Le voyage pour Tsuchi ne fût vraiment pas si long que ça, surtout pour des personnes tels que nous. Que ce soit mes habitudes aux voyages, nos forces physiques ou encore nos talents naturels, nous sommes avançons à vive allure. Je le sens, Roki découvre de nouvelles terres et je me souviens avoir eu le même regard plus d'une fois. Il m'arrive encore de l'avoir, mais plus trop ces derniers temps, voyageant surtout dans le monde connu.
Le paysage à changé, fini les nuages brumeux ne faisant que pleurer, bienvenu aux montagnes rocheuses qui rend le voyage plus physique. Il y en a qui est vraiment content, il est déjà en avance, posé tout en haut d'une montagne à nous attendre, enfin… En regardant plus fortement grâce à mes yeux de faucon, je le vois en train de surveiller de près un oiseau se baladant non loin. Je comprends mieux…
« Mire est déjà en train de se faire son repas, tu veux qu'on fasse une petite halte par ici ? Laisse toi le temps de découvrir les montagnes. »
Il y a juste à quelques pas une sorte de plate-forme qui semble être une montagne coupée, des dégâts ? Naturel ? Les deux possibilités sont plausible, en tout cas c'est un bon endroit où s'installer quelques heures. Je m'y dirige calmement, commençant à avoir la dalle. Je pose mes affaires pour m'étirer un bon coup avant de me poser et continuer de regarder mon ami volant en train de chasser.
« Alors, que penses-tu dans un premier temps du fameux Pays de la Terre ? Ça change vraiment de tes terres. »
Je parle sans le regarder, non pas par manque de respect, vraiment pas. Je suis juste trop concentrer sur ce qu'il se passe au loin. Avec cette vue, je peux voir des choses que peu ont la chance de voir et j'avoue me laisser régulièrement porté par tous ses détails. Voir d'aussi près mon faucon en action en étant aussi loin est toujours un plaisir. C'est vraiment ce qui nous ressemble le plus, quand on a notre cible, on ne pense qu'à ça jusqu'à l'avoir choppé.
« Et hop, il l'a eu, trop facile. »
C'est à ce moment que je quitte l'horizon des yeux pour revenir à la normal envers Roki. Après tout, je suis accompagné aujourd'hui, je ne peux pas, par respect, trop me laisser vaguer.
«He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.»
Plus le amejin quittait ses terres natales et s’en éloigna, plus les changements se firent ressentirent et se devoilèrent à ses pupilles azurées. D’abord, ce fut le climat qui sembla plus clément et le zéphyr plus doux, comme une caresse. Puis ce fut la topographie qui vint le frapper ; le plat se transforma en parcours sinueux où les montagnes abritaient en leurs seins de larges forêts drues où la faune fourmillait librement, loin du braconnage constant du pays de la Pluie.
Les deux hommes arpentèrent donc cette nouvelle zone à la vitesse imaginée pour des shinobis n’ayant pas à faire d’escales, échangeant parfois quelques mots ; Roki posant différentes questions quand il en ressentait le besoin sans jamais polluer trop l’air de dialogues trop longs, trop occupé à analyser cette masse d’informations, de sensations ; d’odeurs et de tableaux.
Il acquiesça d’un simple hochement de tête à la requête de son compagnon de route. Cela faisait un bon moment que leurs getas foulaient les terres sauvages, il n’y avait pas de mal à se ressourcer un peu. Escaladant la paroi pentue à l’aide de chakra juxtaposée à la plante de ses pieds, Roki déposa son propre paquetage et en sortit une pomme qu’il garda en main, essayant de discerner l’oiseau après s’être assis en tailleur.
« C’est étonnamment vaste. Il règne ici une certaine tranquillité, à première vue. Même si j’imagine que plus on va s’approcher des grandes villes et autres épicentres d’activités humaines, la sensation va disparaître progressivement. » Perdu dans ses pensées, il croqua dans le fruit.
Il adressa un simple sourire à Shô quant à la prise de l’animal et poussa vers le compère son propre sac d’où apparaissait quelques provisions de saison ; du boeuf séché et autres denrées aptes à voyager.
« Je me demande s’il régnerait le même calme sur Ame no Kuni si elle abritait elle aussi un village caché. Un mal pour un bien, hein. » Il fit tourner son casse-croûte sur le bout de son doigt avant de le lâcher et de le rattraper en l’air à pleine paume.
« Tu as des affaires en cours à Iwagakure ? Pour tout te dire, j’y vais pour acquérir des informations sur le sort d’une vieille connaissance. Comme tu l’as dis, je dispose de beaucoup de savoir sur les primés et par extension ; des membres de ces empires militaires. Pourtant je ne sais rien ou presque des lieux qui les abritent. Risquons-nous vraiment quelque chose ? Vu la situation mondiale, peut-être voudront-ils nous interroger ou tout autre forme de procédure propre à leur caste. » Il soupira de fatigue rien qu’à l’idée de devoir rendre des comptes à des inconnus.
« J'ai cru entendre qu'il ne faisant pas bon être natif du pays de la Pluie dans la région. »
Il n’a vraiment pas tort sur ce coup, malheureusement, plus on s’approche des grandes civilisations, moins la nature est présente et je trouve que ça perd de son charme. C’est ma nature après tout, mais en sincérité, je peux comprendre également qu’on apprécie cette vie de shinobi ou de simples villageois. Vous avez cette sensation d’appartenir à quelque chose de plus grand, ayant des valeurs, des traditions et des terres à défendre. Même la solitude peut se voir effacé par son entourage. Ce sont d’autres priorités, d’autres rêves, qui suis-je pour les juger ? Ce n’est juste pas ma vision des choses.
Je me sers volontier du boeuf séché que me propose le jeune tout en trouvant sa question très pertinente. Il faut avouer que dans les Pays où il y a une cité regroupant la plupart du peuple au même endroit fait qu’il y a plus de sécurité, moins de criminalités… En tout cas beaucoup moins qu’à Ame, c’est certain.
« Hum.. Je ne sais pas si c’est le seul problème, regarde à Hayashi, c’est loin d’être le foutoir et des fois j’ai même l’impression que les sauvages que nous sommes sont plus civilisés que certains shinobis. Bien sûr, c’est sur nos terres qu’il y a eu la mystérieuse Résonance, mais ce n’est pas de notre fait. »
Asaaro Ko, je me souviendrais toujours de ce qu’il m’a raconté. Il y était, enfin il n’était pas vraiment dans la cité, mais il s’est battu là-bas et il a vu tout ça de loin. Il a senti en lui un changement et il était différent. Ses capacités… étaient différentes.
« Des vieilles connaissances ? Par vraiment... Je ne fais que passer à chaque fois, je viens, je délivre, je reçois ma paye, je me casse. Tu sais moi les villages... »
C’est vrai que je n’allais pas lui être d’une grande d’aide pour ça. Je l’accompagne, mais je n’ai pas vraiment de grandes informations importantes à lui donner. En tout cas rien ne me vient à l’esprit, sauf quand il se met à parler d’éventuels problèmes, surtout puisqu’il est d’Ame. Rien de lui oblige à en parler, mais ça semble l’inquiéter un peu. C’est vrai qu’être un étranger n’est pas bien vu partout.
« Iwa est une cité marchande, il y a beaucoup de monde qui vient pour visiter, ne t’en fais pas pour ça. Tu reconnaîtras facilement les shinobis, ils portent tous un bandeau, une sorte d'emblème de leur territoire. Nous, on a pas vraiment ça, tu peux être qui tu veux, mais fais attention quand même… Surtout aux Hyuga. »
J’espère qu’il en connait un peu sur eux sinon je devrais tout lui expliquer car s’il y a bien un clan avec lequel il ne faut pas jouer, ce sont eux. De vraies vipères, ils peuvent facilement savoir si tu mens ou pas, ils te regardent avec leurs grands yeux blancs, ils sont glaçants. Je préfère les éviter en général.
Mirefaru revient près de nous pour manger son gibier en notre compagnie. Il sait que je l'ai vu et il fait le fier, non mais franchement. Je ricane en lui faisant savoir que c'était une cible bien trop facile pour lui et qu'il m'avait habitué à mieux, genre un repas pour Roki et moi, un bon morceau de viande. Mirefaru continue de manger comme-ci de rien n'était.
«He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.»
Même s’il avait déjà eu vent du conte des Inuzuka, de leur génocide et de l'exode s’en étant suivi, le jeune sabreur fut piqué de curiosité quant à Hayashi et encore plus quand il fit mention de la Résonance, phénomène à qui il devait sans doute beaucoup. Assez poour le faire parler entre deux morceaux de sa tranche de chair séchée.
« Tu sais quelque chose sur cette Résonance ? À vrai dire j’ai vécu son effet mais je n’ai aucune idée du comment. Ou du pourquoi. » Il venait d’apprendre qu’elle avait pris place sur les terres du Pays du Bois, ce qui était déjà un grand pas. Peut-être sa prochaine destination, après le village caché de la Roche ?
Il acquiesça au propos suivant qui ne faisait que cerner une idée et une réponse qu’il avait déjà. Shô n’était pas le genre d’animal qu’on mettait en cage. Pour son cas, c’était un peu plus compliqué… Comment refuser quelque chose dont il ne connaissait rien ? S’il était né ailleurs, peut-être serait-il à l’heure qu’il est un shinobi, lui aussi, portant fièrement le bandeau de telle ou telle nation…
Ensuite, il engrangea les informations que le Hokazuka partageait avec lui. Certaines étaient de notoriété publique, d’autres un peu moins.
« Soka. Faire attention ? C’est dans ma nature, on dira. Et puis, qui a envie d’abriter en ses murs un Amejin haha. » Son rire n’était pas plus amer qu’il n’était sarcastique. « Les Hyûga, tu dis ? J’en connais certains primés ; on dit qu’ils sont un des seuls clans à posséder un Dojutsu, c’est bien ça ? »
Il termina sa maigre ration puis continua d’admirer le vol en cercle de l’oiseau, délaissant un instant ses pensées austère quant au traitement d’un natif du pays qui avait abrité le rassemblement menant à l’attaque sur la Roche. Quand ce dernier descendit avec son menu tout trouvé, il se contenta de plier les lèvres dans un sourire qui lui souhaitait sûrement un bon appétit puis il posa ses mains à plat contre la roche derrière lui.
Savoir quelque chose sur la Résonance est un bien grand mot, entres les vécus décrits, les rumeurs et les faits, on ne sait pas trop où mettre la tête. Mise à part qu’il y a eu une vague d’énergie ayant tué, changé des gens, fait des civils des shinobis et des shinobis des civils. Un vrai casse tête pour les scientifiques j’imagine… En tout cas moi tout ce que je sais, c’est ce qu’à pu me raconter mon ami Asaara Ko. Pendant un moment tout le monde en parlant aussi donc tu peux récolter des petites informations un peu partout, surtout que c’est mon métier en quelque sorte.
« Un ami était à la Cité Ancestrale quand la Résonance a eu lieu. Il a vu la vague d’énergie partir du temple, il n’a compris qu’après que tout le Yukan a été touché. Il a été personnellement touché par celle-ci, changeant ses capacités. »
Voilà ce que je pouvais raconter à mon ami qui semble être intéressant. S’il veut en savoir un peu plus, je ne doute pas qu’il me questionnera, c’est le moment après tout.
Je mange tranquillement, mais pas trop, j’attends que Mirefaru parte nous chercher de la bonne viande fraîche. En attendant la discussion continue, nous faisons une sorte de point de nos aventures et nos connaissances. Ce sont des moments pas toujours important, mais là depuis quelques mois, nous devons passons par là. Je ne suis pas forcément le plus bavard, mais je reste un être humain et prendre des nouvelles, partager son savoir, c’est toujours plaisant de temps à autres.
« Ne t’en fais pas tant que ça sur ta nationalité quand même, tu en es la preuve, il n’y a pas que des criminels. »
J’essaye de le rassurer sur sa condition, comme partout il va sans doute il y avoir des xénophobes, des anti-Ame, mais de souvenir on peut trouver des gens de tout horizon dans les villages.
« Oui, leurs yeux sont leurs armes, il faut vraiment faire attention à eux. D’aussi redoutables combattants que de senseurs. Ils font, à mon avis, partie des plus puissants clans du monde. »
Comment en douter ? Quand un clan a autant de rumeur dans tout le Yukan qui circule c’est qu’il est puissant. Pas forcément tout le monde connaît un Hyuga, mais tout le monde en a entendu parlé et tout le monde sait que beaucoup de spéculations sont certainement réelles.
L’oiseau termine son repas rapidement et reprend son envol sans plus tarder.
« Bon, il va nous ramener un vrai repas, de la viande fraîche ça te dit ? »
Je me lève pour trouver de quoi préparer un feu. J’avoue que la viande séchée c’est vraiment bien moins appréciable qu’un bon gibier. Mirefaru est capable de nous ramener une belle bestiole qui peut nous faire un repas pour deux. Un gros lièvre, un renard… Peu importe, tout ce qu’il pourra trouver fera notre affaire.
«He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.»
« J’ai vécu cela, moi aussi. Pour être honnête, j’étais incapable de contrôler mon Kekkai Genkai avant d’être frappée par elle. Et j’étais dépourvu de tout talent pour les arts shinobis, aussi. » Il parut sur son visage une vague impression de regret ; où cela mènerait-il de se battre à armes égales avec les autres engeances de ce monde, désormais ? N’aurait-il pas mieux valu qu’il reste ce qu’il était, pour son bien ? La question ne se posait pas et pourtant elle lui avait effleuré l’esprit.
« J’aurais aimé parler à ton ami. J’imagine que ma route me mènera à Hayashi no Kuni, un jour ou l’autre. » Il haussa les épaules doucement d’à peine un centimètre.
« Effectivement mais en période de guerre, la clairvoyance laisse souvent place à la paranoïa. Mais je suis prêt et tu l’es sans doute aussi, Shô. » Pas d’émotions sur son faciès cette fois ; une vague flammèche de détermination cependant discernable dans le fond de ses pupilles. Jamais il n’aurait foulé le péron de la Terre sans une infaillible confiance en lui ; une au demeurant suffisante pour se risquer à offrir sa nuque à ceux qui n’étaient pas ses amis.
« C’est noté. » Le plus puissant clan du monde ? Rien qui ne puisse éveiller en lui une envie de confrontation, rien qui ne le motive à se battre. Aimait-il même cela ? Dur à dire.
Les entraînements, les apprentissages, tout cela semblait vestiges d’un passé loin derrière lui. Les belligérances étaient pour lui synonymes de mort inutiles, Roki n’en désirait pas plus. Ni subies, ni infligées.
L’Averse acquiesça d’un signe de tête à l’invitation à dîner de son nakama. Quelques minutes passèrent sans qu’il ne crache un mot.
« Je pense rester une semaine, peut-être un peu moins. Après cela, tu seras libre de vaquer à tes occupations si tu le désires. Pour ma part, si je confirme mes pensées, ma prochaine destination sera ledit pays du Bois. Je me dois de découvrir la cause de cette soudaine dote dont je suis le bénéficiaire. À vrai dire je ne crois pas en quelconque destinée érigée par un Dieu ; mais rien n’arrive par hasard, hein. »
Au loin il sembla discerner le ramage du compagnon de l’Hokazuka, portant en ses serres un animal inerte.
J’ai un peu de mal à croire aux dire de mon interlocuteur, mais je ne vois aucune raison pour lui de mentir sur sa condition. C’est juste que je l’ai vu au combat et je dois dire que au vu de son niveau et de ses talents, on ne dirait pas qu’il les maîtrise depuis si peu de temps. La Résonance est encore assez récente et je dois dire que c’est impressionnant de voir à quel point il a vite appris à se servir de ses nouveaux pouvoirs. Décidément, ce jeune homme est encore plus mystérieux et intriguant que je le pensais et continuer de le côtoyer sera une bonne expérience.
« On ira le voir quand on ira à Hayashi, ce serait pas de refus d’y retourner bientôt. »
Cela fait quelques temps que je n’ai pas mis les pieds sur mes terres et ce sera un bonheur d’y retourner. Ce n’est pas encore l’heure, mais je sais que prochainement nous irons et cela me rend joyeux.
Il n’a pas tord sur ce point et doubler de vigilance en cette période n’est sans doute pas de trop. Pourtant je ne me souviens pas avoir déjà eu des problèmes, il faut dire que la plupart de mes visites étaient pour régler leurs problèmes de criminalité en fuite. Nous ferons bien attention de ne pas attirer les foules sur nous et ça devrait bien se passer, il n’y a aucune raison que ça ne soit pas le cas… J’imagine.
Je laisse mon partenaire de route faire son monologue et il me confirme mes doutes d’il y a plusieurs minutes, il compte bien aller chez moi après notre escale à Iwa. Notre voyage va donc perdurer quelques temps, je vais pouvoir encore mieux apprendre à le connaître et voir ce dont il est capable. Tout cela s’annonce palpitant.
Mirefaru revient avec sa proie, mais notre gibier. Un renard entre les serres, il arrive à pleine vitesse pour nous déposer notre repas sur le sol. Propre, rien de mieux pour garder de la viande bien saine que tué par un autre animal. Il n’y a plus qu’à s’occuper du reste.
« Tu t’occupes du feu ? Je vais préparer l’animal. »
Je prends un kunai dans ma besace pour commencer à enlever la peau du renard. Je m’occupe de bien préparer notre gibier pour qu’il soit le plus savoureux possible. La viande est prête et est mise au feu.
« Mangeons rapidement qu’on puisse aller à Iwa. »
C’est vrai que notre but est d’aller au village caché de la roche et on a déjà perdu assez de temps comme ça. La viande est bientôt prête et après notre repas on pourra partir de ce pas.
«He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.»
Shô n’eut pas l’air dérangé à l’idée de repartir vers les terres qui l’avaient vu devenir le shinobi qu’il était aujourd’hui, ce qui en soit fut apprécié par le vagabond de la Pluie. Il se savait capable de traverser le monde en solitaire mais même pour un taciturne tel que lui cela aurait semblé long, alors un peu de compagnie n’était pas de refus.
Mirefaru atterrit donc près d’eux, avec en son bec un renard. Roki eut un court froncement de sourcil au vue de son attrait pour ce genre d’animal, mais rien qui ne put être perceptible ou déchiffrable par l’oiseau ou son compère. Il accepta la demande de son compagnon de route et se leva d’un court bond avant de faire craquer ses articulations ; optant pour la direction des souches d’arbres les plus proches. Il se laissa tomber en contrebas et commença à réunir de quoi faire tenir des flammes au moins quelques heures, afin que les braises les réchauffent si la soirée venait à arriver. Ses pensées fluctuèrent tout le long de sa recherche, presque mécanique tandis qu’il ne pouvait s’empêcher de se demander quel but servirait-il après tout cela. Après Iwagakure no Satô. Après la confirmation que le Mirage n’était plus.
Il fut de retour assez rapidement et reprit sa position initiale après avoir positionnés et allumés les branches mortes. « Wakata. » Il dégaina son wakizashi et servit d’abord son hôte puis lui-même, croquant dans l’animal juteux et cuit à point.
« Combien de temps nous faudra-t-il avant d’atteindre la place forte ? » En un instant, il avait dévoré son dû et se resservit pour continuer.
Ceci fait et leurs traces couvertes, au cas où quelque énergumène se voyait les dépouiller, l’Averse fut prêt à reprendre la route vers la Capitale de cet endroit.
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