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Le métal au fer (w/ Jun Joo)

Hasegawa Roka
Hasegawa Roka

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Dim 30 Juin 2019 - 20:03



Chasseur nomade


Voilà bien longtemps que Roka n'avait pas mis les pieds dans un village, peut-être trop même, assez en tout cas pour le perturber face à la manière d'aborder les gens. Des années auparavant, il l'aurait fait sans vraiment se poser de question, très naturellement, mais tant de temps en dehors de la civilisation l'avait mis à l'écart des manières, d'autant que celles de Tetsu no Kuni lui étaient peu connu. Ce n'était pas la première fois qu'il voulait le sol du Pays du Fer, mais son expérience au sein en présence d'humains était restreinte.

Ce fut après quarante bonnes minutes à errer dans un village proche de la forêt que Roka avait finalement décidé de prendre une pause. Chaque tentative d'en apprendre plus sur les samouraïs s'était soldé par un échec. Dans le meilleur des cas, les habitants l'ignoraient, intrigués par l'étranger venu de nulle part pour poser des questions, mais aussi et surtout par sa forme faites à moitié de métal et de chair, celle d'un ignominie qu'il était rare d'observer, alors que dans le pire des cas, il se faisait insulter. Un bon moyen de lui faire comprendre qu'il n'avait pas vraiment perdu son temps en dehors de la civilisation, bien caché à méditer au sein de la forêt, non, une chose était sûre, il était plutôt rassuré sur son choix.

Néanmoins, les faits étaient là, rien n'avançait... Et quoi de plus normal pour une approche aussi peu dissimulée et surtout, pour seulement quarante pauvres minutes de recherche. Il avait été direct avec les villageois, peut-être un peu trop, mais évidemment, il n'avait pas à cacher ses intentions, sa liberté résidant aussi dans la pensée et dans l'ouverture à la partager avec n'importe qui sans avoir à se soucier de leur regard.

Décidément, ce village est peu accueillant.

Il parlait seul, à voix haute, bien trop habitué à la solitude de l'ermitage, sans se douter qu'il attirait peut-être l'attention, dans le bon sens, ou le mauvais. Dans son souvenir, Tetsu n'était pas aussi froid. Etait-ce seulement cette bourgade-ci ? Ou bien était-ce lié à de possibles événements à propos desquels Roka ne possédait aucune information ?
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Joo Jun
Joo Jun

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Lun 1 Juil 2019 - 13:37
-Je crains hélas que ce soit partout pareil voyageur.

Surgissant de son dos, la figure ombré de l'errante se dessinant. L'actualité en ces lieux était la présence de ce voyageur, marchant légèrement pour arriver à sa hauteur sans faire un pas de côté. Sa monture saurien disparaissant dans un nuage de fumée, inutile d'apeurer ni d'attirer encore plus d'attention sur sa présence. Elle avait réussit à camoufler, camoufler sa véritable apparence sous un sort bien basique. Cachant ses cicatrices, son visage balafrée et terriblement repoussant pour le commun des mortels. Et pourtant en comparaison elle se trouvait bien plus humaine que celui qui semblait s'étonner de l'indifférence général, une main sur le pommeau de son katana haussant des épaules dans ses habits légers et souples, sur le torse son armure typiquement Tetsujin sans pour autant qu'un blason y apparaisse. Elle était sa propre maître, sans clan et terriblement étrangère pour la majorité des locaux. Se faire passer pour une habitante n'en faisait pas d'elle une native, et pourtant, pourtant on la laissait généralement en paix car elle se fondait dans la masse. Tirant sur sa cigarette, une main dans sa chevelure attachant sa chevelure dans une queue de cheval, posant son regard rubis sur l'ombre voyageuse. Les habitants n'étaient pas ouverts ni réceptifs, la plupart des habitants refusant de se mélanger au monde extérieur. Le pays se suffisait à lui même, un ordre social et une hiérarchie du simple planteur de riz au grand Shogun dirigeant le pays du fer, le chaos ne prenait pas en ces terres et les graines de la séditions étaient tout le temps réprimés avec dureté mais sagesse, un ordre immémorial pour un pays n'évoluant pas. Le code du Bushido était ici la seul loi universel à chacun, la caste guerrière combattant pour trouver la mort avec honneur, chaque jour les katanas se brisaient et chaque jour de nouveaux sortaient des forges. Une vie de combat avec comme mort, comme porte de sortie dans le meilleur des cas au champs d'honneur quand ce n'était pas forcé par le seppuku.

Mais Jun n'obéissait guère à ces codes, elle n'était pas vraiment une véritable samouraï. Sans maître ni clan, elle n'était rien de moins qu'une ronin, une exclue et une paria mais déjà au dessus dans le jugement de valeur en comparaison des étrangers. Pour s'intégrer ici il fallait obligatoirement faire ses preuves, se fondre dans la masse et s'habiller avec les coutumes du pays et les usages n'étaient que des étapes dans la véritable assimilation, devant le corps semblant fusionner entre la chair et le métal, le pays du fer accueillant donc aujourd'hui un homme collant parfaitement à la définition et la traduction du nom du pays. Offrant une cigarette à l'étranger, tirant de sa poche une flasque d'alcool de riz et lui tendant également, Jun n'était pas d'habitude si entreprenante pas plus qu'elle avait pour habitude d'être aussi délicate et gentille. Mais après tout, après tout elle avait changée en profondeur depuis son arrivée en ces lieux. Sans jamais dévisager son interlocuteur ni même émettre de jugement, ne connaissant que trop bien le dédain et l'ignorance des humains pour leurs semblables dès que ceux ci sortaient du lot ou se montraient trop différents. Sur son visage, un air paisible et bienveillant sans pour autant trop montrer d'attachements et de signe amical. Elle ne connaissait pas cet homme, et se contenterait pour le moment du minimum syndicale.

-Je crains hélas que votre présence ne dérange les villageois, les samouraïs régissant ces terres pourraient ne pas tarder avant d'intervenir. Je ne suis pas une native et n'ai que trop bien connue votre situation, puis-je vous inviter à me suivre ? Joo Jun de mon état, je tâcherai de me montrer plus accueillante que ces rustres. Mais en ce pays, tout ce qui n'est pas un visage connu ou ne correspond à la normalité est hélas, que trop rejeté les samouraïs n'évoluent pas cher voyageur, ils restent fidèles aux codes ancestraux jusqu'à la mort. Puis-je pousser l'affront jusqu'à demander ce que vous cherchez en ces terres?
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Hasegawa Roka
Hasegawa Roka

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Jeu 4 Juil 2019 - 15:51



Chasseur nomade


L'exclamation de l'homme de métal pas semblé se perdre dans l'espace alentour, non, une femme s'approchait de lui de l'arrière, le temps pour lui de se retourner et apercevoir un instant une espèce animal qu'il avait rarement vu dont le dos servait de monture à sa nouvelle interlocutrice. Celle-ci se fit une joie de lui expliquer brièvement l'atmosphère qui régnait en ces lieux, lui offrant une cigarette et de l'alcool rapidement, sans même prononcer un mot, faisant tout passer par les gestes et le regard. Choses auxquelles Roka se permit de poliment refuser, ne sachant pas exactement ce qu'il pouvait se trouver à l'intérieur. A vrai dire, depuis qu'il s'était habitué à son nouveau corps, Roka avait préféré ne rien expérimenté qui pourrait nuire à son métabolisme, se contentant de manger ce qui pouvait le sustenter et à ne jamais prendre de risque. Et pourtant, il avait toujours apprécié l'alcool. Triste état. Un jour, peut-être, il se heurterait à ce vice dont il est actuellement l'un des potentiels ennemis.

Interlocutrice se permit de renchérir dans la foulée, lui demandant s'il pouvait la suivre et bien sûr, ce qu'il pouvait bien faire en ces terres, étranger de son état, la peste pour la plupart des villageois qui n'avaient vu que trop de guerres et ne connaissaient que trop bien les tensions politiques et militaires. La première question fut simplement esquivée pour être répondue à l'aide d'un signe de tête, légèrement méfiant, montrant qu'il était prêt à la suivre, tout en faisant un pas vers l'avant, signe qu'il enquillait une marche à ses côtés. La réponse à la seconde question fut ce qui attira son attention, lui qui n'avait rien à cacher et, pus particulièrement, était ici pour une raison particulière.

Je suis un homme curieux, en recherche perpétuelle de réponses. Voilà bien des années que j'arpente le monde en quête de découvrir ce monde, évitant au mieux la civilisation, méditant pour l'esprit et entraînant mon corps par la chasse.

Il prit un très court instant de pause pour regarder autour de lui, contempler le village sommaire aux couleurs grisâtres, signe d'une morosité qu'il n'aurait pas pensé retrouver au Fer, ayant des souvenirs bien plus joyeux de ce pays, ceux des paysages enneigés qui ont pu l'hypnotiser et l'effrayer par le passé. Courte interlude de réflexion qui paru presque ne pas avoir eu lieu, avant qu'il reprenne.

C'est dans l'espoir d'en apprendre plus sur l'art des samouraïs que je me suis rendu au Pays du Fer. Cette fois-ci non pas pour découvrir la nature de ces lieux, mais bien la spiritualité qui en dégage... J'ai entendu parler du Bushido et ai pu comprendre que son fondement réside avant tout sur une paix intérieure. C'est cette chose que je suis venu chercher, la paix, la spiritualité, quelque soit la façon dont elle ait pu être utilisée. Je veux la connaître.
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Joo Jun
Joo Jun

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Jeu 4 Juil 2019 - 16:30
Son corps se tendit. Raide comme un piquet, immobile et silencieuse alors que la vie continuait autour. La cigarette en bouche, la cendre tombant sur la terre et les légères flammes s'éteignant, cela dura un moment sans que l'attente ne devienne trop longue. Dès lors, tendit qu'elle guidait le voyageur vers l’orée de la foret la plus proche, Jun ne pipa mot se contentant de temps en temps d'observer l'horizon pour y guetter, pour déceler des éventuels traces de figures. Les samouraï avaient la fâcheuse tendance de faire la loi, comme ils l'entendaient et elle préférait éviter les problèmes tant qu'elle le pouvait encore. Bientôt, peut-être que cela changerait mais pour l'heure en attendant la Princesse, faire profil bas était ce qu'il y avait de mieux. Les paroles de l'inconnu résonnait dans son esprit, la paix intérieur? C'était donc comme ça qu'on devenait samouraï alors? En suivant les adages du Bushido? La paix de l'esprit? La spiritualité? Toute sa vie, toute sa vie misérable, pathétique, de contrats en contrats, tuant sans jamais suivre les règles de ceux vivant ici. Pour finalement tomber sur le discours qui l'énervait le plus, ses iris rubis semblables à des soleils en fusions. L'ambiance avait changé pourtant, à aucun moment elle ne montrait signe d'agressivité. Ce combat, c'était avant tout contre elle même qu'elle devait le mener. Puis elle vite volte face lorsqu'elle fit face à la lisière, les arbres et la végétation offrant des couverts suffisants si on venait les déranger. Portant la main à sa bouche, derrière cet apparat qui n'était pas le sien, elle fixa la chair-métal, le demi-humain qui se présentait en ces lieux.

-Je vais vous contredire de suite voyageur. Le Bushido n'est rien de plus qu'un code servant les intérêts de ceux régissant ces terres, je ne souhaite pas vous offenser ni insulter la vision que vous avez de ce qui en découle, mais je n'ai jamais été son adepte et ne le serait probablement jamais. Pas plus que je suis en paix intérieur avec moi même, la spiritualité des lieux en revanche je connais, néanmoins l'art des samouraïs ne se repose pas uniquement sur les principes de règles vieilles comme le monde, l'honneur, la notion de déshonneur qui en découle logiquement et toutes les foutaises ne marchent que si on accepte de jouer avec leurs règles. Moi...

Elle dégaina, en un instant, sans jamais lui offrir la possibilité qu'elle eu souhaitée l'attaquer. Le sabre rejoint le fourreau aussi vite qu'il était sorti, et les arbres dans son dos tombèrent dans un fracas provoquant l'envol des oiseaux y aillant élu domicile. Puis elle se laissa tomber sur le sol, croisant ses jambes et adoptant une position de méditation. Il y avait des bonnes choses dans le discours de l'inconnu mais également des côtés qu'elle ne pourrait jamais adopter, elle hocha légèrement la tête en guise de respect et posa la flasque sur le sol, buvant au goulot sans pour autant que ça n'en devienne grossier. Se mesurer, tenter de renouer avec la civilisation, cet homme semblait être son parfait opposé. Cette rencontre, si elle était le fruit du destin tombait plus que jamais au bon moment. Elle glissa une autre cigarette en bouche, haussant des épaules avant de forcer son corps à adopter une position plus correct et enclin au dialogue. Un semblant de sourire plus cordial se forma sur son visage.

-Je peux continuer à vous appeler voyageur, ou vous donner un nom si vous ne souhaitez pas me donner le votre. Vous êtes un enfant sauvage si je m'aventurerai à dresser un portrait sommaire, je l'étais peut-être plus que vous, mais qu'importe je laisse ici les faux semblants. Je ne suis pas le stéréotype du guerrier de ces lieux, j'utilise et j'utilisais mon pouvoir à des fins bien différentes. Cela ne veut pas dire qu'une version est meilleur que l'autre, si je vous rejoins sur la méditation vous avez comprit que mon avis diverge de ceux que vous rencontrerez ici. En attendant que vous puissiez rencontrer un adepte qui accepte de vous recevoir, je peux essayer de vous montrer une autre approche correspondant au mieux à ma propre expérience et rejoignant la votre. La chasse, l'entrainement quotidien, le corps est une arme que je n'ai cessé d'utiliser sans jamais me poser des questions sur l'honneur. Je suis ce qu'ils appellent Ronin, sans maître ni attaches. Juste moi, luttant pour ma propre survie.
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