Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas entrepris ce voyage, un sourire peut s’afficher sur mon visage, chose qui est plutôt rarissime. Vous l’aurez compris, une seule destination peut m’apporter autant de joie, Hayashi no Kuni, le plus beau de tous les pays. Maintenant que j’ai beaucoup voyagé, je peux dire qu’aucune terre ne m’apporte autant de bonheur, aucune terre est aussi agréable. Des lieux semblables, oui, mais aucun qui n’arrive à la cheville du Bois. Non, c’est à n’en pas douter, c’est là-bas que je suis le mieux.
Je n’y vais pas par plaisir par contre, je dois vous l’avouer. Enfin si, mais disons que j’ai des desseins plus important à accomplir. Un ami loyal est partie en direction d’un Pays que je n’ai pas encore visité, où seul le sable se montre jusqu’à perte de vu. Je veux rejoindre la personne qui a décidé de partir pour ces terres, mais avant cela, je veux discuter avec un ami de longue date qui s’est retiré du monde shinobi il y a pas si longtemps que ça. Un ami venant de Kaze no Kuni, connaissant le désert jusqu’au moindre grain de sable. Asaara Kô, sans aucun doute l’un des guerriers les plus redoutables de son clan, le Tueur de la Balance.
J’ai besoin de discuter avec lui plus en détail de ce que je risque de trouver en ces lieux, du danger potentiel. Non pas que j’ai peur, jamais, mais il est toujours préférable d’avoir des repères en lieu inconnu et nul n’est aussi bien placé que lui pour me les donner. Entre voyageur, on se comprend et on s’est se guider juste à la force des mots. Il n’y a qu’un seul domaine où je vais pouvoir le retrouver, c’est à Yaogakure, un petit village refusant les étrangers du Bois. Pourtant, il s’y est fait sa place et il est aujourd’hui accepté comme l’un des leurs. Pouvait-il en être autrement ? Lui qui a vengé les membres de Tsukimono tombé au combat, lui qui a vengé les enfants du chef.
Comme à son habitude, Mirefaru est mon éclaireur pendant cette longue route de plusieurs jours. Nous avons assez de nourriture pour aller à la frontière, une fois là-bas, nous chasserons, retournerons voir notre famille avant de prendre la route pour la cité sauvage caché aux plus grands nombres. Hayashi, j’arrive.
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