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En quête d'enquête... [Teruyo]

Yawa Seika
Yawa Seika

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Mar 22 Oct 2019 - 20:10
Le footing matinal est une activité importante dans la vie de Seika, qu’elle pratique quatre fois par semaine pour garder la forme. Devenir forte, c’est un prérequis pour mettre fin aux combats et s’assurer que tout le monde est traité avec justesse et de manière équitable. Et bien entendu, ces trois notions, la force, la forme et le footing, sont interdépendants pour le petit bout de femme qu’elle est. Pour être plus précis, de chacun découle un autre, directement ou indirectement. En faisant son footing, elle garde la forme, et plus elle est en forme, plus elle peut s’entrainer et donc devenir forte. Dans sa tenue confortable prévue pour les activités physiques n’incluant pas de se battre, la brune arpente les longues rues du village caché dans la roche, à une vitesse trop grande pour s’adonner à un de ses passe-temps : discuter avec les passants. De même, la jeune fille évite au maximum les rues trop bondées, pour ne pas risquer de faire peur à quiconque ou de bousculer quelqu’un par mégarde.

Son parcours est assez long, d’une longueur d’une dizaine de kilomètres, allant tantôt dans une direction, tantôt dans l’autre, grimpant parfois sur les toits quand trop de monde se trouve aux alentours, passant aussi dans les arbres pour se donner l’impression d’être en situation de mission. Lorsque le soleil atteint la médiane entre son lever et le zénith, la petite termine enfin sa course d’endurance, essoufflée et en sueur, et s’assoit sur un banc, après quelques étirements, pour récupérer. Aujourd’hui, elle a été un peu plus vite que d’habitude, et elle n’en est pas mécontente.

« Fiou, ça fait du bien de courir, même si des fois je suis tellement fatiguée que j’en perds le sourire ! »

Elle rit seule à cette petite blague, accentuée par la rime, qu’elle trouve vraiment cool. Mais quelque chose attire son attention, alors qu’elle commence à peine à reprendre son souffle. Des traces rouges, juste en face d’elle, dans l’herbe, au pied d’un arbre. Qu’est-ce que cela peut bien être ? Sa première idée est que quelqu’un a cassé un pot de confiture, mais dans le doute, elle s’approche pour regarder. La consistance fait penser à du sang, bien qu’elle ne soit pas habituée à en faire couler de ses adversaires. Les traces semblent s’éloigner dans une direction bien précise, et la petite enquêtrice commence à les suivre, curieuse de découvrir d’où cela vient, et également anxieuse que quelqu’un puisse être blessé dans les environs…
Spoiler:
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Miyamoto Teruyo
Miyamoto Teruyo

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Dim 27 Oct 2019 - 9:37
Dès lors que je quitte ma demeure, je ne suis plus le père aimant qui adore chouchouter sa fille. Je ne suis plus le fils adulé qui soutient ses parents. Je ne suis plus le beau-fils compatissant qui recueille sa belle-famille. Non. Dès que j’ai franchi le pas la porte d’entrée de ce cocon familial où j’ai plaisir, mais aussi besoin de me ressourcer, je ne suis plus cet homme, mais un ninja d’Iwa. Pour autant, être un shinobi du village est une chose, cela ne remet pas en question mes motivations ou mes idéaux. Cependant, aujourd’hui est, un jour, nouveau. Un matin ensoleillé d’été et ce n’est pas en ninja que je sors, mais en citoyen du village. Ce que je fais pour gagner ma vie, protéger ma famille, ma fille, son avenir n’est qu’un métier pour moi, une nécessité presque. Si pour certains la vocation est là, grande, puissante, pour moi, il n’en est rien. Si par ce choix, je peux offrir une autre voie à Saya, alors c’est que j’ai fait le bon choix justement. Mais aujourd’hui, je ne suis pas en service, aujourd’hui, j’ai tout loisir d’œuvrer pour moi-même, malgré ce que pourraient dire certains.

* Un shinobi reste toujours un shinobi *

Voilà une vision des choses bien différente. Je la respecte et la comprends. D’autres en revanche, j’en suis certains, ne peuvent appréhender ou assimiler ma vision des choses. Mais peut m’importe, là n’est pas le fond de mon histoire du jour.

Contrairement à ma vie d’avant, je n’ai malheureusement plus autant de temps pour profiter des petits plaisir du quotidien que je vivais avant de reprendre du service. L’une des choses qui me manque le plus, c’est le bonheur de communier avec le marché. La gastronomie et la cuisine sont pour moi un art de vivre, et en tant que cuisinier amateur, et plutôt bon en plus sans vouloir me vanter outre mesure, le choix des ingrédients est d’une importance capitale.

Tenue décontractée oblige, chapeau de paille sur la tête, panier en osier à la main, je cheminais vers cet antre culinaire. En général, dans ce cas de figure, je n’avais aucune idée de ce que j’allais trouver et de fait, aucune idée de ce que je pouvais préparer pour notre grande famille. L’inspiration venait en découvrant toute la beauté des produits.

Fruits, légumes, céréales, viandes, poissons et tant d’autres choses. Sans même acheter, arriver sur la place du marché et voir tous les étals aussi achalandés était un véritable régal pour les yeux. Comme à mon habitude, mon premier tour des stands me permettait de me faire une idée de ce qu’il y avait comme marchandise. Un deuxième tour m’aidait à m’imaginer quelques recettes dans ma tête. Le troisième et dernier tour était là pour s’approvisionner.

Objectif du jour, de quoi rassasier tout le monde pour le week-end, et bien sûr de quoi alimenter notre barbecue hebdomadaire.

Première étape, un ragoût de veau. J’avais repéré du veau de lait qui serait parfait accompagné de tomates, de carottes et de quelques champignons. Ca serait parfait accompagné de riz du pays de l’Herbe, l’un des meilleurs qui soit, à la fois doux, tendre et parfumé.

Pour la suite, du congre alias l’anguille de mer. Rien à voir avec l’anguille classique, mon plat préféré une fois simplement grillée. Un poisson qui se marie particulièrement bien avec des épices diverses et variées. Du curry fait maison par le grand-père, ne manque plus que du gingembre frais, de la citronnelle, de la coriandre, encore quelques carottes et poireaux et bien sûr, ce qui fait en partie toute la saveur du plat, du lait de coco.

Quant au barbecue, comme à chaque fois, des viandes diverses et variées, que ce soit en goût ou en texture histoire de satisfaire toutes les envies et tous les palais.

Parti aux aurores, c’est la matinée bien entamée que je prenais le retour. D’humeur joyeuse et insouciante, je ne faisais pas cas au chat qui suivait derrière moi, sûrement attiré par l’odeur du poisson ou des nombreuses viandes empaquetées dans mon panier. J’aurais ainsi pu rentrer chez moi ainsi sans m’apercevoir de sa présence si un bruit de bagarre et un miaulement rauque ne m’avait pas alerté.

Me retournant, j’assistais surpris à une escarmouche violente entre le félin curieux et un chien hargneux. Voulait-il prendre la place du chat pour me suivre ? Souhaitait-il juste s’attaquer au chat ? Aucune idée. Ce que je sais en revanche, c’est que leur combat s’était écarté de la route principale pour se terminer dans une petite ruelle annexe.

Impuissant, le petit félin, blessé, suffisamment pour laisser derrière lui de nombreuses traces de sang était apeuré, blotti dans le coin d’une maison face à son agresseur. Quant à moi, je l’ai toujours dit, je ne saurais rester impassible devant l’injustice. Pour autant, si je préférais les solutions pacifiques à la violence, difficile de raisonner un canidé grognant qui montrait les dents et qui avait le goût du sang de sa proie sur les babines. D’un geste rapide, j’écartais le corniaud d’une boule de vent qui le repoussa à quelques mètres. Montrant les crocs envers moi, une seconde rafale le repoussa encore et le décida à lâcher prise.

M’accroupissant devant l’animal blessé, j’essaiyais d’évaluer la situation. Il y avait du sang, suffisamment pour en laisser des traînées. Autant dire que la blessure du félin devait être suffisamment grave. Malgré cela, le chat ne se laissait pas approcher, feulant et hérissant le poil à ma main tendue. Prenant quelques minutes pour habitué l’animal à ma présence, je sortais un petit morceau de viande devant lui. J’espérais que par ce geste, je puisse enfin agir et récupérer le blessé pour le faire soigner.

Je crois que c’est à peu prêt à ce moment-là que j’ai entendu des pas derrière moi, résonner dans la ruelle. Quel étrange spectacle je devais donner là. Un petit homme roux, un panier de victuailles posé à côté de lui, assis par terre devant un chat blessé qu’il regardait manger un bout de poulet cru.
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Yawa Seika
Yawa Seika

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Dim 27 Oct 2019 - 18:31
Les traces de sang continuent dans une direction évidente, que la petite emprunte aussi vite que possible. Pas trop vite non plus, pour ne pas risquer de manquer les traces et de se diriger au mauvais endroit. Elle finit par découvrir le fin mot de l'histoire : un chat blessé, en train de... manger de la viande ? Et un homme avec un chapeau de paille, accroupi près de lui, qui le regarde se restaurer. Seika est légèrement hébétée par ce qu'elle voit, et ne sait trop que penser. Son visage affiche une mine résumant plutôt bien son incompréhension. En fait, à cet instant, dans l'esprit de la châtaigne, plusieurs scénarios possibles se déroulent. Le premier est celui qui lui paraît le plus cohérent, à savoir que l'homme mystérieux a agressé cette bête, et qu'il l'a nourrit afin de l'engraisser pour ensuite aller se régaler chez lui. Elle émet une grimace de dégoût en imaginant cela. Sinon, elle pense aussi qu'il l'a blessé en confondant le pauvre félin avec un sanglier, et qu'il lui tend à manger pour se faire pardonner. Cette théorie semble un peu farfelue, déjà pour des raisons de morphologie du félidé, mais aussi parce que personne ne chasse dans les murs de la cité fortifiée qu'est Iwa. Alors vient une autre idée, qui est que cette personne a simplement croisé un chat blessé en train de manger, et qu'étant un grand fan de chats qui mangent, il a décidé de venir le regarder de près. Elle secoue la tête.

"Non, non, c'est impossible, un tel fétiche n'existe pas..."

Se rendant compte qu'elle a parlé à voix haute, la Genin ouvre grand les yeux et rougit très légèrement, ayant été un peu trop dans ses pensées alors qu'elle vient de rencontrer quelqu'un, et qu'en temps normal elle aurait au moins dû se présenter. Cependant, le plus important n'est pas là, il y a quelqu'un de blessé, et il faut faire quelque chose. N'ayant pas de bandage à portée de main, la brune déchire le bas de son jogging, qui devrait permettre de panser temporairement la plaie de l'animal. Le problème est qu'il n'y a rien pour désinfecter ou arrêter le saignement. Son regard se porte alors sur l'étrange homme, et elle lui lance, avec un sourire timide, dû à la situation présente:

"Bonjour monsieur, il faut soigner ce chat, sinon ... chat va pas aller pour lui."

La blague est sortie naturellement, mais rien ne montre qu'elle en soit fière, ce genre de sorties étant assez naturel chez la Yawa. Elle tend alors le bout de tissu à l'homme accroupi, puisque la disposition montre bien que le chat est apeuré - rien d'étonnant vu son état - et que le chapeauté a l'air d'établir une sorte de confiance avec la bête.

"Je m'appelle Seika, au fait. Vous savez ce qui lui est arrivé ? Je ne pense pas que vous l'ayez blessé vous même, vous n'avez pas une tête à manger du chat au déjeuner..."

Dit-elle en arquant un sourcil. Sa curiosité sur les événements ayant poussé le félin à se retrancher ici est grande, et même si son esprit juvénile et positif lui assure que l'homme n'a rien de mauvais, la demoiselle préfère s'en assurer.


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Miyamoto Teruyo
Miyamoto Teruyo

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Sam 2 Nov 2019 - 11:02
Certains pourraient se demander à quoi bon aider ce pauvre petit chat de gouttière.Certains pourraient se demander à quoi bon aider ce pauvre petit chat de gouttière. Pourquoi alors s’immiscer dans ce cycle naturel des choses ? Pourquoi se substituer à la nature qui évolue par la survie des espèces. Et pourquoi pas ? Qu’est-ce qu’être fort ? Qu’est-ce qu’être faible ? Est-ce seulement une question de puissance ? Le sage face à la brute est-il faible ou au contraire est-il fort ? D’un certain point de vue, toutes ces questions pourraient paraître légitimes, certains dirons pas vraiment, mais pour le coup, je ne me suis posé aucune d’entre elle quand j’ai décidé d’intervenir. Si j’ai aidé ce petit chat, si j’ai fait fuir le canin agresseur, ce n’est pas pour une question de philosophie ou de défiance d’un quelconque cycle d’évolution, mais bel et bien parce que c’est dans ma nature que de venir en aide aux autres.

Une agression injustifiée, quelle qu’elle soit ne mérite pas d’en arriver à de tels extrêmes et je suis certains que si je n’étais pas intervenu dans ce combat à sens unique, ce ne serait pas le pauvre animal afammé et apeuré qui se tiendrait devant moi, mais le chien qui, au mieux, dévorerait le cadavre de sa victime, ou au pire, un cadavre fumant, l’assassin canin s’en allant après son forfait joueur.

Quoi qu’il en soit, la situation était ce qu’il pouvait y avoir de mieux. Le pauvre animal, bien que peu confiant semblait se calmer. Sa posture et ses poils, beaucoup moins hérissés qu’au début démontrait un certain retour à la normale. Était-ce la nourriture ? Ma présence rassurante en faisant fuir son agresseur ? Aucune idée, mais le résultat était là et c’était le plus important. Enfin, non, le plus important était de soigner la pauvre bête qui continuait à saigner.

C’est à ce moment qu’une voix se fit entendre derrière moi, le petit chat laissant le petit bout de poulet restant pour reculer à nouveau dans le coin de la ruelle où il s’était initialement réfugié.

« Pardon ? »

Je ne savais pas qui du chat ou de moi était le plus surpris par cette intervention soudaine. Me retournant tout en restant assis par terre, je pouvais voir une jeune fille derrière nous. Avait-elle entendu le combat animal tout comme moi ou avait-elle suivi les traces de sang ? Peu importe au final, elle était là, et elle semblait avoir les mêmes objectifs que moi, sauver la victime innocente.

« Bonjour. Rassure-toi, j’en suis conscient qu’il faut soigner ce chat, c’est ce que je m’efforce de faire. Mais un chat, ça ne s’attrape pas comme un poulet, surtout quand il est blessé et apeuré, sinon, il fait comme maintenant, il se met en boule dans un coin et risque d’attaquer si on s’approche. »

Me grattant la tête, je me demandais comment faire maintenant avec cette pauvre bête qui venait de se recroqueviller une nouvelle fois à l’approche de la jeune fille quand elle se présenta, non sans une tentative maladroite d’humour.Me grattant la tête, je me demandais comment faire maintenant avec cette pauvre bête qui venait de se recroqueviller une nouvelle fois à l’approche de la jeune fille quand elle se présenta, non sans une tentative maladroite d’humour.

« Enchanté, moi c’est Teruyo. Quant à ce chat, il me suivait, ou plutôt mon panier de victuailles quand il a été attaqué par un chien que j’ai fait fuir. J’étais en train de l’amadouer pour le récupérer et le faire soigner quand tu es arrivée. Bien essayons de récupérer notre petit chat. »

Récupérant le petit bout de poulet partiellement mâchouillé, je m’en empreignais le bout des doigts et tendais doucement ma main vers le blessé. Il lui fallut quelques secondes pour se décider à bouger et à venir renifler ma main. Je ne saurais dire si c’était l’odeur de la viande, le fait qu’il me reconnaisse comme celui l’ayant aidé ou un mélange des deux, mais le chat me gratifia d’un léger coup de langue sur l’index avant de s’approcher doucement. Laissant le temps de s’habituer à l’animal, une fois qu’il semblait dans une confiance relative, déchirant un bout de manche de ma chemise, je tentais d’attraper avec délicatesse la victime du chien. Malgré ce que j’assimilais à un miaulement de douleur, le félin se laissant prendre et sembla se blottir contre moi, accrochant ce qu’il restait de ma chemise de ses petites griffes.

« Eh bien, Seika, est-ce que tu connais un vétérinaire dans le coin ? Nous avons un animal à sauver. Oh, et si tu pouvais prendre mon panier par la même occasion, je ne pourrais pas le porter. »
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Yawa Seika
Yawa Seika

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Dim 3 Nov 2019 - 16:40
Seika se rend assez vite compte que le chat réagit de manière craintive à son approche. Elle se limite donc à une certaine distance, voyant que l'homme ne semble pas l'effrayer autant qu'elle. La brune déteste voir des personnes ou des animaux souffrir, mais il est clair que le félin n'est pas à l'agonie, sans quoi il ne serait pas capable de manger, ni de reculer à son arrivée. L'adulte qui se tient là ne paraît pas du genre mauvais, et le prouve en répondant simplement aux mots de la Genin, et en se présentant à son tour. Teruyo est donc son prénom. Cette information fait sourire la châtaigne, qui a connu certaines personnes ne se présentant pas si facilement aux autres, voulant sans doute se donner un air mystérieux. De son côté, elle ne comprend pas ces réactions, mais n'en tient jamais rigueur et laisse les personnes choisir leur façon de se comporter, elle n'est pas là pour être moralisatrice après tout. Lorsque Teruyo lui fait comprendre que sa présence est un mal, la jeune fille recule de quelques pas, non sans garder l'envie d'aider. Habituellement, les animaux l'adorent, mais lorsque d'autres facteurs entrent en compte, c'est différent.

Alors la Yawa observe la scène, une personne adulte étant forcément plus expérimentée pour aider l'animal blessé, et plus précisément, l'homme en question ayant déjà noué une sorte de lien de confiance avec la bête. Son inutilité la pèse un peu, mais elle conserve un air se voulant rassurant, des fois que le matou en ait quelque chose à faire. la fille de cuisiniers est étonnée de voir avec quelle maîtrise Teruyo parvient à se saisir du chat, et que celui-ci, malgré la douleur, se laisse faire. Puis vient une question, assez logique, mais qui pourtant surprend la brunette. Évidement, qu'il faut trouver un vétérinaire. Son esprit travaille à plein régime pour faire fonctionner sa mémoire. Sur son parcours de footing, il doit y en avoir un, forcément... Alors qu'elle attrape le panier du rouquin, et se dirige vers la rue, sans un mot. Elle regarde à gauche et à droite, avant d'ouvrir grand les yeux et de se tourner vers le héros:

"Je sais où il y a un vétérinaire ! Je n'y suis jamais allée, cependant, car je n'ai pas d'animaux. Mais allons-y, nous n'avons pas une minute à perdre pour ce pauvre matou."

Elle se met à courir, le panier en main, en faisant attention à ne pas le lâcher ou à ne pas en laisser échapper le contenu. De temps à autre, l'adolescente s'assure que ses camarades la suivent, et ils finissent par arriver devant la porte. Elle frappe rapidement avant d'entrer et de tomber nez à nez avec ce qui semble être une secrétaire.

"Bonjour madame, il faut que vous nous aidiez, un chat se vide son sang !"

Elle laisse ensuite la parole à l'adulte responsable, sachant pertinemment où est sa place, et surtout en sachant que ce n'est pas elle qui porte le blessé. Tout ce que peut faire la filles aux prunelles noisettes, c'est espérer que tout se passe bien.

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Miyamoto Teruyo
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Mar 5 Nov 2019 - 19:03
Le félin blessé était ardemment accroché à ma chemise déchiré. Apeuré, l’animal plantait quelque peu ses griffes dans mon épaule gauche. Le picotement était là, marqué, mais la douleur n’était en rien comparable à celle que la pauvre bête devait ressentir de sa morsure canine. Tenant fermement le petit chat, je n’osais trop le bouger, ne serait-ce que le caresser, même sur le dessus de la tête, de peur de le faire paniqué. Etant donné qu’il s’était laissé faire jusqu’à présent, il y avait peu de risque qu’il réagisse ainsi, mais si c’était le cas, c’était un coup à ce qu’il fuit et que l’on ne puisse pas le rattraper et soigner ses plaies.

Face à moi, la jeune fille étrange était là, semblant tout aussi soucieuse que moi du bien-être animal et de sauver une victime innocente. Elle semblait réfléchir intensément à ma question pendant plusieurs minutes avant de se tourner vers moi, les yeux grands ouverts, pétillants et d’une voix assurée et d’une posture fière et plein de réussite elle m’indiqua connaître un vétérinaire proche de notre position.

« Eh bien tant mieux si tu connais un vétérinaire dans les environs, c’est du temps que l’on ne perdra pas à chercher et que l’on gagnera à faire soigner notre pauvre ami. Quant à dire que c’est un pauvre matou, j’ai bien peur que ce soit une femelle. »

À la suite d’un rire franc ponctuant ma dernière phrase, j’invitais Seika à ouvrir la marche, qu’elle nous guide vers notre objectif. D’un pas rapide, elle se lança dans les rues, mon panier de victuailles se balançant allègrement au grès de sa course. De mon côté, l’animal toujours collé à moi, je suivais tant bien que mal la jeune fille. Outre le fait que je n’étais pas un grand athlète, un shinobi ne maîtrisant que la base – et encore – du taijutsu, j’avais surtout le désir de ne pas brusquer mon compagnon de voyage, voulant lui éviter trop de secousses et d’inconfort. À ce rythme, il ne nous fallu que quelques minutes pour arriver devant une petite bâtisse qui donnait d’avantage l’apparence d’un vétérinaire de quartier plutôt que d’un gros hôpital pour nos animaux. Une fois à l’intérieur, une jeune femme, une infirmière, une secrétaire, peut-être, était à l’accueil.

« Oui, c’est ça, comme le dit ma jeune amie, nous avons trouvé ce petit chat blessé. Il a été mordu par un chien. Ca fait moins d’une demi-heure que ça s’est passé. »

Cette fois, une infirmière, une vraie, la première personne devant être définitivement la secrétaire en charge de la partie administrative m’invita à rejoindre une salle de soin. À l’intérieur, une table en métal, quelques équipements et matériels de soin. Alors que l’infirmière cherchait à récupérer le félin, l’animal blessé lui à l’inverse s’accrochait de plus en plus à ma chemise et à mon épaule, causant une vive douleur prononcée à voix haute. Doucement, avec attention et application, j’écartais le chat, le posant délicatement sur la table. Apeuré, l’animal s’était blotti sur lui-même. Attristé par cette situation, je tentais d’approcher ma main de la tête du félin qui se laissa faire. Face à cette situation, je lui grattouillais sous le menton, provoquant un léger ronronnement qui me réconforta quelque peu avant que le docteur ne m’invita à sortir pour le laisser agir. La secrétaire avait dû voir le désarroi dans mon regard à mon retour dans le hall d’accueil.

« Ne vous inquiétez pas, le docteur Nosoru est le meilleur, il soignera votre chat, vous verrez. »
« Tant mieux … mais, ce n’est pas mon chat, je l’ai juste trouvé blessé dans une ruelle. »


Cette fois, c’est moi qui sentis le regard plein de désarroi dans les yeux de la jeune femme assise derrière son bureau.

« Ah … mais vous inquiétez pas hein, je paierais la facture. »

Finalement, je me retournais vers Seika.

« Eh bien, quelle aventure. En tout cas merci de ton aide. Je ne sais pas ce qui serait advenu de lui si tu ne nous avais pas guidés ici. À défaut, je pense que je l’aurais amené à l’académie. On y soigne les shinobis blessés, ils doivent bien pouvoir soigner un animal. Mais bon, la question ne se pose pas. »

M’asseyant sur un fauteuil à côté de moi, j’invitais la jeune fille à faire de même.

« Je pense qu’il va falloir un peu de temps pour avoir des nouvelles. En attendant, qu’est-ce qui t’a poussé à venir dans cette petite ruelle, c’est pas vraiment un lieu de passage. Et entre nous, tu n’avais pas l’air d’être en balade vu ta tenue. » finis-je en rigolant.

Fouillant dans mon panier, j’en sortais deux pommes, dont une que je lançais habilement vers la demoiselle.
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Yawa Seika
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Mer 6 Nov 2019 - 20:47
Aussi impuissante qu'elle l'était, Seika ne put que regarder Teruyo s'occuper de donner le chat aux bons soins du vétérinaire. La jeune fille regarde le duo insolite s'éloigner vers la salle d'opération, et reste immobile, au milieu de la place, trop inquiète du sort du félin pour faire autre chose. Si elle l'avait trouvé, seule, peut-être qu'il n'aurait pas survécu, ce pauvre chat. Après tout, malgré sa bonne volonté et son entrain, elle reste une enfant seulement capable de frapper fort, et encore, même sur cela, elle préfère ne pas le faire de peur de causer des blessures trop graves aux autres. Si seulement elle savait inculquer au moins des soins mineurs, elle pourrait sauver des vies, à l'avenir. Mais pour cela, il faudrait qu'elle trouve un mentor, quelqu'un qui lui montre comment faire. Ses pensées sont interrompues par le retour du rouquin, qui l'invite à s'assoir. C'est sans se faire prier outre mesure que la châtaigne s'exécute, rendant par la même occasion le panier à son propriétaire. La phrase qui suit redonne le sourire à l'adolescente, qui aime l'idée que cet homme soit prêt à tout pour sauver un animal blessé, même à aller dans un endroit assez atypique. De son côté, la belle fleur n'aurait pas réussi à réfléchir, seule, dans la panique.

"Je passe souvent par ici, même si je ne m'attarde pas sur tous les bâtiments. Je m'en suis souvenue mais ça m'a pris un peu de temps héhé... Merci à vous d'avoir aidé ce chat, tout le monde ne l'aurait pas fait."

Sur son visage se dessine un air un peu triste, qui n'est pas commun chez elle, mais qui ne reste pas longtemps. Sa bonne humeur est après tout un trait de base de son caractère, et ne se laisse jamais balayer pour un long moment. La boule d'énergie regarde alors l'adulte avec des yeux tout ronds. Habituellement, c'est elle qui pose des questions dont les réponses sont logiques. Vue la tenue de la demoiselle, il est évident qu'elle ne se promenait pas, et son activité devrait être facile à deviner. Ou alors Teruyo n'est pas un grand amateur de footing.

"Eh bien, je courais, comme je le fais plusieurs fois par semaine. On ne garde pas son corps en forme en rester allongé dans son lit ! Hihi, ou alors la forme en question devient vite ronde..."

Son visage prend une forme assez effrayante, montrant sa satisfaction à sa propre blague, et son rire presque démoniaque. Elle attrape la pomme que lui lance le héros du jour, et croque dedans après l'avoir remercié et gratifié d'un autre de ses sourires adorables. Après avoir avalé la première bouchée, elle parle à son tour:

"Et vous, vous avez pu voir toute la scène ? A quoi ressemblait le chien qui l'a agressé ? Et aussi... Que va-t-on faire d'elle, ensuite ? Vous comptez l'adopter ? Elle ne pourra pas retourner dans la rue dans son état, et on ne peut pas savoir si elle appartient à quelqu'un..."

Son regard est tout peiné, mais elle sait au fond d'elle que sa mère accepterait de prendre un animal si elle le demandait. Mais cela n'arriverait que si Teruyo ne le pouvait pas, lui.

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Miyamoto Teruyo
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Mar 12 Nov 2019 - 8:28
La jeune fille semblait être quelqu’un de naturel, emprunt d’une certaine douceur, d’une certaine candeur même. Sa manière d’agir, sa manière d’être ou encore de discuter avec moi me laissait cette impression toute particulière. Dégustant tranquillement ma pomme, je faisais croquer sous la dent chaque morceau juteux pendant que je portais sur la demoiselle un regard affectueux.

« Sur tous les bâtiments ? Tu te promènes dans les ruelles, je suppose non ? Pourquoi ne pas te balader dans les montagnes, c’est plus agréable, ça m’arrive d’y aller en famille pour profiter de l’air pur et de la vue. En tout cas, c’était une très bonne chose que tu sois là, tu lui as sûrement sauvé la vie à ce petit chat. »

Puis, me grattant la tête, un sourire idiot tracé sur les lèvres, fier de sa remarque, touché aussi par ses paroles, je me laissais quelque peu bercé par ce coup compliment.

« Tout le monde ne l’aurait pas aidé ? Surement. Malheureusement. Mais pour ma part, venir en aide à un blessé, venir en aide à quelqu’un de faible, fut-il un animal est pour moi quelque chose de tout à fait naturel. Alors oui, je ne suis pas médecin, certains pourraient dire qu’il faut l’être pour agir comme nous l’avons fait, mais pour ma part, j’estime que c’est être humain que de venir en aide aux autres. Enfin bon, je ne juge pas les autres, je suis juste satisfait de ce que nous avons fait. »

Nos échanges étaient courtois et pourtant les paroles de la jeune fille qui suivirent auraient pu être blessant pour quelqu’un qui contrairement à moi n’accordait aucune importance à ce que pouvaient bien penser les autres de ma personne.

« Tu courrais ? Il parait que ça fait du bien hahaha. Mais … comme tu peux le voir, ce n’est pas vraiment mon fort, je dois avouer. »

Ces quelques mots s’accompagnèrent de ma main qui caressa amoureusement mon bidon bien formé par la gastronomie abusive et l’absence d’activité sportive digne de ce nom. Tapotant sur mon ventre, je regardais amusé la jeune fille. J’étais curieux de voir sa réaction.

« Une forme ronde comme ça donc hahaha ? »
« Bref, sinon, pour te répondre, je ne sais pas trop si j’ai vu toute la scène. Je marchais dans la ruelle quand j’ai entendu le chat et le chien se battre. Il me semble qu’ils n’étaient pas là quand je suis arrivé alors je me dis qu’ils étaient tous deux derrière moi à me suivre en espérant récupérer quelque chose de mon panier et qu’au final, la présence de l’un n’a pas plus à l’autre et inversément et que cela a donné le résultat que l’on connait. »


Mon ressenti sur cette Seika se confirmait peu à peu. Amener l’animal blessé était déjà une chose en soit, et pourtant, la jeune fille pensa à plus encore. L’avenir de l’animal. Qu’allait-il advenir de lui. La question était légitime et ma réponse tout aussi simple.

« Eh bien, je suppose que je vais l’amener chez moi. Blessée comme elle est, je suppose qu’elle aura besoin de soins réguliers et de surveillance jusqu’à sa convalescence. La laisser dans la rue, ça serait la condamner, d’autant plus que je doute qu’elle appartienne à quelqu’un. Elle semblait trop sauvage pour être habituée à une présence humaine. Et puis entre nous, je suis certain qu’elle saura trouver tout le confort qu’il faut chez moi, il y aura toujours quelqu’un pour s’occuper d’elle. Si ce n’est moi, entre ma fille, mes parents et mes beaux-parents, il y a toujours du monde à la maison. »

Ma pomme terminée, d’un geste assuré, je jetais le trognon de pomme dans la poubelle à quelques mètres de nous. Ma tentative se solda par un lamentable échec, le trognon s’écrasant sur le rebord de la corbeille avant de tomber par terre.

« Haha, mince » dis-je en me levant pour jeter mon détritus avant de me rasseoir.
« Et sinon, toi, à part courir plusieurs fois par semaine, tu fais quoi dans la vie ? »
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Yawa Seika
Yawa Seika

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Mar 19 Nov 2019 - 22:50

Seika déguste la pomme que lui a donné Teruyo gracieusement. La nourriture offerte est toujours meilleure, même si la petite n’a pas de difficultés à se nourrir étant fille de cuisinière et vivant littéralement au-dessus d’un restaurant. Le fruit réduisant de volume petit à petit, elle écoute aussi ce que dit l’adulte, en apprenant par la même occasion un peu plus sur lui et sur le pauvre félin. La brune rougit légèrement lorsque son interlocuteur lui fait part de son impression sur son intervention. De son côté, elle n’a fait que donne une indication pour emmener l’animal chez le vétérinaire et ne pensait pas que cela pourrait être une aide si cruciale. Elle réfléchit ensuite à la question qu’il lui pose.

« Je n’ai jamais réfléchit à ça, j’aime bien le village et le contact des gens, et dans la montagne il ne doit pas y avoir grand monde, je suppose. »

Cela dit, de manière exceptionnelle, la châtaigne pourrait s’y rendre, l’idée ne lui avait juste jamais traversé l’esprit. L’homme fait aussi une première référence à sa famille, et vu son âge, il n’est pas étonnant qu’il soit entouré d’une femme, voire d’enfants, contrairement à l’adolescente qui ne pense même pas à l’amour et tout ce que cela engendre. Le couplet philosophique confirme les inquiétudes de la Yawa, à propos de l’âme des gens. La bonté de la jeune fille est certaine, mais pour elle, tout le monde devrait acter pour le bien et la paix, et aider les personnes dans le besoin. Bien sûr, dans son esprit juvénile, les animaux sont également des personnes.

Après la peine et la joie, c’est la gêne qui se dessine sur le visage angélique de la petite. Sans vraiment réfléchir, elle a mentionné que courir est un acte normal pour tout le monde, et n’a pas imaginé que Teruyo puisse le prendre mal. A cet instant, la naine aurait voulu disparaître, tant la réponse du sauveur de félins était gênante pour elle. Toute rouge, elle tente de balbutier quelque chose :

« Je... euh non, pas… c’est… »

Mais aucune phrase intelligible ne sort, et l’adolescente comprend que le rouquin ne l’a pas mal pris lorsque celui-ci enchaîne sans attendre de vraie réponse. Elle laisse alors son esprit revenir à la normale, tout en écoutant le récit narrant les raisons de l’état actuel du matou. L’histoire est très banale, et le chat aurait pu mourir pour des raisons absurdes, ce qui choque l’enfant. Ce monde est plein d’événements incompréhensibles entrainant des situations désastreuses, qui s’enchainent et font ce qu’est l’histoire aujourd’hui. Du haut de ses quinze ans, la brune pense que beaucoup de choses qui arrivent dans le Yuukan pourraient être évitées si tout le monde prenait le temps de parler au lieu de se taper dessus.Enfin, le rougeoyant parle de nouveau de sa famille et du fait que l’animal sera sans doute heureux avec eux.

« Vous avez une fille ! Je me disais bien que vous aviez une tête à être parent, et puis, vous devez en être un très bon, vu ce que vous avez fait aujourd’hui ! »

Le sourire de Seika rayonne de mille feux, trop heureuse à l’idée que la féline allait trouver une grande famille pour lui donner plein d’amour. La tentative ratée de mettre un panier de Teruyo fait pouffer la petite, qui suit son geste, sans tenter l’impossible comme lui, et va jeter son trognon une fois le fruit terminé. Lorsqu’elle s’assoit, elle répond naturellement à la question de l’homme plus âgé.

« Je m’entraîne beaucoup, je joue avec mes amis, j’aide les personnes âgées et les enfants, j’aide aussi ma mère à tenir le restaurant, quand il y a trop de monde pour elle et pour ses employés ! Sinon, je passe le plus clair de mon temps à vadrouiller, à chercher la moindre chose que je pourrais faire pour aider. Des fois, il m’arrive aussi de me reposer et de profiter du soleil, quand il y en a ! Hihi ! »

Un bruit se fait entendre, et la Yawa se retourne aussitôt. Le vétérinaire semble en avoir fini avec l’opération…


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Miyamoto Teruyo
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Mar 26 Nov 2019 - 13:25
Le vétérinaire qui apparut dans la salle d’attente me coupa l’herbe sous le pied alors que je m’apprêtais à répondre à la jeune fille. Par chance, il était porteur de bonnes nouvelles et nous expliqua brièvement et en des termes médicaux que je comprenais à moitié que la petite chatte que nous avions récupérée était hors de danger. Le point le plus réconfortant et satisfaisant de son discours et qui collait parfaitement avec le discours que la jeune fille et moi entretenions quelques minutes plus tôt était le fait que le pauvre félin ne devait sa survie qu’à notre intervention et surtout à notre rapidité d’action. Si son bilan vital n’était plus en danger, si nous n’étions pas intervenus, l’animal se serait vidé de son sang sur le sol poussiéreux d’une petite ruelle. Puis vint la même question que celle posée par Seika quant à l’avenir du blessé.

« Mon assistante m’a dit que ce chat n’était pas le vôtre, mais que vous avez payé les frais médicaux. C’est un acte charitable. Malheureusement, nous ne pouvons la garder ici. Vous savez ce que vous allez faire ? »

Pris d’un rire gêné, je me grattais l’arrière de ma tignasse rousse en souriant bêtement. Au final, j’avais à peu prêt la même attitude qu’avec la jeune fille lors du même sujet de discussion.

« Nous en discutions justement cette jeune fille et moi. Ce petit chat a besoin de soins et de repos, je suppose, alors maintenant que j’ai pris la responsabilité de la sauver, je vais le faire jusqu’au bout et la prendre à ma charge. Je suis certain que ma fille sera contente d’avoir une nouvelle amie avec qui jouer. »

Après nous avoir brièvement remercié, le médecin animalier nous abandonna pour s’affairer à d’autres tâches. Quant à moi, après avoir brièvement payé la secrétaire pour l’ensemble des soins, je l’abandonnais également pour m’affairer à d’autres tâches.

Debout dans la salle d’attente, je regardais le félin anesthésié dans son petit panier, un énorme bandage sur l’arrière-train et une minerve en plastique autour du cou pour éviter qu’il ne se gratte la plaie. C’est avec un certain amusement que je regardais la demoiselle qui devait avoir plus ou moins l’âge de Masami. Intérieurement, j’étais en train de me dire qu’il serait peut-être temps de côtoyer des gens de mon âge pour une fois. Jûro, Masami, Aimi, Han, Shinju, Shingen, Toph, Tenzin et maintenant Seika. Que de noms emprunts d’une jeunesse certaine, bien loin de ma propre jeunesse.

« Eh bien, tu vois, comme tu disais, je vais être un super papa en apportant un chat à la maison. J’étais parti faire quelques courses au marché, et voilà que je ramène un nouveau membre dans la famille. Quelle drôle de situation. »

Sortant de la clinique, devant la porte, la fraîcheur du matin avait laissé place à une chaleur estivale encore largement supportable. J’espérais seulement que certaines de mes victuailles ne seraient pas gâtées par la température. Après tout, cela devait bien faire deux heures que j’aurais dû être à la maison. Mais bon, il y a de ces fois dans la vie ou le destin est au coin de la rue. Aujourd’hui, c’était celui où il avait frappé à ma porte sous les traits d’un petit chat.

« Eh bien voilà. Merci pour tout. Continue à bien profiter de ta vie. De tes amis, de ta famille. C’est important. C’est quand les gens ne sont plus là que les regrets se font plus forts et que l’on prend conscience du temps perdu. Mais avant de se quitter, il y a bien une chose que tu pourrais faire pour moi. Tu t’en doutes sûrement vu mon petit bidon rond, mais la gastronomie prend une part importante dans ma vie. Du coup, j’aimerais bien que tu me donnes l’adresse du restaurant de ta mère et que tu me dises un peu ce qu’elle y prépare histoire de savoir ce qu’il en est quand je viendrais y manger. »
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Yawa Seika
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Sam 14 Déc 2019 - 13:39
Le vétérinaire arrive, et une boule se noue dans le petit ventre de Seika. Elle redoute évidemment le pire, mais espère au plus profond d’elle que tout s’est bien déroulé. C’est donc avec une grande joie qu’elle accueille la nouvelle, manquant de sauter de joie par la même occasion. Elle se contente de sourire plus fort que jamais, et laisse Teruyo s’occuper des formalités. De son côté, la brune aurait bien payé mais son argent est à la maison, n’ayant pas besoin de quoi que ce soit de plus que sa tenue de sport pour courir, après tout. La Yawa laisse au rouquin la charge de conter ce dont les deux ont discuté pour le félin, et lorsqu’il a fini, elle dit simplement :

« Merci pour tout ! »

Avant de se tourner vers son nouvel ami – un peu plus vieux qu’elle – et d’écouter ses propos. Elle émet un petit rire lorsqu’il approuve ses propos de plus tôt, lui offrant de nouveaux sourires, de ceux qui peuvent facilement redonner le moral à n’importe qui.

« Je n’ai aucun doute sur le genre de père que tu es, tu me rappelles le mien… Et c’est le meilleur compliment que je puisse faire ! »

La jeune fille suit ensuite l’adulte dehors, se retrouvant assaillie par les rayons du soleil. Le chemin jusqu’à chez elle n’est pas très long, et comme elle a repris son souffle, la châtaigne pourra aisément y retourner en courant. Elle écoute les derniers mots prononcés par Teruyo, et n’ayant pas de papier ou de crayon sur elle, s’efforce d’indiquer l’endroit verbalement, en priant pour que le sauveur de félins réussisse à trouver.

« Tu ne pourras pas le rater, il y a écrit Restaurant Yawa dessus. Et pour ce qu’on y mange, eh bien, toutes sortes de ramens. C’est la spécialité de mes parents, et ma mère continue d’entretenir les traditions de ma famille même depuis que mon papa est parti ! J’ai hâte de te voir venir manger, seul ou avec ta famille, d’ailleurs ! Ce sont sûrement de formidables personnes, comme toi ! »

Et l’heure de se séparer vient déjà. Souriant toujours autant, la boule d’énergie fait un signe de la main à l’homme bien chargé.

« A la prochaine, Teruyo-san, prends bien soin de toi, de ta famille et de ce petit chat ! »

Tout en commençant à courir, elle tourne le dos au héros, agitant la main en l’air durant quelques mètres avant de la baisser, pour courir jusqu’à chez elle, à un rythme modéré, qui pourrait en effrayer plus d’un, mais qui est bien faible par rapport à ses capacités personnelles. C’est une bien belle rencontre qu’a fait l’enfant, elle qui n’est pas tellement habituée à côtoyer des personnes de l’âge de Teruyo. En général, ceux qui s’attardent à l’écouter sont soit bien plus vieux, soit bien plus jeunes.


Spoiler:
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