Le groupe s'est établi à Joheki no Kuni, le pays du Rempart, les gardes ont acceptés de les faire passer en échange de devoir se retrouver avec un sceau de localisation sur eux. Ce n'est pas un sceau des plus gênant, au moins, Sazuka est libre de ses mouvements ... enfin, aussi libre qu'elle puisse l'être en ce moment. Bien sûr, pas de folie possible, mais la Sendaï voulait tout de même venir voir sa senseï actuelle pour une demande assez spéciale. Certes, peut-être n'est pas le bon moment ... peut-être devra-t-elle attendre encore un peu avant de demander cela mais ... plus elle y réfléchit, plus elle se pose des questions : a-t-elle progressé ces derniers mois ? Elle se le demande ... la Sendaï se dit qu'une seule personne a la réponse, une personne qui, la dernière fois qu'elle l'a affronté, l'avait battu facilement. Mais elle n'avait pas encore eu son grade de Chunin à l'époque, elle s'en souvient, elle avait tenter de piéger Sazuka au corps-à-corps, mauvaises idées, même si, à cause de ça, Anzu a dû en parti revoir son style de combat, ayant opter pour une nouvelle arme entre temps que la masse Oni.

Enfin, plus elle y réfléchit ... plus elle se dit que cela pourrait aider pour Fukkatsu, après tout, si elle doit savoir quoi améliorer pour son style de combat, elle devait d'abord voir où elle en est actuellement. Après tout, Anzu n'avait encore tester son nouvel attirail de jutsus sur personnes encore ... certes, loin d'elle l'idée de tenter d'utiliser des jutsus de haut niveau qui peuvent s'avérer mortelles si utiliser sur des personnes ne pouvant se défendre, mais au moins tenter de faire des techniques avancées, voir comment ça donne sur des professionnels. Surtout que, elle s'en rappelle, la dernière fois qu'elle s'est entraîné contre Sazuka, elle a finit par manquer de chakra.

Elle est donc venue la voir dans son quartier, après avoir toquer à la porte pour qu'elle puisse lui ouvrir, elle attendit, la posture droite, les mains derrière le dos, avec la cape sur ses épaules qui recouvre ses bras. Elle attendait une réponse, peu importe le temps que ça allait mettre, elle attendra, droite devant la porte.

- Sazuka ? C'est Anzu, j'aimerais te demander quelque chose.

Peut-être que Mohammed ira à la montagne au lieu d'attendre qu'elle vienne à lui.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi. Depuis notre arrivée dans ce pays, tout semblait calme, reposant ; je n’avais pourtant pas le culte du repos et je n’avais toujours attribué au sommeil qu’une vertu médicale, qu’un besoin primaire. Mais lorsqu’on n’avait pas pu en profiter depuis… tant de jours, voire de semaines… cela devenait lus qu’appréciable.

Nous étions donc ici, nos quelques tentes dressées en attendant de faire mieux. La Senshi était même revenue de son voyage aux portes du pays, pour y récupérer les deux kumojin manquants. Et avait inévitablement fini dans ma tente. Comme elle l’avait souhaité, je la considérais maintenant bien plus comme elle voulait, et pas qu’en privé. Et il n’y avait rien de secret.

Alors lorsque j’entendis l’arrivée de la Sendai, à l’extérieur ; je tirai ce qui servait de porte laissant apparaître son visage et lui dévoilant l’intérieur de la tente tout comme qui s’y trouvait. A priori la fin de mon repos avait sonné avec la venue d’Anzu. Je la dévisageai l’espace d’une seconde et finalement sortis de la tente avant de lui répondre. La blondinette avait de la chance de pouvoir se reposer, encore ; enfin, elle le méritait après cet aller-retour à la frontière de Joheki…

-Oui, tu peux Anzu. Dis-je en m’étirant sans détacher le regard de celle qui était mon élève. Je ne savais pas vraiment de quoi voulait elle parler, néanmoins je pouvais m’en faire une vague idée. A vrai dire, il n’y avait pas tant de sujet que cela qui amenait une élève à parler son « sensei ». Et je doutais évidemment que ce fut pour me parler de sa vie privée. Et je préférais autant, en réalité.

Ainsi je continuais de la fixer, posant mes mains autour de ma taille, dans l’attente, aussi courte soit elle.

La Senshi se trouvait donc ici ? Elle se demandait où est-ce qu'elle était passé depuis qu'elle est partie ramener les deux kazejins ici, elle aurait bien voulu la remercier, mais a trouvé bizarre de ne trouver aucune tente attribué à la jeune mizujin. Donc elle se cachait donc dans cette tente, en y réfléchissant, cela n'était pas des plus étonnant : Sazuka avait perdu Reiko, il fallait bien qu'elle jette son dévolu sur quelqu'un, et puis, elle avait l'impression qu'Umeka était ... jalouse ? Oui, jalouse de sa "relation" avec l'Uzumaki, même si ce n'était qu'une relation élève-maître, rien de plus, rien de moins, bien qu'assez puissante pour que la Sendaï garde une haute estime de Sazuka. Enfin, elle n'est pas venue ici pour parler de la nouvelle vie amoureuse de la blonde, mais bien pour faire une proposition d'entraînement. Restant toujours aussi droite, elle l'observe dans les yeux, toujours les mains dans le dos.

- J'aimerais pouvoir m'entraîner à nouveau avec toi, Sazuka.

Bien sûr, c'était une demande très directe, du vrai made-in Anzu, une demande simple, sans arrière pensée qui va droit au but, pas de "comment ça va" ou de "il fait beau aujourd'hui", que l'essentiel et du concret, pas de niaiseries. Enfin, elle garde tout de même un coup d'oeil à la Senshi fatiguée et à sa senseï qui s'étire, visiblement, la nuit a été palpitante entre ces deux-là, ou alors Sharrkan s'est montré bien plus fatigant que prévu en venant ici, ce qu'elle peut un peu comprendre quelque part, connaissant l'animal.

- Enfin, si tu es disponible tout de suite, je n'aimerais pas qu'Umeka se réveille en ayant oublier son père et se retrouve perdue dans ta tente.

Oui elle ... essayait, elle avait encore du mal avec ... l'humour, mais elle essayait. De toute manière, elle avait deux rigolos sous sa gouverne, alors elle pouvait tente de leur piquer quelques trucs.

Il était vrai que depuis les événements d'Hayashi, nous; que ce soit moi, Anzu ou quiconque ici; n'avions pu nous consacrer à autre chose que l'instant présent. Je ne fus donc guère étonnée que la jeune Sendai profite de cette pause pour se consacrer à ce petit interlude martial. J'avais donc acquiescé d'un mouvement de la tête avant de retourner dans la tente, simplement pour attraper mes quelques affaires; une veste et ma sacoche. Puis de retour dehors, je lui répondis.

-Bien sûr. Nous devons néanmoins trouver un endroit qui ne craindra pas trop... les effets de cet entrainement. J'avais toujours cette donnée à l'esprit, s'entraîner oui, mais sans détériorer notre environnement, sans provoquer de dégâts qui pourraient nous être préjudiciables ou reprochés. Fort heureusement, nous ne nous trouvions ni aux abords d'un village ni dans un endroit vraiment fréquenté, au juger de notre tranquillité depuis ces derniers jours.

Ainsi nous avions quitté le campement, à la recherche d'un lieu propice à un entraînement, assez éloigné, mais pas trop. Après plusieurs minutes d'une marche somme toute paisible, je m'arrêtai et observai les lieux. Une plaine, dégagée, pas d'arbres, pas d'habitation rien qui ne saurait être détruit, si ce n'était l'herbe elle même. Avant de commencer, je repris la parole; pour revenir sur la "blague" d'Anzu, ou ce que j'imaginais en être une tout au moins; au sujet d'Umeka.

-Nous ne sommes peut-être plus à Kumo, le contexte est bien différent aussi; cela-dit... Fait preuve de respect pour tes senpai, veux-tu ? Lui lançais-je. Je n'étais pas une grande adepte de l'humour, et même s'il s'agissait d'une blague destinée à détendre l'atmosphère ou me faire sourire; j'estimais qu'il y avait certaines limites à ne pas, ou ne plus, franchir. Bien sûr, rire et parler n'était pas interdit; loin de là, mais pas aux dépens. Je n'allais pas m'étaler sur le sujet, faire la morale ne me correspondait pas réellement. Je relâchai un soupir, très léger et repris tandis que m'éloignais un peu, pour commencer cet entrainement.

-Bien, j'ai vu que tu avais fait des progrès, à Hayashi. Alors, montre moi ce-dont tu es capable. C'est endroit est parfait! Lui dis-je en liant ces paroles d'un mouvement de tête affirmatif. Je n'étais pas non plus une grande adepte des combats gratuits, ou entrainement comme ils les appelaient; néanmoins pour que chacun progresse et notamment ceux qui se trouvaient être mes élèves, il me paraissait obligatoire que je me prête au jeu.

Spoiler:

Anzu est totalement d'accord avec Sazuka, il fallait trouver un endroit qui ne risquait pas de se faire dévisager comme la dernière fois où il a fallu tout réparer derrière, même si ce n'était qu'un apprentissage à ce moment-là. Il fallait donc trouver un endroit où elles pouvaient se "défouler" un peu plus, enfin, l'entraînement n'a pas déjà commencé et Sazuka lui dit qu'elle a déjà fait des progrès à Hayashi, pourtant, ça ne l'a pas empêcher de devoir user de stratagème pour que Sazuka et elle passe à travers la brume du gardien. Tout ça pour finalement ne rien faire face à l'homme au chapeau, juste lui poser des questions et finir dans les vapes à cause du manque de chakra. Heureusement que ce cher Raizen ait daigné l'attraper au vol pour l'emporter et la poser plus loin. Enfin, la violette voulait tout de même sortir cette image de sa tête, après tout, pour elle, c'était une plutôt grande preuve de sa faiblesse. Cependant, sa tentative de blague semble n'avoir pas réussi à avoir l'effet escompter, ça a plutôt fait ressortir le côté moralisatrice de Sazuka qu'elle connaissait peu.

- C'est assez injuste de ta part de sortir cette réflexion à moi, vu que toi tu t'amusais bien à me narguer sur ça quand Yuna était encore là ...

C'est vrai, elle elle s'amusait bien à faire des sous-entendus sur sa vie soi-disant sexuelle avec Yuna, surtout qu'elle elle savait bien que la blonde a quand même une préférence pour les hommes. Enfin bref, après cet instant moralisateur, les deux femmes se retrouve assez loin du campement, dans un endroit où, visiblement, elles pouvaient se laisser un peu plus aller. Elle a hâte de voir ce qu'elle veut face à la heidan de Kumo.

- Très bien, allons-y du coup.

Dit-elle en enchaînant les mudras, puis, elle croise le regard de Sazuka, un regard qui la fusille, mais qui, après ce contact visuel, fait apparaître une de ses pires terreurs, quelque chose qui lui glacerait le sang, elle si calme d'habitude, cela serait étrange de la voir effrayée.

Résumé:

Comme cela ne me correspondait pas de tergiverser et m’étendre trop longtemps sur ce genre de sujet, je n’avais pas relevé sa remarque qui pouvait paraître légitime à certains égards. La réalité était qu’elle comme Yuna était mes élèves, ce que n’était pas Umeka ni personne d’autre. Il y avait donc une différence, ténue s’il en était. Enfin, je me préparais alors à l’entrainement, laissant à la Sendai le loisirs de débuter, comme je le faisais contre quiconque voulait « s’entraîner » avec moi. La première initiative constituait un avantage pour celui qui en était à l’origine et un handicap pour celui qui la subissait.

La kunoichi employa donc un jutsu, sans effet à première vue, jusqu’à ce que cette vision m’atteigne ; celle de ma main disparue. Sazuka n’avait qu’assez peu de craintes, et sa plus grande peur en dehors de l’abandon –éventuellement- était sans doute de perdre l’usage de sa main dominante, celle qui lui permettait d’exercer en tant que chirurgienne. Mais assez rapidement je repris mes esprits, j’avais déjà été victime de ce type d’hallucination, ou d’illusion. Une autre kunoichi, kumojin, s’était employée à me faire subir un… genjutsu, bien plus destructeur cela-dit.

J’avais ainsi levé ma main gauche et d’un signe rompit l’illusion, quelques gouttes de transpiration s’écoulant lentement de mon front. Je ne savais pas exactement quel avait été le but de cette vision. Me faire peur ? Me déstabiliser ? L’art des illusions était très puissant, mais aussi très dépendant des personnes à qui l’on voulait les faire endurer. Malgré la rupture chakratique que je venais d’employer qui avait fait réapparaître ma main, je gardais une étrange sensation, comme un picotement, une douleur légère et une naissance de migraine. Je haissais le genjutsu.

Sans plus attendre, je m’étais élancée et joignant les mains en prenant une inspiration ; je recrachai en sa direction de la kunoichi.

Résumé:

Si l'envie de passer à autre chose sans se défendre se fait vite ressentir de la part de Sazuka, semblant garder sa position bien fermée. Anzu soupire, enfin, elle semblait se concentrer sur l'entraînement, tant mieux elle a envie de dire, au moins, pas besoin de faire une pseudo-discussion histoire de faire passer un peu le temps et appréhender le moment de l'entraînement. Au moins, elle sait qu'elle ne sera pas prise avec des pincettes, et même si c'est un peu effrayant de se dire que l'adversaire qui prévoit de ne pas se retenir est une des personnes les plus puissantes du Yuukan. Mais il n'est pas question de reculer, ce n'est pas le genre de la violette, violette qui lance d'ailleurs un Genjutsu, une illusion qui lui fait apparaître une de ses pires terreurs, une illusion qui n'a pas l'effet qu'elle estimait avoir. Visiblement, elle était très peu effrayée, preuve que c'était une shinobi d'exception.

- Ainsi, tu n'as véritablement peur de rien.

Au moins, cela voulait dire que tenter de l'effrayer ne sera que d'une utilité très limité. Enfin, la brune se lance vers elle en crachant des balsamines, elle enchaîne les mudras très rapidement pour former une barrière devant elle qui encaisse toutes les boules de feu sans difficulté, ces boules de feu étaient peu puissante, mais difficile à esquiver à cause du nombre. Mais la demoiselle enchaîne directement avec d'autres mudras, avant qu'une tempête de perle de chakra se déferle autour d'elle.

La tempête enveloppe facilement tout les environs, prenant la violette comme centre, empêchant quiconque hormis la violette de pouvoir voir le bout de leur nez, voire même de ne rien voir tout court sous peine de se retrouver avec les yeux crevés. Une technique fourbe certes, mais nécessaire pour tenir tête à la brune. Après tout, elle sait très bien que, si elle réussi à la toucher au corps-à-corps, c'était fini pour elle. Mais elle n'a pas le temps de lui laisser du repit et de penser à une solution puisqu'elle forme après une série de mudras une dizaine de plumes de chakra aussi solide et transperçant que des couteaux qu'elle lance vers sa direction.

Résumé:

Tandis que je courais vers la Sendai, projetant quelques petites boules de feu fusant dans l’air vers sa position, elle réagit très rapidement en formant un mur de chakra dont la résistance n’avait rien à envier à mon doton, et ce fut sans surprise que les balsamines s’y écrasèrent, et explosèrent.

Être capable de se défendre, être réactif était l’une des bases d’un combattant et en cela Anzu faisait preuve de son expérience. Je m’apprêtais donc à enchaîner lorsque mon regard fut attiré par ses gestes. D’innombrables billes de chakra se formèrent dans une simili tempête, jusqu’à ce que mon champ de vision se réduise au strict minimum.

Dans ces conditions, courir et vouloir initier un rapprochement ne m’était plus d’aucune utilité. Malheureusement pour elle, je connaissais ses compétences en sensorialité et je savais que plonger notre terrain d’entraînement dans une impénétrable brume chakratique ne l’empêcherait pas de me voir, ou de me ressentir; en principe.

Le gardien du temple avait employé la même stratégie, et elle-même mettait en place ce genre de tactique. Je me souvenais de notre premier entrainement où elle s’évertuait à jouer à cache-cache avec moi. Je m’attendais donc à subir un assaut qui viendrait de nulle part et ce fut dans cette optique, basée sur mon expérience et une éventuelle anticipation de la suite que j’effectuais ce signe.

De mes avants bras, deux sceau s’activèrent dans une faible lueur et s’en libérèrent deux « Kote » qui couvrirent mes bras. Des morceaux d’une armure samouraï dont j’avais par le passé déjà éprouvé la résistance. Ces manches semblant banales étaient faites d’un métal solide tout droit venu des forges de Tetsu.

Je savais qu’ils ne m'aideraient pas à faire face à tous les assauts, cela-dit, ils me permettraient de « voir » venir. J’étais donc immobilisée dans la tempête chakratique, les mains levées, en garde. L’instant suivant de multiples projectiles émergèrent, s’abattant sur moi ; ou tout au moins sur mes Kote qui s’en retrouvèrent percés, lacérés et dont l’utilité avait été au final drastiquement réduite.

Suivant cet assaut, ils se détachèrent et tombèrent en morceaux sur le sol, les plumes plantées assez profondément dans leur épaisseur métallique. Leurs pointes avaient même atteint mes bras, sans pour autant les transpercer ; mais les couvrant de multiples coupures. Un moindre mal en comparaison de ce qu’auraient pu me faire ces plumes si elles m’avaient atteint de plein fouet.

Ainsi, estimant à peu près l’origine de cet assaut, qui semblait être la même que la position d’Anzu vers qui je me dirigeais plusieurs secondes avant, je réalisai de nouveaux signes et crachai cette fois un jet de flammes qui prit aussitôt la forme d’une énorme boule de feu, dans cette même direction.

Si je ne la voyais pas, si je ne voyais pas venir ses jutsu ; il y avait aussi fort à parier qu’elle ne verrait pas les miens, ni même ce que je m'apprêtais à faire; la seule chose qui l'avantageait était sa capacité à pouvoir me détecter; à priori. Je ne savais néanmoins pas si elle avait bougé, ou pas…

Mais étant donné l’ampleur de cette boule de feu, et l’origine approximative des précédents projectiles de chakra pur dont j’avais dû me protéger… Enfin, alors que la boule de feu déferlait droit devant, je m’essuyai la bouche et fis quelques pas à un rythme soutenu, afin de ne pas rester statique.

Résumé:

Anzu gardait sa tempête en place, voyant qu'en effet, Sazuka ne pouvait pas voir bien loin, elle connaissait les faiblesses de sa Senseï, c'est pourquoi elle l'exploite à fond pour faire arme égal, sans cela, la Sendaï finirait vite au tapis, surtout en ayant déjà goûter au coup de poing de Sazuka, elle sait qu'elle est capable de voler très loin d'un coup simple. Après tout, avec une massue, elle a vite été envoyé au tapis, mais la demoiselle ne compte pas retenter l'expérience, même si elle a pris un peu de poids depuis ... non, elle n'a pas grossi, qui a dit ça ? Elle est toujours aussi svelte qu'avant, rien ne montre une soudaine prise de poids ! Et puis, c'est une kunoïchi, elle ne peut être grosse, elle s'entraîne jour et nuit pour ne pas se rouiller, donc elle ne risque pas de gagner du poids vu qu'elle en perd, ou alors ce serait du poids à cause de sa masse musculaire. Enfin, elle veut juste pas se faire toucher par Sazuka, rien de plus, rien de moins.

Elle s'est arrêter et à encaisser ses plumes qui sont restés accrochés à ses protections qu'elle a invoquer à l'aide de sceaux, au moins, elle a reussi à la toucher et à lui faire mal, sans idée sadique derrière, bien entendu. En tout cas, avoir des protections comme ça est très astucieux. La violette l'observe, la voyant parfaitement alors qu'elle ne pouvait pas la voir en retour, sous peine de se prendre des perles dans les yeux. Elle la voit tenter de l'attaquer en retour, crachant une grosse boule de feu dans sa direction, elle réagit de nouveau en créant une nouvelle fois sa barrière qui encaisse moins l'attaque que ses balsamines, mais tout de même efficacement.

Elle la voit bouger, pensait-elle qu'elle ne la voyait pas ? C'est vrai qu'elle doit penser être dans un vrai blizzard de perle, c'est le cas, mais elle, elle la voyait bien. Elle bouge aussi, la laissant croire qu'elle cherche, alors qu'elle enchaîne les mudras pour ensuite créer une lame de chakra qu'elle lance dans sa direction, au niveau de sa jambe.

Résumé:

Le blizzard de chakra continuait de déferler autour de moi, limitant toujours autant mon champ de vision et m’empêchant de percevoir la jeune femme. C’était une bonne tactique, je ne pouvais le nier, et s’il ne s’agissait pas mon élève, sans doute aurais-je transformé cette partie de la région en un véritable enfer ; plongée sous un déluge de flammes et dévisagée de toute part par mes plus redoutables jutsu.

Or, nous n’étions pas ennemies, et je n’avais pas pour objectif de marquer ce pays d’une balafre gratuite. Nous y étions invités, et en tant que tels, nous ne pouvions nous permettre de tels excès… Mais pour vaincre, il n'était pas forcément utile de causer la destruction, même si cela pouvait aider... cela ne restait surtout qu'un moyen de dissuasion

De la grande boule de feu que j’avais crachée, j’entendis le bruit de son explosion, et sa déflagration ; mais… rien d’autre, même pas une fluctuation de cet épais brouillard. Je m’étais alors immobilisée pour tenter de discerner une ombre ou quoi que ce soit ; j’entendis alors un son, rapide, comme quelque chose fendant l’air et je n’eus que le temps d’effectuer un léger mouvement.

Mouvement qui ne fut pas suffisant, je sentis un choc à la jambe ; une vive douleur irradiante, une profonde entaille au niveau de ma cuisse droite. Posant ma main dessus, je vis mon sang la teinter. Être blessée... j'y étais habituée... Cela n'était qu'une question de temps avant que je retrouve "la forme". Je n’eus alors pas trop à réfléchir pour comprendre que la Sendai pouvait soit me ressentir, soit me voir.

J’esquissai un sourire.

-Très bonne stratégie Anzu ! Mais combien de temps tiendras-tu à ce rythme ? Lui lançais-je avec un certain entrain. Puis, je joignis les mains. Le sol se mit à trembler et se mouvoir ; les roches souterraines glissèrent les unes sur les autres le faisant se soulever en à peine quelques secondes à l’issue desquelles je me retrouvais au-dessus de la masse de la tempête chakratique. Bien sûr, cela ne me permettrait de la trouver, ni même de l’attaquer ; mais je verrai venir ses assauts, ainsi. J’avais aussi une stratégie, une stratégie que la Sendai ne connaissait probablement pas.

Résumé:

Anzu a réussi à faire mouche, la jambe de Sazuka est touchée, maintenant, elle allait avoir plus de mal à esquiver, et cela fait partis du plan de la violette : réussir à l'affaiblir assez pour qu'elle ne puisse plus réussir à se défendre convenablement d'une attaque qui se veut fatal. Mais elle ne compte bien sûr pas tuer Sazuka, juste ... lui infliger une blessure qu'elle ne pourra pas soigner, une blessure qui restera ancré en elle et qui l'empêchera de pouvoir la soigner, la médecin l'ignore, mais déjà les pions l'entouraient, ses pièces les plus importantes n'attendaient plus que le bon moment pour la mettre échec et mat, et pour cela, il fallait de la patience. Et elle attend ce moment sans essayer d'aller trop vite, tenter de sortir son atout si rapidement, ce serait facilement contrable, et ce n'est pas ce qu'elle souhaite. Elle attend donc le bon moment, avant de finalement voir une opportunité se présenter à elle, c'était sa fenêtre d'ouverture pour réussir à la toucher.

Sazuka se retrouve en autour, après avoir élevé la terre sous ses pieds, donc elle pensait réussir à la voir en hauteur tout en pouvant réussir à se tirer hors de portée de sa tempête ? Elle a cependant commis une erreur, de la sorte, elle ne pouvait plus se permettre d'esquiver convenablement la technique qui allait venir. Anzu stop sa tempête, de tout manière, elle se fera repérer si elle l'attaque, donc il fallait placer au plus vite ses pièces avant qu'elle reprenne ses pièces maîtresses. Elle n'a donc plus le choix que de devoir "l'utiliser".

- Désolé, mais j'attendais ce moment-là pour la lancer.

Une lueur apparaît sur son doigt pointé vers sa cuisse non blessée, avant qu'une aiguille se fasse propulser très rapidement de son doigt pour venir se loger dans cette dernière, une technique qui s'avère plus dangereuse qu'elle en a l'air, puisqu'elle peut-être mortelle selon l'endroit toucher. Là, elle lui handicapera la jambe d'une blessure qu'elle ne pourra soigner.

Résumé:

En hauteur, j’observais le blizzard de chakra, tentant de déceler le prochain assaut de mon élève. Être en hauteur m’apportait un avantage assez réduit, même si j’avais une meilleure vision d’ensemble, il restait que la Sendai était toujours à l’intérieur ; cachée, et pouvait soit me voir, soit me repérer facilement. Mais, soudainement, la tempête de chakra sembla se disperser, sans doute l’effet de la jeune femme. El là je la vis réapparaître, les doigts joints devant elle et le chakra s’y massant avant qu’elle ne le relâche ; je n’eus pour ma part que le temps de faire voler un parchemin duquel surgit un… tronc d’arbre, devant moi et dans lequel se planta aussitôt, au même moment ; ce qu’elle m’avait envoyé.

Le tronc, qui n’était qu’un tronc ; vola en éclat sans que quoique ce soit d’autre ne se produise. Mais l’état dans lequel se retrouva ce tronc que je m’étais évertuée à sceller en vue d’un éventuel affrontement, me laissa penser que le jutsu que venait d’employer Anzu était… redoutable. Les débris retombant au sol, au bas de ma colonne de pierre et de terre, je posais le regard sur elle, armée d’un léger sourire.

-La technique est bonne, mais la stratégie est à retravailler, Anzu. Pourquoi as-tu rompu ton blizzard ? Lui lançais-je, surprise qu’elle ait changé une si bonne stratégie. Bien ! Continuons ! Dis-je en joignant les mains, relâchant un puissant jet de flammes qui longea ma tour pour venir former rapidement un immense cercle enflammé autour d’Anzu, sur une large zone. Ce fut alors que le cercle prit forme que je réalisai de nouveaux signes.

Une technique qui semblait inoffensive au premier abord mais qui était difficilement esquivable, elle ne visait pas exactement la Sendai, mais formait un cercle assez large tout autour… Qui ne l’empêchait pas d’agir, ni d’attaquer… Mais son "embrasement" en revanche, était plus soudain et surprenant... Ce qu’Anzu déciderait de faire déterminerait de la suite de cet "entraînement".

Résumé:

L'aiguille d'Anzu s'est retrouvé cloué à un tronc sorti de nulle part, c'était donc ça le pouvoir du Fuin ? Elle qui n'était pas tant familiarisé à cet art c'est fait surprendre, elle l'avoue. Mais elle savait cependant qu'un objet ne peut être stocker qu'une fois dans un sceau, cela voulait dire qu'il fallait qu'elle restocke ce tronc pour le réutiliser plus tard, sauf que son aiguille, bien que n'ayant pas atteint sa cible, a eu le mérite de détruire une défense rapide qu'elle ne pouvait plus réutiliser par la suite du combat. Cependant, arrêter ce brouillard semble interloquer Sazuka, pourquoi elle a coupé ce brouillard ? Elle a plusieurs raisons pour ça, déjà le fait qu'elle soit en hauteur lui permettait de pouvoir déterminer sa position précisément si elle arrivait à survivre, ce qui était le cas vu qu'elle visait la cuisse, mais aussi pour économiser du chakra, ce brouillard n'en a pas l'air, mais il est coûteux.

- J'ai plusieurs raisons de couper ce brouillard, je t'expliquerai plus tard.

Enfin, Sazuka créer un cercle de feu autour d'elle, sur un large rayon, un cercle qui, visiblement, semblait être le signe d'une attaque sur une grosse zone. Elle n'a nulle part où allez maintenant sauf en fonçant au travers des flammes, mais déjà là elle enchaîne les mudras pour former une armure qui la recouvre, juste à temps. Les flammes se mettent à lui lécher le corps, l'armure tient en partie, mais le plus gros est passé, mais la température a monté très vite. Ainsi, elle a réussi en très peu de temps à avoir ce niveau en Katon ? Impressionnant, mais elle n'imaginait pas le contraire venant d'une Heidan de Kumo. Cependant, ce cercle de flammes l'embête beaucoup, car elle ne peut pas en sortir, et malheureusement, elle n'a pas de Suiton pour éteindre les flammes, la seule chose qu'elle peut faire du coup, c'est forcé Sazuka à ne plus l'utiliser. Elle sort un rouleau, puis incante des mudras pour l'activer, puis une immense salve de chakra est lancé dans les airs, retombant sur Sazuka sous forme de pieux, mais le temps qu'elle se défende de cette technique, elle concentre très rapidement dans son doigt une nouvelle fois une lueur rouge qu'elle tire sur Sazuka pour la toucher à l'épaule.

Résumé:

Les flammes continuaient de se déverser de ma bouche tandis que l’embrasement s’estompait, et je fus satisfaite de voir que la Sendai avait su y répondre parfaitement ; et plus encore de la voir contrattaquer. Cette masse de chakra qu’elle venait de relâcher me laissa perplexe jusqu’à ce que je les vois prendre la forme de genre de lances ; ce qui me fit bien sûr réagir…

Rapidement j’avais sauté au bas de me tour de pierre tout en joignant les mains tandis que les lances s’abattaient, et alors que j’allais toucher le sol un grand dôme de roche immergea du sol… Les lances frappèrent dur, perçant le dôme, réduisant ma colonne de pierre en miettes…

Alors que mon dôme s’effritait peu à peu j’eus à peine le temps de voir cette lueur rouge foncer sur moi. Encore la même aiguille… J’aurais pu invoquer une nouvelle protection, mais le simple fait de l’activer m’aurait sûrement pris trop de temps ; ce fut alors instinctivement que je tentais de l’esquiver, d’un mouvement précis mais pas suffisant rapide, à priori.

Je sentis cette aiguille me toucher en s’enfoncer profondément dans mon épaule, et une douleur plus importante dans la seconde qui suivit. Connaissant parfaitement le corps humain, et davantage encore le mien je pus facilement visualiser et établir que la point de cette « aiguille » occupait plus d’espace qu’elle ne devrait.

Sa masse estimée, et pour le pas prendre de risque ; je joignis les mains malgré l’intense douleur. Une aura verdoyante émana de tout mon corps. Tandis que j’approchai la main de la blessure d’une main, j’arrachai l’aiguille de l’autre sans me préoccuper de ce que cela engendrerait. Qu’importaient les blessures face au plus puissant de « nos » jutsu médicaux. Le temps que la plaie se résorbe sous l’effet du chakra médical, je levai une main devant moi, deux doigts joints, prête à passer à la suite.

-Hm… Tu n’es pas obligée d’user de telles techniques contre moi, tu sais. Lançais à la jeune femme alors de l’autre côté des débris rocheux jonchant le sol un peu partout entre nous. Etant donné que tu es mon élève, je ne peux me battre pleinement si je dois m’économiser ; car je devrais encore te soigner, après. Si nous continuons ainsi, je n'aurais peut-être pas de quoi te soigner. Rigolais-je légèrement en la regardant, la main toujours levée devant moi, et la plupart de mes douleurs disparaissant peu à peu.

C’était un problème, pour moi, les « entraînements ». C’était pour cette raison que je n’aimais pas vraiment ça, car j’étais si je me battais, c’était pour éliminer mes adversaires, pas pour aider à progresser… généralement.

Heureusement, je n'avais ps mis ma cape... elle aurait été... Dans le même état que ma veste, déchirée et pleine de sang...

Résumé:

Anzu a réussi à la toucher, elle a réussi en l'obligeant à se défendre est une bonne solution. Elle a dû descendre de sa tour, cesser son cercle de feu, pour ensuite créer un dôme de terre autour d'elle. Sazuka est passée à la défensive, cependant, elle n'a pas pu réussi à esquiver une nouvelle fois son aiguille. Celle-ci se plante dans son épaule, avant de se loger à l'intérieur pour se transformer en boule à l'intérieur. Cependant, là où Anzu pensait qu'elle allait bloquer ses soins en bloquant un de ses projectiles dans son corps, le rendant quasi impossible à retirer sans employer les grands moyens, elle observe Sazuka carrément s'arracher un bout de l'épaule pour sortir cet oursin de chakra qui s'est pourtant bien loger à l'intérieur. La Sendaï a au moins un aperçu des dégâts causés intérieurement par son aiguille.

- J'ai bien l'impression que même si on te coupe la tête, tu trouveras un moyen de la faire repousser.

Enfin, elle soupire, puis décide d'arrêter l'entraînement ici, un entraînement court, mais intense tout de même, et au moins, Anzu savait qu'elle pouvait expérimenter ses attaques sur elle, ses capacités en soin sont impressionnantes, tout comme sa résistance à la douleur. En tout cas, c'est fou de se dire qu'une attaque comme celle-ci n'arrivera pas a venir à bout d'elle.

- Arrêtons-nous là dans ce cas.

Dit-elle en soupirant, enlevant toute la poussière et la suie présente sur ce qui reste de ses habits qui ont passé un sacré quart d'heure. Elle va devoir se changer en espérant que la cape ma recouvre totalement.

- Dire que j'ai un Genjutsu d'altération qui nous aurait éviter de se retrouver avec des habits dans cet état, si je pouvais le lancer sur moi-même, ça m'aurait arrangé.

Maintenant, il allait falloir se rendre dans les murs de Joheki pour se racheter des habits. Ca lui apprendra à tenter de s'entraîner avec probablement la deuxième personne la plus puissante du Yuukan après l'homme au chapeau.

Résumé :

J’étais contente de voir qu’Anzu préférait en rester là, tout comme moi. Utiliser de si puissants et dangereux jutsu pour ce qui devait être un simple entraînement me semblait parfaitement déraisonnable ; tout comme cette énergie que nous venions de gaspiller. Mais par chance, nous nous trouvions dans un pays plutôt tranquille, où personne à priori ne nous tomberait dessus sans que nous soyons prêts à nous défendre ; à Hi, ou même à Hayashi ; une telle débauche de chakra nous aurait desservi…

-Me couper la tête ? Dis-je tant interrogative que pensive. Certains ont essayé. Avais-je répondu sans en entrer dans les détails ni en ajouter davantage à ce sujet. Je fis quelques pas dans sa direction tandis qu’elle parlait de l’un de ses genjutsu. Il paraissait que maîtriser les illusions était presque aussi difficile que de maîtriser les arts du scellement. Je ne m’y étais jamais intéressée et pire, je n’aimais pas cela. Mais il fallait avouer qu’on pouvait y trouver un aspect plutôt pratique. Une illusion pour se battre ? Intéressant. Dis-je simplement.

A son niveau, et réalisant quelques signes, l’une de mes mains se nimba d’un voile verdoyant émettant un son plutôt doux et discret.

-Technique de soin, je vais soigner ces brûlures avant que cela ne soit plus possible. Avertis-je la Sendai, qu’elle ne soit pas surprise que la « touche ». De toute façon, les « zones » qui avaient été léchées par les flammes d’un peu trop étaient plus visibles que le reste, la peau rougeoyante, comme marquée au fer. Après de longues secondes et que ces brûlures ne soient plus qu’un souvenir ; je repris. Ton style de combat s’est amélioré. Mais tu dois mieux définir ta stratégie, mieux la penser. Expliquais-je avec un ton plus sérieux. Cette… aiguille… Je perçois son potentiel ; mais j’ai l’impression que son utilité est… limitée, à distance. Pas si limitée que ça à vrai dire, mais certainement trop contre… moi.

C’était ce que je pouvais lui apporter, une expérience du combat et une observation de ces progrès et des jutsu qu’elle avait développé. Il était sûr que mon élève devenait un peu plus forte chaque jour, et même sans mon concours.

Enfin, je déchirai un morceau du bas de mon T-shirt noir et le nouai autour de la blessure qui subsistait encore au niveau de ma jambe, sur la face extérieure de la cuisse. La douleur me lançait toutes les quinze ou vingt secondes, mais rien d'insurmontable. On aurait pu se demander pourquoi je ne la soignais aussitôt... Il y avait une bonne raison, pour moi.

Spoiler:

-La chance ? Avais-je alors repris la Sendai sans être sûre d’avoir compris où elle voulait en venir. Haha… oui. Ce n’est pas vraiment de la chance. Ajoutais-je en m’esclaffant. C’est de la connaissance, celle du corps humain et celle des arts médicaux. Commençais-je à expliquer en détachant ma main de sa peau dont les blessures, et brûlures superficielles avaient disparu. Subir une blessure et savoir que je peux y survivre, cela fait partie de ma stratégie. Au final mes connaissances me permettaient de savoir ce qu’il m’était possible d’endurer, jusqu’à quel point ; avant d’user de ma maîtrise médicale.

Anzu avait néanmoins raison sur un point, une personne qui ne disposait pas de compétences liées à l’Iroujutsu ne se serait probablement pas avisé de retirer cette aiguille, peut-être même ne se serait-il pas rendu compte de ce qu’elle pouvait faire ; grossir une fois plantée… Mais en revanche, rien n’était laissé au hasard ou à la chance. Si je me laissais atteindre par les coups, ce n’était pas souvent parce que mon adversaire était meilleur ; mais davantage parce que je le voulais… Enfin.

-Oui, cela pourrait-être utile dans un avenir proche. Avais-je souris, notamment concernant la Senshi… Pourquoi s’inquièteraient-ils ? Ils savent très bien ce que peut impliquer un entraînement. Rigolais-je. Si les uns et les autres s’inquiétaient pour si peu… Alors ils étaient de mauvais shinobi, ni plus ni moins. Mais oui, se changer… n’est pas une mauvaise idée. Cette fois-ci, peut-être un peu par chance, j’avais alors que j’étais encore à Kumo, eu la bonne idée de sceller toutes sortes de choses. Ainsi, ces questions « pratiques » ne posaient guère de problèmes lorsque j’étais en déplacement.

C’était un usage futile de l’art des sceaux, plus par confort qu’autre chose ; mais oui, c’était très pratique. Et j’aimais beaucoup créer de nouveaux sceaux, les dessiner, voir qu’ils fonctionnaient, c’était très gratifiant d’une certaine manière. Donnant ainsi réponse à la remarque de la Kunoichi, je retirai simplement l’ample t-shirt que je portai, déchiré ; apparaissant dans un sous vêtement noir, sportif, et dévoilant la longue cicatrice qui s’étendait de haut en bas, depuis le bas de mon ventre jusqu’à la pointe de mon sternum ; ainsi que diverses marques ou encore quelques sceaux.

-Si tu veux me donner les tiens ; je vais recoudre tout ça. Dis-je sérieusement. En tant que chirurgienne, c’était une tâche à laquelle j’étais habituée ; dans le cas contraire, si « coudre » n’avait pas fait partie de mes compétences ; sans doute que la couture ne m’aurait pas vraiment plu… Mais, je n’en saurais jamais rien, à priori. Ou tu me les donneras plus tard. Il n’y a rien de pressant. M’esclaffais-je de nouveau.

Elle ne parlait bien sûr pas de cette chance là, c'est une façon de parler bien sûr. Sazuka a l'air de manquer de recul, enfin, seulement sur les expressions. On dirait elle en fait là-dessus à tout prendre au premier degré, Anzu se reconnait un peu en elle, ce qui n'est ... pas étonnant pour sa senseï ? Après tout, c'est elle qui l'a pris sous son aile, et si elle n'est pas une copie conforme, elle doit avouer qu'elle a un peu déteint sur la violette. Enfin, pas totalement non plus, mais tout ça pour dire qu'elle comprend qu'elle l'est pris au premier degré, à la première définition. En tout cas, sa stratégie est de subir des blessures en sachant qu'elle peut y survivre ... c'est très ... audacieux comme stratégie pour n'importe qui. Mais pour une experte du corps et en Iroujutsu comme Sazuka ... c'est pas si dangereux que ça pour elle ... enfin si, car si elle reçoit des blessures trop graves sur le coup, elle risque de tomber dans les vapes avant, mais comme elle l'a dit, elle pense que, même si on lui coupe la tête, elle arrivera à la recoller.

- Tu as quand même ta chemise qui a changer de couleur, et si je pense que Raizen, Umeka et Itagami connaissent ton niveau, je ne suis pas sûr que les autres comme Sharrkan et Sora, voire Hoshino, sauront garder leur sang froid en te voyant dans cet "état". Et puis, c'est pas très hygiénique, ni très reluisant pour la cheffe de notre organisation.

Enfin, après cela, Anzu l'observe retirer son T-Shirt, observant pour la première fois le corps plutôt musclé de Sazuka ... enfin, "plutôt" musclé, la violette se surprend à plutôt apprécié la musculature de l'Uzumaki. Assez d'ailleurs pour qu'elle regarde ailleurs, plus par politesse que par gêne, si sa senseï apprenait que son élève la matait un cours instant, elle risque de mal le prendre. Enfin, si ça se trouve, Sazuka s'en amuserait plutôt, un peu comme Raizen qui en profiterait pour la mettre dans l'embarras.

Sazuka lui propose ensuite de recoudre ses vêtements, c'est vrai qu'ils ont été carbonisés, mais du coup, est-ce qu'une couture va suffire ? C'est une bonne question. Mais Anzu n'a pas trop envie de donner ses vêtements tout de suite, déjà parce que c'est plutôt intimidant d'avoir un mastodonte qui a une musculature bien développée à côté qui lui demande de se retrouver dans la même tenue qu'elle, mais surtout parce qu'elle n'a pas envie de se déshabiller en public. Après, c'est vrai qu'avec du recul, elle peut se henge pour avoir une autre apparence habillée, c'est l'avantage d'avoir un petit don en dissimulation, même si, théoriquement, n'importe quel shinobi peut le faire ça.

- Bon, d'accord ... je te les donne tout de suite.

Elle dénoue d'abord sa cravate avant de retirer son manteau, puis son T-Shirt qui se trouve en-dessous, se retrouvant dans le même style vestimentaire que sa senseï, mais avec une corpulence différente. Contrairement à Sazuka qui a un corps musclé mais, il faut le dire, pas très fournis, Anzu c'est plutôt l'inverse. Certes, elle n'a pas la poitrine d'Itagami, ni même celle de Yuna, mais elle est plutôt charnue là-dessus pour des muscles présents, mais moins taillés que Sazuka. Contrairement à elle, elle manipule les armes lourdes quand la médecin en face se bat avec son corps, c'est normal d'avoir un physique si différent. Sa marque, elle, est toujours présent, à côté de la bande de sa brassière sportive aussi, de la même couleur que Sazuka, bien que de taille différente.

- Je ne suis pas aussi musclée que toi par contre ...

Dit-elle en rougissant un peu, se couvrant un peu les seins, comme si elle en avait un peu honte ... ce qui est le cas, elle n'a jamais autant détesté avoir une poitrine aussi grosse.

Je comprenais ce que voulait dire la Sendai, et en réalité ce n’était pas quelque chose qui me posait problème. Ceux présents ici étaient soit des Shinobi, en avaient été ou en seraient un jour ; et j’avais une idée particulière de ce que devait être un ninja ; efficace, endurci et faisant fi de ses sentiments, de ses émotions.

Une vision que je partageais avec feu la Raikage et que le Meikyû ne comprenait pas. A priori Anzu percevait son métier comme… Raizen. Mais je m’étais accordée avec ce dernier et avais admis qu’il était possible que deux catégories de ninjas coexistaient… Et aucune de ces deux n’était la meilleure, à priori.

-Je comprends, mais ils vont devoir s'y faire et s’endurcir. Dis-je de façon monotone en gardant le regard fixé sur le tissu déchiré et ensanglanté. Cette fléchette de chakra qui m’avait atteinte avait fait un trou imposant, je ne l’avais pas perçu ainsi lorsque je l’avais arrachée à ma chair. Je l’observai un instant lorsqu’elle me remit ses vêtements en lambeau. Hum ? Fis-je lorsqu’elle parla de muscles. Haha… rigolais-je en pliant ce qu’il restait de nos vêtements. Nous avons les corps que nous avons, tu sais ; ça n’y parait peut-être pas, mais Umeka non plus n’est pas très musclée. Finis-je avec un petit rire amusé, sans me soucier de la pertinence de cette comparaison.

J’étais médecin, j’étais habituée à voir des corps tant habillés que nus, sans jamais vraiment avoir d’arrière-pensée. Tout ce qui comptait, c’était d’avoir confiance en soi, en ses capacités ; le corps n’était… qu’un aspect peu représentatif de ce que nous étions. Au mieux, un corps pouvait être un outil, ou la relique d’une histoire, d’un passé ; comme le mien.

Mais il était vrai que, je me demandais toujours comment faisaient les femmes avec des poitrines proéminentes pour se déplacer correctement. Je n’avais jamais eu ce problème… Au contraire. Mais à fortiori, elles y parvenaient parfaitement, elles devaient y être habituées, ou le subir. Mais quoi qu'il en fut, je les appréciais quelle que fut leur taille.

-Enfin, aucune honte à ressentir avec moi, j’ai eu amplement le temps de vous observer. Dis-je avec un sourire narquois. Et par « vous », je voulais dire : les femmes et hommes de Kumo. J’en ai vu beaucoup d’autres avant les tiens, Anzu. Je la fixai durant quelques secondes et soupirai, fouillant la sacoche fixée à ma ceinture ; je sortis un petit rouleau, et le déroulant posai la main dessus. Et en apparut une tunique noire, légèrement ample ; pliée au carré. Tien, prends ça si tu es vraiment gênée. Bien sûr, même si je n’avais pour la Sendai qu’une affection sympathique ; il n’empêchait que je trouvais le « spectacle » plutôt doux pour les yeux…

A une autre époque, avant Kumo… sans doute aurais-je été moins regardante quant à ce qu’elle était. Une élève, une connaissance, une inconnue et même une ennemie… Oui, à Tetsu ce genre de détail ne m’inquiétait guère.

Anzu est entièrement d'accord avec elle, ils vont devoir s'endurcir, mais surtout, ils vont devoir gagner un peu de sérieux. Elle soupire en remarquant que le côté enfantin de certains sont encore présents, elle pense à Sharrkan et elle pense surtout à Sora. Ces deux-là sont de vrais clowns, de vrais bêtes de foire quand on y pense réellement. Enfin, la violette se dit qu'elle va devoir rendre visite à Sharrkan et Kyohei, déjà pour connaitre leur niveau à tout les deux, mais surtout pour leur donner un premier conseil : grandir un peu. Même si cela peut-être assez réconfortant de voir des shinobis décontractés, elle se dit que, dans leur situation actuelle, il valait mieux qu'ils restent sérieux. Kyohei y arrive et Sharrkan avait fait des efforts, Sora par contre, elle a l'impression qu'il est un peu trop émotive.

- Ils vont surtout devoir devenir plus sérieux ... même si avoir des éléments perturbateurs dans le groupe peut avoir des effets ... bénéfiques. Tu dois certainement comprendre ça vu le contraste qu'il y a entre Yuna et moi.

C'est vrai que Yuna est proche de Sharrkan et Sora, et elle est même aux antipodes d'Anzu, l'une ouverte et un peu trop enthousiaste, l'autre sérieuse mais pas trop ouverte, à croire que leur caractère permettait d'avoir un certain équilibre dans le groupe. Enfin, alors qu'elle avait l'air de réfléchir à la fléchette qu'elle a prise, fléchette qui ne ressemble plus à une fléchette, mais à un oursin. Enfin, Sazuka reste modeste vis à vis de ses muscles, disant qu'ils ont le corps qu'ils ont. Anzu aurait quand même préféré avoir un corps plus proche justement qu'Umeka que celui qu'elle a.

- Et par rapport à moi, elle est comment Umeka ? Plus ou moins musclée ?

Simple curiosité, elle voulait savoir comment est forgée une gladiatrice, probablement plus musclée, car contrairement à elle, Umeka fait partis d'un clan qui est habitué à combattre. Enfin, peut-être devrait-elle voir par elle-même ... enfin, elle n'oserait jamais, mais si c'est pour la science, elle le ferait sans problème.

- Je n'en doute pas, après tout, tu es médecin, tu en as vu des femmes et des hommes. Mais j'avoue que je ne les aime pas ... Je regrette d'avoir été contaminée par Yuna.

Elle est encore persuadé que c'est la blonde qui l'a maudit, même si ça ne fait aucuns sens scientifiquement et que c'est purement fondé sur rien du tout. Juste que Yuna a de gros seins, et que c'est justement quand elle a emménager chez elle que ça a commencé à poussé ... c'est une grosse coïncidence, non ? Enfin, elle prend la tunique noire volontiers, avant de l'enfiler, une tunique assez ample pour que ses seins ne soient pas trop serrés.

- Dire que je suis passée de la fille presque invisible à un fantasme callipyge ... c'est plutôt dur. Enfin, Yuna a l'air de bien en vivre ...

Elle soupire, se rendant compte que c'est toujours avec elle qu'elle a des sujets de discussions ... étrange. C'est un peu comme une discussion qu'elle aurait dû avoir avec sa mère, mais comme elle l'a abandonné, c'est certainement Sazuka la mieux placer pour la remplacer.

-Hum... Je ne dirais pas qu'ils sont perturbateurs, mais tu as raison. Plus de sérieux, plus de rigueur; ne feront aucun mal. Lui concédais-je en l'observant, accoutrée de cette horrible tunique. Mais nous avons chacun nos caractères, aussi. Rigolais-je. C'était un fait qu'on ne pouvait pas contredire, et c'était pour cette raison que je ne montrais pas aussi sévère avec eux que je pouvais l'être avec moi. Après ce qu'il s'était passé à Kumo, et bien que nous fûmes maintenant en mission pour le village, que ce soit Sharrkan, Sora et n'importe qui; ils avaient besoin de penser à autre chose, pour ne pas devenir de sombres avatars, aigris.

Je ne comprenais pas cette fixation que faisait la Sendai sur la musculation, cela n'avait que peu d'importance dans le fond. Il y avait des Shinobi massifs comme les Akimichi et tout aussi efficaces que les plus effilés et athlétiques des ninjas. Ainsi je n'étais pas sûre que la forme physique soit vraiment déterminante pour un shinobi...

Il était sûr que les gâteaux au chocolat et autres sucreries n'aidaient pas à... se muscler. Mais pour autant, je ne jugeais pas car au final ce qui comptait le plus, n'étaient que les compétences de chacun... Il n'y avait pas besoin d'être dans une forme surhumaine pour cracher des flammes ou générer de l'électricité; alors... à quoi bon ?

-Umeka est... dis-je pensive, calme et un sourire léger sur les lèvres. Très bien comme elle est. Tout comme tu l'es. Haussais-je les épaules, lui souriant tandis que j'invoquais ma sacoche, la seule l'unique, celle qui m'avait accompagnée partout; pour en sortir un rouleau de tissu, un bandage que je déroulais. Haha... contaminée ? Non... C'est... l'ordre naturel des choses, le développement normal d'un corps. Esquissais-je un sourire. Seulement, chez certaines personnes, cette évolution est plus forte, et chez d'autres elle l'est moins. Expliquais-je en entourant ma cuisse de bandage, pour contenir la douleur de cette blessure, et empêcher le sang de couler. Ce n'est pas une maladie. Ajoutais-je en serrant le bandage et le nouant.

J'aurais pu ajouter que s'ils la gênaient, il était aussi possible de... "s'en séparer", mais je préférai m'abstenir, il ne manquerait plus qu'elle veuille se servir de la chirurgie pour régler son problème, qui n'en était pas un pour moi. Cette remarque, comparant sa prise de volume à une maladie, me rappelait aussi la Nanjou.

C'était exactement son genre, de parler à tort ou à raison, et de faire preuve de cette... naïveté. Je me demandais ce que pouvait bien faire la petite blonde en ce moment; avait-elle échappé à l'attaque ? Était-elle toujours en poste sur les côtes nord de Kaminari ? Sans doute le saurions nous bientôt.

-Au final, vous vous ressemblez un peu, toi et Yuna. M'esclaffais-je avec un sourire. Vous pouvez avoir une vision très... enfantine des choses, parfois. Ris-je. Mais, en réalité, si j'aime à peu près toutes les... formes de femmes; je n'ai pas vraiment d'attrait pour... Levant les mains, je mimais la forme de seins proéminents... Les fortes poitrines. Finis-je en les baissant et ramassant ma sacoche. Oh, et désolée si mes remarques vous ont gêné; je trouvais que toi et Yuna alliez plutôt bien ensemble. Haussais-je de nouveau les épaules. J'aime bien savoir que les personnes ne sont pas seules; moi même à Tetsu je n'étais pas souvent -vraiment- seule, malgré tout.

Chacun avait en effet son propre caractère, mais cela ne les empêchait pas de pouvoir orienter la mentalité de certaines personnes vers une mentalité plus professionnelle. Enfin, cela ne servait à rien de les forcer à être différent d'eux-même, car en faisant ça, cela les empêchait de se concentrer sur leur entraînement et comment devenir plus puissant, la mentalité viendra après, mais valait-il mieux avoir des têtes bien faîtes ou bien remplit ? C'est une bonne question. Enfin, elle verra comment gérer Sharrkan, Sora elle le laisse à l'autre chat, elle s'en occupera certainement très bien. Bref, la violette voulait savoir suite à la remarque de Sazuka comment est foutu Umeka. Elle sait qu'elle n'a pas des formes aussi callipyges que les siennes, mais elle voulait en savoir plus niveau musculature. Mais Sazuka reste ... floue là-dessus.

- Tu m'aides pas beaucoup là ...

Elle rougit suite au compliment sur son corps, enfin, si elle refuse de lui dire comment est le corps de la gladiatrice, alors ... elle n'aura qu'à allez le voir elle-même, de toute manière, la concernée ne remarquera rien. De toute manière, elle ne compte pas la regarder dans une tenue d'Eve, juste en sous-vêtement suffit, rien de plus, rien de moins. Enfin, Sazuka semble amusée d'entendre qu'Anzu pense que la poussée de ses seins viendrait d'une contamination suite à une maladie propagée par la blonde, mais juste l'ordre des choses.

- J'aurai aimé qu'elle se calme sur l'évolution quand même ... enfin, au moins, je n'ai pas la poitrine d'Itagami.

C'est une sorte de ... réconfort qu'elle peut trouver là-dedans, de s'imaginer qu'elle aurait une poitrine plus grosse que sa tête, et encore, ça ne s'est pas arrangé lorsqu'elle est tombée de nouveau enceinte, sa poitrine à encore grossit. Elle espère qu'ils vont rester comme ils sont de son côté, elle a déjà du mal à les apprécié de la sorte alors ...

- Je pense que vivre dans les mêmes pièces a dû nous permettre de devenir plus ... ressemblantes. Et je suppose que ce n'est pas pour rien que tu nous as choisis toutes les deux, on a dû avoir un truc qui t'a plus chez nous et qu'on avait toutes les deux ...

Elle se demande bien d'ailleurs ce qui a poussé Sazuka a les choisir toutes les deux, peut-être n'est-ce que le hasard, qu'elles sont tombés toutes les deux au bon moment, pile lorsqu'elle eu l'envie de devenir chef d'équipe. Enfin, après la remarque à propos du fait qu'elle aime toutes les formes de femmes, même si elle n'avait pas forcément une préférence avec les femmes avec de gros seins - seins qu'elle regarde après la manière dont Sazuka a montré la fameuse taille de "l'oppulente poitrine" qu'elle montre -, elle lui présente des excuses vis-à-vis de ce qu'elle a dit à propos de Yuna et elle, qu'elle trouvait qu'elles allaient bien ensemble, ce qui fait rougir la violette une nouvelle fois.

- Je ne vois pas ce qui te fais penser ça ... enfin, j'aimerais quand même te remercier énormément pour m'avoir prise dans ton équipe. Sans toi, je ne serais probablement pas là où j'en suis maintenant, tu m'as été d'une grande aide ...

Elle n'est pas douée pour les ... remerciements ... en fait, elle n'est pas douée lorsqu'il faut parler alors ... elle espère que ça ira cette fois.

J'esquissai un sourire amusé en l'entendant parler. J'oubliais bien souvent que j'étais entourée de personnes jeunes, bien plus jeunes que moi et que pour beaucoup d'entre elles, eux, certains aspects de la vie demeuraient un mystère complet. Son histoire de poitrine n'était d'ailleurs pas sans me rappeler la visite d'Itagami, à Kumo, lorsqu'elle se demandait si son grossissement était "normal", et réversible. Ce n'était il y a qu'un an ou deux, mais je me rendais qu'entre ce jour et aujourd'hui; j'avais beaucoup changé...

-Huum... Oui, vivre avec des personnes, tous les jours, peut faire déteindre leur façon d'être sur les autres. Souris-je légèrement à la jeune femme. J'avais très largement connu ça en vivant avec Akina, avec Reiko puis Umeka. Mais, on ne prend que les bons côtés en général, enfin, je crois. Rigolais-je; et je l'espérais intérieurement. Si j'avais pris les mauvais penchants de chacune des personnes que j'ai fréquentées... Continuais-je, toujours amusée de cette pensée que je trouvais aussi effrayante. Je ne sais pas si pourrais me supporter haha...

Le mensonge d'Akina, la froideur de Reiko et l'entêtement d'Umeka... Ouais, avec ces trois défauts j'aurais été une personne tout bonnement abominable, j'avais déjà bien assez à faire avec mes propres défauts pour en plus m'en ajouter. Néanmoins, je me sentais grandie de chacune de ces rencontres, même si elles ne s'étaient pas forcément toutes bien terminées. Il fallait avouer que j'avais eu beaucoup à prendre sur le plan comportemental et relationnel; et que chacune d'entre elles m'avaient donné une aide incroyable, et une compréhension des autres bien plus importantes.

-Si tu veux le savoir, j'ai été obligée de constituer une équipe; par le Raikage Shuuhei. Dis-je avec un léger rictus. Et, je n'aime pas les hommes, c'est viscérale. Ajoutais-je avec une moue de dégoût. Enfin, il y a quelques exceptions, certains que je tolère à mes côtés; comme Raizen. Rigolais-je de nouveau. Et, de fait, je vous ai choisi; parce que vous n'étiez pas des hommes. Admis-je en l'observant. Mais aussi parce que Yuna était pleine d'une énergie que je n'avais pas, et toi parce que tu me ressemblais un peu, à l'époque. Voilà pourquoi.

Bien sûr, j'espérais qu'elle n'allait pas se vexer, parfois ne pas connaître la vérité était davantage profitable; néanmoins il ne me semblait que toutes ces raisons furent de mauvaises raisons. Je n'avais jamais procédé comme les autres "sensei". Je n'étais pas vraiment intéressée par leurs compétences et savoir faire, mais davantage par leur comportement, leur façon de réfléchir. Et, bien sûr, parce qu'elles étaient du sexe féminin; c'était une évidence. Mais aujourd'hui, alors que nous étions au milieu de nulle part, dans un pays étranger et poursuivant un objectif précis, il m'était apparut comme vital que chacun développe ses compétences pour le bien de Kumo.

-Bientôt nous retournerons à Kumo, et vous devrez faire preuve de vos compétences. Je sais que tu t'es améliorée Anzu, sans mon aide. Et j'aimerai savoir ce que tu es capable de faire maintenant. J'en avais eu un aperçu précédemment, il cela m'avait plutôt impressionnée. Mais j'étais sûre qu'elle était capable de faire bien plus qu'une tempête de chakra et une aiguille mortelle. Dis-moi sur quoi tu as travaillé ces derniers temps.

Sazuka confirme que vivre avec les autres créé des risques de se retrouver avec un caractère qui a déteint des autres, cela doit certainement marcher dans les deux sens, mais certainement que le caractère de la blonde aux formes callipyges est bien trop trempé pour que les bons côtés de la Sendaï déteignent sur elle. Ou alors peut-être les possédait-elle déjà, ce qui est un peu vexant d'un certain point de vue, car cela voulait dire que Yuna avait déjà tous les bons côtés de la violette et, en plus de transmettre une partie de sa poitrine, qu'elle en a bien plus qu'Anzu pour lui en transmettre sans changer d'un poil. Bon, elle aurait pu gagné un peu de sérieux, son caractère est proche de celui de Sharrkan en y réfléchissant bien, et il semblerait que son gain de grade n'ait pas changé sa façon de penser contrairement à Anzu qui a fait des efforts pour essayer d'être moins renfermé sur elle-même.

Enfin, elle lui révèle de façon "surprenante" qu'elle a en fait constituer son équipe plus sous ordre du Nidaime Raïkage que de sa propre initiative. Et si elle a choisit Yuna et elle, c'est avant tout car elles n'étaient pas des hommes, donc que la violette - grise à l'époque - et la blonde sont tombés par hasard dans le champ de vision de l'Ikeda et qu'elles sont du même côté des chromosomes qu'elle. La Sendaï pousse un soupir en entendant la réponse de la médecin, d'un certains points de vus, elle s'y attendait à quelque chose du genre, que Sazuka les avait choisit de façon hasardeuse et pas vraiment parce qu'elle les intéressait. Après ce soupir, elle lâche un petit sourire, presque amusée.

- Je ne sais pas pourquoi, mais je m'y attendais un peu de ta part, tu as toujours eu ce côté "désintéressée" quand on parlait de l'équipe. Je devrais donc remercier le destin de m'avoir mis sur ta route et t'avoir aider à retrouver ce chat.

Dire que tout à commencé par une "mission", juste retrouver un animal, et que ses talents en sensorialité lui a permis de retrouver ce fameux matou. Ça commençait par un chat, puis ça a finit par se retrouver à ses côtés face au fameux homme au chapeau, c'est fou comme le destin peut lui réserver des choses ... étranges. Elle ne s'attendait certainement pas à l'époque à se retrouver à ses côtés pour affronter de puissants adversaires.

- Sur quoi j'ai travaillé ? Déjà le Genjutsu, c'est un art que j'avais jamais vraiment poussé à fond avant cela. Je ne suis pas encore une experte, mais j'essaie de me débrouiller avec ... sinon, j'ai continuer à explorer les utilités de la sensorialité, que ce soit dans la détection par diverses méthodes que par la dissimulation. C'est grâce à cela qu'on a réussi à passer ce gardien collant ...

C'est vrai que si le gardien n'avait pas déclencher cette brume et qu'Anzu était incapable de dissimuler leur chakra, tout en détectant la présence de Sazuka et du gardien, elle ne serait pas arrivée à temps pour que Sazuka ait sa discussion avec lui. D'ailleurs, sans son talent pour la détection, elle a permis à Sazuka de ne pas être blessée lors de l'effondrement du temple ...

- Sinon j'essaie d'apprendre le Fuinjutsu de mon côté, j'ai découvert que je pouvais via des sceaux priver les gens de leur chakra, même si, pour le moment, mes sceaux ne sont pas des plus impressionnants ...

Elle débute encore après tout ... normal que son niveau n'est pas des plus extraordinaire.

- Mais bien évidemment, je n'oublie pas de m'entraîner dans des arts plus offensifs, je ne compte pas devenir un boulet en ne sachant pas comment me défendre ...