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Quand la force d'une femme devient plus effrayante que celle d'un homme

Mukuro
Mukuro

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Ven 17 Avr 2020 - 18:18
Vêtue d'un long manteau noir et d'un vieux chapeau de paille atypique aux voyageurs, j'arpentais les ruelles de l'ancienne citée de lumière. Ces lieux qui autrefois regorgeaient d'éclats n'étaient aujourd'hui plus qu'un tas de ruines et de restes d'un vestige appartenant au passé. Les paysages me semblaient à la fois familiers et à la fois étrangers. Je reconnaissais dans leur reflet les images de mon enfance, mais je voyais dans les faits un monde dévasté qui n'était plus le mien.

Les bâtiments étaient à moitié détruis. La végétation était à moitié morte. Et les quelques ouvriers et charpentiers qui travaillaient à la reconstruire des murs des habitations affichaient un regard emprunt de tristesse. C'était bien la première fois dans toute l'histoire du pays qu'une telle tragédie se produisait. Je savais à quoi m'attendre en revenant dans ce pays qui était autrefois le mien, mais je ne pouvais m'empêcher d'être surprise par ce que je voyais. Repensant aux paysages disparu et repensant à cet homme qui lui aussi avait disparu...

« Toi qui avais toujours le sourire, je me demande quel visage tu aurais montré devant ce paysage-là... Mh, quoique, peut-être qu'il vaut mieux pour toi ne pas voir ça... »

Alors que je marchais, l'esprit un peu rêveur, je me fis tirer de mes pensées par une voix grave qui me hurla « Attention ! » juste avant qu'une poutrelle de bois ne tombe du ciel... À peine avais-je eu le temps de lever les yeux qu'une présence féminine vint bloquer pour moi la grande poutrelle de bois. Je tournai mon regard vers cette jeune femme aux cheveux pourpres pour la remercier.

« M-Merci... »

Mais quand je croisai son regard, j'aperçus au même instant l'insigne de Iwa. Difficile pour moi de cacher ma surprise... Était-elle un shinobi envoyé par la délégation de la roche ? Que faisait-elle ici ? N'était-elle pas avec Toph...? Et surtout, quelle force incroyable... J'avais presque l'impression de voir Ko. Était-elle en train d'aider à la reconstruction du bâtiment ?
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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Dim 26 Avr 2020 - 16:53


Quand la force d’une femme
devient plus effrayante que celle d’un homme



La meilleure manière d’assimiler l’aura des lieux qu’elle visitait, Aimi avait choisi de prendre un moment pour faire un tour à proximité du lieu de la réunion secrète. Elle savait que ce lieu avait été témoin et victime de l’attaque de l’homme au chapeau et que la résonance avait été déclenchée ici. Ce fut la destruction de cette stèle, aux dires de Muramasa, qui avait engendré toute sa destruction. La Chiwa avait vraiment du mal à y croire, qu’un pouvoir puisse réussir à ravager une cité entière et c’était plus, car cela faisait peur, que l’idée que cela puisse être impossible. Le regard de la rubiconde était empli de peine, au fur et à mesure qu’elle arpentait les chemins difficilement reconnaissables. Certaines maisons avaient résisté au phénomène, mais d’autres étaient dévastées. Elle avait l’impression de voir la boutique de son père, frappée lors de l’attaque de Mamushi. Son corps avait été retrouvé sous les décombres et elle se doutait bien qu’ici aussi il y eût beaucoup de pertes. C’était pourquoi l’idée naissante de leur venir en aide naquit dans son esprit. Elle était contente que Toph ait proposé à Mokko d’établir une aide envers Hayashi après ce désastre.

Ce fut ainsi qu’Aimi se retrouva près d’une bâtisse en chantier, où sous ses yeux, des ouvriers découragés réparaient sa toiture en bois. La kunoichi eut la chance de pouvoir compter sur ses camarades pour reconstruire sa maison en un temps record, chance que ces hommes n’avaient pas. Beaucoup de débris étaient encore présents dans ce qui semblait être la pièce de vie. Deux hommes pour une telle quantité de travail, sans les matériaux nécessaires pour les aider, c’était vraiment problématique et l’Eisenin tâchera d’en parler à Toph. Les travailleurs semblaient avoir des difficultés à faire maintenir la charpente, de la poussière tombait dans le trou béant de la maison. Les planches commençaient à perdre l’équilibre et quatre mains ne suffisaient pas à maintenir le tout, alors qu’il fallait clouter et relier chaque branche de la toiture. Par réflexe et en voyant que ça allait s’écrouler sous le regard impuissant de ces hommes, la rousse concentra du chakra et bondit alors sur un morceau assez solide, avant de concentrer du chakra dans ses bras et d’encercler les deux plantes assez imposantes avec ces deux membres supérieurs. Avec sa force, la stabilisation ne fut pas vraiment difficile.

Ils furent à la fois surpris et soulagés par l’intervention de la rouquine. La fierté n’était pas la bienvenue lorsqu’on était si fatigué et en détresse. Un petit sourire s’afficha sur les lèvres de la jeune femme lorsque l’un d’eux la remercia.


« Il vous faudrait des cordes et de quoi maintenir la charpente contre le mur. »

« Malheureusement ma petite demoiselle, nous n’avons pas le matériel adéquat et nous nous débrouillons comme on peut. »

Comme elle s’en doutait, il était difficile pour eux de terminer la réparation dans les meilleures conditions. Elle analysa la charpente. Ils avaient déjà très bien travaillés et c’était presque un miracle que le tout tienne de part leurs seules mains. Elle qui voulait donner un coup de main, et bien elle essaiera de se montrer utile pour qu’il puisse finaliser le tout, il devait bien lui rester un petit temps avant de retourner retrouver ses camarades.

« Alors laissez-moi maintenir les planches pendant que vous terminez de structurer la base. Je suis Aimi. »

L’un d’eux ne se gêna pas pour inspecter de haut en bas la rubiconde qui était une très belle femme, mais aussi une kunoichi de la Roche et il le remarqua bien évidemment.

« Vous êtes là pour le rassemblement n’est-ce pas ? Est-ce vraiment l’endroit idéal, après tout ce qu’il s’est passé ? Raah… Enfin… Merci Aimi, vous semblez avoir du plomb dans les bras. Moi c’est Toshi et lui c’est Yamato. »

Les précédents événements devaient être source de tension et voir du monde arriver en troupe dans leur cité brisée ne devait pas être vue d’un bon oeil par tous les habitants. La peur qu’un cataclysme résonne de nouveau alors qu’ils ne s’étaient pas encore remis était normal.

« Je comprends votre réticence, si cela peut vous rassurer et de ce que je vois de mes propres yeux, la Roche ne laissera pas Hikari dans la difficulté. Aller, mettons-nous au travail. »

Cette lueur d’espoir dans leurs yeux motiva la rousse à soutenir cette idée de soutenir le pays du Bois. Elle se positionna en baissant son dos de manière à ne pas se faire mal tandis qu’elle faisait poids pour maintenant les deux blanches en équilibre. Une vraie concentration était nécessaire, tandis que les deux hommes s'attelaient à sceller les planches. Le rubis écoutait attentivement les consignes et s'appliquait. Par moments, elle devait changer de prise pour être plus à l’aise, ce n’était vraiment pas facile quand on n'avait pas l’expérience du métier, mais sa force lui permettait de garder la stabilité. En cet instant, Aimi était fière de pouvoir leur venir en aide et de les voir gagner en motivation. C’était là ce qu’elle voulait, voir les gens s’entraider et garder cette ferveur qui les animait. Après des coups de marteaux et de longues minutes de travail, la chunin fut invitée à lâcher la prise et constata avec les deux ouvriers que tout était stabilisé. La charpente était fière et tenait le coup. Il manquera ensuite l’isolation et le reste, mais ce n’était pas son rôle. Un fier sourire arbora son doux minois, les deux hommes se coordonnèrent pour descendre de l’échafaud, cependant, un simple coup de coude suffit pour faire tomber une poutrelle de secours dans le vide. Tout se passa très rapidement, tandis que la kunoichi avait de nouveau concentré du chakra dans ses pieds pour sauter à contrebas et que l’homme criait de faire attention. Arrivant derrière une silhouette féminine, les bras levés en l’air attrapèrent la poutre assez lourde pour un simple homme.

« Ouf, s’en était moins une. »

Ce fut une charmante brune, recouverte d’un long manteau noir qui lui faisait penser à celui que sa mère lui avait cousu, qui remercia la rubiconde. Elle retira la planche d’au-dessus de leur tête et la posa à terre sans grande difficulté avant d’essuyer son front couvert de sueur. L’Eiseinin remarqua l’étonnement de la femme, surtout à la vue de son insigne. Était-elle encore dans la peur d’avoir presque été écrasée par une poutre ? L’air inquiet et avenant de la jeune femme témoignait de son côté médecin.

« J’espère que vous n’avez rien ? Je suis Aimi, chunin de la Roche. Pardonnez-nous pour ce petit incident. »

Les deux ouvriers arrivèrent en trombe et s’inclinèrent en s’excusant auprès de la mystérieuse femme. Ensuite, ils posèrent leur regard sur la kunoichi écarlate.

« Merci pour votre aide Aimi. Nous ne l’oublierons pas de sitôt. »

Un petit air gêné prit place sur le visage de la doucereuse avant de faire un signe de la main.

« Ce n’est rien voyons, je recommencerais volontiers. Faites attention à vous surtout, Hikari a besoin de vous en pleine forme !»

Ils la saluèrent avant de retourner à l’intérieur de la maison pour continuer le travail qu’ils étaient loin d’avoir finalisé. La chunin porta alors son attention sur l’inconnue, histoire de savoir si tout allait bien de son côté.
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Mukuro
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Lun 27 Avr 2020 - 21:50
J'avais deviné juste. La jeune femme était une kunoichi affilée au village de la roche - et qui plus est, une gradée. Instantanément, je m'armai de prudence. Mais à ce même instant, les deux ouvriers descendirent du toit pour venir s'excuser auprès de moi. J'effaçai alors rapidement ma surprise derrière un sourire.

« Oui, je vais bien grâce à la demoiselle ici présente. »

J'indiquai d'un mouvement de bras la rouquine à côté de moi. De ce que je comprenais, elle avait prêté main forte aux ouvriers pour les aider à reconstruire le toit d'une bâtisse en ruines. Durant leur échange, je tournai ma tête vers le bâtiment dont il était question. Et j'étais assez étonnée et la surprise se lisait dans mon regard. En effet, la construction n'était plus loin de la finalisation et elle avait une petite longueur d'avance par rapport aux autres bâtisses en cours de reconstruction que j'avais vu jusque-là. Elle semblait leur avoir été d'une grande aide. Même si intérieurement, j'étais assez dubitative..

Devais-je me sentir redevable envers elle pour l'aide apporté ? Ou devrais-je ressentir de la pitié envers le pays pour avoir eu recours à l'aide d'un shinobi ? Hayashi avait vraiment perdu de son ampleur... Le pays pourtant réputé pour ses charpentiers et son bois n'était plus que l'ombre de ce qu'il était... Lorsque les deux charpentiers nous quittèrent, je me retournai vers la jeune femme et lâchai un petit sifflement admiratif.

« Hyuu ~ Quelle incroyable générosité. »

Oui. Ce n'était pas tout le monde qui prêtait main forte aux passants dans un pays étranger. Elle était sans doute la première que je rencontrais. Mais à voir si cette générosité ne cachait pas quelque chose derrière... Un fin rictus se dessina au coin de mes lèvres.

« Mh... Chiwa Aimi, dis-tu ? Je te remercie pour ce qui vient de se produire à l'instant. Je dois avouer tu possèdes une force incroyable pour être parvenue à retenir cette charpente de bois à mains nues. Tu es une cousine de Popaye ? »

Je levai mon regard vers le ciel pour lire l'heure avant de revenir vers la jeune fille avec un sourire amical.

« J'aimerais te remercier, me serait-il possible de t'offrir un repas ? Mh, cela m'embêterait d'être redevable envers une inconnue. »
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Chiwa Aimi
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Mar 19 Mai 2020 - 15:14





La kunoichi savait bien qu’en territoire étranger, les habitants n’étaient pas forcément les plus amicaux. Pour le coup, la jeune femme avait eu cette chance de venir à des personnes qui n’étaient pas remplies d’une fierté mal placée. La femme qui fut sauvée par ses prouesses surhumaines était surprise et perplexe, pourtant elle se montra très souriante. Aimi se contenta de hocher de la tête, un peu gênée par ces marques de reconnaissance. C’était une personne qui agissait de manière très désintéressée bien que dans certaines situations, cela pourrait lui apporter. Mais aujourd’hui, elle avait fait passer son cœur avant le reste. La Chiwa s’inquiétait pour la situation de cette ville, que pourrait-elle en avoir affaire diriez-vous ? Ce n’est pas son pays, ni sa famille, ni même son village. Mais quand même, elle ne souhaitait cela à personne. La chunin avait bien remarqué que les ouvriers étaient compétents, pourtant, ils semblaient aussi dépassés que ce qu’il s’était passé lors de la résonance.

Lorsqu’ils quittèrent les deux kunoichis, la rouquine fut attirée par un sifflement et une remarque assez véridique. Aimi se contenta de hausser des épaules et de lui sourire, c’était normal pour elle après tout. Alors qu’elle regardait à gauche et à droite, cherchant s’il y avait besoin d’aide ailleurs, elle fut interpellée par la belle brune. Celle-ci la remercia et salua ses prouesses musculaires hors norme. Elle ne savait pas qui était ce Popeye, peut-être un Eiseinin à la force brute similaire. La kunoichi ria doucement avant de prendre la parole après avoir entendu sa proposition de dîner.


« Ne me remercie pas, je n’allais pas les laisser en difficulté alors que je pouvais les aider, et encore moins laisser cette poutre vous blesser ! Et bien, je dois avoir un peu de temps devant moi, mais pas beaucoup. Pourquoi pas boire un thé quelque part ? Je te suis dans ce cas ! »

Une petite occasion pour la jeune femme de découvrir ce que proposait le pays du Bois. Elle qui ne pensait plus pouvoir partir à l’aventure, cette réunion au sommet n’était-elle pas une occasion pour elle de découvrir le monde extérieur ? Autant en profiter le plus possible.

« Et vous alors ? Je ne connais pas le prénom de celle que j’ai sauvé d’une grosse bosse, vous vivez à Hikari ? »

Assez mystérieuse dans ce qu’elle dégageait, elle en restait une femme sympathique à la première impression. Ce sera aussi une occasion de faire plus connaissance avec des personnes extérieures à la Roche.

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Mukuro
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Mer 20 Mai 2020 - 17:30
« Mon nom est... Tsukuyo. Enchantée. Je suis un voyageur. Je ne vis plus dans le pays du bois, mais je connais très bien le pays et je reviens souvent effectuer des escales... Cela fait une petite semaine que je suis ici... J'avais l'intention de reprendre ma route, mais le hasard nous a fait nous rencontre... Mh, suis-moi, je vais trouver un bon petit salon de thé. »

Un demi sourire et j'ouvris la marche vers les ruelles marchandes de la cité de lumière où l'ambiance était légèrement plus animée avec, notamment, plus de monde et plus de passants.

Je ne pouvais pas révéler mon véritable nom au risque qu'elle ne parle de notre rencontre à leur intendante. Toph me connaissait en tant que mercenaire et savait que j'avais participé à l'attaque de Mamushi sur Iwa parmi les mercenaires et les kirijins. Elle pourrait soupçonner les raisons de ma venue et il s'agissait d'un risque que je voulais éviter de prendre. Assez ironiquement, j'étais une infiltrée dans mon pays. Ma présence ici se devait rester un secret. Moins de personnes seront au courant, mieux ce sera pour moi. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle je n'avais rien dis à Kuuli.

Après quelques minutes de marches, nous arrivâmes devant un petit établissement de taille modeste aux allures de tissus recousus. On pouvait reconnaître les effets de la résonance, ici aussi. À l'époque, la petite auberge était beaucoup plus flamboyante, beaucoup plus fleurissante, mais avec les derniers évènements, elle avait perdu de son éclat... Enfin, au moins elle tenait encore debout contrairement à d'autres établissements...

« Il s'agit d'un bon salon de thé qui propose de bonnes sucreries atypiques au pays. Je suis contente qu'elle ait été reconstruite. »

C'était la première fois que je revenais en dix ans. J'entrai à l'intérieur et saluai la gérante avant de venir m'installer à une petite table à l'avant. La vieille dame n'avait plus se souvenir de moi, chose assez normale... Je la connaissais bien pour être venue ici à de nombreuses reprises durant ma jeunesse, mais tellement d'années s'étaient écoulées entre temps, qu'elle m'avait sans doute oublié... Enfin, c'était sans importance et c'était même plus facile pour moi de masquer ma présence.

« Je peux te conseiller les mochis et les dangos si tu aimes le riz gluant. - Le riz gluant de Hayashi no Kuni est très bon. La position géographique du pays fait que nous bénéficions d'une température idéale pour l'agriculture du riz et du riz gluant, de ce fait tous les plats à base de mochiko sont délicieux ! - Mais si tu n'es pas fane de tout ce qui est à base de mochiko, il y a aussi différents yokan à base de anko et mocha ; Le anko et le mocha sont également délicieux et fort en goût. »

Calmement, je la tendis la carte en direction de la jeune femme. En réalité je n'étais pas très friande des sucreries - ou du moins pas autant que dans ma jeunesse - mais je savais encore les apprécier. Lorsqu'elle eut passé commande, je repris la discussion.

« Sinon, qu'est-ce que tu es venue faire ici ? Il m'est rare de croiser des shinobis dans le pays, qu'est-ce qui a bien amené un shinobi de la roche ici dans le pays du bois ? ...Une envie de voyage ? Une envie d'exploration ? Ou encore autre chose ? »


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Chiwa Aimi
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Mar 26 Mai 2020 - 12:18





Tsukoyo la voyageuse invita la kunoichi à prendre un thé. Celle-ci accepta volontiers adorant ce breuvage. Peut-être même qu’elle découvrira de nouvelles saveurs qui lui donneront envie de revenir ici plus souvent ?

« Enchantée Tsukuyo, je te suis ! »

Un simple sourire pour terminer ses paroles, qu’elle arpenta les rues d’Hikari à ses côtés. Son visage ne pouvait rester fixé sur un point, la curiosité lui donnant envie de balayer de ses pupilles écarlate tout ce qui se présentait à elle. En dehors des cicatrices et des vestiges abîmés par le phénomène, cela restait un endroit animé et assez bien loti en commerce. Être témoin du dynamisme dont faisait preuve la capitale ancestrale lui donnait des informations sur les conditions de vie du pays du Bois. Cela n’était peut-être pas pareil dans tout le territoire, mais si Iwa devait apporter de l’aide, elle commencerait par ce point central.

Ce fut dans un silence reposant et respectueux qu’elles arrivèrent devant une petite bâtisse qui n’avait pas à rougir des autres. Bien que modeste, on y voyait les cicatrices, mais elle restait debout et vivait toujours. De plus, il y avait une odeur très agréable qui en émanait et qui poussait la kunoichi à s’y intéresser. Aimi sourit en écoutant la jeune femme présenter le salon de thé. Son timbre de voix semblait bien nostalgique en l’écoutant parler de la boutique, elle devait être touchée par les événements qui s’étaient déroulés ici.


« J’adore le thé et les sucreries, je suis sûre que c’est un très beau salon et que je vais m’y plaire. »

Timidement, la rubiconde suivit son guide et salua la gérante d’un geste de la tête avant de suivre Tsukuyo vers une petite table. La chunin écouta attentivement l’Hayashijin lui présenter les différents mets du salon. Elle hocha de la tête et se frotta les mains en s’imaginant goûter à ce qu’elle lui proposait et ce qui était noté dans la carte tendue.

« Ne t’inquiète pas pour moi, je ne suis pas du tout difficile, bien au contraire. Je veux bien goûter à un assortiment si c’est possible, madame, et un thé sencha de mai, merci. »

La jeune femme prit aussi sa commande, puis s’interrogea sur la présence de la kunoichi sur les terres d’Hikari. Bien évidemment, elle ne pouvait pas donner la raison réelle de sa présence ici. Mais elle voulait aussi être sincère dans ses paroles. En attendant que les mets arrivent, le rubis s’adressa alors tranquillement à la brune qu’elle avait sauvée.

« J’ai soif d’aventure et de curiosité. J'espérais pouvoir un jour découvrir le pays du Bois comme j’aimerais parcourir chaque pays. Aujourd’hui, c’est mon travail de shinobi qui m’a amenée ici, j’espère que demain, ce sera ma passion du voyage qui le fera. Je n’ai jamais eu l’occasion de parler avec un habitant d’Hayashi sur ce qu’il s’est passé ici. Cela a dû être difficile pour toi de voir le triste sort dont a été touché Hikari ? C’est aussi pour ça, que je n’ai pas hésité à aider ces hommes. Je sais que ça peut être surprenant, mais j’ai moi-même perdu ma maison il y a quelques mois et les voir dans cette situation m’a poussé à les aider. »

Pas de mensonge, juste ne pas dire la vérité et contourner la chose. Mais la kunoichi était restée très honnête dans ses paroles et sur ce qu’elle ressentait vis-à-vis de la capitale et de sa compassion envers ces ouvriers. Elle était toutefois curieuse d’entendre le témoignage d’un de ces habitants sur ce qu’il s’était passé, pour mieux les comprendre. En attendant, les deux femmes furent servies rapidement et un plateau joliment garni se posa au milieu de leur table avant d’y déposer des tasses de thé donc la fumée laissait échapper une touche de fraîcheur revigorante. Aimi huma le tout et sourire doucement. Tout ça avait l'air très très bon.

Durant cet instant très paisible, la rubiconde n’était plus une kunoichi, elle oubliait la raison de sa présence et souhaitait simplement profiter tranquillement de ce moment avant de retourner à la dure réalité.


« Que me conseilles-tu en premier ? Le thé ou les sucreries ?»

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Mukuro
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Mer 27 Mai 2020 - 11:39


Mukuro

La gérante revint avec un joli plateau composé de plusieurs sucreries accompagnées de deux verres de thé. Bien que modestement coloré à cause du mochi principalement blanc et des gelées de anko - plus marrons que rouges - la composition ne donnait pas moins envie. On y reconnaissait les productions traditionnelles aux apparences quelque peu rustres loin des colorants alimentaires, mais qui avaient relativement bon goût.

« Thés et sucreries se savourent en même temps. L'amertume du thé vient compenser le sucré des gateaux. C'est bien pour cela qu'ils vont de paire et qu'ils sont servis ensemble. »

Je laissai la jeune femme se servir en première et me donner son avis.

« D'ailleurs, vous n'avez pas ce genre de dessert à Iwa ? Le pays de la roche... Il me semble que c'est un pays principalement basé sur le commerce... Quelles sont les spécialités là-bas ? »

Je pourrais faire la blague comme quoi ils mangeaient des petits cailloux, mais il s'agirait d'une blague de bien mauvais goût. J'aimais croire qu'ils avaient d'autres spécialités tout autant attirantes. Mais ses dernières paroles me surprirent légèrement et me fit évoquer un autre sujet.

« Tu as toi-même perdu ta maison ? ...Ta maison à Iwa ? Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour qu'une kunoichi ne perde sa maison ? »

J'avais toujours pensé que l'intérieur des villages étaient sécurisés et que le risque de perdre son habitat était faible. Enfin, rien n'était impossible. Mais je me demandais bien quelle pouvait en être la cause... La dernière attaque menée sur le village de la roche ? Ou alors un entraînement qui avait mal tourné ? (Chose qui m'était arrivé aussi)

Cela dit, c'était bien différent perdre un appartement et une partie de son pays. Même si pour ma part, j'avais quitté le pays et je n'y étais plus tellement attachée, mais je pouvais deviner la peine des habitants vivant encore dans le pays. Je pensais notamment à mon ami le moine - Umibozu. Il ne laissait rien transparaitre en apparence, mais intérieurement il ne pensait pas moins. C'était d'ailleurs dans sa peau que je me mettais. Sans doute aurait-il répondu ainsi ?

« Bien évidemment que c'est difficile. Bien évidemment que c'est triste. Plus encore pour les innocents civils qui travaillent ici jours et nuits et qui n'ont rien demandé à cette tragédie. Nous ne faisons qu'espérer une vie paisible, nous ne sommes que les victimes... Mais cela nous ramène à nous poser des questions sur la cause de cet évènement tragique.

Nous ne connaissons pas tous les détails de ce qu'il s'est passé, mais du peu que nous savons, cela est dû à un Dieu enfermé dans une stèle. C'est sa libération qui a provoqué une puissante vague d'énergie appelée Résonance et qui s'est propagé à travers tout le Yukan. Selon les dires et les rumeurs qui se propagent, le Dieu était immense. On en vient à se demander qu'est-ce que faisait une telle créature emprisonnée dans nos terres...
»


En tant que gardienne, je le savais déjà. Quelque part, j'avais même prédis qu'un tel évènement arriverait. Mais qu'en était-il des habitants qui ignoraient tout de cette chose ? Et qu'en était-il des shinobis ? Il ne fallait pas oublier qu'ils étaient également acteurs de ce qu'il s'était passé au pays. J'adressai un nouveau regard en direction de la jeune femme.

« De ce que je sais, des shinobis et des moines étaient également mêlés à cette histoire. Du moins, c'est ce qu'il se dit... Est-ce vrai ? Toi qui est présente aujourd'hui dans le pays et qui aidé un des nôtres, serait-ce encore une fois relié à cette histoire ? Que sais-tu ? Beaucoup d'habitants ici sont attristés de ne rien pouvoir faire contre le naturel. Beaucoup sont croyants et remercient la terre et le ciel de nous donner de si belles météos et de si beaux territoires à cultiver. Mais beaucoup en viennent à se demander pourquoi un tel évènement tragique s'est produit. Serait-ce les dieux qui se sont énervés ? Qu'ont fait les moines ? Qu'avons-nous fait ? Ou qu'avez-vous fait ? »


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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Sam 30 Mai 2020 - 17:19





Aimi n’avait pas besoin des mets les plus sophistiqués pour être contente. Elle aimait la nourriture et parfois, les choses les plus simples étaient les plus bonnes. Ses petits yeux rubis brillaient d’appétit, elle restait toujours fidèle à elle, même dans un pays différent après tout. Ce petit conseil fut le bienvenu, tandis qu’elle se penchait pour choisir l’un des mochis qui lui faisait de l’oeil. Boire une gorgée du thé et manger ensuite la sucrerie. La vapeur signifiait qu’il était encore très chaud, alors elle attendit et écouta la question qui la fit sourire.

« Oh si, il doit y en avoir. Mais j’ai mes petits péchés. Je mange souvent dans un restaurant qui fait des omelettes quand je finis mes consultations, puis j’aime beaucoup les anpan, des pains à la pâte de haricot rouge. Sinon, j’aime beaucoup le thé, nous avons un très beau salon de thé à Iwa. Peut-être que tu pourrais venir un de ces jours. »

Sa maison. Elle n’était pas étonnée de sa question, il était vrai que dit comme ça, c’était surprenant. Un air triste passa sur le visage de la rubiconde qui se rememora la perte très difficile pour elle.

« La guerre, le feu, le sang. J’ai perdu mon père dans l'effondrement de ma maison. Enfin, je ne préfère pas y penser...»

Ses mains encerclèrent la chaude tasse de thé avant que son nez hume le parfum de celui-ci qui essayait de réconforter son triste cœur. Aimi ne voulait pas se ressasser ces souvenirs, elle essayait déjà d’avancer vers un futur plus sain et ne voulait pas retrouver des idées mornes ou déprimantes. Mais peut-être qu’elle comprenait alors son ressenti vis-à-vis de ce qu’il s’était passé à Hikari dans un même temps. Tsukuyo prit alors la parole pour s’exprimer pendant que l’Eiseinin posait ses lèvres sur la tasse pour goûter ce bon breuvage.

En effet, c’était très amer, comme le sentiment qui faisait place dans l’esprit d’Aimi. Et elle comprenait totalement les paroles de la brune. Parce qu’elle aussi espérait une vie paisible, parce que son père n’avait rien demandé, qu’il n’avait été qu’une victime parmi les autres et qu’il n’avait pas mérité son sort. La cause de cet événement ? La mention du Dieu fit frissonner la Chiwa. Elle ne s’était toujours pas remis de ces révélations et en entendre parler la ramenait à la réalité. Elle baissa les yeux, toutes les réponses à ses questions avaient été données par Mokko et le saint-père et la jeune femme devant elle le lui confirmait aussi.


« Je ne peux que comprendre cette incompréhension et cette injustice. Quand la Résonance a eu lieu, j’ai vu des personnes mourir sous mes yeux, ça a été un moment traumatisant. Et je me suis toujours demandé pourquoi, comment. Mais je comprends mieux maintenant et à t’entendre, c’est terrifiant. J’étais à Iwa quand c’est arrivé, donc je ne sais pas ce qu’il s’est passé ce jour-là. Et sincèrement, je me pose moi aussi la question. Est-ce que nous méritions ce déchaînement ? Est-ce que le monde continue d’être menacé ? Que faire ? Comment agir ? Je me le demande encore. Mais je sais que je ferai tout pour protéger mon village et le monde comme je le peux. Oui, c’est sûrement très utopique de croire en une paix future, mais je me battrai pour cela.»

Le goût amer fut remplacé par l’intonation sucrée qui caressa son palais. Un petit bruit de satisfaction se fit entendre lorsqu’elle le goûta en hochant de la tête.

« C’est vraiment très bon.»

La Chiwa prit une nouvelle gorgée avant de prendre un autre gâteau. L’idée était bonne de mélanger les deux, cela lui réchauffait le cœur suffisamment pour avoir la force de parler de ces événements tragiques.

« Tout ce que je peux dire, c’est que si je peux aider Iwa comme Hayashi, comme n’importe quelle terre, je le ferai. Comment ? Je ne sais pas, mais j’essaierai de toutes mes forces. Et toi ? Que voudrais-tu faire pour apporter à la paix à ta cité ?»

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Mukuro
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Dim 31 Mai 2020 - 11:31


Mukuro

Des omelettes... Le genre de chose que je n'avais pas mangé depuis belle lurette... Enfin, il fallait dire qu'à Kaze ce n'était pas ce qu'il y avait de plus fréquent. On y trouvait d'avantage de viandes de chameau et de chairs de scorpion... Mais je prenais note - peut-être qu'un jour si l'occasion s'offrait à moi, j'irai tester les omelettes de Iwa.

« Si je viens, fais moi la visite. De ce que j'ai entendu dire, Tsuchi est un joli pays avec un commerce fleurissant. Ça serait un plaisir pour moi de venir et de t'y retrouver. »

En réalité j'étais déjà venue - oui, dans les geôles du village de la roche et j'avais effectivement pu voir un commerce fleurissant avec des milliers et des milliers de mercenaires réunis en un seul et même endroit (aha). Mais ça, je ne pouvais pas vraiment le dire... Je me demandais d'ailleurs si l'écroulement de sa maison n'était pas en partie lié à l'attaque des mercenaires et des kirijins sur Iwa.

Il était vrai que nous avions fais énormément de dégâts à ce moment-là. Mais si c'était le cas, j'avais l'air d'une coupable alors... Enfin, nous n'avions pas atteint le cœur du village, il me semble...? Quoique, à l'heure actuelle, c'était sans importance. Les choses étaient faites - et depuis un moment...

« Nous finissons tous par perdre des êtres chers. Mais il faut apprendre à vivre avec et surmonter cette peine, sinon l'air de ce monde devient terriblement étouffant. »

Un sourire se dessina sur mon visage songeur. À qui est-ce que je disais cela ? Je me le demandais bien... Je pris ma cigarette et soufflai un doux nuage de fumée (sur le côté pour ne pas étouffer mon interlocutrice) avant d'écraser le mégot dans la coupelle à cet effet. Puis, calmement, je pris la tasse de thé déposée face à moi et bus quelques gorgées avant d'attraper un mochi que j'engloutis d'une bouchée. Le goût n'avait pas changé malgré les nombreuses années écoulées. Je n'étais plus autant friande des sucreries, mais celui-là me faisait tout de même un petit effet. Puis, je repris de nouveau la parole un poil songeur.

« Mh... Je ne le sais pas si nous le méritons. Oui diront les croyants qui pensent que tout a une cause et une raison d'être. Non diront ceux qui refusent de se soumettre aux absurdités que sont le destin et l'inéluctable. Mais ce n'est sans doute pas important pour toi qui fais de ton mieux pour défendre une cause qui t'est importante... Un vieux moine le disait souvent « fais de ton mieux, fais ce qui te semble juste, vis ta vie dignement jusqu'au bout ainsi tu n'auras plus rien à regretter ». Ça m'a l'air de ressembler à ta philosophie. »

Je reconnaissais en elle cette volonté.

« Enfin, pour ma part... Je demeure sceptique. Qu'est-ce que je peux faire ? Et si... La catastrophe qui s'était produite est due à une erreur de l'homme ? Et si ce n'était que le fruit d'une bêtise des nôtres ? Et si le monde était réellement pourri jusqu'à la moelle...? Dans ce cas ne vaudrait-il pas mieux tout laisser sombrer ? Mais d'un autre côté, quand je rencontre des gens comme toi, ça me donne envie de rejoindre le courant et de faire moi aussi de mon mieux pour sauver ce mériterait d'être sauvé... »

Et de sceller et détruire ce qui mériterait vraiment d'être scellé et détruit... Mon regard se détourna sur ma tasse. Je n'aimais pas ces dieux. J'aimerais les voir détruis. Je voulus serrer mon poing comme pour contenter ma rage, mais je me rappelai bien vite que j'étais face à la rouquine, je me retins donc de montrer toute forme de colère et affichai alors un petit air innocent.

« Enfin, que pouvons-nous faire en tant que civil ? Nous pouvons au mieux reconstruire notre maison avec plus de rembourrages pour la renforcer, mais si une nouvelle résonance a lieu... Je doute que ce soit suffisant. Et puis, je ne suis pas charpentière et je ne possède aucune connaissance ou savoir-faire notable me permettant d'aider qui que ce soit malheureusement... À mon échelle, je peux juste offrir un thé et remercier les bons cœurs qui m'aident. » Dis-je avec un sourire.
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Chiwa Aimi
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Mer 3 Juin 2020 - 10:59





« Promis, tu seras la bienvenue à Iwa. Et si jamais il y a quoi que ce soit, tu peux même m’envoyer une lettre, tu as mon nom après tout.»

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Un sujet bien moins joyeux vint sur la table, l’un de ceux qu’Aimi préférait éviter, mais qui faisait pourtant partie intégrante de sa vie. La brune avait raison en soi, la Chiwa avait très rapidement compris qu’il fallait apprendre à vivre avec, bien que cela fut très difficile. Parce que le monde a encore besoin d’elle, parce que ce n’était pas en étant que l’ombre de soi-même qu’elle allait pouvoir atteindre ses objectifs. Faire de l’air dans ce monde… Son père, faisait-il partie de ceux qui le rendait étouffant au point d’être sacrifié sur le plateau d’échec que représentait le Yuukan ? Elle n’en était pas si sûre… Mais l’Eiseinin hocha de la tête, comprenant ce qu’elle voulait dire. Voir l’Hikarijin cracher sa fumée lui faisait penser à sa chère amie et consœur Harumi, à croire que même au-delà des frontières, on pouvait y retrouver des personnes similaires.

La kunoichi continua à s’engloutir du thé et des bouchées -avec propreté bien sûr- et écouta Tsukuyo qui semblait bien songeuse. Le destin était là un terme qui pouvait aller à leur situation, mais la rousse n’aimait pas l’utiliser, parce qu’elle n’aimait pas se dire que sa vie était dictée par un foutu destin.


« En effet, je me retrouve dans ce qu’a dit ce vieux moine. Je ne laisserai pas le destin dicter ma vie, je veux agir et choisir comment ma route se terminera, sans regret.»

En tout cas, sa guide semblait bien comprendre la rubiconde. Son scepticisme était légitime et Aimi l’était aussi. Si cette catastrophe était due à une erreur de l’homme, alors la rousse avait sa réponse à la question. Le monde n’était pas tout blanc, il ne brillait pas de lumière totalement, malheureusement, mais il n’était pas perdu, elle ne voulait pas y croire. La douce sourit tandis qu’elle lui confiait qu’en la voyant, elle aurait presque envie de se battre.

« Si c’est à cause des Hommes, alors il n’y a que les hommes qui peuvent se rattraper pour leur erreur. Le monde est sombre et empli de terreur, mais je vois aussi cette lumière, celle qui mérite qu’on se batte. Pour nous, pour nos enfants, pour la génération future ? Je pense que c’est une raison louable pour se battre. Si tu as quelque chose à sauver, alors bats-toi, c’est ce que je me dis.»

La jeune femme attrapa un de ces mochis avant de le mâcher avec appétit. Elle s’adressait à Tsukuyo si naturellement qu’on croirait qu’elle n’avait pas peur, mais bien au contraire, elle était tétanisée. Mais cela servait à rien de se laisser submerger, il fallait juste ignorer et continuer à avancer.

« Le plus important n’est pas ce que tu fais, mais pourquoi tu le fais et comment. Je pense que n’importe quel ouvrier fatigué et qui a sur le cœur, serait heureux que quelqu’un passe les voir avec du thé et des mochis. C’est une idée en tout cas.»

Petit clin d’œil qui lui était adressé, la jeune femme attrapa sa tasse et termina les quelques gorgées avant de la reposer. Elle se retourna vers la sortie et se demandait depuis combien de temps elle était là.

« Je perds la notion du temps… Je pense qu’il va être temps pour moi d’arrêter de me la couler douce et de repartir à mes responsabilités...»

Bien dommage, car la chunin se sentait vraiment bien dans ce salon de thé qui avait survécu à la souffrance et à la destruction. La douce femme sourit à son interlocutrice.

« Je suis contente d’avoir été là au bon moment, pour te sauver. Merci pour ce partage, et n’hésite pas à venir à Iwa quand tu le pourras.»

La jeune femme se leva de son siège et s’inclina devant Tsukuyo ainsi que l’hôte de cet agréable salon de thé. Il était temps pour elle de rentrer à son village aux côtés de ses camarades, elle aussi devait agir pour le bien de ce qu’elle souhaitait protéger.

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Mukuro
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Jeu 4 Juin 2020 - 4:56


Mukuro


« « Pour nous, pour nos enfants, pour la génération future » hein... »

Une chose sûre, cette génération ne viendra pas de moi car je n'avais nullement l'intention d'avoir un gosse. - C'était d'ailleurs la raison pour laquelle il m'était impossible de me mettre dans la tête d'une mère. Enfin, je pouvais deviner le raisonnement, c'était après tout un raisonnement lambda de la majorité de la population - se battre pour l'avenir, pour ses enfants et pour le futur. Mais c'était une pensée bien altruiste. Et malheureusement, je n'étais pas de ce bord là. À choisir, j'étais même plus égoïste... Sans doute parce que je n'avais plus grand chose à protéger...?

Il y avait une part de moi qui voulait protéger l'héritage délaissé par cet homme - à savoir cette stèle, cette cité et ce pays ainsi que ce monde dans lequel nous existions. Mais je me remettais parfois en question - s'agissait-il réellement d'un héritage qu'il m'avait laissé ? Ou alors était-ce un poids dont il s'était débarrassé en rendant son dernier souffle ? - Un bombe et un ramassis de déchets qui méritait d'être brûlé..? Enfin, pour revenir à la discussion..

« Tu as peut-être raison... Le plus important, c'est peut-être les raisons de nos actions et la manière dont nous nous y prenons. Mais il ne faut pas se voiler la face - nos limites sont là, un simple thé et des mochis ne peuvent soigner d'une blessure ou réparer la moindre charpente. Ils peuvent tout au plus consoler le charpentier - et de façon relativement éphémère. »

En fonction de la gravité de la situation, la valeur d'un mochi pouvait baisser considérablement. Un homme avait beau faire de son mieux, si au final tout le monde mourrait, rien de ce qui se serait produit avant n'aurait de l'importance. Enfin, l'heure tournait..

« Déjà ? Enfin, j'ai dû occuper pas mal de ton temps alors que tu
dois sans doute avoir un emploi du temps bien chargé. Au plaisir de te revoir à nouveau, je ne manquerai pas de te venir te saluer s'il m'arrive de passer dans le pays de la terre.
» Dis-je avec un léger sourire.


Je terminai de dévorer mes derniers mochis et de boire le reste de mon thé, avant de me lever à mon tour pour quitter le petit salon de thé. Je déposai les quelques pièces au comptoir et saluai au passage la vieille tenancière.

« Merci beaucoup grand mère Tama. »

Et je disparus aussitôt avant même qu'elle n'eut le temps d'être surprise d'entendre son nom prononcé de la bouche d'une étrangère. Tant d'année s'étaient écoulées, elle devait m'avoir oublié depuis une belle lurette. - Enfin, c'était sans importance.
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