| Un Cerf dans la Brume - Hokazuka Liuqin | Hokazuka Liuqin Avatar © : Soya Azashiro (Bleach) Expérience : 8
Messages : 116 Absence : Focus sur l'exam chûnin Date d'inscription : 21/12/2019
| | Sam 28 Déc 2019 - 15:28 | | CARNET DE LIUQINEn perdition à Kiri ÉcritsPrintemps 201 Entre deux voyages pour ravitailler son campement, Liuqin, 16 ans, se croyait seul lorsque fait irruption Hokazuka Minoru, une véritable bombe au milieu du calme sylvestre d'Hayashi. Les deux finissent pas s'entraîner ensemble et mettre à l'épreuve une technique qu'ils ont tous les deux mis au point récemment : la Fusion avec leur animal respectif.Automne 203Après un voyage l'ayant amené de Hayashi à Kiri en passant par Ame, Tetsu et Kaminari, Liuqin pose enfin le pied sur le Port Naragasa. Là-bas, c'est Yasei Zeref, Officier de la Kenpei, qui se charge de son accueil dans la Cité de la Brume.Arrivé à Kiri, Liuqin souhaite en apprendre plus sur l'histoire de l'archipel pour mieux la comprendre. Il demande l'aide d'Hotaru afin de le guider au sein du bâtiment.Liuqin participe aux festivités d'Automne de Kiri. L'occasion d'en apprendre plus sur la culture du village. (feat. kirijins)Rentrant du Festival d'Automne, Liuqin se rend compte qu'Otsuno n'est pas là où son partenaire l'avait laissé. Après moult tribulations il le retrouve en plein Kiri chevauché par Hayame Atsumi.Après avoir été accueilli par la Kenpei au service de l'Immigration lors de son arrivée à Kiri, Liuqin a dû subir une période d'un mois sous surveillance des autorités policières de la Brume. Cette période terminée, c'est à Yasei Reikan, Capitaine de la Kenpei, de faire le compte-rendu de cette période d'essai. Liuqin sera t-il jugé apte à rejoindre les rangs de la Brume ? Maintenant qu'il est officiellement kirijin, Liuqin a accès au Complexe Shinobi et ses terrains d'entraînements. Il y fait la recontre d'Asagao Jirô dont l'histoire personnelle fait étonnamment écho à celle du Cervalier.Hiver 204Le Port Naragasa se voit embelli par la présence d'une Étrangère. Malheureusement, Kiri ne voit pas cette personne d'un bon oeil et une troupe de trois shinobis est envoyée interpeller l'Arrivante. Feat. Yasei Zoku et ImekanuPrintemps 204Les Inscriptions pour l'examen Chunin ont débuté. Liuqin décide de faire équipe avec Naragasa Daisuke et Hyôsho Shironome.La Première Épreuve de l'Examen Chunin International de Kiri commence. En compagnie de Naragasa Daisuke et Hyôsho Shironome, Liuqin entre dans une salle salle lugubre où trône une cage marquée de griffures et de sang séché. Hayai Taishi, leur examinateur, demande à Liuqin de bien vouloir y entrer.La Seconde épreuve de l'Examen envoie l'Équipe sur l'Île d'Ue inhabitée car réputée trop hostile pour la moindre habitation. L'objectif est simple : survivre.Au cours de la Seconde Épreuve et proche de la fin, l'équipe de Liuqin, Hyosho Shironome et Naragasa Daisuke ( Li Shi Dai ) rencontrent celle de Azuhime Kiyonaga, Mawehara Miyuki et Terauchi Satoshi. Les deux équipes vont devoir décider si elles vont s'allier, s'ignorer ou s'affronter pour le rouleau qui trône en face d'eux.Event n°5 : L'Homme au ChapeauLe Dieu de l'Eau a été réveillé une fois de plus par Raonaka Ao. Mais Kiri se tient prête. Tandis que certains groupes sont assignés à la défense des tombes du village ou la sécurité du Conservateur, Liuqin et Otsuno sont envoyés assister une unité de scellement du Démon à Queue composée de Kaguya Wutu-Fuku et Asagao Jirô, épaulé de Umimori ShigureRelationsOtsuno | Otsuno est le compagnon de toujours de Liuqin. L'animal est un cerf, rien de surprenant au fait qu'il soit fier et farouche. Otsuno n'est pas mauvais ni méchant, mais il n'est pas avenant. Il ne viendra pas vers vous mais cela ne veut pas dire qu'il vous méprise voire qu'il ne vous apprécie pas. Si l'animal peut avoir l'air froid même avec son propriétaire, il sera malgré tout en première ligne pour défendre ceux dont on lui confie la garde. Il lui arrive même de se confier lui-même la garde d'autrui.
En sa qualité de mâle cervidé, il aura toujours la silhouette dressée et l'air fier voire dédaigneux. Il n'apprécie pas le contact forcé. Les caresses c'est pour les chats, pas pour les cerfs.
Sa relation avec Liuqin est plutôt fusionnelle. Les deux se parlent rarement, préférant s'échanger de vifs regards au message concret et efficace. Même avec son plus proche ami -Liuqin-, Otsuno ne montre pas de signes d'affection. Il est indéfectiblement fidèle, par contre, prêt à mourir en toute circonstance pour son partenaire (et inversement). |
Trivia
- Liuqin est un Hokazuka. Il s'agit d'un clan résultant de l'exil des Inuzuka de Hi no Kuni suite à un Génocide planifié par le Daimyo de la nation en 196.
- Si la majorité de sa famille n'a pas échappé au Génocide, Liuqin a malgré tout la chance de toujours avoir ses deux parents en vie.
- Ses yeux sont d'un lilas délavé et ses sourcils s'arrêtent vers le milieu de son œil, voire le quart en fonction des angles. Ses cheveux sont constamment lisses.
- Les habits du jeune homme sont ceux du village. En effet, on le voit rarement avec autre chose que l'uniforme de Kiri et avec le bandeau sur son front, sauf lorsqu'il est nécessaire que son statut martial soit dissimulé.
- Lorsque Liuqin pense à quelque chose qu'il ne veut pas penser, il balaye l'air devant ses yeux avec une main pour chasser ses pensées ou faire cesser le flux se déroulant dans son esprit.
- Les Hokazuka se battent avec un animal ninja, celui de Liuqin est un cerf : Otsuno (litt. "Ramure creuse"). Cette bête est son partenaire et il ne la monte que lorsqu'il est nécessaire que ses déplacements soient rapides (en combat, par exemple).
- Son art martial est qualifié de "Cervalier". C'est comme un chevalier mais sur un cerf au lieu d'un cheval. En ce sens, Liuqin se bat en montant Otsuno et est muni d'une lance qui sert de fusion entre une épée de chevalier et de joute médiévale.
- Son arrivée à Kiri a fait l'objet d'une surveillance de sa personne par la Kenpei. Cette surveillance n'est plus effective maintenant.
- Sa famille ainsi qu'une infime partie des Hokazuka ont fait la découverte d'un peuple ancien d'Hayashi en s'enfonçant dans ses bois la première année de leur exil. Il s'agit des p'irvilebii, un peuple ayant développé un art martial sur cerf. C'est de là que viennent toutes ses connaissances dans cet art. Liuqin a beaucoup participé à la relecture des textes découverts, développant des compétences académiques de recherche à un âge précoce (non pas par prématurité intellectuelle mais par la force des choses)
- Mythologie du peuple p'irvilebi:
Dans ce spoiler sera inclus la mythologie relative à l'art martial utilisé par Liuqin, le combat sur cerf lié à un peuple ancien aujourd'hui disparu d'Hayashi, les p'irvilebii (doublement du i lorsqu'au pluriel.). Ce contenu sert d'approfondissement mais n'est pas nécessaire pour cerner le personnage. Ce passage est lourd et peut-être pas intéressant. Encore une fois sa lecture n'est pas "nécessaire". Ce qu'il faut savoir, concrètement, c'est qu'une partie des Hokazuka exilés en 196 se sont enfoncés plus profondément dans Hayashi. Là-bas, ils ont redécouverts les ruines d'un peuple antique ayant habité les terres. Ce peuple est aujourd'hui éteint mais grâce à une lecture de leurs textes on a pu apprendre leur culture, coutumes et usages. Ce peuple connaissait un ordre de cavaliers combattant à l'aide de cerfs, les "irmagrebi" (irmagreba au singulier). La PARTIE des Hokazukas exilés qui ont fait cette découverte ont décidé d'adopter cet art et certains tentent de vivre sous leurs coutumes sans réellement comprendre ce qu'ils pratiquent. Voici maintenant la mythologie entière de ce peuple si vous êtes motivés. Les mots sont importants, il s'agit d'une MYTHOLOGIE. Ce n'est pas vecteur d'historicité et il n'est pas non plus question du folklore de toute la nation d'Hayashi. Il s'agit de la foi/croyances d'UN PEUPLE ayant vécu au sein d'Hayashi, mais absolument pas de tout Hayashi. Sur ce, enjoy ! - Mamits'A et Detvare:
- Mamits'A:
- Detvare:
Au commencement du monde, la terre n'était constituée que d'océans, de déserts, de monts et de prairies. Ces vallées représentaient la seule végétation, il n'y avait pas d'arbres. L'Homme n'existait pas. De la naissance du monde vint Detvare, que l'on peut traduire par « Mère Lune ». Une déesse, une figure, en charge du maintien du cycle jour/nuit. Elle était aussi vieille que le monde. À mesure que la terre vieillissait les premiers animaux naquirent. Certains d'entre eux possédaient un lien intime avec le monde et la nature et furent considérés comme les Enfants du Monde. Ce lien leur permettait certains droits et leur confiait plusieurs devoirs. Parmi eux se trouvait Mamits'A (peut être traduit par « Père Terre »). Les diverses lectures, interprétations et traductions des textes P'irvilerbii ne s'accordent pas forcément sur la manière de représenter Mamits'A mais globalement, celles-ci sont toutes d'accord sur le fait qu'il s'agit d'un cerf bipède avec des pieds en sabots et des mains à cinq doigts. De plus, tous s'accordent sur le fait qu'il s'appuyait constamment sur un bâton. Le devoir de ce dernier était de boiser le monde. Bien sûr, les Enfants du Monde ayant tous une tâche différente, celles-ci se superposaient parfois pour finir par s'opposer. Cela restait une situation particulière qui n'a surgi que dans des contextes bien spécifiques puisque les divers Enfants se sont toujours entendus sur une coopération générale pour le bien de chacun. Malgré tout, certains affrontements ont eu lieu et Mamits'A est connu pour s'être opposé à un Enfant dont l'objectif était de recouvrir l'ensemble du monde connu sous un désert de sable. Cet affrontement en particulier n'a pas connu de clair vainqueur mais a donné naissance à une guerre de position, de « tranchée » entre les deux Enfants. Les deux enfants se tenant dans une position géographique bien particulière, ces endroits ont fini par connaître l'influence de ces derniers plus que d'autres endroits du monde connu. De telle sorte que Mamits'A a donné naissance à une aire du monde particulièrement plus boisée que le reste (Hayashi) et l'autre Enfant du désert à une vaste région sèche et aride (Kaze). Mamits'A est également connu pour s'être entiché de Detvare, la divinité en charge du cycle Jour/Nuit. Mais les divinités du peuple p'irvilebi ne sont pas des Dieux qui ordonnent le monde ou supérieurs à tous les êtres. Non, ce sont des entités qui subissent l'ordre du monde et du temps. De ce fait, celles-ci sont mortelles. Leur existence n'a pour but qu'accomplir le devoir qui leur est confié tant qu'ils sont encore en vie. Detvare, cependant, disposait d'une espérance de vie doublée par rapport aux autres divinités car elle existait « deux fois ». Une fois quand le soleil était levé et une autre fois lorsque la Lune illuminait le monde. De ce fait, elle est née avant toutes les autres divinités, en même temps que le monde, et mourrait après elles. Mais lorsque Mamits'A connut ses derniers jours, la Mère Lune fut bien trop dévastée pour continuer à vivre et on raconte que ses larmes se déverseraient encore aujourd'hui sur le monde (Ame) tant son chagrin fut intense. Mais de leur vivant, Mamits'A et Detvare eurent un enfant. Un être que l'on nomme « P'irvili », le « Premier Fils ».
- P'irvili:
- Le Premier Fils:
Le Premier Fils est né de l'union de Detvare et Mamits'A. D'après les P'irvilebii il s'agirait de la seule union du genre. On ne sait si le fruit d'une telle union était interdite ou non, mais il est supposé que les Enfants du Monde ne connaissaient aucune notion que l'on pourrait traduire par « blasphème » ou « péché ». Ils ne connaissaient de réelles règles si ce n'est celles qu'ils ont établis entre eux pour une meilleure entente globale. Concernant le P'irvili, il n'est pas considéré comme un Enfant du Monde. Il descend de ceux-ci mais n'est alourdi d'aucun devoir. Il possède bien quelques pouvoirs mais ceux-ci sont tous en rapport avec la vie en forêt, dans les bois mais pas leur création. Le Premier Fils est également connu pour avoir vécu après la mort de tous les Enfants de la Nature. En effet, ces derniers avaient une espérance de vie bien plus longue que la sienne mais ils étaient déjà bien vieux à sa naissance. Lorsque tous les Enfants sont morts, le Premier Fils s'est donc retrouvé seul au monde et a assisté au développement de la terre sans l'influence des divinités. Il a donc vu naître les premiers insectes, les premiers oiseaux, les premiers rongeurs et les premiers changements du monde tel que laissé par les Enfants. On raconte qu'en l'absence de ces divinités, les montagnes trop hautes se seraient effondrés, les forêts trop denses se seraient embrasées, les terres trop arides se seraient effondrées sur elle-même et les îles les plus petites se seraient fait engloutir par les marées, donnant naissance au monde tel qu'on le connaît aujourd'hui. Cependant, il existe une terre qui est restée intacte malgré la disparition des divinités (Il est supposé qu'il s'agit d'Hayashi). En effet, Le P'irvili, seul au monde, a été capable de défendre les travaux entrepris par son père à l'aide de ses pouvoirs et protéger ses terres des désastres et de l'effondrement, conservant une contrée avec une large forêt, un bois ancestral. Le P'irvili avait assez de pouvoir pour protéger une zone réduite du Yukan, mais seulement là où il se trouvait. Frustré de ne pas pouvoir être présent partout, il sépara sa substance en plusieurs parties et donna naissance à deux entités pour l'épauler dans sa tâche : la P'irshvili ( Première Fille, à ne pas confondre avec P'irvili, Premier Fils) et le P'irverki ( Premier Cerf, aussi traduisible par Première Écorce ).
- P'irshvili et P'irverki:
- La Première Fille:
- La Première Écorce:
Le P'irvili étant l'enfant de Detvare et Mamits'A, il possédait leurs substances. En séparant la sienne, il a partagé celles-ci en deux. Ainsi, la P'irshvili est considérée comme étant héritière de la substance de la Mère Lune (Detvare) tandis que que P'irverki est lui héritier de celle du Père Terre (Mamits'A). Eux aussi se sont vus léguer certains pouvoirs. La Première Fille étant affiliée à la Lune, celle-ci était chargée de la croissance de la forêt, des bois (c-f partie sur le peuple P'irvilebi) mais pas de sa propagation. Depuis le début de l’œuvre du Premier Fils, il a toujours été clair que l'objectif était de maintenir la contrée laissée par Mamits'a voire, si les conditions le permettent, sa croissance, mais certainement pas sa progression ou sa propagation hors de ce qui a été laissé par les Premiers Enfants. Cela n'aurait pas de sens car c'est ainsi que le monde a été sculpté. Quant au Premier Cerf, les différentes lectures laissent place à plusieurs interprétations quant à sa forme. Tous s'accordent pour dire qu'il s'agissait d'un cervidé sylvestre. Mais d'autres textes rajoutent que celui-ci aurait été géant ou blanc ou ailé ou parfois même les trois. Il ne fait nul doute lorsqu'on compare les écrits sur le Premier Cerf et sa descendance aux textes sur les autres figures du Peuple p'irvilebi que cette partie-ci est entourée de beaucoup plus de mysticisme, de légendes et de fables. De ce fait, le Premier Cerf est souvent plus considéré comme une figure mythologique même par le peuple p'irvilebi que comme un vecteur d'historicité. Quoi qu'il en soit, son rôle était de défendre la forêt à sa frontière. Le caractère impénétrable des bois d'Hayashi est donc considéré comme lui étant relatif. Mais même à trois, ils ne pouvaient toujours pas être partout en même temps. La P'irshvili était dans l'incapacité de maintenir la croissance de toute la forêt et le P'irverki ne pouvait couvrir l'ensemble des frontières. Le P'irvili (Premier Fils) s'est donc ultimement sacrifié pour diviser sa substance jusqu'à donner naissance à un peuple entier attitré à chacun de ses deux enfants. Ces peuples descendants connaissaient le même devoir que le Premier qui leur était attitré mais leur pouvoir était bien moindre. Cependant, ils compensaient leur faiblesse par leur nombre et ensemble arrivaient à accomplir la tâche qui leur était confiée : maintenir la croissance de la forêt protéger ses frontières. Ces peuples étaient éponymes, il faut donc bien faire attention de savoir si on parle de La P'irshvili ( LA Première Fille) ou des p'irshvilii (le peuple « Première fille »), du P'irverki (LE Premier Cerf) ou des p'irverkii (le peuple « premier cerf »). Puis des centaines ou des milliers d'années passèrent et ses peuplent connurent les mutations du cours du temps. Les premiers cerfs s'affaiblirent avec le temps qui s'écoulait. Ils devinrent plus petits et perdirent l'usage de la parole. Au fil du temps, ils devinrent ce qu'on appelle les « cerfs ». Quant aux premières filles, ils subirent également le cours du temps. Ils ne perdirent pas la parole mais leurs pouvoirs de croissance sylvestre finit par s'éteindre et leur échapper. Au fil du temps, ils devinrent ce qu'on appelle les P'irvilebii qu'on peut traduire par Premier peuple ou Premiers enfants.
- Le peuple p'irvilebi et leur Irmagreba:
- Des P'irvilebii:
- L'irmagreba:
Si nous remontons la généalogie, les P'irvilebii (le doublement du i est une marque du pluriel) sont les descendants du peuple p'irshvili, descendants de P'irshvili elle-même, fille de P'irvili et héritière de la substance de Detvare. Les cerfs, eux, sont descendants du peuple p'irverki venant du Premier Cerf, fils de P'irvili et héritier de la substance de Mamits'A. De ce fait, les humains sont considérés comme héritiers de Detvare et les cerfs de Mamits'A. Mais au fil du temps les deux peuples se sont bien affaiblis et sont à des années-lumières des pouvoirs et de la puissance de leurs ancêtres en plus de respectivement s'être éloignés l'un de l'autre. En effet, les humains et les cerfs ne collaboraient pas et se contentaient d'exercer leur fonction dans leur coin. Le Premier Peuple ayant perdu leurs pouvoirs faisait croître la forêt avec une série de rituels et une importance capitale placée dans l'agriculture forestière. Cet éloignement ainsi que l'affaiblissement de chacune des parties a grandement mis en danger la protection d'Hayashi et les enfants de Detvare finirent par se rendre compte de ce fait. Les P'irvilebii se sont ensuite mis d'accord sur une nécessité d'une collaboration entre cerfs et humains pour le bien général. Ils savaient que quoi qu'il arrive le pays d'antan ne serait jamais retrouvé et même en alliant les forces des partis présents Hayashi verrait une réduction drastique de son rayonnement. Mais ils ne pouvaient se permettre de ne pas se battre pour maintenir leur contrée. Les enfants de Mamits'A n'étant plus que l'ombre de ce qu'ils furent et ayant perdu l'usage de la parole, aucune consultation ne fut faite avec eux. À la place, le peuple p'irvilebi développa un élevage et une domestication des cerfs et donnèrent naissance à un art martial utilisant les cerfs comme montures. Ces chevaliers donnèrent naissance à une nouvelle caste, l'Irmagreba qu'on pourrait traduire par Ordre « cervalier » (remplacement de la racine hippique de « cavalier » par une racine relative aux cervidés). Ces Irmagrebi (pluriel) furent les premiers humains à prendre la protection des frontières de la forêt en charge et ce, pendant des siècles. Malgré une utilisation servile de l'animal, les Irmagrebi constatèrent que développer une relation similaire à celle d'un partenaire avec l'animal était plus bénéfique à l'exécution de la mission en plus d'être plus en accord avec les textes de leur peuple. Le peuple p'irvilebi laisse avec lui un nombre de traditions. En effet, ils n'oublient pas leur relation à Detvare. En son absence, le cycle jour/nuit doit quand même être maintenu. (attention, la Mère Lune n'a pas crée le cycle ni ne le détermine. Sa fonction était juste de s'assurer que rien ne le menace et que celui-ci se déroule correctement) Les P'irvilebii ont donc développé une série de rituels dirigés à la Lune, là où il est dit que l'âme de Detvare repose depuis sa mort, afin que ce cycle soit répété et maintenu. Auquel cas, le monde pourrait s'effondrer. Ils possèdent donc un lien tout particulier à la lune et tout un ensemble de croyances lui étant relatives. Par exemple, il est considéré que les arbres ne croissent que la nuit sous un processus comparable à la photosynthèse mais opéré par la lumière de l'astre lunaire. De la même manière, la croissance des bois des cerfs est en relation avec la lumière de la lune. Il est également considéré que lorsque la ramure des cerfs tombe chaque hiver, cette dernière doit être enterrée (les bois, pas les cerfs) pour permettre la croissance de nouveaux arbres. Également, dans les villages connaissant des élevages cervidés, les nuits de pleine lune voient la désertion de toute habitation par les humains car il est considéré que ces nuits-là « appartiennent » aux cerfs. Les habitants vont donc dormir dans des campements plus loin, à l'extérieur du village, ou prendre ce moment comme une occasion de visiter de la famille ou des proches dans un autre village qui, lui, ne connaît pas un tel élevage et n'est donc pas soumis à cette règle mensuelle.
Des siècles ont passé depuis l'ère des P'irvilebii et personne ne sait ce qu'il est advenu de ce peuple. La redécouverte des textes et d'anciens campements par une partie d'Inuzuka exilés à Hayashi (Hokazuka) a permis un travail historique et une étude de ce peuple dont les traditions ont été adoptées par une partie de ces Hokazuka. Personne ne sait comment l'histoire du peuple p'irvilebi s'est conclue. Tout ce que l'on sait ce que ce peuple n'est plus là, mais que les cerfs le sont encore.
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| | | Un Cerf dans la Brume - Hokazuka Liuqin |
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