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La rue malfamée (pv Seika)

Jiki Masami
Jiki Masami

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Jeu 24 Oct 2019 - 15:43
Il était tard dans la ville, la nuit avait plongé Iwa dans une obscurité inquiétante d’où sortait les divers loups de la ville. N’y voyez pas de véritables animaux chassant plus ou moins en meute, mais plutôt des groupes d’individus malsains pourrissants petit à petit la bonne société du pays de la Terre. Dans les petites rues discrètes se mêlaient toutes sortes de personnes allant du trafiquant, du vendeur de produits dit exotiques ou encore des amateurs de sensations fortes. Masami était d’un autre type encore, le genre qui commençait à se sentir enfin chez elle au milieu de cette racaille dont elle connaissait les codes, le style et ce qu’ils désiraient. Ce n’était pas comme si elle avait toujours vécu au milieu de ce genre de personnes durant toute sa vie à Wasure no Kuni. Ce qui équivalait à environ quatre vingt dix pour cent de son existence en fin de compte.

Cette scène de la vie nocturne d’Iwa prenait corps dans une petite rue où personne de normal aurait une envie subite d’y pénétrer. La ruelle était sale, cela devait être seulement par temps de pluie que le sol était délivré de tout ce qui pouvait le souiller. A la place trainait d’un côté ceux qui avaient de quoi vendre, de quoi acheter, et des discussions plus ou moins improbables avaient lieux. Il y avait de tout, des drogues, du marché noir, des personnes cherchant simplement à s’amuser. Masami trainait à droite à gauche sans son bandeau de ninja évidemment, cela ferait sans aucun doute tâche, et elle devrait se battre. Elle s’en fichait complètement d’ailleurs qu’il se passe ce genre de choses au milieu de la seule ville qu’elle avait le droit de parcourir. Peut-être même qu’il y avait d’autres ninjas présents, mais elle n’était pas du genre à se droguer ou à fuir la réalité. Moralement parlant, la jeune fille n’avait pas vraiment d’avis, seul compter la survie et le sort des autres lui était autant égal que sa première chemise.

Dès qu’un nouveau venu pénétrait dans cette ruelle, où se trouvait une sorte d’arrière-cours d’une taverne, on lui proposait des sortes de bonbons qui font rire et d’autres alcools pas cher « local ». Masami leur avait dit peut-être plus tard, même si une gamine de quatorze ans au milieu de ce cloaque devait sans doute faire tâche. Elle pouvait fort bien faire office de coursier ou de tenter de prévenir d’une intervention de la sécurité. On n’était pas à Kiri ici, il n’y avait pas beaucoup de territoire de non droit. Cela devait la rassurer de se retrouver à nouveau dans cette puanteur, au milieu de cette corruption et d’entendre enfin des phrases logiques et compréhensibles aisément au vu de leurs tournures et des besoins exprimés.

La châtaigne discutait tranquillement avec un groupe de personnes un devait être ivre d’alcool, et l’autre d’un produit opiacé divers car il riait tout le temps à chaque mot en train de trouver son reflet dans un vieux plat en étain magnifique. C’était bien une des rares fois où l’on pouvait voir Masami avec un grand sourire à regarder dans tous les sens les mains dans les poches en répondant d’une manière assez naturelle et détendue.
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Yawa Seika
Yawa Seika

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Sam 26 Oct 2019 - 10:57
La journée touche à sa fin, et Seika vient de terminer un entrainement relativement difficile, où elle a choisi de repousser ses limites un peu plus, et d'utiliser un artifice qu'elle a appris d'un puissant Sensei, il y a quelques temps. Ce genre de remise à niveau est nécessaire, bien que l'utilisation de sa capacité spéciale soit soumise à certaines contraintes, et que la durée d'utilisation en soit limitée. Ses entrainements à ce style de combat sont donc très rares, de l'ordre d'une fois par mois environ. Son corps la tiraille, elle a dû mal à se déplacer, et sa fatigue est grande, mais malgré cela, la belle fleur garde son attitude habituelle, et ne laisse pas son état être visible de tous. En effet, dès lors qu'elle croise une personne dans les rues la séparant du restaurant familial, elle marche avec dynamisme, et est toute souriante, bien que cela ne la fasse énormément souffrir. Puis, lorsque personne n'est dans les environs, elle se remet à boiter, et à avancer comme une loque.

Arrivée chez elle, la petite se dirige immédiatement vers la douche, sans passer par la salle bondée du restaurant de peur de n'être alpaguée par tous les clients, qui adorent lui parler lorsqu'ils la voient. Elle-même n'a en général aucun problème à discuter avec quiconque, mais dans le cas présent, elle est bien trop fatiguée, endolorie et sale pour voir des gens. Une fois débarrassée de ses vêtements, la jeune fille pénètre sa douche, et laisse l'eau couler sur son corps, ce qui a un effet plus que positif sur sa douleur et même sur sa fatigue. Elle reste ainsi quelques secondes, ou quelques minutes, la tête orientée vers le plafond, pour que l'eau puisse s'écraser sur son joli visage, et fini par se décrasser totalement, avant de quitter ce lieu de bénédiction. Puis, une fois rhabillée, avec des vêtements assez classiques, la brune s'affale sur son lit, telle une étoile de mer, et commence à fermer les yeux. Mais quelqu'un frappe à sa porte, et la seule personne qui a le droit d'atteindre ce sanctuaire de jeune adolescente qu'elle est, c'est sa maman chérie. En effet, aucun des employés n'est autorisé à aller ici, car la tenante ne veut pas que l'on dérange sa fille.

"Sei-chan, tout va bien ? Dis... Nous avons beaucoup de clients, ce soir, et nous j'aurais besoin de toi pour aller chercher une commande de dernière minute au quartier commerçant, tout le monde est trop occupé pour le faire..."

Dit-elle, avec une voix désolée. Naya déteste devoir missionner sa fille pour les affaires du restaurant, bien que cette dernière ne refuse jamais rien et le fasse toujours avec le sourire. C'est donc en un instant que la Yawa bondit hors de son lit - le regrettant immédiatement, à cause de la douleur qu'elle ressent du fait de ses courbatures - et attrape une veste légère, qu'elle met par dessus son t shirt beige, avant de récupérer le papier contenant l'adresse où se rendre.

"Bien sûr maman, j'y vais de ce pas ! Je fais au plus vite !"


Lance-t-elle, pleine d'entrain, alors que son corps la tire de toutes parts. La jeune fille se dépêche tout de même de sortir, car plus vite elle aura accompli cette mission, plus vite elle pourra dormir à poings fermés. Sa tenue n'est pas du genre que l'on porte pour sortir, se rapprochant plus du pyjama que de la tenue de ville, mais la Genin ne comptait pas croiser de gens à cette heure, de toutes façons. Elle part donc en quête du lieu de sa mission, mais n'y étant jamais allée, et ne voyant que très aléatoirement la zone, elle emprunte un chemin que peu recommanderaient, surtout pour une fille de son âge et aussi pure. Son visage affiche un air étonné, et un peu sceptique, lorsqu'elle arrive dans une rue bondée, et remplie de personnes qu'elle-même qualifierait de peu recommandables. Sa présence ne passe pas inaperçue, et quelques hommes à l'apparence douteuse sourient en la voyant. Des frissons parcourent son échine à cet instant, mais elle ne fait pas demi tour pour autant. Néanmoins, se sentant suivie, elle décide de tourner dans une ruelle, où elle se retrouve assez vite face à un mur. Lorsqu'elle se retourne pour revenir à la lumière, elle tombe nez à nez avec trois hommes faisant presque deux fois sa taille, et aussi deux fois son poids. Son rythme cardiaque accélère, elle a beau être une kunoichi, elle n'est pas en état de se battre, et fuir semble compliqué, car la seule sortie évidente est derrière les messieurs...

"Alors ma petite, que viens-tu faire dans ce quartier ? Tu cherches à t'amuser ?"

S'amuser ? Non, il n'est pas l'heure de jouer avec des amis, et puis, ils n'ont pas l'air de vouloir jouer à la balle aux prisonniers ou aux cartes... Le plus avancé des trois commence à s'avancer, et elle recule, jusqu'à se retrouver coincée par le mur. Sa seule option serait d'activer la première porte, pour être sûre d'avoir la vivacité pour échapper au trio, mais la dernière fois qu'elle a utilisé cette technique en étant aussi fatiguée, elle a passé une semaine à l'hôpital... Enfin, combien de temps risque-t-elle d'y passer si ce mastodonte lui met une raclée ?

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Jiki Masami
Jiki Masami

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Mer 30 Oct 2019 - 18:21
Par habitude de survie, Masami regarda alors la nouvelle venue surtout pour savoir qui rentrait dans son périmètre immédiat. Elle détourna rapidement le regard en constatant qu'il n'y avait aucun danger, alors qu'elle poursuivait ses discussions avec diverses personnes. La demoiselle risquait d'avoir des soucis au vu des regards des différents hommes en la regardant davantage comme un morceau de viande avantageux qu'une humaine. Ce n'était pas tellement son problème, et tant qu'elle n'était pas dérangée, cela ne lui ferait ni chaud ni froid.

Masami se pencha alors en voyant que la demoiselle était en mauvaise posture avec trois hommes non loin. Elle l'imaginait déjà hurler et faire le bazar dans le quartier, ce n'était pas une bonne nouvelle. Elle n'allait pas pouvoir être tranquille. La châtaigne soupira légèrement en s'excusant un court instant envers les personnes avec qui elle parlait pour venir regarder ce qui se passait dans la petite ruelle. Passant uniquement la tête, Masami soupira légèrement. Cette gourde restait plantée là à reculer petit à petit jusqu'à toucher le mur du fond, totalement piégée. Elle leva les yeux en l’air, alors qu’elle commençait une approche avec les mains dans les poches. Son pas était lent et au bout d’un moment, un des trois hommes se retourna dans sa direction, mais Masami se déplaça à une vitesse prodigieuse afin de se placer au centre des trois hommes quelque peu surpris.



Jiki Masami • « [color=Darkcyan] Vous faites beaucoup trop de bruit …

Dit comme conseil aux trois hommes l’adolescente alors qu’elle sortait ses mains des poches pour toucher simplement le sol. Si jamais cela pouvait être incompréhensible pour la plupart des personnes, elle venait d'apposer un sceau de fuinjutsu de sa conception ou en tout cas, ce n’était pas le genre d’écriture cabalistique que l’on voyait tous les jours même pour les initier. Masami faisait partie d’un clan, qui n’avait cette dénomination uniquement par principe, car elle ne connaissait personne qui portât le même nom de famille, capable de manipuler l’attraction et la répulsion magnétique. Dit comme cela, ce n’était pas nécessairement très clair ni à donner des pouvoirs très extraordinaires, mais ce n’était dit que par les gens avec peu d’imagination.



[b]« Qu’est-ce que tu fous ici ?! Tu ne vois pas que l’on est … »


Commença à dire alors le plus proche de l’adolescente qui ne devait pas avoir beaucoup de différences d'âge avec leur proie. Cependant, elle n’avait clairement pas les agissements et la touche du genre à chercher des noises au contraire de l’oie blanche ici présente. Elle posa ses mains sur les deux plus proches en posant sur chacun des sceaux de fuinjutsu assez proche du premier, mais ce n’était pas le même. Masami fit quelques pas en avant vers le dernier, et pendant ce temps-là, les deux hommes touchés semblaient être incapables de se contrôler. Ils étaient irrémédiablement attirés vers le premier sceau de fuinjutsu posé au sol.



« Mais … qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! Relevez-vous bande d’idiot ! Sale petite pute ! Tu vas me le payer ! »

Jiki Masami • « Pute moi ? Bha … pas du tout … je ne fais pas payer moi ! Et puis … m’en fiche un peu pour tout dire de vos trucs de grand … par contre, si vous pouviez éviter de faire autant de remue-ménage, cela m’arrangerait. »

« Tu crois vraiment que l’on a des ordres à recevoir de quelqu’un comme … »

Masami ne lui laissa pas l’occasion de finir son petit laïus vu que visiblement, il ne comptait pas obtempérer. Elle commença à lui donner des coups de poing assez légers vers le ventre, mais l’homme les bloqua facilement, puis elle enchaina avec des coups de pied qui firent mouche. Ce n’était pas avec cela qu’elle allait le terrasser, et pourtant, la châtaigne se désintéressa de lui en se dirigeant vers Seika en pas lent, remettant les mains dans ses poches.



« Où est-ce que tu crois allé comme ça ? »

Commença à dire l’homme assez vexé pour le coup, mais il luttait lui aussi pour garder la maitrise de ses mouvements. Il était irrémédiablement attiré comme les deux autres au même endroit. Il tenta bien de s’accrocher à l’épaule de Masami, mais cette dernière s’échappa de sa prise. Rapidement il vint se fracasser dans les airs contre ses deux potes pervers. Très courageux à trois hommes adultes contre une gamine visiblement incapable de se défendre, mais bon, ce n’était pas son problème. Les gens de l’extérieur étaient toujours assez étranges à ses yeux.

Jiki Masami • « Evite de provoquer autant de bruit, c’est un quartier qui doit rester calme, sinon les gardes arrivent et … je ne m’amuse plus du tout … »

Conseilla alors Masami en se penchant légèrement en direction de Seika. Elle se demandait bien si cette gamine pouvait bien la comprendre. Elle agita sa main légèrement en soupirant alors qu’elle faisait déjà demi-tour pour partir en laissant les trois gus qui tentaient vainement de se séparer.
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Yawa Seika
Yawa Seika

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Ven 1 Nov 2019 - 10:57
La situation était sur le point de mal tourner pour la petite, lorsqu'une voix se fit entendre. Au timbre, on pouvait se douter qu'il ne s'agissait que d'une jeune fille, tout comme elle, et cela n'était pas franchement rassurant. Mais les événements s'enchainèrent ensuite pour mener à la perte du trio de crapules. Seika y assiste, sans dire un mot, tout de même un peu mal à l'aise avec cette violence gratuite, à ses yeux. Comment une fille de son âge, plus ou moins, peut s'adonner à tant d'animosité ? La Yawa semble avoir oublié qu'elle encourait bien pire, sans son intervention. Tout de même, ses craintes s'envolent momentanément, lorsqu'elle comprend qu'elle, au moins, ne compte pas s'amuser avec son corps comme on s'amuserait avec un punching ball. Sa seule envie est maintenant de quitter cette rue malfamée, mais elle ne peut le faire pour l'instant, sa conscience lui dit de parler à cette personne qui l'a sauvée. Les mots que la brune reçoit de sa part sont d'ailleurs un peu crus, ils insinuent presque que ce qu'il vient de se passer est de son fait. Arborant grand sourire déjà revenu, la Genin lui répond avec seulement une petite pointe de crainte dans sa voix:

"Je ne connaissais pas ce quartier, si j'avais su, je serais passée ailleurs..."

Voyant que sa nouvelle amie s'éloignait déjà, la rescapée entame une petite course pour la devancer, malgré la douleur que son corps lui fait ressentir. Un regard rapidement jeté vers les trois harceleurs lui inspire un peu de peur, mais tout ça n'est dû qu'à son état actuel. Sinon, elle les aurait envoyé faire dodo, même si ce n'est pas ce qu'elle préfère, l'agressivité. Une fois de retour dans la lumière, la mignonne jeune fille s'adresse à sa sauveuse:

"Merci de m'avoir aidée, je n'étais pas en état de me défendre, et si je l'avais fait, j'aurais sans doute fini à l'hôpital. Je m'appelle Seika, et toi ?"

Comme si ce petite passage n'était jamais arrivé, la naine est déjà d'aplomb et très souriante. Dire que les aléas de la vie n'ont presque pas d'emprise sur sa positivité serait un doux euphémisme, et il ne doit pas exister personne plus forte, en un sens, car rien au monde ne saurait la priver de son idéalisme et de sa joie quotidienne. Un autre point assez gênant pour les gens qui l'entourent est sa tendance à considérer comme amie toute personne qui lui dis plus de trois mots de suite. Pour le coup, cette inconnue l'a en plus sauvée, ce qui la propulse un peu plus haut dans l'échelle de l'amitié.

"Les coups que tu leur as donnés, ils étaient bizarres, pourquoi ils ont bougé comme ça ? Il faut que je frappe vraiment fort pour les faire valser, mais pour toi ça semblait vraiment simple... Il me faudrait au moins activer la deuxième porte pour ça..."

Son esprit commence déjà à imaginer plein de plans pour faire la même chose, son entrain pouvant déjà agacer son interlocutrice, et ne comprenant pas que la Jiki a simplement des capacités différentes des siennes. D'ailleurs, l'enfant perdue en oublie son but premier, celui qui l'a poussée à se promener ici d'une manière assez insouciante pour la mener à deux doigts de très gros ennuis.

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Jiki Masami
Jiki Masami

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Jeu 7 Nov 2019 - 16:28


Masami accusait bien cette jeune fille d'être là cause de toute cette histoire en étant venue dans cette ruelle clairement mal famée. Quelle idée aussi d'aller dans un quartier si louche quand on semblait être une sorte d'ange perdu en enfer. Elle n'était pas du genre à nuancer ses propos, elle parlait brute de pomme, sans chichi. La jeune fille fut assez perplexe en remarquant le sourire sur son visage. Était-ce vraiment la même personne qui avait faillie passer un très mauvais moment il n'y avait pas cinq minutes ?

Jiki Masami • « Ouais ben au moins ... Maintenant tu sais ... Ce n'est pas parce que l'on est dans un village de ninjas qu'il n'y a rien à craindre. »

Répliqua alors la Jiki non sans hausser les épaules. Elle n'allait pas attendre cette fille car elle n'avait clairement pas agit pour cette fille. Elle se fichait pas mal d'une récompense ou même d'un merci et d'une tape dans le dos. Elle se stoppa lorsque la rescapée la rattrapa rapidement pour se mettre devant elle. Masami se gratta la joue en la regardant, se demandant bien ce qu'elle désirait.

Jiki Masami • « Hmm ... Ce n'est pas la peine, tu ne me dois rien. J'ai bien remarqué que tu ne pouvais pas te défendre. C'est pas grave, ce n'est pas donner à tout le monde. Le mieux reste quand même de remarquer où l'on va, pour la prochaine fois. »

Masami se gratta l'arrière de la tête.

Jiki Masami • « Moi c'est Masami, je suis une kunoichi d'Iwa ... »

Se présenta alors la châtaigne à cette fille par simple respect de sa présentation, et dire qu'après on la disait pas sortable ! Elle ne voyait en sa consœur qu'une étrangère, elle qui n'avait jamais eu le loisir de pouvoir connaître un ou une amie. Lorsque l'on vivait la majorité de sa petite vie en prison, ce n'était forcément pas le moment le plus idéal. À la question à propos de ses attaques, elle était un peu ennuyée, aussi sympa qu'elle puisse paraître, tout lui dire serait gênant.

Jiki Masami • « Eh bien ... Pour faire simple ... Disons que je peux manipuler le magnétisme ... Alors il m'est facile d'attirer ou de répulser. La force du coup n'est pas très important en fin de compte. »

Masami plissa les yeux en observant cette fille parler de donner des coups et de la deuxième porte céleste.

Jiki Masami • « Mais ... Tu es qui en fin de compte ? Tu es une ninja aussi ? Car tu parles bien des portes céleste et tu n'as pas été capable de les frapper ou au moins de marcher sur les murs pour leurs échapper ? Je necozbse pas que c'étaient des combattants, tout juste des civiles un peu braillards. »

Ajouta alors Masami qui finit par croiser les bras sous sa poitrine naissante en regardant cette fille. Elle se demandait bien pourquoi elle la suivait ainsi, ce n'était pas comme si elle avait des choses à faire dans la soirée. Elle était plutôt du style à s'ennuyer dans cette grande vie à l'extérieur de la prison, trop de possibilités, trop de gens différents. Elle était perdue, même si la jeune fille avait conscience qu'elle ne devait pas montrer de faiblesse. Un gargouillis provenant de son ventre se fit entendre. Elle le frotta comme si cela pouvait faire disparaitre la faim. Elle était habituée à ce genre de sensations, qui pouvaient la tenailler longtemps.

Jiki Masami • « Faudrait que je récupère quelque chose ... »
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Yawa Seika
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Ven 8 Nov 2019 - 23:06
Seika ne sait pas trop pourquoi elle continue à parler à cette fille qui ne semble pas vouloir qu'on l'importune. Ce n'est pas commun de croiser des gaillards comme ceux-là, prêts à faire du mal à la première enfant venue, mais qu'une personne de son âge soit capable de les envoyer au tapis aussi facilement, c'est aussi étonnant. Enfin, ça le serait si elle n'était pas ninja, ce qu'elle est, en fait. La petite brune comprend un peu mieux pourquoi elle les a envoyer valser lorsque sa congénère mentionne un contrôle du magnétisme. Elle n'en dit pas plus, alors la Genin n'en demande pas plus. Son nom, par contre, elle n'est pas prête de l'oublier. Masami, la sauveuse. Restant immobile devant cette étrange jeune fille, sans pour autant lui bloquer la route, la Yawa sait qu'elle devrait partir en quête des éléments que sa mère lui a demandé, mais elle reste intriguée par la châtaigne. Alors elle l'écoute jusqu'au bout.

Le couplet sur le fait d'être shinobi fait sourire la petite ingénue, qui pensait que cela se voyait. Eh bien raté, il n'est pas écrit sur son front qu'elle est une fière kunoichi du village cacher par la roche. Alors, luttant contre les courbatures qui l'assaillent depuis quelques heures maintenant, l'adolescente fait mine de montrer ses muscles à la magnétiseuse. Cet élan de fierté est exagéré et représente une simple façon pour la boule d'énergie de mettre en avant ce qu'elle est. Non, elle n'est pas qu'une fleur fragile qu'il faut protéger sans cesse, elle peut aussi frapper très, très fort.

"Je suis bel et bien une ninja. Et si j'ai parlé de portes célestes, c'est parce que je sais les utiliser. Je suis encore une novice, mais on peut dire que je me spécialise dans le taijutsu. Et je taille tout avec mes poings !"

Le lien entre le mot "taille" et le "tai" de taijutsu est volontaire, mais cela ne satisfait pas la naine, qui pense que sa blague ne sera pas comprise par Masami. Tant pis, toutes ses blagues ne peuvent pas être tordantes, sinon elle changerait rapidement de voie. Pour la partie sur le fait qu'ils ne soient pas des combattants, c'est une autre histoire.

"Disons qu'utiliser le Hachimon n'est pas de tout repos, et si cela confère un pouvoir assez grand, il y a des contrecoups. A l'heure actuelle, à cause de mon entrainement de cet après-midi, je ne suis pas plus à même de me défendre qu'un bébé. Bon, j'aurais pu réactiver la première porte pour m'échapper ou les mettre ko, mais j'aurais passé une semaine à l'hôpital... Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, hein ?"

Une réplique tout droit tiré de "L'homme à régné", prononcée par l'oncle du héros peu de temps avant un événement tragique. Ce livre avait d'ailleurs rendue Seika assez triste, car les rebondissements étaient parfois douloureux. Un bruit attire alors son attention: son égale semble avoir faim. Une idée lui traverse l'esprit, et si l'autre accepte, alors elles feront encore un bout de chemin ensemble, sinon, leur séparation sera directe.

"Si tu as faim, je peux t'inviter au restaurant de ma mère ! Je dois juste aller chercher ses ingrédients, et après je peux te faire manger.. Gratuitement héhé !"

La réponse de sa nouvelle connaissance n'est pas prévisible du tout, et vu son attitude jusqu'ici, ainsi que son ton assez désinvolte, il est très probable qu'elle refuse, mais dans le cas contraire, cela ferait un peu de compagnie à ce faisceau de bonne humeur qu'est la Yawa.

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Jiki Masami
Jiki Masami

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Jeu 14 Nov 2019 - 17:50

On lui avait donné beaucoup de sobriquets, mais rarement en tant que sauveuse, il fallait bien l'avouer. Masami se pencha légèrement vers les muscles lorsque Seika les montra comme une preuve de son appartenance aux guerriers de l'ombre. Elle hésitait légèrement, faussement dubitative. Puis elle vint tâter d'une main les muscles douloureux afin de tester et être certaine.

Jiki Masami • « Mouais ... C'est pas mal ... On va dire que je peux te croire ... Mais si tu as des muscles, pourquoi tu t'en sers pas ? Ne me dit pas que tu es pacifiste comme mon coéquipier Doudini ?! C'est une maladie cette histoire à force ... Je devrais me méfier ... »

L'adolescente se gratta doucement la joue avec un petit sourire.

Jiki Masami • « Ouais, j'imagine que moi aussi o peut dire que je suis une novice, mais il n'y a pas de mal à ça hein ! Je peux déjà faire des trucs trop cool ! J'aime bien le corps à corps aussi, mais j'imagine que tu l'as déjà remarqué. »

Masami essayait de se défendre de ce statut de novice, même si cette jeune fille avait la même vie il fallait croire. Elle n'était pas honteuse quant au fait quelle débute, elle n'avait que quatorze ans après tout. Elle s'en sortait de mieux en mieux avec le temps, et elle trouvait toujours un moyen de faire ce qu'il fallait. La Jiki n'avait en effet pas compris la blague comme l'avait supposé l'autre jeune fille.

Jiki Masami • « Si c'est un pouvoir si dangereux les portes célestes, alors il vaut mieux tout simplement ne pas l'utiliser tout court, car sinon tu périra. Il vaut mieux utiliser ton pouvoir uniquement en cas de dernier recours ou alors trouver un moyen propre pour éviter le désavantage, car personne ne viendra t'aider en plein combat. »

Dit alors d'une voix ferme l'adolescente à propos d'une leçon qu'elle avait apprise il y avait bien longtemps maintenant à cause de son passé à Wasure no Kuni. Elle savait que chacun pensait à soi-même et à personne d'autre. Personne n'irait risquer sa vie ainsi. La Jiki avait bien sauvé cette kunoichi, sans trop savoir pourquoi, mais dans un véritable combat très dangereux, elle n'y croyait pas. C'était pour cela qu'elle s'entraînait dure, qu'elle faisait ce qu'il fallait pour ne plus jamais avoir de fers au pied, tant pis s'il fallait pour cela faire les pires atrocités.

Jiki Masami • « Ta mère ? Ha hmmm oui ... Ta mère ... Elle possède carrément un restaurant ? »

Demanda étonnamment Masami, qui elle n'avait absolument rien, et ne cherchait pas à avoir tant que cela de toute manière. Le passage pourtant assez simple au sujet de la mère de Seika avait marqué l'adolescente à tel point qu'elle subit comme un moment d'absence. Son regard était devenu un bref instant très froid, sans qu'elle ne l'explique. Elle semblait avoir des difficultés à ingérer que cette enfant soit en relation avec sa mère.

Jiki Masami • « Si tu m'invite alors ... Pourquoi pas ... Mais hmmm dis moi une chose. Tu la vois souvent ta mère ? Tu lui parles régulièrement ? »

Lui demanda vraiment sérieusement Masami comme si elle ne connaissait pas les réponses. Elle était tellement solitaire, que rien ni personne ou presque ne pouvait entrer dans un cercle assez restreint pour l'atteindre intimement.

Jiki Masami • « Tu dois faire des courses ? On peut récupérer toutes sortes de choses dans cette ville, c'est stupéfiant. Je n'ai pas l'habitude d'autant de diversités ou de choix. »

Demanda d'une manière assez locanique la châtaigne à Seika.
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Yawa Seika
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Mar 19 Nov 2019 - 22:53

Beaucoup de personnes rencontrées par Seika étaient étranges, mais Masami semble encore un brin au-dessus. La jeune fille ne s’attendait pas à la réaction de l’autre adolescente lorsqu’elle lui a montré ses muscles, et s’est retrouvée prise au dépourvu lorsque cette dernière les lui a littéralement palpés. Les mots de la châtaigne la font sourire, cela dit, la brune trouvant sa façon de prendre les choses au premier degré très marrante. L’air dubitatif, la Yawa lui répond :

« Je… ne sais pas qui est ce « Doudini », mais je ne suis pas du genre à frapper sans raisons. Dans le cas présent, j’aurais pu me défendre, mais tu es arrivée à temps, et comme je l’ai dit, si ça peut m’éviter d’aller à l’hôpital parce que j’utilise trop mon corps, ça me va ! »

Un grand sourire se dessine sur ses lèvres, pour montrer une fois de plus sa reconnaissance à l’enfant morne qui lui fait face. Sa curiosité concernant les raisons d’une si jeune fille de se balader dans ces ruelles commence à la titiller, mais elle doit avoir ses raisons, et de ce fait la fille de cuisiniers ne se laisse pas aller aux interrogations. Quoi qu’il en soit, Masami est une novice tout comme Seika, et ne s’en cache pas, ce qui n’est pas un mal, car il n’y a aucune honte à être moins forte que d’autres : tout le monde commence bien quelque part.

« Je ne l’utilise jamais en combat, ce pouvoir. Il a certes des contraintes importantes, mais la force qui en résulte est simplement monstrueuse, et je n’en maîtrise qu’une toute petite partie. Si je l’utilisais en combat, je risquerais de tuer mon adversaire, ou au mieux de lui infliger de sévères blessures, et personne ne mérite un tel sort. »

Son air devient plus sérieux, avec cette réponse, et la belle fleur est du genre à ne pas changer facilement d’avis lorsqu’il s’agit de la vie de quiconque. Sur ce point, elle pourrait utiliser ce pouvoir que si la personne en face lui est largement supérieure, et que ce boost s’avère nécessaire pour réduire l’écart sans craindre pour la vie de l’ennemi. Cette vision des choses est sans doute naïve, voire complètement stupide, mais la candeur de Seika fait son charme, en quelques sortes.

Lorsque la châtaigne parle du restaurant familial des Yawa, son regard semble changer, mais la jeune fille ne semble pas s’en rendre compte, sans doute à cause de la semi pénombre présente dans les lieux. Elle ne lui demandera donc pas ses raisons, s’il y en a. Les mots qui suivent sont cependant étonnants pour cette fille qui a toujours vécu avec sa génitrice depuis sa naissance.

« Eh bien… Je la vois tous les jours, et je lui parle dès que j’en ai l’occasion. Toi non ? »

Ses yeux dévisagent cette petite sauvage, qui semble ne pas être en très bons termes avec celle qui lui a donné la vie. Pour Seika, c’est plutôt incompréhensible, car de son côté elle donnerait la sienne pour celle de sa mère. Mais l’enfant n’est pas au bout de ses surprises, car Masami semble même étonnée du fait qu’il y ait des magasins dans Iwa.

« Dis-moi, Masami, tu es née ici ? A ta façon de parler, on dirait que tu viens de loin, et que tu es ici depuis peu… »

Tout en attendant une réponse, la brune fait signe à la Jiki de la suivre. Elle ne veut pas rester ici plus longtemps, et le magasin se trouve à quelques dizaines de mètres après cet endroit qui craint.

« Viens, nous continuerons de parler en marchant, et ensuite direction le restaurant pour te remplir la panse ! Gratuitement héhé ! »

Cela serait sûrement retiré de son argent de poche, mais ce n’était pas important pour elle, qui préfère voir les autres heureux à l’argent, de toute façon.

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Jiki Masami
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Lun 25 Nov 2019 - 13:52


Ben quoi ? Si jamais elle montrait les muscles dont elle disposait, c'était normal de rentrer dans son jeu et de se montrer presque impressionnée par ces derniers. Cependant, elle se rendit compte à quel point son geste pouvait paraître saugrenu, mais ce n'était pas pour cela qu'elle tenta de s'y défiler. Quitte à faire un truc étrange, autant y aller jusqu'au bout.

Jiki Masami • « Doudini ? Ho bhaaa c'est simple, c'est mon coéquipier ! On fait équipe avec Ashitaka. En tout cas, aller à l'hôpital parce que l'on frappe quelqu'un, c'est quand même un peu ... Débile non ? Faudrait peut-être que tu trouves autre chose ! »

Répondit alors l'adolescente sans trop hésiter ou plutôt en évitant de réfléchir de trop pour répondre comme elle le faisait souvent. Elle trouvait en tout cas sa manière de sourire tout le temps comme cela très agréable, mais tout de même particulier. C'était peut-être un truc familiale de son côté ? Masami n'avait pas remarqué ce genre de détails chez les autres précédemment. Elle ne savait même pas trop pourquoi elle avait réagit de la sorte, c'était comme si son corps avait agi tout seul. L'ancienne prisonnière de Wasure no Kuni n'aurait jamais réagit comme cela dans son ancienne demeure. Il fallait éviter de se faire remarquer ou de se mêler des affaires des autres, questions de survie. En tout cas, elle ne montra aucun changement corporel face à cette gratitude, nouvelle pour elle.

Jiki Masami • « Donc ... Tu as une capacité de ouf, mais ... Tu ne l'utilises pas juste parce-que c'est trop puissant ? C'est complètement stupide ! Il fait utiliser tous les moyens dont on dispose pour vaincre que ce soit de grands pouvoirs, du sable dans les yeux ou de la comédie pour gagner du temps. Si tu dois le tuer, et bien vas-y, quel est le soucis si c'est un ennemi ? »

Masami ne comprenait décidément pas du tout cette réaction. Elle disposait d'un pouvoir utile, efficace même, certains ne le comprenait pas, et c'était sûrement pour cela qu'elle l'utilisait à foison. Elle ne se voyait pas éviter pour une raison comme la survie de l'autre. La vie à ses yeux, la sienne comprise, n'avait aucune valeur. Malgré le peu de missions qu'elle avait effectué pour Iwa, la châtaigne avait déjà tué plusieurs personnes sans aucune hésitation, même Doudini le pacifiste ! C'est dire ! Elle n'était pas du genre à éviter d'utiliser une bassesse quelle qu'elle puisse être si jamais cela lui permettait de survivre.

Jiki Masami • « Hmmm je vois ... »

Dit seulement la jeune fille lorsque Seika répondit au sujet de sa relation avec sa mère. Elle restait distante, c'était le moins que l'on pouvait dire d'ailleurs. Elle secoua la tête à la question si elle en avait elle-même l'occasion, c'était impossible de toute manière, même si elle était intéressée.

Jiki Masami • « Et ça fait quoi de lui parler tous les jours à ta mère ? Moi ... On peut dire que je ne la connais pas vraiment. Je l'ai vu que trois ou quatre fois, et on ne pouvait pas vraiment se parler. Je n'ai jamais eu de relations que ce soit avec ma mère ou mon père. Je ne sais même pas où ils peuvent être aujourd'hui. »

Se contenta de dire Masami en haussant les épaules légèrement, elle cherchait également à rester forte, à le paraître en tout cas, car elle était tout de même assez curieuse d'une relation mère fille. Qu'est-ce que cela pouvait apporter ? Qu'est-ce que cela pouvait changer au final ? Elle la solitaire, qui ne comptait que sur elle-même, qu'est-ce qu'elle pourrait y gagner ? Par la force des choses, l'adolescente avait appris seulement à ne compter sur personne, à apprendre que rien ni personne ne saurait être plus intéressée par son sort que elle-même. La châtaigne avait donc là l'occasion de pouvoir entrevoir une vérité qu'elle ne détenait pas. Elle ne s'en cachait aucunement d'ailleurs.

Jiki Masami • « Hmmm ... Non, pas vraiment. Je suis dans le pays de la Roche depuis ... U peu plus d'un an on va dire. Je suis née à Wasure no Kuni. »

Se contenta de dire Masami, alors qu'elle s'attendait à une réaction étrange. Après tout, la légende de cette prison si spécial était maintenant connue de tous, entre ce que l'on en disait, les journaux et les attaques de ses prisonniers, il était impossible d'y échapper en fin de compte. On pouvait la détester, la craindre m, mais être née en prison expliquait certes beaucoup de choses, mais également apportait son lot de soucis. L'adolescente suivit sans sourciller Seika, si du moins elle voulait toujours de sa présence. Elle avait bien de l'argent, mais elle n'était pas habituée à s'en servir, le système monétaire était nouveau. Elle gagnait sa vie, mais vivait toujours comme dans la prison avec ses règles et ses normes.
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Yawa Seika
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Sam 14 Déc 2019 - 13:36
Seika écoute les propos de Masami avec un peu d’incompréhension. Les deux semblent sur des positions totalement opposées, concernant les combats, la première se refusant à tuer qui que ce soit, et la seconde trouvant ça parfaitement normal d’avoir recourt au meurtre lorsqu’il s’agit d’un ennemi en face. La Yawa se dit qu’il n’est pas utile d’entrer dans un débat, qui risquerait de lui faire entendre des choses qu’elle préfère éviter, comme le nombre de personnes tuées par la Jiki, ou encore la façon dont elle l’a fait. Pour son propre bien, la brune en reste donc ici, malgré son caractère qui la pousse bien souvent à tenter de convaincre autrui de ne pas faire de mal, et de protéger la vie de tous, bons ou méchants. Tout ce que se contente de dire la jeune fille, sans en perdre le sourire, est :

« Il y a des pouvoirs qui ne sont pas sans contrecoup, et si je ne l’utilise que peu souvent, je peux au moins me targuer de l’avoir appris seule. Cette capacité requiert un long entrainement, assisté par un maître, en général, mais pour ma part, aucun n’a voulu me prendre sous son aile alors j’ai été obligée de me débrouiller ! »

Un petit rire sort de nulle part, suite à cette phrase. Personne ne voulait d’elle, et cela n’a rien à voir avec sa beauté ou son caractère angélique, mais il s’agit surtout d’un problème dû à son physique, qui pour certains maîtres du taijutsu et des portes célestes, n’est pas fait pour ce pouvoir. Force est de constater que tous ont eu tort, même si la Genin ne leur en veut pas pour autant, comprenant les raisons de leurs refus.

« Si je dois finir à l’hôpital pour protéger quelqu’un en utilisant ce pouvoir, cela sera sans hésiter. »

Tout en évitant bien entendu de mutiler quelqu’un en retour, c’est la vie que mènent les héros. Ce que dit ensuite la châtaigne chagrine son vis-à-vis, qui est facilement affectée par les personnes qui sont éloignées de leurs parents, ayant elle-même perdu son père.

« Je vois, c’est vraiment triste. Je ne m’imagine pas vivre loin de ma mère, ne plus avoir mon père est déjà assez difficile comme ça… »

La lueur dans son regard vacille à l’énonciation de ces mots, avant de revenir. Il en faut beaucoup plus pour lui miner le moral. Et ce qui peut miner le moral des gens est bien la dernière phrase de l’étrangère, qui dit ne pas être à Iwa depuis très longtemps. Son origine ? Wasure no kuni. Seika penche la tête, tout en suivant la route, sortant ainsi de cette rue malfamée, et elle fronce les sourcils avant de lancer :

« Je vois, je ne suis pas bonne en géographie, mais ce n’est pas la porte à côté ! Je suppose que tu dois être wassurée de ne plus être là-bas ! »

Son air reste sérieux une bonne demie seconde, avant qu’elle n’éclate de rire, beaucoup trop heureuse d’avoir pensé à une telle blague. Elle ne rit pas longtemps, et espère une réaction de la châtaigne à sa boutade, mais une chose est sûre : elle ne risque pas de la juger pour ses origines. Certes, l’adolescente connaît ce lieu suite aux événements relatés dans le Kunaï émoussé, mais elle s’en moque pas mal, les gens là-bas ne sont pas tous mauvais, peut-être même qu’aucun ne l’est, que tous ont eu une raison d’agir comme ils l’ont fait pour être emprisonnés, car rien n’est totalement bon ou mauvais dans ce monde, et il suffit de trouver la part de lumière en chaque personne pour l’éloigner de l’obscurité, en travaillant sur cette lueur, aussi faible soit-elle. La marche s’arrête assez vite, car finalement la destination n’était que la rue suivante, et la petite dit :

« Attends-moi ici, Masa-chan, j’en ai pour deux minutes ! »

Et elle disparaît dans la bâtisse faiblement éclairée, durant un court instant, avant d’en ressortir avec deux sacs assez lourds. Malgré ses courbatures, elle reste forte et pourra les porter, mais une main tendue serait une bonne chose, elle le prendrait comme un gage d’amitié de cette inconnue qui ne l’est plus tellement.

« On peut repartir, direction ma maison ! »

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Jiki Masami
Jiki Masami

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Mer 18 Déc 2019 - 9:25

Jiki Masami • « Tu as bien fait, au final, personne aide vraiment personne. Il faut se faire seul bien souvent. Je n'en fais pas exception, j'ai dû pour réussir à vivre m'entraîner dur, car seul la force le permet. Les beaux discours c'est bien joli, mais au final, il n'y a que la violence qui a un réel impact. »

Expliqua alors Masami à propos de son point de vue assez tranché dans un côté sombre de la vie, dans la direction où elle avait été poussée d'ailleurs. Elle avait été loin d'être seule pour apprendre à maîtriser son art, mais c'était sans doute pire. L'adolescente se gratta l'arrière de la tête lorsque Seika expliqua qu'elle serait capable de se sacrifier pour protéger quelqu'un. Un peu ennuyée, elle n'était pas du tout prête, ce n'était vraiment pas son genre.

Jiki Masami • « Mouaiiis ... Enfin tu ne feras plus rien du tout si tu en meurs, alors je doute que cela soit une bonne idée. »

Ne put qu'exprimer comme mots la jeune Jiki. On l'avait poussé à survivre, à se raccrocher au moindre espoir, ce n'était pas comme si elle avait le luxe de pouvoir penser aux autres, alors c'était devenu une habitude de vie. Cette jeune fille était bien capable de respecter ses propres mots, Masami y croyait contrairement à beaucoup de personnes qui face à un réel danger déchentait rapidement.

Jiki Masami • « Triste de ne pas connaître ses parents ? Boff ... Non ça va, enfin j'imagine que tu ne peux pas l'imaginer dans ta position. Ha je vois, il est mort ton père. Moi, j'en sais trop rien. Quand Wasure no Kuni a été attaquée par l'homme au chapeau, je me suis enfuie sans demander mon reste. C'était le bazard, alors si cela se trouve ils sont morts ou quelque part dans la nature, va savoir. »

Dit totalement détachée Masami malgré le discours chargé d'émotions de Seika. Elle avait pensé que les personnes de l'extérieur auraient des vies idylliques, mais ce n'était visiblement pas le cas de tout le monde.

Jiki Masami • « Hm ? Wasurée de ... Hahahahahaha ! On me l'avait jamais faite celle-là ! Hahahahahaha ! Je dois dire que c'est bien la première fois que je rigoles sur ce sujet ! Hahaha ! »

La châtaigne riait sans se retenir ou même penser à quoi air ce soit, assez naturelle pour le coup vivant la vie qui arrivait. Elle trouvait que c'était assez une bonne idée de rire de pareils sujets. La traversée n'avait pas été de tout repos, mais pas question de prendre le risque de ne pas tenter le voyage. C'était sans doute leur seule chance de s'échapper à l'époque. Toute cette souffrance, ces douleurs et ces épreuves subis, même si la barque pouvait prendre l'eau et s'enfoncer dans les tréfonds de l'océan, personne n'avait regretté ou hésité. Ce lieu si particulier était connu pour son mystère, ce secret par tous les pays, mais également les attaques de prisonniers de part le monde enragés.

Jiki Masami • « Masa chan hein ... Ouais ... Pourquoi pas. »

Commenta seulement pour elle-même la jeune fille en attendant la coirse de Seika les mains dans les poches sans trop se poser de questions. C'était son affaire, et elle n'allait pas l'accompagner outre mesure. Elle regarda vers le ciel étoilée nocturne en repensant à cette prison, son rôle à l'intérieur. Ayant connu que cela toute sa vie ou presque, elle était même surprise que sa vie à Iwa n'était pas qu'un doux rêve, mais il fallait croire que non. La châtaigne était belle et bien là dans cette rue à attendre une fille qui travaillait pour sa mère. À l'époque, elle aurait tout donné pour avoir à faire ce genre de choses aussi simple et agréable plutôt que d'être torturer dans un de ces cruels jeux de dupe. Elle secoua la tête en soupirant légèrement, il valait mieux ne pas trop penser, ce n'était pas forcément très bon. Masami frappa dans un petit objet quelconque, une pierre ou un détritus abandonné là sans doute dans l'espoir de lui rendre la liberté.

Jiki Masami • « On y va ? »

Demanda alors la jeune fille en voyant Seika revenir avec deux gros sacs, sans penser une seule seconde à l'aider à en porter l'un des deux malgré la situation ou même le cadeau proposé par cette dernière. Cela ne lui était même pas venue à l'esprit, une habitude, une sorte d'éducation. Il fallait qu'elle le demande si elle avait envie ou besoin d'aide, car elle ne pensait qu'à elle-même aussi cruel cela pouvait être dans certaines situations.

Jiki Masami • « Ta maison ... Ça fait bizarre ... »

Masami suivait tranquillement le rythme de cette jeune fille n'ayant que peu d'autre chose à faire. Elle était aussi intéressée par voir la relation ou comment cela se passait entre une mère et une fille. Si jamais mangé quelque chose était tout aussi bien, ce n'était pas une obligation, mais une chance de pouvoir se nourrir. Ce n'était guère très garantie à Wasure, présenté comme une faveur.

Jiki Masami • « Tu fais ce genre de trucs souvent ? Et pourquoi tu le fais ? Tu n'as pas le choix ? On te force ? »
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Yawa Seika
Yawa Seika

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Dim 22 Déc 2019 - 3:10

Masami semble comprendre le point de vue de Seika, sur son apprentissage solitaire. Mais la brune n’est pas d’accord avec la Jiki, sur le fait que personne n’aide « vraiment » personne. En tout cas, pour sa part, elle aide souvent les autres et sans demander de contrepartie. Il est cependant vrai que rares sont ceux qui laissent de côté leurs intérêts personnels pour le bien d’autrui, et la petite trouve cela vraiment dommage. Pour le dernier point, elle n’est pas du tout d’accord, et secoue la tête pour le montrer.

« Moi, je pense que l’amour est plus important que la violence, pour se faire entendre. Si tout le monde s’aimait, personne ne voudrait se battre, et le monde irait mieux ! »

Mignonne et très naïve, l’enfant a une vision assez étroite du monde. Mais si tout le monde pensait pareil, alors elle aurait raison. C’est là tout le problème, et les difficultés auxquelles va se confronter la Genin sont nombreuses. Nul ne réussira jamais à apporter la paix sans violence, mais ça, elle ne le sait pas encore. Son innocence fait beaucoup sourire les autres, alors qu’il suffirait de l’écouter pour rendre le monde meilleur. Les mots de Masami sont très tranchés, elle n’a pas dû avoir une vie facile pour parler comme elle le fait, et cela fait de la peine à la belle fleur, qui a aussi beaucoup de mal à accepter certains mots qu’elle prononce.

« Je ne serais peut-être plus là, en effet, mais qui sait ce que la vie sauvée fera dans le futur ? Peut-être qu’elle périra quelques minutes plus tard, ou alors peut-être qu’elle détruira le monde. Mais elle peut aussi sauver plus de vies encore, et à ce moment-là, mon geste aura été utile. »

Rien ne peut la faire changer d’avis dans les mots de son interlocutrice, seuls des actes et des situations concrètes pourraient la faire réfléchir. En plus d’être idéaliste et naïve, il s’avère que la petite est bornée. Pour ce qui est du couplet sur les parents que prononce la châtaigne, la Yawa ne sait qu’y répondre. Avoir vécu dans une prison doit être difficile, alors elle préfère ne pas trop s’étaler sur le sujet de peur de heurter l’ex prisonnière. La première lueur d’espoir apparaît lorsque l’adolescente rit à la blague de la native de Tsuchi. Apparemment, elle n’est pas insensible à l’humour, ce qui fait plaisir à la fille de cuisiniers.

Après avoir récupéré la marchandise, le petit duo se remet en route vers le restaurant, cette fois. Masami ne propose pas son aide, mais cela ne dérange ni n’étonne Seika, qui commence à cerner la personnalité de cette dernière. Elle ne lui en tient pas rigueur – à qui tient-elle rigueur de quoi que ce soit, de toutes façons ? – et prend les devants pour guider cette nouvelle venue jusqu’à chez elle. Le chemin est un peu plus long car la jeune fille tente d’éviter le quartier craignos où elle a failli passer un sale quart d’heure. Elle répond au passage à la question de la châtaigne :

« Ben j’aide maman, parce que ça la dépanne, et que ça me fait plaisir d’aider les autres ! »

Dit-elle, sans la moindre hésitation, et avec un grand sourire. Une enfant comme on n’en fait pas deux, qui a de très grandes valeurs en ce qui concerne le soutien des autres. La route s’achève devant un bâtiment éclairé, et d’où le bruit est audible depuis l’extérieur. C’est bondé, alors il va falloir ruser.

« Suis-moi, je vais te présenter maman, mais faudra pas trop l’embêter parce qu’elle travaille dur ! »

Poussant la porte de son épaule, la Yawa laisse émerger un mélange d’odeurs diverses, faisant grimper l’appétit en flèche. Un restaurant de ramen, ce n’est pas quelque chose d’exceptionnel, mais celles-ci sont parmi les meilleures du village. Avançant en évitant de percuter les chaises des clients ou de gêner les serveurs, la brune se rend directement vers les cuisines, où sa mère dirige son équipe avec beaucoup de sérieux, de force, mais surtout avec une gentillesse sans égal. Le travail est très bien fait ici, et dans une bonne humeur unique dans le cadre de la restauration.

« Ah, Seika, tu tombes à pic ! Et qui est ton amie ? »

Lui tendant les sacs pleins de provisions, la petite désigne Masami en souriant :

« C’est Masami ! Je lui ai proposé de venir manger ici vu qu’elle m’a tiré d’une situation compliquée un peu plus tôt ! Tu penses que tu peux nous apporter quelque chose dans ma chambre ? »

Sa mère lui tapote la tête, et lance un grand sourire à la Jiki :

« Enchantée, Masami ! Je vous apporte quelque chose dès que je peux, amusez-vous bien les filles ! »

Et elle repart cuisiner, donner les consignes, sans s’arrêter. La Genin attrape la main de l’ex prisonnière, et l’entraine dans sa chambre, à l’étage. Là-haut, on n’entend rien du brouhaha, et les odeurs ne filtrent pas. En réalité, seule une odeur très agréable de jasmin est perceptible, ici. L’espace est assez grand, doté d’un lit, contre la fenêtre, directement en face de l’entrée, d’une étagère à droite, lorsque l’on pénètre la pièce, et de quelques peluches bien rangées, au pied du lit, dans des bacs par endroit. Enfin, une fenêtre se trouve juste au-dessus du lit, sur sa gauche, avec une vue assez belle sur la lune, en cette nuit d’été. Une porte se trouve également vers la droite, sur le pan de mur perpendiculaire à l’entrée, qui donne sur la salle de bain personnelle de la petite. L’ensemble de la chambre est bien rangé, et en son centre se trouve un kotatsu de couleur cramoisie, que présente la petite :

« Installe-toi, maman devrait nous apporter quelque chose dans pas longtemps ! Et ça nous laissera le temps de mieux nous connaitre, comme ça on pourra être amies ! »

S’installant elle-même, la brune est tout sourire, contente d’inviter une amie chez elle.


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Jiki Masami
Jiki Masami

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Jeu 26 Déc 2019 - 16:51
Assez perplexe sur ce que venait de dire Seika, elle leva un sourcil en la regardant.

Jiki Masami • « L'amour ? Mais de quoi tu parles ? L'amour n'existe pas, elle est une invention des Hommes pour le contrôle, et puis, les gens sont bien trop avide, jaloux et tout ce que tu peux imaginer pour qu'aucun combat ne se produise. »

N'hésita pas à répondre la jeune Jiki à sa consœur, elle ne pouvait même pas imaginer ce que cela pouvait bien dire. Elle avait également une vision étroite de la vie, était-elle plus réaliste ? À ses yeux, cela n'existait pas, car elle n'avait jamais vécu une situation où l'amour entrait en jeu. Elle n'avait jamais vu cela dans la vie de Wasure no Kuni, cela ne risquait pas en même temps.

Jiki Masami • « Et puis qu'est-ce que tu fais à être un ninja si jamais tu hais la violence ? Toute notre vie en est parsemée. »

Demanda curieuse et intriguée la châtaigne. Elle trouvait qu'elle n'avait pas grand chose à faire dans cette vie là. Autant qu'elle se recycle dans des activités plus calmes. Elle se frotta l'arrière de la tête en entendant comment Seika donnait de la valeur à sa propre vie.

Jiki Masami • « Mouais ... Ben au moins en restant en vie, tu es certaine que tout tes prochains actes défendront ce que tu veux, et pas que la personne que tu sauves gâche cette deuxième chance en faisant n'importe quoi. »

Masami avait vu bien trop de malheurs et de catastrophes pour risquer sa vie sur un tel coup de poker. Elle préférait garder sa vie intacte quel que soit le prix. Elle voyait bien en ces réactions des conditions de vie si idylliques que Seika pouvait se permettre de penser en des termes pareils. Ce n'était pas la vraie vie, la seule véritable était celle de la prison. C'était là que l'on apprenait le plus. La jeune fille fut tout de même assez surprise par la notion de chez soi, chez ses parents, elle n'avait jamais vécu que dans des lieux exigés. Rien ne lui appartenait vraiment, sauf sa vie, elle n'avait aucune attache, une certaine liberté. Elle leva un sourcil perplexe lorsque Seika parla d'aider pour faire plaisir, cela ne lui viendrait même pas à l'idée.

Jiki Masami • « Plaisir d'aider les autres ... C'est ... Étrange, je ne vois pas ce que cela t'apporte au final, à moins que c'est une façon de payer ta présence dans cette maison. »

Là, Masami pourrait comprendre le pourquoi du comment. Pourquoi ses parents la garderaient ainsi gratuitement ? Faire de petites choses à droite à gauche pouvait au moins être utile. Lorsque Seika lui dit qu’elle allait lui présenter sa mère, elle avait presque eu envie de dire que ce n’était pas la peine, mais déjà la voilà partie à l’assaut de la foule dans le restaurant. Tout ce qui ne ressemblait pas à un pâté informe ou du gruau où l’on ne pouvait pas discerner sa composition étaient quelque chose déjà d’extraordinaire. Alors des ramens, qu’elle avait découvert il y a peu d’ailleurs, c’était vraiment un plat de luxe à ses yeux. Se fichant pas mal de gêner quelqu’un, la jeune fille suivait pas à pas Seika jusqu’à dans la cuisine, mais la châtaigne avait l’habitude de scanner toute la pièce et les personnes présentes avant de pénétrer dans un lieu, afin d’être certaine qu’elle était en sécurité. Ce genre de méthode était devenue obligatoire lorsque l’on vivait dans des lieux dangereux.

Masami papillonna des yeux en entendant que l’on l’appelait elle amie de quelqu’un. Elle se tourna d’ailleurs un bref instant sans véritablement réagir en direction de sa coéquipière de choc de la soirée. Elle ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire être ami avec quelqu’un. Elle n’en avait jamais eu l’occasion, il fallait toujours se méfier des autres et surtout de tout le monde.

Jiki Masami • « Oui c’est moi … voilà … Jiki Masami, genin de ce village comme votre fille. »

Dit d’une manière assez neutre avec une certaine retenue, mais ce que Masami observait avec soin était la relation entre les deux personnes. Seika lui demandait carrément de lui apporter à manger dans sa chambre, inimaginable à ses yeux, elle ne connaissait que la cantine de la prison où chaque prisonnier devait se déplacer devant un stand pour avoir un plat fixe et généralement insipide si ce n’était pas déjà habité ou pourri. Elle eut comme un tic de réaction lorsque Seika lui prit la main, sa main de libre se dirigea immédiatement vers ses sacoches dans son dos, mais elle s’arrêta. La Jiki la suivit docilement dans la maison jusqu’à sa chambre et l’étage.

Jiki Masami • « Hey … dis … pourquoi ta mère ta taper la tête ? C’est un code ? Et puis … tu lui racontes toujours tout comme ça ? Ce n’était pas la peine de lui raconter ce qu’il s’était passée dans la ruelle. En tout cas, vous vous ressemblez beaucoup l’une et l’autre, je commence à comprendre d’où tu tiens. Je me demande si j’ai quelque chose de ma mère ou mon père … »

Lança alors comme un déluge de questions à Seika sur plusieurs sujets du même genre. Elle commença même à se regarder pour tenter d’imaginer ce qu’elle pouvait avoir physiquement comme moralement de ses parents. Sans doute que cela ne fonctionnait pas lorsque l’on vivait séparément.

Jiki Masami • « C’est … vraiment immense ici … ma cellule faisait trois mètres sur quatre, et on était quatre dedans avec les toilettes au milieu …. Enfin …. Un sceau. »

Masami se dirigea vers la fenêtre de la chambre, regardant au travers l’espace d’un instant.

Jiki Masami • « Et puis tu as une vue meilleure tout de même, la seule chose qui me manque est la jungle. C’était agréable, dangereux, mais agréable. »

Ce qui la surprit le plus était bien les peluches, Masami n’avait jamais eu de jouet de sa vie. Sa première possession était un surin dés qu’elle avait pu s’en procurer un. La période des doudous ou autre possessions traditionnelles de ce genre avait été absente.

Jiki Masami • « Amie ? Vraiment ? C’est quoi en fin de compte …. Être amie ? Je pense en tout cas que l’on est en sécurité ici. »

Finit par conclure Masami en rejoignant à terre en tailleur Seika après son inspection des coins et recoins, des sorties et des angles morts.
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Ven 27 Déc 2019 - 22:39
Les mots de Masami ne sont pas faciles à comprendre pour Seika. Celle qui a vécu dans un univers sombre et dénué d’amour, de tendresse et de joie, est à l’opposé de l’enfant qui a vécu dans un paradis tout doré. La vie de la brune n’a pas été un exemple de simplicité, mais il est vrai que comparer ses épreuves à celles de la Jiki n’est pas imaginable, car le nombre de bonnes choses qui sont arrivées à la châtaigne doit être à peu près égal au nombre de mauvaises choses arrivées à la Yawa. Alors la jeune fille préfère ne pas insister sur ses histoires d’amour pour l’instant, son discours ayant l’air un peu dérisoire, voire complètement inutile pour son interlocutrice. Ce qui compte pour elle, dans cette soirée, est au moins de réussir à faire comprendre à la magnétiseuse ce qu’est l’amitié, et à devenir amie avec elle. Pour beaucoup, se lier d’amitié avec une personne qui semble aussi déconnectée que Masami est quelque chose de futile, mais pour Seika, toute personne a le droit d’être son amie, encore plus si la personne en question semble torturée et insensible aux relations sociales. Quelqu’un qui ne sait même pas ce qu’est l’amour maternel ou paternel, ni l’amour tout court en fait, ne devrait pas être écartée pour autant, la Genin se dit même que c’est le genre de personne qu’il faut aider en priorité.

Une fois dans la chambre, l’invitée semble inspecter chaque recoin, ce qui fait sourire l’hôte qui se dit qu’elle ne doit pas être rassurée, partout où elle va. Elle ne la juge pas sur cela, comme sur le reste d’ailleurs, le jugement des autres n’étant pas une chose que fait la brune de manière générale, et la laisse s’imprégner des lieux, sachant qu’aucun danger n’y réside.
Encore une fois surprise par la question de son amie, l’adolescente y répond sans détours.

« Il n’y a aucun code, c’est simplement une marque d’affection ! Et je lui raconte tout parce que je n’ai rien à lui cacher, je ne fais jamais rien de mal ! Héhé »

Telle la gentille fille – presque tout le temps – sage qu’elle est, elle n’a forcément rien à cacher, ni à sa mère, ni à quiconque. Il y a des choses dont elle n’aime pas parler, comme la mort de son père, ou le mal qui ronge le monde – qui est pour elle la pire chose à affronter – mais ne ment pour ainsi dire jamais, à part dans le cadre d’une blague. Lorsque l’étrangère parle de sa cellule, cela fait comme un pincement au cœur de Seika, qui se demande comment c’est possible de vivre dans ces conditions.

« J’espère qu’ici tu as une chambre plus grande, et surtout que tu es seule dedans… »

Pour elle, le confort de sa chambre est parfait, voire même trop grand. Elle ne s’en est jamais plainte. Voir le malheur des autres lui donne parfois envie de les inviter à partager sa vie facile, et elle est d’ailleurs le genre de personne qui inviterait volontiers quelqu’un dans le besoin à dormir chez elle. Néanmoins, elle n’est pas « chez elle » à proprement parler, donc ce n’est pas vraiment possible pour l’instant.

« Bien sûr que tu es en sécurité ! Qui veux-tu qui vienne dans mon antre secrète ? Les personnes étant venues ici se comptent sur les doigts d’une main, il y a eu mes deux amis d’enfance, et puis toi ! Et une amie, bah c’est… quelqu’un avec qui on a envie de parler, de manger, de rire, et surtout avec qui on se sent bien. Je pense que tu réunis tout ces critères, donc je n’ai pas de mal à t’appeler mon amie ! Hihi »

Tout sourire, encore, la Yawa continue de lancer ses mots que la Wasurejine risque de ne pas comprendre, ou de ne pas savoir interpréter, mais cette fois elle essaie d’être aussi claire que possible.



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Jiki Masami
Jiki Masami

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Mar 31 Déc 2019 - 16:48
La plupart des gens qui apprenaient qu’elle était une prisonnière de Wasure no Kuni préférait fuir sans demander son reste, mais cette Seika n’était sûrement pas n’importe qui. Elle restait là, souriante, aimable et avenante envers cette sauvage de Jiki. Masami n’avait pas eu de chances dans la vie, c’était certains, et il allait avoir beaucoup de travail afin de la rapprocher autant que possible de la fameuse norme. Cette barrière entre le bien et le mal, entre ceux qui sont normaux des autres. Sans les bons sentiments habituels que ressentaient sans doute la plupart des personnes, la châtaigne était capable de tout et n’importe quoi. C’était même pour cela qu’elle essayait de se rapprocher du Sazori.

Jiki Masami • « Heuuu … Ha bon ? Tout ? Vraiment tout ? Ca … doit être étrange … Et ta mère te raconte tout aussi ? »

Demanda très perplexe Masami, qui ne voyait pas pourquoi cela devrait n’être que dans un seul sens après tout. Elle croyait en l’égalité parfaite, sans chichi, sans titre ni rien. Elle traitait tout le monde roi, princesse ou mendiant de la même manière. Cela ne voulait pas dire que c’était respectueux ou parfait, mais c’était la réelle égalité. La jeune fille ne se voyait vraiment pas tout dire à quelqu’un, ce n’était pas très sécurisé.

Jiki Masami • « Ho … heuuu oui, c’est plus grand là où je vis, en même temps, ce n’était pas si difficile que ça. Au début, je louais quelque chose dans la ville, un studio, je n’ai pas besoin de beaucoup, mais dernièrement, je vis dans une chambre dans un dojo d’une fille qui m’héberge. Elle est plutôt sympa, et puis j’aime bien l’ambiance. »

Dit alors assez franchement les choses sans en cacher outre mesure à Seika. Elle sentait bien que sa vis-à-vis ne se sentait pas nécessairement très bien en entendant toutes ces histoires. Elle était le parfait exemple des personnes de cette société, que la Jiki jugeait comme n’ayant pas vécu grand-chose. Etrangement, elle trouvait que c’était une chance pour elle d’avoir affronter toutes ces épreuves, car elle était prête.

Jiki Masami • « Sait-on jamais, n’importe qui pourrait venir dans ta chambre. Un type louche qui viendrait te voler des trucs, un envahisseur en quête d’information, ou encore un surveillant qui viendrait se faire plaisir et … Hmmm … ouais … bon peut-être pas ça … »

Masami avait toujours les réflexes de la prison, et elle s’arrêta rapidement avant d’en dire trop sur ce genre de détails. Elle voyait en la plupart des gens le danger potentiel, et se sentir plus forte que les autres la rassurait. C’était aussi une manière de se motiver à devenir plus forte, car elle n’attendait envers personne de se faire protéger. Masami redressa son regard en direction du plafond lorsque Seika commença à donner des exemples de ce qu’était une amie.

Jiki Masami • « Ha … hmmm … et bien … une amie, cela semble être quelqu’un de vraiment particulier, le genre de personne avec qui tu pourrais lui tourner le dos sans la surveiller, une grande confiance quoi … »

Masami se demandait vraiment si elle avait quelqu’un de ce genre dans son entourage, sans doute pas. Ce n’était pas contre ces gens en particulier, cela s’avérait surtout une manière de vivre. Teruyo serait sans doute incapable ou alors avec des difficultés à lui faire du mal, mais s’il en recevait l’ordre sans un pretexe quelconque, sans doute qu’il oserait passer le pas de ses « valeurs ». Cependant, la châtaigne ouvrit en grand ses yeux lorsque Seika lui dit qu’elle réunissait tous les critères.

Jiki Masami • « Mais … hmmm … non, enfin, on se connait à peine. Tu … tu ne peux pas me donner ce titre d’amie comme ça. J’ai juste tapé de pauvres types. Tu … te sens bien en ma présence ? Tu n’as pas peur ? Je n’ai jamais eu vraiment quelque chose à moi … enfin des babioles, mais si j’avais autant de choses que toi, j’aurais peur de les perdre. »

Masami se leva et prit entre ses mains à bout de bras une peluche en la regardant. Elle s’amusait à la tourner un peu sur les côtés en la regardant dans les yeux.

Jiki Masami • « Tu devrais te méfier … pourquoi les autres devraient être aussi sympa et accueillante que toi ? Les gens sont méchants, égoïstes et dangereux. Surtout … dans notre métier … On m’a déjà demandé de faire des choses … Tu sais, tu devrais essayer de rentrer dans Shishiza, la sécurité intérieure, j’imagine que tu aurais peut être ta place … »
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Yawa Seika
Yawa Seika

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Sam 4 Jan 2020 - 15:19
La perplexité de Masami n’étonne plus Seika, qui commence à très bien comprendre que la vie de la jeune fille a été très différente de la sienne, et que ce qu’elle trouve normal ou anormal n’est pas du tout pareil que pour la Yawa. En réalité, on pourrait même dire que c’est diamétralement opposé, en quelques sortes. Alors la question sur ce que disent la brune et sa mère la fait sourire, elle n’a jamais douté de sa génitrice ni de ce qu’elle pouvait lui dire, pour elle c’est une évidence parmi tant d’autres.

« Je pense qu’elle me dit tout, quoi qu’il y a peut-être des choses qu’elle tait, mais si c’est le cas, c’est pour me protéger, parce que c’est une mère après tout ! »

Elle se rend vite compte que ses derniers pourraient être mal interprétés par celle qui ne connaît rien d’une « vraie mère » et qui semble avoir été élevée par des loups, si tant est qu’elle ait été élevée tout court. Néanmoins, ce qui est dit étant dit, elle ne reviendra pas dessus, préférant écouter la châtaigne parler de son domicile. Celle-ci semble vivre dans une chambre, dans un Dojo, chez une fille qui est sympathique. Cela pourrait très bien être Ryoko, que la Genin a déjà rencontrée et adorée, mais elle n’est sans doute pas la seule fille sympa à posséder un Dojo à Iwa.

« Je vois, tant mieux si tu t’y sens bien, après tout, l’important dans la vie est d’être heureux ! »

Son grand sourire appuie cette notion de joie dont elle fait mention, elle qui ne se laisse jamais vraiment abattre par quoi que ce soit. Lorsque la Jiki parle des risques potentiels pouvant intervenir dans sa chambre, la Yawa penche la tête. Qu’aurait pu faire ce surveillant ? La battre ? Oui, c’est ce que font les vilains gardiens de prison sûrement, mais pourquoi y prendrait-il du plaisir ? C’est mal de faire du mal. Suite à cela, l’artiste martiale manque d’éclater de rire aux propos de son interlocutrice, lorsqu’elle imagine sa version d’une amie.

« Bien sûr que tu peux tourner le dos à une amie sans avoir peur, et d’ailleurs, une amie couvrira même tes arrières si tu ne peux pas le faire ! Regarde, si quelqu’un arrivait derrière toi, je hurlerais pour te prévenir, et je lui sauterais dessus pour l’empêcher de te faire du mal ! Haha ! »

Cette fois elle émet un petit rire, pour elle tout ceci est une évidence. Mais les mots suivants font sourire la brune, qui aime décidément beaucoup cette nouvelle venue. Elle a l’air maladroite, et de manquer de confiance envers les autres, ce qui n’est pas une tare pour celle qui accorde trop facilement sa confiance. Quelqu’un frappe alors à la porte.

« Tu peux entrer, maman ! »

La douceur des coups lui a fait comprendre immédiatement de qui il s’agissait, et sans un mot, sa génitrice dépose les deux bols de nouilles bien garnis devant les filles, leur adressant un sourire. La brune constate néanmoins sa fatigue, notamment dans sa démarche et dans le fait qu’elle ne fasse pas une petite blague, ce qui la chagrine. Depuis le décès du maître de maison, elle travaille deux fois plus dur et se refuse à trouver quelqu’un pour le remplacer, ce qui est compréhensible pour une femme ayant été autant amoureuse. Même pour le travail, elle se refuse à le remplacer.

« Merci maman, tu es la meilleure ! »

Dit la petite, alors que la femme repart s’occuper de son restaurant. Avant de commencer à manger, la Genin répond aux autres questions et affirmations de Masami.

« Peu importe depuis combien de temps on se connaît, je t’aime bien ! Tu n’es pas obligée d’avoir confiance en moi où de me voir comme une amie, mais si tu as besoin d’aide un jour, tu sais que quelqu’un sera là : moi ! Je n’attends rien en retour, avant que tu demandes héhé. Je fais ça parce que j’ai été élevée ainsi, aider les autres est un plaisir pour moi, et ce plaisir est doublé quand il s’agit de mes amis. »

Comme si elle récitait une prière, la jeune fille garde un air sérieux et concentré, avant de reprendre cet air joyeux caractéristique.

« Je ne sais pas si j’aurais ma place dans le Shishiza, il faudrait que je demande, mais on me dit toujours que je suis trop gentille pour être ninja, alors je doute d’être acceptée là-bas… Mais je retiens ton idée, et pour les gens, ils ne sont pas si méchants que tu le dis ! Il faut juste apprendre à les connaître, à les comprendre… Parfois, même le plus méchant des hommes peut n’être qu’un incompris qui se venge, et le comprendre peut le ramener dans le droit chemin. Enfin, sur ce, bon appétit ! »

Joignant ses mains comme pour une prière, la naine se met à manger proprement, car c’est malpoli et pas très féminin d’en mettre partout.


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Jiki Masami
Jiki Masami

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Mer 8 Jan 2020 - 17:00
En entendant la réponse de Seika à propos de tout se dire entre mère fille, cela sidéra littéralement la Jiki, c'était impensable. Cette confiance maladive était tellement extrême, comment pouvait-elle avoir autant la foi envers cette personne. Cela ne pouvait lui arriver tant elle voyait sa propre mère voire sa famille comme des étrangers. Elle se méfiait de tout le monde tout simplement parce qu'il n'y avait qu'elle à ses yeux qui avait intérêt à son propre bonheur. Si jamais on pouvait donner crédit à quelques personnes de la prison de Wasure no Kuni pour son éducation, c'était surtout un effort de groupe. Cependant, ce n'était pas vraiment de quoi élever ou aider à grandir une enfant, mais surtout lui apprendre à survivre à tout prix. Masami n'avait absolument pas les mêmes valeurs ou règles qu'une grande majorité des personnes. Cependant, il était aisé de le comprendre.

Jiki Masami • « J'arrive à poser pas beaucoup de pièges fuinjutsu autour de la chambre pour dormir là-bas, alors je crois que l'on peut dire que je m'y sens bien. »

Se contenta de commenter l'adolescente, qui ne répondit guère au sujet d'être heureux, c'était sans doute trop pour sa petite personne. Elle n'avait guère des objectifs très élevés dans la vie, bien plus pragmatiques. L'ancienne prisonnière de Wasure avait bien des idées d'exemples de tout ce que pouvait faire par pur cruauté un Homme, qu'il fallait se méfier, mais vu la réaction de Seika, ce n'était peut-être pas une bonne idée de lui en parler en détails, comme si elle n'était pas prête à entendre. Elle se contenta de sourire légèrement par la commissure de ses lèvres au ton rigolard de la jeune fille. Elle croisa alors les bras en réfléchissant vraiment à la proposition.

Jiki Masami • « Hmmm ... Tu hurlerais si quelqu'un arrivé dans mon dos et tu agirais. D'accord soit, alors j'accepte ton marchandage si je fais la même chose pour toi. Il faut toujours un échange équivalent, alors j'imagine que comme cela ça peut convenir. »

Proposa alors Masami en tendant la main dans sa direction comme pour sceller un accord sur l'honneur, comme elle l'avait toujours fait auparavant. Elle était prête à surveiller et protéger les arrières de quelqu'un si jamais elle me faisait pour elle. Cela lui paraissait normal, même si la jeune adolescente y avait tout de même réfléchi au sujet des conséquences. Elle ne comprenait en tout cas pas tellement pourquoi Seika rigolait ainsi, un peu troublée. Alors qu'elle essayait de comprendre le pourquoi de cette hilarité, quelqu'un frappa à la porte. Assez surprise de ce rituel ou peut-être un code, son seul réflexe fut de glisser sa main dans son dos au niveau d'une de ses sacoches prête à dégainer la première arme à porter. Cela pouvait être n'importe qui, et puis qu'elle idée de frapper à une porte ? Qu'est-ce que cela voulait dire ? Elle n'avait jamais vécu ça. Le fait que Seika nommé la personne derrière la porte comme sa mère devait sans doute dire qu'elle était dotée de capacités de perceptions hors normes. D'ailleurs, cela lui faisait penser qu'elle devait travailler sur ce sujet prochainement. Plissant les yeux, Masami regarda les deux bols de nouilles ne disant rien et se contentant de répéter le sourire. C’était très étrange, d’habitude il fallait aller se servir et non l’inverse. C’était une habitude assez incompréhensible des gens de l’extérieur.

La châtaigne ne remarqua pas du tout la fatigue de la mère de Seika, car elle ne fit guère très attention pour le coup à son sort. Après son départ, elle pencha la tête légèrement, faisant quelques pas vers la porte. Cette vieille dame était partie visiblement, c’était certains. Elle laissa du coup le kunai dans sa sacoche, alors que la jeune fille vint s’asseoir en face de Seika.

Jiki Masami • « Mais … cela se passe souvent comme ça ? Moi avant, pour manger, il n’y avait qu’une cantine et il fallait se déplacer, mais la nourriture dans la cellule, c’est …bizarre. »

Un peu perplexe en entendant Seika lui parler, elle se frotta l’arrière du crâne en lui répondant un peu perdue.

Jiki Masami • « Ha … ha bon, tu m’aimes bien ? Hmm … tu sais, je viens de Wasure, et je m’attends toujours à devoir en payer le prix. Un jour, quelqu’un viendra pour m’y renvoyer ou une prison similaire, j’en suis certaine. Alors, il vaut mieux pas que tu sois mêlée à tout ça. Je doute que le milieu carcéral soi pour toi hein. J’y penserais en tout cas. »

Masami trouvait tout de même étrange le fait que Seika soit si confiante envers sa personne, et en plus, elle avait précisé gratuitement, sans rien attendre en retour. Sans doute que la Jiki n’était même pas capable d’offrir autant. Si jamais elle trouvait cela trop bizarre, cela lui faisait chaud au cœur tout de même. Elle se sentait étrange, comme frappée par une vague de chaleur. Jamais cela lui était arrivée en prison, même la mort de quelqu’un ne lui aurait rien fait. Devenait-elle faible avec le temps depuis qu’elle était à l’extérieur ? Masami prit le bol et les baguettes qui allaient avec afin de goutter à cette nourriture. Au moins, sa famille ne risquait pas de mourir de faim en vivant d’un restaurant ! C’était un bon plan remarque !

Jiki Masami • « Ca c’est sûr, tu es bien trop gentille pour être une ninja. Si jamais ta mission et d’assassiner un chef d’une bande de brigands, est-ce que tu le ferais ? Ou pire, une personne dite innocente. J’en doute, moi, ça ne me ferait rien du tout. Je suis comme ça. Cependant, à faire la sécurité au village, tu peux te dire que ceux que tu vas affronter ont quelque chose à se reprocher. »

Alors que Masami s’apprêtait à manger, elle posa à côté de sa cuisse un de ses kunai par habitude. Elle mangeait très rapidement comme si sa vie en dépendait ou que quelqu’un risquait de le lui piquer.

Jiki Masami • « Tous les gens gentils ou méchants ont toujours de très bonnes raisons pour agir comme ils le font. Ce ne sont que des excuses, des justifications pour faire ce qu’ils ont envi. C’est comme mettre en prison à Wasure n’importe qui qui gênait dans un pays quelconque. Pire, chaque dirigeant l’a utilisé, alors tu sais … Le plus important est de survivre, il faut s’accrocher à la vie le plus fort possible. Je ne suis pas certaine que l’on puisse ramener quelqu’un dans le droit chemin une fois qu’il a été trop loin. Tu sais, j’ai vu des gens … particulier à Wasure, c’est toute ma vie d’ailleurs. »
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Yawa Seika
Yawa Seika

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Ven 10 Jan 2020 - 23:53
Les attitudes de Masami détendent étrangement Seika, qui n’a pas besoin de grand-chose pour être à l’aise, de toute façon. Son sort, son passé, tout ce qui semble avoir forgé la jeune femme qu’elle est aujourd’hui, cela n’est pas vraiment connu de la petite brune, qui ne voit que la partie émergée de l’iceberg, et n’arrive déjà pas à en comprendre la totalité. Pourtant, le comportement de la châtaigne plait bien à la Genin, qui pense avoir trouvé une amie particulière, mais une bonne amie. Après tout, même si on choisit ses amis, il est souvent avéré que la plupart sont très étranges, et font des choses spéciales. Pour le cas de la Jiki, ce n’est pas le même genre d’étrangeté, et si elle est spéciale, c’est plus malgré elle que voulu, au fond. Ce qui fait plaisir à la Yawa, finalement, c’est que Masami accepte de devenir son amie, même si pour elle ce concept n’est pas familier et qu’elle y voit un certain intérêt autre que la rigolade qui va en résulter. La belle fleur se saisit de la main de l’ex prisonnière et la serre avec douceur.

« Donc on est amies ! Tant que tu es avec moi, ton dos sera sûr ! »

Elle sourit à pleines dents, ne se lassant pas de cette soirée, qui avait pourtant très mal commencé. Maintenant, elle partage des nouilles en compagnie d’une personne à la vie difficile, qui fait son possible pour survivre, ce qui est un peu le contraire de Seika qui a des grandes espérances dans la vie. Si l’une pense pouvoir mourir à tout moment, rattrapée par son passé, et l’autre semble se croire en quelques sortes immortelle du fait de sa situation aisée, rien ne dit que l’inverse ne se passera pas. Au final, la fille naïve a plus de chances de se faire tuer dans le milieu de l’armée, alors que celle qui se méfie de tous pourra mieux déjouer les mauvaises choses qui lui arriveront.

« Tu es en sécurité, ici. Personne ne viendra te chercher, et même si c’est le cas, je te défendrai. Enfin, avant que des méchants n’arrivent jusqu’à toi, Toph les aura tous battus hihi ! »

Toph, la grande héroïne de la petite Genin. Une jeune femme de son âge qui occupe le poste le plus haut, même si ce n’est que temporaire, au sein du village. Elle est un modèle pour la brune, qui ne rêve que d’une chose : la surpasser. Mangeant les nouilles à un rythme ni trop rapide, ni trop lent, la Yawa écoute les mots de Masami. Celle-ci est aussi de l’avis que la gentillesse du petit ange est inadapté à sa carrière de ninja. Ayant terminé une bonne moitié de son bol, elle le repose, et affiche un regard sérieux.

« Si on me demande de tuer, je refuserai, et accepterai les conséquences de mon choix. Je n’ai pas dit que la voie que j’ai choisie est simple, ni qu’elle sera acceptée de tous, mais je l’emprunte et c’est tout. Si tuer est une nécessité dans ma vie, alors je changerai de vie, mais jusqu’ici, on ne m’a jamais obligé à commettre d’assassinat. Penses-tu qu’il soit normal de tuer parce que c’est plus facile ? Penses-tu que tous les ninjas doivent accepter ce qu’on leur dit, qu’il s’agisse de maltraiter quelqu’un ou de le tuer, sans rien dire, parce que c’est plus facile ? »

Elle marque une pause, un peu mal à l’aise à l’idée d’être devenue toute sérieuse, mais concernant le meurtre, la petite n’est pas joyeuse, elle déteste ces actes-là.

« Je me doute que tu as vécu des choses terribles et vu des gens tout aussi terribles, là-bas, et je ne peux pas te juger de penser comme tu le fais, mais je ne peux tolérer de tuer. Le faire moi-même est impossible à envisager, et je n’accepterais simplement pas de vivre si je devais ôter la vie de quelqu’un d’autre pour continuer à le faire. De même, si je venais à ôter la vie, même involontairement ou en étant contrôlé, par exemple, alors je pense que je m’arracherai les mains pour être sûre de ne plus pouvoir recommencer. »

Elle aurait bien dit qu’elle mettrait fin à ses jours, mais le suicide est un meurtre, et même sa propre vie, elle ne peut se résoudre y mettre fin, peu importe les raisons. Profitant de ces bras encore bien présents, la jeune fille finit son bol en un éclair. Il commence à se faire tard, et parler de sujet aussi sombres fatigue l’enfant déjà bien épuisée. Le monde est plein de choses qu’elle ne peut tolérer, mais son but est de changer les choses. Combien devra-t-elle devenir forte pour y arriver ?

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Jiki Masami
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Jeu 16 Jan 2020 - 17:47
Masami sentit Seika lui prendre la main à l'aide de la sienne, et il fallait bien avouer qu'elle était surprise pour le coup. La jeune fille n'avait pas l'habitude de cela, en aucune manière d'ailleurs, personne ne lui prenait la main même dans son enfance. Cependant, elle se décida de la laisser faire, car elle avait rangé cette gamine de son âge dans la catégorie de non danger potentiel. C'était une grande promotion ! C'était comme Teruyo, il y avait tout de même peu de chance qu'il lui fasse du mal, mais elle ne l'écartait pas.

Jiki Masami • « Heuuu ... D'accord. Vous avez quand même des rituels particuliers à l'extérieur. »

Commenta simplement l'ancienne prisonnière de Wasure no Kuni lorsque Seika déclama qu'elles étaient amies. Son dos serait sûr, c'était un avantage évidemment et en échange elle ferait de même. C'était un échange équivalent tout à fait acceptable. Masami rendit quelque peu le sourire en échange par politesse sûrement. Elle n'attendait pas quelque chose de particulier dans la vie, si quelque chose de bien arriverait, il fallait en profiter voilà tout. Persuadée que le malheur ne peut que s'acharner sur sa personne, la Jiki se contentait de manger cette nourriture gracieusement offerte.

Jiki Masami • « Tu as une grande confiance en la sensei, Toph a été ma professeur en Doton à l'académie. Je préfère compter sur ma propre force ou ingéniosité pour m'en sortir tu sais, devenir plus forte, plus maline et penser à des tactiques fines capables de tromper l'adversaire. »

Commença à déclamer Masami, qui si elle n'avait pas été toujours la plus forte, il fallait être là plus intelligente. Le cerveau était plus fort que l'épée, surtout dans un milieu si compétitif que le leur. Elle avait grandit dans un milieu où il y avait des monstres de puissances, de chakras et de capacités hors normes. Pourtant, elle était toujours présente, là et vaillante alors que d'autres non. Peut-être était-ce dû également à sa jeunesse, au fait qu'elle était née dans cette prison. Même les pires prisonniers pouvaient avoir de la compassion pour une âme pareille, qui à cause du destin partageait le même sort. L'ancienne élève de Toph devait bien avouer que pour quelqu'un de son âge, elle était assez douée et mature. Cependant, elle lui semblait trop exposée, trop connue, et cela attire les regards.

Jiki Masami • « Moi, ça ne me dérange pas trop de tuer, je l'ai déjà fait tellement de fois tu sais ... Ça ne veut rien dire de particulier pour moi, mais je me doute que ce n'est pas la même chose pour toi. Pourtant, rejoindre le corps d'une armée d'un pays, c'est bien obéir aux ordres non ? Pourquoi t'es tu lancer dans cette aventure ? Tu aurais pu vivre tranquillement à travailler au restaurant de ta mère. Surtout que tu n'as pas un don héréditaire qui t'aurait pousser vers ce destin. Les portes célestes s'est de l'entraînement. »

Questionna la jeune fille curieuse de ses réponses à ce sujet, qui pouvait d'ailleurs lui être poser. Pourquoi être devenu une ninja avec des armes, cherchant à les aiguiser du mieux possible.

Jiki Masami • « Si in jour tu tombes sur quelqu'un que tu trouves très méchant, que le tuer pourrait sauver de nombreuses vies dans le futur, que tu en es certaine. Tu l'épargnerais quand-même ? »

Masami ne comprenait pas tellement la logique de la question tant tuer avait été presque le lot quotidien de la jeune fille. Cependant, elle avait déjà remarqué la différence de vie des enfants dans et en-dehors de la prison.

Jiki Masami • « Tuer, c'est un geste rapide et définitif, mais ce n'est pas facile surtout quand ta proie sait se défendre, mais si je suis encore en vie, c'est parceque j'en ai pris à mon tour. Là où j'ai vécu, je n'ai pas eu le choix. J'ai souvent côtoyé la mort, mais elle ne m'a pas encore rattrapé. Je pense que ceux qui méritent de mourir doivent l'être. Je ferais tout mon possible pour voir une nouvelle journée de plus de lever, mais j'imagine que l'on ne peut pas vraiment se comprendre hein ? J'ai entendu parler du Sazori, c'est là qu'est la place, mais sûrement pas la tienne. Je ferais ce qu'il faut et tu pourras continuer de vivre tranquillement. »

Tenta d'expliquer et de rassurer l'adolescente à Seika, même si ce ne devait pas être réellement le cas vu la tournure de ses propos.

Jiki Masami • « Si tu me demandes à moi si on doit obéir aveuglément aux ordres, je te dirais que cela dépend de ta force et de ta position. Tant que tu n'es pas en position pour refuser les ordres, il vaut mieux les suivre pour ne pas avoir d'ennuis. Quand tu seras suffisamment forte, importante, indispensable, ou ce que tu veux d'autres, tu pourras imposer ton point de vue, sinon il n'aura aucune valeur. »

Masami était surtout très pragmatique et il n'y avait pas grand chose qui pouvait la déranger au final comme situation. Tout ce que venait de décrire sa consœur ninja, elle l'avait déjà fait sans aucun scrupule, car c'était cela ou passer un sale quart d'heure et pire encore.

Jiki Masami • « Je comprends que tu sois réticente à tuer, j'ai dû faire souvent l'irréparable pour survivre. Je note quoi qu'il en soit ta position si jamais l'on devait être ensemble dans une mission, aucun problème. Vu ton art, tu as tout de même plus de chance de tuer que de laisser en vie tu sais. Te couper les mains n'aiderait en rien, à part te laisser dans l'incapacité de protéger ceux que tu veux. »

Précisa alors Masami, alors qu'elle avait levé un sourcil perplexe quant à la méthode. Pourquoi se mutiler simplement pour une petite vie ennemie ? Dans son esprit de survivante, c'était impossible.

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Yawa Seika
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Sam 18 Jan 2020 - 9:24
La conversation évolue de plus en plus sur un sujet que Seika n’a pas envie d’aborder. Pour être plus précis, la jeune fille commence à se demander si Masami n’a pas envie de la mettre mal à l’aise en parlant autant de tuer, de mort, d’assassinat… Après lui avoir dit que c’est le genre d’acte dont elle est incapable, quelle que soit la situation, la châtaigne continue de la questionner, de remettre en question sa position et son poste juste parce qu’elle ne veut pas tuer. Le sourire de la brune disparaît, il devient difficile de coupler sa fatigue et les questions qui la dérangent à sa bonne humeur habituelle. Mais elle ne va pas laisser ces questions sans réponses. Après tout, elle a ses propres raisons, et ne pas vouloir tuer n’est pas incompatible avec la vie de ninja.

« Pourquoi choisir cette voie alors que je ne veux pas tuer ? Eh bien, aux dernières nouvelles, je n’ai jamais signé quoi que ce soit m’imposant de tuer quelqu’un en devenant ninja. J’ai choisi de le devenir pour protéger les autres. Depuis toute petite, j’ai ce rêve de changer le monde, et je m’entraîne pour y parvenir avec mes amis. Je n’ai jamais pensé une seule seconde que tuer était nécessaire, et au fond, si les gens pensaient comme moi, il n’y aurait pas de guerres, pas de morts inutiles, pas de méchants… »

Elle fronce les sourcils, un peu agacée de devoir toujours se justifier sur ses intentions, probablement aussi à cause de la fatigue qui affecte son esprit, mais si cela peut éveiller les esprits, alors elle répètera autant de fois qu’il le faut que tuer n’est pas une chose normale, et qu’il faut cesser cela. Toute vie a une fin programmée, cela peut être dû à la maladie, ou alors de cause naturelle, ou même un bête accident. Mais pourquoi vouloir rajouter des causes de mort ? La vie est précieuse, et même dans le règne animal, chaque mort est censée apporter quelque chose à une autre existence, mais l’homme n’est pas supposé être son propre prédateur naturel, alors pourquoi s’entretuer constamment ?

« Comment être certaine que la personne devant moi peut tuer des centaines de personnes ? Je n’ai pas de sixième sens, je ne sais pas deviner cela… Si ça se trouve, te tuer pourrait sauver des centaines de vies. Devrais-je pour autant t’attaquer ici et maintenant ? Je trouve ça totalement absurde, même si une personne a déjà tué, qui te dit qu’il va recommencer ? Dans le pire des cas, il n’y a qu’à le ramener à la raison, ou le faire prisonnier. Tuer est la solution de facilité, tu ne penses pas ? »

Telle une militante engagée, elle ne démord pas de ses convictions. Jamais elle ne tuera volontairement, et si elle venait à tuer par accident, elle se le reprocherait sans doute toute sa vie. Les yeux de la Yawa montrent sa peine lorsque la Jiki précise avoir tué un grand nombre de fois. Mais la petite ne condamne pas les gens qui tuent, elle essaie de les convaincre de ne pas le refaire. Cependant, elle sait aussi reconnaître quand une peine est perdue, et l’adolescente en face d’elle semble être née dans la violence et les meurtres, pourra-t-elle seulement imaginer ne pas tuer, un jour ?

« Si je dois devenir forte pour prendre mes décisions, alors je vais le faire. En attendant, je me moque bien qu’on me regarde de travers parce que je refuse de tuer, ou qu’on me punisse. Encore une fois, tuer n’est pas une pratique inscrite comme une obligation chez les shinobis. Si l’on me demande de traquer une personne, je la traquerai et la capturerai. Si l’on me demande d’assassiner, je laisserai cette tâche à quelqu’un de moins respectueux de la vie d’autrui. »

Ses yeux commencent à faiblir, elle a vécu beaucoup de choses aujourd’hui, suite à son entraînement particulièrement intense, et se verrait bien dormir. Elle se relève, un peu gênée de devoir demander à Masami de partir…

« Je suis désolée, Masami, mais je ne pense pas réussir à rester éveiller très longtemps, je vais aller dormir. Tu peux rester ici, si tu le souhaites, ou rentrer chez toi. Je ne veux pas te mettre à la porte, alors je te laisse le choix… »

Enfin, le choix sera restreint puisqu’il n’y a qu’un lit – grand certes – mais la châtaigne n’aura sans doute pas envie de rester, elle ne fait pas confiance aux autres. Au moins la Genin lui aura proposé, pour ne pas la chasser…



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Jiki Masami
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Mer 22 Jan 2020 - 9:24

Jiki Masami • « Je vois ... Protéger les autres comme vie de ninja, c'est toi qui aurait dû être dans l'équipe avec Teruyo. Vous iriez bien ensemble. »

Se contenta de dire Masami en souriant légèrement, c'était dans ce genre de moment qu'elle se rendait compte le fossé gigantesque qui les séparait.

Jiki Masami • « Si jamais tout le monde était comme toi, il n'y aurait plus besoin de ninjas, tu sais. Je suis même certaine que toi tu saurais quoi faire de ta vie du coup. »

Si jamais son métier devait s'arrêter, la châtaigne ne saurait pas du tout quoi faire de sa vie. Elle n'avait appris qu'à se battre, élevé dans l'affrontement. Si jamais elle n'avait pas tué, emmène serait pas en vie aujourd'hui. Ce qui l'intéressait surtout c'était de confronter ses idées face à cette fille plus que sympathique. Cependant, elle remarquait bien que cela avait tendance à l'agacer.

Jiki Masami • « Ceux qui ont du sang sur les mains, cela se ressent, tu peux le voir dans ses yeux si au moins il en est capable. »

Masami sourit légèrement ensuite en hochant la tête doucement.

Jiki Masami • « En finir avec moi sauverait sûrement beaucoup de vies en effet, mais je ne prends pas d'existences uniquement pour le plaisir, mais par nécessité. »

La jeune fille vint poser une main sur lepaule de Seika en hochant la tête doucement.

Jiki Masami • « Teruyo aurait sans doute dit quelque chose comme continue comme ça, ce sont pour des personnes pures tel que toi que nous nous battons. Tu oui plairait assurément. Tu es quelqu'un de bien en tout cas, moi ... J'ai de sérieux doute. »

La prison, en tant qu'ancienne résidente forcée de ce genre de lieu, elle ne pouvait évidemment pas prôner ce genre de punition. Elle-même ne supporterait sans doute pas un nouveau séjour et elle ferait tout pour s'échapper le plus vite possible. Depuis qu'elle était arrivée dans ce pays, elle changeait petit à petit, ce n'était peut-être pas très flagrant, même elle ne le reconnaîtrait pas, mais c'était bien le cas. Masami ne voyait en Seika une fille de son âge si pure et innocente que cela devenait dangereux. Cependant, elle avait grandi dans un univers protégé et gratifiant. La Jiki ne savait pas si elle était envieuse d'une certaine manière. Elle se dirigea jusqu'à une peluche qu'elle prit entre ses mains, curieuse, pensive.

Jiki Masami • « Je voulais simplement savoir ce que tu pensais sur tout ça, ne t'inquiètes pas. Je ne te regarderais pas de travers, t'es une fille chouette. Cependant, si tu veux changer les choses, il faut que tu deviennes forte, et donc respectée. Je ne vois pas la masse populaire suivre quelqu'un dans une certaine force quelque part. »

La majorité de son existence avait été en prison, Masami était sûrement mal placée pour déterminer ce genre de choses. La voyant fatiguée, et ne sachant trop quoi faire de la peluche, elle lui confia dans ses mains. Elle hocha la tête doucement en se dirigeant vers la fenêtre qu'elle ouvrit en grand.

Jiki Masami • « Ne t'en fais pas, je vais te laisser dormir dans ta cell... Chambre, tu dois te reposer après ton entraînement. En tout cas, ta mère a l'air sympa. »

Commenta la jeune fille en hochant la tête une fois de plus avant de sauter par la fenêtre sur le toit d'en face grâce à un peu de chakra. Elle se tourna en direction de Seika un bref moment sans rien dire, ne pouvant que comparer leurs vies si différentes. C'était une fille bien, et sans doute qu'elle ne serait pas eu genre à lui planter un couteau dans le dos. Après une longue minute à la regarder sans rien dire, elle jeta un rapide coup d'œil sur le restaurant, puis elle partit de toit en toit en direction de la chambre au dojo de Ryoko. Il était tout de même tard, et les aventures étaient finies pour ce soir. C'était une rencontre pleine de surprise, il y avait des gens si différents à l'extérieur, bien plus et plus intriguant qu'avant.
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