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Destin ou Perte

Yaoguaï Sae
Yaoguaï Sae

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Mer 12 Juin 2019 - 21:36
Destin ou Perte 190612093539469515

Quatorze heure après la Résonance.

Combien de temps était-je restée inconsciente ? Aucune idée. Par moment, mes paupières se soulevaient et je me rendais compte que quelqu’un me portait, mais après elles se refermaient inlassablement. A chaque ouverture, je découvrais une nouvelle chose, la première étant que l’on me portait, la seconde que celui qui me portait était l’individu coiffé de son haut de forme, la troisième que nous étions dans une forêt, la quatrième que rien ne bougeait autour de nous, la cinquième que le souffle du vent était absent, la sixième que le monde était figé comme si nous étions hors du temps. La septième, l’Homme au Chapeau me faisait face et cette fois-ci je sentais le sol à travers mon corps, il m’avait déposé. Mes mains pouvaient toucher la fraicheur de l’herbe et mon dos sentait la rugosité de l’écorce de l’arbre sur lequel j’étais adossée.

L’extrême fatigue toujours présente, je me faisais violence pour écouter les paroles de l’individu. Mon don me serait rendu et une technique me serait offerte, néanmoins il fallait que je sois méritante. Une épreuve avant l’heure. La suite de ses propos était nébuleuse, je devais rejoindre Joheki no Kuni pour y rencontrer la responsable de l’Académie et en apprendre plus sur les Dieux. Tout cela en sachant que mon visage serait connu prochainement d’un grand nombre, que mes pouvoirs me faisaient défauts et que prochainement un grand nombres d’hommes et de femmes se trouveraient dans ce lieu qui allait m’accueillir en son sein pendant un temps. Une fois cela fait, ou plutôt une fois après avoir survécu à tout cela, je devais me rendre ici dans cette clairière où l’Homme au Chapeau m’attendrait et ferait de moi sa Lieutenante m’offrant ce qu’il m’avait promis sur mes terres natales. Puis il disparaissait, ou plutôt mes paupières se refermaient sur elles-mêmes une nouvelle fois encore, me plongeant dans les bras de Morphée qui ne me quittait plus maintenant.

Le chant des oiseaux me réveillait, le piaillement des volatiles au-dessus de ma tête m’avait extirpé de mes songes. Avec difficulté, je me redressais tout en grognant, car la tâche était plus ardue qu’elle ne laissait y paraître. Une main posée sur l’arbre qui m’avait soutenu pendant de nombreuses heures, j’observais attentivement les lieux. Mais très vite, la réalité me frappait et mon corps comme s’il faisait un rejet s’exprimait. Je me sentais différente et en mauvais point, mais je ne pouvais pas rester pour autant dans cette clairière à découvert, je devais me mouvoir.

« Mère est-ce mon Destin ? » Demandais-je en plongeant les yeux dans l’infinité azur du ciel.

Seul le vent me répondait. Un pas après l’autre, j’avançais doucement jusqu’à prendre le coup de main si je pouvais le dire. Néanmoins, ma traversée n’était pas aussi longue que je le pensais puisqu’il m’était impossible de continuer vers l’avant, une épaisse et imposante muraille de pierre se dressait devant moi. Levant la tête jusqu’à voir où s’arrêtait cette dernière, je ne pouvais dire qu’une seule chose.

« Comment des hommes ont-ils pu bâtir un tel édifice ? » Une fois encore je parlais seule et de vive voix.

Devais-je gravir ce mur comme le ferait tout bon sauvageon ?
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Yaoguaï Sae
Yaoguaï Sae

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Sam 15 Juin 2019 - 17:06
Destin ou Perte 190612093539469515

Je m’approchais de la muraille, posant une main sur la pierre qui était aussi fraîche qu’une source d’eau en pleine hiver. Elle était sacrément haute cette muraille même en mettant du chakra dans mes pieds pour escalader horizontalement, une sacrée ascension m’attendait si je décidais d’entrer dans ce pays de façon incognito. Je reculais de quelques pas, prête à user de l’énergie qui circulait dans mon corps, mais je fus interrompue en entendant une voix familière derrière moi.

« Tu ne devras pas essayer de gravir cette Muraille ma chère fille, tu risques de te rompre le cou avant d’atteindre le sommet. Et puis, si des hommes ont fait ériger cette merveille, c’est pour éviter justement que l’on puisse la gravir, tu ne crois pas ? » Me demandait-elle afin que je prenne conscience du geste que je m’apprêtais à faire.
« Que fais-tu ici, Mère ? » Lui demandais-je à mon tour.

J’étais désabusée de voir ma mère décédée sous mes yeux. Je ne m’attendais clairement pas à la voir ici si loin de nos terres natales. Notre dernière rencontre remontait lors de mon rituel avec les morts* dans la cité militaire du pays de la Terre.

« Je suis là parce que tes forces ne sont plus, que tu n’as rien bu ni mangé depuis ton départ de Yaogakure. Ton esprit divague totalement, voilà pourquoi je suis ici. » Disait-elle avec une logique imparable.
« Je vois. Je suis en train de devenir folle. » Je posais mes mains sur mes hanches et je regardais avec beaucoup de difficulté le sommet de la muraille.
« Peut-être et en plus tu n’as plus ton pouvoir. » Elle grimaçait.
« Je ne pensais pas me le faire voler, mais l’homme a dit qu’il me le rendrait tout en me promettant un pouvoir que je n’aurai jamais eu auprès de mon père. » Je m’étais légèrement tournée pour regarder ma mère.
« Tu le crois ? Il te vole puis te propose davantage. Tu n’es pas très maligne ma fille et cela me désole. Tu n’es qu’un pion. » Elle soupirait.
« Non, je protège notre peuple, mon peuple, car là où tu es tu ne peux rien faire pour nous. » Le ton était monté.
« J’espère pour toi que tu ne t’es pas fourvoyée ma chère fille, mais avant il serait bien que tu te restaures avant, car si tu me vois c’est que ton esprit ne va pas bien. » Son bras pointait une habitation.
« Tu as raison mon ventre est vide, mais tu as tort cette alliance me permettra de protéger les Yaoguaï. » Disais-je tout en voyait ma mère disparaître.

Je me dirigeais donc vers ce bâtiment qui ressemblait à une auberge. Que faisait un tel commerce aux abords d’une telle muraille ? J’ouvrais la porte et je pénétrais dans le lieu.

« Bonjour. Il y a quelqu’un ? » Demandais-je timidement.
« Bonsoir mademoiselle. Que puis-je pour vous ? » Me demandait un homme trapue accompagnée d’une femme colossale.
« Je souhaiterai me reposer, mais avant j’aurai besoin de me restaurer, ma panse cri famine. » Disais-je en me touchant le ventre.
« Bien sûr, voici une table. Installez-vous, ma femme va vous apportez quelque chose à manger et après je vous montrerai votre chambre. » Un large sourire se dessinait sur le visage de l’homme.

Tout cela ne me disait rien qui vaille. L’individu restait à ma hauteur, se frottant les mains frénétiquement. Je regardais cela du coin de l’œil.

« Pourquoi une auberge ici ? » Demandais-je.
« Je l’ai ouverte il y a cinquante ans dans le but de pouvoir héberger les hommes ainsi que les femmes qui n’auraient pas eu la chance de pouvoir entrer à Joheki. » Disait-il.
« Je vois. » Je ne disais rien de plus.
« Voilà le repas. » Son ton était un peu plus enjoué.

La nourriture sentait fort. Il y avait une sorte de soupe accompagnée de morceaux de viande. L’odeur ne donnait pas envie, mais j’avais trop faim pour faire ma princesse. De la nourriture était de la nourriture est peut-être que dans ce pays on servait des plats de ce genre ? Au fond de moi, je n’espérais pas.

Le repas terminé, on me conduisit à ma chambre.

*il ne s’agit pas réellement d’une discussion avec un défunt, la prise de plantes provoque une hallucination qui fait croire au consommateur qu’il parle avec l’un de ses proches décédés.

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Sam 15 Juin 2019 - 18:06
Destin ou Perte 190612093539469515

La pièce était vétuste, mais cela ferait l’affaire. Après tout, je n’étais là que pour dormir quelques heures pas pour y passer un long séjour. L’aubergiste s’en allait, me laissant seule. Je commençais à me dévêtir avant de m’allonger sur le lit miteux et mes paupières se fermaient tout doucement afin de retrouver une nouvelle fois Morphée.

« Sae ! Lève-toi ! SAE !!! » Hurlait la voix.

Mes yeux s’ouvraient et juste à temps, mes mains interceptaient la lame de l’aubergiste qui était sur le point de me transpercer la poitrine avec. A quelques secondes, cette lame aurait poignardé de plein fouet mon cœur et j’aurai perdu la vie sur un lit miteux plutôt que sur un champ-de-bataille, une mort indigne pour le Paradis des Guerriers.

« Espèce d’en… » Je ne terminais même pas ma phrase que je passais à l’action.

D’un geste brusque je donnais un violent coup de genou dans les côtes de l’individu trapu. Le choc fut violent, car il fut propulsé à l’autre bout de la pièce et un grand bruit sourd avait résulté quand l’homme rentra en contact avec le mur fait de rondins de bois. Il était sonné et je détenais son arme dans les mains. Une envie irrésistible de lui lancer la lame me démangeait, mais je voulais faire profil bas et puis l’aubergiste avait perdu connaissance il n’y avait aucun honneur à prendre une vie si l’assaillant n’était plus en mesure de tenir son arme dans sa main. Je quittais donc la chambre, mais à peine avais-je fait quelques pas dans le couloir que je fus projetée par la femme à la taille colossale et j’atterrissais à l’étage inférieure sur l’une des tables de l’auberge où j’avais mangé plus tôt. La table n’avait pas résisté au choc.

« Aaah, la vache ! » Disais-je en roulant avant de reprendre mes appuis.

J’étais secouée, mais où avais-je atterri ? C’était quoi cette auberge de dingue ? La femme sautait depuis l’étage pour arriver avec lourdeur dans salle des repas.

« Je vais te briser, tu vas être délicieuse petite blondie ! » Disait-elle de sa voix rauque.
« Tu vas me briser, tu dis ? Je t’attends. » Je me mettais en garde, mais je n’avais pas mon sabre, juste la lame de son époux.

La guerrière aubergiste se jeta sur moi avec une rapidité et une agilité que je n’aurais pas cru possible à cause de son gabarit. Elle m’attrapait, car mon esquive n’était pas assez rapide et telle une poupée, elle me projetait une nouvelle fois, mais j’atterrissais sur une poutre de soutien, mon dos craquait. J’étais en train de me faire malmener. Si seulement j’avais ma limaille, je l’aurais empalé en quelques instants.

A peine étais-je debout, que la femme m’assignait une violente gifle au visage me faisait trébucher tout en perdant l’arme que j’avais dans la main. J’étais désarmée.

« Tu vas êtres délicieuse petite fille. » Elle avait l’air d’avoir l’eau à la bouche en disant cela.

Je me relevais difficilement, la femme m’attrapait par les cheveux et me soulevait avec facilité. La douleur était plus que présente. La colère grandissait en moi, car je n’avais plus mon pouvoir, ni mon sabre. Faible, j’étais faible en ce moment.

« Ma chère fille, tu dois libérer cette énergie en toi. » La voix de ma mère ne se faisait entendre que de moi.

La bougresse m’assenait des coups de poings avec violence tout en rigolant. Douleur. Colère. Douleur. Rage. Douleur. Mort. Une violente énergie parcourait mon corps et jaillissait de ce dernier pour électrocuter avec violence la femme de l’aubergiste. Elle tomba nette au sol, de la fumée jaillissant de son corps colossal.

« Il vient de se passer quoi là ? » Disais-je en essayant de reprendre mon souffle.
« On dirait que tu as changé, ma petite Sae. » Disait ma mère qui se trouvait à l’étage avant de disparaître à nouveau.

Je n’avais pas eu le temps de lui demander de rester que je me retrouvais déjà de nouveau seule.
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Sam 15 Juin 2019 - 18:53
Destin ou Perte 190612093539469515

Je pourrais partir et quitter les lieux, néanmoins je décidais de rester. Les propos de la femme m’avaient interloqué et j’avais envie de fouiller davantage cette auberge suspecte. Le couple avait essayé de m’assassiner, pour quelle raison ? J’arrivais dans la cuisine.

« Ce n’est pas possible ! » Lâchais-je estomaquer par la scène que j’avais sous les yeux.

L’endroit était une véritable boucherie, il y avait du sang partout, mais surtout un corps totalement nu suspendu par des crochets où il manquait des morceaux, comme si on avait découpé le pauvre malheureux. Soudain je me stoppais.

« Ils n’ont pas osé me faire cela tout de même ? » Disais-je avec anxiété, mon pouls s’était accéléré aussitôt.

Ce que je craignais, s’avérait être exact. La soupe que j’avais dégusté quelques heures plus tôt avec les morceaux de viande, la viande justement elle n’était pas animale, mais humaine. En l’espace de quelques secondes, mon corps faisait jaillir ce qu’il y avait dans le creux de mon estomac. J’étais tombée sur une auberge de cannibale et certainement les deux individus souhaitaient faire de moi le prochain met à la carte.

Je quittais la pièce, il fallait que je sorte de la cuisine et j’atterrissais dans une nouvelle salle. La salle des trophées certainement, car il y avait un grand nombre d’habits, d’armes en tout genre. Quelle bande de monstres que ce couple d’aubergiste. J’avais fait preuve de trop de clémence en épargnant l’aubergiste là-haut. Combien y avait-il de victimes au total ? Un grand nombre en jugeant par toutes les paires de chaussures qui trainaient à droite et à gauche.

« Tu l’as échappé belle, ma fille. » Je me retournais et je voyais ma mère adosser contre l'un des murs de la pièce.
« Oui, merci de m’avoir réveillé tout à l’heure. » Disais-je.
« Tu souhaitais faire profil bas si je ne m’abuse ? » Me demandait-elle.
« Oui, pourquoi tu me poses cette question ? » Demandais-je à mon tour.
« C’est peut-être le moment idéal pour revêtir quelque chose de différent ? Le style Yaoguaï et comment dire atypique en dehors de notre pays. » Elle avait raison.
« Ce n’est pas très respectueux envers les morts. » Disais-je, car au fond de moi pilier ne faisait pas parti de mes coutumes.
« Certes, mais tu en as plus besoin. Si tu veux tenir en respect ces morts, une fois dehors détruit tout ! » Et elle disparaissait de nouveau.

Ma mère avait raison. Ce lieu devait brûler ne serait-ce pour que ces pauvres âmes puissent reposer en paix, mais également certains des biens me seraient peut-être utile dans ma quête future. C’était donc avec réticence que je regardais les innombrables trophées et que j’en choisissais certains. Une fois nouvellement vêtue, je me dirigeais vers l’étage pour récupérer mes effets personnels hormis mes vêtements de sauvageonne. L’aubergiste était toujours inconscient. Je collais sur son visage un parchemin explosif.

D’un pas lent, je quittais l’auberge. La femme était sonnée ou bien peut-être morte, mais j’étais incapable d’expliquer pourquoi de l’électricité avait surgi de mon corps. Mon affinité était pourtant le Fûton, j’avais même eu un professeur dans la cité militaire du pays de la Terre. Je m’en occuperais plus tard, une fois que je serais rentrée dans le pays du Rempart. Je collais plusieurs parchemins et une fois dehors, je mettais le feu à l’auberge. Plusieurs détonations se faisaient entendre, les différents parchemins explosaient, cette auberge et le couple qui y résidait, n’étaient plus. Les âmes étaient en paix et moi j'arborais un nouveau style.

FIN DU RP
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