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L'art d'être une famille ? - Famille Koenji

Kōenji Toya
Kōenji Toya

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Mer 10 Juil 2019 - 19:11
Quelque part dans une forêt du pays du Feu.

Assise à côté de mon frère, je fixe les flammes. Restant étrangement silencieuse, mon esprit étant perdu dans mes pensées, mes réflexions. Et oui, je réfléchis... Et ce, depuis qu'on a laissé notre père derrière nous pour continuer d'avancer et pas glander pendant une plomb à ne rien faire et ne rien suivre du monde. M'abaissant doucement et en silence, je ramasse une petite branche, je m'amuse à la casser pendant un moment avant de finalement garder un petit bout en main. Le reste étant simplement été jeté dans le feu entre nous quatre.

Poc.

Voilà qu’une petite brindille vient heurter la magnifique chevelure foncée de mon aîné. Une large sourire sur les lèvres, l’air de proclamer totalement mon innocence. Ou pas. On sait que ça marche pas trop. Je lui adresse finalement un petit mouvement de tête pour l’inviter à aller un peu plus loin pour parler tout les deux. Comme ça les deux paires d’oreilles qu’on connait que depuis trop peu de temps ne nous entendrons techniquement pas. Sauf s’ils nous espionnes ou décide de nous rejoindre un peu trop rapidement pour savoir ce qu’il peut bien se passer dans ma tête. Ainsi, je me lève en première sans même vérifier que mon aîné me suive.

Plaçant mes bras derrière ma tête tout en marchant, faisant mine de m’étirer en même temps, je prends la parole. “Tu crois qu’on va encore croiser combien de gamin de ce père indigne ?” Lançais-je alors pour tenter d’entamer la conversation de façon légère. Bien que le sujet au final reste assez obscur. Faut dire que leurs géniteur est resté dans un village paumé de cette contrée pour encore une fois assurer temporairement son rôle de père. Genre pour être certain que la mère survive au neuf mois de grossesse et ne finisse pas comme la mienne, six pieds sous terre à la naissance du mioche.

Je me retourne alors vers mon aîné. “Tu penses qu’on peut leurs faire confiance ?” T’as envie de croire au lien du sang, de la famille tout ça, tout ça, mais quand même t’es plus aussi naïve que quand Zuko est arrivée, maintenant, tu te méfies un peu plus à cause de toute ces choses que tu as vu en voyageant. L’homme est fondamentalement mauvais et prompte à trahir ses proches… Alors eux, qui sont pourtant du même sang, ne pourraient-ils pas faire de même avec nous, ne pourraient-il pas justement nous manipuler sous prétexte qu’on a un lien de sang.

Je pointe mon doigt vers son visage, fronçant les sourcils. “Et t’as pas intérêt à dire que je suis parano tu m’entends ?” Parce que je le vois déjà venir à me dire que je me fais trop de film ou je ne sais trop quoi dans le même style… Je pose d’ailleurs mes poings sur mes hanches en continuant de le fixer en faisant cette pseudo-moue boudeuse/colérique pour être certain qu’il ne le dise pas.
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Kōenji Zuko
Kōenji Zuko

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Mer 10 Juil 2019 - 20:51
La soirée se passait pourtant sans accroc, ma petite bulle était intacte et je contemplais avec amertume le feu de camp. Mais, bien évidemment, l’autre teigneuse a toujours l’esprit en ébullition, alors il est assez difficile de rester dans son coin - ne serait-ce que quelques minutes. Pour autant, je me suis fait à ce caractère. Après tout, ça fait bien quelques années qu’on se connaît, maintenant. J’imagine que le sang qu’on a en commun aide un peu.

- Ca dépend : c’est quoi le record mondial ? Il doit forcément s’en rapprocher à force de sauter sur tout ce qui bouge.

Mon regard s’était quelques instants posés sur le feu douillet et agréable que j’avais quitté pour m’isoler avec l’hystérique du groupe. Elle avait le don de mettre les gens de bonne humeur, au moins. Elle n’a pas tort, même si on vient théoriquement de la même famille ; du même clan, aucun lien de nous unit avec solidité.

Soudain, Toya me fit une nouvelle crise existentielle-mais-pas-trop. Elle en est presque chiante à poser des questions, répondre d’elle-même et pré-imaginer l’opinion et la réaction des autres. D’un petit haussement de sourcils, je détournais le regard en me grattant l’oreille.

- J’allais rien dire de la sorte, Toya. Qu’est-ce que tu peux être parano, parfois. C’est dingue.

Bon… du coup elle avait eu juste. Mais c’était pas pour la même raison donc je suppose que ma réaction est légitime. D’un soupir, je joignais mon index à mon pouce et je soufflais quelques fois dedans, sans qu’il ne se passe rien.

- On a de toute manière pas le choix. Te prends pas la tête, avec le temps, je suis sûr qu’ils se révéleront être comme nous. J’étais bien un étranger pour toi, fût un temps.

Le territoire du feu était gigantesque et s’étendait à perte de vue. Quelques lumières permettaient d’identifier la direction d’Urahi malgré l’obscurité du soir.

- Moi, ce que je me demande, c’est sur quoi on va tomber en arrivant là-bas. C’est devenu une nation encore plus puissante que par le passé, non ? Peut-être qu’on va réussir à se choper du travail, là-bas. Une petite rentrée d’argent, ça s’rait pas mal. Pas vrai ?

Je me frottais les mains en imaginant toutes les opportunités qu’offraient un territoire en pleine expansion. Sauf que souvent, dans ces cas-là, ça veut aussi dire qu’il y a un fort courant nationaliste et qu’il vaut mieux pas faire le malin.

- 100’000 Ryô qu’ils sont tous en train de se bouger le cul pour “glorifier l’Empire du Feu !” lançais-je théâtralement.
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Kōenji Toya
Kōenji Toya

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Mer 10 Juil 2019 - 21:19
“Genre tu crois que je sais ça ? C’est déjà tout un taff de connaître les primes sur chaque clampins de ce monde, alors si en plus je dois commencer à faire ce genre de recherche, j’suis clairement pas sortie de l’auberge !” Parce que ouais, c’est tout un boulot de savoir ça, et commence à mener une enquête, sur savoir qui est le père de chaque ninja… Ca risque d’être un boulot long et surtout fastidieux, sans compter qu’ils y en a qui ne savent pas qui est leur père, ou ont été adoptés ou que sais-je d’autre. Si il y a d’autre cas comme Sae, c’est clair que le résultat sera faussé. Et demandé à notre père ? Rohlalala, c’est plus qu’impossible. Je l’imagine déjà se mettre à croupit et commencé à compter sur ses doigts pour finalement réalisé qu’il a pas assez de doigt pour dire avec combien de femme il a eu des rapports et plus encore combien d’enfant il peut avoir eu. Ce satané coureur de jupons. Et après, il ose se demander pourquoi je veux pas trop combattre ? Imaginer, c’est mon frère en face et je le sais pas ! Je tiens pas à faire un fratricide à cause de ce chaud lapin ! Pour ça que Zuko est pratique, il est pas comme moi sur ça, il a pas du genre à avoir ce genre de questionnement et surtout de remord ensuite. Genre, il a tout pour être le méchant dans les contes pour enfant. Il est moche, il a un pouvoir flippant et il a un caractère tout aussi sombre. Bref, c’est la joie tout les jours avec lui. Ironiquement parlant bien entendu.

Je le chambre d’ailleurs, et monsieur finit par faire ce qu’il a dit qu’il ferait pas juste deux secondes avant. Je soupire et fait alors mine de lui donner plusieurs coups de poings sur le torse. Genre la petite soeur qui fait son caprice, sauf que je fais pas ça pour lui faire mal. Juste par jeu, pour répondre à sa provocation. “T’es méchant avec moi ! Tellement horribleuh !”

Et enfin, après quelque minutes, on parle à nouveau un peu plus sérieusement et ce n’est franchement pas grâce à moi ! Ni même à lui si on tient compte de sa gestuelle idiote. Fuh fuh fuh hein ? Bon… Ok, j’avoue quand même être une calamité et alors ? Mais attention, je peux quand même faire preuve de sérieux, surtout là, quand mon frère répond à ma question. “Ouais, mais c’est pas pareil ! Quand tu nous à rejoins, t’étais encore un gamin, alors que là, on se tape un papy et une jeune adulte. Ils ont déjà plus de vécu qu’un gamin de douze ans et seront moins réceptif à notre façon de vivre, caractère, et je ne sais trop quoi."

Sauf que l’idiot, maintenant il me parle de ses doutes. Genre comme si j’avais besoin de me soucier d’autre chose que ça encore. Raaaaaah Il est ingérable lui ! Je ne dis rien pendant un moment le laissant ainsi me surprendre alors qu’il propose un pari. “Genre ! Normalement c’est moi qui propose ce style de connerie ! Mais ok ! 100.000 Ryos sur le fait qu’il se prépare à une attaque.” Pourquoi penser ça ? Simplement parce qu’avec les derniers événements, il serait fort peu probable que les deux autres villages cachés les laissent prendre trop de puissance, puis de toute façon, tu ne crois pas à la paix. J'estimes l’homme comme vile et mesquin alors il ne peut que penser à chercher à montrer sa suprématie et après une victoire sur Kumo, il serait logique qu’ils tentent de faire plus encore. Après tout, il n’est tellement pas compliqué de trouver des motifs soi-disant légitime pour attaquer le village de la roche ou celui de la brume. Enfin soit.

“Mais sinon, ouais, je pense qu’on aura moyen de trouver un truc à faire. Par contre, interdiction de s’impliquer trop ! Je tiens pas à me retrouver allier à ces barbares sur le long terme hein. Donc t’as intérêt à faire gaffe aux contrats que t’accepte !” Parce que si réellement mes pronostiques sont correctes, il ne vaut mieux pas trop s’attarder par là pour pas se trouver entre deux feux ou autre… Enfin, si ça se trouve Kiri est encore en plein combat interne pour un X ou Y raison, parce que de toute façon ça fait des mois que ça dure et Iwa… Bah...J’en sais rien en fait… Au final, j’ai peut-être parié un peu trop vite et je vais perdre pas mal d’argent pour rien… Je suis tellement nulle !

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Kōenji Zuko
Kōenji Zuko

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Jeu 11 Juil 2019 - 10:53
Mise à feu de la réponse “coup de poings frénétique sur grand-frère”. Réponse adéquate : Main sur son front pour la dégager suffisamment le temps qu’elle se fatigue toute seule. Elle devient tellement prévisible au fur et à mesure du temps que ça en est hilarant. Les yeux vers le ciel, en attendant qu’elle arrête de frapper et qu’elle termine son blabla.

- D’accord, nos situations ne sont pas comparables. Pas besoin de se braquer pour autant. C’est limite ça qui risquerait de créer des conflits. On va juste voir avec le temps si ce sont des gens corrects, et au pire, on les explose. Facile, non ?

D’un haussement d’épaules, je plongeais nonchalamment mes mains dans les poches en gonflant mes joues et en soufflant par intermittence pour me divertir le temps qu’elle énumère tout ce qu’elle a dans la tête et, inévitablement, les risques qu’on pourrait encourir d’accepter des contrats à la va-vite.

- Tu me prends vraiment pour un bleu, je suis blessé dans mon petit coeur.

Mon jambe prit appui sur le côté afin de me retourner entièrement dans sa direction, toujours les mains dans les poches et les paupières à moitié fermées.

- En plus, des barbares… faut le dire vite. Des sauvages, peut-être. Des va-t-en-guerre, à la limite, pourquoi pas. J’oserais presque dire belliciste mais ce serait souffler dans un feu naissant.

Oui, car si on se fie aux journaux, les kumojins et les iwajins ont merdé puissance mille. Maintenant, faut le dire vite, hein… ils ont limite profiter de ça pour gagner à la fois en prestige, en puissance et en crédibilité.

- Toute façon, ça change rien. En soit, ils m’ont rien fait et on a besoin d’argent. On peut pas rester à glander. C’est peut-être ta spécialité, ça, mais pas la mienne. T’as qu’à aller trouver un truc à faire niveau paperasse, t’es teeeellement forte là-dedans.

Un sourire narquois se dessina sur le coin de ma bouche mais s'effaça aussitôt. Mes sourcils se froncèrent et mon regard trahissait une exaspération certaine. Je ressortais une main et dirigea la paume en ma direction, la fixant intensément.

- Youhouuu, c'est quand tu veux pour revenir, la blague a assez duré. marmonnais-je.
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Kōenji Sae
Kōenji Sae

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Jeu 11 Juil 2019 - 11:59

L'art d'être une famille
La Famille Kōenji
Agacée par les campements, Sae a déjà céder aux attraits du papillonnage. Plutôt que de passer un moment au calme et en famille, la jeune femme est partie en exploration dans les environs. Cet endroit lui rappelle vaguement son pays, à cause des arbres. Mais les similitudes s'arrêtent là. Sans se manifester, l'Hayashijine est partie s'enfoncer un peu plus dans la forêt, à la recherches de choses intéressantes, n'importe quoi. Pourvu que ca lui occupe l'esprit. Que sa chasse sa frustration de voir son père partir s'occuper de quelqu'un d'autre alors qu'elle n'avait même pas encore pu apprendre a vraiment le connaître.

Les vieux sont-ils tous comme ca ? Trop égocentriques. Oh ! Un oiseau. Dommage, il était trop rapide. La jeune femme effleure l'épée dans son dos du bout des doigts. Ce n'est pas avec une si grosse arme qu'elle pourra chasser les petits animaux de cette forêt. Il lui faudrait se débrouiller avec l'ancienne méthode. A la main. Pour les oiseaux, ce n'est pas vraiment évident…

C'est alors qu'elle sent la présence d'une autre bestiole, sur le sol cette fois. Habituée des forêts, elle sait ou chercher, et comment les surprendre. En espérant que ce ne soit pas quelque chose de trop sale. Silencieusement, elle grimpe à un arbre, le plus proche, et passe au suivant en profitant de la proximité des branches, comme pour dominer la zone dans laquelle, elle l'espère, elle trouvera son futur dîner.

Un buisson tremble brièvement, à toute vitesse. "Oh…" Murmure-t-elle en s'abaissant un peu dans les airs, suspendue à une large branche. Sous elle, le drôle de spectacle de deux lapins en pleine conclusion de leur jeu de séduction, sous le regard - ébahi ou intéresse, difficile à dire - d'un troisième. Une aubaine, de quoi régaler tout le monde ! Profitant de l'effet de surprise, Sae se jette sur les trois animaux qu'elle attrape d'un coup et assomme contre le tronc de l'arbre le plus proche.

C'est quelques minutes plus tard qu'elle rejoint le point de rassemblement, sautillante et ravie, prête à brandir son butin sous les yeux de sa famille. Un cadeau qui manque de classe mais qui, avec un peu de chance, sera assez goûteux pour pour faire valoir ses bonnes intentions. Son regard parcourt les alentours du feu pour constater que Toya et Zuko se sont éloignés. C'était bien la peine de faire un campement. Le pas sautillant, elle s'approche derrière eux et brandit les trois animaux morts dans ses mains sous leurs nez. "J'ai trouver de quoi égayer le dîner, regardez ! Ils étaient …" Supposant que préciser leur activité précédant leur mort n'était pas des plus appétissant, elle s'arrête brusquement. "Qu'est-ce qui se passe ?" Leur expression est difficile à déchiffrer. Elle ne se gêne pas pour les détailler fixement, alternant l'un puis l'autre, en fronçant les sourcils, l'air contrit. "Vous avez eu des nouvelles ? Vous aimez pas le lapin ? Je les dépèce moi, si vous voulez, hein ?"



Dernière édition par Kōenji Sae le Dim 14 Juil 2019 - 12:26, édité 1 fois
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Kōenji Toya
Kōenji Toya

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Ven 12 Juil 2019 - 17:34
Un grognement franchit mes lèvres quand il me repousse avec sa main sur la tête, me faisant encore bien prendre conscience que je suis bien plus petite que lui. M’enfin, après quelques minutes de ce stupide jeu de frère et soeur, on parle un peu plus sérieusement. Ecoutant d’ailleurs sa réponse, j’hausse les épaules en soupirant un peu.

“T’as eu quoi comme première impression toi avec eux ?” Parce que Sae, elle a l’air un peu toc toc, mais ça je le garde pour moi. J’ai pas spécialement envie de me prendre un : un peu comme toi quoi, à croire que toute les filles de cette famille le sont ou une autre phrase bateau dans ce style-là.

Je lève alors les yeux aux ciels en ne pouvant m’empêcher d’ouvrir un peu les lèvres en mode rohlalala. Il se pose encore en victime comme si je pouvais réellement réussir à le blesser dans son amour propre. Chose totalement impossible !

Reposant ensuite mon regard sur lui, après son petit speech, je fronce les sourcils. “Ouais et puis quoi encore ? Je te laisse te débrouiller tout seul et tu reviens encore plus en morceau ? Certes, j’aime pas combattre, mais sans mes talents de traqueuse, tu aurais déjà perdu plus d’une cible !” Je croise alors les bras et le toise un peu, allant même jusqu’à le défier silencieusement d’aller dire qu’il n’a pas besoin de moi pour certains contrats qu’ils pourraient bien prendre.

C’est là que Sae débarque alors, comme un cheveux dans la soupe. Désagréable. Je pose alors mes iris bleutées sur elle et la regarde avec ses trois lapins morts qu’elle porte comme un trophée. Je penche alors un peu la tête et sourit. “Au moins une personne capable de suivre une proie et de la capturer ! Merci Sae !” Lançais-je alors lançant ainsi encore une petite pique au passage à notre aîné. Moi, juste bonne à faire de la paperasse et puis quoi encore ? Je vais lui faire comprendre très rapidement qu’il a bien plus besoin de moi qu’il ne le pense ! Idiot de grand-frère !

“Tu comptes les préparer comment Sae ?” Chantonnais-je alors en m’approchant d’elle pour regarder les proies d’un peu plus près !


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Kōenji Zuko
Kōenji Zuko

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Ven 12 Juil 2019 - 18:28
Le regard perdu quelques instants dans le vide, je me remémorais ma première rencontre avec les deux autres membres du groupe, Sae et Yasujirō. Ma première impression ? Je me souviens avoir été assez indifférent à leur venue, en vérité. Une nouvelle soeur et un oncle, pourquoi pas, après tout. Je n’ai pas eu le choix de venir ici, donc ce n’est qu’une… valeur ajoutée, je suppose.

- J’ai pas de troisième oeil, mais je me suis senti ni oppressé, ni en danger, ni emmerdé. Qu’est-ce que tu veux qu’ils nous fassent, de toute façon ? On est personne. Bon, on chasse deux-trois têtes à l’occasion mais c’est la vie de shinobi, ça. Laisse couler, on verra avec le temps j’te dis.

Alors que le temps passait et que notre discussion avançait, notre absence finit par être remarquée. Sae venait effectivement de débarquer avec trois lapins à la main. Et avant même qu’on puisse ouvrir la bouche, elle venait de confirmer qu’elle faisait bel et bien partie de la famille.

D’abord enthousiaste, elle devint suspicieuse puis parano. Encore une, putain - et le même schéma que Toya ! Même si je ne peux que m’amuser de remarquer ces similarités malgré les différentes mères qui composent notre arbre généalogique.

- Et si tu respirais un petit peu avant de t’emporter, frangine ? Les lapins c’est une bonne nouvelle, on était juste en train de discuter de notre prochaine destination.

Sans regarder Toya, je me dirigeais vers Sae et par extension vers le camp, avant de m’arrêter et élever mon bras à hauteur des côtes. Lentement, à la jointure entre mon avant-bras et le reste, des fils noirs vinrent saisir les trois lapins en leur ligotant notamment les pattes.

- J’m’occupe de dépecer ça, je suis d’humeur généreuse, aujourd’hui. Bon, et accessoirement, j’ai envie de manger rapidement pour me reposer. Vaut mieux être en forme pour rafler le maximum de contrats à Urahi !

Les lapins sur moi, je me frottais vivement les mains en prévoyant les éventuels gains, mais aussi par impatience de découvrir cette capitale dont tout le monde parle et où il se passe tant de choses !

Avant de partir, je pointais du doigt Toya en faisant une petite grimace qui indiquait à quel point j’étais habitué à sa personnalité défiante et provocatrice.

- Et sois tranquille, toi. Et oublie pas le pari, car moi, je l’oublierai pas, tu penses bien !
Spoiler:
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Kōenji Yasujirō
Kōenji Yasujirō

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Sam 13 Juil 2019 - 17:14
Il était arrivé après tout le monde. Rien de vraiment surprenant à cela. Il était toujours en retard. Encore qu’il n’eût que plus très rarement de véritables rencontres aux heures fixées à l’avance. Personne ne l’attendait dorénavant et la vie reprenait constamment son cours. Il arrivait finalement quand il devait arriver. Tant qu’au moins, il atteignait la destination. Il n’était même plus vraiment rare qu’il soit en retard de plusieurs jours. Autant dire que lorsqu’il était attendu, il valait mieux s’armer d’une patience légendaire. Pourtant, suite à la lettre de son frère aîné, il n’était pas exactement pas tardivement. Il avait compté les jours de son voyage et s’était mis en route suffisamment tôt pour se présenter avec une absence toute relative. Mais, le chemin était long et sinueux, aussi s’était-il arrêté plusieurs fois, discutant tantôt des cultures et de leurs croissances, tantôt des chasses et des troupeaux actuels.

Arrivant finalement au lieu du rendez-vous donné, il s’était arrêté à quelques mètres du feu où trois autres êtres humains, qu’il ne connaissait pas, patientaient autour d’un feu. A n’en pas douter, c’était pourtant bel et bien le lieu de son rendez-vous avec son grand frère. Absent. Un regard à gauche. Un autre un peu plus loin à droite. Il n’était pas là. Ou plus là en tout cas. Un soupir. Un passage dans ses cheveux alors qu’il souriait un peu plus à l’approche du trio. La lettre mentionnait bien des informations qu’il allait lui communiquer. Il avait déjà envie de l’insulter. Mais il n’était évidemment pas. A quoi cela rimerait-il donc ? « J’imagine que je l’ai raté ? Cela ne serait pas étonnant, finalement. » Il hausse les épaules.

Déposant finalement son sac à dos au sol, posant même un genou, il prenait une des dernières galettes de riz achetées quatre jours auparavant sur un marché local d’Hayashi no Kuni. Le paysan avait surtout besoin de quelques rentrées d’argent, sa femme étant gravement malade. Aussi le Shinobi n’avait même pas négocié, donnant même un peu plus afin que ce dernier puisse soigner son épouse et nourrir leurs deux enfants. « J’imagine que je suis votre oncle, c’est ça ? Il m’a dit que je devais rencontrer quelques-uns de ses enfants. » Il regarde brièvement le fond de son sac avant de poser son regard sur les uns et les autres.

« Vous savez si nous devons en attendre d’autres ou vous êtes les trois seuls ? » Il était légèrement surpris. Son frère n’était même pas là pour faire les présentations et, à la lecture de la lettre, il pensait surtout qu’il devait en rencontrer plus que trois. Comme si ce dernier avait comme repeuplé le Continent à lui seul. « J’imagine qu’il est parti encore vous faire un autre frère, c’est ça ? », ou une sœur, d’ailleurs.
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Kōenji Sae
Kōenji Sae

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Dim 14 Juil 2019 - 12:45

L'art d'être une famille
La Famille Kōenji
La réaction plutôt enthousiaste de Toya décroche un sourire à l'Hayashijine qui se voit déjà bien plus utile au groupe qu'elle ne l'imaginait auparavant. Elle a beau secouer des animaux morts sous le nez de sa fratrie, elle n'en reste pas moins ravie. "Des brochettes ! Ce serait bien, ça. Et facile ! J'ai pris quelques herbes en chemin, ça devrait être bon !" Enfin, si ces lapins ne sont pas trop faisandés. Après tout, Sae ne connaît rien de la vie des animaux du coin. Peut-être sont-ils pourris dès leur vivant, qui sait.

"Qui ça qui s'emporte ?" Boude-t-elle en réponse aux reproches de son grand frère. Peut-être est-ce d'avoir été enfant unique jusque là ou une vrai différence d'éducation, mais la nomade a bien du mal à cerner son frère. Sa soeur aussi, au final. Il ne lui viendrait cependant jamais à l'esprit que son arrivée - dans le groupe comme ce soir là - complètement impromptue et imposée soit la cause de ce genre de hoquets relationnels.

Songer à leur destination n'éveille pas grand chose dans son esprit, aussi hausse-t-elle simplement les épaules en laissant Zuko saisir les lapins dans ses mains, presque déçue de ne pouvoir s'occuper de les dépecer. Une activité inexplicablement joyeuse pour elle. "Erh ! J'espère qu'ils seront pas trop radins là-bas, quand même." En repensant à ses quelques contrats effectués en solitaire avant de retrouver son père, la nomade lève les yeux au ciel. Il y a toutes sortes de radins sur ce continent et ils ne se gênent pas pour dévoiler le pot aux roses après la fin de la mission pour arnaquer la petite jeunette qui ne connaît pas encore bien les ficelles du métier. "J'ai pas envie de glander à la belle étoile pendant des mois jusqu'à ce qu'il décide enfin de revenir."

Fort heureusement pour les autres, et juste avant le départ de Zuko, une voix interrompt le début de son monologue geignard. Un homme aux longs cheveux blancs les questionne comme s'ils étaient supposés le connaître. Comme s'il était attendu qu'ils lui répondent tout naturellement. Mais pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il n'inventait rien, et semblait bien connaître le paternel Kōenji. "Euh, pardon ? Notre oncle ? Je suis au courant de rien moi, hein !" Même pas six mois que Sae fréquente sa nouvelle famille qu'elle doit déjà rencontrer un oncle. C'est à peine si elle assimile le caractère de ses frères et soeur qu'une autre figure d'autorité débarque. Reprenant son air contrit - elle n'apprécie vraiment pas que son père s'occupe si peu de leurs retrouvailles et voir le sujet évoqué par un inconnu la rend soupe-au-lait - elle marmonne. "Ah bah, j'espère bien qu'on doit pas en attendre d'autres."

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Kōenji Toya
Kōenji Toya

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Mer 17 Juil 2019 - 11:24
Alors que Zuko s'éloigne, je lui tire la langue. Geste qu'il ne peut pas voir étant donné qu'il s'éloigne de nous pour aller s'occuper des trois lapins. Posant alors mon regard sur ma jeune soeur, j'hausse légèrement les épaules. "S'ils le sont, ils verront qu'on est pas du genre a apprécié être mené en bateau. On fait ça depuis des années et on sait maintenant comment faire en sorte que le marché soit bien respecté. Enfin, tu comprends avec le temps je suppose et surtout en nous voyant faire." Je lui adresse alors un léger sourire avant de froncer les sourcils en voyant cet homme prendre place près de notre feu.

M'approchant avec les bras croiser je penche un peu la tête tout en l'écoutant parler. Notre oncle. Il est vrai que notre père nous avait parlé de la possible arrivée de celui-ci. Bien qu'il ne fut pas certain qu'on le rencontrerait réellement. Nous ayant parlé de son art d'être en retard c'était limite presque impossible qu'on se rencontre réellement et pourtant... Pourtant, il se tient là devant nous, enfin, il se tient assis devant nous pour être plus exact. Le dévisageant un instant, je finis par lever les yeux aux ciel en entendant Sae parler.

"Ouais, c'est ça, il est occupé avec une femme, il attend qu'elle mette le mioche au monde pour possiblement nous rejoindre ensuite, on doit l'tenir au courant de nos déplacements pour qu'il puisse nous retrouver." Je m'installe alors en tailleur à côté du feu, profitant par la même occasion pour remettre un peu de bois dans celui-ci. On aura besoin d'un feu correct pour cuir les lapins, même si visiblement, il en manquera un pour que chacun puisse avoir le sien. "On était pas sûr de te rencontrer d'ailleurs, t'es étrangement à l'heure contrairement à ce que l'ancêtre nous à dit. Et sinon, non on attend aucun autre membre de la famille. On risque de toute façon d'en croiser assez facilement."

Je relève alors le regard vers lui et sourit finalement un peu. "Sinon, moi c'est Toya, et l'autre là." Je fais un mouvement de tête vers Zuko concentré plus loin sur les lapins. "C'est Zuko." Je présente pas Sae, elle est là, alors elle peut le faire d'elle-même non ? Puis, si notre père à réellement parlé de nous à notre oncle dans sa lettre, il lui aura mentionné le nom de la demoiselle... Bien que l'on parle quand même de cet irrécupérable, alors je ne serais même pas surprise qu'il ai juste dit mes trois enfants, sans donné les noms ou le moindre descriptif. Si ça se trouve, c'est même pas le premier trio que notre oncle aborde en espérant qu'il s'agisse bien là des morveux de son stupide frère.
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L'art d'être une famille ? - Famille Koenji

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