Benkei était enfin arrivé à la capitale de l'Empire fraîchement mise en place. L'homme que le moine avait attendu s'était enfin montré, Yamaka Rei. Celui qui allait peut-être répondre aux rêves de paix, de l'ordre du manipulateur de fil. Il est alors temps pour Benkei de cesser son errance à travers le pays et mettre ses techniques au service du Teikoku. Enfin, il allait pouvoir avancer sur le chemin qu'il avait choisit, son mentor avait eu raison de lui accorder sa confiance.

Dès qu'il eu posé le pied à Urahi, l'homme au physique imposant se dirigea vers l'un des centre de recrutement, où les volontaires étaient triés entre les combattants aptes à rejoindre une unité et ceux bon pour quelques semaines en camp d'entrainement. Dans les rues de la capitale, avec sa grande taille, ses habits singuliers et son regard blanc, Benkei ne passait pas inaperçu certains passants intimidés en le croisant, alors que d'autres étaient plutôt en proie à la curiosité.

Avec la prospérité que l'empereur avait amené au pays, beaucoup étaient les enthousiastes à vouloir rejoindre le corps armée.Il était encore tôt le matin, mais une bonne trentaine de téméraires s'étaient montrés présent, se qui rendait optimiste Benkei quand au futur de cette armée.

Jusqu'a midi, tous passèrent divers test physiques et intellectuels, des formulaire avaient aussi été distribués pour que chacun puisse y exposer ses compétences. Benkei faisait parti d'une minorité de guerriers déjà formés à toutes les bases du chakra, les examens se passèrent alors sans problèmes pour lui et habitué à la discipline drastique de son tuteur, il répondait vite au ordre et s'appliquait à la tâche. Même,si ses justsus n'était pas dévastateurs, la singularité de ces techniques filaires, lui suffit certainement à se faire remarquer. Car à la fin des test le recruteur l'invita avec une poignée d'autre, à rejoindre un de ses collègues. Le moine faisait parti de ceux n'ayant pas besoin d'un entrainement plus approfondie et pouvait déjà rejoindre une unité, où ils se perfectionneraient avec le temps.

Toute fois l'unité qu'il allait rejoindre n'était pas encore décidé. Au fond de lui, Benkei sans l'exprimer espérait intégrer l'unité coloniale, c'était la meilleur place pour participer activement à l’expansion du territoire et donc la meilleur place pour atteindre la paix globale. Mais, il était comme les autres, dans l'attente de son assignation, son visage comme toujours impassible.

« Y a de bons éléments ? »
« Hum... on a un peu de tout, certains seront réformés. »
« Oui, ce n'est pas étonnant... Sur la masse de candidats... »

Assit derrière un bureau sommaire, celui qui s'occupait des affectations aux différentes unités composant l'armée de l'Empire appelait un à un les hommes et femmes ayant passé les phases de test. Ceux-ci étaient sûr d'intégrer une unité contrairement à d'autres, ils n'avaient que ce petit entretien à passer, généralement très court. La porte s'ouvrit, une jeune femme quitta le bureau un papier en main et la voix du responsable résonna.

« Meiso Benkei! »

Les yeux posés sur le dossier du jeune homme, il les releva pour regarder le nouveau soldat qui venait d'entrer, lui indiquant de fermer la porte. Aucune chaise n'était présente face au "recruteur". La rigueur et la discipline étaient de mise.

« Recrue Benkei. Vous êtes à priori compétent, suffisamment pour être ici, aujourd'hui. Dites moi ce qui vous a poussé à rejoindre les rangs de l'armée de l'Empire du feu ? Et quelle unité souhaitez vous rejoindre ? »

L'homme restait très formel, fixant toujours le Meiso alors debout devant son bureau. Il était facile de mentir, de donner les bonnes réponses, et le recruteur s'en fichait pas mal, car il savait que tôt ou tard le mensonge rattrapait ceux qui le prodiguaient.

A l'appel de son nom, le moine entra dans la petite pièce, le recruteur assis à son bureau plonger dans sa paperasse. S'inclinant respectueusement face à lui, il obéit et ferma la porte, se tenant debout impassible sans un seul mots avant que son interlocuteur lui pose la première question.

Sobrement il répondit :

-Je souhaite rejoindre l'Empire, car notre empereur m'a prouvé qu'il était homme capable d'apporter la prospérité à ces terres et je souhaite aussi insignifiante soit m'a participation, contribuer à ce que cette prospérité perdurent et s'étendent, même si pour cela il me faut prendre les armes.

la chose avait été dit sans prétention de la bouche du moine et il n'avait pas d’intérêt à mentir :

-Pour mon choix, j'aimerais rejoindre l'unité coloniale pour participer au futurs effort d’expansion.

Après ses réponses, il se tue toujours très discipliné dans l'attente d'une réponse.

Ce discours, le recruteur l'entendait régulièrement. La seule chose qui démarquait ces mêmes raisons, ou volontés de rejoindre l'armée de l'empire; était la personne qui les prononçait, ça et quelques mots variant d'un soldat à l'autre. Mais lui, le recruteur chargé des affectation, n'était pas là pour juger les motivations des recrues se trouvant devant lui, tous les jours. Ce qui lui importait était la sincérité de ces Hijins. Il regarda alors une dernière fois le dossier du Meiso et le referma.

« Très bien. L'unité coloniale ? Ce n'est pas la moins risquée des affectations. Au vue de vos résultats vous avez le choix, et cela reste votre choix. »

Il attrapa un formulaire et le tamponna du cachet du bureau de recrutement et y apposa sa signature. Une fois fait, il le tendit au jeune homme.

« L'unité coloniale se trouve à Kumo, ou ailleurs peut-être. La régente, Hokazuka Rie part pour le pays de la foudre dans peu de temps. Avec un peu de chance, vous pourrez partir avec son convoi. N'oubliez pas de remettre ce formulaire à votre supérieur. Vous pouvez disposer, Soldat de l'unité coloniale Meiso Benkei. »

Il se leva de sa chaise et se rendit à la porte, l'ouvrant.

« C'est l'heure de manger. Bonne chance, et faites honneur à l'Empereur. »