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Union et force [Triumvirat]

Uzumaki Sazuka
Uzumaki Sazuka

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Lun 31 Juil 2017 - 23:16


Une terrible attaque venait de frapper Iwa. Même si elle avait été repoussée, elle marquait le début d’une nouvelle ère pour le village. Alors que ses habitants s’épanouissaient dans le commerce et les échanges les plus cordiaux possible, ils venaient de subir, sans doute, le premier d’une longue série de revers liés au succès d’Iwa. La présence des Shinobi et ce qu’ils avaient fait de ce village prenait prenaient tout son sens et avait aussi attiser certaines convoitises. Il serait assez délicat, à cet instant, d’attribuer l’assaut aux ninjas d’Iwa. Après tout, Iwa était le cœur économique de la région. La véritable question que devaient se poser les Iwajins, autant civils que combattants, était : comment ? Comment un tel drame avait il put se produire alors que cet endroit réputé pour la sécurité qu’il offrait aux négociants regorgeait de guerriers émérites ? La réponse semblait assez facile : ils n’étaient pas préparés. Ils vivaient dans une sorte d’utopie où la prospérité et le gain couvraient tout le reste, y compris les nombreux dangers se profilant dans leur large ombre. Ce drame parce que personne à Iwa n’avait pensé que cela fusse possible, tout au moins, pas maintenant. Parce que le village, ses habitants, s’estimaient en lieu sûr.

Mais dans un monde où ceux bénéficiant des avantages qu’offrait la maitrise du chakra, il paraissait surfait voire idiot de se penser à l’abri. Parce que la conscience collective avait été trop… laxiste. Et certains semblaient s’en être rendus compte, certains s’en préoccupaient maintenant. Arikasa repensait à ces ninjas qu’il avait entrainés, son équipe, qui avait été décimée durant l’attaque. Il se souvenait encore des sons dans la radio avant qu’il ne se retrouve face à leurs assaillants quelques secondes plus tard. Et une simple idée résultant de cette situation, de cet affrontement avait traversé l’esprit du Borukan. Iwa avait besoin d’un leader. De quelqu’un pour diriger, pour concentrer les efforts. Il se demandait qui, parmi tous les ninjas, ou même les civils ; pourraient assumer une telle responsabilité. Lui, avait déjà dirigé un village, de moindre envergure certes, mais qui lui avait permis de se rendre compte. Une fonction si lourde à porter et aux conséquences si dramatiques en cas d’échec, qu’il avait été pendant une longue période, presque dix ans, dans d’indicibles ténèbres, entre violence et alcool. Non, après cette expérience, il préférait encore attendre de voir…

Quelques jours ou semaines plus tard, alors qu’il s’attelait avec d’autres Iwajin à la reconstruction de ce qui avait été détruit, et à veiller ceux qui furent blessés ; un message vint à sa rencontre. Un Hyûga. Depuis le combat aux côtés de Saori, qu’il n’avait d’ailleurs pas revu depuis ; il n’avait pas croisé un seul membre de ce clan. Comme s’ils s’étaient tous retranchés dans leur quartier, entre eux. L’homme au regard laiteux lui tendit une enveloppe. Et d’un œil suspicieux, le Borukan l’ouvrit et en lut le contenu. La cheffe du clan voulait le rencontrer. Une simple phrase, sans rien d’autre. Un mystère complet qui l’étonnait. Lui qui avait toujours perçu ce clan comme une bande de snobinard, que leur chef veuille le voir… Etait… même plus étrange que surprenant. Enfin, même si sa confiance était tout à fait relative quant aux gens de ce clan, il ne pouvait refuser. C’était un respect dû aux chefs de clan, quel qu’ils soient. Ainsi, il abandonne les tâches qui jusque lors l’occupaient, pour suivre le jeune homme qui resta tout le long du chemin d’un silence imperturbable. Etait-il muet en plus d’être aveugle ? Etait-ce un ordre de son chef ? Ou n’estimait-il pas le colosse qui le suivait apte à comprendre son langage ? Alors… Saori aurait été l’exception…

Puis, quand ils furent devant ce qui devait être la demeure du chef Hyûga, le genin ou tout au plus chuunin lui adressa enfin la parole, pour lui dire exactement trois mots :

-Elle vous attend.
-Elle ?

S’étonna davantage le Borukan. En effet il ne s’était pas imaginé un instant que le leader de ce « noble » clan soit une femme. Il ne lui semblait pas non plus que la jeune femme de l’autre soir lui avait parlé d’une dame… Enfin, il se faisait vieux et peut être que son audition commençait à pâtir de son… expérience. Constatant que sa question demeurerait sans réponse, il entreprit donc d’avancer, et ne fit en fait que faire ce qu’on attendait de lui à cet instant. Pénétrant dans la grande demeure. Un long bâtiment typique de Tsuchi dont les murs intérieurs étaient tapissés de kanji, d’armoirie de leur clan, entre autre. Une seule porte ouverte, un panneau de tissu blanc entrecoupé de barre en bois, et un long couloir menant jusqu’à une pièce plutôt négligeable compte tenu de l’endroit. Et dans cette pièce dont la porte, un autre panneau, était gardée par deux Hyûgas en kimono gris et noir, faisant trois têtes de moins que le Borukan et n’ayant osé croiser son regard. Dans cette pièce assise en tailleur, une femme. La femme, à vrai dire. Une Hyûga habillée comme les gardes à peu de chose près que son kimono portait de fine broderie argentée, ici et là. Son visage pâle, presque terne, était relevé par des yeux opalins, nacrés, captivants et paisibles. Plus « posés » que ceux de Saori, en fait.

Sans un mot, elle non plus, fit signe au Borukan de s’installer. Ce qu’il fit sans broncher, se demandant si c’était sa discussion avec l’une de leurs gamines qui l’avait mené ici, et si cette rencontre inattendue avait un lien avec les récents événements.


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Jeu 3 Aoû 2017 - 3:06
Union et force


— Triumvirat


Haine et frustration. Sans aucun doute les deux sentiments qui s’était emparé de Chôgen juste après le raid des mercenaires sur le village d’Iwa. Lui, durant cette attaque, fut envoyé pour aider une jeune genin. À sa grande surprise, il se retrouva nez à nez avec celui qu’il pensait être le leader du groupe de mercenaire.

Mais à son grand regret, il n’eut même pas le temps de le combattre réellement. C’est vrai, il avait l’air bien plus fort que le samouraï, mais le pire, ce qui rendait le Nagamasa fou de rage, c’est surtout sa fuite, d’une façon très lâche, à l’image de l’attaque sur le village caché, il faut dire.

Il s’en voulait, beaucoup. Certes, il avait réussi à aider et sauver l’Inuzuka, cependant, il avait l’impression de ne pas avoir était très utile. Pendant que ses camarades ninjas combattaient dans le village, de toutes leurs forces, recevant au passage, pour certains, des blessures graves, lui, de son côté, n’avait pas fait grand chose, à part discuter avec un homme qui a finalement prit la fuite.

Ces mercenaires avaient laissé leur marque sur Iwa, le village venait de recevoir une attaque en plein cœur, sans le moindre problème. Cela montrait bien que les shinobis, qui sont avant tout en charge de garder ce village et assurer sa sécurité, furent tous dépassés par les événements. Pour Chôgen, c’est une chose qui ne devait plus se reproduire. Apprendre de ses erreurs et la meilleure des leçons. En voyant les habitants d'Iwa se poser des questions, douter de l’intégrité même du village, il décida de prendre les devant, de faire quelque chose pour remettre Iwa sur de bonnes rails. Et cela, en se proposant pour devenir le chef du village, devenir l’ombre de la terre.

_______________________


Peu de temps après l’attaque, le village commençait petit à petit à reprendre le dessus. Les habitants ont tous aidé pour reconstruire ce qui fut détruit, soigner ceux qui furent blessés. En un sens, cette attaque venait de créer comme un sentiment d’unité dans le village. C’était le moment idéal pour de l’entraide.

Durant un après-midi assez ensoleillé, Chôgen flânant dans le jardin de la demeure Nagamasa, il fut vite dérangé par un servant, arrivant avec une grande hâte pour venir à sa rencontre. « Chôgen-sama, quelqu’un vous demande à la porte. »

Tout en se demandant qui cela pouvait être, le samouaï enfila son yukata et commença à se diriger vers la porte. Il n’attendait aucune visite aujourd’hui, ou même dans les jours à venir, lui étant si solitaire et mystérieux. En arrivant devant la grande porte en bois, il l’ouvrit et tomba nez à nez avec une sorte de toute petite sculpture sur le sol. Cette sculpture, c’était une reproduction de Chôgen, mais d’une manière pas très flatteuse. Si ce n’était que ça, encore, il aurait pu comprendre la blague, même n’étant de pas très bon goût, mais c’est devenu pire quand cette petite statuette explosa. Ce n’était en rien une grosse explosion, il faut même dire que c’était plutôt ridicule, mais suffisant pour envoyer un peu de boue sur le visage du samouraï. C’est alors qu’une voix féminine, juste à côté, commença à rire d’une puissance si grande qu’on aurait pu l’entendre dans tout le quartier. C’est alors qu’il tourna le visage et qu’il tomba nez à nez avec elle.

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Chokoku Yatsuari - Cheffe du clan Chokoku

Il l’avait déjà croisé plusieurs fois, dégustant du saké dans la même enseigne qu’elle. Il ne le connaissait pas vraiment, mais il avait déjà passé de bon moment avec elle, même si, il faut le dire, elle était vraiment étrange. Un tempérament vraiment explosif, imprévisible. « Tu devrais voir ta tête Chôgen, c’est vraiment très drôle ! » dit-elle tout en avançant vers lui. Le samouraï lâcha un soupir avant de prendre la parole. « Yatsuari-san, qu’est ce que vous venez faire ici ? C’est inhabituel. »

Changeant du tout au tout, la cheffe du clan Chokoku venait de prendre un air beaucoup plus sérieux, tout en regardant Chôgen dans les yeux. « Je dois te parler de quelque chose d’important. Te parler de l’avenir du village. Et j'ai entendu dire que ça pourrait t'intéresser de diriger le village. J'ai donc un compromis pour toi. » lança-t-elle tout en frappant du poing dans sa main.

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Hoshino Ryunosuke
Hoshino Ryunosuke

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Jeu 10 Aoû 2017 - 11:20
C'était un matin banal, enfin banal, après l'attaque subit, ce n'était plus si banal que ça. Bara avait tenté tout ce qu'elle pouvait pour éviter aux assaillants du lieu où elle se trouvait de poursuivre les jeunes en entraînement. Fermant les yeux, assise en tailleur sur la zone de combat, sa lave recouvrait encore une petite zone, bien que refroidit avec le temps, elle se souvenait.
Le vent qui chatouilla sa peau et souleva sa tignasse la fit rouvrir les yeux en entendant les bruits de pas singuliers de quatre personne. Qui pouvait donc se balader en groupe de quatre, et ici qui plus est ? Les hauts plateaux n'étaient pas assez grand pour qu'ils viennent l'importuner ? En se redressant pour leur faire face, la demoiselle ravala sa fierté en reconnaissant ces quatre personnes immédiatement. Bien qu'elle n'était que rarement au sein de son clan, tout le monde les connaissait. Ces vieux croulants, elle aurait mieux aimé ne pas les voir mais savait qu'ils ne se déplaçaient jamais pour rien.
Dans son ensemble de combattante, violet et noir, elle leur faisait face, sans baisser la tête ou leur donner l'impression qu'ils lui étaient supérieur en quelque point que se soit. Ce fut la seule femme du quatuor qui fit un pas en avant et s'adressa à leur cadette.

- Borukan Bara, nous avons à vous parler. Pouvez-vous nous suivre ?

Fronçant les sourcils, la rouquine les regarda tour à tour et s'exprima enfin, après de longues secondes d'attente.

- Ca marche... mais pas d'entourloupe, je vous surveille...


Un sourire pour retirer toute possibilité de contestation et Tsukihiko laissa entendre un maigre soupir. Avaient-ils fait le bon choix ? Etait-elle prête à diriger ? Ils le sauraient bien assez tôt, de toute manière, après concertation entre eux, les anciens des clans et les chefs des clans avaient préféré choisir cette option. Trois têtes pour les diriger, trois têtes pour avancer dans la même direction et n'oublier personne. Sauront-ils avancer ensemble ? Le caractère de la seule femme parmi eux était souvent explosif, toujours en mouvement.

Avançant sur un bon rythme, saluant par la même ses élèves et ses amis, Bara prenait garde à ce que les quatre vieux ne la sème pas. Ca ne l'empêchait pas de s'arrêter quelques secondes à chaque échoppe et demander des nouvelles des commerçants. Elle n'y pouvait rien, elle était ainsi faite, nature et entière et n'était pas né celui qui la ferait changer.

Doucement, ils quittaient le quartier commerçant, doucement, il arrivait devant une grande bâtisse que la jeune Borukan connaissait, c'était la maison de Kenmaru. Elle était souvent passé proche des maisons des Anciens, mais jamais elle ne pensait qu'un jour elle pourrait entrer dans l'une d'elle. Se laissant inviter, ils s'installèrent dans le salon de l'homme qui laissa une nouvelle fois la femme de leur grouper s'adresser à Bara.

- Chère Bara, vous n'êtes pas sans savoir qu'après l'attaque mener à l'encontre de notre village, nous avons dans l'idée de réorganiser un peu le fonctionnement du village en accord avec nos homologues des autres clans.
- Moui... j'm'en doute un peu. Qu'est-ce que j'ai à voir là dedans ?

Une petite toux de la part de Tsukihiko qui continua sans perdre sa patience face à l'impétueuse jeunette.

- Nous allons y venir Bara. Vous avez un certain attrait pour le commerce, beaucoup l'ont remarqué, beaucoup nous rapporte vos petites attentions. Vos parents sont aussi venus appuyer votre place auprès de nous.
- Ma... place ?

Ses yeux s'arrondirent et les quatre Anciens inclinèrent d'un même mouvement leur tête envers elle. Le silence de quelques secondes lui sembla interminable, qu'attendait-on d'elle ? Allait-elle pouvoir réaliser son rêve, les protéger et voir le village prospérer ?

les Anciens:
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Uzumaki Sazuka
Uzumaki Sazuka

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Dim 13 Aoû 2017 - 17:51
Hyûga Hide:




Assit face à la jeune cheffe du clan Hyûga –enfin, relativement-, Arikasa se demandait toujours quelle serait la teneur de leur conversation. I trouvait cela toujours aussi étrange, d’avoir été convoqué ici sans raison apparente en dehors d’un bref échange avec l’une de leur membre. Non, franchement, il n’avait aucune idée du pourquoi du comment il se retrouvait ici. Puis, après quelques secondes d’un silence un peu gênant, ce fut elle qui prit la parole. D’une voix proche de la pureté cristalline elle se présenta, comme si ni lui ni elle ne se connaissaient, même pas de nom. Il savait déjà comment elle s’appelait, enfin… Il. Car il avait toujours pensé, jusqu’aujourd’hui que la cheffe des Hyûga était un chef. Hide était loin d’être un prénom tout à fait féminin, mais maintenant qu’il la voyait, cela lui allait plutôt bien.

A son tour, le Borukan se présenta, comme elle, pour l’usage. Et maintenant que les premières banalités avaient été échangées, ils pouvaient rentrer dans le vif du sujet. Ce fut elle qui entama donc la discussion, en commençant par souligner les quelques faits remarquables du passé d’Arikasa, mais aussi ses échecs. Des « choses » dont le Borukan n’aimait pas parler, qu’elles fussent des réussites, ou pas. Et, alors que la conversation, ou tout au moins la longue tirade de la cheffe de clan s’allongeait encore, il se demandait quel était l’intérêt de tout ceci. A quoi cela pouvait-il bien servir ? Voulait-elle seulement prendre le thé avec lui ou… ?

-Excuses-moi, avec tout le respect que je vous dois, pourquoi suis-je ici ? Pas que je n’apprécie pas de pouvoir échanger quelques banalités avec vous, mais…
-Je ne parlais pas de tout ceci pour vous flatter ou même montrer que je sais qui vous êtes, mais pour établir, chez vous, une certaine efficacité, et un charisme sûr.
-Et bien… Je fais ce que je peux, pour tout dire. Mais cela ne me dit toujours pas la raison de ma présence ici.
-Arikasa, à la suite des récentes attaques il a été soulevé un problème évident affligeant Iwa. Le manque de hiérarchie, de coordination et de direction. Et, ne me dites pas que vous n’y avez pas pensé.

Elle marquait un point, le Borukan avait aussi songé à ce "problème", le fait que personne ne soit, en fin de compte, aux rennes du village. Tous les villages qu’ils soient petits ou grands, devaient être dirigés que ce soit par un… chef de guerre, un « maire » ou un puissant congloméra commercial… Et, sans avoir à être trop intelligent, Arikisa commençait à comprendre la raison de sa venue, plus ou moins.

-J’y ai pensé. Il faut que quelqu’un dirige ce village. Que ses habitants aient une direction à suivre, et que ses shinobi et leurs talents servent une tâche plus… utile que la surveillance des rues du village. Je suis donc ici pour vous aider à… remédier à ce problème ?
-En quelques sortes, oui.

Peu à peu Arikasa se rendait compte que discuter avec cette jeune femme s’avérait aussi compliqué que de deviner qu’elle était une femme. Elle entretenait le mystère ou le suspens de leur rencontre aussi bien que celui qui l’entourait. Même s’il aimait discuter, apporter son aide dans les différents projets de chacun, il n’aimait en revanche pas qu’on tourne autour du pot pendant des lustres. Un comportement qui avait le don de mettre à mal sa patience et faire ressortir ses traits et son caractère Borukan. L’espace d’un instant il se surprit à serrer les dents et le poing, à s’agacer de la situation. Puis, dans une courte expiration laissa la tension retomber.

-D’accord… Dites-moi en quoi, alors.
-Donc, après l’assaut que nous avons subi, les chefs de clan se sont réunis pour parler de la situation. Nous avions chacun choisi un Iwajin, un candidat pour… assumer cette fonction. Une personne de confiance, apte, avec une certaine expérience. Et pour ne plus rien vous cacher, je vous ai choisi.

Les yeux du Borukan s’écarquillèrent légèrement sous l’effet de la surprise. Il aurait sans doute préféré qu’on lui parle de cette situation avant aujourd’hui, car apparemment cette réunion somme toute secrète ne datait pas d’hier. Mais dans le fond il comprenait plutôt bien ce choix. Par qu’elle le choisisse plutôt qu’un autre, mais qu’ils gardent le silence sur leur projet. Il devinait que le secret de cette élection voulait éviter de faire naitre des désirs inutiles, et fortiori des tensions entre les différents candidats. Mais, tout de même, il aurait aimé qu’on lui pose la question, se voir imposer sa participation –passive entendons le bien- à ce projet d’importance quasi vitale pour le village et sa population. Mais il se demandait si tout ceci serait… bien vécu, justement par les habitants du village.

-Vous savez, je me suis juré de plus diriger une communauté, de prendre de telles responsabilités. Si vous m’aviez demandé…
-Vous auriez dit non, Arikasa. C’est pour cette raison que j’ai gardé le silence sur ce projet.
-Et donc… Pourquoi me l’annoncer aujourd’hui ? Une décision est arrêtée quant au futur dirigeant ? Qui sont les autres candidats ?
-A vrai dire, vous étiez trois en lice, et aujourd’hui, je vous annonce que vous êtes ; officieusement pour le moment, un membre du triumvirat.

De surprise en étonnement… Arikasa tombait dénue devant cette annonce. Il ne voyait en ceci ni un rêve se réaliser, ni une aubaine d’accéder au pouvoir, mais une charge importante, peut-être un peu trop. Et malheureusement refuser s’avérait très bien compliqué, s’il ne se serait pas proposé de lui-même mais qu’on lui demande, qu’on souhaite qu’il prenne part à ce projet… Puis, la confiance qu’avait placé en lui la cheffe des Hyûga, ce clan qu’il estimait sans doute davantage que le sien… Et, apparemment, il ne serait seul à supporter cette charge.

-Être trois… devrait « faciliter » la charge que cela représente. Mais pourquoi ? Aucun de nous n’avez toutes les qualités requises ?
-Non. Chacun d’entre vous aurait pu assumer seul cette fonction. Mais nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord… Donc, nous avons décidé de former un Triumvirat… Acceptez-vous cette responsabilité ? Vous me semblez... réticent.
-C’est… si simplement dit… Vous ne me connaissez que vaguement et certains passages de mon passé sont très... méconnus. Mais.. pour le bien d’Iwa, je ne peux pas refuser. Donc oui, j’accepte. Ceci-dit, vous n’avez pas peur de la réaction des Iwajin ?
-Borukan, Chokoku et Hyûga. Nous sommes les clans majeurs de ce village. La plupart des shinobi sont issus de l’un ou l’autre clan. Et, en théorie, il n’y a à Iwa aucune dissidence.
-Oui, mais les shinobi sont une chose, mais les civils ?
-Vous connaissez un peu le fonctionnement de notre clan d’après ce que j’ai compris. Le village devrait fonctionner de la même manière.
-Vous voulez dire, un groupe asservi par l’autre ?
-C’est ce que m’a dit Saori, que vous aviez du mal à comprendre nos principes. C’est aussi pour ça que je vous ai choisi. Au moins, vous ne faites pas semblant et vous assumez votre point de vue. Enfin… Cela ne sera pas exactement le modèle Hyûga bien sûr. Nous ne pouvons pas instiller notre idéologie et encore moins imposer un sceau à toute la population.

Arikasa garda à son tour le silence sur ce sujet, mais il n’en pensait pas moins. Il savait très bien que si la jeune avait les moyens, quels qu’ils soient, de faire ce dont elle parlait, elle l’aurait fait sans hésiter.

-Bien, mais vous n’avez pas répondu à a question, qui sont les… mes deux collègues ?

-Je n’ai pas oublié. Vous les rencontrerez dans très peu de temps.



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