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Voyage n°1 du Marchand de Guerre

Le Marchand de Guerre
Le Marchand de Guerre

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Dim 29 Mar 2020 - 18:44
Une petite échoppe d’Urahi près du Pont Araho venait d’être louée à un marchand originaire de Yuki, celui-ci était venu de très loin pour rendre visite à l’une des plus belles cités du Grand Continent, il s’y est temporairement installé pour y vendre ses plus belles créations, communes comme rares, si bien que les clients passaient la rumeur en ville jusqu’à ce qu’elle atteigne les oreilles de shinobis vivant dans les parages. Sur une humble allée marchande de coutume peu fréquentée, des curieux s’étaient attroupés, qu’ils soient acheteurs ou non, ils voulaient s’assurer que la rumeur était vraie. Frappant le métal brûlant de son outil, les coups sont précis et suivent un rythme régulier, quasi mécanique. Le bruit métallique s’amplifie à mesure qu’on s’en approche, et on pourrait voir par-dessus les épaules des intéressés, un homme d’une soixantaine d’années à la figure menaçante et à la barbe tressée, portant une chemise de lin abîmée par le temps, déchirée au niveau de l’épaule dévoilant un tatouage rappelant son passé dans sa tribu guerrière de Yuki.

Trop absorbé par son travail pour être distrait par la dizaine d’yeux qui le fixent depuis tout à l’heure, il plonge la même pièce d’acier dans de l’eau froide et lui rendre sa dureté. De profil il est possible d’apercevoir des cicatrices et une jambe de bois travaillant dans son atelier, des poils gris toisonnant sa peau et lui donnant presque un aspect d’ours sauvage, une apparence qui se reflète aussi dans sa corpulence hors norme pour les continentaux, n’ayant pas l’habitude de voir un de ces habitants des terres froides de Yuki, de véritables géants en comparaison. Si bien qu’il lui fallait pencher légèrement la tête pour ne pas se cogner contre le plafond de plus de deux mètres, mais il ne s’en plaignait pas et gardait la même mine inexpressive. C’est alors qu’il se tourna en direction d’un acheteur pointant du doigt une arme qui semblait l’intéresser, suivi d’un temps de silence où ils fixèrent d’un air ahuri les pupilles blanches de l’artisan, un moment de suspens qui permit à tout le monde de se rendre compte que le forgeron était… aveugle.

Je voudrais connaître le prix de ton épée, le vieux!” crie l’un des acheteurs s’apprêtant à sortir sa bourse de ryôs.

Le forgeron se tourne lentement dans la direction de l’étal d’armes où sont déposés des haches de fer et des boucliers au bois très résistant. Il s’avance d’un pas lourd en traînant sa jambe de bois et se rapproche de la voix, ce n’est qu’à proximité de celle-ci qu’on peut sentir sa respiration profonde et les traits sur son visage marquant son vieil âge ainsi que des cicatrices rappelant son passé guerrier.

Il faut acheter l’autre épée aussi.

Hein? Mais pourquoi?

Raclant le fond de sa gorge avant de cracher une bile noire sur le côté manquant de toucher le pied d'une des personnes à proximité, il montre du doigt l'épée qui se trouve à côté.

C’est un ensemble.


Choses à savoir:
Ce que propose Le Marchand de Guerre:
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Shinrin Shinpachi
Shinrin Shinpachi

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Mar 31 Mar 2020 - 15:49

Voyage n°1 du Marchand de Guerre 1pkk
PAYS DU FEU | 火の国の物語


Le calme régnait sur la cité. Urahi respirait au rythme des vagabondages de ses occupants ou du labeur de ses artisans ; l’Empire semblait s’élever vers son âge d’or. Une apparence toutefois. Car dans les faits, les soldats croulaient sous le poids des missions, les producteurs n’en finissaient plus d’entasser les denrées, les services administratifs étaient débordé par un manque de fluidité et une certaine somme d’incohérences ou de « cas » imprévisibles, les ouvriers répétaient inlassablement la même routine. Hi no kuni, après sa guerre civile, avait dans l’obligation de se reconstruire ; de fait, le pays brisé était devenu une véritable usine.

L’illustre Shinpachi, qui avait acquis désormais une certaine notoriété dans le village, avait terminé de donner ses ordres. A la tête de, en ce jour, de trois escouades disséminées dans le village, chacune composée de deux hommes uniquement, il rôdait dans les rues d’Urahi. Renseignement. L’objectif était clair. Si, dans son accoutrement, le Lieutenant était clairement décelable et différent des autres, à la faveur de la lance qui pendait dans son dos et de son équipement de guerre, les autres, sous ses ordres, n’étaient que des ombres étudiant tout ce qui se déroulait autour d’eux. De secrètes Sentinelles. Ombrageux fantômes invisibles dans le monde réel.

Aux aguets, le Lieutenant avait entendu les coups d’enclume évocateurs de la forge improvisée qu’avait déployé le Marchand de Guerre. Il n’eut pas besoin d’être alerté ; dès l’instant où l’homme avait mis les pieds dans l’enceinte de la cité, il en avait été averti. Son réseau d’espion était plutôt bien ficelé, même s’il souffrait de certaines lacunes. La présence de cet individu, toutefois, avait éveillé son intérêt. Savoir qu’il était là était une chose ; savoir ce qu’il possédait en était une autre.

Il arriva au moment où l’aveugle herculéen remît à sa place un homme qui, peut-être trop présomptueux, l’avait apostrophé de façon impertinente, jetant sur l’Empire un certain discrédit ; selon l’avis du Shinrin. Le géant, inspirant la terreur à cet acrimonieux acheteur, eut bien fait de mettre les choses au clair ; Shinpachi se figura que ce titan ne devait guère être sous-estimé. Il eut presque envie d’applaudir ce talent d’intimidation ; mais fut lui-même, un instant, inquiété d’imaginer ce qu’il pouvait faire.

Le Lieutenant arriva donc au milieu de la foule et sa seule présence déclencha des murmures que le géant ne dût sans doute pas ignorer. Le kojutsuka savait qu’à défaut d’avoir la vue, les mortels pouvaient compter sur d’autres sens. Après avoir traversé la foule, Shinpachi se dressa enfin du côté des clients de l’échoppe, puis pointa son doigt dans une certaine direction, indiquant ce qui, dès le premier coup d’œil, avait éveillé son intérêt.

« Bonjour, marchand. Voilà donc un bel arsenal que vous possédez. Je suis intéressé par ce bouclier de bois. Il doit être d’une qualité rare pour être si cher… »

Il se contenta de cela… pour le moment.
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Sairyo Hiko
Sairyo Hiko

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Mar 31 Mar 2020 - 16:10
Pont Araho
Hiver de l’année 204

Confortablement installé dans son restaurant de ramens préféré, Hiko déguste son plat avec calme et sérénité. Ces derniers temps, il se remémorait souvent l’entraînement qu’il avait suivi avec le samouraï qui lui avait appris l’art du Bushido. Ces moments de calme, de relaxation qui faisaient toute la force de destruction d’un samouraï. Savoir frapper fort, de façon incisive, sans perdre de temps ni d’énergie dans des mouvements superflus. Hiko s’y était attelé, avait maîtriser l’art à l’épée, suivi la voie du Bushido… Pour en final s’en écarter et se reconcentrer sur ce qui était le cœur de ce qu’il savait faire.

Mais cela ne l’empêchait pas d’être beaucoup plus réceptif à son environnement lors de ces périodes. Et les informations qu’il put alors recueillir alors qu’il finissait son bouillon attirèrent son attention. À ce qu’on racontait, un vieux forgeron venait d’établir son campement non loin de la Capitale, au Pont Araho. Les rumeurs allaient bon train, tous surenchérissant les propos de leurs voisins sur la qualité des artefacts et des armes proposées. Cela arracha un sourire au jeune garçon. Il ne savait démêler le vrai du faux, mais il fallait dire qu’un tour s’imposait chez ce fameux forgeron.

Réglant la note, il laissa un bon pourboire à Hino, jeune serveur qu’il appréciait particulièrement. Et une fois sorti, il s’étira à la vue de tous. Comportement inapproprié pour un gradé de l’Empire si l’on écoutait les mauvaises langues. Mais Hiko était tel quel, il ne changera pas d’un iota pour faire plaisir à qui que ce soit. Une fois bien étiré, il se mit alors en route, courant jusqu’à la sortie de Urahi comme si une affaire urgente réclamait son attention.

Il aimait la liberté que lui apportait son nouveau grade. Personne ne lui demandait plus de compte, et il s’en portait beaucoup mieux. Il ne lui fallut pas longtemps, ou à minima moins de temps qu’un shinobi lambda, pour rejoindre le point qui l’intéressait sur la carte. En arrivant, il put alors voir une masse de manants agglutinés autour d’une échoppe qui ne payait pas de mine. En arrivant, sa petite taille aidant, il se faufila jusqu’au comptoir tandis qu’une de ses connaissances se renseignait sur un article.

En arrivant, l’enfant aux cheveux blancs put alors constater que celui qu’on appelait le « Marchand de Guerre », titre évoqué par un quidam lorsqu’il mangeait, était un véritable colosse. Son aspect ferait peur à tout enfant et l’expression de son visage ainsi que les cicatrices qu’il avait témoignaient d’un sacré passé. Mais Hiko en avait vu d’autres, des personnes « abîmées », et il préféra donc reporter son attention sur les articles proposés à la vente.

Se tenaient là de magnifiques lames, quelques haches, mais aussi des boucliers extrêmement jolis et impressionnants. Ce fut d’ailleurs sur cet article que lorgnait le Shinrin, présent aux côtés de notre jeune héros. Malheureusement, il ne semblait pas avoir assez d’économies sur lui pour s’acheter l’article convoité. En le voyant, Hiko repensa à ce qu’ils avaient vécu ensemble et il se dit alors que le fier représentant du clan de l’Ecorce méritait cet objet. Ce fut pourquoi il s’avança et déclara au vieil homme.

Bonjour monsieur, je vais régler l’achat du bouclier de bois pour mon ami ici présent ! Mettez lui votre plus belle pièce, même si elles sont toutes magnifiques, évidemment !
Lâcha-t-il avec un sourire sans même demander son avis à Shinpachi. En agissant ainsi, il faisait plaisir au manieur de bois, mais faisait aussi grimper sa côte auprès des soldats se trouvant aglutinés dans la foule ave eux. D’une pierre deux coups, si l’on puit dire.

Mais Hiko ne comptait pas s’arrêter là, et il se dit que l’homme en face de lui devait sûrement être l’une des personnes les mieux informées du Yuukan par rapport à sa question. Après tout, qui ne tente rien n’a rien.

Je vous offre 25.000 ryos de plus si vous répondez à mes question en privé, dans la mesure de vos connaissances, bien sûr, une fois votre journée terminée. Et je vous invite à dîner !
Un dîner gratuit, de l’argent facile… Tout ça pour répondre à quelques questions, sans avoir la garantie d’être en possession des réponses à ces dernières. C’était tout bénef’ pour lui, non ?
HRP:
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Inuzuka Sakka
Inuzuka Sakka

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Mar 31 Mar 2020 - 18:20
Hiver 203 – Échange de bons procédés

Il était l'heure de déjeuner. Le personnel administratif du village quitta ses bureaux, les commerçants baissèrent le rideau. Il y avait cinq minutes, les rues étaient calmes, à présent, le vacarme régnait. Les meilleurs restaurants étaient pris d'assaut, certains consommateurs faisaient même la queue pour goûter les incontournables ramens de la ville.

Sakka et Shiroi étaient peu attirés par cette bouffe de citadin. Ils avaient rejoint la capital depuis plusieurs mois déjà, mais ce mode de vie ne leurs convenait pas du tout. Trop de monde, trop de bruit, trop de pierre, bref les uns sur les autres. De temps à autres, ils s'accordaient donc une pause entre les missions ou les entraînements pour s'adonner à leur passion : la chasse.
Ce matin justement, le duo Inuzuka avait traversé le pont Araho aux aurores pour s'enfoncer dans l'épaisse forêts qui entoure la ville principale du pays du Feu. A l'époque, le clan ne s'était pas installé ici par hasard, les verts bois de ces terres renferment une richesse inestimable aux yeux des hommes aux crocs : du gibier à foison.

Cette chasse avait duré toute la matinée. Grâce à leur odorat surdéveloppé et à leur compétence de la traque, ils devinent la taille et le poids de l'animal. Plus il semble gros et plus il sent, et plus sa viande a de chance d'être grasse et persillée. Après avoir examiné plusieurs traces olfactives, ils déterminent leur proie et la prennent en chasse jusqu'à l'issu fatale. Ce jour là donc, ils jetèrent leur dévolu sur un sanglier. Contrairement aux idées reçues, ces bêtes sont bien plus malines et rusées qu'on ne le croit. Après des décennies à se faire traquer par La Meute, ils développèrent des stratagèmes de fuite et de défense divers et variés. Il leur fallut près de trois heures pour mettre la main dessus.

De ses propres griffes, Sakka dépeça la bête dans la plus pure tradition Inuzuka. Jamais ils ne chassaient par plaisir, même si cela leurs en procurait, ils le faisaient toujours par nécessité. Et jamais ils ne gâchaient une carcasse, ils la consommaient jusqu'au bout, que cette vie arrachait ne soit pas perdue pour rien.
Après un feu de camp réalisé sur place, une infime partie de la viande est consommée crue ou grillée, le reste est fumé pour mieux se converser. Les abats nourrissent les charognards, les os sont vendus aux droguistes et la peau est tannée.

Après ce déjeuner gargantuesque, notre duo reprenait le pont Araho en sens inverse. Une foule peu bavarde s’agglutinait autour d'une échoppe, encore libre ce matin. Au fur et à mesure que les Inuzuka s'approchaient, un rythme métallique, presque musical, s'échappait de cette dernière. La gamine mince et agile se faufila à travers la populace pour se présenter discrètement au comptoir, sur un coin. Elle découvrit le géant travailler son art. Alors qu'un client l'interpella, il se retourna pour marchander, puis cracha un mollard noirâtre aux pattes de notre loup blanc.

* Putin qu'il est dégueulasse. * se retint de dire à voix haute la gamine.

Un second puis un troisième hijins l'interpellèrent pour troquer une pièce, un bouclier en bois. Même si cette baston s'arrêta brusquement, Sakka reconnut les deux teikokujins avec qui elle échangea quelques coups il y a de cela plusieurs mois. Ils ne se connaissaient pas réellement, mais Sakka était toujours prête à aider un compatriote.

Alors que Hiko lui proposa de régler le bouclier, Sakka craignit que le marchand lui demande d'acheter l'épée, pour faire 'l'ensemble'. Dans un élan de bonté inexpliquée, elle marchanda elle aussi pour le compte des deux jeunes hommes.

« Bonjour, mon camarade n'a besoin que du bouclier. Je vois que votre tunique est vétuste, j'imagine que vous voyagez pas mal. Prenez cette peau de bête, elle saura vous garder du froid. Et voici un peu de viande fumée, vous devez être affamé ce midi, ça vous permettra de tenir jusqu'au dîner de ce soir ! » rajouta-t-elle en regardant Hiko, puis Shinpachi.
« Je n'ai rien besoin en échange, voyez ça comme un cadeau du clan Inuzuka. » sourit-elle au marchand en insistant bien sur les mots 'clan Inuzuka'. Son loup aboya une fois pour qu'on ne l'oublie pas.

Puis, Sakka recula pour revenir au coin du comptoir.
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http://www.ascentofshinobi.com/t7731-presentation-d-inuzuka-sakka http://www.ascentofshinobi.com/t8258-carnet-de-sante-d-inuzuka-sakka#68994
Nuy Ozuka
Nuy Ozuka

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Jeu 2 Avr 2020 - 9:53
La rumeur semblait vraie, un marchand venait de poser bagage non loin du Pont Araho, il était rare de voir en pleine action des personnes si douées avec leurs mains. Forgeant épée, bouclier et arme en tout genre, c'était une occasion unique pour moi d'écouter les sons du métal encore chaud. Un métier qui se perdait au fil des années, difficile d'apprentissage et physiquement très rigoureux, peu de personnes envisageaient une carrière de la sorte. De nos jours, être fleuriste avait plus de potentiel que marchand d'arme, enfin, cela dépendait du style de vie recherchée.

N'écoutant que ma curiosité j'arrivais vers cette échoppe nouvellement décorée, rien de bien transcendant, logique pour un marchand. Il avait sans doute autre chose à faire que de décorer son ensemble, le travail avant tout et je n'avais pas l'air d'être le seul à être curieux de cette nouvelle activité. Une petite foule s'était regroupée devant l'homme en question, d'où j'étais je ne pouvais qu'entendre le son clinquant du métal. Tous n'étaient pas acheteurs, en avait-il seulement un parmi tous ces curieux ? Peu importe, je devais me faire une place pour voir le travail effectuer et peut-être acheter quelque chose, même si les armes je préférais les voir plutôt que de les utiliser.

Me faufilant à travers les quelques personnes devant moi, n'hésitant pas à en pousser quelques-uns, j'avais un argument imparable.

« Shinobis en action !! Ceux qui veulent acheter en priorité merci ! »

C'est vrai quoi, si vous êtes là pour regarder, faites-le en silence et laissez les vrais effectuer leurs achats tranquillement.

Me voilà donc face à plusieurs armes dont un bouclier qui semblait être en train de marchander par des collègues. Je n'avais aucune envie d'une défense aussi lourde, bien que sûrement utile dans certaines occasions, plusieurs attaques de feu n'en ferait qu'une bouchée. De plus il faudrait le transporter partout, à moins de le sceller dans un parchemin… Oui j'imagine que la meilleure idée reste celle-ci.

N'ayant rien de très utile à acheter, je voulais attendre que l'achat à côté se termine pour discuter plus longuement avec notre camarade forgeron. Je plaçais quand même une petite phrase, me rappelant qu'un parchemin traînait dans ma sacoche. Je n'en avais pas l'utilité, peut-être que lui pourrait me l'acheter à un bon prix.

« Vous ne rachetez pas des rouleaux de technique par hasard ? J'en ai gagné un à un jeu de hasard il y a quelques temps… Si jamais ça vous intéresse… »

HRP :

Rouleau à vendre:

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Le Marchand de Guerre
Le Marchand de Guerre

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Lun 6 Avr 2020 - 21:50
Les échos sur le Marchand de Guerre circulent rapidement dans les rues de la cité d’Urahi, au point que non seulement les citadins mais aussi des lieutenants approchent la forge dans l’espoir de voir le Yukijin à l’oeuvre. Sur le comptoir, un éventail d’armes fabriqués dans la pure tradition de son pays d’origine, le métal rutilant et le bois d’une solidité à toute épreuve, c’est sur le bouclier que le maître Shinrin a jeté son dévolu, un officier à en juger par ses vêtements.

Celui-ci n’ayant malheureusement par les sous pour se permettre une telle emplette, c’est son camarade de l’armée, un enfant aux cheveux d’argent se faufilant à travers la foule et dont la taille n’enlève en rien à sa prestance… mais face à un non-voyant, celui-ci peut juger à la seule voix et aux murmures de la foule que ces deux personnes étaient précédées d’une certaine réputation. Ces deux hommes se connaissaient puisque le deuxième l’appelait “son ami”, le forgeron acquiesce donc et lui répond simplement par le prix.

800 000 ryôs.

S’il ignora les avances du jeune officier pour un dîner en tête à tête, il se montrait bien plus intéressé par les peaux d’animal qui lui offrait la chasseresse en guise de cadeau de bienvenue, ainsi que de la viande fumée. Il inclina simplement la tête en direction de l’Inuzuka en signe de reconnaissance, puis répondit à la question d’un nouvel acheteur ayant fait son apparition en jouant des épaules pour s’approcher de l’étal marchand. Le vieux bourru secoua la tête.

Je ne prends pas de rouleaux.

D’autres clients par la suite lui demandèrent de leur vendre ses boucliers et ses haches, mais aucun d’entre eux ne semblait intéressé par l’arme rare qui ne trouvait finalement aucun acheteur. Après avoir pleinement profité de son séjour dans l’ombre de la capitale impériale, le forgeron empaqueta ses affaires et quitta le Pont Araho à la recherche d’un nouveau pays à visiter.



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Narrateur
Narrateur

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Ven 12 Juin 2020 - 21:16
@Shinrin Shinpachi Tu devrais avoir reçu ton bouclier! Désolé pour le retard. Bon rp!
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Voyage n°1 du Marchand de Guerre

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