C'est la tête basse que le jeune shinobi de la brume marche dans les rues de son village, enfin, plutôt de celui où ses parents avaient emménagés pendant que lui, vivait à Kiri. Bien sûr, il était plutôt content d'être ici, après tout, ça fait toujours du bien de revoir sa famille n'est-ce pas ? Seulement, il aurait préféré que cela se fasse dans d'autres circonstances. En effet, il ne revenait pas d'un repas de famille amicale et joyeux, mais de l'enterrement de sa mère, emportée par la maladie lors de son voyage à Kaze. Il n'allait nul part en réalité, il marchait sans but, le regard dans le vide, essayant tant bien que mal de se changer les idées, de se sortir cette image, celle de sa mère se faisant entrée, de sa tête. Elle qu'il avait toujours vu comme un exemple de force, emportée par une maladie.. Une vraie blague de mauvais goût. Il soupire alors en serrant son poing droit, des gouttes de sang perlant peu à peu jusqu'à tomber sur le sol. Si seulement il avait été à ses côtés au moment de son départ.. Il aurait au moins pût lui dire une dernière fois à quel point il tenait à elle, lui dire au revoir. Même si son père maintenant que ce n'était pas grave, qu'il n'avait pas à s'en vouloir, il ne pouvait s’en empêcher. Il cesse donc sa marche, regardant le ciel un moment, fermant un peu les yeux.
- Regarde moi bien. Ton fils va devenir un grand homme.
Si elle avait été là,n elle rétorquerait sûrement qu'il était déjà un grand homme, amis que dans tous les cas, il restait son petit bout de chou. Cette pensée le fit sourire, une larme roula le long de sa joue droite, qu'il essaya d'un revers de la main. Il devait être fort, faire son deuil, et aller de l'avant, même si cette perte reste douloureuse. Une silhouette attire alors l'attention du jeune shinobi, qui hausse un sourcil. Elle lui était familière, en un sens... Il plisse alors les yeux, et reconnaît par la suite cette femme, s'approchant d'elle calmement.
- Sazuka-sama ? C'est bien vous ? Le monde est petit... Mais que faîtes vous ici, vous n'aviez pas parler d'aller.. au pays de la terre si mes souvenirs sont bon ?
Bon, c'est quand même une bonne surprise, après tout elle semble être une femme respectable, et puis surtout elle n'as pas peur de dire ce qu'elle pense, chose qui plaît beaucoup au jeune shinobi, il n'aime pas vraiment les lèche botte.
Ses affaires réglées dans ce village du sud de Mizu, il ne restait plus au trio qu'à reprendre la mer pour voguer jusque de nouveaux horizons. La prochaine étape sur leur carnet de route n'était autre que l'île natale de la Senshi. Une petite île de l'archipel du pays de l'eau se nommant "l'île aux Saphirs". D'après les explications de la blonde ce nom n'était pas dû aux richesses que pouvait renfermer ce lopin de terre, mais à la teinte des eaux qui l'entouraient. Sazuka n'avait pu que se l'imaginer mais sans peine pouvait comprendre ce qui devait rendre le foyer de sa compagne si particulier.
Avant de s'en aller, elle avait chargé les deux femmes qui l'accompagnaient de faire le plein de victuailles, qu'elles pourraient aisément stocker dans la cale de leur navire encore apponté. L'art du scellement y jouant un rôle certain. Alors, de fait, l'Uzumaki se retrouva seule un moment, profitant de ce temps pour marcher, simplement marcher et réfléchir à la suite du programme, du plan. Ce dernier se faisait de moins en moins évident et de nombreuses inconnues l'avaient ralenti, entaché; si bien qu'ils durent le modifier à plusieurs reprises ce qu'évidemment la Raikage n'appréciait guère. L'approximation était son ennemie, bien plus que quiconque.
Tandis qu'elle marchait en observant à quel point ce lieu avait pu changer grâce à ses investissements et cette mission menée par son équipe pour le compte de Kumo, une voix qu'elle reconnut instamment se fit écho. Une voix qu'elle reconnaissait, celle d'un jeune homme dont elle ne savait rien si ce n'était qu'il œuvrait pour Kiri. Son regard ambré s'accordant sur son visage elle lui adressa un sourire, fugace. Une fois n'était pas coutume.
-Bonjour. Répondit-elle en inclinant légèrement la tête. Elle n'était pas surprise de rencontrer un Kirijin, à Mizu; c'était "normal". Vos souvenirs sont bons. Nous y sommes allés, et aujourd'hui nous sommes ici pour mettre nos affaires en ordre vis à vis de Kiri, et de Mizu. Haussait-elle les épaules. Les raisons de leur venue ici n'étaient pas un secret même si elles n'étaient connues que d'une poignée de personne dont la moitié était morte. Une information qui bientôt serait connue de tous, quoi qu'il en soit. Et vous, que faites-vous ici ? hum... que pensez-vous de l'évolution de ce village ? ajoutait-elle en observant les alentours.
En espérant que ce ne fut pas la première fois qu'il venait ici. Mais pour celui qui connaissait ce petit port, les changements étaient réels; un village plus "moderne", plus accueillant et bien plus fréquenté aussi...
La voyant incliné la tête, il paniqua légèrement et fit de même, plus encore quand elle lui demanda la raison de sa présence ici. Il sembla vide l'espace d’un instant, puis secoua la tête pour se ressaisir. Il pouvait bine lui dire, de toute façon ce n'est pas comme s'il comptait garder ça secret, d'autant plus qu'elle avait sûrement dût remarquer la tenue bien plus sombre que d’accoutumé du jeune shinobi.
- Mes affaires sont bien moins bonnes que les vôtres. Je suis venu ici pour assister à l’enterrement de ma mère. Et pour vous répondre sincèrement quand à l'évolution de ce village, je ne saurais pas trop vous répondre, j'ai passer une grosse partie de ma vie au pays de la foudre et au Temple.. Je ne suis reste que quelques mois tout au plus dans ce village, et mon arrivée à Kiri est bien plus récente encore. Ans cette stupide guerre, je serais probablement même shinobi de Kumo à l'heure qu'il est pour être tout à fait honnête avec vous. Mais ne vous méprenez pas, je dois beaucoup à Kiri, et je suis heureux de servir pour eux.
Il la rejoignit calmement, après tout, il n'était pas au sommet, inutile donc de se comporter comme le parfait petit soldat. Autant faire découvrir les charmes de ce village à la Raikage autoproclamé. Il lui sourit légèrement alors par la suite.
- Enfin, assez parler de moi. Vous avez profiter de ce séjour pour goutter les sushis du restaurant près du port ? C'est un véritable régale. Et le saké qu'ils servent est tout bonnement divin. Vous DEVEZ essayer avant de repartir, ce serait un gâchis sans nom que de partir sans s'essayer à la cuisine locale, et puis autant mêler l'utile à l'agréable ne croyez-vous pas ? Permettez moi de vous servir de guide si ça vous intéresse. Je en suis peut-être pas rester bien longtemps dans ce village, mais j'en ai quand même des souvenirs plus que viables. Même si j’imagine qu'il à un peu changer depuis mon arrivée à Kiri, positivement bien sûr.
Il dépose alors une main contre son torse, s'inclinant légèrement devant la Raikage, après tout, il ne repartais pas avant demain, et son père était occupé avec les affaire post-mortem.. Pourquoi n'était-il pas avec son père ? Il n'en avait pas la force, le deuil était encore douloureux pour le jeune shinobi, d'où sa proposition. Se changer les idées lui ferait sûrement le plus grand bien.
-Toutes mes condoléances. Assura-t-elle en l'observant tandis qu'il poursuivait sa réponse. Sazuka acquiesça à son explication. Les choix que chacun faisaient, l'Uzumaki pouvait les respecter, quels qu'ils furent car au final il tenait à chacun d'en assumer les conséquences et les responsabilités. Alors qu'il fut Kirijin ou quoi que ce fut d'autre, cela ne changeait rien. Tout comme pour les Hijin contre lesquels elle n'avait rien dans le fond.
Et, la perte d'un parent; elle ne pouvait pas le comprendre, elle n'avait pas connu les siens, et n'avait découvert l'existence de son géniteur qu'une année auparavant. Comme elle ne comprenait pas ce qui poussait Tatsuya à vouloir lui faire découvrir certains des mets servis dans ce village... Il était vrai qu'elle ne s'était pas intéressée, à l'époque, à l'aspect culinaire de ce port; un restaurant... cela n'avait jamais fait partie de ses objectifs, ou préoccupations.
-Hum... Je ne bois pas d'alcool. Dit-elle simplement, se souvenant de la dernière fois qu'elle en eut avalé. Je dois avoir... une heure devant moi avant que nous repartions. Vous pourrez en profiter pour me dire ce qui vous motive dans l'idée d'être shinobi. Haussait-elle les épaules. Pendant que nous mangeons. Mais je vous préviens, je ne payerai pas, j'ai déjà assez investi dans ce lieu. Avait-elle ajouté en l'observant.
Comme elle l'avait dit à ses deux partenaires, elle était sur la paille, enfin; elle avait encore suffisamment de Ryos pour un repas mais elle avait déjà assez "aidé" ce port pour le peu de résultat qu'elle en avait eu. Attendant qu'il la "guide" dans le village; elle se permit aussi une autre remarque.
-Et, sauriez-vous me dire ce qu'il s'est passé récemment à Mizu ? Certaines rumeurs parlent d'une catastrophe; de quelque chose d'envergure. Qu'est ce qui serait assez... grand, pour provoquer... "ça" ? Avait-elle fini par demander, pensive.
Il inclina légèrement la tête en guise de remerciement pour les mots de la raikage, regardant un peu autour de lui, sans un mot. Elle voulait savoir ce qui avait provoquer ce joyeux bordel. Ainsi elle n'en savait rien ? La circulation des informations laissait à désiré... Il ferme alors les yeux calmement en soupirant.
- "Ça", comme vous dites, est la puissance de mère nature en plein action, même si personnellement, je suis arrivé après ça, donc je ne pourrais malheureusement pas vous donner plus de détail à ce sujet.
Il soupire alors un peu, marchant tranquillement en direction du fameux restaurant, de toute façon, c'est lui qui paierait, il venait d'inviter la femme après tout, ce serait inconvenant de la faire payer sa part. Il poursuivait donc ses explications durant sa marche.
- C'est pour cette raison que je dois devenir plus fort, pour pouvoir au moins contenir une telle chose suffisamment longtemps pour permettre une évacuation du village, par exemple. Dans l'état actuelle, je doute d'en être capable.
Il faut dire que le jeune chûnin n'avait pas vraiment confiance en ses capacités, malgré la nomination à ce titre directement par l'ancien Mizukage en personne, ainsi que son combat contre Okiko, son rival d’antan, soldé par une victoire. Il soupira alors légèrement.
- Ce qui m'inquiète bien plus que tout ceci par contre, c'est cette histoire de Dieux. Je me demande si c'est vraiment une bonne idée d'en faire usage, mais d'un autre côté, je sais que l'homme au chapeau n'hésiteras pas, et c'est ça qui me bloque dans ma réflexion. Mais même si nous gagnons contre lui avec cela... Est-ce qu'on ne prend pas le risque de se faire un ennemis plus puissant encore ?
C'est après cette discussion que le duo de ninja passa enfin la porte du petit restaurant, Tatsuya demandant une table pour deux avant d'aller s'y installer calmement, offrant le menu à la Raikage.
-Je vois. Avait elle répondu au jeune homme. Devenir Shinobi pour protéger les plus faibles; elle trouvait ça louable, plus que ceux qui n'étaient ninjas ou ne se servaient de leurs capacités pour simplement avoir un ascendant sur leur interlocuteur. Les mots de ce Kirijin laissaient penser à la Kunoichi qu'il avait effectivement quelque chose de Kumojin dans l'âme; avant de se raviser en se rappelant qu'à Kumo tous n'étaient pas motivés que par les plus nobles intentions...
Cela faisait quelques semaines pour ne pas dire quelques mois que l'Uzumaki n'avait pas pris le luxe de s'arrêter pour s'asseoir dans un restaurant, et encore moins d'en feuilleter un menu. Cela ne lui avait pas manqué car elle ne trouvait aucun réel plaisir à se retrouver dans un lieu où l'on se faisait servir à manger, quel que fut la qualité de la nourriture, ou de son goût. Pour la docteure manger ne servait qu'à une chose : maintenir ses fonctions vitales.
-Hum... Je vois... Dit-elle en lisant le menu avant de le reposer. Vous vous inquiétez trop. Haussait-elle légèrement les épaules en l'observant. Ce qui doit arriver, arrivera. C'est ainsi. Continuait-elle sur un ton las. Cela-dit, l'usage de ce pouvoir dépendra de ceux qui le détiennent. Je ne parle pas des hypothétiques futurs réceptacles; mais de leurs supérieurs. Si demain un Kumojin recevait un tel pouvoir, vous pouvez être sûr que; d'une part, nous aurons des moyens de contrôle et d'autre part; qu'il n'en sera pas fait usage contre des personnes plus "faibles", sous ma direction. C'est une question de principe et de bienveillance. Avait-elle souris discrétement tandis qu'un homme, un serveur, venait prendre leur commande.
Sazuka lui indiqua qu'elle prendrait ce qu'il avait de plus simple et sain; ne connaissant guère les appellations des différents plats de ces contrées qu'elle ne connaissait qu'au travers de missions, récits et autres écrits. Une fois qu'il eut prit les commandes; l'Uzumaki reprit.
-La question qu'il faut se poser n'est pas de savoir si nous courrons un plus grand danger; mais si les personnes qui contrôleront ces pouvoirs; les ombres, les Seigneurs et autres; sont assez fiables et dignes. Avait-elle dit en versant un peu d'eau qu'avait apporté le serveur dans son verre. Il y a une myriade d'hypothèses quant à l'homme au chapeau. S'il a effectivement une certaine emprise sur le temps et qu'il a certaines visions; et qu'il nous empêche d'atteindre cet objectif; c'est peut-être pour une bonne raison. Ne pensez-vous pas ? Elle savait que son opinion quant à ce mystérieux shinobi ne plaisait pas à grand monde; mais malgré la façon dont elle le percevait, davantage en victime qu'eux mêmes; il n'en demeurait pas moins un ennemi. Ce qu'à priori ceux incapables de réfléchir et de servir de leur empathie étaient incapables. C'étaient eux les futurs... Hôtes ?
En y pensant, Sazuka relâcha un rire amusé; l'ironie lui procurait toujours ce genre de sentiment et de réaction.
Il écoute tranquillement les propos de la femme se tenant devant lui, passant sa commande tranquillement quand le serveur vint à leur rencontre. Elle avait u avis assez... Atypique, concernant l'existence et les motivations de l 'homme au chapeau. Selon elle, ses objectifs sont possiblement louable. Le shinobi de la brume ferme alors les yeux calmement, soupirant légèrement en secouant la tête de gauche à droite. Elle avait peut-être raison, peut-être tord, mais ce qui est certain,c 'est que ce point de vue mérite d'être développer. La possibilité comme quoi il agirait pour le bien du monde était en effet quelque chose à creuser.
- C'est possible, mais je ne suis qu’en parti d'accord avec vos propos. Peu importe que ce soit des objectifs louables ou non, le fait est qu'il cherche à imposer sa vision des choses et ses idéaux à ceux qui ne le désirent pas nécessairement. Peu importe le pourquoi du comment, ce sont les méthodes qui me posent problème. Je ne suis pas spécialement d'accord avec les agissements des divers pays et villages ninjas, mais je en vais pas pour autant réduire le monde à néant pour le reforger à partir de zéro, ou quelque chose dans ce genre. Selon moi l'être humain doit être libre de ses décisions et de son avenirs, aussi chaotique soit-il. De plus, ce qui m'inquiète pour l'avenir, c'est l'empire du feu en priorité, mais pas seulement. La vengeance engendre la vengeance, j'en ai eût la preuve lors du sommet. Si l'Empire s'en est prit à Kumo par vengeance, aucun doute que Kumo va se rebeller, et probablement engendrer la mort dans les rangs de l'Empire, qui va vouloir se venger, et ainsi de suite, un cercle infernal sans fin.
Il soupire alors légèrement en regardant la plafond, secouant la tête légèrement.
- L'homme au chapeau en a peut-être conscience, et c'est bien cette raison qui le pousse à agir de la sorte, mais quand bien même, ce n'est pas la solution.. Cette trêves entre les différentes factions.. La coalition.. Ce n'est qu'un doux rêve de paix éphémère, une alliance temporaire face à un ennemi commun. Et c'est pour cette même raison que l'utilisation du pouvoir des dieux m'effraie. Quand l'homme au chapeau seras vaincu, si l'on parvient à le vaincre, je doute que cette Coalition ne fasse long feu, des tensions vont faire surface, ce n'est qu'une question de temps avant que les villages s'isolent de nouveau et se prépare à une nouvelle guerre. La moindre étincelle va mettre le feu aux poudres... Et je crains que tout cela ne dégénère en une guerre impliquant toutes les factions ninja de ce continent.
Sazuka écoutait avec attention, comme à chaque fois qu'on lui parlait et même si cela ne lui plaisait pas. En revanche, il était plus difficile de s'attendre à ce qu'elle réponde et abonde dans un sens spécifiquement. Elle comprenait les craintes du Kirijin, elles étaient légitimes et il avait sûrement raison sur bien des points. Mais en l'état actuel des choses; elle, que pouvait-elle bien répondre, que pouvait elle bien y faire ?
Bien que nommée Raikage par le conseil restreint formé par les exilés de Kumo comprenant un nombre conséquent de gradés et de ninjas de haute confiance; elle n'avait véritablement aucun pouvoir; comme n'en avait aucun n'importe quel dirigeant qu'il fut Kage ou Seigneur. Pour faire abonder le monde vers une paix durable il fallait que tous ses protagonistes l'acceptent mais, malheureusement, c'était loin d'être le cas.
Le clan auquel elle appartenait avait tenté par le passé de ne pas prendre partie, cela s'était retourné contre lui et ses membres. Et il n'était pas le seul à avoir connu ce triste destin.
-Ah ! S'esclaffa-t-elle en entendant ses suppositions trop pleines d'assurance à son goût. Si nous avions voulu nous venger, nous aurions attaqué Urahi. Étant donné la facilité avec laquelle nous avons pu traverser le pays du feu ou encore infiltrer Kaminari, si nous avions eu cette volonté de nous venger; cela serait fait depuis un moment. Affirmait-elle. Elle en avait eu l'intention à une période, en colère des pertes qu'elle avait subi. Mais l'Uzumaki avait trouvé une forme de sérénité qui lui avait fait choisir la voie de la paix.
Elle déplorait d'ailleurs que certains de ses compatriotes restés à Kumo n'aient pu se contenir comme elle l'avait fait... Un signe que de pouvoir ceux qui le détenaient n'en avaient que l'impression...
-Comme je vous l'ai dit, cela dépend des personnes détenant le pouvoir. Il y en a qui peuvent passer au dessus de ces velléités et d'autres qui ne vivent que par ces dernières. Le problème étant aujourd'hui qu'aucun ne se dresse contre les bellicistes, et semblent même les... soutenir contre toute logique. Les Hijin auraient pu faire évoluer ce monde, mais ils ont préféré perpétuer ce cycle dont vous parlez. Dit-elle en goûtant l'un des mets que venait d'apporter le serveur. Elle n'allait pas reparler de la façon dont elle voyait le monde; il avait été présent au sommet, il avait entendu ce qu'elle avait dit.
-Et cet homme au chapeau est peut-être la solution qui mettra un terme à ce cycle de violence. En employant lui aussi la violence puisqu'à priori seule cette voie est envisageable. Je ne dis pas qu'il a raison, ou qu'il faut le laisser faire... quoi qu'il veuille... Mais son existence devrait faire s'interroger les "puissants" d'aujourd'hui; pourquoi est-il là... que veut-il... Haussait-elle les épaules en l'observant. Mais vous avez pu constater les comportements de chacun lorsque nous avons apporté ce que nous savions quant à cet homme. Insultes, provocations et autres remarques désobligeantes... Alors, je comprends vos craintes et comme vous j'ai bien du mal à croire que tout ceci puisse aboutir, à terme, positivement ou tout au moins perdurer. Ce n'était qu'une constatation, si lors d'une telle réunion tous s'évertuaient à entretenir leur propre haine et tentaient d'attiser la colère... Quel était l'intérêt d'une coalition ? Sazuka se le demandait.
Mais bientôt tout ceci serait terminé pour elle, elle savait tourner la page et passer au dessus des basses ambitions; elle l'avait fait pour Reiko et bien d'autres personnes ou événements... Cela ne serait qu'une fois de plus.
-Enfin, il est possible que ce problème, des hôtes de ces démons; soit la solution à l'instabilité du Yuukan... Ils pourraient permettre de maintenir un statuquo... Tout comme l'homme au chapeau pourrait aussi être une solution. Tout comme cette solution pourrait provenir des laboratoires de Kaminari et Kumo; ou de vous même, qui sait ? Il y a... beaucoup de solutions, pour un même problème; et autant de paramètres rendant ces solutions impossibles pour l'heure. Haussait-elle de nouveau les épaules en prenant une gorgée d'eau.
En somme, pour elle, il n'y avait pas vraiment de problème dans l'absolu; seulement des personnes problématiques. Et ces personnes pouvaient être éliminées, à défaut d'être raisonnées... Cela-dit, ce ne serait pas Sazuka qui s'en chargerait car dans le fond elle n'avait que faire des problèmes des Shinobi.
-Vous aviez raison, c'est plutôt bon. Dit-elle en regardant le plat.
Il écoute calmement les dires de la femme, savourant son plat en même temps. Elle ne semble pas convaincue quand à une entente entre les membres de la coalition, ce qui semble être un avis similaire à celui du jeune élémentaliste qui hoche calmement la têtes à ses propos. Cependant elle laisse entendre à un moment qu'il pouvait LUI être la solution à ce problème. Il rit alors légèrement et secoue une main devant lui, secouant négativement la tête de gauche à droite.
- Moi ? Solution à un problème ? Pardonnez-moi, mais j'en doute fort, je ne suis qu'un shinobi parmi tant d'autres, doublé d'un hypocrite à la rancune tenace. J'ai quitter les rangs du temple parce que je n'adhérais pas à leurs idées, et j'ai fini à servir la brume alors que tout me portait à croire que je finirais shinobi de Kumo, même si la vie en à décider autrement. Je maudit ce cercle de vengeance, et pourtant je suis incapable de pardonner la mort de mes grands parents de la main de l'Empire. Comment quelqu'un comme moi pourrait être la solution à ce problème donc ? C'est impossible. Je n'ai ni la force, ni le droit d'y prétendre.
Il rit un peu en terminant calmement son plat par la suite, reposant son assiette sur la table en regardant le plafond, secouant légèrement la tête de gauche à droite.
- Je suis loin d'être aussi sage que vous ou bien d 'autres personnes que j'ai pût rencontrer jusque maintenant, je ne suis pas le plus intelligent, ni le plus fort.. Je n'ai rien pour moi si ce n'est une loyauté sans faille. Non, à mes yeux peu importe l’issue de tout ça, ce n'est que la fin d'une mauvaise ère et le début d'une autre. Peu importe ce qu'il se dérouleras, tant qu'il y auras des hommes sur terres, il y auras des guerres, des conflits, des menaces... Et ça, il n'y as rien que je puisse y faire, même avec toute la bonne volonté du monde. Je ne suis qu'un spectateur plus qu'un acteur. Mais je vous envie, vraiment. Être capable de surmonter cette haine, cette envie de vengeance... C'est bine quelque chose de plus dont je suis incapable.
Il repose son regard sur la Raikage, souriant calmement à celle-ci en fermant les yeux.
- Je ne suis qu'une personne permis tant d'autres, et pourtant, je me retrouver à partager un repas avec une personne aussi influant que vous. Même si Kumo n'est plus, même si l'Empire domine ces terres, je suis certains que votre peuple vous voit toujours comme la grande personne que vous êtes. Croyez-moi.. J'aimerais être aussi fort que vous, mais ce n'est pas possible.. Je ne peut pardonner à ces chines...
-Hahaha... Relâcha-t-elle, pensant "la jeunesse...". Je n'ai pas dit que vous étiez la solution, mais que vous pourriez l'être. Tout comme aurait pu l'être ce poisson que nous mangeons. Mais nous n'en saurons jamais rien, puisque nous avons préféré le manger plutôt qu'apprendre à le connaître. Avait-elle haussé les épaules. C'est une métaphore. Précisa-t-elle aussitôt, ne souhaitant pas entrer dans un débat sur la vie marine et la conscience animal. Cela ressemble un peu à... notre situation. Avait-elle souris en reprenant une bouchée.
L'Uzumaki n'était pas une grande optimiste, très loin de là; mais elle n'abandonnait pas non plus avant d'avoir commencé, ou tenté. Néanmoins elle comprenait en partie ce qui bloquait le jeune homme. C'était à priori le même blocage que rencontraient l'empereur du feu ainsi que ses sujets; et nombre d'autres personnes. Oui, elle comprenait que ce sentiment puisse être difficilement éteint mais en revanche ne comprenait pas pourquoi la majorité des personnes n'y parvenaient, finalement, pas.
-Le pardon, c'est ce qui peut nous différencier des vrais barbares. Je conçois que la vengeance soit plus... hum... motivante que la clémence, et légitime aussi. Mais prenez garde à ne pas devenir ceux que vous haïssez tant. Dit-elle avec une petite moue au coin droit de ses lèvres. Car vous vous rendrez compte que vous avez fait erreur et aurez du mal à vivre avec. Affirma-t-elle. Sazuka connaissait un peu la "vengeance"; elle ne lui avait rien apporté, ni du réconfort, ni un sentiment libérateur. Mais cela faisait maintenant bien longtemps. Sauf si vous êtes un sociopathe ! Rigola-t-elle. Enfin, ne jetez pas l'éponge trop vite quant à ce monde, il y a bien d'autres choses à s'occuper que des affaires des shinobi. Et vous pouvez prétendre à tout ce que vous voulez; tous les shinobi du Yuukan le font et même les plus... faibles; alors pourquoi pas vous ? Ajoutait-elle un peu sarcastique, haussant les épaules de nouveau.
Prétendre à... Avoir de la prétention... Tout ce que n'avait jamais fait ou eu la directrice. Elle n'était pas du genre à demander qu'on lui octroie des "choses", comme des avantages, de l'importance ou quoi que ce soit d'autre. Elle n'avait même jamais, avant cette sombre histoire de Kaminari; fait quoi que ce soit volontairement pour arriver à cette position, ce jour, dans ce restaurant d'un port de Mizu... Alors, oui; en effet... Peut-être que Tatsuya devait s'abstenir d'y prétendre. Cela ne serait qu'à son honneur au final.
Il secoua la tête doucement aux propos de la Raikage, souriant un peu en sirotant un verre d'eau, reposant celui-ci ensuite avant de plonger son regard dans celui de la femme, lui souriant calmement. Il se redresse ensuite un peu sur sa chaise et croise les bras contre son torse, l'air pensif.
- Plus que de ne pas pouvoir pardonner, je suis incapable d'oublier. Si encore l'Empire faisait montre d'une once de remord, d'un soupçons de regret... Mais non. Au contraire ils semblent totalement satisfait. En plus de ça, je doute qu'ils se contente de ça, après tout ils ont réussi à vaincre une des trois villages ninja non ? Je doute qu'il restent donc sans se dire à un moment x ou y... Qu'ils pourraient sûrement renouveler l’expérience. Néanmoins je vois le bon côté des choses... Il est probable que nous forgions des liens plus fort avec Iwa grâce à cela. En revanche, je me demande bien si l'attaque était vraiment du fait de l'Empire.
Il avait eût quelques informations sur le sujet de l'Empire, informations qui faisait qu'il n'était pas capable d'accorder sa confiance à ces hommes.
- C'est pour cette raison que je ne peut leurs faire confiance, tout comme je pense que les intégrer à la coalition est une grave erreur. Ils ont un lien évident avec l'Homme au chapeau. L'empereur était un de ses lieutenants, de ce que j'ai entendu. Et si le terme « ancien » n'était qu'une vaste plaisanterie ? Dans ce cas nous avons des taupes au sein de la Coalition. Si c'est vraiment le cas.. .Tous nos efforts seront vains, car il auras toujours une longueurs d'avance sur nous. Et en tant de guerre.. Le camps le plus informé est souvent celui ayant le plus de chance de l'emporter.
En effet, si la présence d'une taupe au seins des réunions stratégiques de la Coalition était vraiment le cas, ce serais une véritable catastrophe. Tout ce qu'ils forgeraient au sein de cette alliance, aussi éphémère soit-elle, ne serait que de la poudre aux yeux, ou en tout cas, bien plus difficile à atteindre que si les agissements se faisaient dans un secret total. Dans tous les cas, il y avait un risque, et ce risque, était bien trop grand pour que Tatsuya n'en prenne pas considération. Il comprenait bien que l'espoir de cette alliance repose sur l'entente des diverses puissances du Yuukan, mais comment faire confiance à quelqu'un qui pourrait vous trahir à la moindre occasion ?
La question de la totale indépendance et bienfaisance du faux empire avait été au centre des discussions dont s'était entretenue l'Uzumaki avec ses coéquipiers, une idée qu'elle partageait avec Tatsuya, dont elle avait déjà parlé en sa présence. Mais le fait été que cela ne restait qu'une simple supposition. Un coup de poker gagnant ou perdant. Et Sazuka n'aimait pas baser ses décisions sur le hasard de quelques ressentis, même s'ils tenaient plus du pressentiment que de la coïncidence fortuite.
-Hum... Cette victoire contre Kumo n'a été que le fait de la chance, ou d'une "information". Qu'ils choisissent le jour exact de notre absence pour attaquer alors même que se produisait la résonance du dieu des éléments... Il m'est difficile de croire qu'il s'agisse d'une coïncidence. Mais accuser une personne sans preuve, loin de moi l'idée. Même si je n'en pense pas moins. Avait-elle dit, confirmant à moitié ce qu'avançait, de nouveau, le Kirijin. Vous savez, la suffisance est l'apanage de ceux s'estimant supérieurs aux autres; et eux, s'estiment supérieurs au reste du Yuukan. De mémoire, et elle est très longue, jamais je n'ai vu un des trois villages imposer sa volonté sur un autre pays. Ils ont commis une erreur, et toutes les erreurs finissent par se payer, d'une façon ou d'une autre. Répondit-elle calmement, avec un haussement des épaules.
Etant donné les comportements qu'elle avait pu observer, il ne pouvait en être autrement et cela ne l'étonnait guère de le constater même chez ceux qui pourraient bien se retrouver à la place de Kumo, prochainement. L'humain, pour Sazuka, était un être compliqué à comprendre; mais les shinobi eux... L'étaient davantage encore et elle doutait même être en mesure d'en comprendre un certain nombre même si elle pouvait comprendre certaines motivations.
-Peut-être qu'ils sont... des traîtres. En effet. Lorsqu'on sait que dans nos rangs se tiennent debout de telles personnes; alors il faut agir en conséquence, mais avec intelligence. Si l'information est le nerf de la guerre, alors... nous pourrions simplement donner de fausses informations, et voir ce qu'il se passe. C'est un peu comme verser un colorant dans un circuit fuyant. Enfin... nous n'en sommes pas encore là, et nous n'aurons peut-être pas l'occasion de le faire. Haussait-elle les épaules, de nouveau.
Mais comme elle lui avait dit, qui vivra verra. Elle ne comptait pas se battre éternellement contre les usurpateurs et autres manipulateurs qu'abritait le Yuukan. Ses priorités étaient ailleurs et dans le fond; des shinobi elle se moquait bien. L'homme au chapeau, toute menace qu'il représentait; s'avérait aussi être l'une des solutions de l'équation s'imposant à leur monde. Pas la meilleure, mais pas la pire non plus. Peut-être que, pour mettre fin à ce cercle vicieux de vengeance, de haine et d'autres comportements néfastes omniprésents chez les shinobi; fallait-il qu'ils disparaissent tous... Une éventualité comme une autre.
-Bien, nous avons presque fini. Dit-elle en posant le regard sur son plant au trois quart vide.
La désinformation. Une arme efficace contre un ennemi qui pourrait avoir des taupes au sein de la Coalition. Il se mordit légèrement le pouce en réfléchissant. Il avait déjà envisager cette option, mais elle est plus difficile à mettre en place qu'il n'y paraît. Il soupire alors légèrement, secouant un peu la tête en croisant les bras contre son torse, regardant la femme calmement.
- J'avais envisager l'option de la désinformation, malheureusement, la manipulation d'information dans ce contexte n'est pas si aisée... Si encore ce n'était qu'un petit groupe d'une dizaine de personne, ce serait faisable sans trop de problème, mais là, on parle d'un groupe composant plusieurs nations. Et faire jouer la manipulation des infos est compliquée tant qu'on auras pas identifié de façon certain le traître, s'il y en as. Ça me fait mal de le dire, mais je n'ai aucune preuve solide pouvant me permettre de clamer haut et fort que l'empire du feu est une taupe. Ce n'est que de simples hypothèses s'appuyant sur un lien passé entre deux hommes, qui si ça se trouve n'ont plus aucun contact depuis des lustres. Mais s'il se trouve que mon hypothèse n'est pas qu'une hypothèse, mais un fait avéré, alors notre plus grand ennemis du moment n'est pas un homme, mais l'information elle même. Tous nos faits et gestes seraient surveillés, reporté, et l'homme au chapeau aurait toujours une longueur d'avance sur nous.
Il se détend ensuite et termine calmement son plat, venant fermer les yeux un instant. Toutes ses stratégies étaient un peu aléatoires, mais il vouait prendre du recule, envisager la moindre hypothèse possible, de toute façon, ce n'est pas comme si ça pouvait lui causer du tord de trop réfléchir.
- C'est ça le problème quand on fait la guerre face à un ennemis dont on ignore presque tout... C'est difficile de faire une configuration des ennemis potentiels quand on ne sait pas quels idéaux ils pourraient avoir en commun, par exemple. Je doute que son but soit de purement et simplement massacrer tous les shinobis, par exemple. Si c'était le cas, ce serait plus facile de prévoir ses plans d'actions.. Mais il est plutôt du genre imprévisibles, et ses actions ne coïncident pas avec la destruction pure et dur des shinobis, dans le sens premier du terme en tout cas.
Bon, ce n’est pas non plus comme s'il avait la science infuse non plus, mais il avait eût vent que les envoyés à la prisons lors de sa libération étaient revenus indemnes pour la plupart, malgré le fait qu'ils aient rencontrés l'homme au chapeau.
-Voilà, ce ne sont que des hypothèses, des doutes. Avait-elle sourit au jeune homme qui finalement ne semblait pas aveuglé. Ce que je trouve amusant, est que normalement, quand on a un doute, on essaye de le vérifier, ou alors on agit avec précaution, voire on refuse simplement et poliment. Avait-elle ajouté en le fixant, portant le verre d'eau à ses lèvres et buvant. Mais lors de ce sommet... Tous ont donné leur confiance, tous ont accordé crédit, tous les considèrent comme... des personnes bienveillantes. Elle s'esclaffa. Haha... c'est même très amusant quand on y pense. Finit-elle pensive.
Ou alors ils leur avaient leur chance, peut-être bien. Mais ce n'était pas sûr, rien n'était sûr avec des personnes capables d'actions aussi misérables au nom de la justice. Actes commis que d'autres, e Kiri ou Iwa, n'avaient jamais perpétré. C'était... Risible, et rire était la seule chose que pouvait en faire l'Uzumaki. Si tous buvaient les paroles de cet empire, alors qu'il en serait ainsi; elle, elle ne s'égosillerait pas à faire entendre raison ou montrer la vérité à tout le monde. Seul un paramètre pourrait faire changer le regard de la docteure sur ces autoproclamés "ssauveurs"; et ces hinjin n'en avaient pas encore fait preuve.
-Comme je l'ai déjà dit, je ne crois pas, effectivement, que le but de l'homme au chapeau soit de tuer pour tuer. La preuve, puisque je suis encore en vie comme bon nombre d'autres shinobi l'ayant rencontré. Par trois fois j'ai croisé sa route, et trois fois il ne m'a rien fait. Ni même tenté. Soulignait-elle. En revanche, ceux ayant agit contre lui, ou contre d'autres personnes en sa présence, ont été éliminés. J'ai essayé de savoir ce qu'il cherchait, mais cet homme est... avares de paroles intéressantes. Haussait-elle les épaules.
Elle le regarda un instant, se disant que c'était une discussion fort intéressante ou personne n'essayait de faire prévaloir sa personnalité sur celle de l'autre; ou autrement dit d'avoir raison. C'était agréable pour une fois de pouvoir échanger avec une personne sensée.
-Enfin, n'oubliez pas de manger entre deux réflexions, surtout. Rigolait-elle. La nourriture était très importante à ses yeux, parce qu'elle permettait de maintenir le corps et l'esprit en fonctionnement constant... Mais aussi parce que manger froid... Bien, c'était moins bien que chaud.
Il regarde son assiette, rougissant légèrement de gêne au commentaire de la femme se tenant devant lui. Il secoua la tête et mangea un peu, calmement, soupirant légèrement en se grattant derrière la nuque calmement, riant de gêne et d'amusement à la fois. Il en avait complètement oublié de manger.
- J'en suis navré, cette conversation est tellement captivante que j'en oubli de manger, ce 'nets pas tous les jours que je peut converser de la sorte après tout. Vous avez parfaitement raison sur plusieurs points, et c'est justement cela qui m'inquiète. Tous ont accepter cette coalition sans broncher, comme si c'était la solution logique au problème, comme si il n'y avait aucun risque. C'est peut-être une bonne chose, mais je ne peut m'empêcher de penser que c'est une erreur, un optimiste trop important est parfois problématique. Je ne doute pas que plus nous auront d'alliés, mieux ce se »ras, je pense même que c'est une excellente façon de voir les choses.. Mais es-ce vraiment une bonne idée ? Je ne pense pas. Malheureusement, je doute avoir assez de pouvoir pour faire entendre mes mots à mes compagnons, donc tout ce que je peut faire, c'est observer, et intervenir en cas de besoin. Je peut simplement faire attention et élaboré des stratégies pour contrer ces menaces, ce qui n'est pas si évident que ça.
Il ferme alors les yeux lentement, sa tête bouillonnait de plans, des projets visant à contrecarrer toutes tentatives d'attaque sur Kiri.
- J'ai déjà beaucoup de stratégies plus ou moins efficaces, des plans qui peuvent fonctionner, d'autres qui à défaut feront gagner du temps à mon peuple. Le problème c'est que pour que ces plans fonctionnent j'ai besoin d'avoir plus d'influence au sein du village, j'ai besoin que ma voie soit entendue, que mes idées soient retenues. C'est bien plus compliquer que je ne l'aurait crû a première vue, mais je pense pouvoir y arriver, surtout depuis avoir converser avec vous. J'admire votre façon de voir les choses, croyez le bien. Je comprend mieux pourquoi vos paires semblent tant vous respectez. Sincèrement, si je n'était pas déjà loyal envers Kiri, je vous aurais bien suivit.
Il avait dit ça en ricanant un peu, terminant calmement son assiette par la suite. Il n'était qu'à moitié sérieux, en un sens, mais sa loyauté était déjà acquise par la brume, aucune chance pour qu'il tourne le dos au village de la brume, ni maintenant, ni jamais probablement. Même si jamais était sûrement un bien grand mot pour son âge.
Sazuka ne pouvait dire s'il avait tort ou raison de parler voire de penser ainsi. D'une certaines façons il prévoyait, ou souhaitait anticiper ce qu'eux n'avaient vu venir; et en cela il était possible de dire qu'il avait raison. Néanmoins à ce concentrer sur un seul objectif on pouvait parfois en oublier d'autres détails importants.
Ainsi se concentrer sur l'unique idée que cet empire puisse être un simple "cheval de Troie" n'était pas forcément la meilleure solution car elle mettait de côté d'une part d'autres possibilités le conernant -l'empire- mais aussi d'autres aspects échappant à une vision trop aiguë. Se focaliser avait tendance à masquer tout ce qui se trouvait en périphérique.
-Il faut prendre du recul, et voir la situation dans son ensemble. Avait-elle répondu assez simplement sans expliquer ce qu'elle entendait par-là. Mais vous avez raison, tant que vous protégez votre village, votre pays et ses habitants; c'est tout ce qui compte. Faire ce qu'eux avaient oublié, malheureusement. Continuez d'être loyal et fidèle envers votre village, et votre Mizukage. Avait-elle souris. Quoi qu'il arrive. Précisa-t-elle.
Sans le dire clairement, c'était ce qu'admirait Sazuka chez ceux qu'elle rencontrait; qu'ils furent homme ou femme. La loyauté, la confiance. Des points forts selon ses propres critères; mais des points faibles pour d'autres ne jurant que par eux mêmes, et que pour eux mêmes.
-Soyez aussi loyal envers vous. Ajoutait-elle. Avoir conscience de ce qu'on fait, et des conséquences est important. Réfléchir est important, mais il ne faut pas non plus passer son temps dans ses pensées. Haussait-elle les épaules. Si vous montrez votre valeur à vos équipiers et supérieurs, vous finirez pas être écouté. Mais, n'en dévoilez pas trop d'un coup; cela pourrait aussi risquer de faire fuir votre auditoire. Un conseil, une recommandation... On pouvait appeler cela comme on le souhaitait. Hum... Vous me semblez assez intelligent pour comprendre alors je vais vous le dire; si nous sommes ici aujourd'hui, c'est pour démanteler un réseau d'information que nous avions installé dans ce port il y a quelques années. Une main tendue de notre part à Mizu, et Kiri. Avait-elle souris.
Elle pensait ne rien risquer à lui expliquer la raison de leur venue à Mizu, elle savait qu'à Kiri, Raizen avait déjà dû faire le nécessaire pour les mettre au fait de cette entreprise.
Le jeune chûnin de la brume terminait calmement son plat en écoutant les dires de la raikage, hochant simplement la tête pour lui faire comprendre qu'il comprenait bien ce qu'elle lui disait. Elle était une personne sage, aucune surprise donc à voir qu'elle était si respectée par ses paires, il 'lavait bien remarquer durant le Sommet à Hayashi. De toute manière, même sans ça il se doutait qu'elle devait forcer le respect, elle était après tout charismatique en plus de tout cela. Il sourit alors calmement, buvant d'une grande gorgée son verre d'eau.
- Je saisi parfaitement ce que vous voulez dire, et je pense pouvoir parler au nom de mon village en vous remerciant pour cette main tendue. Beaucoup de gens voient les résidents de Kiri comme des rustres, des sortes de bêtes sauvages... C'est assez regrettable que nous ayons une telle réputation, mais j’ose espérer que vous avez pût constater que ce ne sont que des rumeurs.. Même si je ne vous mentirais pas en disant qu'il y as en effet certaines personnes correspondant à cette description. Mais je pense sincèrement que ces personnes ne représentent pas la majorité de mon village.
Il rit légèrement à cela, c'est vrai que certaines personnes ici semblaient presque être des bêtes féroces dans un corps humain, des barbares en somme. Mais il faut de tout pour faire un monde pas vrai ? Et puis ils ne sont pas si méchant dans le fond.. Enfin pour la plupart. D'un autre côté lui se voyait comme quelqu'un d'assez civilisé et poli, peut-être pas non plus le chevalier blanc dans son armure brillante, mais bon. De toute façon s'il se trompait elle n'hésiterais sûrement pas à le rectifier, probablement.
- Enfin.. Cette rencontre fût très enrichissante, je suis bien content de vous avoir croiser ici à mon retour de Kaze.
Il se lève calmement, laissant une bourse de Ryos sur la table en souriant calmement, s'inclinant légèrement devant la Raikage en ramassant ses affaires au passage. Même s'il aurait aimer rester plus longtemps, il avait d'autres choses à faire, et ne pouvait donc pas se permettre de traîner trop longtemps au port.
- Je dois malheureusement vous laissez, mais sachez que j'ai passer un agréable moment en votre compagnie, Sazuka-sama.. Je vous souhaite bonne chance dans votre entreprise, et une bonne continuation.
Après s'être incliner, il se remet donc droit et prend la direction de la sortie par la suite, Kiri, Tatsuya est de retour !
Elle esquissa un sourire en écoutant le Kirijin lui parler des habitants de son village et plus globalement de Mizu aussi. Elle devait admettre avoir pensé, à un moment elle aussi, que les ressortissants de cette nation n'étaient que ça, des rustres sans cervelle.
Mais entre temps elle avait rencontré la Senshi et avait entendu parler certains représentants du village caché de la brume avec plus d'éloquence que quiconque. Affirmant ainsi à quel point les rumeurs et légendes étaient fausses.
-Il y en sûrement un peu partout, des personnes "comme ça". Sourit-elle en l'observant terminer son assiette, avant de reprendre. Egalement, aucun regret ni déception à vous avoir parlé; maintenant je vais devoir expliquer à mes équipiers pourquoi je n'étais pas là pendant qu'ils travaillaient haha... S’esclaffait-elle. Oh, avant que vous ne partiez, adressez si vous le pouvez et le voulez mes salutations à votre Mizukage. Si jamais vous en avez besoin un jour, n'hésitez pas à nous contacter. Puis comme il l'avait fait, elle le salua, simplement.
Une rencontre plus enrichissante qu'elle ne l'avait imaginé en le rencontrant pour la première fois à Hayashi. Et comme lui avait dit avant qu'il ne parte en lui offrant son repas; elle aurait à expliquer à sa cousine, son amie et Eichiro, ce qu'elle avait bien pu faire pendant tout ce temps passé dans ce restaurant. Elle n'allait pas mentir, et s'attendait à être "charriée"... C'était inévitable.
Enfin, entre l'Akiyama et sa supérieure Kirijin, Aditya; Sazuka se rendait compte que ces Shinobi et ce pays n'étaient pas les ennemis que lui avait décrit sa défunte amante, Reiko.
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