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[M-C] Une dette est une dette [T. Oroshi]

Bakuhatsu Ashura
Bakuhatsu Ashura

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Dim 5 Avr 2020 - 1:47
[M-C] Une dette est une dette [T. Oroshi] Ame210
Une dette est une dette



Ordre de mission:


« Mesdames et Messieurs, j’ai la nouvelle édition du kunai émoussé en édition limitée ! Qui veut la nouvelle édition du kunai émoussé ?! Il y a des nouvelles, des terribles nouvelles ! Je fais une réduction de 25% aux dix premiers clients ! » Lança un drôle de personnage qui s'agitait dans tous les sens.

Il était nouveau dans le coin, aucun doute là-dessus.

Les gens le fixaient d’un regard méprisant, mais cela ne semblait curieusement pas l’affecter. Il continuait de s’agiter, de gauche à droite, brandissant ses journaux devant les personnes qu’ils rencontraient sans se soucier des conséquences.

Des accoutrements de clown, un sourire béat, et une démarche dont les locaux n’avaient certainement pas pour habitude de voir dans le coin, et peut-être même dans tout le pays de la pluie. L’homme en question sautillait, par moment joyeux, tandis qu’à d’autres moyens, surtout lorsqu’il évoquait les faits relatés dans ses journaux, il semblait triste et inquiet. En définitive, un drôle de personnage qui n’allait certainement pas faire long feu à Murashigure.

Ashura et Oroshi, qui arpentaient les rues sereinement les rues de la capitale, ne pouvaient louper l’homme qui se donnait aussi ouvertement en spectacle. Le guerrier jaune, qui avait en partie entendu certaines des nouvelles annoncées par l’étranger, qui prouvait d’une certaine façon qu’il n’était rien de plus qu’un idiot, tourna sa tête vers son frère d’arme :

« Nous ne sommes plus trop loin des quartiers sud. Que dirais-tu de nous renseigner auprès des geisha ? » Fit-il, tandis que son cerveau cherchait à établir un plan, un peu malgré lui.

Trouver l’homme dont il traquait allait s’avérer être difficile, c’était le moins qu’on puisse dire. Mais s’ils parvenaient à lui mettre la main dessus, le joueur allait très probablement regretter d’être né.

Le guerrier jaune se demandait par ailleurs si l’individu qu’ils traquaient n’aurait pas une famille dans le pays, cela leur faciliterait tellement la tâche…

Aussitôt que son camarade ouvrit la bouche pour s’exprimer, l’étranger, vendeur de journaux, vint se heurter contre lui. Souriant, il agitait ses journaux devant nos deux protagonistes avant d’en tendre un en direction d’Oroshi.

« Allez, pour vous ce sera -50%, mais c’est seulement parce que je suis de bonne humeur, hein ! » Fit-il, convaincu que son morceau de papier intéresserait les deux criminels.

Contraint de s’arrêter par ce drôle d’énergumène, les pupilles du guerrier jaune roulaient lentement pour se poser sur le clown, en effet, un clown c’était tout ce qu’il était au regard d’Ashura.

Ramassant un des morceaux des papiers qui s’échoua par terre, le vagabond soupira et poursuivit son chemin comme si de rien était, notamment en se plongeant dans le fameux journal. Le vendeur tourna naturellement le dos à Oroshi, exigeant d’être payé.

« Hey ho ! Vous ne m’avez pas payé ! c’est du vol ça ! Vous êtes tous bien témoins on est d’accord ? » S’emporta -t-il, en cherchant vainement le soutien des autres passants.

Ashura faisait la sourde d’oreille. Il avait déjà pris de l’avance sur Oroshi pour leur destination.


Spoiler:
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Nagamasa Izanami
Nagamasa Izanami

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Sam 11 Avr 2020 - 22:07
Le monde changeait beaucoup et le papier cul que les gens aimaient appeler le kunai émoussé venait tout juste de publier une nouvelle édition. Oroshi espérait presque que celui-ci avait disparu pour appartenir à un vieux vestige du passé dont personne n’allait guère se souvenir… Et pourtant, voila qu’il avait droit à un clown ou un bouffon ou… Enfin qu’importe, un idiot utile qui essayait de vendre ce papier toilette aux gens dans la rue sans se rendre compte qu’il les intéressait autant qu’une crotte au sol.

Oroshi faisait de son mieux pour l’ignorer et la chose pouvait presque fonctionner… Je dis bien presque puisque comme tout idiot, il devait venir lui casser les pieds comme si le destin lui avait dicté la chose… Il voulait mourir, ça devait être cela et derrière son visage de joyeux lutin en rûte se cachait un homme fort malheureux car il avait compris la médiocrité de sa vie : Vendre une édition de papier cul dont personne ne se souciait réellement hormis lui pour son salaire… Pourvu qu’il soit payé, chose dont Oroshi n’était pas convaincu.

Ashura s’était même approprié d’un tel morceau de crasse à lire. Oroshi laissait son regard suivre son coéquipier qui s’éloignait avant de reporter son attention sur le petit lutin, Il laissait échapper un léger soupire avant de reprendre la route. Il se contentait de faire un signe de la main pour lui signifier de dégager, lui répondant d’un ton sec et froid.


Dégage bouffon sinon je te bute.

Le message était suffisamment clair pour que l’autre idiot le laisse tranquille, pour l’heure du moins. Qui pouvait bien savoir ce qu’il mijotait réellement, mais peut-être qu’Oroshi n’était que trop méfiant. Pour l’heure, il avait plus important à penser. Ils devaient retrouver un homme endetté pour qu’il rembourse. En soi le travail n’était pas vraiment difficile, il fallait juste retrouver l’individu et le forcer à payer d’une façon ou d’une autre. Oroshi n’aimait guère ce genre de gens, même s’il savait qu’ils étaient toujours bien pour exploiter, il savait également qu’ils étaient une sacrée source d’emmerdes et de chaos. Des gens qui pensent pouvoir emprunter sans devoir rembourser ou, à travers des stratagèmes, pouvaient s’en sortir. Pourtant, aujourd’hui cet individu allait vite comprendre que la vie n’était pas toujours un délicieux gâteau que l’on t’offrait, parfois il n’était rien de plus qu’un rocher que l’on te balançait dans la gueule…

La proposition d’Ashura était intéressante, il fallait bien connaître précisément de quoi il en retournait avec lui. Les habitudes, ses liens, ses proches… Bref, tout était bon à prendre pour en savoir davantage sur lui et pour élaborer un plan suffisamment intéressant pour l’avoir très rapidement. Le costard-man revint au niveau de son coéquipier, glissant les mains dans ses poches. Son regard parcourait de temps à autre les environs comme pour garder un bel aperçu sur son environnement. Ce n’était pas spécialement par crainte d’une quelconque embuscade, mais il aimait garder un œil sur ce qui l’entourait, observer et mémoriser certains détails.


Nous pourrions aussi enquêter chacun de notre côté… Disons chacun une heure et on se retrouve après pour partager nos découvertes sur lui. Nous serons plus efficace de cette façon, tu en dis quoi ?

La proposition avait le mérite d’être pragmatique et réfléchie, mais il appréciait également connaître l’avis de son frère d’armes. Après tout, ils bossaient ensemble pour cette requête alors autant l’accomplir ensemble, n’est-ce pas ?
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Bakuhatsu Ashura
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Dim 12 Avr 2020 - 13:17
[M-C] Une dette est une dette [T. Oroshi] Ame210
Une dette est une dette


L’essor des marchands itinérants.

Intéressant, trouvait le guerrier jaune, qui voyait là une belle opportunité pour eux de mettre la main sur des armes et des objets rares pouvant servir leur cause. Son regard demeurait néanmoins indifférent. Avançant d’un pas lent, sans se soucier du sort que son partenaire réservait au clown, Ashura poursuivait sa lecture en balayant lentement les lignes du journal du regard.

Il ne s’attarda pas longtemps sur la partie concernant les villages cachés.

Arborant toujours cet air indifférent qui lui seyait si bien, l’Amejin resta quelques instants sur la partie concernant Tetsu. Il se posa quelques interrogations, notamment sur la situation de son clan, avant de tourner la page, toujours l’air aussi stoïque.

Son regard se posa alors sur la page dédiée à Kaze. A mesure qu’il lisait les lignes sur l’inquiétude qui frapperait la capitale du pays du vent, un léger sourire se dessinait sur son visage.

« Alors comme ça ton chat de gouttière disait vrai ? Intéressant… » Lâcha -t-il, à voix basse.

Elle avait du flair cette Mukuro, reconnaissait le guerrier jaune qui avait désormais toutes les raisons de se rendre à Kaze, après leur mission.

Rapidement rejoint par son partenaire, Ashura glissa un billet dans le journal qu’il plia avant de le jeter par-dessus son épaule. Regardant Oroshi d’un coin de l’œil, il ne dénota rien de particulier, ce qui voulait sans doute dire qu’il avait épargné le clown. Pourquoi pas. Inutile d’attirer l’attention sur eux pendant qu’ils étaient en mission, c’était sans doute ce qu’Oroshi avait dû penser. A moins qu’il ne fût simplement d’humeur clémente ? Peu importait.

Mains dans les poches, les deux hommes avançaient tranquillement, tandis qu’Oroshi prenait la parole pour proposer au guerrier jaune d’enquêter chacun de son côté. Une bonne idée, songeait Ashura, qui estimait que cela leur ferait certainement gagner pas mal de temps.

« Bonne idée. Faisons comme ça. » Répliqua -t-il, en s'arrêtant aux portes des quartiers du sud. « Si par chance, tu venais à le trouver, attend-moi au moins pour le cuisiner. » Reprit-il, d’un fin sourire.

Le guerrier jaune emprunta sans perdre plus de temps le chemin sur leur flanc gauche, laissant ainsi l’autre à son camarade. Il avait déjà une bonne idée de l'endroit par lequel il allait entamer ses recherches...

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Nagamasa Izanami
Nagamasa Izanami

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Jeu 16 Avr 2020 - 0:32
Ashura semblait aimer la lecture du kunai émoussé, il fallait juste espérer que ceux qui écrivaient ce morceau de papier n’étaient pas en mousse sinon les gens allaient être dans la merde. Au moins dans son énorme générosité, son compagnon avait pris la sage décision de payer l’autre bouffon de service dont l’objectif consistait à intéresser la foule du papier toilettes…

La proposition qu’Oroshi venait de faire pour Ashura et leur enquête lui convenait et tant mieux, ils allaient pouvoir gagner un peu de temps ! Après tout, ils avaient un homme à trouver puis à défoncer pour pouvoir récupérer l’argent qu’il devait. Bien entendu, Oroshi n’avait pas pour objectif de le laisser vivre, hors de question de laisser un tel bouseux encore en vie. Il était une source à merde et de soucis, c’était une raison suffisante. Bien qu’il fallait admettre que ce genre d’idiots lui permettait de gagner de l’argent, mais cela était un autre débat et aucune raison à le laisser en vie.


Alors retrouvons nous ici dans une heure.

Disait-il purement et simplement alors qu’il partait de son côté pour débuter l’enquête. Ils avaient déjà quelques informations utiles à son sujet mais il était bien d’en savoir davantage. Il espérait pouvoir trouver des informations qui allaient servir à lui mettre la pression. Ce genre d’individus n’allaient souvent que plier lorsqu’on leur mettait une pression suffisante et quoi de mieux que d’utiliser son entourage pour ça ? L’amejin n’avait pas vraiment de scrupule, c’était une chose qu’il avait longtemps assassiné dans une ruelle, quelque part en ville, il a fort longtemps. C’était pour lui la seule façon de pouvoir survivre dans ce moment. Il fallait être prêt à tout pour survivre et s’imposer comme un homme suffisamment dangereux pour que personne ne vous cherche des noises… Et même ainsi, ils tentaient toujours de temps à autre comme s’ils espéraient à un miracle.

Le grand héros d’Ame rejoignait pour débuter un vieux bar pourri, comme la majorité dans cette ville pour retrouver une personne qu’il connaissait bien et qui lui servait, occasionnellement, d’informatrice. Ils avaient leur petit code pour quand il voulait lui poser quelques questions, une bonne façon pour camoufler leur petit jeu. Oroshi ouvrit la porte de l’établissement, laissant son regard nonchalant parcourir la pièce à la recherche de la serveuse qu’il trouvait rapidement. Le bar avait sa clientèle, souvent des gens peu recommandables mais il était habitué à cela et il en faisait partie après tout.

Il se rapprochait d’un pas tranquille en direction de sa serveuse préférée du bar, elle était jeune, belle et avait un travail qui lui permettait d’avoir beaucoup d’informations par-ci et par-là. Elle était en train de servir une table avec quelques individus, chose qui le préoccupait très peu, ils allaient pouvoir attendre quelques minutes de plus.


Tu aurais un instant ?


Demandait-il l’air de rien pour attirer son attention. Elle s’arrêtait brusquement de discuter avec ses quelques clients pour se tourner vers Oroshi, affichant un sourire, par habitude de son travail certainement.

Oh Salut ! Bien sûr.

Elle s’excusait rapidement pour s’éloigner de quelques pas, c’était suffisant pour Oroshi. Il se penchait en sa direction et lui murmurait à l’oreille « Je dois te parler ».

ça sera cher mon grand.

Disait-elle en ricanant alors que les hommes juste derrière ne l’entendaient pas de cette oreille. Peut-être espéraient-ils avoir un petit moment avec elle, ou peut-être l’avaient-ils déjà eux, allez savoir et en réalité Oroshi s’en battait les noisettes d’une force…

Hey ! Connard ! Attends ton tour !


Oroshi posait son regard sur celui qui venait de lui adresser la parole de son air toujours aussi indifférent et froid. Il se contentait d’une simple réponse sèche.

Ta gueule.

Il n’avait pas plus simple et précis, il avait mieux à faire que de s’occuper de ces déchets qu’il ne pouvait pas toujours apprécier. L’homme se relevait, visiblement n’appréciant pas cette grande répartie. La jeune fille se contentait de s’éloigner un peu, elle n’était pas folle au point de se mettre au travers des gens ici.


Tu viens de dire quoi ?

Oroshi lâchait un soupire avant de glisser une main dans la poche de sa veste. Il y avait une petite lame, assez pour pouvoir tuer rapidement un individu s’il devenait trop chiant, vous voyez ? Il le regardait avant de reprendre la parole.


En plus tu es bouché. Je t’ai dis : Ta gueule.

L’homme ne semblait pas vraiment apprécier la chose, cela se voyait avec son expression. Oroshi baladait rapidement son regard derrière l’homme pour voir la réaction de ses potes qui, pour le moment, ne faisaient pas grand-chose. Il reportait son intention sur l’individu pour s’assurer qu’il ne tente pas une chose à la con.

Tu m’excuseras, j’ai mieux à faire que de perdre mon temps avec toi. Contente toi de te rasseoir avec tes potes et de vivre.


C’était là le seul avertissement qu’Oroshi donnait à cet homme. La diplomatie n’était pas ce qu’il aimait privilégié dans ce genre de situations, surtout pas avec des individus qui étaient aussi insignifiants qu’eux. Il savait que bien souvent la meilleure façon de se débarrasser d’eux était par un meurtre bien placé.

J’ai une meilleure idée, je vais te défoncer la gueule pour t’apprendre le respect !

A partir de là, Oroshi n’avait guère envie de perdre plus de temps que nécessaire et il n’avait pas envie d’avoir 50 personnes au cul. Il n’avait alors qu’une seule solution : Le tuer rapidement. Il agrippait la lame dans sa poche et dans une geste très rapide, il sortait larme et lui agrippait le visage. Il lui donnait quelques coups bien placé au niveau de la gorge, la zone parfaite pour mettre le mettre dans un état critique. Le sang commençait déjà rapidement à s’écouler rapidement, repoussant l’homme ensuite d’un coup de pied vers ses potes.

Il n’avait fallu qu’une fraction de seconde pour que la situation en vienne avec un homme qui se vidait de son sang. Il regardait les autres qui se précipitaient vers le mourant pour essayer de le sauver tant bien que mal.

Si vous voulez jouer aux cons aussi, votre sort sera pire que le sien.


Il pointait sa lame couverte de sang vers le futur cadavre, mais il ne reçu aucune réponse. Il en déduisait qu’ils avaient compris la leçon pour l’heure. Il sorti de son autre poche un morceau de tissu pour nettoyer sa lame alors qu’il se retournait vers la serveuse.

Désolé pour ça, on peut y aller ? Je suis pressé.


Elle le regardait, visiblement pas choqué pour un sous avant qu’elle ne hoche. Elle l’emmena vers une autre pièce, généralement utilisée par les employés, afin de pouvoir discuter plus tranquillement. Elle refermait la porte derrière eux, se tournant vers Oroshi.

Tu n’étais pas obligé de faire ça…

Ces idiots ne comprennent que ça… Si chacun se contentait de garder sa place et de ne pas jouer dans la cour des grands alors qu’ils ne sont que des bambins…

Il laissait échapper un soupire, rangeant l’arme dans sa poche.

Bref… Je voulais savoir si tu avais quelques informations sur un mec que je recherche. Il se nomme Atsushi Haruto, ça te parle ?

Il se collait dos contre le mur, croisant les bras contre sa poitrine. Elle se caressait le menton, réfléchissant quelques instants avant de finalement lui répondre.

J’ai entendu certaines personnes parler de lui. Il aime jouer chez Rinko à toute sortes de jeux de hasard, jeux de cartes. Certains disent qu’il est un ancien shinobi, mais il n’aurait jamais terminé sa formation à l’académie. Il aurait été mis à la porte.

Tu sais autre chose ?


Demandait-il après avoir hoché la tête pour les informations. Des choses qu’il savait déjà, mais c’était bien de savoir que les informations étaient vraies au moins. Elle se remis à réfléchir quelques instants, fouillant probablement sa mémoire après d’autres informations qu’elle aurait eu par hasard. On ne pouvait pas lui en vouloir, elle devait en entendre des choses en une journée ! Finalement elle reprit.

On m’a dit qu’il avait une femme depuis un moment maintenant.


Une femme ? Tu connais son nom ?

Euh… hmm… Un truc avec H… Attend laisse moi réfléchir… Ha… Hanai… Non ce n’est pas ça… Hanabi ! Voilà, c’est Hanabi !

Tu es certaine ?

Oui !


C’est déjà ça… Tu as autre chose ?

Elle secoue la tête.

Non désolé.

Il hochait la tête avant de sortir de la poche une liasse de billets qu’il jetait en sa direction en guise de payement.

Tient, si tu penses que ce n’est pas assez, tu sais où me trouver.


Disait-il tout simplement. Bien qu’il pouvait être impitoyable, il savait se montrer généreux pour remercier de l’aide qu’on lui apportait.

Nous pourrions à l’occasion passer de nouveau un peu de bon temps, comme à la bonne vieille époque.

Disait-elle avant de lui faire un petit clin d’œil. Il ne pouvait s’empêcher d’afficher un léger sourire qu’elle ne pouvait voir à cause de son masque.

Va savoir, à l’occasion sûrement. Je ne te retiens pas plus longtemps.

Il se décollait du mur, faisant un signe de la main en sa direction avant de quitter purement et simplement l’établissement. Il tentait de récolter d’autres informations discrètement, mais sans grand succès. Du moins rien qui ne s’avérait réellement nouveau, mais au moins avaient-ils déjà une bonne base. Il espérait que son coéquipier avait trouvé un peu plus pour l’occasion. Il revint sur le lieu de rendez-vous, un peu à l’avance pour l’occasion et attendait le retour d’Ashura.
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Bakuhatsu Ashura
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Ven 8 Mai 2020 - 20:34
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Une dette est une dette


Ashura se contenta d’acquiescer d’un léger signe de tête, avant de prendre la voie menant vers le centre-ville des quartiers sud. Mains dans les poches, il marchait d’un pas serein. Son regard balayait attentivement le paysage qui s’offrait à lui. Il observait. Il analysait. Quelques regards méfiants, par moment méprisants, se posaient sur lui. Indifférent, il se fichait royalement de ce que ces différents individus pouvaient penser de lui. Il avait désormais l’habitude de ce genre de regard, et estimait que leur accorder de l’importance n’était qu’une perte de temps.

Ainsi donc, le guerrier jaune poursuivait son chemin comme si de rien était. Dégainant une cigarette en chemin, il le plaça entre ses lèvres, avant de flamber l’extrémité avec son briquet, et de tirer un bon coup. Puis, il recracha naturellement la fumée. Il répétait l’action encore, encore, et encore, tout le long de son trajet.

Il se remémorait en cours de route les informations qu’ils avaient sur l’individu qu’ils recherchaient. Son apparence, ses aptitudes, ainsi que ses habitudes. Si l’apparence était une information capitale, il n’était pas certain que cela leur soit pour le moment d’une grande aide, notamment du fait des aptitudes du débiteur. Cependant, ce n’était pas moins important de le savoir, bien au contraire. Quant à ses aptitudes, il était important de les connaître, car cela leur donnait une idée de ce que cet homme était capable de faire ou non, et de comment il pouvait les tromper, si jamais ils venaient à se rapprocher de lui. Toutefois, ce n’était pas cela qui allait véritablement les aider à lui mettre la main dessus. Ainsi donc, c’était surtout ses habitudes qui importaient, du moins pour cette première phase de recherche.

Se servant de maigres informations qu’il avait à ce sujet, Ashura entama ses recherches par l’un des endroits le plus fréquenté des quartiers sud de Murashigure. A savoir, le bordel d’un célèbre mafieux qui avait repris, construit, et rénové le bâtiment, autrefois détruit par le guerrier jaune dans sa quête de l'alchimiste.

Ashura connaissait donc bien ce bâtiment, ce lieu qui accueillait des individus en tout genre, et où il était fort probable qu’il obtienne un semblant de piste sur la traque de leur cible. Ayant lui-même fréquenté l’endroit à plusieurs reprises, sous un de ses nombreux pseudonymes, il lui fut assez simple de se repérer et d’approcher une des hôtesses du lieu.

« Bonjour Yashiro-san ! la chambre 406 est libre si vous le désirez. Qui est-ce que vous souhaitez que je vous envoie pour aujourd’hui ? Nous avons des nouvelles filles, si jamais voulez les voir par vous-même avant de choisir. » Fit l’une des hôtesses en le voyant, sourire aux lèvres.

« Kenzaki. Qu’elle me rejoigne avec une bouteille de saké. » Répliqua -t-il, avant de se diriger vers les escaliers.

« Kenzaki est prise actuellement. Je suis désolée. Mais venez voir nos autres filles, vous allez les adorer j’en suis certaine. » Lâcha la jeune femme, en lui faisant signe de le suivre.

« Kenzaki. Je l’attendrai. » Conclut-il, avant de monter les marches.

Il s’alluma une nouvelle clope, prenant quelques bouffées sans prêter attention aux gros pervers qui parlaient ouvertement de leur fantasme. Ce lieu avait l’air de bien fonctionné, constatait Ashura, qui se demandait si ce ne serait pas une bonne idée d’investir dedans. Ou peut-être même de déloger le propriétaire de celui-ci…

Franchissant le seuil de la porte de la chambre 406, le guerrier rouge soupira un bon coup, exhalant par la même occasion toute la fumée qu’il avait accumulé. Il repoussa la porte derrière lui, venant s’installer sur le lit, en attendant Kenzaki. Il la connaissait bien. Ils s’étaient adonnés à des plaisirs charnels à plusieurs reprises, mais au-delà de ça, elle restait une très bonne informatrice.

Quelques temps plus tard…

« Ashou-san ! »

Il n’y avait qu’une personne qui l’appelait ainsi.

« Tu as fait vite, hein. Je t’ai dit de ne pas m’appeler ainsi... » Répliqua Ashura, qui était allongé sur le lit, le regard tourner vers la jeune fille qui se tenait près de la porte d’entrée.

« Pardon boss ! J’ai entendu que tu me cherchais, alors j’ai fait vite. Il est en train de dormir comme un bébé, Shishishi ! » Fit-elle, d’un rire amusé.

Elle entra, verrouillant la porte derrière elle. Elle affichait le sourire d’une femme éperdument amoureuse, qui n’attendait qu’à s’amuser avec son amant. Seulement Ashura n’était pas venu pour cela. Pas aujourd’hui. C’était la raison pour laquelle il ne broncha pas d’un cil lorsqu’elle souleva sa jupe pour lui montrer ce qui s’y trouvait en dessous, à savoir son jardin secret qui n’était dissimulé par aucun bout tissu. Elle souriait, tandis que ses joues s’empourpraient.

Le guerrier soupira, et lui fit signe d’arrêter de jouer. Un peu déçue, elle s’approchait de lui, lui caressant délicatement le visage avant de l’embrasser, cherchant visiblement à éveiller ses pulsions. Mais rien à faire, il était et demeurait toujours aussi stoïque. Se relavant subitement, il finit par la plaquer contre le lit, avant de commencer son « interrogatoire ».

« Ecoute, je ne suis pas venu pour ça. J’ai peu de temps, réponds à quelques-unes de mes questions, et je te laisse retourner t’amuser avec ton client. » Fit-il, tandis que sa main exerçait une pression sur son bras pour la maintenir face contre le lit.

« Tu ne serais quand même pas jaloux, hein ? » Fit-elle, d’un sourire amusé.

Soupirant à nouveau, le guerrier renforça son emprise autour du bras de la demoiselle, provocant alors une douleur suffisamment forte pour qu’elle se décide de coopérer.

« Aaaaaah ! C’est bon, c’est bon ! T’es vraiment pas marrant aujourd’hui, hein. Vas-y pose tes questions, mais je te préviens ça ne sera pas gratuit. » Fit-il, en arborant une moue boudeuse.

« Je recherche un certain Atsushi Haruto. Ce nom t’évoque -t-il quelque chose ? » Demanda -t-il, en relâchant son bras.

Il s’alluma une autre clope, et fit de même pour l’informatrice qui en exigeait une d’un simple geste de la main. D’abord pensive, la jeune femme regardait le criminel d’un air hésitant.

« Heuuu… Je ne crois pas, désolée. Nous avons eu un client qui porte quasiment le même nom, mais lui c’était : Atsushi Nagato. C’est un bel homme, très charismatique, très riche. Il me semble qu’il était de passage à Ame, donc ça m’étonnerait que ce soit vraiment le type que tu recherches. Après tu peux toujours aller chercher du coin du vieux Tasuna, je suis sur qu’il saura mieux te renseigner que moi. Bon, si tu n’as pas d’autres questions, je vais y retourner, des clients m’attendent. » Rétorqua -t-elle, d’un large sourire.

Elle venait à peine d’arriver qu’elle souhaitât déjà repartir, chose que le vagabond ne manqua bien entendu pas de noter. Il la fixait par la suite du regard, se faisant particulièrement silencieux, rendant ainsi la jeune femme anxieuse, bien qu’elle essayât tant bien que mal de le dissimuler.

« Tu as oublié le saké. » Finit-il par lâcher, la faisant étrangement sursauter. « Je ne te retiens pas plus longtemps, tu peux retourner à ton boulot. » Ajouta -t-il, en lui tendant quelques billets.

Arrachant les billets de ses mains, elle les glissa immédiatement dans son soutien-gorge avant de se redresser et de prendre le chemin de la porte de sortie.

« N’oublie pas ce que tu m’as dit lors de notre première collaboration, Ash’ ! Allez salut, et bon courage pour ta traque ! » Lâcha -t-elle, avant de s’en aller définitivement.

Il ne se souvenait pas d’avoir parlé d’une traque. Trouvant le comportement de la jeune femme aussi étrange que suspect, Ashura créa naturellement un clone lorsqu’il sortit du bâtiment. Son double se hissa naturellement au-dessus de l’édifice, gardant un œil attentif sur les entrées et les sorties du bordel. Pendant ce temps, le guerrier jaune fit un petit tour dans un bar du coin, et essaya à sa manière de se renseigner sur cet individu. Certains types avaient fini avec les dents cassées, d’autres avec les os broyés, alertant ainsi tout le quartier de la présence du vagabond.

Enfin, le Bakuhatsu fit un rapide tour dans les magasins du coin, notamment un bric-à-braque peu fréquenté, où le propriétaire le renvoya chez le vieux Tasuna. Se rendant compte qu’il était un peu en retard sur l’heure du rendez-vous avec son associé, Ashura se vit contraint de créer un autre clone, à qui il confia la charge de se rendre chez Tasuna et de se renseigner sur l’homme qu’ils recherchaient. Pendant ce temps, il rebroussa chemin pour retrouver son frère d’arme.

« Oroshi. » Fit-il, une fois sur place, en surgissant derrière son partenaire. Il s’avança jusqu’à sa hauteur. « Alors, tu as une piste intéressante ? » Demanda -t-il, en s’allumant une nouvelle clope. « De mon côté, j’ai un clone qui creuse encore, et un autre qui tient peut-être une piste. J’en saurais plus bientôt. » Conclut-il, avant de laisser la parole à l’hydre.


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Nagamasa Izanami
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Mer 13 Mai 2020 - 1:11
Oroshi attendait et attendait la venue de son partenaire sans grand succès puisque celui-ci semblait s’être perdu, ou bien était-il occupé à autre chose, allez savoir. Enfin, Oroshi ne lui en voulait pas non plus puisqu’ils étaient là pour enquêter et parfois cela pouvait demander du temps, beaucoup de temps ! Et tant que ce temps était utilisé correctement, la chose convenait parfaitement à l’amejin dont la douceur était légendaire.

Finalement, le blond de la pluie pointait son nez au lieu de rendez-vous, il espérait qu’il avait trouvé quelques informations intéressantes. Dans tout les cas, l’hydre avait déjà réfléchi aux potentielles étapes qu’il allait entamer pour continuer cette enquête et allez voir chez Rinko en faisait partie. Il espérait qu’ils y trouveraient des informations plus intéressantes à ce sujet. Il fit un simple hochement de la tête en sa direction.


J’ai pu trouver quelques petites choses oui. J’ai appris qu’il aimerait jouer aux jeux de hasard chez Rinko. Il a également une femme du nom d’Hanabi, je n’ai malheureusement pas son nom de famille, mais si on parvient à le découvrir, ainsi que son adresse, ça serait vraiment une bonne chose.


Puisque son partenaire n’avait pas encore beaucoup d’informations, il était clair qu’ils allaient devoir exploiter précisément la seule chose qu’ils avaient. Il glissait ses mains dans ses poches en regardant l’explosif.

Allons faire un tour chez Rinko et voyons ce que l’on peut en tirer. Nous aviserons ensuite pour les informations que tes clones ramèneront.

Sur ces paroles, ils se dirigeaient en direction de cet établissement de jeux de hasard. Il n’était pas le seul dans la ville, on en trouvait quelques uns, des sortes de petits casinos très modestes et simples suffisant pour attirer les quelques cons du coin pour lapider leur argent avant de s’étonner qu’ils sont endettés. Mais comme on aimait dire, le malheur des uns faisait le bonheur des autres et endetter les gens pour pouvoir en tirer quelques ryos supplémentaire pouvait s’avérer très lucratif, pourvu que l’on savait viser les bonnes personnes.

Les deux amejin n’étaient pas là pour faire des affaires, mais bien pour récolter des informations et s’ils devaient tuer des gens pour cela, ils allaient le faire. Ils n’avaient pas vraiment de limite à ce qu’ils pouvaient faire tant que cela leur permettait d’avoir ce qu’ils recherchaient. Entrant dans le modeste établissement, ils étaient immédiatement accueillis par une jeune femme, belle, souriante. C’était la chose à faire pour donner envie aux gens d’y rester et de se faire voler par les jeux.


Je vous souhaite la bienvenue Chez Rinko. En quoi puis-je vous être utile ?


Oroshi s’avançait légèrement de la jeune avant de prendre la parole.

Bonjour. Nous recherchons des informations sur un client.

Il n’allait pas par quatre chemin, après tout, pourquoi ? Au besoin, ils allaient employés la force. La femme, souriant poliment lui répondit aussitôt.

Je suis navré, mais nous ne donnons pas d’informations au sujet de nos clients, la discrétion est très importante.

Oroshi lâchait un petit soupire avant de l’attraper par le col, l’attirant vers lui alors que son main sorti la lame qu’il avait utilisé plus tôt dans la journée. Il n’avait pas envie de perdre son temps et il allait très vite lui faire cracher le morceau d’une façon ou d’une autre. Il agitait d’abord la lame proche de son œil avant de venir la coller contre sa joue sans la blesser.


Écoute moi bien ma belle. Je n’ai pas envie de perdre plus de temps que nécessaire alors contente toi de l’ouvrir bien grand et de me dire ce que je veux savoir. Sinon… Ma foi… J’imagine que tu te doutes de la suite, n’est-ce pas ?

Sa respiration était plus rapide, son regard était marqué par la terreur. Elle n’était qu’une simple cruche présente pour faire son travail et non pas de se faire démonter la gueule par un criminel du coin. Elle n’était certainement pas assez payée pour rapidement fermer sa gueule et cela lui convenait parfaitement.

Je… Je… pourrais surement… vo….us aider un peu….

Il affichait un léger sourire sous son masque avant de la relâcher pour qu’elle puisse mieux répondre au besoin et… pour être bien plus discret aussi. Vous avouerez que si un client entrait à ce moment là, se serait délicat à expliquer la situation..

Alors, tu peux me dire quoi sur Atsushi Haruto ?

Elle déglutit, visiblement encore apeurée par la situation. Elle se grattait la tête, essayant visiblement de trouver les informations nécessaires.

Ah oui… lui… hmmm.. Alors… Il vient souvent ici… Généralement en début de semaine en début de soirées.

Il hochait la tête. Ensuite ?

Euhm.. hmmm… Il a besoin de beaucoup d’argent pour sa famille, elle vit ici, je crois qu’il a déménagé dans de meilleurs quartiers, mais je n’en sais pas plus.

Elle restait silencieuse, Oroshi l’observait un temps avant de briser le silence.

C’est tout ?

Oui..

Si j’apprends que tu m’as mentis, je saurais te faire comprendre à quel point c’est mal de mentir.

Elle hochait rapidement la tête sans rien rajouter. Il était plutôt certain qu’elle n’avait plus grand-chose à dire et de toute façon, il savait qu’elle n’allait pas avoir beaucoup de détails. Au moins ils allaient pouvoir surveiller l’établissement pour l’intercepter au besoin. Il tapotait légèrement la joue de la jeune femme.

Je te remercie et cela sera notre petit secret, n’est-ce pas ?

Il lui fit un petit clin d’oeil alors qu’elle hochait vivement la tête. Après cela, Oroshi et son partenaire quittaient l’établissement, ils n’y avaient plus rien à y faire. Une fois dehors, il laissait échapper un léger soupire, relevant les yeux au ciel.

Des nouvelles de tes clones ? Sinon il faudra surveiller cet établissement et attendre qu’il vienne pour le choper.
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Bakuhatsu Ashura
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Mer 20 Mai 2020 - 21:16
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Une dette est une dette


L’un de ses doubles se présenta rapidement devant la petite « boutique » de Tasuna alias le « faussaire ». Le vieil homme jouissait pour ainsi dire d’une certaine réputation dans le coin. En effet, il savait tout sur tout, et était toujours en mesure de satisfaire une de vos interrogations, quand bien même il ne détiendrait pas la réponse « parfaite ». Il était clairement utile à la ville, et c’était sans doute cela qui lui permettait d’être un commerçant indépendant, pendant la plupart se trouvaient être soit sous la botte d’un groupe mafieux soit sous la coupe du gouvernement. Toutefois, certains rumeurs disaient que le vieil homme ferait partie du Collectif, ce qui n’étonnera sans doute personne à Murashigure, et encore moins le guerrier jaune.

Quoi qu’il en fût, le double du criminel se présenta dans la boutique de celui qui se présentait officiellement comme un apothicaire, balayant d’abord rapidement la salle du regard. Il n’avait personne d’autre en dehors du vieil homme qui nettoyait visiblement la façade de son comptoir, du moins jusqu’à ce que le guerrier ne l’interrompe dans sa tâche.

« Tasuna. » Lâcha -t-il simplement, tandis qu’il se demandait si des personnes s’y trouvaient derrière la porte au fond de la salle.

« Tiens, Yasha. Que me vaut le plaisir de ta visite ? » Demanda naturellement le vieil homme, avant de reprendre ce qu’il était en train de faire.

Il devait sans doute craindre le pire, puisque à chaque fois qu’Ashura lui avait rendu visite, les choses s’étaient souvent mal déroulés. Il gardait malgré tout le sourire, sourire de façade très probablement, tandis qu’il continuait de frotter le comptoir sans se rendre compte qu’il avait déjà parfaitement récurer cette partie.

« Atsushi Haruto. Ce nom te dit-il quelque chose ? Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’il ait été un de tes clients, et tu dois comprendre que je ne peux pas m’en aller sans quelque chose à me mettre sous la dent. Les choses n’ont jamais été simples entre nous deux, mais je crois qu’en me rendant ce service, tu feras un pas dont je ne pourrais ignorer, Tasuna. » Répliqua Ashura, avant de dégainer une cigarette qu’il alluma du bout de son doigt.

Sceptique, Tasuna ne semblait pas enclin à vendre un de ses clients, si tant est c'était un de ses clients.

« Ce n’est généralement jamais bon lorsque tu recherches quelqu’un. Je me souviens encore de comment est-ce que la ville avait fini lors de ta quête de l’alchimiste, alors je sais bien que j’ai tout intérêt à coopérer, mais malheureusement je n’ai rien à t’offrir, Yasha. Chercher du côté des bordels, ou autre lieux de festivités, je suis persuadé que tu trouveras quelque chose. » Fit le vieil homme qui s’arrêta de curer son comptoir.

Un regard visiblement pensif, limite mystérieux, que le Bushin ne manqua pas de noter.

« Toujours aussi têtu, hein. » Fit Ashura, avant que son regard ne se porte vers la porte qui s’ouvrait derrière le vieil homme.

Une enfant âgée d’environ sept ans déboulait dans la pièce, changeant visiblement quelque peu le regard de son père, voire grand-père, tandis que le guerrier observait l’enfant d’un regard pensif.

« Je t’ai déjà dit de ne pas me déranger lorsque je travaille, Yukiko. Allez dépêche de rentrer à l’intérieur, ta mère ne devrait pas tarder à venir te chercher. » Fit-il à l’égard de la fillette, qui refusait visiblement d’obéir.

Croiser le regard du guerrier l’effraya, l’obligeant à courir derrière Tasuna. Elle lança des petits regards au guerrier, avant de trouver la force de lui tirer la langue, en se cachant derrière le dos de son « protecteur ». Ahh, les enfants…

« En général, je déteste les enfants, mais je dois avouer que la tienne est particulièrement charmante. » Fit le guerrier dont le visage demeurait étonnement stoïque. « Tu es toujours sûr de ne pas vouloir coopérer, Tasuna ? » Lui demanda -t-il, une dernière fois, tandis que son regard se posait sur la fillette.

Le faussaire commençait à avoir une sueur froide derrière le dos ; il savait qu’il devait désormais donner une information à son interlocuteur, à défaut de quoi il serait capable du pire…

« ... Hum... L’homme dont tu as mentionné jouit d’une sale réputation dans le coin, bien qu’il s’évertue à se faire discret. Un célèbre marchand m’avait demandé de retrouver sa trace avant de me retirer l’affaire. Je ne saurais quoi t’apprendre de plus sur lui que tu ne le saches déjà. Mais, si cela peut t’être utile, une certaine Hanabi s’est présentée ici il y a quelques jours. Elle voulait que je lui trouve des gros bras pour les escorter, elle ainsi que son mari, que je soupçonne être ce fameux Haruto, notamment en me fiant à mes recherches antérieures, vers Tsuchi. Elle ne m’a toujours pas payée, donc j’imagine qu’elle n’est pas encore vraiment ma cliente. Voilà tout. » Lâcha le vieil homme, avant de s’efforcer de convaincre la fillette de gagner l’autre pièce.

Ashura regarda la fillette s’en aller avant de reporter son regard sur son interlocuteur :

« Je vois. Tu vois quand tu veux tu sais être coopératif. Où est-ce que je pourrais trouver cette femme ? » Demanda -t-il, l’air légèrement songeur.

« Tu n’es pas mon client à ce que je sache. Il te faut payer le prix, Yasha. C’est comme ça que les affaires marchent. » Répliqua le vieil homme.

Un fin sourire à peine perceptible se dessina pour la première fois sur le visage du criminel qui hochait légèrement la tête.

« Bien. Disons que je te serai redevable. Tu pourras faire appel à moi pour n’importe quelle tâche, cela te convient-il ? »

« Non. Je voudrais que tu m’apportes la bague que portait cette femme. C’est un bijou très rare dont je saurais en faire bon usage. Nous serons donc tous les deux gagnant dans l’affaire. » Surenchérit-il, d’un sourire amusé.

Et bien voilà qui avait de quoi étonné le guerrier, mais ma foi pourquoi pas, se dit-il. Il hocha naturellement la tête, attendant patiemment la réponse du vieil homme.

« C’est une brune au regard carmin. Elle mesure dans les un mètre soixante-dix, et se vêtit comme une bourgeoise. Elle habite dans les hauts quartiers, près des résidences gouvernementales. Il est possible qu’elle soit la fille d’un fortuné et qu’elle veuille s’enfuir avec son amant. Elle joue la femme mariée, mais j’ai remarqué qu’elle avait retirer son anneau lorsqu’elle sortait de ma boutique. Je ne pense pas que tu puisses l’approcher, mais je peux l’appâter à l’extérieur si tu le souhaites. Je vais lui envoyer un message pour dire que je lui ai trouvé des gros bras, en lui donnant rendez-vous devant ma boutique à la tombée de la nuit. Je ne suis pas certain que cela fonctionnera, mais si tu me promets son anneau, je peux faire ça pour toi. » Lâcha le vieil homme, qui montrait de plus en plus son véritable visage.

« Fais donc. Tâche de la garder en vie si jamais tu lui mets la main dessus. » Répliqua le guerrier avant de quitter définitivement la boutique.

Satisfait, le vieil homme se lança dans ses préparatifs, tandis que le double du guerrier jaune disparu afin que l'original puisse obtenir toutes les informations…



Pendant ce temps, l’autre double du guerrier se trouvait à l’autre bout des quartiers, attendant toujours patiemment la jeune Kenzaki, au cas où elle déciderait de sortir plus tôt qu’elle ne le devrait. Serait-elle assez bête pour faire une chose pareille ? En tout cas, cela ne ferait que confirmer les soupçons d’Ashura, même s’il n’avait encore aucune idée claire de ce dans quoi elle s’était trempée. Et si tout cela n’était au finale que le fruit de son imagination ?



De l’autre côté, Ashura avait, presque au même moment, retrouvé son associé qui lui partageait ses découvertes. Oroshi avait en effet apprit que leur proie aimait jouer aux jeux de hasard chez Rinko, mais aussi que le « fugitif » avait une femme qui se prénommait Hanabi, sans doute la même que celle que le vieil Tasuna apprit à son clone, chose qu’il ne pouvait pour l’heure savoir. Ainsi, le Bakuhatsu hocha de la tête avant de porter son masque, et de suivre naturellement son camarade vers le modeste casino de Rinko…

Il ne leur fallut pas beaucoup de temps pour arriver à leur destination. C’était l’avantage quand vous grandissez à Murashigure, vous finissez par connaître toutes les rues et raccourcis par cœur. Si certains chemins étaient toujours plus dangereux à emprunter que d’autres, les deux hommes avaient pu compter sur leur aura pour dissuader les petites frappes d’entreprendre quoique ce soit contre eux.

Une fois au sein de l’établissement, le regard du guerrier balayait la pièce du regard, tandis qu’une ravissante jeune femme les accueillaient avec une certaine enthousiasme. Se murant dans le silence, comme il avait parfois coutume de le faire, Ashura laissa son associé s’exprimer à leur place. Ce dernier ne passa pas par quatre chemins, allant ainsi droit au but. Et comme ils devaient s’y attendre, la jeune femme refusait de coopérer, prétextant qu’ils n’étaient pas du genre à balancer les noms de leurs clients : foutaises ! Songea le guerrier, dont le regard reluquait la silhouette de leur interlocutrice. Oroshi quant à lui ne perdit pas de temps, allant directement l’agresser et la menacer pour exiger des informations. Les regards se tournaient vers eux, mais ils n’avaient que faire. La jeune femme pouvait crier à l’aide et les supplier que cela ne changerait rien, tant qu’elle ne donnerait pas un semblant d’information au sujet du dénommé Atsushi Haruto.

Puis, comme c’était prévisible, la jeune femme finit par coopérer, leur donnant une petite information dont ils allaient devoir s’en contenter pour le moment. Une fois à l’extérieur, Ashura qui venait de recevoir toutes les informations amassées par son clone, se décida de les partager avec son frère d’arme.

« Oui. Le vieux Tasuna m’a paru bien plus bavard que d’habitude, je ne sais pas si la présence de son enfant ou petit enfant y était pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, il connait cette Hanabi, elle l’aurait recruté pour engager des gros bras devant les accompagner, elle ainsi que notre proie, vers les terres de Tsuchi. J’ai le portrait de la jeune femme, et elle vivrait près des résidences gouvernementales. Peut-être la fille d’un riche qui cherche à fuguer avec son amant ? Va savoir. » Fit-il, dans un premier temps. « … Le faussaire va l’appâter vers son boutique, comme ça on pourra la cueillir facilement, si tant est que son plan fonctionne. En attendant, on peut attendre de voir si l’autre se présente ou non, sauf si tu as un meilleur plan ? » Conclut-il, en retirant son masque.

Il s’alluma une clope, proposant notamment une à son camarade, avant d’attendre de voir comment son partenaire voudrait qu’ils procèdent pour Haruto. L’attendre au-dessus du toit ? Se déguiser en se fondant dans la masse et le cueillir à l’intérieur du casino ? Quelque chose lui disait en tout cas que ce ne sera pas facile de lui mettre la main dessus...



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Nagamasa Izanami
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Sam 23 Mai 2020 - 22:52
Oroshi hochait la tête en direction de son partenaire après le retour de son clone, des détails indispensables pour la suite de l’opération et utile pour qu’ils aient une meilleure compréhension de la situation. Ils ne pouvaient pas en faire directement usage, mais ils pouvaient toujours s’occuper autrement. Après tout, l’établissement de Rinko était encore ouvert à l’observation pour essayer de choper leur homme, du moins s’il était assez fou pour se présenter ici et l’Amejin ne doutait pas qu’il se présenterait ici même. Son regard parcourait rapidement les alentours, l’air de réfléchir un instant avant de reporter son attention sur son partenaire pour hocher la tête à sa proposition.

Surveillons l’établissement le temps que ton ami prépare sa boutique. Avec de la chance, on le chopera et sa femme ne sera pas utile.

Il espérait que le faussaire allait respecter sa part du marché et l’appâter comme il se devait, elle était leur carte de secours au cas où l’homme n’était pas capturé en bonne et dû forme. Cette possibilité, bien que non souhaitable, était très probable au vue des compétences de cet individu. Une perspective peu réjouissante, mais ils devaient composer avec ce qu’ils avaient sous la main malheureusement. Il hésitait encore à ce qu’il allait faire s’il osait se pointer ici, devaient-ils tenter de le mutiler et de lui retirer toute capacité de pouvoir fuir ou bien devaient-ils de le capturer en un seul morceau pour la sécurité ? Les deux points se valaient, mais Oroshi estimait que l’avoir en un seul morceau pouvait s’avérer plus… utile. Un risque calculé, mais encore devait-il être doué en math pour ne pas se merder dans le coup.

Tout se fait-il que les deux individus s’éloignaient de l’établissement pour trouver un meilleur endroit pour pouvoir le surveiller en toute sécurité et tranquillité. Le temps passait, la pluie tombait, les gens se baladaient dans les rues comme à leurs habitudes. L’établissement avait son trafic de gens habituel, on ne pouvait pas dire que c’était une activité passionnante mais ils n’avaient rien de mieux à faire en cet instant. L’hydre laissait échapper un bâillement qu’il se prenait la peine de cacher avec sa main et ce, malgré la présence de son masque.

L’attente portait ces fruits, l’homme qu’ils recherchaient se pointait son nez à l’établissement pour s’amuser un peu. Oroshi ne pouvait s’empêcher d’afficher un petit sourire, la chance leur avait sourit et ils allaient pouvoir rapidement en découdre avec. Il se tournait vers son partenaire.


Surveille l’arrière de l’établissement. Je vais le suivre à l’intérieur et fermer, par la même occasion, l’entrée du bâtiment.

Il espérait que cela allait suffire pour attraper cet imbécile. Il laissait son partenaire se mettre en position avant de retourner à l’établissement, chose qui ferait certainement plaisir à la jeune femme dont la culotte devait sûrement être changée. Il poussait la porte de l’établissement, entrant d’un pas tranquille alors que son regard se posait immédiatement sur la jeune femme. Celle-ci blêmi à la vue de l’homme comme si elle venait de voir un fantôme, un sourire forcé se dessinait sur ses lèvres et d’un ton nerveux, elle se mis à parler.

Ooh… qu..el plaisir… Pppuis-je vouu..s aider ?

Détend ta culotte ma belle, je ne suis pas ici pour toi.

Elle restait silencieuse, se contentant d’un simple hochement de tête. Le soulagement se voyait sur son visage, elle allait pouvoir encore vivre pour un peu plus longtemps. Elle ne tenta rien d’insensé, laissant l’amejin faire ce qu’il voulait pourvu que cela ne la touchait pas directement. Ainsi Oroshi se dirigeait vers la pièce centrale où le coeur des parieurs et joueurs pouvait être comblé pleinement. Il balayait du regard la pièce, observant et analysant rapidement les différentes personnes qui étaient présentes à la recherche de la personne qu’il recherchait. Il ne lui fallu pas longtemps pour le détecter, il venait de s’asseoir à une table de jeu de cartes. Ses mains se glissaient dans les poches de sa veste alors qu’il se dirigeait vers sa cible d’un pas tranquille. Son regard ne le quittait plus, il voulait s’assurer de ne pas le perdre de vue car cela serait la pire des choses qui pouvait arriver. Un léger doute habitait son esprit, cette approche était-elle la bonne ? La cible observait ses alentours régulièrement, elle craignait quelque chose et pourtant elle avait l’audace de venir ici seule. Elle ne remarquait pas immédiatement Oroshi, probablement que son regard ne recherchait que les potentiels dangers imminents. Plus que quelques mètres séparaient les deux hommes avant que celui-ci ne remarque l’hydre d’Ame, il fronçait légèrement les sourcils en le voyant avant de réagir rapidement.

Une épaisse fumée se propageait rapidement à l’endroit où il était assis pour cacher ses mouvements. La foule se mis à paniquer immédiatement et cherchait instinctivement la sortie, bousculant et poussant Oroshi qui essayait désespérément de se frayer un passage. La cible sortie de l’épaisse fumée en direction de la porte arrière, il espérait pouvoir rapidement fuir mais il avait anticipé une telle chose et c’était bien pour cette raison qu’Ashura avait été positionnée là-bas.

Il parvint à se frayer, finalement, son passage au travers les gens mais c’était bien trop tard pour lui de continuer la poursuite, la cible avait déjà eu largement le temps de sortir par la porte arrière. Il ne pouvait qu’attendre le retour d’Ashura et espérer qu’il avait eu la chance de le capturer en bonne et dû forme si non… Ils ne pouvaient qu’espérer sur l’utilité de la femme.


Quel connard… Marmonnait Oroshi pour lui-même en attendant son partenaire pour le coup.
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Lun 8 Juin 2020 - 20:48
Le double qui attendait de filer la prostituée ne dénotait rien d’anormal pour le moment. La catin semblait visiblement encore à l’intérieur du bâtiment, certainement en train de se faire labourer par les vieux pervers du coin, qui ne pouvaient évidemment se passer de ce genre de structure, notamment pour assouvir leur appétit et ou fantasque sexuel, songeait le clone, du haut de son toit. Il attendait, et attendra le temps qu’il fallait. Il avait tout son temps…

Quant au faussaire jouant aux apothicaires, il devait probablement faire le nécessaire pour mettre en place les préparatifs qui permettraient, normalement, au duo de mettre la main sur l’amante de leur cible. Il valait, bien entendu, pour lui qu’il lui mette la main dessus que de devoir passer par la pauvre femme qui n’avait rien demander. Innocente ou non, pour le duo tous les moyens étaient bons pour parvenir à leur fin...

Pendant ce temps, Oroshi proposa de rester aux bords du casino de Rinko. Ils se faisaient discrets, et gardaient un œil attentif sur les entrées et sorties de la petite structure divertissant les locaux. Le temps passait, la pluie tombait, comme à son habitude, tandis que les passants circulaient, parfois en grand nombre, compliquant quelque peu la tâche à nos deux acolytes.

Finalement, après quelques heures de patience, leur attente portait enfin ses fruits, puisque la silhouette de leur cible se dessinait étonnement à l’horizon. Il se pavanait tranquillement, ne se souciant visiblement de rien, jusqu’à franchir enfin le seuil de la porte du Casino. Oroshi le suivit, demandant naturellement au guerrier de prendre place derrière le bâtiment, au cas où l’ex-shinobi parviendrait à lui filer entre les doigts.

Ashura s’exécuta. Il prit place derrière la structure. Tous ses sens étaient en alerte. Puis, finalement, la cible en question ouvrit la porte du bâtiment, cherchant visiblement à fuir. Derrière lui, les gens semblaient paniquer, s’affolant dans tous les sens, sans doute à cause de l’accrochage entre Oroshi et la cible.

Quoi qu’il en fût, le guerrier n’avait pas l’intention de le laisser passer. Le visage sévère, il cherchait un moyen de lui mettre la main dessus sans avoir à le tuer.

« C’était donc toi, la deuxième source de chakra que je ressentais ? ... » Fit la cible, légèrement essoufflé.

Il regardait de gauche à droite, cherchant visiblement un échappatoire…

« Inutile. Tu ne passeras pas. » Répliqua le guerrier, dont le poing s’imprégnait de son chakra.

Un léger rictus moqueur se dessina sur le visage de celui qui était douée en dissimulation. Aussitôt qu’Ashura chercha à le charger, une boule de fumigène éclata, laissant échapper une épaisse fumée écarlate qui l’empêchait de voir quoique ce soit. L’individu en question chercha alors à se dissimuler sous terre, ce à quoi le vagabond avait naturellement songé, prenant ainsi ses dispositions pour libérer une importante décharge électrique sous le sol. Puis, il sauta dans la foulée dans les airs, quittant ainsi le champ d’action du fumigène, tandis qu’il cherchait sa cible du regard. Étonnement, celle-ci se retrouvait au sommet d’un toit, ne se privant pas de se moquer du guerrier.

« Ne me sous-estime pas, j’ai toujours plus d’un tour dans mon sac, héhé. » Fit-il, en tirant la langue.

Sautant immédiatement de toit en toit pour le rattraper, sa cible finit étonnement par s’arrêter, ce qui poussa naturellement le vagabond à dégainer un projectile explosif, qu’il balança sur sa cible, sans tenir comptes des dommages collatéraux.

« Je ne suis peut-être plus un shinobi, mais toi t’es le pire traqueur qu’il m’a été donné de voir. » Lâcha une fois de plus la cible, tandis que son corps disparaissait dans un léger nuage de fumée avant même que le kunai ne vienne le percuter.

C’était un clone. Tout comme celui qui s’était faufilé sous le sol. Cela signerait qu’il n’avait jamais quitté le casino de Rinko ? Difficile à dire, mais quoi qu’il en fût, le duo s’était fait avoir en beauté.

Furieux, Ashura tentait tant bien que mal de contenir sa colère et de retourner auprès de son associé.

« Je crois qu’il m’a échappé. Allons mettre la main sur sa femme. » Fit-il, une fois arrivé au niveau d’Oroshi.

Les choses auraient pu se faire en douce. Sans effusion de sang. Sans torture. Sans souffrances. Mais la cible en avait décidé autrement…


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