce qu’elle peut me dire. Je ne suis absolument pas étonné d’apprendre que oui, en tant que soldat, j’allais certainement rencontrer des gens qui me connaissent pas et se montre trop curieux. Ce qui va énormément me déplaire et je vais devoir lutter pour ne pas envoyer chier un lieutenant qui me tape sur le système, mais j’ai promis. J’ai promis loyauté et service, je vais devoir m'abaisser à aller contre mes principes, contre mes idéaux.

Mise à part ça, c’est surtout une autre information que je reçois et qui sonne dans ma tête comme une alarme. Lieutenant Tomoe ? Comment ça lieutenant ? Aux dernières nouvelles, ma soeur était l’une des capitaines de l’Empire. Un rôle encore bien important et lui donnant encore plus de responsabilités, mais pourtant, elle m’a bien dit lieutenant. Comment cela a-t-il pu arriver ?

« La dernière fois que je suis venu te voir, tu étais capitaine… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

Rétrogradé, elle a dû faire une belle bourde, mais pas trop grosse non plus, j’imagine. Cela aurait été trop gros, elle serait exilée, en prison ou pire, mise à mort. Je m’imagine une scène où je la vois insulter un autre capitaine ou encore envoyer chier l’Empereur à sa manière. Beaucoup de scénarios possibles qui me surprendrait pas venant de la part de mon alliée.

Nous arrivons dans une rue dans laquelle il n’y a pas grand monde. Je peux y voir une ou deux boutiques au loin, mais sans les connaitres et c’est là que je me pose une question. J’espère qu’ici, je vais trouver facilement un commerce à tabac dans lequel il y aura les meilleurs plantes du Yuukan. Il m’est difficile de m’imaginer faire des voyages à Hayashi tous les mois pour avoir ma consommation suffisante. Il n’est pas encore le temps de poser la question à ma soeur, le sujet de son grade étant bien plus important.



Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4840-asaana-ko-un-enfant-du-desert-termine#37639
Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe Empty
Jeu 25 Juin 2020 - 15:56

Le retour du tueur de la BalanceHiver 204.

Admettre ses torts n’était en rien quelque chose d’évident pour l’Explosive. Un fait bien connu même auprès des autres soldats de l’Empire. Mais dans une situation pareille, face à au sablonneux qui assurait faire tout ceci pour sa réussite, c’était pour Tomoe comme lâcher la corde d’une guillotine. Une coupe nette, directe. Finalement l’ancienne Capitaine avait fini par relativiser un minimum durant ces quelques mois écoulés. Trouvant alors pour objectif de regagner sa place pour prouver à Yamanaka Rei qu’il avait été en tort dès sa prise de décision. Après tout… Il laissa la gestion de l’Unité Territoriale à un jeune homme qui s’avéra être un parjure. Qui savait ce qu’il avait pu récolter comme informations, s’il en avait eu le temps. Ceci ne devait plus inquiéter la Chôkoku pourtant, car Kumo avait été rendue, la paix déclarée, aussi éphémère qu’elle semblait l’être à ses yeux obscurs. Pour la jeune femme, il n’y avait aucun doute que la chaîne bouclée ne réitère, mais elle se tenait prête à l’accueillir pour la déjouer.

« L’Empereur en a décidé autrement car il m’a jugée trop instable. Et je dois bien admettre qu’il n’avait pas tout à fait tort. » Exprima-t-elle en masquant la moindre émotion, et cette fois elle y parvenait presque à la perfection. C’était sans compter cette toute petite pointe d’amertume que seul un être qui la connaissait au mieux, tel que Kô, pourrait sans doute déceler. Toutefois, inutile était pour lui comme pour la jeune femme de se voiler la face : Tomoe avait toujours plus ou moins été “l’Explosive”. « Qu’importe finalement, ça n’a plus autant d’importance aujourd’hui. » Un mensonge profond qui, cette fois, ne pouvait être démasqué par l’Asaara lui-même, car même Tomoe s’en était convaincue. Elle en voulait au plus haut décisionnaire, évidemment, mais à bien moindre échelle. « Et puis rien ne m’empêchera de tenter de récupérer cette place de nouveau vacante, même si je ne suis pas sûre que Rei puisse me refaire suffisamment confiance pour diriger cette Unité dans laquelle je suis... » Un léger soupir ponctua sa phrase avant d’adresser un sourire plus que sincère à son camarade. A lui dévoiler son objectif Tomoe lui montrait indirectement qu’elle aurait sûrement besoin de lui. Il devait la tempérer aussi absurde que cela ne lui paraisse. Car elle savait bien que l’ancien Tanuki ne savait que trop bénéficier et faire les éloges de cette Explosive brunette. Et même si cette dernière était que trop tu au fond et derrière cette façade de lieutenante qui cumulait les efforts sur sa fameuse instabilité, elle était toujours présente.

A travers ses maigres explications qui, volontairement, passaient outre les détails, Tomoe en avait presque oublié que Kô n’était sûrement pas encore au fait du fonctionnement interne du Teikoku. Alors elle reprit la discussion, profitant même pour changer de sujet au cas où son frère souhaitait être un peu plus curieux. « Je te parle de mon Unité mais c’est quelque chose que tu auras le temps d’appréhender en apprenant un peu plus le fonctionnement de notre armée. » Une mine empruntée à une brève réflexion personnelle, elle rectifia ses précédents mots. « Mais je te suggère avant ça d’apprivoiser un peu plus les lieux, après tout tu t’es habitué à la paisible vie de Yaojin, alors il faut que tu découvres. » Sur ce petit ton enjoué, elle lui adressa un large sourire pour lui prendre le bras et le presser et ainsi engageant une balade au cœur de la capitale. Tomoe estimait qu’il lui fallait voir l’étendue de son nouveau chez-lui, et qui de mieux que sa binôme pour cela !


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
https://www.ascentofshinobi.com/t4955-chokoku-tomoe-terminee https://www.ascentofshinobi.com/t9753-dossier-de-chokoku-tomoe#82791 https://www.ascentofshinobi.com/u1298

Le retour du tueur de la Balance | W/ Chôkoku Tomoe

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dossier de Chôkoku Tomoe
» KAISŌ ๑ Chōkoku Tomoe
» UN ENTRAINEMENT EXPLOSIF [PV CHOKOKU TOMOE]
» Les clés d'une rencontre [PV - CHÔKOKU TOMOE]
» Lettre d'Inuzuka Sakka à Chôkoku Tomoe

Ascent of Shinobi :: Territoires du Feu :: Urahi, Capitale de l'Empire du Feu :: Pont Araho
Sauter vers: