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A l'aube des premières sutures

Nizawara Eishun
Nizawara Eishun

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Ven 24 Avr 2020 - 17:21
A l'aube des premières sutures Et3d


Sa tête se balançait tantôt à gauche, tantôt à droite, de façon imprévisible et sinistre. Son tubercule mentonnier (pointe du menton) épousait le même genre de mouvements involontaires et répétitifs, alors même que son mandibule (partie inférieure de la mâchoire) s’ouvrait parfois pour laisser s’échapper une sorte de râle long et faible, comme un gémissement, symptôme notoire de son agonie spirituelle. Des tics nerveux, pluriels et incontrôlables, faisaient de sa tête une sorte de crâne désarticulé et chancelant, semblable à une sphère se déstructurant pour se briser d’elle-même. Le filet de bave qui coulait à la commissure droite de sa lèvre n’aidait pas, en toute mesure, à lui donner un air plus rassurant.

L’abus de drogue est dangereux pour la santé.

Dans son cas, le phénomène était encore plus vrai qu’à force de s’être essayé à différentes substances pour s’en accommoder et mieux en comprendre les effets, l’infirmier en herbe avait fini par développer une sorte d’addiction qui avait profondément altéré ses capacités de raisonnement et sa sensibilité, faisant d’un garçon autrefois intelligent et curieux, une sorte de soigneur psychédélique dont les facultés de sociabilisation étaient très faibles ; au moins aussi faibles que sa prévisibilité. Les malheureux qui l’avaient eu pour partenaire lors du tournoi des Genins en avaient malheureusement fait les frais ; l’Intendante elle-même réclamait de s’entretenir avec lui, du fait de son insolence et de ses penchants violents. Quelque chose, derrière ce masque, était inassouvi.

Pire. Il se dégageait, même à travers le tissu, une haleine putride et repoussante, comme si quelque chose avait pourri à l’intérieur de sa gueule. Loin des archétypes imberbes et juvéniles de la plupart de ceux de son espèce, Eishun se démarquait par son odiosité. C’est sans doute la raison pour laquelle il fut convoqué, quelques jours après son échec à l’examen, à l’hôpital d’Iwagakure.

Le somptueux édifice s’étirait devant lui comme un monument prestigieux ; les vitraux réverbérant la lumière d’un soleil timide comme des feux dansant sur la pierre. Ce symbole était celui du salut pour les malades, les estropiés, les souffrants ; le public qu’il privilégiait au reste des créatures de son espèce qu’il détestait intimement. Lorsqu’il pénétra le sanctuaire de la vie et de la mort, sa tête se pencha sur le côté gauche et son visage se crispa en tirant une langue presque noirâtre, se dessinant autour d’elle un large sourire carnassier – chose qu’on ne put voir derrière son masque toutefois, hormis sous quelques formes évoquantes - puis tout se remît en place derechef, comme s’il n’avait pas eu ce spasme biscornu.

« Où vais-je donc trouver la délicieuse Chiwa Aimi ? Paraît-il qu’on me réclame… Toi, cloporte ! Dis-moi où je peux rencontrer la Chiwa ! »

Lança-t-il en lançant, derrière son masque, des yeux furieux.


Spoiler:
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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Jeu 7 Mai 2020 - 12:54


A l’aube des premières sutures


La demi-finale était terminée et il restait quelques jours avant le jour J. Durant ce court laps de temps, la kunoichi n’avait pas vu le temps passer. La première journée s’était déroulée dans une pièce de l’hôpital réservée aux soins intensifs pour Seika. La jeune fille s’était très bien battue, mais l’ouverture de la quatrième porte avait eu raison de son état lamentable et des tissus musculaires déchirés. Il lui fallut beaucoup de concentration et de temps pour soigner les déchirures ainsi que les blessures.

Cette situation faisait réfléchir Aimi qui devait réfléchir à un moyen de prendre en charge ce type de blessure de manière efficace sans prioriser le temps de soin. Le plus important était qu’elle sorte de l’hôpital remise, mais cela l’inquiétait quand même et lorsqu’elle avait vu faire son élève, la kunoichi culpabilisait de ne pas pouvoir trouver une solution à ces contrecoups. Et elle savait que les actes de la Yawa avaient des conséquences non-négligeables sur son moral et qu’elle serait capable de ne plus pouvoir se battre. Là aussi, la jeune femme devra agir pour être certaine que cet examen ne l’avait pas atteinte aussi gravement.

Pour l’heure, il y avait le dossier d’un autre participant à l’événement qui était sur son bureau. Le cas était assez délicat, car le concerné travaillait à l’hôpital et avait plusieurs fois fait parler de lui. Son agressivité et sa violence ressortaient du dossier, que ce soit durant l’examen ou pendant qu’il exerçait à l’hôpital. On lui contait aussi qu’il agissait étrangement et qu’il semblait avoir des tics étranges. Bien que la rubiconde travaille souvent ici, elle ne l’avait pas croisé et se demandait bien ce que pouvait susciter Eishun.

Elle fut très rapidement mise au courant de sa présence, alors qu’il la cherchait et s’adressait au personnel de l’hôpital assez agressivement. La kunoichi déambulait dans les couloirs, bras croisés, visage fermé avant d’arriver sur les lieux bruyants. Une silhouette recouverte d’une blouse trahissant du corps médical l’incitait à penser que c’était lui, mais la manière dont il avait à fixer les autres, de ses orbes obscures et crevassées confirmait sa pensée. Comment pouvait-on avait un regard aussi haineux ? Son masque cachait une partie de son visage, mais elle pouvait remarquer les stigmates sur sa peau et frissonnait à l’idée de se demander ce qu’il avait pu subir.

Enfin, la kunoichi était là pour questionner le jeune homme et pour comprendre ce qu’il se passait dans sa tête. Elle se racla la gorge alors.


« C’est moi que tu cherches, je crois, Chiwa Aimi. Suis-moi s’il te plaît, ce n’est pas l’endroit pour faire esclandre.

Geste de la main, l’Eiseinin ne laissait rien paraître et faisait preuve d’un grand calme et d’une fermeté digne de ce qu’elle représentait. Pourtant, l’aura de la kunoichi laissait paraître une certaine chaleur et une douceur qu’on ne pouvait omettre. Une fois dans le bureau de la rubiconde, on pouvait constater que la pièce, de part ses nombreuses plantes, contrastait avec la pâleur d’un hôpital. Plus que colorée, c’était un vrai havre de paix et sauvage qui s’offrait aux yeux de n’importe qui qui venait ici. La doucereuse lui fit signe de s’installer avant d’adosser à la table d’auscultation et de croiser les bras. Dans son bureau, elle se mettait à l’aise, bien qu’elle restait très professionnelle. L'Irou nin soupira légèrement avant d'adresser un petit sourire.

« Si je t’ai fait venir ici, c’est que j’aimerais comprendre un confrère ainsi qu’un habitant de ce village, qui ferait preuve d’une certaine agressivité envers les autres, ainsi que les patients. On m’a fait savoir aussi que tu avais des tics assez précis, mais j’aimerais mieux le découvrir personnellement. Je ne suis pas là pour juger, juste pour comprendre et y remédier. Tu comprendras que je ne peux pas rester sans rien faire, et j'espère que tu sauras te montrer coopératif, ce n'est pas moi que tu feras fuir, je suis là pour t'aider.

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