Tsuyoshi avait entendu circuler dans les rangs Hyûga depuis peu, une drôle d’histoire de bras de fer mais circonscrit aux membres du clan. Un truc assez loufoque dans lequel le Chuunin ne se serait jamais engagé en temps de paix. Un bras de fer, organisé par un vieux du clan, succombant forcément à un ennui mortel, du haut de ses années d’existence ? Oui, le Hyûga voyait bien le truc. Ce ne pouvait être d’ailleurs que cela. Quelle autre explication. Laissant passer les railleries de certains de ses frères de clan, Tsuyoshi répondait par moment aux fougueux jeunes de 18 ans qui voulaient en découdre avec tout ce qui bouge et a des pupilles blanches, qu’il n’était pas intéressé. A quoi bon sérieusement ? Ces jeunes là –il était jeune aussi, mais il n’était rien en termes d’énergie à gaspiller face aux plus jeunes, avaient beaucoup, mais alors beaucoup d’énergie et de temps à perdre. Ce qui n’était pas son cas.

Sa vision des choses concernant ce fameux concours changea lorsqu’on lui parla d’une récompense à la clé. Une histoire d’artefact perdu du Yuukan… Là tout de suite le truc devient plus intéressant, plus sérieux. Son imagination commença à aller dans tous les sens concernant les propriétés de l’artefact en question. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Tsuyoshi commença à rêver d’un artefact qui lui rendrait ses pouvoirs perdus en raiton. Ce serait véritablement magnifique. Le Graal. Il se revoyait déjà réutiliser les propriétés de cette affinité dans la vie de tous les jours, en combat également. Mais cet artefact pouvait être autre chose. Une arme ? Un pourfendeur de bijuu ? L’arme ultime ! Tsuyoshi le voyait d’ici, une arme capable de transpercer l’air à la vitesse du son. Une arme capable de foudroyer littéralement un de ces êtres légendaire aux pouvoir immenses.

Tsuyoshi rêva quelques moments de cet artefact avant de redescendre sur terre. Il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs. Il fallait s’assurer que cet artefact était réel et disponible. Pour cela, il fallait commencer par enquêter sur qui était ce vieux Hyûga en charge de ce tournoi. Pour mettre à prix pareil objet d’une valeur aussi grande, il devait être riche, au moins à l’abri de tout besoin en plus d’aimer grandement le clan. Par conséquent, il se devait d’être connu au sein du clan. Au bout d’une rapide enquête, Tsuyoshi fut bien obligé de remarquer que personne ne savait qui était ce vieil Hyûga, ni où il habitait. Cela ne voulait pas forcément dire qu’il n’existait pas. Probablement prenait-il un nom d’emprunt ? Chose à faire pour éviter de se faire voler, acculer, aggresser avant le jour J.

Emporté par la curiosité, Tsuyoshi attendit donc le fameux jour de tenue du tournoi et se rendit sur place afin d’observer comment tout cela se passerait. Non, il ne s’inscrivit pas. Il était venu en observateur. Après tout, tout le monde au sein du clan, savait que Chôji était le plus fort physiquement. Intrinsèquement parlant, personne n’avait plus de force que lui. Du coup, tous ceux qui s’étaient inscrits savaient qu’ils perdraient à coup sûr.

Dans la foule de Hyûga et possiblement d’autres badauds, ça dépend de qui a eu l’information, Tsuyoshi attendit.