L'hiver, un froid mordant soufflait sur les pics et les monts escarpés de Kumo. Le village se transformait, devenant plus blanc que neige, et plus froid que les bras fatidiques de la faucheuse. Depuis quelques temps, le jeune homme avait disparu de la circulation, honteux et abbatu d'avoir subit un échec cuisant. Il s'était isolé dans une grotte dans les montagnes alentours, comme un ermite qui aurait à méditer. il fallait dire que nombreux étaient les sujets d'introspections qui le guettaient.

Lui qui était habitué des terreurs nocturnes, ne dormait plus. Il vivait tel un ascète, de la cueillette et des quelques offrandes que laissaient les gens proches du temple du Ryûjin, comme si c'était lui qu'il venait prier, lui qui hantait ses lieux comme un esprit facétieux, qui exhaucerait les souhait des habitants alentours.

Oh, il les connaissaient, leurs vœux. Ils voulaient retrouver leur pays, comme lui, fier et brave. Ils voulaient faire payer les mécréants qui s'étaient emparés de Kumo, n'est-ce pas ? Cette seule pensée en tête, il forgea dans les montagnes des Jutsus qui pourraient lui permettre de se démarquer si un jour la bataille devait avoir lieu. Finit d'être un second couteau, un fer valoir pour les autres Kumojins, ou bien qu'ils soient de l'Empire n'y changeait rien, pour une fois. Ils étaient tous ses adversaires dans le grand concours qu'il s'était lancé, afin de devenir le meilleur, et enfin parvenir à ses objectifs personnels.

Puis finalement, un mois plus tard, l'ermite redescendit de sa montagne. La couleur de sa peau avait changé, de halé, son teint était cireux, presque blanc tant il était pâle. Ses cheveux hirsutes avaient été coupé à la hâte dans l'eau d'une rivière, à l'aide d'un Kunaï. Ils faisaient comme une touffe hirsute qui semblait lui faire un autre visage.

Il semblait plus musclé, plus fort aussi. Mais il avait perdu en masse musculaire en vérité, en même temps qu'avait disparu sa silhouette d'enfant ; Il n'y avait plus rien d'enfantin chez Rei, qui avait passé ses dix huit ans cet hiver, seul, dans une grotte.

Il avait besoin de contact, comme tout le monde. Simplement moins que les autres. Il se mit donc en route pour le village, ses guenilles sur le corps ne laissant personne indifférent sur sa route. On le prenait pour un vagabond, l'un de ses esprits errants qui hantaient les routes, à la manière de la dame blanche, ou bien d'autres esprits frappeurs ou vengeurs, qui ne trouvaient pas le repos.

- Je ne fais pourtant pas si peur ... Se dit-il à voix haute,signe qu'il manquait réellement de compagnie. Il se mira dans l'eau d'une rivière, mais en trouva nul problème ni à sa tenue, ni à sa teneur. Il était porutant le reflet d'un jeune homme brisé, dont les rêves avaient été tué dans l'oeuf un peu trop tôt.

Il voulait s'ameilorer. Devenir meilleur.Ne jamais cesser de progresser, pour se hisser sur les plus hautes marches de la montagne. D'ailleurs ne reconnaissait-il pas ses cimes ? Et cette grande arche grise qui planait tel un vautour au dessus de son foyer ? Assurément, Kumo dessinait ses reliefs dans le lointain.

- On va voir si tu as changé, Kumo. Fit-il dans sa barbe, tandis qu'une silhouette vaguement familière ne venait le stopper dans sa course pour rejoindre sa maison.

Qui aurait cru qu’être ninja de moyenne classe était de tout repos ? Syoto mais il s’était clairement fait de fausses idées…

Bien que le village fût toujours occupé par l’état totalitaire connu également sous le nom de Teikoku, les shinobis du pays de la foudre occupaient tout de même certains postes stratégiques, comme la surveillance de l’arche grise. Toutes les six heures une rotation d’effectifs se faisait à cet emplacement, le Nakamura appris par courrier que son tour était arrivé et à cet instant il laissa échapper un soupire de déception. Selon lui, il était anormal que les occupés fassent des tâches ingrates alors que ce type d’affaires devait être gérée par les envahisseurs.

Peut-être que cette armée était rempli de bras cassés ? Après tout si tous les membres étaient comme Hokazuka Minoru et Okinawa Sora, il ne fallait pas s’attendre à de soldats compétents surtout lorsqu’on savait comment ces derniers avaient fini lors du dernier examen Impérial. Et rien que d’y penser le blondinet souriait en comprenant pourquoi on faisait plus confiance aux Kumojins pour ce travail.

Sur une allure nonchalante le borgne arriva devant les portes du village, bien entendu il était le dernier à être là puisque son binôme était présent depuis de très longues minutes déjà. La ponctualité n’était pas réellement l’un des points fort du jeune homme de vingt-trois ans et encore moins lorsqu’il ne souhaitait pas faire les choses.

Plusieurs heures passèrent sans que rien de bien folichon n’arrive jusqu’au moment où une silhouette fit son apparition au loin. Petit à petit cette silhouette se rapprochait au point de distinguer parfaitement l’étranger qui venait vers eux, le collègue du flavescent le secoua pour le réveiller afin de ne pas se retrouver seul face à cet individu.

A son réveil Syoto n’en croyait pas ses yeux, il avait l’impression de voir un fantôme se demandant même s’il n’hallucinait pas.

A la suite de ses mots il s’avança en direction de l’homme qui venait de franchir l’arche grise.

A dire vrais, en ce jour maudit où il devait subir l'infamie de son propre échec, Rei aurait préféré rencontrer n'importe qui sauf ce gringalet de Syoto. Qui avait réussit là où lui avait échoué. Qui avait maintenant tout le loisir de se foutre de sa gueule, comme il le faisait si bien, sans que le petit Rei ne puisse dire quoi que ce soit.

Alors quand il n'avait rien à rétorquer, Ozuki Rei se taisait. C'était un symbole de courage, de sagesse, et d'une force mentale qui dépassait sa fierté ou son ego. Pas de sentiments chez lui, que du factuel. C'était un avantage, comme un inconvénients. Il y'a toujours un revers à la médaille. On ne pouvait pas toujours tout avoir, ni obtenir tout ce qui nous manquait, c'était l'un de ses lois immuables depuis des siècles, et pour des siècles a venir, sans un changement radicale de mode de vie.

- Salut, monsieur le ninja de niveau intermédiaire ... Oui, il semblerait que mère nature ait décidé de me laisser vivre quelques jours de plus ... Mais vois plutôt l'état dans lequel je suis. Il fit une pause, son ton morne et sans intonations ne manquant sûrement pas d'irriter son camarade Kumojin. J'ai besoin d'une bonne douche, et d'un rasoir aussi.

Il regarda son collègue avec l'ardeur d'un poisson mort au combat, et lui fit signe de s'approcher de plus près. Comme s'il allait murmurer un secret.

- Et toi, t'as pas encore été rétrogradé, blaireau ? Et ce fut le seul signe que les deux compères furent content de se retrouver là tout les deux, à se regarder en chien de bataille. Rei avait perdu tout objectifs dans la vie, comme si la mort du Raïkage, une amie, et de nombreux autres de ses compatriotes comptait moins que son échec. Comme si la révolution ne faisait plus partie de ses projets.

Mais je vous rassure, sa détermination n'avait pas encore flanchie. Elle battait de l'aile, tout au plus. Il se demandait juste s'il avait la force nécessaire pour se sortir de ce pétrin, de cette spirale négative dans laquelle il s'était collé, comme un insecte prit dans le piège d'une toile d'araignée.

Peut être aurait-il besoin d'un coup de main extérieur pour y arriver ? Peut être que Syoto serait l'élément déclencheur qui remettrait la machine en route, et lui permettrait d'avancer ; A dire vrais, Rei était bien loin de ses considérations philosophiques, spirituelles ou bien même métaphysiques. Rei était quelqu'un de très terre à terre, il ne croyait que ce qu'il voyait, et ce qu'il voyait pour l'instant, c'était un obstacle de plus à franchir sur la voie de la propreté.

Son équipier. C'était toujours ainsi qu'il considérait le jeune genin inexpérimenté qui se tenait face à lui ? C'était ainsi qu'on pouvait voir un raté comme lui. Même si dénué d'émotions en apparence, Rei était touché par certaines situations, bénéfiques comme mauvaises pour lui. Touché par la grâce, ou par la disgrâce. Et en apparence, le jeune garçon semblait être au bord de tourner bord, et devenir un vert, au lieu de rester un fier habitants de Kumo.

Mais quelque part il en voulait à Syoto, d'avoir fait cavalier seul dans la bataille, de lui remonter les bretelles à chaque fois qu'ils se voyaient, de toujours juger ses paroles ou ses actes. En soit le jeune chûnin avait toujours fait comme s'il lui était supérieur. Et c'était le cas aujourd'hui, il ne pouvait même plus s'en plaindre.

Le crochet du gauche qu'il reçut en plein visage semblait vouloir dire que Syoto n'avait rien comprit au petit jeu dangereux auquel jouait Rei, qui, malgré un flagrant manque d'entraînement et de volonté en apparence, n'avait fait tout cela qu'à dessein. Dessein de marquer les esprits de ses supérieurs, qu'ils soient de Kumo, comme de Teikoku. Histoire qu'on le voit comploter contre son propre pays, et ne pas aller jusqu'au bout de ses idéaux.

En vérité, tout avait changé depuis qu'il avait rencontré Shinpachi. L'être sylvestre, plus boisé qu'humain, lui avait apprit quelques "tips", dont il avait entraîné la teneur dans les montagnes pendants des mois. Il ne faisait plus qu'un avec la nature, et les esprits qui peuplaient les bois ne lui étaient plus inconnus. Il était pénétré de l'esprit de Kodama, et des Shinrins. Alors il pouvait juger, mais Rei, lui, n'avait jamais vraiment eu de famille depuis ses six ans, et cela lui manquait.

Surtout depuis la défection de Kumo, qui avait été une deuxième famille pour lui.

- Est-ce vraiment les questions réglementaires que tu dois poser pour nous faire entrer ? Sache que je n'ai nullement à me justifier, c'est mon échec, qui t'as réussis, finalement. A dire vrais, il préférait la honte au déshonneur. Tu ne sais rien, Nakamura Syoto. Tu ne sais rien de moi, ni de mon histoire. J'ai peut être mes difficultés, plus grandes à vaincre pour moi que pour toi, et je fais avec ? Ou peut être que j'ai fais tout ça à dessein ? Tu en peux être sûr de rien dans la vie, nous sommes après tout, que des êtres humains ... Faillibles, vulnérables, égoïstes. J'ai été dans les montagnes pour entraîné mon don, et mes techniques affinitaires, à l'abris des regards indiscrets.

Il le toisa, son air froid et calculateur s'accentua quand il pencha la tête de côté.

- Et toi, t'as foutus quoi pendant tout ce temps ?

Et il n'était pas du tout accusateur, ce ton plein de morgue.

Entendre de telles idioties sortir de la bouche de son partenaire l’énervait à un tel point qu’il n’arrivait plus à garder son sang-froid. Il prit une grande inspiration dans l’optique de calmer ses nerfs.

Pour la première fois Syoto baissa la garde et se livra avec franchise dans l’espoir de faire comprendre à Rei qu’il n’était pas seul, et qu’il pouvait compter sur le soutien du Nakamura en toute situation. Est-ce que cela allait suffire ? Probablement pas mais bon au moins il avait essayé…

Le borgne sentait le regard froid et vide que lui lançait son camarade, il avait beau avoir l’habitude de se faire scruter de cette façon, cela ne l’empêchait pas d’éprouver une certaine gêne vis-à-vis du blafard.

Il ne voulait pas lui dire qu’il avait approché un bon nombre de soldats et qu’il avait même tenté de se faire recruter, parce qu’il connaissait la haine que son camarade portait pour ces gens-là. Certains détails n’avaient pas besoin d’être divulgués.

Sa bouche s'ouvrait, et un torrent de phrases s'abattis sur le pauvre Genin, qui n'avait pourtant pas demandé tant. Il gardait en tête que toute cette situation devait avoir l'air conflictuelle, presque tendue, car il devait apprendre à son camarade qu'il entrait au service du clan Shinrin d'ici peu, quand il aurait revu son homologue d'Hayashi, qui ne manquerait pas de l’introniser à toutes les traditions, et les techniques de sa famille. Peut être que grâce à cet effort, il pourrait acquérir une puissance nécessaire à la reprise de Kumo, et de ses anciennes prérogatives. Lui n'aimait pas l'autorité qu'on pouvait lui faire subir, il avait toujours tendance à ruer dans les brancards. Question de lignage.

- Je n'ai jamais dis que tu y prenais du plaisir, juste que tu te permettais de me juger sans savoir quoi que ce soit de ma situation, ou bien des projets que j'ai construits dans ton dos. Il avala sa salive, parler aussi longuement n'était pas habituelle au Nocturne, qui était taiseux de nature. Je la joue peut être solitaire, tu as raison. Il devait bien admettre, et accepter ses tords dans cette histoire. Sans être sentimental, il restait honnête, et droit, et fier. Il savait juste ravaler cette fierté, et taire ses paroles, au contraire du blondin qui ne faisait que brasser du vent parfois, ou carrément vendre la mèche. Je t'en parlerai au moment voulu, mais fais moi confiance s'il te plait.

Il lui prit la main et la serra, comme s'il tentait de convaincre son homologue. Tout ça n'était que du théâtre, au cas ou quelqu'un surveille ses agissements depuis un poste d'observation secret.

- Excuse moi, j'aurais dû plus prendre soin de mon partenaire ... Lâcha-t-il, légèrement plus chaleureux qu'à l'accoutumée. Partenaire. Qu'il fit, pour lui montrer qu'il n'avait pas oublié qu'ils étaient frères d'armes. Une équipe ? C'est vrais que tu es Chûnin, maintenant. J'aimerais vraiment pouvoir t'aider dans ta recherche. Si j'étais disponible et que tu le voulais, je signerai... Fit-il, sincère. Mais son ton semblable à celui d'une liste de course qu'on énumère, donnait l'impression qu'il s'en contrefichait, de tout ça.

- Mais viens, ne restons pas là si tu le veux bien, nous allons discuter tout les deux. Les choses séreuses commençaient, son plan se mettant tout doucement en place pour aider une révolution en berne depuis quelques temps. Il ne fallait pas relâcher l'effort, la guerre était question de patience et d'abnégation. Une question de timming aussi. Et apparemment, il revenait au bon moment. Il prit l'initiative de dépasser Syoto, l'entraînant à sa suite en le tenant toujours par le bras.

A voir si le chûnin accepterait l'autorité d'un enfant, qui aurait dû être son élève à l'heure actuelle. Dans un certains sens, c'était logique, nous étions d'éternels apprentis, capable d'apprendre de ceux en dessous comme de ceux d'en dessus nous.

Les doutes qu’avait Syoto sur son collègue de l’équipe quatre s’avéraient être juste. Dans ses souvenirs il n’avait jamais vu Rei se comporter de la sorte, ce qui ne faisait qu’accroitre ses soupçons sur la personne qui lui faisait face. Physiquement il avait l’apparence de l’Ozuki mais pour le reste c’était plutôt flou, du moins cette attitude ne lui ressemblait pas du tout et Syoto en devenait presque méfiant.

Devant ce piètre spectacle le flavescent resta silencieux et essaya de comprendre ce changement soudain.

*Il ne serait pas en train de se payer ma tête celui-là ? Depuis quand accepte-t-il cette promiscuité ? Lui qui était toujours froid et distant, maintenant il s’amuse à entrer physiquement en contact avec les gens, tout ça ne lui ressemble pas. Il s’est fait embrigader ? Ou peut-être il a pris un sérieux coup sur la tête… Pour l’instant je ne vois que ça comme hypothèse. *

Habituellement c’était le borgne qui faisait tourner en bourrique ses interlocuteurs et non l’inverse. On pouvait facilement voir que cette situation était une grande première pour lui, le mettant carrément mal à l’aise parce qu’il ne supportait pas l’inversions des rôles, mais bon tant qu’il n’avait pas eu le fin mot de cette histoire le Nakamura se contentait de jouer le jeu.

Et puis Rei venait de le sauver d’un ennui certain à surveiller les allers et venues, peut-être qu’il fallait le remercier pour cela.

A présent que les deux hommes étaient éloignés des oreilles indiscrètes, le flavescent soupira avant de prendre la parole. Il ne lui en fallait pas beaucoup plus pour être blasé.

« Qu’est-ce que tu me veux exactement ? C’est moi ou tu agis différemment ? Tu as des ennuis c’est ça ? »

Les craintes de son ancien camarade d'équipe, pouvaient bien être fondés ou non, toujours étai-il qu'il pouvait au moins lui laisser le bénéfice du doute. Rei n'avait jamais prouvé quoi que ce soit à qui que ce soit,mais avait réussit à attirer l'attention d'un lieutenant de la force armée de l'empire : Shinpachi. Il avait dans l'attention de lui donner des opportunités, et quid de mieux pour reprendre le pays que lui même, infiltré parmi les verts ? Il ne savait pas trop comment annonçer la nouvelle à son ami, un compère qui avait toujours été fidèle au poste, et à Kumo.

Lui à côté, n'avait été que déception pour les siens, et déconvenue pour lui même. Il s'était donc remit en question, objectivement, et avait décidé de changer son comportement à l'égard de ses concitoyens.

Il devait se montrer plus ouvert, chaleureux, solaire même. Il devait se montrer à l'image du Teikoku, conquérant et dominateur, presque avenant envers les plus petits que lui, toujours respectueux des égaux, et déférent devant ceux qui le domainaient. Auparavant il était bien trop hautain et révolté pour ce monde, il avait laissé de côté toute idée de vengeance, pour s'abandonner à un plan qui n'était pas le siens, mais qui lui servirait à restaurer la grandeur de Kumo.

Au final, ce n'était qu'un nom, ce qu'il voulait lui, c'était justice pour son peuple, et le retour à la normal pour ses habitants. Qu'importât que ce soit par le biais d'un Hijin, ou d'un Kumojin, il arriverait à ses fins, et ensuite, oui, ensuite, seulement ... Il s'occuperait de la famille d'assassins qui s'en étaient pris à sa famille. Bien qu'il ne connaisse plus l'histoire, ayant été trop jeune quand elle se déroula, et qu'une simple lettre atteste que son père fut le fautif dans toute cette affaire ; Il ne pouvait s'empêcher de penser à un assassinat dans toute sa froideur.

- Des ennuis ? Ne va pas t'imaginer le pire .... Je souhaite juste ne pas attirer l'attention sur moi, je l'ai déjà assez fait par le passé. Il s'arrêta, et le regarda avec un air morne, mais qui ne semblait pas du tout être du fait de son habituel comportement passif. Non on eut dit qu'il se forçait à rester imperméable à tout sentiment. Et il en avait des tas de contradictoire en voyant son ancien comparse aujourd'hui ... Je vais passer un cap prochainement, j'espère que tu ne m'en voudras pas, Syoto... Je pense rejoindre le clan Shinrin ... et pourquoi pas basculer du côté de l'empire ...

Il le regarda avec une certaine tristesse, mais tout ceci, était fort mal joué si on connaissait l'animal.

- Nous ne pouvons lutter contre l'inévitable, mon amis ...