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S'armer pour demain [SOLO]

Hada Susumu
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Lun 16 Mar 2020 - 12:33
Une guerre de passée, un combat de perdu, mais une volonté de se relever et d’avancer. Tel est ce qu’a compris Jurôjin du discours de la nouvelle représentante du village d’Iwa. Elle avait bien raison de prendre la place pour remobiliser derrière les troupes et les habitants. Rien ne sert de s’arrêter à un échec, surtout que la vie continue encore derrière. Rien n’est encore joué. Une traque de lancer contre l’ennemi public numéro un d’un côté, une tentative de s’entendre avec le Fer de l’autre... Il ne fallut pas longtemps pour que des décisions soient prises grâce à l’intervention de Hyûga Toph. De plus, les annonces de promotions puis des réunions des gradés ont permis de comprendre que le but était de rester fort après cet événement. Naturellement, le Chôkoku ne peut être que fier de ces actes, voyant bien la place qu’il pourra bientôt se faire. Mais avant ça, il est l’heure de régler plusieurs points.

Des séquelles sont encore présentes sur le corps de notre héros, se déplaçant plus difficilement. Il ne se prive pas pour autant dans ses marches habituelles, préférant garder une certaine activité comme le demande l’Intendante. A cela s’ajoute une perte, un manque, un vide dans son arsenal. La lame qui l’a accompagné jusqu’à maintenant n’est plus, perdue dans la terre ensanglantée et dévastée de la prairie de Tetsu. Il l’a laissé tomber après avoir défendu Ryoko et lui des cavaliers chargeant vers eux, puis dans la précipitation, il n’a pas pensé à reprendre la lame. Lui qui voudrait arpenter plus profondément la voie du Bushido, sans arme, il risque d’y avoir des complications. Pour remplacer la précédente amie tranchante qui l’accompagnait, simple katana obtenu d’une forge par son cousin Hiro, aujourd’hui, il va visiter les rues commerçantes du village.

Les marchands, ce n’est pas ce qu’il manque à Iwa. Une véritable bénédiction pour tous acheteurs à la recherche de tous produits. Une activité qui fait la fierté d’un bon nombre de dirigeants, faisant du lieu un endroit prospère. Pourtant, il y avait toujours des citadins pour ne pas se réjouir de ce bonheur, pensant que ces flux de passages ne sont qu’une nuisance, apportant maladies, malheurs et la perte du sentiment d’être un Iwajin. Avec la guerre récemment terminée et perdue, certains ne font qu’alourdir cette pensée, voyant ainsi le mal partout...

« Arrêtez ! Pourquoi m’attaquez-vous ? Qu’est-ce que je vous ai fait ?

- Ce que tu as fait ? Non mais matez-moi ce bouffon ! Tu vends des armes Tetsujin sur nos terres !! Tu crois qu’après ce qui s’est passé, ça va se passer tranquillement ? Non non mon gars. J’en suis sûr que tu aides ces fumiers, et que c’est pour ça qu’on a perdu. Tu es un espion hein ? Tu te fais de l’argent en vendant des infos et des armes ? Tu mérites tellement qu’on te corrige un peu, enfoiré. 

- Mais quoi ?! Jamais je n’ai vendu des informations à Tetsu et je ne suis encore moins un habitant de ce pays ! Je suis d’origine de Kiri et j’ai traversé la mer pour vendre mes armes forgées. J’ai le droit de faire du commerce comme tous les autres !

- Menteur !! Allez, on prend toutes tes armes et on te jette en dehors de ce village.

- Mais arrêtez !!! »


Une ombre se rapproche de la scène, se déroulant dans une petite rue où peu de personne passe d’habitude. Un endroit propice à ce genre d’acte, mais malheureusement pour les agresseurs, notre jeune héros passe souvent par la ruelle, connaissant très bien ce qui peut s’y passer.

« Laissez-le. Vous n’êtes personne pour décider de la légitimité de la présence de cet homme. Nous avons des instances vérifiant les entrées et sorties, du village et du pays, et aucun signalant de ce vendeur. Donc vos suppositions sans fondement, je vous prie de les garder pour vos petits esprits faibles. Nous avons perdu et ce n’est pas en aucun cas la faute d’un vulgaire marchant souhaitant faire son commerce.

- Hmm, Chôkoku j’imagine... Tu vas me dire que tu as confiance en ce genre d’individu ? Il n’est peut-être pas un ennemi direct, mais qui te dit qu’il n’a pas vendu des armes à Tetsu ? Hmm ? Rien ne prouve qu’il soit parfaitement innocent non plus.

- Je dois dire que je suis impressionné, impressionné par les conneries qu’on peut sortir pour justifier ses actes. Je ne le dis qu’une fois. Partez et laissez cet homme tranquille, sinon je serai obligé d’intervenir, et plus durement que vous ne serait encaisser.

- Pff... »


Le sac contenant les armes tombe au sol, pendant que le petit groupe quittent les lieux. Il ne reste plus que la victime et son sauveur. Par politesse, Jurôjin ramasse les marchandises et le tend à son propriétaire.

« Tenez, c’est à vous je pense. Veuillez excuser ce genre de comportement, nous ne sommes pas tous comme cela. Il semble que certains préfère rester dans les démons du passé plutôt que d’avancer vers l’avenir proposé par l’Intendante.

- Merci beaucoup... Je dois dire que c’est la première fois qu’on m’attaque aussi directement... Mais je me doute bien que tous les habitants ne sont pas aussi agressifs. Je ne sais pas si vous avez entendu, mais je ne suis qu’un forgeron vendant ses œuvres. Je suis originaire de Kiri et nombreux voyageurs m’ont parlé du commerce florissant d’ici. Je suis dit que je devrais en profiter ici. Surtout que nombreux sont ceux utilisant des armes de ce que j’ai entendu, alors c’était ma chance... Mais j’avoue arriver dans un moment bien sombre de votre histoire...

- Ne baissez pas la tête, vous n’y pouvez rien. Puis peu importe d’où vous venez, le village ne peut être que satisfait de votre présence ici, surtout si c’est pour contribuer au commerce. De plus, vous vendez des armes, je crois que ça peut m’intéresser. »


Le Chôkoku, malgré cette rencontre soudaine et particulière, a sûrement trouvé la personne qui pourra l’aider à s’équiper d’une nouvelle lame.
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Mar 17 Mar 2020 - 17:47
La rencontre est encore fraîche, mais voici que le marchand se retrouve déjà invité dans l’un des complexes de la famille Chôkoku. Jurôjin tenait vraiment à l’inviter, puisqu’il aurait quelque chose à lui demander. Cela ne dérangeait pas plus le Kirijin de toute manière, puis être dans un lieu paisible ne peut que le rassurer par rapport à ce qu’il venait de vivre. Comme à son habitude, une boisson chaude de proposer avec comme accompagnement des biscuits, afin de se poser sereinement pour discuter. Tant de politesse et d’honneur pour ce forgeron qui se sent presque gêné.

« Mettez-vous à l’aise, j’y tiens beaucoup. Si cela peut rattraper l’impolitesse des gens qui vous sont tombé dessus, ce serait formidable.

- Oh ne vous en faîtes pas, votre présence suffit à me montrer un autre visage bien plus sympathique du village. »


Jurôjin lui sourit, fier d’apprendre que ses actes remontent l’estime d’Iwa chez ce vendeur. Commençant à prendre une gorgée et laissant le temps à son hôte de perdre sa pression, il se lance dans son explication, concernant l’invitation.

« Si je vous ai fait venir, c’est à la fois pour montrer que nous, Iwajin, pouvons aussi être poli et courtois, mais également car votre commerce m’intéresse également. »

Alors qu’un biscuit va se fourrer dans la bouche du marchant, il s’arrête comme surpris. Il ne saisit pas immédiatement que le Genin souhaite se munir d’une nouvelle arme. Selon lui, c’est plutôt un rachat de son commerce qui est mis sur la table. La transpiration des mains et du front se fait rapidement voir. Alors que la situation devait être simple, le quiproquo provoque un étonnement global.

« Euh c’est-à-dire que… Je suis parti qu’avec ces armes, rien d’autres… Alors oui c’est alléchant car j’y gagnerai beaucoup… Mais j’avoue que ce n’est pas ce que j’espérais. Voyager indépendamment et librement me plaît beaucoup… Je ne veux pas piétiner votre hospitalité, mais je ne peux pas accepter… »

C’est au tour de jeune brun de ne plus comprendre. Aucune logique dans la réponse apportée à sa demande. Enfin, c’est ce qu’il pense. Un peu dépité, il acquiesce, ne voulant pas forcer l’homme à lui vendre une de ses œuvres.

« Très bien. Je pensais pouvoir trouver mon bonheur dans votre stock mais ce n’est pas grave. Vous avez le droit de me vendre un de vos trésors… »

De nouveau dans l’incompréhension, le marchant semble prendre conscience que les deux esprits ne sont pas sur la même longueur d’onde, que quelque chose cloche dans cette conversation. Après tout, il serait idiot qu’un marchand refuse de vendre l’une de ses créations. Timidement, il reprend derrière la tristesse de Jurôjin.

« Euh c’est une arme que vous voulez ?

- Oui, c’est ce que je vous ai dit. Pourquoi ? Vous aviez compris autre chose ?

- Eh bien oui… Pardonnez-moi, je pensais que c’était mon travail intégralement que vous vouliez obtenir. Comme si vous m’embauchiez en quelque sorte.

- Oh non du tout. Je ne suis qu’à la recherche d’une bonne lame pour reprendre mes combats. J’ai malheureusement perdu la mienne lors de mon combat à Tetsu no Kuni. Cela m’embête de ne plus l’avoir et de la remplacer, car c’était un présent, mais je pourrais au moins la choisir moi-même. »


Tout est enfin clair entre les deux. En vrai, il est un peu indifférent pour le sabre oublié, mais c’est ainsi qu’est la vie. On prend une arme, on la casse, la perd, mais ça se remplace facilement. Ce n’est pas forcément la même chose avec un humain. Il est parfois impossible de remplacer une autre personne. L’exemple de la perte fatale dans la guerre contre le Fer est l’exemple même. Hisa était l’atout majeur, celle qui pouvait redonner de l’honneur à la nation voisine. Maintenant, il va falloir revoir le plan pour ne pas subir le courroux du Seigneur. C’est pour ça que Jurôjin a besoin d’un nouveau katana. S’armer pour combattre demain. Etre prêt à agir lorsqu’il le faudra. On reconnaît bien notre shinobi prudent.

« Je vois… Vu l’accueil et de la bonté offerte pour moi, je pense que je peux vous vendre une création que j’ai précieusement gardé jusqu’à maintenant. Elle sera plus chère que ce que je propose habituellement, mais vous la méritez. Je vous présente le Katana des Eaux. C’est le dernier de ma collection, forgé juste avant mon départ. Il symbolise pour moi tout l’héritage de ma vie passée dans ma forge. C’est pour ça que je ne comptais pas vraiment m’en séparer, mais je prends conscience qu’il existe des guerriers ayant besoin de ce genre d’arme. Un million, c’est ça valeur. Je me doute bien que ce doit être hors de prix. Je peux vous montrer mes autres…

- Je vous l’achète volontiers.

- Vous êtes sûr ? Je me doute bien que vous ne devez pas être pauvre, mais rien ne sert de me faire plaisir à ce point.

- Ce n’est pas pour vous faire plaisir, mais c’est parce que je reconnais ce sabre comme étant celui qu’il me faut. Une arme étant l’incarnation de votre expérience, de votre vécu, elle doit impatiemment demander un guerrier pour combattre. Je voudrais donc avoir l’honneur d’être la main qui brandira cette lame. »


Le marchant ressent des frissons. Son poil se dresse, le choquant lui-même. Les mots du Chôkoku l’ont touché. Il sent la motivation et la sincérité dans les paroles. Content d’avoir choisi le jeune homme comme futur possesseur du katana, il le dévoile donc à son prochain propriétaire. La couleur est le premier détail qui attire l’œil. Le bleu rappelle vraiment Kiri, tellement qu’en y plongeant le regard, on se croirait entouré d’eau. Poignée en direction de Jurôjin, il a alors l’honneur de tenir la fabuleuse. La différence se sent intensément. Le poids, l’équilibre et la sensation n’est pas la même que sur la précédente arme. Pourtant, cela n’est pas désagréable. Un peu d’entraînement avec et le corps s’habituera au maniement. Rangé dans son fourreau, le Genin ne perd pas de temps pour sortir son argent. A la fois heureux et gêné, le forgeron prend son dus et remercie son acheteur. Il ne tarde pas plus longtemps, pensant avoir suffisamment fait pour aujourd’hui. Après de chaudes salutations, l’apprenti sabreur se retrouve seul avec sa nouvelle acquisition. L’objectif du jour est rempli, il ne reste plus qu’à s’entraîner avec, quand le corps pourra…
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