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Le petit chaperon... [Fuu]

Yasei Zeref
Yasei Zeref

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Dim 3 Nov 2019 - 14:12
La première journée de surveillance avance de manière convenable. Pour des raisons de discrétion, je me déplace de toit en toit sans me faire remarquer, ni par les personnes que j'escorte - ou que je surveille - ni par d'éventuels trouble fête qui n'aimeraient pas les étrangers. A plusieurs reprises, les banquiers se sont arrêtés dans différents lieux pour le bien de leur mission, laissant Fuu dehors étant donné qu'à l'intérieur d'un bâtiment, il n'y avait pas vraiment de risques pour eux nécessitant une escorte aussi rapprochée. Pour ma part, j'observe simplement les mouvements de la jeune fille. La mission qui m'a été confiée n'est pas de vérifier qu'ils ne font rien de mal, même si elle est sous entendue bien sûr, et je n'ai donc aucune raison de l'épier ainsi, outre mesure. Ce qui m'intrigue, c'est son pays, dont j'ai entendu parler par une seule personne et de manière assez brève. Reikan m'a dit venir de Kaze no kuni, tout comme cette Asaara, La nuit approche, et il semble que le trio se rende vers un hôtel. Ma ronde est terminée, je n'ai plus besoin de les surveiller, mais je décide de rester encore un peu. Après tout, je n'ai pas grand-chose à faire par chez moi.

Me posant sur un toit, juste en face de l'endroit où résident les personnes que je suis censé escorter, protéger et surveiller, je me laisse aller à des pensées bien particulières. Par exemple, je me dis que j'aimerais bien me rendre dans le pays du vent, pour le simple fait de voyager hors de ces frontières, mais également pour y découvrir mes origines. Étant adopté, je ne suis pas nécessairement originaire de Mizu, et cette idée me trotte depuis un bon moment. Une grande partie des Yasei sont nés dans le désert inhospitalier qui occupe une majeure partie du pays de Fuu, et je sais de par ce que m'a dit mon père qu'ils ont beaucoup voyagé avant de s'arrêter dans ce pays, il y a une quinzaine d'années. D'ailleurs, mes souvenirs d'avant mes cinq ans sont inaccessibles, pour des raisons que j'ignore, et cela concorderait bien. Alors que je me perds dans mes pensées, j'entends du bruit dans la rue. Une bande de vandales semblent s'approcher de l'hôtel. L'un d'eux lance:

"Je vous assure, les deux richou et la petite se baladaient vers là ! J'suis sûr qu'ces étrangers sont par-là. On va tirer un max de pognon !"

Sa voix porte haut, il va réveiller tout le voisinage, alors que la nuit est déjà bien installée. Ses propos ne prêtent pas à confusion, ils comptent causer du tort à la fille souriante.. enfin, au trio, et je ne dois pas laisser cela arriver, sinon je ferais honte à la Kenpei. Me transformant totalement en loup, je bondis directement au milieu du groupe, entraînant des cris de terreur de manière quasi instantanée. Ils ne sont que six, et n'ont pas l'air de maîtriser les arts shinobi, alors je devrais réussir à les faire fuir sans qu'ils ne demandent leur reste. Poussant de nouveaux cris, la bande de délinquants s'en va, me laissant seul, un loup au pelage noir et aux yeux rouge sang, au milieu de cette rue mal éclairée. Je m'apprête à rentrer chez moi lorsque des bruits me perturbent. Quelqu'un semble se tenir dans mon dos, non loin...



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Yasei Mia
Yasei Mia

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Dim 3 Nov 2019 - 23:46
La première journée à Kiri s'est plutôt bien passé, Fuu n'a pour le moment pas encore d'idées de quoi faire pour la suite, elle se contente de surveiller les deux autres banquier, les protégeant si jamais il y a un problème, bien que cela lui pose toujours plus de question : si c'est pour se défendre ou bien pour défendre quelqu'un d'autres, dans les intérêts bien sûr de Kiri, est-ce qu'elle perdra son statut qu'elle a obtenu ? Elle l'ignore, et préfère se contenter de défendre et immobiliser qu'attaquer, de toute manière, Fuu tente de ne pas trop blesser les personnes qu'elle combat. De toute manière, elle est capable d’assommer ses ennemis, de là à les tuer ... il lui faudrait vraiment insister pour réussir son coup, et là, ce ne serait plus de la légitime défense, et elle comprend qu'elle sera en tord ... bref, comme c'est sa première fois ici, qu'elle n'est jamais allé dans un village sous certaines conditions, elle ignore encore ce qu'elle peut être capable de faire ... enfin, si, on lui a dit ses conditions, elle y tient, mais du coup, qu'elle est la limite à ses conditions ? Elle ne préfère pas y penser et faire comme d'habitude, tout en se retenant à chaque fois qu'un imprévu pointe son nez.

Enfin, la nuit tombe, la Kazejin enfile une tenue de nuit qu'elle a l'habitude de porter lors des nuits de Kaze et ... à vrai dire, même si elle se trouve dans un environnement plus humide, la nuit de Kaze est, assez étrangement, plus frais qu'ici. Mais sans cette eau, elle devrait avoir moins froid. Enfin, l'assimilatrice tente de fermer l'oeil, se posant dans son lit, elle devait se reposer pour être en forme pour demain, après tout, ce serait dommage de ne pas réussir à fermer l'oeil. Mais Fuu, bien qu'elle réussit à s'endormir un peu, se remémore dans son inconscience le moment où sa mère se décomposait entre ses doigts, alors qu'elle tentait de lui prendre la main, d'avoir un contact physique avec elle, sentir sa main contre la sienne, tenter de se rassurer tout en rassurant sa main, puis, sentant sa main devenir un amas de grains de sable qui glissèrent le long de ses doigts, puis, la voir se décomposer entièrement, avant de se sentir à son tour se décomposer, sentir ses bras et ses jambes devenir des grains, ainsi que le reste de son corps.

Elle se réveilla, en sueur, respirant lourdement. Elle se met à se blottir dans son lit, se roulant dans sa couverture, encore une fois elle se souvient de cet événement. Elle reprend son souffle, jusqu'à entendre l'écho d'un étrange cri, des cris de personnes en panique. Elle se lève pour regarder par la fenêtre, puis, elle passe au travers de celle-ci, son corps s'assimilant pour qu'elle puisse passer simplement par celle-ci. Elle va ensuite voir de quoi il s'agit, pas en se pressant toutefois, elle ignore pourquoi ils crient, donc mieux vaut être prudent. Cependant, lorsqu'elle arrive près de la source des bruits, elle constatent la présence de six personnes qui courent devant une créature à la fourrure aussi noire que la nuit, une créature qui semble cauchemardesque, mais qui n'a jamais été vu par la demoiselle des sables qui - il faut l'avouer - confondait un peu ce fameux loup avec un chien, c'est que les loups se font rares à Kaze. Elle observe la bestiole se retourner, puis l'observer, elle l'a vu, et sans doute qu'elle l'a déjà senti. Fuu se baisse, tente d'analyser l'animal, curieuse, cette créature a beau faire peur, elle ne l'a jamais vu avant, donc elle voulait savoir comment un chien pouvait être aussi noir que la nuit, mais surtout, pourquoi il s'est mis à faire fuir ces personnes.
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Yasei Zeref
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Lun 4 Nov 2019 - 18:31
Lorsque je me retourne, je peux remarquer rapidement qui est la personne un peu trop curieuse. Cela me dérange étrangement d’être vu sous cette forme, notamment par des personnes qui ne me sont pas proches, car il s’agit d’un aspect de ma personnalité que je compte pas partager avec quiconque. Seuls les autres Yasei et une poignée de proche connaissent ma capacité, même si l’état-major Kirijin en a connaissance pour des raisons évidentes. Quoi qu’il en soit, me voir sous ma forme puissante et solitaire n’est pas donné à tout le monde. J’avance de quelques pas vers Fuu, sans grogner ou montrer une quelconque agressivité, et j’attends là, à moins de deux mètres d’elle, de voir ce qu’elle compte faire. Mes rubis croisent ses prunelles, et beaucoup feraient rapidement le lien entre la couleur de mon pelage animal et de mes pupilles, avec celles de mon alter ego humain.

J’inspecte la totalité des aspects de sa personne, chose que j’avais faite assez rapidement, plus tôt, au port. Je peux mieux distinguer sa taille, qui n’est pas très grande, la plaçant assez proche du sol, et sa morphologie plus générale. Son faciès, grâce à ma nyctalopie lupine, est très clair pour moi, et je commence à comprendre pourquoi son sourire m’a dérangé un peu plus tôt. Son air mignon me rappelle beaucoup Saeko, l’une des rares personnes en ce monde capable de me faire dévoiler ce qu’il y a de bon en moi. Mais elle n’est pas ma sœur, et malgré ses origines très proches de celles de mon clan, elle n’est rien de plus qu’une étrangère, dans tous les sens du terme. Je laisse alors mes crocs sortir, et mon air devient plus agressif. D’une fois différente de celle que j’ai en forme humaine, je lui dis, tel le prédateur que je suis :

« Une jeune fille ne devrait pas se promener dehors durant la nuit. Les habitants de ce village ne sont pas tous aussi avenant que ceux qui vous ont accueillie. »

Comme pour associer le geste à la parole, je commence à lui tourner autour. Ma part animale prend souvent le dessus, dernièrement, lorsque je me transforme, et je perds toute notion d’humanité ou d’antipathie. Pour ainsi dire, je deviens une autre personne, un vrai animal. Cela ne me dérange pas, car je ne suis plus en train de maudire le destin et d’échafauder des plans pour devenir plus fort, peu importent les risques et les sacrifices personnels, lorsque j’agis de la sorte. Néanmoins, il n’y a que trois chemins possibles à la voie que j’emprunte avec Fuu, et l’un d’eux pourrait ne pas être très agréable pour elle. Un autre pourrait être peu agréable pour moi, lorsque je redeviendrai humain. Le dernier est le plus avantageux, finalement.

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Yasei Mia
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Mar 5 Nov 2019 - 8:18
Lorsque Fuu se baisse pour observer l'animal, celui-ci semble devenir plus agressif, non pas qu'il grognait sur lui, mais ce n'était pas loin. Elle pouvait sentir son regard rouge tenter de l'intimider, tenter de lui donner des frissons. Certes, elle tremble un peu, mais plus à cause du froid que de la part, au final, même si ce loup lui sautait dessus, elle ne risque pas de se retrouver avec une blessure grave!, pouvant perdre toute tangibilité en l'assimilant. Au final, Fuu était hermétique aux morsures de ce loup, c'était une chose qui est sûre. C'est sans doute pour ça qu'elle n'a pas si peur que ça.

Elle entend le loup parler ensuite, était-ce du coup un Yasei ? C'était le raisonnement logique à faire pour Fuu, elle qui vient de Kaze, du pays du Vent, foyer du clan Yasei, elle pouvait reconnaître un Yasei quand elle en croisait un. Ce n'est pas le premier Yasei qu'elle croise, a vrai dire, ce ne sera pas non plus le dernier. En tout cas, ce loup semble vouloir menacer Fuu, ou alors la mettre en garde, lui disant qu'elle ne devrait pas sortir de chez elle la nuit, que tout le monde a Kiri n'est pas aussi accueillant et gentil que les kirijins qui l'ont accueilli.

- J'ai entendu des cris, donc je me suis levée et je suis allée voir de quoi il s'agit …

Finalement, ce n'était pour elle "qu'un chien qui en effraie d'autres", elle savait que ce n'était pas un vrai chien, mais une personne qui pouvait se transformer en chien, même s'il s'agissait d'un loup en vérité, mais sincèrement, qu'elle est la différence ? Enfin, elle le regarde sans bouger lui tourner autour, encore en tenue de nuit, le regardant continuer à faire des rondes. Cependant, elle se demandait si …

- A-Au fait, je sais que la plupart des Yaseis ne sont pas vraiment à l'aise avec ça mais …

Elle cogne ses doigts ensemble, regardant ses mains avec un tout petit air gênée, comme si elle voulait demander quelque chose de compromettant, alors qu'en vérité, il n'y avait qu'une chose qui lui venait en tête.

- Est-ce que je peux … caresser votre pelage ?

Demande-t-elle d'une toute petite voix, gênée par cette demande car elle sait que la plupart des Yaseis n'aiment pas ça mais … elle voulait le caresser quand même.
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Yasei Zeref
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Mar 5 Nov 2019 - 18:15
L’air de la jeune fille ne montre pas vraiment de crainte, et cela m’agace légèrement. Le but d’un prédateur est d’inspirer la terreur à sa proie pour ainsi la pousser à montrer des ouvertures. Dans son cas, Fuu ne semble pas plus impressionnée que cela de voir un animal sauvage face à elle. Il se peut même qu’elle n’en ait jamais vu avant, des loups, car peu de monde resterait aussi immobile devant moi, en sachant quel type d’animal est mon totem. Pour la raison de sa présence, dans cette tenue assez fine malgré le froid ambiant, elle a simplement voulu constater de la source des cris. Elle a beau être jeune, elle reste une kunoichi dans l’âme, qui brave le froid qui l’affecte tout particulièrement pour tenter d’aider des inconnus.

Un mot attire alors mon attention, suite à un début de phrase plutôt hésitant, et l’Asaara me surprend un peu. Finalement, je me rends compte que ses origines font qu’elle a probablement déjà rencontré mes semblables, et je ne baisse pas plus ma garde. Elle sait que je suis un Yasei, mais cela ne dévoile pas mon identité pour autant, donc je ne m’en inquiète pas. Néanmoins, la suite de sa phrase me fait reculer d’un pas, assez vite. Me caresser la tête ? La seule personne à l’avoir fait, sous cette forme ou sous mon apparence normale, c’est Kaelia, mon seul et unique amour.

« Tu oserais t’approcher jusqu’à moi pour me caresser ? Déjà, qui caresserait un loup ? Je ne suis pas un vulgaire chien, cette race m’est de loin inférieure. »

Je montre de nouveau mes crocs, réticent à l’idée de la laisser me traiter ainsi, mais aussi un peu intrigué par le fait que son attitude montre qu’elle ne me craint pas, et que son envie de réduire la distance n’est pas feintée le moins du monde. Il est difficile de tromper un loup, étant l’animal le plus trompeur qui soit.

« Je ne peux t’empêcher de risquer ta vie inutilement, mais si tu tentes de me toucher, ce sera à tes risques et périls. Perdre une de tes douces mains, c’est le prix que tu pourrais payer pour ce que tu désires. »

Je reste en position, ne reculant pas plus, mais affichant une réelle désapprobation pratiquement palpable dans l’air. Pourtant, il est désormais en son pouvoir de voir si je me laisserai faire, chose que j’ai moi-même du mal à deviner. Beaucoup de choses se disputent à l’heure actuelle, dans mon for intérieur, et ma part humaine me rappelle que ma mission est de la protéger, pas de la dévorer. Ma part animale quant à elle, voit les choses autrement… Et souvent, dans ce genre de situation, c’est cette part qui prend le dessus.

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Yasei Mia
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Mer 6 Nov 2019 - 19:52
L'animal semble réticent à l'idée de se faire caresser, Fuu ne comprend pas pourquoi. Un loup ? Qu'est-ce que c'était pour elle ? Pas grand chose, juste ... que bah, il faut l'avouer, ça ressemble à un chacal, ou plus à un chien. L'assimilatrice, malgré les menaces du canidé, s'approche de la bête, toujours un peu gênée de demander ça, mais ne montrant toujours aucuns signes de peur. Que peut-il lui faire ? Lui arracher les mains ? La mordre ? L'égorger ? Elle ne craint pas tout ça, c'est une kunoïchi, une assimilatrice de plus est, et la kazejin se rapproche de la boule de poils. Elle l'observe, non sans le prendre de haut, mais toujours sans le craindre, bien que prête à se défendre au cas où ça ne fonctionne pas. Après tout, s'il montre ses crocs, peut-être est-ce pour les utiliser.

- Je ne peux pas te caresser si je ne m'approches pas. Et puis, c'est quoi la différence entre un loup et un chien ?

C'est une vrai question, elle ignore ce que c'est, en tout cas, Fuu peut déjà commencer à perdre consistance, se préparant à se faire mordre, mais en profitant pour attraper le loup dans ses bras pour y plonger sa tête et lui faire des mamours, le caresser, bref, profiter de ses poils qui ont l'air tout doux. Elle est sûre qu'il adorerait ça, après tout, c'est un canidé, et puis, c'est quoi la vraie différence entre un loup et un chien ? C'est vrai, il faut l'expliquer à une personne ne vivant que dans un désert.
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Yasei Zeref
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Jeu 7 Nov 2019 - 14:33


La distance se réduit entre Fuu et moi. Je ne suis pas vraiment enclin à la laisser m’approcher de la sorte, et je commence sérieusement à douter de son envie de survivre à la nuit présente. La naine pense vraiment que je suis un chien, et qu’il n’y a pas de différence entre nos deux espèces, mais elle se trompe allégrement. Je reste sur la défensive, et la question qu’elle pose me laisse devant une grande hésitation. Je commence donc à répondre :

« Un loup est beaucoup plus violent et… »

Mais je n’ai pas le temps de finir, que déjà l’Asaara s’agrippe à moi, au niveau du cou. Mon cœur s’emballe, à cause de la rage qui me donne envie de l’attaquer, mais aussi un autre sentiment, différent, qui me dit de simplement profiter, d’apprécier. Je sens également, à travers ma fourrure, que sa peau est gelée. Cet instinct protecteur qui est mien – mais qui ne concerne normalement que ma « meute », ceux qui me sont chers – m’empêche de bouger. Je reste immobile, là, avec cette idiote qui me serre comme si j’étais une peluche. Mon incapacité à bouger est problématique, mais j’ai déjà eu à faire à ce genre de phénomènes, à l’époque où je n’acceptais pas de laisser libre cours à ma partie animale. Cela serait un signe, une sorte d’alarme de mon animal totem, qui me fait comprendre que me fermer aux autres est une mauvaise chose ? Si tel était le cas, il serait intervenu bien avant. Alors cette sauvage en est la cause.

« Tu es gelée, il ne faut pas sortir dans cette tenue par ici, tu risques d’attraper froid. »

Agacé par la situation, je ne peux m’empêcher de la traiter comme je le ferais avec Saeko, et c’est sans doute là que tout se rejoint. Après tout, que ce soit sous forme humaine ou animale, j’adore ma petite sœur. Pourtant, je me refuse à accepter de ressentir une quelconque compassion pour quelqu’un d’autre, sinon cela ferait plus de personnes à protéger, plus de personnes que je risque de perdre… Mais je ne peux pas bouger, je n’arrive pas à rompre cette étreinte, car je me dis que mon pelage, outre le fait qu’il soit doux, apporte aussi chaleur à la fille aux cheveux blancs.

«  Tu… vas me lâcher un jour ? »

Dis-je, très faiblement, comme si ce n’était pas ce que je voulais au fond.

« Les loups mangent de la viande, et… tu es de la viande, alors… »

Je me tais, et je ferme les yeux, finalement bien heureux de cette tendresse, même s’il ne s’agit peut-être que d’une lubie de l’étrangère.


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Yasei Mia
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Jeu 7 Nov 2019 - 22:54
Fuu avait enlacer la bête, ses deux petits bras viennent s'enrouler autour de son encolure noire, sa tête, froide, autant à cause du froid de cette soirée que de son propre sang froid, vient se frotte contre lui. Elle profite de cette fourrure noire et épaisse, ces bras sont immobiles, seuls ses mains se baladent légèrement sur le haut de son dos. Sa tête, elle, bougait aussi, se calant contre son corps chaud et poilu, elle pouvait sentir sa respiration, son corps se lever et se baisser au rythme de son souffle. La jeune assimilatrice profite de ce moment, déjà, cela lui donnait plus chaud, en effet, avoir un animal couvert de poils près de soit est avantageux pour lutter contre le froid, mais aussi pour lutter contre pleins d'autres choses. En effet, cela l'aide à oublier un peu la cause de son réveil, comme si serrer cette créature dans ses bras lui donnait un genre de réconfort, pas comme une peluche, comme un parent proche, un parent auquel on viendrait se confier des terribles cauchemars qu'elle a fait. Même si le loup n'est pas consentant, elle l'observe ne pas se débattre, après tout, s'il n'était pas pour finalement, il se serait débattu, c'est n'est pas comme si la jeune Asaara est une montagne de muscle après tout.

- Je ne risque pas d'attraper froid tant que je vous ais dans mes bras, vous me tienez chaud, et vous êtes tout doux.

Elle reste blottit un instant, le loup semblait tenter de râler, parlant dans sa barbe, mais elle ne comprend pas, trop occupé à profiter de cette douceur malgré les tentatives de se montrer agressifs du loup. Enfin, Fuu reste ainsi pendant longtemps, pendant un petit moment, puis, une fois ses "batteries rechargées", et une fois que le loup commence à rouspéter à haute voix, elle finit par le lâcher, pas tout de suite, tout doucement, comme pour lui faire profiter un peu du contact qu'il va commencer à sentir lui manquer.

- Je vous remercie de ce moment passer avec vous dans mes bras.

Dit-elle en lui affichant son plus beau et doux sourire, ses bras couverts légèrement de ses poils qu'il a perdu lors de cet étreinte. C'est normal pour tout animal de perdre ses poils après tout, en tout cas, le loup lui a bien réchauffer le corps, tout comme ce câlin lui a permis de mettre un peu de baume à son cœur.
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Yasei Zeref
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Sam 9 Nov 2019 - 15:12
Les minutes défilent, dans cette position qui ne me plait pas tellement, et je ne parviens toujours pas à l'attaquer, ou à m'en défaire. Pour me rassurer, et ne pas risquer de heurter mon propre égo, je me dis que si je n'agis pas, c'est parce qu'elle est le but de ma mission, et que l'éliminer serait contraire à mes devoirs. Mais cela ne me convient pas, au fond de moi, je sais que je n'ai pas pensé une seule seconde à ma mission en me laissant faire. J'ai pensé à Kaelia, à Saeko, et même à ma mère adoptive. Ces trois personnes qui ont toujours fait preuve de tendresse à mon égard, alors même que mon cœur est vide, que mon attitude est froide, et que je ne suis qu'un loup solitaire en proie à des démons plus ancrés que quiconque ne pourrait l'imaginer. Ce morceau de chair vide, que les médecins appellent myocarde, n'a pas toujours été vide, et lorsque j'ai commencé à m'ouvrir aux autres, brisant ma propre façon d'être pour les beaux yeux d'une Yuki, il s'est empli de belles choses. Sans cela, je n'aurais pas pu me lier d'amitié avec les rares personnes qui composent mon entourage actuel. Pourtant, les pertes successives de celle qui m'a élevé, emportée par la maladie, et de la seule femme que j'ai jamais aimée, qui a décidé de revenir vers sa terre natale, m'ont ramené au point de départ.

Pour être plus précis, ce n'est pas exactement la façon dont j'étais avant cette rencontre sous une nuit étoilée, car à ce moment je me refusais à accepter mon animal intérieur. Désormais, je n'ai aucun problème avec lui, et nous formons un tout, bien que nous ayons encore des progrès à faire en ce qui concerne les combats. C'est donc une nouvelle phase de ma vie, où la quête de puissance est bien plus importante que de créer de nouveaux liens, ou d'entretenir ceux déjà existants. A l'heure d'aujourd'hui, je dois m'assurer que mon père, ma sœur, ma cousine et le restant de la poignée de personnes que j'aime, puissent être en sécurité. Le plus grand risque imminent est la pègre de Kiri, qui peut à tout moment créer des tumultes, comme lors de la guerre civile, mais aussi les étrangers. Comme Fuu, qui me tient contre elle. De mon expérience, j'ai vu que ceux venant de l'autre côté de l'océan étaient des meurtriers et des criminels sans foi ni loi. La Déesse, ou encore l'Érudite, qui ont invoqué Sanbi dans nos murs pour tenter de nous annihiler. Ils ont échoué, bien heureusement.

Les mots de l'Asaara me font un effet étrange, elle confirme plus ou moins le fait que ma fourrure l'aide à lutter contre le froid. J'ai abandonné l'idée de la repousser physiquement ou verbalement, elle finira par se lasser. Ce qu'elle fait d'ailleurs, au bout de quelques longues minutes. Je recule alors d'un bon mètre.

"Ce n'est pas comme si j'avais eu le choix, je ne suis pas du genre à tuer les innocents, et même si ce geste n'est pas dans mes habitudes actuelles, il ne constitue pas une agression, malheureusement."

Dans le cas contraire, j'aurais sans doute pu lui arracher la gorge avec mes crocs... ou pas. Je continue de la fixer de mes rubis, qui se retrouvent plutôt scintillants à cause de la lune.

"J'aimerais que tu me parles de ton désert, si cela ne te dérange pas. J'aimerais m'y rendre, un jour, et comme tu en viens, tu pourrais me dire comment c'est, là-bas."

Si j'avais été sous ma forme humaine, j'aurais sans aucun doute rougi à cause de cette question. Je déteste devoir dépendre de quelqu'un pour obtenir quelque chose, mais je me dis qu'en échange de ce moment de chaleur, elle pourrait me confier quelques informations. Je m'assois sur mes pattes arrières, attendant sa réponse, les crocs rangés. L'idée ne me plaît guère, mais cette petite a réussi à m'apprivoiser, car je ne ressens aucune hostilité envers elle, et aucun besoin de la dévorer. Cela n'en fait pas une amie, loin de là, mais comme mes sens canins sont éveillés, sous cette forme, mon sens de la fidélité et du devoir s'en voit changer. Je ne compte pas dévoiler mon apparence humaine, du moins pas pour l'instant, et cela m'embêterait beaucoup de me rapprocher d'elle. Je murmure des propos, à ma seule attention, qui risquent cependant d'être entendus, sans m'en rendre compte.

"Comme si j'avais besoin d'une autre personne à protéger..."

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Yasei Mia
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Mar 12 Nov 2019 - 20:01
"Pas du genre à tuer les innocents", ne se contredit-il pas en disant cela ? Ne se qualifiait-il pas d'animal dangereux et agressif qui serait capable de lui manger les mains si elle osait le toucher ? Chose qui n'est pas arrivé, et qui ne risquait pas d'arriver, pour la simple et bonne raison que la jeune femme pouvait s'assimiler, si c'était vraiment un loup, jamais il n'aurait le temps de venir passer ses crocs sur ses douces mains. Enfin, Fuu venait de finir de câliner ce fameux loup, elle continuait de sourire, se sentant bien plus que réchauffée, se sentant plus légère après avoir évacuer un peu d'onde négative grâce à la douceur de la fourrure de ce canidé qui s'est laissé faire, bien que peu consentant au début. Si elle l'a domestiquer ? Elle ne pense pas, il garde un certain côté sauvage, comme s'il refusait d'avouer qu'il l'a laisser le câliner, une sorte d'individu qui refuse de montrer sa partie douce. Fuu aime les appeler les noix de coco, car ils paraissent dur d'abord, mais une fois percé, on découvre tout la douceur de la noix de coco, que ce soit le lait qu'elle a toujours trouvé très bon - bien que rien ne vaut un bon lait fraise - que la partie blanche qui est très bon.

- Vous êtes ... monsieur Zeref, c'est ça ?

Il s'est un peu trahit, surtout là, en ce moment. Elle n'avait pas assez de preuves que c'était lui sous ce manteau de fourrure, mais elle a réussi à avoir la dernière qui lui a permis de découvrir qui il était vraiment. Il faut dire qu'elle commençait à avoir des doutes lorsqu'il lui a dit qu'elle devait certainement avoir froid, une seule autre personne ici s'est vraiment inquiété de sa résistance à la fraîcheur. Elle venait d'un pays chaud, très chaud, et très sec surtout, alors venir ici, dans cette contrée humide et froide, cela ne valait certes pas les terres de Yuki no Kuni, qu'on disait être les terres les plus froides du Yuukan, mais cela suffisait pour qualifier ce pays de très froid. Mais ici, seuls deux personnes savaient qu'elle venait du désert, car il ne pouvait savoir ça qu'à un seul indice : son nom. La banque Sabaku a beau être de Kaze no Kuni, elle se situe dans une ville assez éloigné du désert.

- Nous pouvons discuter à l'intérieur, monsieur Zeref. Nous serons plus au chaud, et puis, vous aussi devez avoir froid malgré votre fourrure toute douce et chaude.

Dit-elle, presque en se rappelant comment était sa fourrure, câlinant le vide comme si c'était lui qu'elle câlinait. Et au moins, elle ne risque pas de le câliner une deuxième fois. Cependant, elle souhaite savoir ce qu'il vient de dire, redressant la tête en tentant d'écouter ce qu'il marmonne dans sa barbe. Certainement des noms d'oiseaux parce qu'il venait de se rendre compte qu'il a été "dressé".

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Yasei Zeref
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Sam 16 Nov 2019 - 1:00

La conversation commençant à me déplaire, je finis par me dire que je vais devoir m’en aller juste après qu’elle ait répondu à mes questions. Après tout, l’avoir laissée me serrer contre elle ne serait humiliant pour moi que si elle découvre qui je suis. Malheureusement, je ne semble pas avoir le temps de couper court à la discussion avant que cela n’arrive, car déjà la petite me demande si je suis… moi. Dans mon discours, j’ai certes distillé des informations que seuls Aditya et moi-même pouvions savoir, mais je ne pensais pas qu’elle ferait une telle analogie aussi vite. Derrière ses airs de jeune fille fragile se cache bel et bien une kunoichi, et son âge ne fait pas d’elle une idiote, à priori. Cela me place dans une situation que je préférais éviter, mais à ce stade, est-il judicieux de mentir ? Cela suffirait-il à lui faire oublier cette idée ?
Je pourrais mentir, après tout, les loups mentent toujours. Mais j’opte pour la vérité.

« Je me suis trahi tout seul. Oui, c’est bien moi, étant chargé de ta sécurité, il n’est pas étonnant de me voir dans les parages. »

J’évite bien entendu de faire une quelconque mention à ce qu’il vient de se produire, comme pour l’effacer, le repousser, l’oublier. Je ne compte pas en faire une habitude, ni réaliser un deuxième acte de ce genre de moment, alors autant ne plus y penser. Ma forme lupine n’est plus nécessaire maintenant que Fuu connaît mon identité, et qu’il n’y a aucun danger dans les environs. Je reprends donc mon apparence humaine, en quelques instants, passant d’une posture inférieure à la petite, à une taille la surplombant assez largement. Mes questions n’ayant pas eu de réponses, je ne peux partir aussi vite que je l’aurais espéré, et je suis l’immaculée à l’intérieur. Cela peut paraître étrange, comme scène, voire surréaliste, pour ceux ayant l’esprit déplacé, mais dans mon cas, il ne s’agit que d’une manière d’arriver à mes fins, à savoir : en apprendre plus sur le pays d’où mes semblables sont originaires. Une fois au chaud, à l’intérieur, je fixe l’enfant, et réitère ma question :

« Pourrais-tu répondre à mes question… s’il te plait ? Tu sais sans doute que les Yasei viennent de ton pays, à l’origine, et je compte bien m’y rendre un jour. Alors pourrais-tu me décrire ces lieux, ou du moins ce que tu en connais ? »

Mon visage ne laisse rien paraître d’avenant ou de gentil, et même si je pose des questions pouvant sembler personnelles, cela n’est que pour ma culture et rien d’autre. Je ne souhaite pas tant que ça en apprendre sur l’Asaara, du moins je pense…

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Yasei Mia
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Mar 19 Nov 2019 - 22:38
Fuu a vu juste, elle a réussi à déduire qu'il s'agissait bien de Zeref derrière cette fourrure, cet envie de la protéger du froid et son air un peu ... grincheux ? En fait, c'est une noix de coco pour elle, un homme dur à l'extérieur mais doux à l'intérieur, enfin, Fuu l'observe passer d'une phase à l'autre, passant d'un animal à quatre pattes qui était déjà bien grand à un humain adulte, adulte qui la surplombait facilement. Après tout, Fuu était toute petite, elle avait le physique d'une enfant alors que c'était une adolescente. Enfin, il a raison, ce n'est pas étonnant de le voir dans les environs, mais tout de même, pourquoi ne pas lui avoir dit tout de suite ? Elle l'ignore, mais elle trouve ça un peu triste qu'il lui a caché ça. Peut-être a-t-il honte de sa forme lupin, peut-être a-t-il peur qu'elle le fuit à cause de la mauvaise réputation des loups. C'est une bonne question, mais elle peut le lui demander du coup.

- En effet, ce n'est pas étonnant de vous voir dans le coin, vu que vous me surveillez, mais pourquoi m'avoir caché votre identité ? Je viens de Kaze, j'ai l'habitude avec les polymorphes vous savez ...

Même si le clan Asaara et le clan Yasei ne sont pas forcément des grands alliés, ils sont tous les deux des clans de Kaze, des clans qui portent le pays du vent dans leur coeur. Mais les polymorphes ne sont pas tous des Yaseis, elle le sait bien. Enfin, elle rentre dans l'auberge où elle logeait, l'emmenant dans sa chambre, car ils n'allaient pas attendre dans le hall. Enfin, la chambre est plutôt assez grande, séparer par deux pièces sans compter la salle de bain. Là, ils se trouvent dans le salon. Elle l'invite à s'asseoir, ayant encore du thé assez chaud pour se réchauffer. Elle, elle a pris une couette pour avoir un peu chaud, puis, elle se pose en face de lui, en cocon dans sa couverture.

- Oui, je sais que les Yasei viennent de Kaze, on s'entend bien entre clan kazejin. Il est cependant bien plus facile de venir à Kaze que d'y rester, notre climat est très sec et on contraste entre journée caniculaire, très caniculaire, et des nuits très froides. Sinon, on a un très beau désert, ce n'est pas qu'une étendue de sable, on trouve parfois dans certains coins de très belles oasis, et il arrive parfois qu'on retrouve certains vestiges regorgeant de trésors, autant monétaires qu'historiques. Mais la plupart des étrangers s'arrêtent à Taiyo, seul endroit où ils peuvent survivre. Le clan Yasei se trouve plutôt proche de cette capitale d'ailleurs, nous, le clan Asaara, on se trouve plus dans le désert.

Elle se sert une tasse de thé, puis, demande à Zeref s'il en veut aussi. Après tout, il doit avoir froid lui d'ailleurs ... sauf s'il est aussi immunisé qu'elle sous la température du soleil.
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Yasei Zeref
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Sam 23 Nov 2019 - 1:15
Je suis la jeune fille dans sa chambre, qui est tout de même assez grande. Il faut dire qu’étant envoyée par la plus grande banque du Yuukan, Fuu doit avoir les moyens de se payer la meilleure chambre aux alentours. M’asseyant comme elle me le demande, je la regarde s’enrouler dans sa couverture, ce qui ne m’étonne guère compte tenu de sa faible résistance au froid. Certes, Mizu n’est pas Yuki, mais pour une originaire de Kaze, c’est du pareil au même. Quoi que, dans le pays de la neige, elle mourrait sans doute en quelques secondes, habillée chaudement ou non. Je me décide enfin à répondre à sa dernière question, posée avant d’entrer.

« Ce n’est pas une question de cela. Que tu aies peur de moi ne m’inquiète pas, je ne compte pas lier de liens avec toi, ou quiconque d’ailleurs. Ceux que j’ai me suffisent… »

Et puis, ce câlin reste gênant pour moi, je ne voulais pas vraiment qu’elle l’associe à ma personne, et qu’elle pense simplement à un loup qui se baladait par là. Cette pensée me fait très légèrement rougir, un peu honteux de me remémorer ce moment de gêne. J’accepte le thé que Fuu me propose, tout en écoutant son récit sur Kaze. Je ne sais que ce que j’ai lu dans les livres, de ce pays, et c’est assez semblable à ce que me raconte l’Asaara. Je bois un peu de ce thé brûlant, n’étant pas insensible à la chaleur qu’il génère, et m’arrêtant net lorsque je m’en rends compte. Mes gestes semblent bien maladroits pour quelqu’un qui aime tout contrôler dans sa vie, et j’ai la sensation que ma partie faible essaie de reprendre le dessus.

« Je vois, tout n’est pas sauvage, là-bas. Taiyo, j’en ai déjà entendu parler, dans les livres, et hormis la banque Sabaku, je ne crois pas que grand-chose soit mentionné comme étant intéressant dans ce pays. »

Mes mots peuvent être blessants, mais ils montrent que je repousse ardemment ce louveteau fragile qui tente d’insinuer des sentiments, de l’affection ou de la tendresse, pour laisser place au loup adulte plein de certitudes et de force, qui ne laisse personne s’approcher de sa meute, et encore moins l’intégrer. Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle pourrait en faire partie, de cette meute bien maigre qu’est la mienne. Chaque jour qui passe réduit sa taille, après tout. Mes pupilles se plantent dans celles de la fille du désert. Je ne sais ce que j’y cherche, ni si je réussirai à le trouver, mais il me faut une réponse.

« As-tu des amis, là-bas ? De la famille ? Des personnes qui comptent ? »

Je cherche la moindre chose qui puisse la rapprocher de moi, et pour y arriver, il faudrait au moins une certaine solitude. Je n’ai pas besoin de chercher bien loin pour savoir qu’elle n’a pas une âme qui descend vers la noirceur absolue, comme la mienne, alors il faut que je cherche des motifs pour me dire qu’elle n’est pas comme moi. Des liens entre les Asaara et les Yasei ? Je ne crois pas à ce genre de choses, alors je préfère ne pas m’y attarder.

« As-tu vécu des malheurs dans ta vie ? Je veux dire, à part le fait de vivre dans un désert aride. »

Mes questions deviennent presque agressives, voire simplement méchantes, comme si je cherchais à la blesser, à lui rappeler d’éventuels malheurs, pour la chasser, ou plutôt pour qu’elle me dise de franchir cette porte, et que je laisse de côté une personne qui a osé m’attaquer de la façon la plus vile qui soit, à mes yeux.

« Que sais-tu de la mort ? »

Maintenant, le ton est différent, comme si je voulais m’ouvrir, mais je ne sais pas ce que je demande, au fond… Je n’ai pas envie de parler de ça, pourtant je dirige la discussion vers ce sujet.



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Sam 23 Nov 2019 - 2:51
"Je ne veux pas créer de lien avec toi", voilà pourquoi il lui a caché sa vraie identité sous cette fourrure noire et ses yeux rouge sang ? Cela reste étrange, il ne lui a pas répondu sérieusement, peut-être a-t-il peur qu'elle le prenne en considérant qu'il souhaite créer des liens avec elle ... dans ce cas, est-ce parce qu'il voulait l'a "sauvé" ? Mais de quoi ? Elle a entendu un hurlement et des bruits d'hommes en panique, est-ce d'eux qu'il souhaite la protéger ? Il pouvait simplement dire que c'était son boulot sans plus au lieu de tenter de cacher vulgairement son identité comme on cacherait une bêtise auprès de ses parents. Enfin, maintenant, elle sait qu'il n'est pas ouvert à un lien d'amitié, et certainement se montrait-il très agressif envers elle justement pour éviter qu'un tel lien se créer. Pourtant, cela sonne comme un interdit qui donne envie d'être affranchie.

Cependant, les questions qui fâchent commencent à venir après que Fuu ait répondu à la question de Zeref. Des questions sur un sujet qu'elle n'a pas envie d'aborder, sa "famille". Que reste-t-il de sa famille ? Des cousins qui ne la considèrent plus comme une véritable Asaara ? Une cousine extrémiste qui veut lui imposer sa vision des choses ? Des amis, en avait-elle vraiment ? Elle n'a plus personne ... elle n'a qu'une cousine qu'elle adore encore, une personne en qui elle a totalement confiance mais ... où est-elle ? Où est-elle partie ? Pourquoi a-t-elle subitement cesser de lui envoyer des lettres ? Elle aimerait le savoir mais ... elle n'est plus à Kaze, la seule chose qui lui reste c'est ... cette pierre qu'elle porte autour du cou, une pierre qu'on dit tombée du ciel. Elle l'observe un instant, avec un air triste, au final, elle a beau se montrer gentille et douce avec tout le monde ... elle a bien l'impression que plus personne ne fait partis de ses proches.

- Je n'ai ... plus personne.

Elle le disait avec la voix tremblante, mais elle essayait de le cacher, se mordant la lèvre jusqu'à ce qu'un filet de sang en sorte pour retenir ses larmes, s'infligeant elle-même la torture plutôt que laisser ces sentiments ruisselé. Elle préfère encore faire couler son sang que couler ses larmes, elle essayait de paraître forte, quitte à se blesser devant lui. Elle ne voulait pas paraître vulnérable, mais sa prochaine question la retranche encore plus dans ses retranchements.

- A-Arrêtez ... s'il vous plait ...

Elle continue de mordre ses lèvres, continuant à s'autoflageller pour tenter de garder ce barrage fermé, mais le barrage cède. Les larmes commencent à couler d'abord de son oeil gauche, puis de son oeil droit. Elle se met finalement à sangloter, comme si la vengeance de Zeref a réussi à se produire, mais pas de la façon qu'il souhaitait. Pas de hurlement, pas de haine envers lui, pas de cris pour l'obliger de sortir d'ici, d'ordres pour dire qu'elle ne veut plus le voir. Puis, il demande à Fuu ce qu'elle sait de la mort ... comme s'il voulait lui faire une confession après l'avoir anéanti sentimentalement.

- J'aurai préféré la connaître que de vivre dans un espoir vain et inutile ...

C'était ses mots, aussi durs que les mots du loup, c'est son ressenti, elle aurait aimé ... connaître la mort de ses parents, que de savoir qu'ils sont devenus du sable, de savoir qu'ils sont présents, encore là, dans ce désert, mais incapable de lui parler, de ressentir, de bouger, obliger de s'écrouler sous le poids des vivants qui marchent sur eux sans qu'ils le sachent, obligés de voler au grès d'un vent tout à fait naturel. Elle ne voulait plus croire qu'elle pouvait les faire revenir ... mais elle a encore envie d'y croire, même si elle savait que cela pouvait être impossible ... pourtant, elle continue de chercher des solutions.
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Sam 23 Nov 2019 - 15:46
Mes mots semblent toucher ce que je vise, et même un peu plus. Tout ce qui sort de la bouche de Fuu, dans un premier temps, est une phrase un peu hésitante, qui a un effet un peu inattendu sur moi. Elle n'a plus personne ? A son âge ? Mon regard froid continue de la fixer. Quand j'avais son âge, je n'avais que ma sœur, c'était la seule que je considérais comme importante, et pourtant je ne peux dire que j'étais seul à cette époque. Je me refusais à voir ce qui m'entourait, et j'ai fini par l'accepter, avant de commencer à tout perdre, petit à petit. Aujourd'hui, les personnes que je veux protéger comptent sur les doigts d'une main, et il y a plus de chances que ce chiffre diminue que de chances qu'il n'augmente. Je regarde ma paume, avant de regarder de nouveau la jeune fille qui me fait face. Du sang coule de sa lèvres, ce qui n'a rien d'étonnant avec la force avec laquelle elle la mord. Aurais-je déclenché autre chose qu'une envie de me voir partir, chez elle ? De la peine ? Même si ma froideur est revenue, et qu'elle est bien plus grande qu'avant, j'ai du mal à observer cela en silence. Mes yeux deviennent moins froid, une petite note de chaleur s'y induit, mais ça reste assez faible. Je serre mon poing, et m'apprête à dire quelque chose, n'importe quoi pour qu'elle cesse de se faire du mal, mais elle prend les devants et continue de répondre. L'Asaara me demande d'arrêter, ce qui me confirme que mes propos ont été trop loin.

Je serre un peu plus mon poing, la vision de cette enfant dont la lèvre saigne encore un peu plus, et dont les larmes commencent à couler, me devient insupportable. Je ne sais pour quelle raison cela m'affecte, alors que je n'ai que peu d'égards pour les sentiments des autres, en temps normal. Je me moque de blesser, d'énerver ou de peiner les gens, s'ils ne font pas partie de mon entourage proche, celui-là même qui est extrêmement réduit. Elle, venue de nulle part, ne peut pas m'atteindre par ses yeux larmoyants et son auto-mutilation visant à contenir cette même peine. Je serre encore plus mon poing, car je ne sais ce que je ferais si je ne tentais pas de contenir ce que cela génère en moi. De la rage ? Une envie de la frapper ? Ou pire, une envie de l'aider à oublier ce que j'ai dit ? Je ne le sais pas trop, et c'est le problème d'être un métamorphe: parfois, mes sensations humaines sont exacerbées par mon côté animal, et je peux me trouver à agir d'une façon inattendue.

Les derniers mots me font me lever brusquement, posant les mains sur la table, la chaise tombant à la renverse derrière moi. Elle aurait préféré mourir ? Eh bien, elle n'a qu'à foncer tête baissée dans une bataille, elle sera satisfaite, ainsi. Non, ce n'est pas ça qui m'énerve, ce n'est pas ça qui m'a fait frapper cette table, y posant du sang, dû à mes propres doigts ayant égratigné la partie superficielle de la peau de ma paume. Je commence à me diriger vers la sortie, agacé d'entendre cela. La vie n'est pas un jeu, et ce sont les morts qui m'ont poussé à me retrancher. Je ne devrais pas m'inquiéter d'une inconnue, qu'elle meurt, si elle le veut, qu'est-ce que ça peut bien me faire ? Je m'arrête après quelques pas, et me retourne. Mon visage montre une émotion, ce qui est assez rare pour le signaler. Depuis la mort de ma mère adoptive, je n'avais plus montré une véritable émotion, qu'elle soit de joie, de peine ou de rage, ou de n'importe quel autre type. Je m'avance, le poing de nouveau serré, jusqu'au niveau de la petite. Elle a peur, elle est triste. Je ne compte pas la frapper, ni la terroriser encore plus. Je m'incline à moitié, et vient saisir le cocon entier qu'elle a forgé dans une sorte de câlin maladroit. L'émotion qui se dessinait sur mon visage, juste avant, n'était pas de la rage.

"Si tu n'as plus personne, alors accepte un loup solitaire comme ami. Je ne suis pas du genre à montrer de sentiments, ni à être une source de réconfort, mais je peux faire mon possible pour te protéger, tant que tu es à portée de moi."

Mon étreinte est aussi forte qu'inopinée, mais la couette de Fuu la protégera de cette pression, et elle ne risque pas d'en souffrir. Finalement, mon cœur est encore là, et je ne peux rester de marbre face à une enfant qui a tout perdu. Enfin, pour l'instant en tout cas, car je ne sais comment mon esprit réagira à une nouvelle perte, si cela doit arriver.


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Lun 25 Nov 2019 - 18:44
Fuu répond à chaque question de son superviseur kirijin, de cet homme-loup, de ce soldat de la milice locale, enfin, pas totalement. Elle reste ... floue, et elle essaie de cacher en vain sa peine lorsqu'il l'assène de questions qui sont aussi brutales que de vrais coups de poing dans le foie. Pourtant, elle a essayé de ne pas pleurer, elle s'est mordue la lèvre jusqu'au sang pour éviter que les larmes coulent, mais Zeref a continuer à s'acharner contre elle comme une proie tomber dans son sillon. Elle ignore pourquoi il s'est montré si méchant et aggressif envers elle, est-ce à cause de l'étreinte ? Pourtant, il ne l'a pas chassé, et cela voulait dire qu'il appréciait un peu ce câlin de la part de l'enfant des sables. Enfin, l'assimilatrice sursaute lorsqu'il frappe la table, l'observant se blesser par la même occasion, elle se sent très mal sur le coup, surtout lorsqu'il se lève pour se diriger vers la porte de la chambre, bien qu'un peu hésitant.

- Désolé ...

Elle ne savait pas quoi dire de plus, elle se contente de se recroqueviller dans son cocon de textile, s'enveloppant totalement telle une chrysalide dans l'attente de sa métamorphose en papillon. Seule sa tête dépassait de ce cocon, une tête très triste, une tête qui montrait qu'elle s'en voulait beaucoup de l'avoir énervé et de l'avoir fait mal inconsciemment. Elle ignore pourquoi il s'est mis en colère, mais c'est après lui avoir dit qu'elle préfère vivre avec la mort sur la conscience qu'un espoir vain et inutile. Peut-être a-t-il mal interpréter ses paroles ? Peut-être pensait-elle qu'elle parlait de sa mort à elle, alors qu'elle voulait faire référence à la mort de ses parents, enfin, "la mort", ils ne sont pas vraiment morts. Elle le sait, et c'est pourquoi elle vit dans cet espoir vain et inutile. Elle n'est pas suicidaire, elle ne s'appelle pas Tali, après tout, sa mission d'aider son clan tiens toujours, et en aidant Kaze, elle aide son clan.

L'homme revient vers elle, elle avait un doute pendant un instant qu'il allait se venger sur elle, d'un revers de la main patriarcale, au moins, cependant, elle est étonnée de voir que, malgré son caractère visiblement très fier et très solitaire, il vienne la prendre dans ses bras pour la réconforter. C'est vrai, c'est un peu de sa faute s'il est blessé après tout ... mais il semblerait qu'il ne soit pas si fermer que ça, si hermétique aux sentiments qu'il essaie de montrer en permanence. Elle sourit légèrement, touchée un peu par la tendresse qu'il montrer à son égard, se laissant porter dans ce calin, certes, maladroit, mais attentionné au moins. Fuu se laisse blottir contre lui, fermant un instant les yeux pour profiter un peu de tendresse, chose qui a disparu en même temps que ses géniteurs.

- Vous arrivez pourtant à bien vous montrez réconfortant ... mais je veux bien vous avoir comme ami, monsieur Zeref.

Même s'il sert fort, son cocon de couette l'empêche d'ettouffer sous la pression de ses bras. Fuu sèche ses larmes, essuie sa bouche, puis, vient enlacer "l'encolure" de Zeref, comme lorsqu'il était un loup. Même s'il était moins doux et moins chaud, ce câlin la réconforte comme celui d'avant. Enfin, elle reste quelques secondes comme ça, jusqu'à ce que Zeref se lasse, même si elle veut bien qu'elle dure le plus longtemps possible.

- Il faudra que je soigne votre main, je ne suis pas médecin, mais je connais les premiers secours ...

Après tout, il faut bien savoir faire les premiers secours pour survivre dans le désert, elle peut savoir au moins bander sa main.
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Yasei Zeref
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Jeu 28 Nov 2019 - 21:37
Je ne sais pas ce qui traverse mon esprit à cet instant, mais il est certain que mon corps n'a pas agi de lui-même. Je suis conscient d'avoir effectué cette étreinte sur l'enfant qui me fait face, comme si mon cœur et mon corps réclamait cette tendresse, et que le malheur de Fuu était douloureux au point de me sentir obligé d'agir de la sorte. N'étant pas le plus au fait des contacts physiques, je me doute du ridicule de ce que je suis en train de faire, mais je m'efforce de laisser ma fierté de côté, au moins le temps d'un instant. Mes pensées ne filtrent plus, et même s'il n'y a pas de contact réel avec le corps de l'Asaara, à cause de la couette, je ressens une chaleur percer dans la froideur presque totale de mon cœur. Ce jeu du chat et de la souris, entre l'envie d'être seul et celle d'avoir des personnes autour de moi, je commence à m'en lasser. Pourtant, je ne peux redevenir celui que j'étais lorsque j'ai passé ces quelques moments avec Kaelia. Je ne sais comment cette facette de moi réagirait à une nouvelle perte, et m'endurcir par le froid est une obligation. Est-ce de la faiblesse, cela dit, que de me laisser à ce moment particulier ? Fuu me rappelle Saeko, et je pense que je ne pourrais pas accepter de la voir pleurer, ou se mutiler de la sorte. Je ne sais si je me remettrais de la perdre, aussi.

Les excuses de la fille du désert passent par mes oreilles, mais je n'y prête pas attention. Je l'ai jugée, traitée comme une enfant idiote et qui aime jouer avec le feu, en tentant d'enlacer un animal sauvage, je l'ai très mal traitée en lui faisant des reproches stupides, et maintenant, je ressens une pointe de remords. Me détachant lentement de la jeune fille, je constate que de son côté, elle ne souhaite pas mettre fin à ce réconfort. Je souris - chose que je n'ai pas faite depuis un moment - et finis par m'écarter d'elle. Je regagne de l'espoir, cette enfant me faisant croire que je peux réaliser mon but, celui de débarrasser ce monde de la crasse qui le recouvre, pour que personne n'ait à craindre de perdre ses proches. Les autres, je m'en fiche au fond, mais au moins ceux que j'aime... Mon père, Saeko, Reikan, et même elle maintenant, que je ne peux plus m'empêcher de voir comme une seconde petite sœur. Cela peut paraître peu, mais n'est-ce pas mieux ? Plus le nombre est petit, moins il est difficile de le conserver ainsi. Je pose ma main valide sur la chevelure immaculée de la manipulatrice du sable, et d'un sourire mal assuré, je passe à la partie moins agréable - mais nécessaire après mes propos tenus - des excuses.

"Excuse-moi, d'avoir voulu rester seul. Ce n'est pas contre toi, disons juste que... ce qu'il vient de se passer n'est pas commun pour moi. Tu es une exception, car tu me fais beaucoup penser à ma sœur, et disons que je ne peux pas rester de marbre face à tout ça."

Je tends ma main, un peu hésitant, pour montrer la blessure. Elle peut sembler effrayante, mon affinité avec le loup n'ayant pas été totalement innocente dans l'histoire, car le bout de mes ongles c'était changé en griffes pointues pendant un instant, transperçant ma paume. Je suis perdu par la situation, et ne compte pas m'éterniser, mais je peux dire avec une assurance relative que je ne vois plus la Kazejine comme un problème. Enfin, tout est relatif, étant donné que s'il lui arrive quelque chose, cela m'affectera de toute évidence.

"Je te laisse regarder ma main. Si les blessures infligées par les griffes de loup sont de ton ressort..."

Dans le cas contraire, je n'aurai qu'à attendre que le sang cesse de couler, avec un peu de bave, ça part tout seul.


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Sam 30 Nov 2019 - 20:10
Fuu continuait à se blottir contre lui, posant sa tête sur son épaule, sentant sa main valide se poser sur ses cheveux. Elle continue de fermer les yeux, ce câlin est certes maladroit et cet homme l'a peut-être fait pleurer, mais elle lui faisait confiance sur le coup. Après tout, il semblait avoir des remords, et si les excuses de l'assimilatrice ne parvient pas à ses oreilles, visiblement cela ne l'affectais guère, surement trop énervé sur le coup ou, justement, se sentant entièrement responsable de cet action, elle est contente tout de même qu'il soit rester en revenant en arrière. Elle reste ainsi jusqu'à ce que Zeref commence à se lasser et à la lâcher petit à petit, alors que Fuu continue de sécher ses larmes avec ses mains, puis, elle observait l'homme-loup, il s'excuse d'avoir voulu rester seul, car en faisant ça, il a forcé les sentiments négatifs de Fuu. Mais heureusement pour le noirade, elle n'est pas si capricieuse qu'il le pensait, elle savait se montrer bien plus indulgence que son âge - enfin, l'âge qu'elle semble avoir physiquement - le laisse penser.

- Je comprend, j'accepte volontiers les excuses. Je suis très touchée que vous me compariez à votre petite sœur, j'ignorais que je vous faisais penser à elle.

Elle lui fait un doux sourire, avant de regarder sa main, il y avait une trace de griffure, et à vrai dire, elle n'a jamais soigné ça. Zeref accepte qu'elle l'inspecte si elle s'y connait en griffe de loup, mais la vérité est qu'elle n'y connait pas grand chose. Elle sait faire les premiers soins, après tout, Fuu a été élevée proche d'un désert, et il lui arrivait que ses parents l'envoient en exercice là-bas pendant des jours. Cela peut paraître rude, mais en vérité, c'est presque obligatoire pour tout Asaara, personne ne pouvait se prétendre défenseur de désert si on ne peut y mettre un pied plus de quelques secondes. Enfin, elle observe sa main, une griffure pas trop profonde, mais qu'il faut surveiller un minimum. Elle se lève, sortant de son cocon de chaleur pour venir chercher dans ses affaires une petite trousse qui contient de quoi soigner les petits bobos qui peuvent se révéler dangereux sur la durée, mais surtout une bouteille d'alcool plutôt fort qui, visiblement, n'a pas beaucoup servi. Elle lui prend donc la main doucement avant de verser un peu d'alcool dessus, histoire de désinfecter la plaie, avant de bander sa main.

- C'est tout ce que je peux faire pour votre main ...

Elle aurait aimé pouvoir en faire plus, mais elle n'est pas médecin, elle est juste une kunoïchi débutante et ambassadrice d'une banque. Elle dépose sa main, avant de se remettre dans son cocon en tissus rembourré d'elle ne sait quoi, peut-être de plume.
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Yasei Zeref
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Sam 14 Déc 2019 - 13:26

Ma colère s’est apaisée, laissant place à une ouverture un peu plus grand qu’au départ – qui à cet instant était proche du néant. Je laisse les soins de ma main aux bons soins de Fuu, sentant la fatigue monter en moi. Ma journée de surveillance est achevée depuis bien longtemps, mais je me trouve ici, à discuter avec cette enfant malheureuse qui semble bien seule au monde. Peut-être que je me suis laissé attendrir par une manipulatrice, mais mon instinct me dit qu’elle n’a rien de tel, alors je me fie à ce-dernier. Lorsqu’elle applique de l’alcool sur la blessure, je n’esquisse même pas une grimace, la douleur étant secondaire, et dans ce cas présent, elle est déjà passée et ne me fait plus rien, cette douleur. Je la regarde me sourire, et je ne renvoie pas la même chose, restant impassible. Cela n’est pas une marque d’irrespect, je suis simplement ainsi, même avec Reikan, ou ma famille, depuis le départ soudain de ma chère et tendre.

« C’est déjà largement suffisant, merci. »

Combien de personnes soigneraient la main de celui qui les a insultées ? L’Asaara est une jeune fille particulière, et je la suivrais volontiers dans les terres arides de Kaze, si mes envies de quitter Kiri existaient encore. Mais je possède trois personnes qui me rattachent clairement à ce village, à savoir : mon père, ma sœur et Reikan. Il est évident que sans ces trois-là, je trouverais un moyen de quitter le pays de l’eau pour celui du vent, afin d’y retrouver mes origines, mais je préfère ne pas trop me projeter sur des événements peu joyeux. Je me lève de nouveau, mais plus délicatement, et d’un geste peu assuré, mais se voulant affectueux, je viens caresser la tête de Fuu, rapidement, avant de lui dire :

« Encore désolé pour mon attitude. J’espère que nous pourrons de nouveau parler avant ton départ, je pourrais même te présenter Saeko, si tu veux. Je pensais surveiller une nuisance, mais il semblerait que j’ai finalement trouvé une amie. »

Je me retourne, quittant la pièce sans plus de politesses, sans expliquer que je suis épuisé et que je souhaite dormir, sans être méchant, ni inutilement gentil. Il est certain que je vais présenter Saeko à Fuu, les deux pourraient s’entendre à merveille, et de mon côté, je pense que cela pourrait me conforter dans l’idée que la fille du désert est quelqu’un que je dois protéger… Je referme la porte derrière moi, laissant l’étrangère à son sommeil, ou à ses pensées, peu importe, et je me dirige vers ma demeure, ne craignant rien dans les ruelles sombres de Kiri… Pas même cette ombre que je ne remarque pas, qui semble m’observer… Vais-je regretter mon manque de vigilance ? Sans aucun doute, et dans très peu de temps…


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Yasei Mia
Yasei Mia

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Mer 25 Déc 2019 - 0:48
Fuu sourit, elle est contente de l'avoir soigner du mieux qu'elle pouvait. L'alcool appliqué et le bandage appliqué, sa main devrait bien allez mieux désormais. L'Asaara qui a finit par le soigner se sentait mieux, maintenant, Zeref est guérit, alors qu'il s'est blessé par sa faute, à cause de sa dernière réponse. Fuu le laisse ensuite se lever, puis, celui-ci s'excuse de nouveau de l'avoir insulté et de l'avoir forcé à s'engouffrer dans ses mauvais souvenirs. Elle ne lui en voulait plus tant que ça, après tout, il s'est fait pardonner lorsqu'il est venu la prendre dans ses bras, et Fuu en a profiter de ce beau câlin. C'était réconfortant, très doux, et elle se doute que le loup n'a pas l'habitude de se montrer aussi doux. Fuu lui a donc pardonner, et elle ne lui en voulait plus de l'avoir insulter. Donc, après l'avoir laisser caresser sa tête, elle lui lâche un douce sourire, puis, elle se lève en se baissant poliment devant lui.

- Je vous en pris, je vous ai excusé. J'ai hâte de faire la rencontre de votre petite soeur. Je suis contente d'être devenue votre amie, Zeref.

Elle le laisse partir sans politesse, maintenant, il devait repartir au travail. Fuu le laisse partir, puis, retourne au lit, elle se sentait bien fatiguée maintenant après avoir pleuré, et maintenant qu'elle a eu un peu de réconfort de la part de Zeref, elle vient se coucher, en repensant à la douceur que le loup a éprouvé pour elle et à cette nouvelle amitié, gardant un sourire aux lèvres en repensant à leur prochaine rencontre qu'elle espère aussi riche en émotions.
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