Voilà maintenant plusieurs que la guerre est terminée mais la tâche reste encore grosse en vu de ce qu'il reste à faire. Le Teikoku a réussit à conquérir son premier ennemi et pourtant, bon nombre de personne pouvant être néfaste à l'expansion du retour de flamme sont encore dans la nature, prête à jaillir de l'ombre pour prendre sa revanche. Alors si revanche il y a, l'Urawokaku sait qu'il doit se tenir prêt. Prêt à riposter et à exterminer une potentielle rébellion de la part des survivants Kumojin, mais également des nouveaux ennemis de l'Empire.

Depuis leur arrivée au coeur du pays de la foudre, avant même d'attaquer la cité des nuages, les 刺客 Shikaku (lit. assassin) menés par le samouraï sillonnent le pays à la recherche d'indice, de piste ou de vérité concernant de potentiels chemins de traverses pouvant aider les fuyards du conflit. Cependant, maintenant que la guerre est terminée, l'organisation des îles 限り無い Kagirinai (litt. éternelle) poursuit sa quête de sécurisation des terres du pays.

C'est en fin de matinée, alors que le soleil atteint son zénith, réchauffant au maximum la cité des nuages et ses habitants, qu'un assassin du fer vient à frapper à la porte des appartements, réquisitionné pour l'occasion, du lieutenant. Munit de son masque de poupée, l'assassin apparaissant genoux à terre face au samouraï pour le forme et le respect se met à parler, informant son chef de sa trouvaille. Et ce, à peine la porte ouverte, montrant l'urgence de la situation.

« Urawokaku-sama, nous avons trouvé une piste viable concernant des rebelles s'étant caché au coeur d'un village de pêcheur au sud-est du pays. Que devons-nous faire ? »

Un long silence se place alors entre les deux hommes, guidé par le regard sombre de l'Urawokaku. Que doit-il faire ? Laisser ses hommes y aller, ou se déplacer en personne pour mettre un terme définitif au fuyard bien trop lâche pour se dresser à leur envahisseur ? Revenir plus fort ? Ils ne le pourront jamais.

« Je m'en charge ... Trouve moi un soldat de l'Empire apte pour ce type de mission et dit lui de me rejoindre aux portes du village. Je pars dans dix minutes. »

Un temps bien court pour chercher la personne parfaite à ce genre d'urgence mais l'impartial est comme cela.

Bientôt, les rebelles ne seront plus.

@Akimichi B. Hyakuzô