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Joo Jun
Joo Jun

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Ven 14 Juin 2019 - 16:28
Le monde, n'est rien. Seul compte l'instant présent, le renoncement vers l'ouverture au monde extérieur, ne se concentrer que son propre monde et éveiller sa conscience. Le regard, est presque triste et pourtant si déterminé. Les larmes semblent couler, l'humidité des pupilles et la vision presque trouble tandis que devant la figure sur le saurien, se dresse l'objectif d'un voyage. Non, l'objectif et la destination ultime, le vent souffle et siffle dans ses oreilles, elle saute de sa monture. Pose le pied à terre, et s'incline, s'agenouille sur l'herbe et le sol en guise de révérence. Son corps tout entier tremblotant devant pareil beauté, le pays du fer n'est pas qu'un simple pays neutre. Le pays du fer n'est pas qu'une simple étape dans un voyage, et alors qu'elle se relève doucement, une larme coule sur son visage marqué par les événements, ce n'est pas la tristesse. Depuis qu'elle a posé ses iris rubis, depuis qu'elle contemple depuis les frontières ce pays mystérieux tout semble devenir si limpide et clair. C'est ici, c'est ici qu'elle était destinée à résider depuis le début. Sur les terres des siens, et son apparence n'est dès à présent plus un obstacle. Un masque, un masque comme la plupart des guerriers suivant le code du Bushidô et ôtant la vie selon les mêmes principes, et tandis qu'elle avance parcourant rizières et montagnes. Tandis qu'elle découvre la vie ici en évitant de faire des vagues, de froisser quiconque. Tandis que Jun marche, elle se souvint de son maître, de ses principes et des histoires de son propre clan. Une vie paisible, à vivre en être supérieur, à vivre en régnant sur son lopin de terre et à la tête de son clan. Jusqu'à ce que leurs vies se croisent et que Jun ne détruise tout ce que sa famille avait bâtie. Et maintenant, maintenant qu'elle y repense il est évident que sa faiblesse de l'époque n'était rien en comparaison des lacunes des samouraïs, perpétuant arrogance et dédain. Les maîtres du pays du fer, sont des guerriers sans aucun doute exceptionnels à des années lumières de ses propres capacités, mais désormais elle ne craint plus de perdre la vie en fermant les yeux. Maintenant que son évolution a commencée, que son corps se transforme et que ses capacités se développent, Jun craint moins les bandits de grands chemins et les adversaires de son ancien niveau. Elle rentre elle aussi, dans une période d'auto-suffisance, mélangé avec cette envie et cette faim insatiable en regardant Tetsu comme une pomme juteuse.

Mais attention à ne pas se perdre dans un jardin qui n'est pas le sien, elle n'est rien ici, pas encore et pas tant qu'une quelconque autorité ne l'aura acceptée comme faisant partie des rangs des samouraïs résidant sur ces terres. Une vie d'errance s'arrêtant pour quoi? Une main sur le pommeau de son katana, un sourire carnassier derrière le masque, Sobek ayant disparu afin de ne pas attirer l'attention sur sa personne. La puissance ne fait pas tout, et sa puissance même ne suffirait pas uniquement à assouvir ses ambitions. S'installer ici demande un coût, prêter allégeance au Shogun tout puissant régnant sur les daimyos des différents clans, l'autorité suprême du pays du fer. Un dieu a été libéré, les samouraïs sont-ils au courant? Ce qui semble avoir frappé les moines sur place, est-ce qu'ici le chakra que manipulent et tranchent à leurs guises les fières guerriers, est-ce que ici dans ce coin de paradis un enfer semble naître? Aucune idée, Jun s'en moque, ce ne sont pas ses affaires. La masquée ne souhaite guère qu'une chose, entrer au service d'un quelconque Seigneur de guerre, si le Shogun ou une autorité le représentant accepte, si l'armée du fer recrute alors à présent et malgré sa faiblesse apparente. Malgré qu'en y repensant, Kansei l'ombre mystérieuse de Kumo reste toujours sur l'autre rivage, le pont qu'elle a entreprit de construire pour le rejoindre, l'échelle de la puissance, la maîtresse des crocodiles est désormais entrain de la gravir.

La prochaine étape semble être toute trouvée, parcourant villages et sentiers, sans jamais manquer de respect, contenant la rage qui consumait d'habitude son corps, les pulsions sanguines semblent disparaître devant l'art de la contemplation. Devant les paysages et l'histoire d'un pays qu'elle traverse, étrange sentiment de se sentir chez elle alors que ce n'est pas le cas. Sensations déconcertantes que de voir des hommes en armes, une société toute entière féodale entièrement dirigé par des shinobis, pour la majorité avec les mêmes capacités qu'elle. Trouver sa place, ce n'est pour aujourd'hui mais ne plus voir des clans si différents, de ne plus voir le monde en entier et de se plonger corps et âme dans ce qui semble désormais apparaître comme l'ultime refuge, coupé des influences extérieurs et pourtant si proche d'un village caché. Les Nagamasas régnaient autrefois sur ces lieux, les dirigeants changent mais le peuple reste le même. Tetsu ne semble guère plus qu'un voyage dans le temps, en comparaison de Kumo et de ses avancées technologiques. Mais c'est justement ce qui lui convient, ici ou le sabre et le respect des traditions ne sont que l'opposé de ce qu'à toujours vécu et combattu Jun. Ici ou pourtant elle se sent si bien en touriste, alors pourquoi pas.

Pourquoi pas devenir Tetsujin.
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Joo Jun
Joo Jun

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Mar 18 Juin 2019 - 14:00
わたしは がいじん 、 わたし は あまてらす、しんで の かみ、 てつ は わたし の うち

Encore debout, le temps passe et le jour défile. Et ce pays, ce pays l'intrigue de plus en plus, des clans et des clans, unis sous une bannière commune. Celle du Shogun, autorité toute puissante sur les terres du fer, sur des samouraïs se battant pour un rien et n'hésitant à se suicider, selon les voies du Bushidô. Vivre avec honneur et partir avec, défendre la maisonnée et le maître, respecter les ancêtres et les morts, des préceptes simples et dictant le rythme de vie de bien des guerriers. Les paysages offrant une vue aussi magnifique, que la vie rythmant les villages et villes du pays d'origine de bien des shinobis parcourant aujourd'hui le monde. Ici, ici ou tout à chacun possède un sabre, ici ou les siens prospèrent et ou la mémoire collective semble déjà avoir oubliée la prise de pouvoir violente de l'actuel dirigeant. Ici ou autrefois les Nagamasas régnaient, avant de s'exporter vers le village shinobi le plus proche. Cet endroit est unique, les pays revenant à l'esprit de celle qui désormais, maîtrisait les sauriens, n'offraient que pale figure et piètre impression en comparaison des vertus de celui dans lequel elle semblait résider désormais. La fange, la plèbe du monde entier ne pouvait même surpasser les paysans travaillant dans les champs, les rizières et les traditions immémoriales des habitant du pays du fer. Par le fer justement, la caste guerrière vivait et par le fer, les hommes disparaissaient, ici les échos d'un comportement tumultueux qui ne l'aurait conduite qu'à une morte certaine, disparaissant laissant apparaître une nouvelle facette que l'errante s'amusait à découvrir. Elle méditait désormais, à l'extérieur des agglomérations et loin de quiconque pouvait la déranger, elle méditait pour trouver une connexion avec le seul être humain, qui était encore à Kumo à sa connaissance, le seul être humain pour lequel elle s'inquiétait. Et chaque fois que la masquée fermait son regard, et ses pensées pour faire le vide en elle, Jun ne trouvait alors en son fort intérieur que regrets et haine.

Faire un choix et en assumer les conséquences, c'était le fardeau et lot de chaque être humain, longtemps loin de ces considérations et des émotions ravageant les pensées de la plupart des shinobis. Longtemps fermant son âme et son esprit à toute intrusion nuisant à la mise en route de son corps, assemblage de chairs et de sang et pourtant considéré par sa propre personne comme un automate bien huilé. Désormais, elle renaissait, semblant s'épanouir dans la nature verdoyante et dans une société lui correspondant. Peut-être n'était-ce qu'illusion, mais ce voyage lui faisait du bien, elle n'avait rien commis de mal en ces terres et on ne la chassait pas. L'apparence devait néanmoins changer, les habits étaient trompeurs mais souvent, même trop souvent un jugement se basait sur un premier regard et une vite, hâtive, analyse de son prochain. Et pour l'instant, Jun n'inspirait pas vraiment la confiance, sa nature de baroudeur et violente et les cicatrices que cachait ses vêtements révélaient ouvertement ses choix et son passé. Vivre par le sabre, mourir par ce dernier, prolongement naturel du corps d'un être possédant les capacités des guerriers du fer. Un paradis sur terre, pour celle qui ne méritait rien de moins que les flammes d'un enfer, et une éternité de damnation. Le corps se releva, et les iris rubis posèrent de nouveau un regard neuf sur l'horizon, une main à sa ceinture sur le pommeau de son katana. Une autre le long de son corps, puis sur le museau du crocodile surgissant de la pénombre. Qu'importe qui dictait les lois ici, qu'importe si c'était un tyran ou un lâche se cachant derrière des rangs entiers de samouraïs, ronins et mercenaires, qu'importe si l'équilibre du monde venait à basculer vers le chaos. Trouver un foyer, du moins un endroit ou rêver d'en avoir un, jamais Jun n'avait souvenir de l'avoir eu en tête, à Kumo elle logeait dans le domaine de la Metaru et ne faisait qu'être son invitée. Ici, ici elle serait hôte et bien plus encore, les ambitions naissantes, le souvenir d'une discussion avec l'Ombre de Kumo et tout semblait s'assembler correctement. Un puzzle dont elle avait volontairement envoyé au vent les pièces, et dont une brise légère et bienveillante semblait désormais déposer à ses pieds les morceaux autrefois perdus.

Les cheveux avaient poussés, les iris rubis étaient toujours les mêmes, et cette fois ci elle ne laisserait rien au hasard. Elle avait achetée des vêtements, et même une armure traditionnel des guerriers emblématiques résidant sur ces terres, dessinant au centre un blason inconnu, le sien, les talents de calligraphie manquait, tout comme ceux pour dessiner, aussi repassa-elle dessus une nouvelle couche en attendant de s'exercer plus en détails sur ses armoiries. Un nouveau masque, couvrant les côtés de sa gueule meurtrie, tandis qu'elle concentrait sur des lèvres se dévoilant un savant mélange de maquillage et de dissimulation, réduisant au minimum la magie, mais de manière à ne pas dévoiler de suite la véritable apparence et les cicatrices béantes que cachait ses autres masques plus lourds et imposants. Les crocodiles l'avaient incités, du jeune née au plus ancien et plus fort que pouvait invoquer pour le moment, l'errante. Le clan qui la suivait, et qui passait sur cette terre par ses moyens, portant d'un commun d'accord le besoin de camoufler les balafres de sa gueule, et cachant celle sur son crane, la marque la liant aux sangs-froids par une chevelure inédite. Avec cette nouvelle peau, comme les reptiles muant, la confiance revenait et les incursions dans les villages se faisaient plus régulières, sous une apparence conforme aux lois, et aux tradition de Tetsu, se souvenant des enseignements et des histoires de son maître. Pour la première fois de sa vie, Jun ne cherchait pas le conflit, se contentant de s'occuper de ses affaires, vivant une sorte de trêve après les événements du pays du bois.

Mais la guerre n'était jamais loin, même un paradis peut se transformer en enfer.
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Joo Jun
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Jeu 27 Juin 2019 - 18:23
にんげん は わるい、かぞく は わるい、 ゆめい は わるい でも、 でも あすま、 おに が いざなぎ は 。。。は わたし の ごかぞく

La mort, le grand saut en avant. Puis plus rien, personne en est jamais revenu, personne n'a réussit à décrire l'au delà. De là, de cette inquiétude et ce facteur inconnu, les religions naquirent donnant des réponses sans pouvoir affirmer, sans pouvoir avancer des preuves concrètes. Dans un monde ou la plupart des humains n'étaient pas des 'civils', dans un monde ou chacun possédait les capacités pour outrepasser les limites d'un corps humain lambda, la mort restait l'unique vérité. La mort était propre à tous, qu'importe le rang, l'origine, les ambitions qu'elle balayait et l'égo qu'elle détruisait. La mort n'était rien de plus que le véritable Dieu pour des shinobis entraînés à y envoyer leurs adversaires depuis le plus jeune âge. En devenir son apôtre comme la plupart des Jashinistes était une solution, mais pas LA solution. Et plus elle y réfléchissait, plus les pensées devenaient sombre et augure de rien de bon. La, sur une montagne, les jambes croisés et le regard fermé l'ancienne membre de la foudre méditait non uniquement sur son sort mais sur celui du monde l'entourant. Des Dieux et des humains semblant transcender les règles physiques, ou des monstres qu'on glorifiait au point de les faire passer pour des divinités. Dans l'ascension, dans un monde intérieur et quotidiennement Jun retrouvait un apaisement inédit, et comme la drogue, comme l'alcool auparavant, elle devenait accro. Une éternité, une vie à se négliger, les émotions avec et soudainement tout resurgissait alors, alors il fallait calmer les ardeurs et contenir encore des sensations qui lui étaient auparavant inconnu. Faire le point ne suffisait désormais plus, attendre l'ouragan non plus, comme une bête vicieuse dans l'ombre attendant la faiblesse chez sa proie, son côté violent revenait et elle avait beau avoir changée d'apparence le masque tomberait à un moment ou un autre. L'errante avait bien comprit, tard mais jamais trop, encore beaucoup de facteurs inconnus, un âge qu'elle ne connaissait pas dès lors comment se situer par rapport à ses semblables?

La présence dans son dos balaya son repos du jour, lentement ses iris rubis s'ouvrirent sur la nuit tombant dans la vallée en contrebas. Ses mains se posèrent sur ses jambes encore croisés tandis que derrière elle, la figure apparaissait dans la pénombre. La figure du sang froid dont la présence aurait glacé le sang d'une majorité d'individus, n'inquiétait pas la masquée. Doucement, sans prendre appuie avec ses mains, la samouraï se leva sans piper mot. La queue du saurien tapant contre le sol, soulevant poussière et cailloux, dans son sillon le chemin menant aux terres habités à proximité. Tirant de ses habits une cigarette, la portant en bouche et allumant le cône de tabac, l'intriguée songeait. La créature ouvrit la gueule, y révélant des dents aussi aiguisés que des poignards, et pourtant Jun ne risquait guère d'y finir, elle était désormais intégrée au clan, à son clan. Sobek en était le premier représentant, mais certainement pas le dernier à venir. Et en parlant de clan, dans un pays ou c'était ainsi que la plupart des samouraïs grandissaient en réputations et en titre, être seule ne représentait guère un avantage, au contraire un inconvénient. Une main sur le crane du crocodile, caressant son compagnon, l'autre en bouche pour soutenir la cigarette que consumait ses poumons. Les deux rubis dans son regard brillaient, d'un feu nouveau qui semblait l'habiter et ne pas s'éteindre. Le combustible n'était pas quantifiable, et même si elle risquait de tout perdre face au premier adversaire puissant, il fallait tenter.

-ChAsSeRoNs NoUSss?

Murmura presque la bête, alors qu'un immonde sourire se formait autant que possible autant dans son regard que dans le ton qu'il employait. Le visage de la samouraï l'imita, lui répondant d'un simple hochement de tête. Ils chasseraient, les besoins sanguins du duo ne pouvaient plus être étanchés désormais. Et la présence de la masquée ne passait désormais plus inaperçus dans les environs, Sobek ne passait pas tout son temps à puiser dans la réserve de chakra de son invocatrice. Chaque fois qu'elle lui offrait un pont vers son monde, cela lui coûtait. Mais la présence de l'animal atténuait quelque peu sa solitude et parfois son attitude moribonde, on ne changeait pas du tout au tout. Mais doucement, surement les pulsions disparaîtraient elle y croyait, après tout que faire d'autre? Tendant l'oreille, tapotant contre le pommeau de son katana, tandis que le crocodile retournait dans les ombres, l'errance attendit. Les secondes défilant, les minutes aussi mais au bout du compte une certitude ravissante. Ils n'auraient pas à chasser. En bas, en chemin les proies venaient d'elle même, un nombre inconnu autant que leurs forces mais des réjouissances. Jun n'avait jamais cherché les conflits depuis son arrivée bien au contraire, dès lors. Dès lors quiconque montrerait toute trace d'hostilité serait accueillie avec les manières adaptés.

Le sang coulerait.
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Joo Jun
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Ven 28 Juin 2019 - 19:36
なんも ない ? わかりません、 おんとに わかりません きょう は しょと だから あした、 ええ あした わたし と ともあだち てつ へ いきます。

Elle était là, au centre de toutes les attentions. Et n'avait envie de bouger, de fuir et de partir dans le maquis pour fuir ses poursuivants. Elle n'était l'esclave de personne, et resterait libre jusqu'à son dernier jour. Combattre le trône, combattre les misérables se mettant en travers de son chemin entre elle et son ambition. Ils n'étaient pas grand chose, de la chair à canon qu'on lui envoyait. Un avertissement, malgré son pouvoir et son apparence locale, elle ne restait qu'une étrangère aux yeux des locaux. Farouchement opposés à une quelconque immigration, farouchement opposés à ce qu'elle représentait, et pourtant de son point de vue. Du côté de l'errance, Jun ne représentait pas grand chose, n'avait-elle pas après tout adopter une attitude exemplaire? S'inclinant devant les marchands, hochant la tête en guise de respect, alors pourquoi. Pourquoi venaient-ils en cette nuit, se cachant derrière les nuages, sur son seul domaine minuscule? Sur une montagne, entre arbustes à flanc de roches et méditations, entre crocodiles et solitude l'ancienne shinobi des nuages semblait parfaitement illustrer la définition du mot ermite. Et généralement, ceux qui venaient rompre la retraite de ces êtres vénérables, ne rentraient généralement pas entier en leurs domaines. S'étirant, tout en maintenant la cigarette entre ses dents, l'atmosphère ne se faisait pas plus tendu, mais l'air elle devenait de plus en plus oppressante. La chaleur rompant cette nuit si calme, pas un zeste de vent à l'horizon malgré l'altitude. Et enfin, enfin le nuage de poussière en contrebas laissa place à des ombres. Des figures masqués de la tête au pieds, cachant leurs identités derrière des masques oniriques représentants les démons de la mythologie locale. Et Jun devait le concéder, la décoration des leurs n'avait rien à envier à ceux qu'elle portait habituellement, ils étaient à un niveau au dessus. Impossible d'ailleurs de devenir leurs nombres, la première rangée occupant tout le sentier, quatre et le quatrième côté falaise devait d'ailleurs pousser ses camarades pour ne pas glisser. Il aurait été dommage de chuter ici après avoir grimpé, monté tout ce mont, ils n'étaient vraisemblablement pas venu ici pour discuter auquel cas la diplomatie avait peu de chances d'aboutir, ils ne portaient pas tous des katanas du moins ceux qu'elle pouvait distinguer, des haches, des faucilles, des accoutrements relativement lambda hormis les masques spécifiques à chacun des inconnus. Des bandits de grands chemins? Des mercenaires? Qui pouvait bien lui en vouloir? Qu'importe, elle se poserait les questions après, d'abord il fallait rentrer dans la danse de ces messieurs. Une valse, une ode à la mort et aux pulsions meurtrières et sanguinaires, humant l'air et écrasant son mégot sous sa sandale droite l'errance en personne inspira longuement.

Le silence déjà relativement lourd ne fut guère interrompu pendant les prochaines secondes, tandis que Jun expirait doucement, se mettant en position de combat selon les concepts de son maître. Une jambe en avant, à moitié plié tandis que l'autre était positionnée de manière parallèle en arrière, le pied de manière verticale. Elle n'était peut-être qu'une intru, et ses opposants seraient surement septiques mais tant pis, elle traînait dans les parages et après ce soir tous accepterait ce fait. Rompant les rangs, la première rangée avança silencieusement vers la rônin. Immédiatement l'espace qu'ils occupaient fut rempli par ceux de derrière, la marée avançait ainsi doucement. Sans doute l'espace étroit forçait la troupe à envoyer ses membres au compte gouttes, épuisant par la même occasion Jun. Simultanément les assaillants chargèrent, leurs armes se dirigeants pour déchiqueter celle qui semblait avoir commit l'affront ultime. Le Katana de Joo bloqua néanmoins leurs armes, reculant sous l'impact des ombres, manquant par ailleurs de tomber. Lorsque la situation sembla se stabiliser, ce fut Jun qui rompit ce contexte tendu en appuyant sur sa lame la débloquant, forçant ses adversaires à reculer. Elle avait deux mains, deux pieds et deux jambes, pourquoi se servir uniquement de son bras le plus fort? Deux pas en avant, une enjambée à droite et son pied s'abattait contre le flanc d'un sous-fifre forçant l'homme à bloquer avec son bras portant l'arme. Reculant immédiatement pour esquiver une lame s'enfonçant dans le sol, et derrière ce salopard son camarade prenant le relais, se battre en suivant les principes du maniement des armes. Renier les arts shinobis, réfléchir et utiliser le terrain à son avantage. Empoignant son katana à deux mains, parant les attaques les plus vives, esquivant les plus lourdes, Jun se fraya un chemin parmi le quatuor arrivant même au corps à corps d'un de ses ennemis. Avec une distance réduite, délaisser le sabre pour l'art des poings et des jambes, un poing se dirigeant vers l'abdomen de l'autre. Une arme qui tombe et un coude pour bloquer le coup de Jun, un shuriken qui siffle entaillant légèrement le visage de la masquée. Un fin filet de sang sur sa joue droite, mais cette fois ci ne pas céder à la colère au contraire.

Avec froideur ignorer la menace vicieuse dans son dos, un genou s'abattant contre le menton du masqué, le corps tremble, l'homme recule pour s'effondrer inerte. Sauter en l'air devant les trois armes s'abattant sur sa position, retomber sur une branche de l'arbuste, charger immédiatement. Le Katana s'enfonçant dans la chair molle et ressortant de part en part du corps, les vêtements poisseux désormais devant le liquide carmin dégoulinant de celui qui titube. Sans un bruit, sans un juron, tombant sur ses genoux et le masque s'écrasant sur le sol. Et puis le silence enfin qui disparaît devant un bruit étrange. Contre le sol, un tapotement, d'abord doucement puis de plus en plus rapidement. Les armes, entonnent, semblant prendre vie, un chant de guerre sans paroles. Un sourire sur les lèvres qui s'étend, et enfin l'art shinobi semble prendre forme, ils ont l'avantage du nombre et aucun ne semble avoir utilisé des techniques pour l'instant. Si ils sont trop faibles, si ils se refusent, qu'est ce que ça peut lui foutre finalement? Pas grand chose, le katana tranche l'air, le croissant de chakra lui tranche la chair et entaille les corps qui s'élançaient dans sa direction. Ils tombent mollement, comme des poupées de chiffons et tandis que le prochain quatuor sort du rang, insatiablement les armes continuent de taper contre le sol.

Ce grand bal masqué ne semble pas finir.
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