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Jiki Masami
Jiki Masami

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Mer 11 Sep 2019 - 16:43
Une autre mission commençait, la seconde pour être précis. Masami en était à pouvoir encore compter ses missions pour le moment, car elle commençait seulement sa vie de ninja à titre opérationnel. Elle avait dû couter une certaine somme à l’état, à ce pays de la roche, et maintenant, elle devait rapporter. Aujourd’hui, il risquait d’avoir davantage d’activité que la précédente enquête. La même équipe allait s’en charger, le grand illusionniste Doudini et votre servante. Il y avait selon leurs informations des vols par des bandits des montagnes de médicaments. C’étaient des pratiques douteuses, mais qui devaient rapporter une certaine somme. Évidemment, ceux qui manquaient de médicaments pour survivre allaient devoir s’endetter pour les acheter sur le marché noir. Oui, évidemment, les mêmes qui avaient été volés ! Ce que c’est beau quand même le commerce !

Le Shishiza, c’était la brigade du service action d’Iwa, qui réunissait d’après ses informations les chunins capables du pire en matière de moralité. Ce n’était certainement pas un endroit pour Teruyo, il ne supporterait pas, mais par contre, Masami était une candidate presque née pour cela. Ce n’était pas dérangeant de faire ce qu’il fallait, peu importe quoi. Si c’était ce groupe de personnes qui leur avait confié la mission, elle se devait de la remplir pleinement. L’idée était fort simple, si jamais les livraisons qui devaient être suffisamment régulières avaient été attaquées, alors celle-là ne devrait pas faire exception. Quelqu’un du port devait les renseigner, sinon comment être au courant ?

La jeune fille désirait en plus d’arrêter ces attaques, peu importe comment d’ailleurs, mais également trouver qui renseignait les voleurs. Tant pis si c’était un pauvre type. Elle se fichait pas mal du sort de ceux qui sont malades, de la justice ou tous ces trucs-là, ce qui la motivait était de briller suffisamment pour mériter sa place un jour. Pour une fois qu’elle désirait quelque chose, qu’elle faisait un plan sur l’avenir, oui elle, la pauvre fille sortie de la prison. Masami s’était habillée très simplement comme une travailleuse du port pour l’occasion. Le symbole d’Iwa était resté pour l’occasion chez Ryoko, dans son dojo. Car oui, elle ne vivait plus dans l’appartement qu’elle louait, c’était une simple chambre dans le dojo, mais c’était beaucoup mieux à ses yeux. Elle avait besoin de ne pas être seule, c’était une douleur suffisamment atroce.

La châtaigne n’était pas suffisamment connue pour devoir changer d’apparence ou se déguiser, cela ne serait pas très naturel. Elle n’avait fait qu’une mission, et participé à l’école ninja du village. Pour l’occasion et avec une idée en tête, la jeune fille attendait devait son collègue qu’il sorte en ayant estimé quand cela devait être. Ils devaient escorter les médicaments en lieu sûr, et il y avait de fortes chances que le convoi se fasse attaquer comme les autres.

Jiki Masami • « Bon … »

Masami en avait assez d’attendre, alors elle venait de se décider à rentrer. Elle entra dans la maison sans frapper, ce n’était pas son truc. Elle regarda à droite à gauche avant de parler fortement.

Jiki Masami • « Hého ! Il y a quelqu’un là dedans ? Doudini ? Saya ? C’est moi ! Habilles toi comme quelqu’un de lambda, rien de ninja. Je m’occupe du transport en sécurité. »
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Miyamoto Teruyo
Miyamoto Teruyo

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Jeu 19 Sep 2019 - 12:25
Il y a de ces jours où tout commence déjà de la pire manière qu’il soit. Cette fois, pas de fête oubliée, pas de crise de nerf ou de problèmes familiaux tels que l’on peut connaître, mais un simple malade dans une maisonnée et voilà que votre quotidien en est tout chamboulé. Et en cette matinée où j’avais fort à faire, une nouvelle mission m’ayant été confiée la veille, voilà que Saya « agonisait » dans son lit selon ses dires. La réalité était tout autre bien qu’elle ne veuille pas l’admettre. La petite chenapan avait en douce durant la nuit mangé la moitié des bonbons que nous avions achetés la veille et voilà qu’elle nous faisait une belle crise de foie, nous gratifiant de vomissements et de fièvre depuis quelques heures maintenant.

Cette fois, pas de fête oubliée, pas de crise de nerf ou de problèmes familiaux tels que l’on peut connaître, mais un simple malade dans une maisonnée et voilà que votre quotidien en est tout chamboulé. Au final, n’ayant pas terminé ma nuit, l’ayant à peine commencé d’ailleurs, voilà qu’une nouvelle journée pointait le bout de son nez. Je n’avais pas encore pris de douche, je n’avais bien sûr pas encore pris mon petit-déjeuner et pour couronner le tout, je sentais le vomi séché. Les joies de la paternité. Et comme la journée pouvait être encore pire, c’est Masami qui enfonça le clou en débarquant chez moi de manière impromptue et s’affirma sans ménagement. Par chance, j’étais à la cuisine à ce moment-là, regardant la bouilloire en train de chauffer son eau, je me retournais vers la genin et lui mimais de baisser le ton de sa voix.

« Doucement Masami. Saya a été malade toute la nuit. Elle vient de s’endormir. »

Puis comme un déclic au fin fond de mon esprit, une lueur de lucidité me ramena à la réalité et me rappela à mes devoirs.

« Ah oui, la mission. Laisse-moi dix minutes pour prendre une douche et me préparer. »

Treize minutes plus tard, j’étais fin prêt et quittais la demeure familial sous le regard amusé de ma belle-mère qui s’attelait à la préparation d’un bouillon, à n’en pas douter pour la grande malade dans son lit. En attendant, j’avais fort à faire mais je savais que je laissais Saya en de bonnes-mains. Quant à moi, comme demandé par ma partenaire, une tenue des plus classique pour quelqu’un qui aurait à travailler dans un port.

Tenue de Teruyo:

Marchand tranquillement en direction d’une des grandes portes permettant de sortir d’Iwa, je déroulais le parchemin que l’on m’avait confiait et relisais la mission assignée. Sur le papier, cela paraissait relativement simple. Accueillir de la marchandise et escorter la livraison en protégeant le convoi d’une attaque potentielle.

« Alors, tu entends par quoi quand tu dis « je m’occupe du transport en sécurité » ? Tu veux agir seule ? Quant à moi, je reste caché dans l’ombre, j’agis à ma manière tel un simple ouvrier, suivant de loin ? Vous précédant ? Enfin, difficile de dire comment faire tant qu’on n'aura pas vraiment balisé le chemin et vu les lieux. Puisque le Shishiza a établi un itinéraire de retour pour ramener les marchandises au village, je te propose qu’on prenne aussi ce chemin à l’aller pour identifier le terrain. Par contre, si on fait comme ça, il serait peut-être de bon ton de ne pas avoir nos têtes actuelles. Après tout, si on nous voit passer et repasser, si quelqu’un nous observe, cela pourrait les inciter à ne pas attaquer. Quoi que ce ne serait pas plus mal en soit. Mais si personne n’agit contre nous, impossible dans cette configuration de déjouer les plans de ces voleurs et de les stopper. Au final, c’est toi qui vois chef. »

Rangeant les ordres dans une poche, je cheminais tout sourire. Malgré une nuit difficile et une fatigue certaine, la fraîcheur du jour et le soleil au-dessus de nos têtes me changeait d’environnement de manière radicale. C’était agréable.

« Et au fait, tu sais ce que c’est le Shishiza ? »
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Jiki Masami
Jiki Masami

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Ven 20 Sep 2019 - 16:34
Masami pencha la tête légèrement sur le côté, alors que Teruyo affichait une mine épuisée et il sentait le vomi. Pas de quoi la dégoûter outre mesure, il en fallait bien plus que ça, mais alors beaucoup plus. Elle se gratta la joue en ne baissant que très peu le volume de sa voix. Elle n'avait certainement pas appris la compassion ou la pitié en prison.

Jiki Masami • « Oui en fait ... Tu as picolé et tu n'as pas tenu la longueur, c'est ça ? »

La jeune fille avait bien été malade dans sa courte vie, mais jamais on ne l'avait vraiment traité très différemment. Elle avait dû respecter les horaires, suivre les ordres et tenter de tenir les deux ou trois journées que cela avait duré. Cela faisait partie des tortures et pressions moraux. Même les prisonniers avaient tenté d'aider un peu comme il pouvait cette pauvre petite, ils avaient fini par devenir davantage humain que les gardiens prit au piège dans leurs propres mensonges. Wasure no Kuni était la forme de mensonge d'état la plus poussée révélée à ce jour. C'était une prison qui n'existait pas, dont les prisonniers avaient disparus et dont la plupart ne seraient regretté par personne. Cruel destin que voilà, être la cible d'une sorte de vendetta mondiale.

Peu encline à respecter la faiblesse ou l'état déplorable où elle découvrait petit à petit son compagnon de lutte, Masami s'installait tranquillement dans la cuisine en attendant que Doudini revienne. Il venait de réaliser qu'il y avait une mission à faire, que l'escorte était importante à ses yeux pour qu'il y ait du mouvement rapide et efficace. Elle en avait profité de récupérer deux ou trois trucs à manger offert par la belle-mère d'ailleurs dans sa préparation.

Jiki Masami • « Hmmm hey c'est bon ça ... Elle va se régaler dis donc ! On mange vachement bien ici, je reviendrais plus souvent hihihi ! »

Il fallait bien dire que la Jiki avait le contact facile et qu'elle devait faire suffisamment jeune afin que l'on la prenne en pitié ou au mieux en sympathie. Elle regarda longuement la tenue de Teruyo, car elle ne voulait pas de couac ni aucune anicroche durant cette mission. Sans compter qu'il était épuisé, c'était dans ce genre de cas où l'on faisait des bêtises.

Jiki Masami • « Ça va oui, tu paraît crédible même si je sens que tu vas dormir debout ... Mets-toi des claques si tu veux pas t'endormir, je pourrais même t'aider si tu insistes hihihihi ! »

Finit alors Masami par glousser en croisant les bras derrière la tête, très satisfaite de sa petite pique gentille. Elle s'arrêta net lorsqu'elle regarda Teruyo lire tranquillement le parchemin de la mission.

Jiki Masami • « Non mais ... Tu crois vraiment qu'un travailleur du port aurait ce genre de trucs sur lui ? Tu te débarrasses de ça tout de suite ! Sinon je le confisque. »

Annonça alors tel un professeur à un élève turbulent en levant un doigt menaçant vers le ciel.

Jiki Masami • « j'entends par là que je vais enfermer dans un sceau de fuinjutsu tout le matériel nécessaire ninja afin que l'on ne nous grille pas en tant que tel. Je suis la fille d'un de tes amis, on est pauvre et je dois travailler à tout prix pour rapporter un peu d'argent à la maison. On y va ensemble évidemment ! Si on peut, cela sera mieux de ne dire à personne ce que l'on vient faire, pas d'information, pas de soupçon. Il faudra se faire recruter ! Il serait difficile pour des bandits de s'organiser pour préparer un piège à ce transport sans avoir d'information. Il y a surement quelqu'un au port ou quelque part qui doit être chargé de dire quand le transport de médicaments va avoir lieux afin de préparer l'embuscade. Si on fouille tout le chemin avant, on va mettre la puce à l'oreille, impossible. Il va falloir attendre de se faire attaquer, car si je veux protéger le convoi, je veux aussi chopper ceux qui font ça. »

Étonnement, la jeune genin était très motivée par la mission et elle s'investissant davantage que la mission précédente en tout cas, où elle avait eu un certain "je m'en foutisme" caractéristique.

Jiki Masami • « Mon idée est de participer comme travailleuse du port occasionnelle, de subir l'attaque, de perdre et soit on accompagne les assaillants soit on les suit jusqu'à leur camp pour stopper toute la smala d'un seul coup ! On peut très bien longer le chemin afin de voir les endroits possibles d'attaque, mais il faudra être discret et ne pas attirer l'attention. On est de simples travailleurs portuaires après tout. Pourquoi pas changer d’apparence, mais ce n’est pas déconnant d’habiter dans la ville et de travailler au port juste à côté. Comme tu veux. »

Dit alors Masami en haussant les épaules légèrement.

Jiki Masami • « Oui bien entendu, je sais ce que c’est le Shishiza. Ce sont les forces intérieures, même si je pense que le Sazori serait plus pour moi en fin de compte. »
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Miyamoto Teruyo
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Dim 22 Sep 2019 - 19:19
Petite besace accrochée à l’épaule et ballottant sur la hanche opposée, je sortais de mon sac une petite gourde en métal avec deux petites gravures bien distinctes de cinquante centilitres et un litre. J’avais l’avais acheté il y a des années et aujourd’hui encore, je me demandais l’intérêt de ces annotations de quantité sur la bouteille étant donné qu’elle était totalement opaque et qu’il semblait fort logique de fait de ne pas pouvoir utiliser les graduations lors de son remplissage. Mais ce n’était là qu’une question sans intérêt dans la mesure où à chaque utilisation, je me contentais de la remplir au maximum. Tout ça pour dire qu’à la remarque de Masami sur mon état de fatigue, et je ne pouvais pas la blâmer pour ça, mon thermos dans la main, je retirais le bouchon de la bouteille, humant les vapeurs de ce liquide encore chaud à l’intérieur. J’avais l’avais acheté il y a des années et aujourd’hui encore, je me demandais l’intérêt de ces annotations de quantité sur la bouteille étant donné qu’elle était totalement opaque et qu’il semblait fort logique de fait de ne pas pouvoir utiliser les graduations lors de son remplissage. Le thé fumé est un thé noir, un thé vert oxydé et fermenté que l’on fait fumer dans un fumoir, sur de longues grilles et à l’aide de racines d’épicéa principalement et qui pour les meilleurs d’entre eux ont un goût fortement boisé, voire goudronné. Autant dire que le goût qui de manière générale en rebute plus d’un a la particularité de bien réveiller le buveur tant l’amertume est présente.

Après avoir dégusté la moitié de ma décoction et sous l’ordre de Masami, et un peu aussi pour lui faire plaisir, tenant du bout des doigts le parchemin de mission, j’enflammais le bas avec un briquet, laissant consumer petit à petit le parchemin jusqu’à ce qu’il n’en reste que des cendre, me brulant légèrement le bout du pouce et de l’index.

« Voilà, problème résolu chef. » dis-je d’un air amusé.

Il ne restait donc plus qu’à rejoindre le port et à réellement commencer notre mission.

C’est sous le soleil matinal de cette nouvelle journée, que nous avons passé les portes du village. Je me suis toujours demandé à quoi pouvait bien rimer cette règle qui interdisait aux genins de sortir du village dans la mesure où d’une part les contrôles, à ma connaissance, étaient absents ou quasiment, et d’autre part où les simples villageois eux, avaient le droit d’aller et venir comme bon leur semblait. Ainsi, un citoyen lambda était plus libre qu’un défenseur débutant du village. Cheminant sur la route qui devait nous mener à destination, j’écoutais avec attention la longue tirade de ma camarade, regardant ici et là de manière totalement aléatoire les alentours, profitant du dépaysement avant de se mettre d’attaque pour notre objectif.

« Je ne sais pas si c’est une bonne idée d’enfermer toutes tes affaires dans un sceau. Je veux dire que ton sceau, tu vas l’apposer où ? Si c’est sur un parchemin, ça risque de faire étrange si tu le sors. Et si c’est sur toi, il faut que ce soit à un endroit qui ne soit pas visible et donc plus ou moins accessible facilement. Encore une fois, si quelqu’un voit le sceau sur ta peau, cela risque de détruire notre couverture. A contrario, avec ma besace classique, je peux ranger quelques outils. Alors oui, pas autant que d’habitude, mais cela pourrait être bien suffisant pour cette mission. »

Je pense que mes réflexions n’étaient pas idiotes du tout, pour autant, j’étais moi-même un mauvais élève de mes propres conseils étant affublé d’un sceau au niveau d’un poignet. Par précaution, je l’avais au préalable recouvert d’une bande de cuir afin qu’il ne soit pas visible.

« Tu peux être la fille d’un ami, ma fille, ma nièce, peu importe. Ce n’est pas ça qui nous posera des soucis. J’ai surtout peur qu’à chercher du travail, cela paraisse étrange. Après tout, ni toi ni moi n’avons la carrure ou l’expérience des travailleurs du port. En revanche, je suis certain qu’il y a d’autres choses à faire pour donner le change. Par exemple, j’ai suffisamment aidé en cuisine ma mère et ma belle-mère pour en connaître suffisamment sur les poissons et nous faire passer pour le propriétaire d’une petite échoppe ambulante d’Iwagakure. »

Je m’imaginais déjà derrière ma carriole, ou plutôt une charrette à bras sur lequel serait posé et agencé efficacement un grill, un stock de bois ou de charbon, des rangements pour les ingrédients et le tout affublé d’un tablier « Chez Teruru ». Inconsciemment, cela me faisait sourire, car au final, c’est typiquement ce genre d’échoppe dans lequel j’avais été plus jeune avec mes parents qui m’avaient fait alors découvrir le plaisir des anguilles grillés qui étaient dès lors devenu mon plat favori. En fermant les yeux, je pouvais voir ces brochettes sur le grill, la couleur caramélisée de la sauce étalée pendant toute la cuisson. J’avais même l’odeur qui m’emplissait les narines. Un vrai régal.

« Je mangerais bien de l’anguille grillée tient … »

Je crois que le fantasme de ce repas était allé un peu trop loin. Je m’étais totalement oublié grâce ou à cause de ce souvenir.

« Pardon, un doux souvenir … Mais pour revenir à notre sujet, je suis d’accord avec toi, il y a forcément une ou plusieurs personnes qui devraient être là à observer. Après, il ne faut pas omettre la possibilité qu’une personne sur le bateau soit de mèche avec les voleurs et qu’il ou elle ait donné toutes les informations nécessaires. »

Frottant ma tignasse rousse, je réfléchissais aux dernières paroles de Masami. En a côtoyant ainsi de plus en plus, je me disais qu’au final, outre son comportement particulier, sommeillait en elle une certaine vivacité d’esprit tant ses propositions étaient pertinentes, bien que brutales ou dénuées d’empathie par moments.

« Ah oui, je vois ce que tu veux dire en tant que travailleur du port. Pour le coup, tu veux que l’on fasse la main d’œuvre. Quant à ton idée de nous faire attaquer et de tout perdre, c’est risqué. Mais si tu es en mesure de marquer les caisses de médicament de manière discrète alors ça peut, peut-être être possible. Il faudra qu’on voit le moment venu je pense. »

Puis après quelques minutes de silence et d’intense réflexion quant à ma dernière question et à la réponse donnée, je me souvenais d’un sujet qu’Aimi et moi avions abordés ensemble il y a de cela quelque temps.

« Mais oui, Shishiza, l’un des départements du Yamagenzô. J’ai discuté de ça avec Aimi, une genin que j’ai croisé à la bibliothèque de l’académie. Après, ça ne me surprend pas trop que tu sois plus intéressée par le Sazori. Pour ma part, c’est plus le Manazuru et son côté exploration qui m’intéresse d’avantage. Je suppose que cela ne te surprend pas trop non plus. »

Le temps de finir nos discussions et voilà que le port serait en vue de notre petit groupe.
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Jiki Masami
Jiki Masami

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Ven 27 Sep 2019 - 8:12


Masami regarda le parchemin se faire brûler par le feu, elle se contenta de hausser les épaules. Cela lui allait bien tant que cela disparaissait totalement. C'était simplement une méthode assez barbare, mais efficace.

Jiki Masami • « Je préfère ça, cela serait dommage de se faire choper juste pour ce détail. »

Commenta simplement la jeune fille toujours autant auto désigné comme chef de mission. Elle n'était pas plus qualifié de l'être que son coéquipier au final, mais peu importe. Elle pouvait agir comme elle l'entendait sans se poser de questions. Il était évident que si les ninjas débutants étaient interdits de sortie, c'était pour éviter qu'ils ne deviennent des proies trop aisés. Il y avait une sorte de guerre permanente entre les différentes forces. Un simple ninja pouvait en apprendre beaucoup à l'ennemi sur la disposition, les procédures, les forces en présence, sans compter également le fait de pouvoir servir d'otage ou le vol de techniques ninjas de son vivant ou à sa mort. Il était estimé que quelqu'un avec le grade de chunin ou de jonin pouvait se défendre et avait la confiance des autorités pour survivre et prendre ses responsabilités.

Jiki Masami • « Alors oui, évidemment, j'y ai pensé, le sceau va être sur moi et je doute que quelqu'un aille voir là où je vais le mettre, vraiment. Je suis plutôt confiante. Tu sais en prison, il faut être imaginatif. »

Dit simplement Masami en se tapotant sa fesse droite avec une grande sourire en ayant hâte de voir la réaction de son coéquipier qui risquait d'être intéressante. Vu ce qu'elle avait dû faire à Wasure no Kuni pour du traffic ou d'autres manigances plus ou moins avouables, ce n'était vraiment pas grand chose.

Jiki Masami • « Si tu préfères garder ton matériel sur toi, et bien, tu assumes. Si tu te fais griller et que je dois garder ma couverture, je n'hésiterais pas à paraître hostile. »

Masami n'allait pas non plus le forcer si Teruyo préférait une autre méthode, mais il fallait qu'il assume jusqu'au bout. Fouiller une besace était rapide et plutôt prudent lorsque l'on devait s'assurer de la dangerosité d'une personne ou non. La châtaigne n'avait pas remarqué le sceau au poignet de Doudini à cause de la bande de cuir.

Jiki Masami • « La fille d'une connaissance à toi qui a besoin de travailler pour rapporter de l'argent au foyer parce que ce n'est pas facile tous les jours. Tu aurais pu parler de l'occasion de travailler au port et je t'ai suivi. On se connait vaguement, mais pas plus que ça. Cela permet aussi que si l'un de nous deux se fait griller, cela ne détruit pas nécessairement la couverture de l'autre. »

Masami haussa les épaules.

Jiki Masami • « Je pense que tous les jours il doit avoir des personnes qui proposent leurs bras pour tout et n'importe quoi au port contre quelques pièces. Moi je suis une fille désespérée et pas cher pour le transport ou des messages, ou encore n'importe quel petit service. Toi tu as au moins la carrure de quelqu'un capable de transporter des trucs occasionnellement. Ce n'est pas la peine d'avoir les bras au carrés non plus. Tu peux me dire pourquoi un vendeur de poisson accompagnerait un transport de médicaments exactement ? Surtout un marchand qui arrive sans matériel, poisson ou l'odeur et sans argent suffisant pour être crédible ? »

Dit alors avec une petite moue sur le visage Masami qui doutait de cette couverture sans une forte préparation. Elle ne savait pas trop pourquoi il fantasmait sur du poissons grillés car elle n'avait pas encore mangé ce genre de choses.

Jiki Masami • « T'avais qu'à manger un truc en partant ... Hein ? Doux souvenir avec une anguille ? »

Demanda alors dubitative la jeune fille en regardant étrangement son partenaire de mission sur le coup. Elle secoua la tête doucement en préférant ne pas se demander quel genre de souvenir il avait en tête, et elle préféra alors se concentrer sur le sauvetage des médicaments.

Jiki Masami • « On ne peut pas savoir d'où vient la fuite, c'est pour cela que l'on ne peut pas écarter personne, même ceux qui fournissent les médicaments. Il faut être en immersion totale et survivre juste avec un bambou ! »

Mima alors Masami en se posant comme en dessous d'une surface imaginaire avec les mains posées contre et des difficultés pour respirer dans un simple tube végétal. Elle n'écartait personne en tout cas et finalement, la seule personne dont elle ne pouvait douter pendant cette mission était Teruyo. Elle restait une adolescente pleine de vie, raisonnable et inventive. Non le seul problème était le manque d'apprentissage de morale ou d'intérêt dans l'autre. On lui avait appris à faire ce qu'il faut et je penser qu'à soi. S'il fallait qu'une famille entière y passe, alors allons-y. Où se trouvait le katana ?

Jiki Masami • « J'espère bien que le convoi va se faire attaquer, que l'on y sera en tant que simples travailleurs. Après on aura deux choix. Si l'on le sent bien, on trouve une manière pour les suivre et massacrer les voleurs ainsi que tout ceux dans le camp, ou si c'est trop difficile, on stop seulement les voleurs de grand chemin. Quand au marquage, rien de spécial, mes sceaux Jiki magnétique, mais je pourrais les reconnaître. »

Les mains dans les poches, Masami continuait de marcher dans un silence profond de quelques minutes. Elle n'avait rien en tête de particulier. Rapidement tout de même, des images de mauvaises expériences lui vinrent en tête, et elle avait le choix. Elle secoua son seuil de la réflexion et s'empressa de répondre à la réflexion de Teruyo.

Jiki Masami • « Je connais bien Aimi, c'est avec elle que je dois parler de tout et de rien à l'hôpital. Elle est marante. Mais bon, le Manazuru ne fait pas que se promener hein, mais en tout cas, tu pourrais bien y avoir ta place. »


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Miyamoto Teruyo
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Mer 2 Oct 2019 - 23:54
Le parchemin n’était plus un problème. Notre matériel n’était plus un problème, même si de mon humble point de vue, je doutais de l’efficacité quant à ce que comptais faire Masami pour stocker son matériel. Après tout, quoi de plus normal que de se promener avec une besace ou un simple sac en toile de jute ? Et surtout, qui irait fouiller nos affaires ? Mais peu importe, c’était là son choix, chacun les siens, même si je doutais que l’emplacement que la jeune fille m’indiqua soit une idée lumineuse. J’aurais pu songer à une blague de sa part, malheureusement, j’avais peur que ce soit bel et bien la réalité. J’étais curieux de voir comment elle comptait sortir son matériel, se déculotter devant tout le monde ? Espérons que l’on n’arrive pas à cette nécessité.

« Dire que nous sommes en train de discuter sur la nécessité de cacher nos affaires. Après tout, on prend bien des précautions pour si peu au final. N’oublie pas que notre ordre de mission initial est de sécuriser le convoi, d’escorter le fournisseur jusqu’au village et de neutraliser les menaces si présentes. En somme, nous aurions pu tout aussi bien s’habiller en tant que ninja et ainsi faire force de dissuasion. »

Laissant passer un souffle d’air sur le chemin, faisant virevolter quelques volutes de poussières, je songeais à toutes les discussions que Masami et moi avions déjà eues, à tous ces moments que nous avions passés en mission avant de reprendre ma diatribe.

« Mais je doute que cela te convienne. Et d’une certaine manière moi non. Nous pourrions en effet jouer les hommes de paille, mais la menace serait encore présente. Alors tentons notre chance. Mais tâchons de les arrêter, évitons les morts inutiles. »

Songeur, je me disais qu’au final et moi avions sûrement un but similaire, seulement la méthode employée ne serait pas la même comme souvent. En mon fort intérieur, j’espérais tout de même que petit à petit Masami change et parvienne à faire évoluer son point de vue parfois si radical pour envisager des solutions plus pacifistes et moins létales. Perdu dans mes réflexions, j’écoutais de manière distraite les paroles de l’adolescente, acquiescent de temps à autres avant de prendre conscience des faiblesses de mes idées, mais aussi de celle de ma partenaire.

« J’ai mangé je te signale, j’ai juste songé à un souvenir lointain où j’ai découvert le doux plaisir gustatif de l’anguille grillée au feu de bois et de sa sauce brune à la douce saveur sucrée et salée. Enfin bon, pour revenir à ce que tu disais, on va voir si quelqu’un veut bien nous engager, on ne peut pas dire que j’ai la carrure de l’emploi en terme de main d’œuvre, t’as vu ma carrure ? Petit, des kilos en trop, un physique banal qui justement n’a jamais vraiment faire d’activité physique. Enfin bon, on verra bien. »

Comme souvent, Masami avait des idées pour faire avancer notre affaire, espérons juste que cela fonctionne comme elle l’imaginait. Notre marche ponctuée de silence, j’allais à nouveau prendre la parole quand la demoiselle mentionna elle aussi Aimi, la jeune rousse. C’était une sacrée surprise. En effet, j’avais cru comprendre qu’elle avec quelques notions de ninjutsu médical, mais pas que sa jeunesse lui permettait d’assurer un suivi psychologique avec quelqu’un comme Masami. Si le ninjutsu et les autres arts ninja et leurs puissance n’étaient pas toujours le reflet de l’âge, l’existence de certains génies en ces domaines en étant la preuve, la psychologie à mon sens, nécessité expérience et profondeur d’esprit qu’il était difficile d’avoir à seize ou dix-sept ans. Mais si la situation était ainsi, c’est qu’il devait y avoir une raison logique à cela. Après tout, j’étais qui pour juger ? Ni médecin ni un ninja de talent.

« Aimi, le Manazuru et autre, je pense que l’aura l’occasion d’en discuter plus en détail plus tard. En attendant, concentrons-nous sur notre mission. »

Nous avions largement le temps d’entamer les discussions, mais j’avais peur de disperser notre concentration. C’était ma première mission de rang C et j’avais à cœur de la réussir.

Sortant de ma besace l’une de mes flûtes, j’entamais un petit air pour le reste du trajet. Après une quinzaine de minutes de marche, le port de Kuri était enfin en vue depuis les hauteurs de la colline rocailleuse où nous étions.

Kuri était le symbole même de l’évolution rapide de ces ports qui avaient su s’adapter aux besoins et prendre de l’ampleur en agissant sur plusieurs fronts. Le pays de la Terre n’était pas le plus marin de tous, mais une côte riche avait vu fleurir plusieurs zones portuaires. Aujourd’hui Kuri était l’une des principales, assurant son rôle de leader grâce à une activité maritime importante. Pour cela, le hameau, presque un petit village d’ailleurs, avait su jouer sur deux fronts. Le premier était la pêche, assurant l’approvisionnement du village d’Iwa quotidiennement en offrant toute une diversité de poissons, crustacés et autres mollusques. Le second domaine d’activité était le commerce marin, entre différents ports d’autres pays, permettant imports et exports des spécialités de chacun.

Structurellement, le port comptait initialement quelques entrepôts pour stocker les marchandises, une poissonnerie et une auberge permettant d’accueillir pêcheurs, commerçants et voyageurs. Aujourd’hui en plein essor, les quais avaient quadruplé, les entrepôts s’étaient multipliés, de nouveaux services plus « libres » s’étaient ouverts et de nombreuses habitations s’étaient construite autour du cœur de la petite ville.

C’est en pleine effervescence que Masami et moi débarquions sur le port. Des bateaux en déchargement, d’autre en chargement, la criée au poisson tenait son cours et moult travailleurs s’attelaient à leurs tâches. Quant à notre duo, direction la capitainerie pour se mêler à la foule et se faire passer pour des travailleurs journaliers.

Sous le bruit des vagues et dans le brouhaha ambiant des caisses, des palans, des poulies et des criards, j’approchais l’une des personnes qui s’occupait d’organiser le travail des intérimaires que nous étions. Quant à mon approche, elle était fort simple, la demande concernait Masami et moi et était orientée vers la typologie d’un déchargement tel que nous l’attendions.

« Bon le bleu, vu tes paluches lisses t’as pas du t’user les calots sur le bois. Y’a bien deux rafiots sur lesquels vous pouvez bosser si vous lâchez pas au bout de cinq minutes. Le premier, il est là dans dix minutes normalement, on devrait pas tarder à le voir au loin. Et l’autre, il est là cet après-midi. Allez bleusaille, au boulot. »

Par chance, c’était le premier des deux embarcations qui nous intéressait. Enfin chance, d’un certain point de vue seulement, son arrivée prochaine ne nous laissait au final que peu de marge de manœuvre pour nous préparer. Toujours amusé par cette relation hiérarchique avec Masami, le sourire aux lèvres, je me tournais vers elle, dos à la mer, les cheveux balayés par le vent marin et les embruns à l’odeur iodée.

« Alors chef, on fait quoi ? Je joue le travailleur pendant que tu surveilles ? Tu préfères l’inverse ? Ou alors on travaille tous les deux ? »
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Jiki Masami
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Lun 7 Oct 2019 - 9:21

Jiki Masami • « Oui ben ... Je trouve ça un goût de trop peu tu vois de juste escorter le convoi de médicaments. Ça ne s'arrêtera jamais si on ne stoppe pas ces gus ! Enfin bon, si tu veux te contenter que de l'escorte, ça me va aussi hein ... »

Dit alors Masami en faisant la moue, du genre de regard presque mauvais qui en disait long si jamais il osait dire oui à cette proposition. Pourquoi proposer ceci alors si jamais elle ne désirait absolument pas cette possibilité ? Peut-être par politesse ... Bon d'accord, ce n'était pas crédible une seule seconde. Elle avait un sacré caractère ou un caractère certains selon les choix, et généralement, quand elle choisissait quelque chose, elle s'y tenait corps et bien. Cependant, l'espace d'un instant plus tard, Teruyo concéda que cela ne lui convenait pas non plus. Un peu dubitative, elle se gratta le côté de la tête perplexe.

Jiki Masami • « Oui bhaaa ... Les morts inutiles, cela ne dépend pas que de moi ! »

Concéda alors la Jiki en haussant les épaules. Elle n'avait aucune espèce de limitation psychologique ou morale dans ses actions, c'était surtout cela qui différait entre elle et son coéquipier de route. Si c'était plus efficace d'employer une méthode bien dégeulasse et fourbe, et bien tant mieux. Dans ses choix rentraient en ligne de compte sa survie et les paramètres de la mission ou l'ordre.

Jiki Masami • « Hé bien si cela ne fonctionne pas, on en dira davantage. Le but est d'escorter le convoi après tout. »

Ajouta Masami assez simplement sans trop se poser de question. Ils allaient bien trouver une méthode qui fonctionne d'une manière ou d'une autre.

Jiki Masami • « Le monde est petit dit-on, moi je dirais surtout qu'il n'y a pas tant de personnes dans le domaine des ombres. »

Dit simplement la châtaigne au sujet de la discussion à propos d'Aimi. Elle avait fait connaissance avec tout un tas de gens depuis qu'elle était arrivée au pays de la Roche. Elle n'avait que peu d'angoisse à mener cette mission de niveau supérieur, c'était bien le signe que les autorités avaient été satisfaites du traitement de la mission précédente non ? Masami avait davantage envie de réussir cette mission qu'un simple problème de nourriture pour des pauvres gens. C'était peut-être cruel, mais elle le pensait en tout cas. Si jamais, la mission rang D n'avait pas offert la possibilité d'exprimer son art shinobi, cette mission le ferait sûrement. Elle doutait furieusement que les malandrins fuient où se rendent dans combattre. La jeune fille posa ses mains croisés sur sa tête alors qu'elle écoutait Doudini jouer de la flûte. Ce n'était pas désagréable, alors elle ne disait rien profitant du trajet. C'était assez rare qu'elle ne dise rien, mais comme quoi tout arrivait. Peu de temps plus tard, le port était en vue, la sujet sérieux n'allait pas tarder à débuter. C'était les derniers moments de libre avant de devoir jouer la comédie. Le moins que l'on pouvait dire, c'était que c'était assez vivant, sans doute l'attrait du village ninja. Cela offrait à la fois une protection et une menace également, mais apparemment loin de faire reculer l'activité. Elle n'était pas depuis très longtemps dans le pays pour se rendre compte de l'activité naissante.

Ils débarquaient de nul part pour venir travailler, des personnes inconnus, mais il fallait bien commencer n'est-ce pas ? Masami regardait en tout sens toute cette activité portuaire. Elle ne connaissait pas tellement ce genre d'activité. Il y avait tout un tas de gens qui s'agitait, et elle avait l'impression pour pas grand chose, enfin de l'argent. On pourrait dire que c'était également son cas, mais elle n'était pas attachée à ce genre de considération. La Jiki offrit un sourire large de contentement alors que le maître d'oeuvre leur offrir deux emplois pour le navire qui les intéressait. Cela tombait bien, peut-être trop bien, ce type pouvait être dans le coup à mettre sur un chargement important deux personnes qui ne poseraient pas de problème. Il était également possible qu'elle voyait le mal partout, car une personne dans l'environnement du port trahissait sa condition. Il fallait plus de preuves de toute manière, même si elle pourrait se contenter de peu pour faire ce qu'il faut.

Pratiquante du taijutsu, Masami avait une certaine musculature plus importante qu'une enfant de son âge, c'était évident, mais ce n'était pas trop exagéré non plus. Les senteurs de la mer, elle les connaissait bien, trop peut-être, et cette odeur lui était associé à l'horreur, une bien mauvaise partie de sa vie, la plus part d'ailleurs. Ce n'était que depuis peu, depuis son arrivée à Iwa qu'elle commençait à avoir l'impression de vivre. Elle fronça les sourcils tandis qu'un flot d'images pas nécessairement très agréable lui revenait en tête. Alors elle également lui tourna le dos comme pour la mettre plus loin possible.

Jiki Masami • « Évitons les chefs tu veux ? On va travailler tous les deux, le but est d'être pris pour le déchargement à l'arrivée aussi, sinon pourquoi on accompagnerait le convoi ? Ne t'en fais pas, ça va bien se passer. »

Eut alors juste le temps de dire Masami alors que le travail arrivait à point nommé. Un homme semblait donner des ordres, sans doute quelqu'un de l'affaire qui fabriquait les médicaments. Il appela tous les porteurs de venir en désignant les caisses à sortir. Déjà des chariots avec des chevaux commençaient à s'aligner.

« Allez Allez ! On se dépêche ! On n'a pas toute la journée non plus ! On décharge les caisses là et là ! »

Commença à dire l'homme de la compagnie en essayant de motiver tout son petit monde. Puis, il remarqua la Jiki et il claqua des doigts en l'interpellant.

« Hey dis donc toi là ! Tu es un peu trop jeune et frêle pour ça. Il me fait des hommes forts et précautionneux. C'est que cela vaut de l'argent hein ! Ils vont m'entendre à la capitainerie... »

Jiki Masami • « Monsieur s'il vous plaît, ma famille a besoin de cet argent. Je suis travailleuse et je ne ferais rien tomber. Et puis comme je suis moitié moins grande, je coûte moitié moins cher, c'est logique non ? »

Répondit alors sur un ton mielleux Masami dans une petite pose de supplique en joignant les mains au-dessus de sa tête. L'homme était perplexe, mais il y avait bien quelques arguments intéressant dans le discours de la jeune fille. Pendant ce temps là, les autres porteurs débutaient déjà le travaille caisse par caisse.
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Miyamoto Teruyo
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Mar 15 Oct 2019 - 23:16
Pour une fois, Masami étions d’accord sur le principe même de notre mission. Escorter le convoi de médicaments était une chose, l’amener en sécurité à Iwa en était une autre, mais le véritable fondement de ce qui faisait de nous des shinobis était avant tout de protéger notre pays, nos familles, nos amis et tous les habitants d’Iwa. Faire cesser les attaques de brigands était au-delà de ce que l’on nous demandait, mais cette fois, il ne fallait pas que nous fassions ce que l'on attendait de nous, mais ce dont Iwa avait réellement besoin. Malgré tout, malgré cette bonne volonté d’avancer ensemble, j’étais une fois encore certain que nos méthodes risquaient de diverger. Mais l’heure n’était pas à la réflexion sur quoi faire si nous venions à être confrontés à nos ennemis, mais bel et bien à avancer et à récupérer la marchandise. Si nous devions nous faire attaquer, nous le saurions bien vite.

Globalement, j’acquiesçais à ses paroles, bien que je trouve sa remarque sur le domaine des ombres assez surprenante. Que voulait-elle dire par là ? J’étais certes un ninja, j’appartenais à un village, sous-entendait-elle qu’une organisation quelconque fonctionne de manière globale et ait la main mise sur divers domaines ? À y réfléchir, cela ne semblait pas incohérent. À partir du moment où nous, force armée d’Iwa étions là, pourquoi ne pas avoir une force d’opposition civile structurée. Brigands, voleurs et autres malandrins pouvaient eux aussi faire preuve d’un minimum d’organisation. Mais une fois de plus, je chassais de mon esprit tout cela pour l’heure.

Revenons au cœur même des activités. Voilà que notre navire était désormais à quai et que les premiers marins posaient pied à terre. Étrangement, aucun d’eux ne semblait intéressé par les marchandises à décharger et chacun des matelots à l’allure dépenaillée et à la mine fatiguée sembla préféré se rendre directement à la taverne descendre un godet ou satisfaire un besoin plus … charnel. Un seul homme restait sur la berge, à côté de la passerelle d’accès au navire. C’était un homme buriné par le soleil, pratiquement chauve et à la barbe drue. Trapu, sa musculature ne faisait aucun doute et ses mains calleuses présageaient de longues heures à manipuler les cordages. Si ce n’était le capitaine du bateau, nul doute qu’il était un contre-maître ou quelqu’un d’important.

Cette dernière pensée se confirma lorsqu’il prit la parole d’une voix grave et hurla ses directives aux pécores comme Masami et moi venus décharger les marchandises en tout genre. Seulement, sur un navire aussi grand, il y avait fort à parier que les caisses de médicaments n’étaient pas les seules à voyager. En attendant d’en savoir plus, la genin et moi-même commencions dont à entamer notre « journée de travail » non sans prendre quelques remarques concernant la condition physique de Masami. Quant à la réplique de cette dernière, elle était… particulière. Elle avait vraiment du mal avec le fait de jouer un rôle. Je ne saurais dire si le capitaine avait gobé son histoire, mais si ce n’était pas le cas, il ne le montra pas. De toute manière, il avait besoin de bras pour décharger, peut importe les bobards racontés pour travailler, tant que le travail était là, c’était ça le principal.

Quant à moi, je faisais un premier aller-retour sous le regard de notre superviseur qui ne semblait pas totalement satisfait de ma prestation, comme si pour lui, je pouvais me charger d’avantage. C’est lors de mon deuxième passage que je remarquais un homme qui dénotais dans l’environnement. Petit, d’un âge avancé, vêtu d’une longue toge, il semblait inquiet et jetait régulièrement des regards sur ce qui semblait être ses propres marchandises à en juger le logo apposé sur les caisses en comparaison à la broche qu’il portait à la poitrine, une sorte de caducée stylisé. C’est à mon troisième passage que je m’arrêtais au prêt de l’homme en question. Si notre mission était d’assurer la protection du convoi, il était indéniable que les propriétaires des marchandises soient au courant de notre venue. Ne pas s’identifier était donc peut être la raison de l’anxiété du vieil homme. Chuchotant, ce dernier sursauta quelque peu à mes premiers mots.

« N’ayez craintes, nous sommes votre escorte, agissez normalement, nous assurons votre protection. »

Ces quelques paroles semblèrent produire leur effet, le propriétaire des caisses se calmant peu à peu. Au fur et à mesure du déchargement, j’en profitais pour jeter des coups d’œils furtifs ici et là dans l’espoir de trouver quelque chose de louche. Malheureusement je n’étais pas tellement habitué à cette ambiance. Je ne saurais dire si dans ce bouge qu’était ce port, je trouvais tout le monde louche ou si tout le monde était tellement louche que cela en était normal pour les lieux.

Pendant tout le chargement, pas une seule fois j’adressais un mot à Masami, C’était peut être idiot de ma part, mais face à un observateur potentiel, je préférais passer pour un travailleur lambda, et ce, même si la genin et moi étions arrivés ensembles. Dans tous les cas j’espérais qu’elle ait repéré quelque chose.

Au bout d’une bonne heure à trimer, le déchargement du navire était enfin terminé. Le convoi de médicaments était déjà sur le départ, mais il semblait que le vieil homme nous attende, du moins moi, pour décoller de là. M’approchant de lui, je l’interpellais une nouvelle fois.

« Excusez-moi, ma jeune amie et moi rentrons à Iwa après le travail que nous venons de faire, on peut vous proposer de vous accompagner et de décharger vos caisses à destination si vous le souhaitez ».

Son hochement de tête positif signa le départ du convoi quelques minutes plus tard.
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Jiki Masami
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Lun 21 Oct 2019 - 15:47
Dans l’esprit de Masami, les ninjas existaient pour servir l’intérêt d’un seul homme, le shogun du pays. Si jamais de jeunes esprits étaient embrigadés et récompensés par pas mal d’argent pour le peu de services rendus, c’était bien pour agir comme le shogun ou ses intérêts prévalaient. L’adolescente ne se faisait pas tellement d’illusion quant aux réels rôles des guerriers de l’ombre, les shinobis. Ils étaient une force armée violente, où plus de techniques et plus de puissance étaient récompenser tant l’on suivait des ordres. Si jamais elle avait rejoint cette force s’était en pleine connaissance de cause. Elle n’avait pas tellement en tête les intérêts des habitants, certes non. Le peu d’informations publiques qui fuitaient pour le tout commun n’était que le sommet de l’iceberg. Il y avait forcément beaucoup d’évènements que les humbles mortels ne pourraient pas jamais connaitre. Sans compter l’organisation de l’homme au chapeau, qui avait un objectif assez flou.

Masami observa alors l’homme qui semblait être aux manettes de tout cela, un homme si vieux que plus aucun cheveu ne semblait pousser sur le désert aride qui lui servait de crâne. Quoi qu’il en soit, il hurlait des ordres, enfin quelque chose de normal dans la vie de l’extérieur. C’était facile, il suffisait de se taire, d’obéir et de ne plus penser. C’était ainsi que l’on désirait que votre servante vive depuis toujours. Masami avait beau être jeune, elle avait une sacrée force pour une gamine de quatorze ans. C’était à cause ou grâce à son entrainement quotidien au taijutsu. Elle commençait sans se poser des questions sur où étaient les caisses de médicaments pour le moment, il fallait faire ce qu’il fallait et être efficace. Ce serait comme cela que l’on pourrait être pris pour le voyage et le déchargement.

Un petit vieux semblait être assez inquiet quant à la cargaison. Disons que c’était davantage que juste faire le transport ou le travail, il devait être le responsable de ce que l’on transportait. Il fallait juste espérer qu’il ne cherche pas trop les personnes chargées de l’escorte, sinon leurs bobards se feraient découverts très rapidement. La châtaigne ignora l’homme et Teruyo également d’ailleurs afin de se concentrer sur les caisses. Elle commença par les prendre par deux afin d’aller plus vite. Elle pourrait encaisser cela, surtout qu’elle débordait d’énergie ! Il ne fallait pas trop en faire non plus. Masami se rendit compte que Doudini parlait avec le petit homme bien vêtu. C’était ennuyeux, car si jamais elle n’était pas très douée pour faire semblant, lui risquait d’être encore pire que cela.

L’adolescente ne remarqua personne de louche dans les environs, mais repéré un navire et la direction de plusieurs carrioles risquaient d’être peu discret. Il était tout à fait possible de simplement prendre les devants et de courir vers les bandits afin qu’ils ne s’organisent. Il fallait simplement qu’ils repèrent le chemin emprunté. Après une heure de travail, tout était fin prêt. Il y avait beaucoup de mouvements dans un port, il était difficile par conséquent de repérer qui que ce soit réellement, mais ce n’était pas primordial. Les ennemis viendraient d’eux-mêmes ou pas d’ailleurs. Le but était tout de même de simplement escorter le convoi, pas de nettoyer toute la forêt des bandits locaux. Teruyo eut une bonne réaction de suivre le plan à tenter de suivre comme simples travailleurs le convoi. Plusieurs personnes en plus du duo infernal allaient être du voyage. Est-ce que le traitre en faisait partie ?

Le convoi avec quatre chariots des médicaments et d’autres denrées moins importantes commençaient à partir par la même route d’où ils étaient venus. Si jamais les maladrins risquaient d’attaquer, c’était assez rapidement afin de ne pas être trop proche d’Iwa. Après tout, un voleur pouvait se faire battre facilement même pas un ninja débutant. Masami s’installa alors sur un chariot en tête comme pour se reposer de l’épreuve du chargement. Elle n’était qu’une gamine après tout non ? Battant des jambes simplement dans le vide en chantonnant. Elle admirait plus le paysage qu’autre chose. Ce fut après une demi-heure de route à l’aide de chariots remplis à ras bord que l’on semblait arriver devant un arbre couché en travers de la route. Cela risquait de ralentir le déplacement, alors quelques hommes forts descendirent des chariots afin de découper et déplacer l’arbre gênant, mais évidemment, ce fut à ce moment-là que les brigands sortirent de leur cachette. Ce fut très rapide, une quinzaine de personnes armées sortirent de derrière les arbres, de la forêt pour entourer le petit groupe. Si jamais quelques braves hommes étaient prêts à se battre, bien rapidement alors que les voleurs montraient leurs armes, tous se rendirent sans demander leur reste. Masami n’agit pas du tout en levant les mains en l’air comme si elle était paniquée.

« Très bien, fouiller tout ça et récupérer les médicaments uniquement avec les autres caissent valant beaucoup d’argent, mais on ne se charge pas trop ! Allez ! On se dépêche ! »

Commença alors à dire un homme armé d’un long couteau qui restait bien derrière les autres. Sa voix lui disait quelque chose, comme s’il le connaissait déjà. Ce fut lorsque leurs regards se croisèrent qu’elle comprit parfaitement. C’était l’homme qui avait réussi à s’échapper lors de la mission précédente, l’homme qui trafiquait avec le malheur des autres dans l’abri et la nourriture.

Jiki Masami • « Et merde … »

« Quoi ?! Lui … elle ! C’est un piège ! Ce sont des ninjas ! Tuez-les tous ! »

Se contenta de dire Masami en baissant doucement les mains lorsque l’homme donna des ordres en l’ayant reconnu. C’était sans doute bien trop tard pour la comédie ou les coups fourrés sur le coup. Les bandits laissaient tomber immédiatement la fouilles des caisses pour s’attaquer aux pauvres civiles. Si jamais un preux chevalier irait sans doute courir sur son blanc destrier au secours de tous ces gens, l’objectif de la jeune femme était maintenant simple. Il fallait tuer tous ces voleurs !
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Miyamoto Teruyo
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Mer 23 Oct 2019 - 21:40
Voilà, chose était faite. La première étape de notre périple était bouclée. Alors oui, c’était sûrement la partie la plus simple de notre mission, nous l’avions menée avec brio, mais jusqu’à la fin, rien ne nous garantissait le bon déroulé des choses. Masami et moi étions d’accord, si l’on nous demandait d’escorter et de protéger le convoi de médicaments, c’est qu’un risque plus ou moins important était là. Si la logique voudrait que l’attaque attendu se déroule sur le chemin du retour, une embuscade savamment préparée, rien ne nous garantissait que les choses ne se passeraient pas sur le port directement.

Attaquer un convoi pouvait s’avérer dangereux, il y avait toujours possibilité de rencontrer des gardes pour vous empêcher d’accomplir votre méfait, et dans cette optique, un combat semblait inévitable, et la mort possible. Une option qu’auraient pu choisir nos hypothétiques ennemis aurait été de détourner les marchandises pendant le déchargement des caisses. Plus subtile, moins de risques, mais aussi potentiellement moins de gain. Par chance, ou non, allez savoir, cela ne se passa pas ainsi. Ma coéquipière et moi étions suffisamment vigilants pour être certains de ce résultat.

C’est donc après que ma demande auprès du propriétaire des caisses de nous embaucher Masami et moi que nous nous sommes mis en route. Par chance, le vieil homme avait su donner le change et n’avait pas tiqué outre mesure à ma demande après que je lui ai dévoilé mon identité sur le navire. Il fallait garder les apparences. La différence était que désormais, il était au courant que la jeune fille voyageant avec moi faisait elle aussi partie des troupes d’Iwa. Pour autant, rien ne lui garantissait que nous n’étions que deux.

Installée sur le chariot de tête, Masami jouait les petites filles insouciantes. Quant à moi, je marchais en fin de cortège. À nous deux, nous avions suffisamment de visibilité afin de couvrir tout le convoi et les environs proches. Nous attaquer n’était pas impossible, mais il y avait fort à parier que nous le verrions venir.

Alors que je jouais un morceau de flûte depuis presque cinq minutes, nos chariots furent stoppés par un tronc d’arbre en travers de la route. Si certains n’avaient pas fait cas, pour ma part, et pour Masami aussi à n’en pas douter, le piège était grossier. D’une part, le tronc était coupé et non pas arraché, et surtout, second point important, la jeune genin et moi-même étions déjà passés par là quelques heures avant, sans rencontrer le moindre problème et sans qu’une journée ensoleillée avec une légère brise ne puisse être à l’origine de la scène qui se déroulait devant nous.

Si je m’attendais à voir surgir les brigands, je devais avouer que je ne m’attendais pas à autant de monde autour de nous. Une douzaine de personnes ? Non, plutôt une quinzaine. Et de notre côté, nous n’étions que deux. Alors oui, nous étions des shinobis, mais de simples genins seulement, cela ne faisait pas de nous des êtres surpuissants. Cependant, alors que je m’attendais à des paroles et des actes véhéments, je vis Masami lever les mains bien haut au-dessus de sa tête. Quelle était donc sa stratégie ? Laisser les voleurs embarquer la marchandise ? Si nous avions évoqué cette possibilité afin de les poursuivre et de mettre un terme final à ces dérobades, une étincelle s’allumait dans ma tête, comme un éclair de génie, ou une réflexion stupide inutile, au choix. Les poursuivre oui, mais que ferions nous si les malandrins décidaient de se disperser avec le butin afin de rendre leur fuite plus facile et leur poursuite bien plus complexe pour nous. Il ne fallait donc pas que ces malotrus quittent les lieux. À défaut, nous aurons toujours la possibilité d’interroger les capturés pour en apprendre d’avantage sur ce groupe et les traquer jusqu’au bout.

Pour autant, malgré tous les plans que j’avais en tête, celui qui se jouait devant nous n’avait pas été imaginé par mes soins. Comme quoi, on peut penser à tout, l’improbable arrive toujours. Et par élément perturbateur, je m’attendais à beaucoup de choses, mais absolument pas à « l’homme seul ». C’est Masami qui s’en aperçu en premier. Alors qu’elle jouait le rôle de la pauvre fille fragile, ses paroles sonnèrent comme un cri d’alarme pour moi. Levant les yeux vers celui qui semblait être le chef, je ne pouvais que constater la présence de celui qui s’était joué de nous quelque temps plus tôt. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à le retrouver ici, mais cela pouvait signifier plusieurs choses. Soit, grillé dans Iwa, il avait délocalisé ses affaires criminelles, soit il faisait partie d’un bien plus vaste réseau et s’occuper désormais d’une partie différente de son hypothétique groupuscule. Cette fois, il nous faudrait le capturer coûte que coûte. Malheureusement, ses paroles m’empêchèrent d’entrevoir cette solution. Ses ordres étaient simples, ses hommes devaient nous éliminer et à en juger les mines patibulaires des uns et des autres, j’avais l’horrible sentiment qu’il était totalement inutile de discuter avec ces hommes qui semblaient partager à eux quinze le QI d’une seule personne normale. Ce n’était pas avec des sous-fifres que l’on pourrait discuter, plus avec l’homme seul. Cependant, une fois ses ordres vociférés, il ne s’était pas fait attendre et avait fuit lâchement les lieux.

Quant à moi, si ma volonté était avant tout de mettre un terme à ses exactions, d’une, je ne pouvais pas laisser le convoi ainsi et surtout, il nous fallait, Masami et moi, protéger les personnes présentes avec nous qui n’étaient pas en mesure de se défendre.

La surprise aidant, le temps de comprendre les paroles de leur chef et de nous identifier, j’avais déjà une marge de manœuvre que je décidais de prendre malgré mes convictions profondes de diplomatie.

Masami et moi avions déjà travaillé ensemble, nous faisions désormais partie de la même équipe sous le mentorat d’Ashitaka et dans ce cadre, l’un et l’autre savaient que je manipulais l’Hikariton. Ne maîtrisant pas encore totalement toutes les possibilités que j’avais en tête, je n’avais pas encore eu l’occasion de mettre en application un sceau de ma conception qui permettrait à quiconque le portant sur lui de ne pas être aveuglé par mes techniques lumineuses. Dans l’attente de ce fuinjutsu, j’avais donné à Masami un mot clef qui lui permettrait de fermer les yeux au moment où je tenterais d’aveugler une zone.

« ROUGE ! »

Le mot était lâché. Dans la foulée, la boule de lumière que je venais de lancer illumina la zone. Quant au mot clef, si il paraissait simple et facilement compréhensible, il était légèrement plus subtile. Ce n’était pas le mot « Rouge » en soit qui était important, mais le fait que j’annonçais une couleur. N’importe quelle couleur faisait l’affaire. À partir du moment où j’énonçais n’importe laquelle, Masami et Ashitaka savaient tous deux qu’ils devaient fermer les yeux quelques brefs instants le temps que ma technique se dissipe.

Profitant de l’aveuglement que j’espérais soudain et certain, j’en profitais pour lancer une technique de fûton que j’avais tendance à user à chacun de mes combats. Avant une grande bouffée d’air, malaxant mon chakra, je recrachais le tout en une dizaine de boules que j’envoyais sur dix des quinze ennemis. En l’état, cela ne les mettrait pas KO, mais ce n’était pas le but recherché. Je voulais dans un premier temps, leur infliger des dégâts modérés certes, mais aussi les inciter à ne pas attaquer, d’autant plus quand votre ennemi avait la possibilité d’attaquer dix personnes à la fois.

Il ne manquait plus que la réponse de Masami à tout cela. J’avais malheureusement peur de sa réaction, quelque chose de plus sanglant, de plus mortel, mais pour l’heure, je n’avais ni le temps ni l’opportunité de lui dire quoi que ce soit et surtout pas d’appeler à la modération.



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Jiki Masami
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Lun 28 Oct 2019 - 17:41

Jiki Masami • « Doudini il va encore râler ... »

Commenta alors Masami à haute voix tandis que les hommes de mains fonçaient en direction des travailleurs mais également de deux ninjas. Elle allait devoir tuer ces brigands, car elle n'allait pas essayé de les garder en vie, trop compliqué et ils n'étaient pas assez nombreux pour cela. Elle n'avait rien pour prouver son métier, c'était mauvais dans sa couverture, mais elle se disait que cela risquait rapidement de se voir de toute façon. La jeune fille posa sa main dans son dos et elle fit apparaître dans un petit nuage sa ceinture ninja grâce à un sceau de contenance fuinjutsu. Elle l'accrocha rapidement autour de la taille sans trop se préoccuper de l'assaut contre les pauvres travailleurs du port. Ils ne faisaient pas partie de la mission, alors c'était sans importance.

Jiki Masami • « J'ai comme l'impression qu'il ne va pas nous attendre le chef, je pourrais le poursuivre mais ... »

Masami regarda un bref moment Teruyo, cependant, il n'allait sans doute pas pouvoir s'occuper d'une douzaine voir une quinzaine d'ennemis à lui tout seul. Peut-être le pourrait-il plus tard, mais maintenant, ce n'était pas crédible. Elle ne le pourrait sans doute pas elle-même non plus d'ailleurs, pas dans le genre de configuration. L'homme s'enfuyait à toutes jambes en se servant de ses hommes de mains comme bouclier, car il savait pertinemment qu'il y avait là deux ninjas et que ces hommes n'avaient que peu de chances de réussir. Il fallait défendre le convoi, la marchandise de médicaments alors autant mettre les choses au point directement. Cependant, la châtaigne entendit le pot de code qui indiquait une technique de lumière, il fallait qu'elle ferme les yeux, aucun problème. Elle sortit les yeux fermés deux rouleaux de papier, une dans chaque main. Elle soupira légèrement alors qu'elle se préparait à utiliser une puissante technique, mais pour toucher autant d'ennemis, elle n'avait que peu de choix d'armes. Elle monopolisa une bonne dose de chakra et elle attendit un bref instant encore afin d'être certaine de ne pas finir aveugle comme la plupart des ennemis.

Jiki Masami • « Les dragons jumeaux ! »

Hurla alors Masami lorsque les deux parchemins semblèrent s'élancer vers le ciel sous forme de dragon de brume. Elle sauta en l'air à leur hauteur d'une bonne demi douzaine de mètres. Si jamais Teruyo s'était contenté d'une technique assez légère pour commencer ce n'était pas son cas. Elle posa ses mains tour à tour sur de multiples sceaux de fuinjutsu afin de libérer deux projectiles par personne soit sept personnes touchées. Elle essayait évidemment de blesser le mieux possible ses adversaires voir de les tuer, surtout que nombre d'entre eux étaient aveuglés, autant en profiter n'est-ce pas ? Masami avait épargné l'adversaire le plus proche et face à elle, et ce n'était guère un hasard. Elle courra dans sa direction alors que plusieurs de ses coéquipiers malandrins étaient en train de saigner des impacts. Sa prochaine cible devait mal y voir, elle ne s'était pas encore remise du traitement lumineux.

Jiki Masami • « pas par là crétin ! »

Interpella alors Masami qui évitait largement dans tellement d'effort un coup de dague du voleur qui tentait vainement de la frapper à un endroit qu'elle n'était plus. Elle commença à donner un coup de pied que le brigand stoppa comme il put, mais elle enchaîna sur plusieurs coups de poings qui firent mouches, mais sans grand dommage, à tel point que le voleur invectiva la shinobi.

« Alors c'est ça la force des ninjas d'Iwa ? Ridicule ! »

C'était une manière d'essayer de prendre moralement le dessus dans un combat largement en leur défaveur. Il devait affronter des débutants, et donc ils avaient une chance ! Cependant, aveugle comme il le fut, il n'avait pas eu l'occasion de voir ses camarades blessés.

Jiki Masami • « Là je dois dire ... Tu as plutôt bien encaissé mes coups de poings. Je dois au moins de féliciter de ça ... »

Dit alors presque fière de ce type en haussant les épaules, mais ce n'était que pour mieux se moquer de lui. Masami se baissa accroupie et partout autour vint en volant comme des mouches attirés par le miel en direction de celui qu'il venait de frapper. Ce n'était qu'un effet très simple, mais il fallait connaître ses capacités pour comprendre. Elle venait de charger ce pauvre diable magnétiquement et il fut transpercer par de nombreux projectiles en tout sens. Du sang dégoulinait de tout son corps, totalement surpris de ce qu'il venait de se passer. Il tomba alors sur le ventre en s'écroulant de tout son long. Cependant, ce fut en se relevant que la jeune fille remarqua qu'elle avait également touchée un brave travailleur du port dans la manœuvre. Avait-elle mal calculé son coup ? Non, elle s'en fichait royalement au contraire. Maintenant qu'elle n'avait plus besoin d'eux pour son scénario, ils étaient devenus Inutiles.

Jiki Masami • « Oups ... Vous devriez vous pousser ... Ça risque de recommencer rapidement ... »

Lança alors en parlant fort pour seule explication au dommage collatéral, alors qu'elle cherchait déjà une autre proie du regard.



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Miyamoto Teruyo
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Lun 4 Nov 2019 - 21:36
La situation n’était pas au beau fixe. Loin de là. Que pourrais-je faire pour enrayer cette machine infernale qui se profilait devant nous ? Pourquoi agir de cette manière ? Pour quoi ? Quelques médicaments ? Quelle engeance humaine était assez ignoble, assez sombre, assez malsaine pour agir de la sorte ? L’homme seul était derrière le coup, mais à mon sens, tout ceci ne relevait pas de lui. À y réfléchir, il agissait plus comme un sous-fifre, au mieux un lieutenant qu’en tant que réel leader. Un leader, un chef, c’est quelqu’un de charismatique, qui sait imposer une certaine force de conviction et qui dénote d’une certaine puissance. Or, dans le cas présent, il semblait évident que nous avions affaire à un lâche, un couard qui préfère fuir et laisser ses larbins gérer ses problèmes à sa place. Mais si l’homme seul n’était plus un problème, du moins pour l’heure, jusqu’à son prochain coup fourré, ses hommes de mains eux dénotaient d’une certaine hargne malgré la première vague d’attaque que Masami et moi venions de leur asséner. Je dois avouer que tout cela était assez étrange d’ailleurs. Simples brigands armés d’épées, de gourdins et autres armes diverses, leur moral ne semblait pas faiblir. Impactés par sphères de vent, lacérés par les armes de jet de Masami, ils continuaient leurs assauts.

« N’approchez pas ! Quittez les lieux ! Rentrez chez vous et vous aurez la vie sauve ! » Hurlais-je à nos détracteurs.

En réponse à mes sollicitations de résolutions pacifiques, l’un des assaillants commença à cibler le vieil homme propriétaire de la marchandise. En réponse, il s’écroula au sol, un kunai planté dans la gorge, comme apparu subitement dans son cou et sans crier gare. Pour ma part, bras tendu en direction du groupe ennemi, je lançais une seconde supplique.

« Votre vie vaut-elle plus que celle d’une caisse de médicament ? Est-ce que tout ça vaut le coup de mourir pour un type qui s’est enfui en vous laissant seuls ? Où est-il maintenant que deux des vôtres sont morts ? »

Mes paroles si elles n’avaient pas fait fuir nos ennemis avaient au moins eu un minimum d’impact envers ceux qui se tâtaient pour nous attaquer. C’est un garçonnet, qui devait avoir dix-huit ans tout au plus qui fit bouger un peu les choses. La peur se lisait dans ses yeux. Il était indéniable qu’il était là sans trop savoir pourquoi et qu’il pensait sûrement que la vie de voleur était quelque chose de facile et de lucratif. Face à la perspective d’une mort imminente, il eu la meilleure réaction possible. Il fuit, hurlant à ses camarades d’en faire autant. Ses paroles semblèrent résonner aux oreilles de certains d’entre eux et de les faire raisonner suffisamment pour suivre le même chemin que lui. Jetant leurs armes au sol, c’était ainsi trois malfrats qui venaient de quitter la zone de combat. Pour les autres, nul doute qu’il faudrait agir avec force.

Alors que je songeais aux possibilités, l’un de nos ennemis se rua vers un civil innocent. Dans un même temps, j’étais ciblé par une flèche au bout d’un arc. Que faire ? Quels choix s’offraient à moi ? Passer invisible me permettrait d’éviter l’assaut tout en gagnant un effet de surprise. Pour autant, ce choix voulait aussi dire que je laissais Masami et surtout les civils à la merci de ces assaillants. Si la genin pouvait s’en sortir sans mal, ce n’était pas le cas des autres. Au final, je devais agir contre mes convictions pour protéger mes convictions. Je devais occire un homme pour en sauver un autre. Était-ce un choix raisonnable ? Peut-être pas, peut être bien. Ma conscience saurait me le dire.

Ainsi, avant qu’un civil ne puisse être attaqué et potentiellement tué, l’homme s’écroula, transpercé par une lame de vent qui ne lui laissa aucune chance. Quant à moi, je fus en mesure de parer une flèche s’abatant sur moi, mais nullement la seconde qui se ficha dans ma cuisse gauche.

Encore un de moins pour eux. Quand comprendraient-ils qu’ils n’avaient aucune chance ? J’étais d’autant plus certain de ces pensées que Masami n’allait pas tarder à agir une nouvelle fois et nul doute qu’elle serait bien plus létale que moi dans ses actions. Mais le pire à n’en pas douter encore une fois serais sûrement ses paroles à mon encontre quand le combat serait terminé et qu’elle constaterai les morts de mon fait. Bien qu’elle soit bien plus jeune que moi, c’était une discussion, un échange, que je ne voulais pas nécessairement avoir. Prendre une vie était suffisamment lourd comme ça.



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Jiki Masami
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Mar 12 Nov 2019 - 18:18

Masami fit une petite moue lorsque Teruyo cria afin de faire fuir les brigands, pour une fois qu'ils s'amusaient bien ! Enfin, c'était peut-être que son propre cas au final, c'est à croire. Elle avait envie de leurs dire de ne pas fuir, qu'elle venait en paix, mais cela ne serait pas d'apropos. Déjà que la démonstration de "force" des deux shinobis prouvaient leurs métiers. Certains hésitaient à poursuivre l'assaut, car des ninjas, c'était tout de suite beaucoup plus difficile à avoir. Les hommes de mains se regardaient entre eux comme pour savoir quoi faire. Leur chef n'était plus là, pourquoi ne fuiraient ils pas à leurs tours ? D'ailleurs, c'étaient à eux de jouer !

Plusieurs désiraient se battre pour la simple et bonne raison qu'il le fallait pour survivre ou par peur. Des brigeants mourraient, pas que cela lui ferait verser une larme, mais sur le dossier c'était tout de même moins bien. L'adolescente soupira légèrement en regardant les malandrins en penchant la tête doucement sur le côté. Les premiers voleurs commençaient à fuir comme ils pouvaient dans tous les sens. À ce moment-là, il n'y avait plus question de compagnon, c'était sauve qui peut. Quoiqu'il en soit, Masami fit surprise en constatant que Doudini le grand magicien avait frappé à mort quelqu'un, c'était bien une première. Normal à ses yeux, mais pour lui, c'était quelque part de grave. Elle le regarda un bref instant, alors que la vie n'avait aucune espèce d'importance. Maintenant blessé, Teruyo allait être moins efficace, elle n'allait pas s'en occuper pour le moment, ce n'était que des pauvres types. La Jiki n'allait pas se laisser distancer par son coéquipier, elle commença à courir dans une direction s'éloignant un peu du chariot, mais ce n'était que pour aligner le voleur qui avait été tué par de multiples projectiles attirés sur lui et d'autres de ces bandits pas très loin. Elle enchaîna alors quelques mudras rapidement en finissant par tendre ses mains jointes dans la direction des ennemis. Les projectiles s'échappèrent du cadavre pour voler rapidement dans la direction opposée à la châtaigne, même le corps finit par être éjecté par une force Inconnue sur les voleurs. Masami réussit alors à toucher de nouveau plusieurs cibles, dont un qui se retrouvait à terre avec son camarade mort sur lui. Le temps qu'il réussisse à pousser le corps, l'adolescente courut et sauta sur le cadavre avec un large sourire en direction de l'homme kunai à la main.

« N...non attend ! Ne fais pas ça ... Je ... Je me ... »

Eut juste le temps de dire l'homme avant que la jeune fille lui tranche la gorge sans aucune hésitation. Elle se recula seulement afin de ne pas se faire aspergée par la aorte largement sectionnée. Elle se tourna vers les autres, trois ou quatre se tenaient tantôt un bras, une jambe selon où était arrivé la munition. D'autres essayaient de s'enfuir des lieux, définitivement dépassés par la démonstration de force. On pouvait l'accuser d'une cruauté sans pareille, mais elle n'avait ni l'envie ni le loisir de garder des prisonniers. Alors que l'un des derniers vaillants bandits tentaient de prendre un des civiles en otage, elle procéda à deux mudras avant de tendre son doigt dans sa direction comme une magicienne qui allait sortir des confettis ou une carte de son doigt, mais elle tira en pleine tête à une grande vitesse le kunai dans la tête du type. Il n'y avait vraiment aucune pitié, c'était la chose à faire. Les otages étaient le style des lâches et des désespérés, et puis elle venait de sauver un civil non ? C'était un bon geste non ?

Les bandits commençaient à tous s'enfuir un peu dans tous les sens, et il fallait bien avouer qu'elle avait une soudaine envie d'une chasse à cours pour tester à quel point son railgun pouvait être efficace. Elle se rapprocha du type pour récupérer son kunai solidement planté dans son crâne. Elle dut même poser un pied dessus pour tirer bien fort tant c'était profond. Ce n'était pas cela qui allait la déranger ou la dégoûter d'extraire un peu de cervelle et de sang d'un mort. L'adolescente fit tourner son arme autour d'un doigt ne pipant mot.


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Miyamoto Teruyo
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Mar 26 Nov 2019 - 11:19
Le combat était gagné, cela ne faisait aucun doute. Alors que Masami et moi n’étions que deux à défendre le convoi, ses marchandises et ses occupants, les brigands eux, avaient vécus de lourdes pertes en peu de temps. Plus de la moitié d’entre eux étaient morts, incapables de représailles ou en fuite. Si la jeune genin avait opté pour une approche plus radicale, pour ma part, sauf obligation salutaire, j’avais seulement empêché mes ennemis d’agir. Mais au final, le résultat était le même. Seulement, maintenant que j’étais quelque peu blessé, il fallait que la situation se termine rapidement. Un coup de bluff, voilà qui pourrait sûrement mettre fin à cet affrontement. Hurlant vers nos ennemis, j’espérais qu’ils entendraient raison et feraient le bon choix.

« Ça ne vous suffit pas ce qui se passe ? Vous voulez toujours mourir pour un type lâche qui vous envoie à la mort ? Quel est le but de tout ça ? Les médicaments ? Mourir pour une caisse, c’est vraiment ce que vous souhaitez ? »

Afin d’accentuer l’impact de mon bref discours, malaxant mon chakra, deux lances d’air firent leur apparition dans chacune de mes mains, prêtes à être lancées et accomplir leur funeste destin.

« J’ai espoir que vous vous retiriez et surviviez à tout cela. Malheureusement, si votre désir est de poursuivre cette futile attaque, je n’aurais pas d’autres choix que de vous tuer ici et maintenant à mon grand regret. »

Ces dernières paroles étaient prononcées avec sincérité, montrant du regard les corps déjà occis qui gisaient au sol, dans une mare de sang. Ne sachant dire si c’était une réussite ou un échec, plusieurs malfrats décidèrent que cela ne valait pas ou plus la peine de continuer et firent demi-tour avant de disparaître à leur tour dans les bois. Ne restait désormais plus que quatre hommes avec toujours cette haine viscérale vissée dans le regard. J’avais beau faire de mon mieux pour les épargner, ils avaient choisi de leur propre chef leur bref avenir. Ainsi, d’un geste vif, les deux lances d’air fusèrent en direction de deux des quatre survivants, ciblant en premier lieu l’homme le plus proche de moi et dans un second temps celui maniant son arc et qui m’avait figé cette flèche dans la cuisse.

Le son de la chair tranchée, d’un corps littéralement transpercé de part en part par une épée invisible était des plus déplaisant. Pour autant, c’était la triste réalité. Le premier homme à m’attaquer s’effondra comme une masse, stoppé net dans sa charge. Le second, dans un élan de survie et d’espoir décocha une flèche qui virevolta mollement pour se planter en terre à quelques mètres de moi. Il ne restait plus que deux hommes.

Soufflant de lassitude, les yeux baissés, plein de désarroi, je laissais à Masami le soin de finir les deux derniers adversaires qu’elle aurait aucun mal à occire malgré son jeune âge. Ce fut bref, mais une pensée me traversa l’esprit. Aussi efficace soit cette jeune fille, si j’avais décidé de reprendre du service, si j’étais là aujourd’hui c’était avant tout pour éviter à ma fille d’avoir à vivre ce genre de scène, d’avoir à faire des choix comme ceux d’aujourd’hui ou d’agir aussi froidement et brutalement que ma partenaire. Le dire était une chose, le vivre aujourd’hui et y penser était une autre. EN cet instant, j’estimais que le sacrifice que je faisais le valait bien, que pour ma famille, c’était un mal nécessaire pour qu’elle n’ait pas à endurer ce que je vivais aujourd’hui. Chuchotant à moi-même, je lâchais un simple mot, une simple question.

« Pourquoi ? »

Je n’attendais pas vraiment de réponse. Je ne la cherchais pas non plus. C’était bien plus une question rhétorique d’autre chose. Sans réel doute sur la capacité de la genin à finir nos ennemis, je m’approchais enfin du convoi et de ses occupants, constatant au passage que certains d’entre eux étaient blessés dont le propriétaire des médicaments, une flèche fichée dans l’épaule. Cela me fit immédiatement penser à ma propre flèche dans la cuisse et l’adrénaline retombant, une douleur aigue se fit ressentir. Ainsi, avant d’aider les autres, l’important était de m’occuper de moi-même. Brisant la tige de bois qui dépassée de ma blessure, je laissais la pointe dans cette dernière, décidant qu’il était plus prudent de la faire retirer par un médecin plutôt que de risquer d’aggraver la blessure. Bandant la plaie, je m’attelais à faire de même pour notre commanditaire malgré ses remontrances quant à mes méthodes.

Les hommes étaient donc si ingrats ? Nous venions de lui sauver la vie, de sauver ses marchandises et voilà qu’il arrivait à se plaindre que sa blessure n’était pas suffisamment prise en considération. Était-il seulement conscient de la situation dans laquelle il était ?



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Jiki Masami
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Jeu 28 Nov 2019 - 14:22


Masami ne rouspèta aucunement lorsque Doudini tenta de faire fuir tout le monde avec un jolie discours. Cela lui ressemblait tellement que cela paraissait naturel de le laisser faire. Elle se contenta de croiser les bras en posant un pied sur une tête d'un mort, comme si cet objet, cette poupée sans âme lui appartenait. Qui viendrait lui contester cela de toute manière ? Beaucoup s'enfuir à toute jambe, mais disons que le combat était déjà remporté depuis quelques passes. Ils n'avaient aucune chance. Malgré la situation qu'ils avaient provoquée, les bandits restant voulaient en découdre comme si cela était naturel de venger leurs frères d'armes, ou plutôt défendre leurs propres honneurs de malfrats. Espéraient ils qu'ils soient fatigués pour mettre cela à leur palmarès ?

Son partenaire s'attaqua à deux d'entre eux avec une technique futon dont il avait le secret. Masami regarda les corps tombés à terre sans aucune once de dégoût ou même de regrets, ils l'avaient cherché non ? D'accord, ce n'était pas marqué sur leurs fronts qu'ils étaient des ninjas et ils avaient bien réussi les dernières fois, alors pourquoi pas cette tentative là ? Ils avaient sans doute procédé à l'essai de trop. Il faut savoir s'arrêter quand on gagne encore. À la vue de se carnage et des derniers espoirs, les deux derniers commençaient à s'enfuir en courant lâchant leurs armes comme s'ils avaient le diable aux fesses. L'adolescente sourit largement en regardant Teruyo, mais elle fit une petite moue en découvrant qu'il semblait souffrir de la situation. Il ne semblait pas jubiler et pouvoir enfin se lâcher. Si jamais ils s'entrainent si durement au combat, c'était pour ce genre de moment, même si cela avait été facile au final comme situation.

Jiki Masami • « Pfff ... même pas drôle ... »

En regardant à peine, Masami tendit un doigt en direction d'un des deux bandits qui s'enfuyait où vint se coller au bout un kunai. Teruyo connaissait évidemment bien cette technique et frapper gratuitement par derrière cet homme ne lui faisait vraiment rien. Au contraire, elle trouvait que c'était davantage à penser à la société de débarrasser le monde d'un déchet pareil. La jeune fille était capable de le faire et sans aucune conséquence, alors pourquoi se retenir ? Pire, si cela se trouvait, elle serait récompensée pour la victoire de cette mission ! Elle relâcha alors le projectile qui fila à toute allure se planter dans le dos du bandit qui s'écroula à terre en gémissant. Elle marcha tranquillement en laissant le dernier fuir sans s'en préoccuper.

Jiki Masami • « Hein ? T'a dit quelque chose ? »

Demanda alors Masami à son partenaire qui lui semblait avoir parler, mais elle n'avait rien entendu. Une fois arrivé à la hauteur du bandit, elle retira d'un coup sec le kunai du dos. L'espace d'un instant, l'homme en était presque soulagé. Cependant, elle passa sa main par devant lui et lui trancha la gorge sans hésitation. L'air sidéré, il se vidait de son sang en convulsant, alors qu'elle retira vivement sa main pour ne pas se faire éclabousser. Faudrait pas se salir non plus ! Elle irait bien en finir avec tous ceux encore en vie afin de ne pas risquer de les revoir, après tout comme on dit, voleur un jour voleur toujours. Elle ne voulait pas non plus les revoir venir se venger un jour avec des renforts plus concèdent. C'était une des lois qu'elle avait appris lors de son séjour à Wasure no Kuni. Que les familles pleurer si jamais cela les amuse, surtout pour des types comme ça.

Pas expérimenté pour un sou, Masami regarda de loin Teruyo faire avec des flèches plantés un peu partout. Elle haussa les épaules, peu soucieuse à propos de leurs sorts. Elle n'avait pas été blessée, c'était le principale. Le commanditaire avait payé cher pour la mission actuelle, alors sans doute se focalisait il dessus en ignorant le danger. La Jiki récupéra toutes ses munitions, ce n'était pas comme si cela poussait sois les arbres bon plus ! Elle achevait les adversaires encore en vie, ils n'avaient guère le moyen de les garder et de les surveiller. Ils n'étaient que deux, et l'important était de ramener le chargement sans autre encombre.

Jiki Masami • « Bon ? On peut y aller ? Je commence à avoir faim moi ... »

Laissa comme seul commentaire face à ce qui ressemblait de plus en plus à un massacre. Elle doutait furieusement qu'il y avait un autre groupe qui les attendrait pour s'en prendre de nouveau à ce convoi. Le reste du chemin allait être calme.

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Miyamoto Teruyo
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Dim 1 Déc 2019 - 21:57
Si ce n’était peut-être pas la première fois pour ces brigands et si ce n’était sûrement pas la première fois de Masami, pour ma part, devoir prendre la vie d’une autre personne était quelque chose de nouveau. C’était nouveau et déplaisant. On a beau dire ce que l’on veut, qu’un shinobi doit être prêt à mourir et prêt à tuer pour sa patrie ou au cours de n’importe quelle mission, entre les paroles et la réalité, il y a un monde. J’avais quitté cette vie bien avant d’avoir eu à vivre cette situation et aujourd’hui que j’étais à nouveau dans les sphères de l’armée, voilà que les circonstances les plus néfastes m’imposaient d’avoir eu à faire un choix des plus létal.

Les affres du combat passant et l’adrénaline retombant, je regardais mes mains tremblantes. Pas une tâche de sang, et pourtant, en mon fort intérieur, elles en étaient totalement recouvertes. J’avais pris des vies, car un idiot avait donné l’ordre à ses sous-fifres de courir au-devant de leur mort et eux avaient obéis sans même réfléchir. « L’Homme Seul » était un fléau et il nous faudrait le retrouver un de ces jours pour qu’il soit jugé pour ses crimes.

Perdu dans mes pensées, je faisais fi de ce qui se passait autour de moi. La brise estivale et l’ombre des arbres au bord de la route apportant un lieu d’escale propice à notre convoi était devenu le lieu d’un charnier ou les morts gisaient. Clopinant vers les chariots, alors que chacun se remettait de ses émotions et réorganisait les chargements, pour ma part, je récupérais une pelle traînant dans une caisse et d’un pas las, fatigué, je retournais sur notre champ de bataille. Croisant Masami, avant qu’elle ne me fustige, ne m’assène une de ses répliques dont elle a l’habitude, je levais une main en guise de silence.

« C’étaient peut-être nos ennemis, mais maintenant, ce ne sont que des morts. Peu importe qui ils étaient, ils méritent le respect dû aux défunts. Enterrons-les et offrons leur une sépulture descente. Leur âme mérite le repos et non pas le tourment d’avoir été abandonné aux animaux du coin. »

Ces paroles remplirent de stupeur le marchand blessé et l’un de ses acolyte avec qui il discutait avant de reprendre la route. De sa voix nasillarde, il m’interpella sans ménagement.

« Non mais ça va pas ! Votre mission, c’est de me protéger et de protéger mon chargement, qu’on arrive tous les deux à Iwa ! J’exige que … »
* CLAC ! *

Lui coupant la parole, l’un de mes kunais venait de se planter sur le côté du chariot, passant entre les deux hommes surpris et désormais craintifs, tout comme le cheval apeuré après cette attaque surprise qui nous gratifia d’un hennissement de mécontentement.

« Vous n’exigerez rien du tout ! Si les ordres sont clairs, il n’implique pas d’arriver avec une heure limite. Et pour votre information, notre mission consiste seulement à ramener les médicaments, il n’y a nulle mention de votre cas. Nous n’irons nulle part tant que ces hommes n’auront pas été inhumés avec dignité. »

Alors certes, cette dernière pique gratuite envers le marchand était vraie, mais nul doute que si notre commanditaire venait à mourir pendant la mission, il serait bien plus compliqué d’être payé et de justifier de la réussite de notre mission.

Reprenant mes occupations, je commençais à creuser le premier trou, la première des tombes, adressant quelques paroles à ma partenaire, les yeux pleins de compassion.

« Vas-tu m’aider ? »
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Jiki Masami
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Mer 11 Déc 2019 - 9:52

Retirer la vie de quelqu'un n'était évidemment pas un problème pour Masami, mais était-ce réellement une surprise au final ? Comme elle aurait pu le dire, il valait mieux que ce soit eux plutôt que elle ! La vie, avoir la chance de naître contre nombre de circonstances et probabilité, c'était vraiment la gigne de mourir à cause d'un kunai sous la gorge, mais il ne fallait pas chercher non plus ! Elle avait un peu de sang sur sa manche suite à toutes ses exactions commises. La châtaigne agita doucement la manche, mais c'était bien trop tard. Elle était souillée, et pour ravoir cela, il fallait frotter dur avec du savon. Elle soupira légèrement avant de passer à autre chose, cependant, c'était bien en voyant la réaction de Teruyo qu'elle se dit qu'il y avait un souci.

Jiki Masami • « Hey ? Il y a un souci ? Pourquoi tu trembles comme ça ? Tu es blessé quelque part ? Pense à autre chose, ça passera. »

Dit alors d'une manière assez détachée, car au niveau souffrance et douleur, elle avait donné largement. On pouvait même dire que l'adolescente avait l'habitude de gérer ce genre de choses, mais elle n'était pas prête à réaliser ce qui arrivait vraiment à son compagnon de lutte. Elle ne pouvait même pas y penser en fait, cela n'avait aucune importance ce genre de détails. Depuis toute petite, elle voyait des morts ou des gens pas loin de l'être. Tant que ce n'était pas elle hein ! Masami frappa dans la main levée de Teruyo, comme s'ils avaient fait du bon travail, peu encline à comprendre que c'était pour qu'elle ne dise rien.

Jiki Masami • « Heiiiin ! Les enterrer ! Mais ça va prendre un temps fou ! On va rentrer tard ! Quelle idée ! »

C'était quoi cette nouvelle lubie maintenant ? Enterrer tous ceux qui étaient morts ! Elle commençait presque à regretter d'en avoir tuer un ou deux de plus pour qu'il creuse à leur tour les tombes de leurs potes si cela pouvait les amuser, mais je doute qu'ils fassent cet effort. Heureusement que Doudini ne lui avait pas envoyé un kunai pas loin de lui pour la faire réagir comme au marchand de médicaments, car sinon elle aurait vraiment réagit sans aucune mesure, même pour lui. Elle croisa les bras derrière sa tête en faisant la moue. La châtaigne ne s'impliqua guère dans la discussion entre Teruyo et le marchand, car si jamais son coéquipier avait été toujours plutôt cool, elle ne l'avait jamais vu aussi décidé pour le coup.

Jiki Masami • « Ok ... Très bien ... Que ceux qui ne savent pas creuser la terre attache les voleurs. On va les ramener ... Plus vite ça sera fait plus vite on sera repartie ! »

Donna alors de la voix Masami à tout le monde, toujours dans son rôle de chef après tout. Ce n'était pas qu'elle avait une forte envie de faire des pâtés de terre, mais si elle ne faisait rien en laissant simplement Teruyo faire, ils en auraient pour des heures. Ce n'était sûrement pas à cause de ces yeux de labrador battu qui lui donna envie d'agir. Elle soupira quand même en prenant une pelle et rejoint Teruyo pour creuser.

Jiki Masami • « Dommage que je n'ai pas plus de parchemins explosifs, sinon cela aurait été vite fait ! Comme quoi, cela sert à tout les explosifs. Tu sais à Wasure, c'étaient ceux punit qui devait jeter les corps de la journée dans la fausse. Le pire ce n'est pas tant l'odeur, mais c'est drôlement lourd. »

Commenta alors la Jiki, visiblement habituée à ce genre de travaux ingrats. Elle y mettait de l'énergie, et c'était dans ces cas-là que l'on voyait et appréciait d'avoir un entraînement physique. La petite n'en avait pas l'air ainsi, mais elle avait une certaine force et endurance. Habituée à la souffrance et aux pires atrocités assez jeune, cela ne lui faisait rien de transporter les morts et de les jeter dans un gros trou. Masami n'avait pas grand chose à faire lorsqu'elle finirait par arrivée à Iwa, alors ça ou autre chose hein. Il y avait des avantages et des inconvénients d'être solitaire. Elle finit par lever un doigt vers Teruyo en prévenant à l'avance.

Jiki Masami • « Ha ! Et pas de prière ou je ne sais pas quoi hein ! On va pas appeler un prêtre et tout le toutime ! Sinon je te mord ! Et puis ... C'est pas comme si on avait dit que c'était moi la cheffe en mission ... »

Rappela alors l'adolescente également en passant. Un deal était un deal.
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Miyamoto Teruyo
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Mer 18 Déc 2019 - 22:43
J’avançais, pelle à la main, vers les cadavres à enterrer quand Masami me fit sa remarque sur mes mains tremblantes. Je ne lui en voulais pas. D’autres auraient pu réagir de bien des manières et pour ma part, je ne disais rien. La jeune fille avait vécu un passé des plus dangereux, des plus létal et pour elle, la mort de quelques personnes n’était plus une fatalité, juste une banalité. Lorsque si jeune vous êtes amenée à tuer pour survivre, votre vision des choses et de la valeur de la vie n’est plus la même qu’une personne lambda comme moi qui malgré ma position de shinobi n’avait encore jamais ôté la vie à qui que ce soit. Enfin, jusqu’à cet instant. Alors oui, mes mains tremblaient et légitimement, je pensais qu’elles avaient le droit de le faire, que réagir à l’acte de tuer était totalement justifié.

Face à sa remarque, je lui adressais à peine un regard. Seulement quelques mots une fois devant les cadavres, l’invitant plus ou moins à m’aider pour les enterrer. Une fois encore, je dois dire que la réaction de la genin ne me surprit pas le moins du monde. Ces morts étaient des ennemis, et dans leur état ils avaient encore moins de considération qu’au moment où ils étaient encore en vie. De mon côté, c’était l’inverse, chaque mort méritant de trouver le repos, quelle que soit sa vie passée.

Face à ma détermination, Masami semblait résolue à devoir agir elle aussi. Pendant que je plantais les premiers coups de pelle dans de la terre meuble au pied d’un arbre, la jeune fille joua son rôle de chef et intima quelques ordres rapidement exécutés aux quelques personnes faisant partie de notre convoi. Face à sa remarque sur les explosifs, je lui adressais un sourire et moi-même je ne saurais dire si c’était de la tristesse, de la compassion ou tout autre sentiment qui était véhiculé à cet instant.

Une heure. C’est le temps qu’il nous fallu pour enterrer chacun des morts et bien qu’aucune parole ne soit sortie de ma bouche, intérieurement et contrairement à ce que je voulais, chacune des tombe eu droit à une rapide prière destinée à guider l’âme des défunts.

Éreinté, en sueur, les mains endolories, pleines de terres tout comme mon pantalon et dans mes bottes, je lâchais enfin ma pelle, la rangeant sur l’un des chariots. Si majoritairement, et surtout le marchand, personne ne nous avait aidé, un matelot fraîchement débarqué de son bateau, se sentant redevable face à une mort certaine, nous avait aidé. Quant aux autres, ils profitèrent du temps passé pour ne rien faire et bougonner dans leur coin.

M’asseyant sur l’une des carrioles, pas celle des médicaments en tous cas, je regardais le paysage autour de moi. Ainsi installé, chacun avait compris que le départ était donné, sans même qu’il soit nécessairement de préciser la chose. Regardant Masami avec compassion et générosité, je lui adressais quelques paroles fidèles à moi-même.

« Merci Masami, merci pour eux. Autant cela compte pour moi, autant, je sais que pour toi ce n’était qu’une perte de temps. Pour autant, je tiens à te remercier pour l’effort que tu as fait. Tout le monde n’aurait pas agi ainsi, et tout le monde n’a pas agit ainsi. »

Ces dernières paroles étaient clairement destinées au marchand que je regardais, mais mes mots, destinés uniquement à la jeune fille, se perdaient rapidement dans le vent.

Maintenant que la menace principale était éliminée, il y avait peu de chance que l’on croise à nouveau un groupe hostile d’ici à ce que l’on arrive à Iwa. Cela serait problématique d’une part, et surtout terriblement suspect d’autre part. Mais avec un peu de chance, notre mission pourrait bientôt se terminer et je pourrais enfin passer à autre chose, faire le plein de bonheur auprès de ma famille.
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Jiki Masami
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Mar 24 Déc 2019 - 9:59
Masami surprit le regard de Teruyo face à une nouvelle remarque cinglante, mais évidemment, elle ne l'a compris pas pour ce qu'elle était, prendre la vie de quelqu'un était bien vide de sens pour une jeune fille de son calibre. Toutes ces cérémonies l'ennuyaient, autant de simagrées pour des ennemis qui rêvaient de tuer des ninjas, ils ne méritaient pas autant de considération, juste de pourrir sur place et que les corbeaux n'aient pas à chercher loin pour se nourrir. C'était là bien plus juste à ses yeux, pauvres bêtes affamés, vous je pensez jamais à elles !

Une heure ? Juste une petite heure ? L'adolescente avait l'impression que cela faisait bien plus longtemps que cela, comme si une journée entière c'était passée. Quel ennui ! Elle en avait mal aux mains à force de creuser ainsi. Si jamais ils devaient à nouveau faire un combat pour une raison ou une autre, elle serait désavantagée. Elle ne comprenait pas pourquoi du coup prendre un tel risque pour mettre en terre des gens ainsi. Cela n’avait aucune logique tactique ni d’intérêt. A la limite, pour éviter l’envahissement de nuisibles, mais bon, ce n’était pas certain que ce fût bien le cas. Dans la prison, il fallait se débarrasser des corps, c’était compréhensible, on n’allait pas vivre avec non plus ? En tout cas, lorsque Doudini commença la première petite prière pour les défunts, c’était bien trop pour la châtaigne. Elle commença à s’éloigner sans dire un mot en le laissant faire.

Il ne fallut pas longtemps à Masami pour retrouver les chariots et les hommes un peu disperser. Elle les motiva à se regrouper, à préparer le départ, car elle savait bien que son coéquipier ne mettrait guère très longtemps pour revenir. Exprès comme pour se venger du coup qu’il lui avait fait, l’adolescente fit un signe discret pour le départ du convoi quelques vingt mètres avant qu’il n’arrive. Mesquin, oui oui, c’était juste pour le forcer à se dépêcher de rejoindre un chariot malgré son corps endolori par l’effort. Ce n’était pas cela qui allait l’empêcher de dormir, et puis elle faisait comme elle pouvait pour garder la face selon ses valeurs hein ! Elle croisa les bras derrière sa tête en faisant légèrement la moue.

Jiki Masami • « Ouais ben … ce ne sont pas eux qui vont te remercier là où ils sont, ce n’est pas pour eux que je l’ai fait. »

Précisa alors la Jiki sans trop regarder son coéquipier. L’honneur mal placé, elle ne pouvait accepter d’avoir fait quelques choses pour quelqu’un d’autre. C’était étrange, bizarre, presque suspect. Qu’est-ce qui lui avait pris ? Sans doute que c’était une influence du monde extérieur, jamais elle n’aurait agi ainsi à Wasure no Kuni, sûrement pas. Le marchand ne réagit pas plus que cela outre mesure, ce n’était pas à son âge, avec sa position qu’il allait commencer à regretter des actes de cette nature.

La fin du voyage se fit dans un silence de mort, sans mauvais jeu de mot … quoi que… et c’était très bien ainsi. Rapidement, le convoi arriva avec un sérieux retard sur l’horaire, tant et si bien que la ville avait hésité à envoyer une patrouille, lorsque les forces de Iwa virent les chariots arriver. Les médicaments et le reste était intact, c’était le principal. Le marchand allait sans doute râler, mais bon, il était en vie. Ce n’était pas une mission parfaite d’une main de maître, mais c’était tout de même plutôt bien mené pour deux genins en herbe.

Jiki Masami • « Et encore une victoire pour canard ! »

Déclama presque enjouée Masami vers son coéquipier le poing levé. Ce n’était pas très compliqué au final, la suite de leurs aventures allait le prouver d’ailleurs, mais c’était une autre histoire. La jeune fille finit par baisser son poing en levant les mains légèrement en l’air au niveau de son torse.

Jiki Masami • « Ben quoi ? ça serait plutôt pas mal comme nom d’équipe, Canard ! Ou … les canards sauvages … Coin coin ? Hmmm non … pas assez sérieux … En même temps, si c’est moi la cheffe, je peux choisir le nom de l’équipe non ? »

Demanda Masami en posant ses mains sur ses hanches bombant le torse. Sans trop savoir si Teruyo allait répondre, elle se détourna de lui pour commencer à partir.

Jiki Masami • « Bon … j’ai faim moi ! »

Lança une dernière fois la châtaigne, peu gênée d’avoir ce genre de besoin après autant de massacre et une séance de pelletage.
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Miyamoto Teruyo
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Mer 25 Déc 2019 - 17:51
Masami avait raison. Avoir enterré ces brigands, aussi idiots ou impuissants soient-ils, ce n’étaient pas eux qui allaient nous remercier. Mais aussi vrai que sa remarque était juste, ce n’était pas pour eux que je le faisais réellement, plutôt pour moi, par rapport à ce que j’avais fait, par rapport à toute cette situation, cette scène de Mort. Si bavard habituellement, pour le coup, je laissais la jeune fille à ses remarques. J’aurais sûrement pus placer un trait d’esprit, une remarque intelligente ou autre, mais à quoi bon dans ces conditions. Cela n’aurait rien changé à la situation.

Si le tempérament ou les convictions de la genin avaient été froissés d’une quelconque manière par mes choix, elle n’en dit pas mots. Pour autant, le convoi qui commença à prendre à nouveau la route du village, sous la direction de la demoiselle, sans que je sois encore prêt à partir m’indiquait qu’il y avait un petit quelque chose. Sans doute rien de méchant, sinon, je n’en doutais pas, la réaction aurait été bien plus marquée.

Sur la route, Masami parvint cependant une fois de plus à me surprendre. Poing levé à parler de victoire et de canard, je ne pus réprimer un rire amusé face à une situation totalement improbable.

« Pourquoi Canard surtout comme nom d’équipe ? Dans ce cas pourquoi pas Ramens, Poulet ou Chaton ? C’est tout aussi mignon non ? Et puis même si c’est toi la chef, c’est mieux quand tout le monde est d’accord pour le nom de l’équipe, comme ça, ça resserre les liens entre les gens qui font partie d’un même groupe qu’ils ont choisi ensemble. »

Même si nous étions tous deux des shinobis, tous deux des genins, par moment, Masami faisait vraiment preuve de son âme d’enfant. Malgré les morts, malgré le sang qui avait coulait, cela me rassurait quelque peu de la voir agir comme ça, même si d’un autre côté cela voulait également dire que, contrairement à moi, cela ne l’affectait pas trop. En même temps, à quoi aurais-je dû m’attendre ? À vivre une vie de shinobi sans risque ? À écrire des rapports toute la journée ? En optant pour cette voie, j’aurais dû savoir pertinemment qu’à un moment ou l’autre ma vie serait jonchée de cadavres.

Attrapant une pomme dans une caisse à côté de moi, je la lançais nonchalamment vers ma partenaire.

« On va faire notre rapport et je t’emmène manger les meilleurs sushis du village. Ça te va ? Prends ça pour des excuses pour t’avoir imposé mon point de vue avec ces voleurs. »
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Jiki Masami
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Lun 30 Déc 2019 - 16:27
Masami avait vu des nouveaux prisonniers arrivés à Wasure no Kuni, le genre avec des principes. Ils ne vivaient guère très longtemps dans un milieu pareil, mais elle savait qu’ils étaient du genre à regretter le moindre acte violent, et l’adolescente voyait en Teruyo un petit peu la même manière de penser. Si jamais il avait demandé à faire tout cela, ce n’était pas pour les voleurs, mais pour lui, c’était comme n’importe quel enterrement, on ne le faisait jamais pour les morts, mais surtout pour les vivants. C’était un besoin de faire quelque chose, de montrer que l’on est actif dans ce procédé, dans ce phénomène naturel où l’on avait aucun contrôle, et l’Homme déteste ça.

Alors c’était ainsi que réagissait un Doudini avec les mains tâchées de sang ? Elle ne s’y attendait pas, et quelque part, elle se demandait si elle n’y était allée pas un petit peu trop fort. Depuis quelques temps pendant les missions suffisamment calmes, la Jiki se permettait de pousser dans ces retranchements le pauvre jeune homme. Ce n’était pas non plus comme si elle s’amusait à en faire trop et à jouer avec les viscères de ses ennemis devant lui, mais elle était curieuse de voir comment il allait réagir ensuite dans des situations hors normes comme elle-même en avait vécu. Jusqu’à présent, elle n’était pas du tout déçue, Teruyo avait réussi à se salir les mains quand il le fallait. Elle craignait qu’il reste paralysé devant un choix cornélien. Elle ne s’était d’ailleurs jamais demandé pourquoi ce choix, si jamais cela en avait été un.

Qu’est-ce qui lui prenait de se préoccuper des autres tout d’un coup ? C’était un coéquipier, il fallait se dire sans doute que cela avait un impact direct sur sa propre efficacité, oui sans doute, c’était quelque chose comme cela. Masami se contenta d’observer Doudini faire. Elle essayait par tous les moyens de se persuader que rien ni personne ne pouvait l’influencer. Elle avait réussi à résister tout Wasure, ce n’était pas pour se laisser manipuler par les indigents de ce village de chiffes moles. La châtaigne n’avait pas pu résister de marquer légèrement le coup de faire partir le convoi juste avant qu’il soit là, le forcer à faire un tout petit effort uniquement pour l’effort qu’elle avait fait et lui faire plaisir.

Jiki Masami • « Je trouve ça chouette comme nom canard pour l’équipe. C’est un oiseau, il vole, le ciel tout ça, il aime l’eau, la terre … ramens c’est de la nourriture ! Ca serait idiot comme nom de prendre brocolis ou n’importe quel autre végétal non ? Un poulet c’est pas très … Bon, c’est le seul oiseau qui peut chanter les pieds dans la merde, mais bon, c’est pas un exploit non plus hein ! Sinon, je veux bien les chats sauvages …. C’est vrai que c’est hmmm …. Mignon un chat … hmmm … »

On pouvait voir au visage torturé de la genin que cela l’ennuyait de dire ce genre de mots, c’était un peu la honte. Cependant, il fallait bien dire que c’était adorable un chat.

Jiki Masami • « Si c’est moi la cheffe, faut pas suivre mes ordres à la lettre ? Alors je suis déjà très sympas de vous accorder un droit de parole à ce sujet je trouve. Je suis bien trop bonne ! »

La Jiki ne répondit guère quant à l’interrogation sur le fait de resserrer les liens entre les gens. Elle ne pouvait comprendre l’intérêt de la chose. Tout le monde n’agissait pas par cupidité ou une sorte de devoir chez les ninjas ? Si jamais elle agissait comme elle le faisait pour suivre les ordres et les instructions, c’était bien pour survivre et ne pas avoir d’ennuis ! La jeune fille malgré toutes ses expériences restait une enfant de quatorze ans, alors sans doute encore quelques bribes d’innocence ressortaient durant des rares moments. L’ombre froide de la mort avait beau planée, ce n’était pas cela qui allait l’ébranler une seule seconde. Elle leva les yeux au ciel dans un léger râle.


« On va faire notre rapport et je t’emmène manger les meilleurs sushis du village. Ça te va ? Prends ça pour des excuses pour t’avoir imposé mon point de vue avec ces voleurs. »


Jiki Masami • « Mouarf … le rapport … pfff … mission réussite cela ne suffit pas ? Ils vont bien le voir que les médocs sont là ! Il faut vraiment remplir un papier pour prouver que tout est fait même s’ils le savent déjà ! C’est vraiment trop idiot … »

Masami attrapa la pomme lancée par son coéquipier, et elle ne put se retenir de la regarder sous toutes les coutures. Elle ne semblait pas pourrie, tout à fait mangeable, alors pourquoi la donner comme ça plutôt que de la garder ? Elle trouvait cela suspect, presque à en plisser les yeux. Il n’y avait pas de sceau de fuinjutsu, et Teruyo n’était pas du genre à utiliser un poison ou une drogue. Elle la frotta contre son haut en croquant dedans rapidement après.

Jiki Masami • « Pour le boulot fait hein …. Hmmm ok …. Ça me va comme échange … le meilleur resto de sushis ? Ok … on peut tenter de récupérer une commande rapidement, je pourrais faire diversion et … hmmm …. Tu vas vouloir donner des pièces toi … »

Finit par conclure d’elle-même Masami la bouche pleine de la pomme, car oui, elle avait vraiment faim, et ce n’était pas comme si elle avait fait des efforts, qu’elle était jeune et en pleine croissante, sans compter qu’il était tard ! Elle lui fit signe qu’elle le suivait sans rien ajouter de plus, si maintenant elle commençait les questions et finissait par les réponses, jusqu’où cela allait aller !
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