Après leur visite à la grande librairie, Raizen avait eu l’opportunité de demander à des libraires de l’aider en copiant certaines pages intéressantes. À la quantité de contenu qu’il avait demandé, on pouvait aisément en faire un livre à part entière, signe qu’il y avait une quantité d’information relativement phénoménale.

Abordant de nombreux sujets sur la vie et la mort, ceux-ci traitaient de certains parallélismes à faire entre les sceaux Meikyûs et les corps humains. Comme tout sceau représentait un socle, il était possible d’infuser à plus grande échelle du chakra dans tout corps inanimé pour leur en rendre leur vigueur musculaire, un peu comme le marionnettisme.

Faisant un parallèle direct avec ce que Sazuka lui avait dit, c’était une manière brève d’animer des corps inanimés. Avec un meilleur contrôle, on pouvait dès lors parler de nécromancie. Or, si ce n’était que cela, le tout serait possiblement ennuyant ou plutôt simple...

Derrière tout cela, un auteur particulier avait écrit de nombreux chapitres sur les sujets éthiques liés à la médecine et à la résurrection. Étant un des rares auteurs à avoir abordé ce genre de sujet, il relatait une opinion plus ou moins similaire à celle de Raizen, comme quoi dans toutes morts résidait une âme qu’il était possible de réveiller partiellement. Tombant toutefois dans les arts interdits, il relatait le fait que ramener quelqu’un à la vie était techniquement possible, mais que cela n’avait jamais vraiment été réalisé. Ramener un corps et ses compétences était une combinaison de choses, mais en ramener l’âme et la fusionner en était une autre que personne n’avait osé réaliser pour une raison inconnue. Du moins, que personne n’avait réalisé et exprimé aux yeux de tous.

En effet, le récit se terminait sur le fait que si les Yamanakas pouvaient contrôler l’esprit d’autrui et les Meikyû en sceller des capacités, la résurrection totale n’était qu’une question de travail d’équipe. Or, comme toute chose avait un prix, il n’était pas clair sur les conséquences de tels actes. C’est donc ainsi qu’il terminait son récit sur une conclusion qui était plutôt un appel à la réponse.

Invitant autrui à explorer par eux-mêmes, il leur offrait simplement un avertissement sur les dangers et la perte d’humanité que pouvait engendrer ce genre de recherches et d’expérimentation. Après tout, si des Meikyûs avaient mis des années à maîtriser l’art du scellement tout comme les Yamanakas avec leur art respectif, apprendre la parfaite combinaison de plusieurs de ses arts incluant l’iroujutsu était synonyme de gagner une loterie, ni plus, ni moins.