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Faire face à la Musique [Aimi]

Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Lun 10 Juin 2019 - 6:26
Glouba faisait son dindon-yoga en attendant que Taishi soit prêt, et l’Hayai soupira devant la prestation du dindon, qui ressemblait surtout une boule de gras couverte de plume qui gesticulait comme une nouille molle. L’Hayai s’appuya le dos contre la muraille de la rue en face de la taverne d’Ija, posant sa guitare pour l’accorder distraitement.

Une nuit de sommeil bien que courte avait fait du bon travail malgré la semi-gueule de bois. Il ne portait qu’un gilet et un pantalon noir, son fameux manteau vert étant à la lessive pour un nettoyage bien mérité. Ses cheveux étaient encore en bataille, sa barbe éternelle de deux jours au visage. Presque un nouvel homme, quoi.

Taishi n’était pas certain de combien de temps il disposait vraiment. La patience de Toph aurait ses limites. Pour être honnête, l’Hayai n’avait pas vraiment envie d’y penser, ni au reste d’ailleurs. Ses plans actuels se situaient quelque part entre « rien » et « presque rien ». Il se demandait aussi s’il n’avait pas été un peu trop ouvert envers son (ancien) élève, hier soir. L’Éclair Vert n’avait jamais été connu pour être une personne prudente.

Il avait repensé au visage figé d’Etsuko au moins dix mille fois. Sans elle, qui avait fait intervenir le Tsuchikage en sa faveur, il n’aurait jamais été là où il était désormais. Taishi lui devait beaucoup, et c’est une dette qu’il n’aurait jamais la chance de repayer. Même pas un second rencart.

Taishi fit sonner les cordes de la guitare une à une, les ajustant jusqu’à obtenir un son harmonieux. Puis au lieu de la poser contre lui, il la déposa à plat contre le sol, sur la couverture qu’il avait posé, près d’un vieux masque que certains auraient peut-être reconnu, placé à l’envers pour recevoir les pièces qui s’y entassaient pendant la journée. L’après-midi tirait à sa fin, et cette mélodie serait sans doute la dernière.

Autant ne pas y penser. L’Hayai fit signe au dindon qui fit ramassa deux bâtons colorés avant de commencer à frapper un tambour improvisé avec un tabouret retourné et un morceau de cuir. Au moment opportun, Taishi pressa ses mains contre les cordes.


Il joua plus vite, se perdant dans la musique, concentrée sur les sensations dans ses doigts, qui produisait ce bruit qui remplissait ses propres oreilles. Parfois, un tintement métallique coupait à travers, une pièce ou deux déposée dans le masque.

Comme si la réalité voulait reprendre ses droits.

Et lorsque le mélodie se termina, ce fut le cas.


"Nouvel uniforme ? C'est plutôt sexy."

Glouba secoua le casque, mais difficile de savoir si il était dépité par Taishi, ou la nouvelle venue.


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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Mar 11 Juin 2019 - 16:23


Faire face à la Musique




L'après-midi touchait enfin à sa fin et la jeune femme put quitter l'uniforme médical, s'affichant aux yeux de tous avec ce nouveau kimono qui l'épousait à merveille. Oh, elle n'était pas dupe, le doucereuse avait remarqué les regards étranges posés sur elle, peut-être qu'il pensait qu'elle était encore cette petite gamine d'autrefois, mais non, cette période de sa vie était terminée et plus personne ne pourrait lui manquer de respect en la qualifiant de gamine. Parce que oui, c'était révoltant d'être traitée ainsi alors qu'elle avait la majorité et qu'elle venait en aide à tant de personnes. Tout ce qui comptait pour la kunoichi, c'était qu'elle se sentait à l'aise dans cette tenue traditionnelle et magnifique et qu'elle pouvait se battre sans soucis avec. En plus, Musashi l'adorait dans cet accoutrement, alors que demander de plus ?

Aimi quitta l'hôpital en soupirant, elle était fatiguée après avoir passé une nuit difficile aux côtés du Han, des mauvais rêves qui l'obligeaient à se réveiller en sueur, et n'arrivant pas à fermer l’œil, elle s'était donc levée aux aurores. Après avoir mis la main sur cette tenue élégante aux tons de Lavande, la doucereuse avait effectué un entraînement aux côtés du manipulateur de Shôton, qui fut très intense, parce qu'il avait beaucoup à donner dans cet échange. Ensuite, elle avait rendez-vous avec la princesse Hyuga pour lui donner son rapport, tandis qu'elle avait partagé une pause déjeuner ensemble, faisant connaissance tranquillement. Ensuite, les deux iwajins se séparèrent et la rousse reprit son poste à l'hôpital, faisant la connaissance de ce Borukan au cas particulier. La résonance avait atteint tellement de personne qu'il n'était pas étonnant de voir des shinobis paniqués, mais les civils qui se trouvaient capables de malaxer du chakra était les plus difficile à contenir, ne comprenant pas ce qu'ils leur arrivaient, et ne contrôlant pas forcément leur don : s'en suivirent donc des incidents et donc des blessûres.

Une fois qu'elle avait terminé ce qu'elle avait à faire, elle quitta les lieux, retirant tout le poids des responsabilités de ses épaules et cela faisait du bien. Ses pupilles transcendantes observaient le ciel bleu tandis que sa longue chevelure était attachée en une longue queue de cheval, la chute des pointes se dirigeant en bas de son dos. Ses pas élégants se dirigeaient au cœur de la cité, à la recherche de cette fameuse taverne dont Taishi lui avait parlé, elle n'avait pas oublié sa promesse de le retrouver, parce qu'hier, Aimi avait bien trop de choses à faire pour continuer leur discussion et elle en avait eu beaucoup sur le cœur. D'ailleurs, elle se sentait embarrassée de s'être montrée aussi faible, face à lui.

En arpentant les rues, les iris sanguins de la kunoichi cherchait un tel endroit, mais ne semblait pas le trouver, après quelques minutes de marche, la doucereuse soupira se disant qu'elle ne pouvait pas se perdre ici, connaissant bien les lieux. Soudain, un son attira son attention, alors ses pas l'invitèrent à suivre le bruit, par automatisme. Une musique traditionnelle plutôt entraînante et élégante remplissait ce coin de rue tandis que la jeune femme, très curieuse se rapprochait tranquillement. Ses yeux se plissèrent, ne pouvant croire qu'elle reconnaissait cette silhouette qui jouait de la musique.

Arquant un sourcil, l'Eisei nin se rapprocha, alors que des passants déposaient une pièce, depuis quand, avait-il besoin d'argent ? Son attention se reporta sur l'animal en sa compagnie, alors qu'elle se plantait devant lui, les bras croisés. Elle ne savait pas qu'il avait un dindon comme compagnon, c'était... original. La mélodie se figea, comme s'il avait senti sa présence et son regard se posa sur la rousse. Son regard se détourna et ses joues s'empourprèrent, une moue boudeuse s'affichant sur son minois. Jamais l'Hayai avait été aussi familier avec elle, lui avait-il caché un côté... charmeur ? En tout cas, son camarade à plume semblait blasé par le brun.


« Voyons, Taishi... »

Ne s'attardant pas sur ce compliment qui l'embarrassait, la jeune femme s'accroupit, tandis que ses deux bras se posaient sur ses cuisses pour se maintenir, très curieuse de la petite bête en sa compagnie.

« Je ne savais pas que tu t'adonnais à l'art de la musique Taishi, et que tu avais un compagnon à plumes, qui sait jouer de l'instrument de musique en plus. Qui est-ce ? »

La douce pencha sa tête sur le côté, plus intriguée par le dindon au casque que par le nukenin.


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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Mar 11 Juin 2019 - 18:47
Elle avait l’air embarassée et Taishi eut un petit rire en frappant les cordes de son instrument distraitement. Il y avait vraiment un monde de différence entre l’Aimi d’il y a quelques temps, et celle de maintenant. Mais certaines choses n’avaient pas changées, au dirait. Par chance pour Musashi, Taishi était peut-être un irrécupérable séducteur, mais il n’était pas un voleur pour autant. Habituellement.

« Ne fait pas cette tête. Je ne t’ai vu qu’avec une blouse de docteur la plupart du temps, c’est tout. Le mauve te va bien. »

Il n’allait certainement pas s’en moquer, vu l’obsession de son clan pour le vert. Son regard d’ailleurs de cette couleur se dirigea vers Glouba alors que la femme s’en approchait pour mieux l’observer. Le dindon était resté immobile, comme s’il jaugeait la Kunoichi. L’Hayai se gratta la tête, légèrement amusé.

« Aimi, voici Glouba-»

« Glouba Fett, chasseur de primes dindon. Tout le plaisir est pour moi de te rencontrer, Aimi »

L’obèse oiseau avait fait une petite courbette digne d’un aristocrate, avant de prendre la main de la femme pour y faire la bise, du moins autant que c’était possible avec un casque vissé sur sa cervelle d’oiseau. Taishi roula des yeux. Il n’existait qu’un plus grand dragueur que lui dans cette ville, et c’était bel et bien un dindon. Il ne fallait jamais sous-estimer le charme d’un dindon.

« Compagnon, c’est une façon de parler. »

« Il préfère le terme « associé » ou « collaborateur » »


Le dindon haussa des épaules.

« Je joue de la musique. Taishi fait surtout du vacarme, pour être honnête. »

« Je vais t’en montrer, du vacarme ! »


L’Hayai avait ramassé la guitare comme une batte, et frappa le dindon avec, l’envoyant voler dans les airs. Coup de circuit ! Le dindon roula sur le sol de l’autre côté de la rue. Il se releva prestement, balayant la poussière sur ses plumes, comme si la scène était parfaitement normale, du moins pour l’étrange duo.

« Jaloux. »

« Approche un peu si tu l’oses. Du moins si je pouvais te voir sans baisser la tête !»

Glouba gobble-gobbla, pas le moindrement affecté, marchant dignement en exhibant son majestueux croupion pour retourner à son tambour.

« Le crachat du vert crapeau n’atteint pas la blanche… Dindon »

Taishi soupira. Ils étaient comme enfants qui se chamaillaient. Mais à la fin, ils étaient bien davantage : des frères. L’Hayai finit pour sourire légèrement, surtout pour lui-même, reportant son attention sur l’eisei-nin.

« Tu as fini par trouver l’endroit. Tu aurais pu demander à Musashi. Il le connait bien. »

Mais Aimi n’était peut-être pas au courant qu’il savait, alors ce n’était pas plus mal. L’Hayai jeta un regard des deux côtés de la rue, qui se vidait peu à peu alors que la journée se terminait pour plusieurs. Il fit signe au dindon.

« Je crois qu’on va s’arrêter là pour aujourd’hui. Tu t’occupes du reste ? »

Le dindon hocha du casque, ramassant le masque couvert de pièces, raflant plus ou moins la moitié avant de le tendre au nukenin, qui laissa le reste tomber dans un petit sac. Il retourna le vieux masque entre ces mains. Ce visage traversé d’un éclair vert. Son regard se posa sur la femme.

« Allez, suis-moi. »

Il se passa la main dans les cheveux, avant de se diriger vers la taverne, faisant signe à l’Iwajine avant de passer la porte.

La taverne d’Ija était plus ou moins déserte à ce moment, mais dans quelques heures elle serait bondée. Pour le moment, les bougies diffusaient une lumière tamisée. Les murs étaient couverts de photos, de cadres et de petits objets. Un bandeau frontal était accroché au-dessus du bar, maintenant ses plusieurs morceaux brisés avec des clous. Il y avait un tas d’objet shinobi, en passant des vieux shurikens aux pointes arrondies aux parchemins dont les sceaux, expirés, étaient à peine encore visibles. Une veste de shinobi était encadrée au fond de la pièce.

L’Hayai sourit à Ija, la patronne – quelle surprise -, avant de déposer le sac sur le comptoir du bar. La femme sourit gentiment en le faisant glisser hors de vue, mais son attention fut attirée par la nouvelle venue. Son regard s’éclaira.

« C’est elle ? »

Taishi, amusé, hocha de la tête. On ne pouvait rien cacher à une tenancière de bar.

« Ija, voici Aimi. Une vieille amie. »

« J’étais bien curieuse de te rencontrer, Aimi. Mon mari a longtemps fait équipe avec Taishi dans la police du village. Je vous apporte de quoi vous rafraîchir. »


Taishi hocha de la tête, fit signe à Aimi. Ils prirent place dans un coin, à même le sol couvert de coussins. Il posa la guitare contre le mur, comme si c’était sa place de toute manière. Et ce l’était peut-être. Elle ne lui appartenait pas, après tout.

« Je ne pensais pas te revoir si tôt, même si tu m’avais dit que tu viendrais. Tout le monde a été très occupé… »


Du moins, ceux qui étaient encore membres de ce village.


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Chiwa Aimi
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Mer 12 Juin 2019 - 10:01


Faire face à la Musique




Ah, ça, il pouvait rire, quand on voyait la tête rouge de la jeune femme, n'ayant vraiment pas l'habitude de ce genre de compliment. Enfin, il se rattrapa lui expliquant qu'il ne l'avait vue quasiment qu'en blouse, ce qui n'était pas faux. Aimi reprit donc une certaine contenance.

« Merci Taishi, j'avais besoin de changement, même s'il est plutôt grand... »

Enfin, la kunoichi s'approcha de l'animal à plumes et s'accroupit devant lui, un air curieux s'affichant sur son minois. Il restait là, immobile. Glouba hein ? Cela n'était pas surprenant quand on savait qu'un dindon glougloutait, mais c'était plutôt mignon. Il prit la parole, qui ne surprit pas vraiment la rousse, elle avait bien rencontré dans sa tendre enfance une jeune fille qui pouvait se transformer en chat. La Chiwa sourit quand il la salua de la plus élégante des manières, alors de déposer une bise casque sur sa main. On pouvait dire qu'il savait comment parler aux femmes, même si cela attendrissait plus l'Eisei nin qu'autre chose.

« Enchantée de te rencontrer aussi Glouba. » La doucereuse se rapprocha de lui et camoufla sa bouche avec une main avant de chuchoter au dindon « Ça va ? Ce n'est pas trop dur de travailler avec Taishi ?

Une petite scène amusante se déroula soudainement, alors que la bête taquinait l'Hayai et qu'il tombait dans le piège assez facilement, attaquant le dindon avec son instrument de musique, forçant à faire reculer Aimi, éberluée par la réaction du nukenin mystérieux, qui ne s'était jamais montré ainsi devant elle. Le coup ne semblait rien lui avoir fait, alors qu'il se relevait et revenait en se dandinant. La Chiwa ne put se contenir davantage, posant une main sur sa bouche et rigolant doucement, c'était assez amusant... Ce Glouba était surprenant. Si elle aurait pu demander à Musashi ? Si à l'entente de son nom, ses joues se coloraient naturellement, une petite habitude depuis maintenant des mois, sa phrase lui fait arquer un sourcil. Comme si elle savait que son bien-aimé pouvait traîner dans ce genre d'endroit. Enfin, ce n'était pas si étonnant si le brun y venait aussi. D'ailleurs, elle s'interrogeait sur ce qu'elle avait entendu la veille, lors de la petite marche funèbre.

« Nous n'avons pas eu l'occasion de parler de son "sensei"... N'est-ce pas, Taishi ?

La médic-nin les laissa terminer leur affaire, les observant en silence ramasser leur argent, c'était leur business après tout. Tandis que Glouba rangeait leur affaire, Aimi suivit donc le mystérieux combattant dans la taverne qu'elle ne connaissait même pas. C'était un lieu plutôt tranquille, peut-être pour le moment en tout cas. Ses iris écarlate se posèrent sur la chaleureuse lumière qui se mariait très bien avec les murs de ce lieu élégant qui semblait vouer une admiration pour les shinobis au vu de tous les accessoires ninjas qui étaient présentés en décoration. La Chiwa analysa l'échange entre l'homme et la belle femme qui devait tenir les lieux alors qu'elle reporta son attention sur la rousse. Comment ça, "c'est elle ?" Lui aurait-il parlé de la doucereuse ? Pourquoi ? Inja... Alors comme ça, elle avait hâte de la rencontrer ? Tout cela était étrange, ne l'empêchant pas de l'écouter lui expliquer que son mari et Taishi avaient travaillé ensemble dans la police du village, son visage se tourna vers l'Hayai, intriguée : elle en apprenait vraiment chaque jour. Légèrement intimidé, le doux rubis s'inclina légèrement alors que ses joues rosirent.

« Enchantée de vous rencontrer Ija, merci pour votre accueil dans votre belle taverne.

Ensuite, elle suivit Taishi vers un coin où étaient déposes différents coussins, les plus magnifiques et raffinés qu'il soit. Suivant les mouvements l'Hayai, toujours impressionnée par les lieux, n'arrêtant pas de tout observer de gauche à droite, son fessier se posa sur un moelleux coussin alors que ses genoux étaient pliés et que ses jambes glissait légèrement sous son corps, prenant une forme mi-accroupie mi-assise. En effet, c'était étonnant de voir la Chiwa de bonne heure, mais elle avait besoin de se changer les idées.

« J'avais fini ce que j'avais à faire, puis j'avais besoin de me changer les idées un peu... Je n'ai pas arrêté depuis hier. »

La douce soupira, elle en avait beaucoup sur le cœur encore, si une grande partie était intacte, grâce à la présente du Han et de ses amis, une autre était vide, car son père lui manquait et elle n'avait toujours pas de nouvelle ou de trace qui témoignerait qu'il allait bien... Enfin, Aimi secoua légèrement la tête, ce n'était pas le moment d'avoir une tête d'enterrement. Son regard volcanique se déposa sur celui de son vis-à-vis, curieuse de comprendre certaines choses.

« Comment se fait-il qu'Ija me connaisse et qu'elle avait hâte de me rencontrer, Taishi ? Oh, d'ailleurs, pendant que j'y pense. En parlant de connaissance... Tu as le bonjour d'une certaine Neiko, si tu vois ce que je veux dire. Il serait probable que demain, elle soit à l'hôpital, si jamais... »

Regard pleins de sous-entendus, un sourire amusé s'afficha sur son visage aux traits fins et élégants, tandis qu'elle prenait plus ses aises, s'amusant à caresser les coussins à côté d'elle.

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Hayai C. Taishi
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Dim 23 Juin 2019 - 2:51

« Ne me regarde pas comme ça. C’est lui qui insiste pour m’appeler ainsi. »

Surtout que ses enseignements de « Sensei » se résumaient à quelques nuits d’alcoolisme et de philosophie de bas étage. La vérité est que Musashi avait appris bien davantage de l’absence de Taishi que de sa présence… Peut-être que le Han l’avait compris, au final. Mais le type avait peut-être trop bon cœur pour l’avouer, à Taishi ou à lui-même. Une autre question pour un autre moment.

La rencontre entre Aimi et Ija fut aussi amusante qu’il l’aurait pensé, et il se garda bien de tout commentaire, n’étant pas surpris de sa remarque même si elle lui arracha un simple sourire. Elle voulait se changer les idées ? En traînant avec le type le plus enraciné dans ses mêmes idées de tout Iwa ? Ça faisait combien de temps que Taishi n’avait pas eu une vie plus ou moins normale et détachée. Vous savez, le rêve qu’il avait pourtant poursuivi avant de devenir l’Éclair Vert pour un village qui aujourd’hui le considérait comme un traître ? Les mots de la femme-cerise le sortit de ses pensées et il se gratta la tête, faisant mine d’être embarrassé. Faussement.

« Pourquoi elle te connaît ? Une question qui mérite réponse, mais il vaudrait mieux qu’elle vienne de Musashi… Et –»

Elle venait de mentionner Neiko et l’Hayai se tut, montrant brièvement une certaine surprise. Mais que faisait la petite Amejine ici, et maintenant ?

« À l’hôpital ? »

Taishi pouvait juxtaposer tout ce qu’il avait appris jusqu’ici et déduire qu’elle n’avait sans doute pas été du côté d’Iwa lors de l’attaque. Mais qu’elle soit à l’hôpital prouvait aussi que sa responsabilité dans celle-ci était incomplète. Taishi demeura silencieux un court instant puis afficha un léger sourire, préférant se concentrer sur l’essentiel : elle était en vie.

« Je suis content de l’entendre. Regarde-toi, messagère entre des nukenins, désormais, Aimi ? »

Personne n’était incorruptible, au dirait, mais le ton de Taishi était léger, humoristique. Il était… Reconnaissant. Ija venait d’approcher avec un plateau qu’elle déposa sur le sol, entre l’Hayai et tête-de-cerise.

Sure celui-ci, il y avait une bouteille de saké et deux verres, mais aussi une boite en bois noirci de simple facture.

« Que sais-tu du fuinjutsu, Aimi ? »

Il releva des yeux verts vers elle, posant les mains sur la boite pour la ramener entre eux. Sans autre attendre, il ouvrit la boite qui se déployait en longueur pour former un rectangle creux. Pas exactement creux, car celle-ci était remplise d’un sable de couleur grisâtre.

« Du sable volcanique, un mélange de cendre et de poussière. Comme tu le sais peut-être, l’art des sceaux demande une grande compétence en calligraphie. Plus les lignes d’un sceau sont droites et exactes, plus celui-ci est efficace. Alors beaucoup de néophytes commencent leur apprentissage avec un outil comme celui-ci. »

Dans la boite était placée une tige métallique et pointue, qu’il attrapa avant d’en laisser trainer la pointe sur quelques centimètres, laissant une trainée étrangement noire.

« Le minéral volcanique est plus lourd et dense que la cendre, alors il suffit de tracer pour le faire revenir sur la surface. Puis d’agiter pour le faire retourner à sa place. Dans le nord, où l’encre et le papier sont des ressources chères et difficiles à trouver, c’est un outil parfait et économique. »

Mais surtout, il est très difficile d’en lire les caractères à moins d’être à forte proximité, surtout dans la lumière tamisée du bar… Taishi se mit à tracer des kanjis tout en relevant les yeux vers la femme.

« Je suis content que tu sois là. J’essaie de me changer les idées, moi aussi. »

La boite des cendres a écrit:
Les murs ont des oreilles, dans ce village.

Il secoua la boite, effaçant les symboles, en traçant des nouveaux.

« Aussi simple que ça. »

La boite des cendres a écrit:
Je suis toujours en vie. Et libre. Tu n’as donc pas révélé mon secret à Hyûga Toph.

Il agita la boite avant de la pousser légèrement vers la femme, ainsi que la tige qu’il agitait dans le sable.

« Tu devrais essayer. C’est très instructif. Considère cela un cadeau de ma part, pour ton aide. Mais dis-moi, que puis-je pour toi ? »
Deux informations qui auraient mis à jour une réalité bien certaine, à terme.

Taishi ou Tomoe était le meurtrier. En mettant à jour ces faits, Taishi aurait sans doute été suspecté, mais aussi Tomoe.

Aimi avait-elle échangée la justice envers Etsuko et Shin, pour celle de Taishi ?

Il ne restait qu'un mot dans la boite lorsqu'il la poussa vers elle.

La boite des cendres a écrit:
Pourquoi ?

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Chiwa Aimi
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Lun 24 Juin 2019 - 1:32


Faire face à la Musique




Aimi haussa des épaules, si le nukenin ne voulait pas en dire plus sur cette histoire de Sensei, alors elle n'irait pas chercher plus loin. Ce n'était pas son genre d'insister, même si, curieuse comme elle était, cela la démangeait. Une fois arrivés dans la taverne que la rousse méconnaissait, elle constata agréablement que les lieux étaient atypiques, la touche destinée à honorer les shinobis était parfaite. La Chiwa fit la rencontre de leur hôte, une ravissante femme qui connaissait bien Taishi. La patronne avait donc entendu parler de la kunoichi, tandis que son regard se tournait vers l'Hayai, des interrogations en tête. Ils terminèrent par s'installer dans un coin couvert de coussins, très confortable et très cosy. Pendant que les deux shinobis s'installaient, la rubiconde lui confia qu'elle avait besoin de se changer les idées, même si en sa compagnie, sera pouvait être étrange. Mais, s'éloigner de sa vie, pour passer un moment dans un monde à part, il n'y avait rien de mieux pour chasser ses pensées parasites.

Encore une réponse floue, le brun avait le don pour être toujours aussi évasif ; si c'était ainsi, la médic-nin irait demander à Musashi en personne de quoi pouvait-il bien parler. La suite des paroles de la jeune femme firent mouche, tandis qu'elle pouvait apercevoir une once de surprise sur son faciès, faisant doucement sourire Aimi, qui avait touché dans le mile. Celle-ci hocha positivement de la tête, lorsqu'il mentionna l'hôpital. Messagère ? Hum... Pas vraiment, enfin, un peu quand même.


« Je ne fais que tenir ma promesse. Je lui avais dit que si je te croiserais, je te tiendrais au courant. Elle semblait très surprise de te savoir ici, mais très contente aussi, alors, voilà... Je pense que voir quelqu'un qu'elle apprécie, lui fera du bien. »

La Chiwa était trop gentille et pensait trop au bien des autres, même de cette Neiko qui s'était retrouvée enfermée dans la cellule, suite à une manipulation mentale des plus vicieuses et victime de la résonance. Alors oui, elle se mettait à sa place deux petites secondes. Sa réflexion coupa court, lorsque Ija montra le bout de son nez, accompagnée d'un plateau sur lequel étaient présentés une bouteille de saké et deux verres, ainsi qu'une boite fabriquée dans un bois sombre, qui intriguait la rousse. Le fuinjutsu ? Ou l'art de maîtriser les sceaux ? Le rubis de la roche ne savait pas beaucoup de choses sur ces arcanes, mais elle s'y intéressait de plus en plus.

« L'art des sceaux est un vaste sujet, Taishi. Je t'avoue souhaiter m'y pencher un peu plus, mais pour le moment, je n'ai jamais pratiqué. »

Leurs regards ancrés dans celui de l'autre, avant de porter son attention sur la boîte entre les deux protagonistes. Arquant un sourcil, Aimi se permit de se pencher en avant, pour regarder ce qu'il se présentait à l'intérieur de celle-ci, mais n'y trouva que des grains aux tons de la roche. Il lui expliqua qu'il s'agissait d'un mélange de cendres et de poussière, très différent du sable dont elle avait entendu parler. En effet, elle savait qu'il fallait posséder un doigté raffiné en terme de calligraphie, pour que les sceaux soient efficaces. Vraiment très intéressée, par ce qu'il racontait, sa concentration était extrême, observant les moindres faits et gestes. Le brun à l'accoutrement sombre, continua dans sa lancée, attrapant une pointe métallique. De celle-ci, apparut une trace noire. C'était donc ainsi qu'il utilisait le sable volcanique, pour faire apparaître des symboles ? Aimi hocha de la tête, le laissant continuer. De sa main, il s'appliquait à écrire quelque chose, tandis qu'elle se rapportait à ses paroles. La Chiwa ne put s'empêcher de sourire, les deux s'étaient donc bien retrouvés. Ses pupilles vermeilles se posèrent de nouveau sur la boîte tandis que des kanjis étaient maintenant lisibles, et qu'elle était sûrement la seule à comprendre le message. Après avoir fini de lire chaque symbole, l'Eisei nin ne put s'empêcher de regarder de droite à gauche : où voulait-il en venir ?

En secourant le récipient, les écritures disparaissaient, tandis qu'un nouveau message éphémère se dessinait. Face à cette phrase, le visage de la rousse se releva vers lui, scrutant chaque parcelle de son minois. Il était évident qu'elle n'avait rien dit et elle pensait qu'il l'avait compris, après l'avoir interrogé. La suite était plus délicate, en effet, cette histoire de katana n'était pas évidente. Ils n'avaient pas toutes les connaissances pour pouvoir analyser des empruntes, et Aimi n'avait donc que la parole de l'Hayai et il était certain que le sommet ne contenterait pas de cela. Alors oui, la doucereuse avait dû faire des choix. Pourquoi ? Pour la rousse, c'était évident.


« Oh, je vois, c'est très intéressant comme procédé Taishi, je pense que je vais essayer, tu me diras comment je me débrouille ! »

Armée de la pointe, Aimi se pencha en avant, très consciencieuse, tandis que ses doigts fins essayaient de s'appliquer comme si elle apprenait à écrire. Si les symboles n'étaient pas les plus soignés, on pouvait tout de même comprendre sa phrase. Son regard se posa sur le déserteur, il était doux, simple.

LA BOITE DES CENDRES a écrit:
Parce que tu m'as dit la vérité, tu ne m'as pas menti.

La doucereuse secoua la boîte, comme il le lui avait montré, avant d'écrire de nouveau.

« Je ne sais pas vraiment ce que tu pourrais pour moi... J'aimerais connaître la suite de ce que tu m'as dis à la morgue, concernant celui dont tu m'as parlé à l'empire. Je me doute que quelque chose te chagrine, alors, si tu veux en discuter... Je pense t'avoir assez prouvé que tu pouvais me faire confiance... »

LA BOITE DES CENDRES a écrit:
Pour le katana d'Etsuko, je n'étais simplement pas en mesure de certifier ce que tu m'as dit.

Secouant une nouvelle fois de plus la vasque rectangulaire, la Chiwa s'appliqua à l'écriture, trouvant que c'était de mieux en mieux.

LA BOITE DES CENDRES a écrit:
Ne crois pas que je laisserai le crime de nos deux shinobis impunis.

La rousse lui tendit la pointe, tandis que son regard en disait long sur ce qu'elle pensait. Jamais Iwa ne laisserait tomber, les éléments qu'elle avait trouvés donnaient des pistes, et étant donné qu'elle avait la certitude qu'il ne lui avait pas mentis, elle n'avait pas souhaité le trahir, c'était ainsi. Et peu importe ce qu'il pouvait penser, c'était son choix.

« Je te préviens, je n'ai jamais bu de saké de ma vie. »

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Hayai C. Taishi
Hayai C. Taishi

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Mar 25 Juin 2019 - 19:39
« Tes attentions envers des étrangers à ton village me surprendra toujours, Aimi. Tu as ma gratitude. »

Revoir Neiko était une priorité, pas seulement pour en savoir plus sur ce qui était arrivé mais aussi pour revoir un visage qui lui manquait. Et qui n’appartenait pas à cette satanée Iwa, d’ailleurs. Elle avoua son manque d’expérience avec les sceaux, ce qui n’était pas une surprise. Le fuinjutsu était l’un de ses domaines shinobis qu’on explorait à fond, ou pas du tout. Beaucoup de shinobis manquaient de la discipline nécessaire pour les étudier, aussi. Taishi ne faisait pas exception, paresseux et distrait comme il l’était. Au fur des années, son approfondissement de cet art avait surtout servi à créer des raccourcis à la rigidité des sceaux traditionnels.

« Alors ce sera un outil d’apprentissage parfait pour toi, non ? »

Elle traça dans la boite avec un certain enthousiasme, l’Hayai la regardant faire avec patience, mais amusé à sa remarque sur le saké.

« Mais quelle est cette manie de tous ces nouveaux Iwajins à n’avoir aucune expérience avec le plus basique des alcools. Comme si elle était un démon. C’est bien le contraire pourtant. »

Il versa le saké dans les deux petits verres tout en gardant un œil sur la boite.

« Le saké est bu chaud ou froid, selon la saison. Actuellement, la fraîcheur est à l’honneur. Tu bois à petite gorgée, comme du vin. L’idée est de l’apprécier, comme du thé. »

Son regard vert remonta sur le visage de la cerise après avoir vu les premiers mots. Es-ce que c’était si simple que ça. Justifier un mensonge par une vérité ? Décidément, cette Aimi ne cessait de le surprendre. Elle avait l’âme d’une errante.

« Pour être honnête, ces jours-ci je ne suis plus certain de savoir la différence entre le chagrin, la colère ou le reste. Un peu de repos remet les choses en perspectives, je suppose. »

Il se gratta la tête en prenant une gorgée de saké.

« Mon ancien maître, le Yondaime, m’a un jour dit qu’un shinobi de son village est un pion dans l’échiquier de son destin. Le pion avance de sa propre volonté, mais il suit inévitablement le grand objectif de son organisation. »

Son regard se déposa sur la boite, et il fit la moue avant d’hocher la tête.

« Pas mal. Pour en revenir à ce que je disais, l’une des réalisations que j’ai fait en quittant Iwa, c’est que j’étais désormais libre de cet échiquier. Un électron libre, hors du jeu. »

Les derniers mots inscrits dans la boite le laissèrent pensif pendant quelques instants, puis il posa la main sur la boite pour la ramener à sa portée ainsi que la tige.

« Jusqu’à maintenant. Je pense maintenant que j’ai simplement changé d’échiquier, et celui-ci est bien plus gigantesque. La vraie question est de savoir de quel côté suis-je sur le tableau. Et qui est le roi. »

Il traça habilement dans la boite.

La boite des cendres a écrit:
Iwa ne fera rien pour eux. Trop risqué politiquement. Analyser les empreintes nécessite la suspecte pour l’identifier.

Et cela n’arrivera jamais. C’était aussi simple que ça.

« Alors, comment trouves-tu le saké ? Je vais juste réécrire certains de tes kanjis, quelques modifications mineures. »

Il secoua la boite avant d’y tracer d’autres symboles.

La boite des cendres a écrit:
Leur mort n’était pas juste. Mais elle n’était pas un crime.

Le trait était plus prononcé sur le mot « crime ». Ils étaient morts sur le champ de bataille. Taishi n’éprouvait pas un réel ressentiment pour Tomoe envers ce qu’elle avait fait. Les Iwajins s’étaient interposés en sachant parfaitement les risques de leurs actes. La vraie injustice n’était pas là. Elle était dans la conduite d’Iwa envers ses propres défunts.

« Je pense que ce roi voulait que je vienne ici. Ou plutôt, que le fait que je reste au sein du Teikoku ou bien venir ici est inconséquent. Tôt ou tard, la courbe atteint la même destination. »

Il avait informé Iwa sur Rei, le Teikoku ou même Tomoe, mais à bien y penser, il n’avait pas agi contre le Teikoku en tant que tel. Iwa n’était toujours pas sa place. Taishi était toujours sur la frontière.

Et Rei le savait. Il poussa la boite vers la femme.

La boite des cendres a écrit:
Prend garde à toi, Aimi. Tu as caché ton premier secret à Iwa. Et ce ne sera pas le dernier.

Il en savait quelque chose, ramenant la boite vers la femme.

« Avec la mort du tsuchikage et l’émergence du Teikoku, mon association avec Iwa est plus ou moins rompue. C’est à Iwa de décider si elle souhaite toujours mes services. »

Cette sensation de liberté, mais Taishi savait que c’était une fausse image. Comme le reste.

« Il n’y a pas de mauvaise réponse à un futur »

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Chiwa Aimi
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Mer 26 Juin 2019 - 12:29


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« Pourtant, crois-moi que certains étrangers n'ont pas eu la même clémence. Enfin, je n'ai fait que faire passer un message... Puis si tu es avec moi, je suis certaine que tu ne fais pas de bêtise quelque part, parce qu'il ne faut pas oublier que tu n'étais pas de notre côté, dans cette attaque à Kaminari, même si tu n'as pas porté le coup fatal. »

Un sourire amusé à son attention. Pour ceux qui avaient attaqué la cité, il n'y avait aucune pitié à avoir sur le moment. C'était ainsi que leur adversaire s'était retrouvé dans le coma, tendons des bras et des pieds coupés. Technique barbare mais efficace en temps de crise. Si au début, cela lui avait fait froid dans le dos, la rousse le referait sans hésiter. Pas après ce qu'ils avaient fait à son père, à sa maison et à tout le village. Enfin, Aimi restait sur ses gardes, parce qu'elle ne connaissait pas ses intentions, il ne les lui avait pas dites.

Cette boîte allait beaucoup lui servir pour se lancer dans l'art des sceaux. La Chiwa était reconnaissante de son geste, mais bon, il le lui devait bien. Alors la doucereuse se contenta de hocher de la tête avant de se lancer dans l’écriture, assez maladroite au début.

Le saké hein ? Pourquoi était-ce si important d'avoir déjà goûté à ce breuvage ? Elle ne voyait pas ce qu'il pourrait lui apporter... Même si la kunoichi connaissait les effets que pouvaient avoir l'alcool sur un individu, cela ne lui donnait pas envie. Mais bon, il fallait bien un début à tout ? Alors pourquoi pas goûter maintenant ?


« Ne réagis pas comme ça pour un simple verre de saké Taishi... On dirait un alcoolique. Mais je vais goûter ton breuvage. »

Écoutant attentivement ses conseils en matière de dégustation, comme si on lui apprenait à manier le katana, la jeune femme attrapait de ses fins doigts le petit verre rempli du liquide transparent, son nez se rapprocha, humant doucement le parfum délicat mais caractériel. Avant de pouvoir goûter, Aimi reporta son attention sur le nukenin qui prit de nouveau la parole, les deux individus se regardant dans le blanc des yeux. C'était difficile de contrôler ses émotions dans cette situation critique, la cité venait de se faire attaquer, beaucoup de sentiments parcouraient chacun.

« Je n'ai pas l'impression d'avoir un seul moment pour du repos... Entre la disparition de mon père, l'état catastrophique de la maison, l'hôpital bondé et tout le reste... Alors je n'arrive même plus à poser un doigt précis sur ce que je ressens. C'est la vie. »

La Chiwa copia le brun en posant ses lèvres sur le rebord du beau récipient, le liquide caressa celles-ci tandis avant de se glisser dans sa bouche. Une petite grimace se dessina sur son visage, lorsqu'elle avala l'alcool qui était... fort ! Secouant légèrement la tête, la rousse ne s'attendait pas à un goût si puissant, c'était... spécial, mais pas mauvais.

Un pion sur l'échiquier ? Un soldat de sa patrie. Mais avancer de sa propre volonté ? Était-ce si simple ?


« Un pion avec des ficelles accrochées à ses épaules ? Comment les appelle-t-on ? Mais oui, du moment que tu quittes le plateau, tu es libre.»

Regard insistant, empli de sous-entendu. Aimi aimait son village, elle se battrait coûte que coûte pour lui. Mais n'en oubliait pas ses valeurs et sa morale. Et la liberté était quelque chose qui l'attirait beaucoup. Non, elle ne finirait pas par déserter la cité rocheuse, mais si un jour, la rubiconde en avait l'occasion, elle souhaitait qu'on lui permette de voyager. Le dernier message de la boîte semblait le faire réfléchir, alors qu'elle le laissa la reprendre. Un échiquier plus grand ? Au risque de perdre encore une fois sa liberté ?

« Si tu te contentes de changer de tableau, comment peux-tu te sentir libre ? Et il serait peut-être temps de choisir ton camp, se déplacer sur différents plateaux peut être risqué...»

Ses iris grenat se posèrent sur sa main qui dessinait précieusement des symboles. Pourquoi Iwa ne ferait rien ? Qu'est-ce qu'il en savait ? S'il pensait que les iwajins resteraient à se tourner les pouces après ce qu'il s'était passé... Il se trompait lourdement. Le saké... La rousse prit d'ailleurs une nouvelle gorgée, tandis qu'il semblait corriger ce qu'elle avait dit précédemment. Elle n'était pas un crime... Oui ils étaient morts en tant que shinobi, mais le coup porté était si... Alors la rousse avait du mal à penser autrement.

« C'est spécial. C'est fort, mais ce n'est pas mauvais.»

LA BOITE DES CENDRES a écrit:
Ne sous-estime pas la volonté des iwajins.

Le roi... Une gorgée de plus. La pièce maîtresse sur l'échiquier, celle que tous vouaient une allégeance, celle qui, une fois tombée, déclarait la partie terminée. Le rôle de l'Hayai dans tout cela était flou, il était difficile de comprendre où était sa place, mais seul lui pouvait la trouver.

« Tu es sur une pente glissante Taishi, je ne sais pas ce que ce roi veut de toi, je ne comprends pas vraiment tout ce qu'il se passe, mais il faut que tu fasses disparaître ce brouillard qui flotte sur ta tête. Moi, je n'oublierai pas que sans toi, Yanosa ne serait peut-être plus là, même si tu dis que tu n'y es pour rien. Je sais que c'est faux. Mais oui, il faut que tu décides de quoi faire et ne pas connaître tes intentions envers Iwa, n'aide pas à te faire confiance...»

Elle parlait beaucoup, ne mâchait pas ses mots, était-ce breuvage qui lui déliait la langue ? Elle qui était toujours sur la retenue, prenant les pincettes... Taishi fit arracher un rictus à la doucereuse, après avoir écrit les derniers symboles. Elle prit la pointe et secoua la boîte avant d'écrire à son tour.

LA BOITE DES CENDRES a écrit:
C'est mon problème. Tu devrais plutôt penser à ce que tu vas faire.

Ce qui était légitime, parce qu'avec son lien avec Hi, et tout ce qu'il s'était passé, la situation était tendue.

« Ton futur à Iwa en est incertain... Avec tout ce qu'il s'est passé... Mais je suis quoi ou qui, pour te dire quoi faire ? Pour te menotter et te garder en cellule ? Tu avais un accord avec la Roche qui est peut-être caduque maintenant... Il serait préférable qu'on sache dans quel sens tout cela va maintenant... »

Une gorgée de plus. Que faire ?


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Hayai C. Taishi
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Lun 1 Juil 2019 - 3:36
« Je n’ai pas oublié. »

On se plaisait à lui rappeler ses allégeances à chaque conversation, en ce moment, comme si les gens avaient oubliés que c’était lui qui les avaient volontairement exposées à son retour, les cadavres de leurs collègues sous la main.

« Un alcoolique ? Moi ? Bêtise. »

Juste un peu de culture personnelle, juste ça. Ils ne voyaient pas la différence au dirait, eux. Tant pis pour eux, ça en faisait simplement davantage pour lui. Non ? L’expression de Taishi se fit neutre tout en relevant ses yeux verts.

« Ton père… Oui. Je l’ai appris. Toutes mes condoléances. Les innocents paient trop souvent le prix qui est censé nous être réservé. »

Trop souvent. L’histoire ne faisait que répéter un cycle, mais le coupable ne recevait pas toujours le résultat de ses actes. C’était un cycle.

« Je connais cette sensation, comme lorsqu’on regarde l’océan et qu’on se perd dans son immensité, pour n’en trouver aucune frontière peu importe là où l’on regarde. »

Il eut un petit sourire pour lui-même en désignant son propre verre dont il but une gorgée.

« Cela aide. Du moins, pour moi. J’ai appris à ne jamais prendre une décision quand je bois, mais l’ironie est que les questions semblent tellement plus simples après quelques verres. Quand tu oublies tout ce qui est superflu pour ne regarder que l’essentiel. »

Son regard se fit grave devant les mots suivants de la femme, mais il reste d’abord silencieux, comme s’il réfléchissait à la meilleure manière de formuler sa réponse, ou la moins pire.

« Prend garde à tes mots, Aimi. »

Peut-être que l’alcool avait délié la langue d’Aimi, mais le saké n’avait pas endormi celle de Taishi, qui jetait un regard à la boite et les mots inscrits avant de faire signe à la femme de continuer, comme un professeur qui corrige son élève. Du moins, c’était l’impression qui voulait transparaître.

« Tu as raison sur un point, tu ne comprends pas tout ce qui se passe. La différence entre toi et bien d’autres est peut-être que tu n’agis pas comme si c’était le cas. »

Ou presque, à voir ce qu’elle écrivait sur la boite. Lui jetant un regard, il reprit celle-ci, traçant avec légèreté des mots pourtant plutôt durs :

La boite des cendres a écrit:
La volonté n’a pas sauvé Kumo.

Il posa la tige sur la boite, faisant signe que l’exercice était terminé.

« Vous me demandez tous les mêmes questions, mais vous espérez tous les mêmes réponses. »

Il secoua la tête.

« L’attaque d’Iwa a été significative pour toi, tout comme l’a été d’autres attaques pour moi avant ton temps. Elles ont façonnées qui je suis, ce que je fais. Elles feront la même chose pour toi. Tu n’es déjà plus la petite infirmière énervée que j’ai rencontré il n’y a plus si longtemps. Toi, Musashi, Yanosa... »

Son regard était vif et planté dans le sien :

« Tu tireras tes propres conclusions de ton séjour dans ce monde ; la mienne est que je serai toujours sur un échiquier ou un autre. La vraie liberté dans mon cas est de choisir celui sur lequel j’évolue. Et savoir pourquoi. »

Il hocha la tête légèrement.

« Je suis désolé, Aimi. Mais ce que je ferai n’appartient ni à toi, ni à Iwa. Ni à ce Roi. Et je compte le lui faire savoir très bientôt. »

Iwa avait oublié ce que l’Hayai avait fait pour elle, et ce qu’Iwa avait fait pour lui. Sans cela, elle n’aurait pas autant de mal à discerner ses intentions envers elle…

« Dans tous les cas, je serai là au moins d’ici les funérailles. Je n’ai pas eu le temps de présenter mes respects envers Etsuko et Shin. Leur instant nous donnera le nôtre, un jour ou l’autre. »

C’était une expression propre à son clan.

« Tu sais que j’ai proposé à Toph de t’emmener, toi et Musashi, en voyage ? J’ai toujours voulu voir Mizu no Kuni. Pour négocier vos prisonniers. La décision appartient à Iwa au final, mais je crois que vous voyagerez bien plus tôt que vous ne le pensez. »

Peut-être pas avec lui, mais tel était les aléas du destin.


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Chiwa Aimi
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Mar 2 Juil 2019 - 10:42


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« Je sais que tu n'as pas oublié Taishi... Ne m'en veux pas de te le rabattre encore une fois, tu restes celui qui nous a ramené les corps, et je sais à quel point, c'est important pour un parent de savoir où est son enfant, comme moi qui ne sait pas où est mon père... Je... Je n'y ferai plus allusion.

La rousse n'avait jamais été de ceux qui jugeaient et cela ne risquait pas de commencer maintenant. Mais en même temps, il ne faisait rien pour l'aider, il ne lui disait pas tout, elle le savait. Aimi ne put s'empêcher de sourire, alcoolique était peut-être un terme mal choisi, mais elle n'était pas vraiment habituée à ce monde de beuverie. De plus, cela ne l'empêchait pas de boire dans la coupelle, appréciant de plus en plus le goût du liquide qui coulait dans sa gorge. Son père... On lui présentait déjà les condoléances comme s'il n'était déjà plus de ce monde. La kunoichi se renfrogna légèrement, tandis qu'elle prenait une gorgée de plus, il serait difficile d'admettre la triste réalité. Parce que s'il était toujours en vie, il aurait déjà fait acte de présence... C'était injuste, pourquoi payer le prix le plus élevé pour eux ?

« C'est si injuste... Tout le monde me parle de lui comme s'il était déjà plus de ce monde, je n'ai pas envie de baisser les bras, je ne veux pas penser que lui aussi, il est parti...

Taishi était d'humeur poétique ce soir. Mais sa phrase lui fit arracher un triste sourire, se sentant soudainement morose. La rubiconde se contenta de l'accompagner dans une gorgée de plus. En effet, il avait complètement raison. La Chiwa ne s'était jamais sentie aussi bavarde que d'habitude, comment cet alcool pouvait avoir autant de pouvoir sur elle ? La jeune femme aimait avoir le contrôle sur ce qu'elle faisait et disait, mais plus elle buvait et plus c'était l'inverse qui se produisait. Si la sensation était agréable, cela restait désarçonnant. Prendre garde ? Était-elle allée un peu loin ? Son regard écarlate se détourna du brun tandis que ses joues rosissaient un peu trop facilement.

« Je... désolée...

Pourquoi faire comme si elle comprenait ? Ce n'était pas comme si elle avait tous les puzzles dans sa main pour les rassembler. L'Hayai ne lui disait pas tout, et elle n'avait jamais vécu tout ce qu'il avait expérimenté dans sa vie, alors comment pourrait-elle le comprendre ? Pourtant, les lignes dessinées dans la boîte ne semblaient pas lui plaire, parce qu'elles semblaient plus dures. Oui, la volonté n'a pas sauvé Kumo, c'était la triste réalité, elle était déjà là.

« Mais... On ne peut pas baisser les bras non plus Taishi...

Etait-ce si étonnant que cela de lui poser la même question ? Pouvait-il réellement lui en vouloir de demander ? Parce qu'elle avait caché des choses pour lui, elle avait décidé de lui faire confiance, alors c'était légitime.

« Tu ne peux pas m'en vouloir de me poser la question Taishi... J'ai choisi de t'accorder une confiance alors que je ne sais même pas si toi c'est le cas pour moi... Après tout, je suis qu'une Genin de la Roche... Qu'est-ce que je suis... Mais j'ai le... J'ai le droit...

Balbutiements, les mots ne sortaient pas comme ils le souhaitaient, mais cela ne l'empêchait pas de prendre une gorgée du petit verre de nouveau rempli, parce qu'elle appréciait étrangement beaucoup ce que le breuvage lui procurait. Oublier, oublier tout ce qui était un frein à son bonheur, se laisser aller, cela faisait vraiment du bien. Une main se posa sur son front, tandis qu'elle soupirait. Oui, cette attaque avait drastiquement eu un impact sur chacun et la vision de la jeune femme sur ce monde en était modifiée. Parce qu'elle possédait une rage au fond d'elle qui ne demandait qu'à exploser, parce qu'elle croyait en ces beautés qui l'attiraient, mais pourtant, celles-ci paraissaient fades en comparaison à toute l'horreur qui émanait. Ses iris fiévreux étaient encrés dans les siennes, comme si ses pierres dorées l'aidaient à rester debout. La rousse hocha de la tête.

« Tu as raison... Savoir ce que tu veux et où tu vas, c'est tout ce qui compte... Mais ne te méprends pas, je ne veux pas décider pour toi de ce que tu as à faire, je pense que tu sais que je ne me permettrai pas cela... C'est juste... Ça m'inquiète tout cela...

La doucereuse ne pouvait s'empêcher de s'en faire pour l'homme qu'elle avait rencontré, qu'elle avait soigné, qui l'avait intriguée très rapidement, avec qui elle avait découvert un secret des plus étrange. Il était venu en aide au village et tout le monde le voyait comme un criminel. Mais comment leur en vouloir ? Avec ce qu'ils venaient de vivre, c'était difficile de penser autrement. Sauf quand on avait toutes les pièces sur le plateau. Etsuko et Shin... Ces deux shinobis de la Roche qui avaient protégé une patrie au péril de leur vie...

« Sans toi, ils n'auraient pas eu la sépulture qu'ils méritent, alors merci, encore... Tu es un peu un chevalier d'émeraude mystérieux qui garde ses secrets précieusement en fait...

Un rire léger, les mots étaient sortis tout seul, tandis qu'elle se retrouvait quelques instants, surprise par ce qu'elle venait de dire. Quand il mentionna Toph, la jeune femme se calma doucement. Un voyage ? À Mizu ? Oh... la négociation des prisonniers. Avec un pays qui était en tension avec le sien, c'était un peu risqué, surtout après l'attaque qui venait d'avoir eue lieu.

« Je vois... Je ne sais pas comment ils vont traiter le cas des prisonniers de Mizu, cela semble délicat d'emmener des Genin, Toph ne doit pas être très emballée, la connaissant... Pourtant, un voyage ne me ferait pas de mal... Quitter un peu ces murs oppressants... Je retiens d'ailleurs toujours l'idée de m'aventurer un jour à Hi no Kuni... Peut-être que je t'y croiserais...


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Hayai C. Taishi
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Mer 3 Juil 2019 - 19:01
«… Désolé. Tout ce qu’on m’a dit, c’est qu’il était porté disparu depuis l’attaque. »

Son père était un civil. Cela faisait déjà quelques jours, alors quelles étaient les chances… ? Mais Aimi avait sans doute raison, ce n’est pas avec ce genre d’attitude que l’espoir ferait son œuvre. Taishi, qui restait peu aux faits de tous les détails de l’attaque d’Iwa, décida de ne pas trop investiguer le sujet, du moins d’ici à ce que son père soit retrouvé.

La relation familiale des Hayai différait quelque peu de l’attitude traditionnelle. Il avait grandi en considérant que la mort d’un proche était un phénomène habituel, surtout dans un métier aussi dangereux que celui de messagers. La mort n’était pas moins tragique, mais elle n’était peut-être pas aussi incompréhensible, peut-être. Taishi se considérait proche de son propre père, mais il ne souffrait pas des mois qui les séparaient de leur dernière rencontre. Des mois, des années peut-être. Son père était un aventurier, et il revenait rarement chez lui, car sa maison était le monde entier. Sa mère était un plus lointain souvenir, et son plus récent héritage était ces crocs sur ses avant-bras.

« Aimi, aimi… Arrête un peu »

Elle ne cessait de parler, comme si elle avait du mal à digérer toute la réalité qui se fracassait contre eux, contre elle, contre lui, contre Iwa et le reste du monde. Aimi avait fait d’immenses progrès, forcée malgré elle à apprendre, à évoluer dans le contexte d’une scène shinobi complexe et aux enjeux colossaux. Mais pour tous ses progrès, elle restait inexpérimentée face à cet univers qui prend, qui prend encore et encore. Elle avait mis un pied dans l’eau du destin, et l’eau était glacée.

« Ce qui doit arriver, va arriver. Ainsi va le monde. La question, c’est quel rôle tu joueras. Quel personne veux-tu être. Ce qui vaut la peine de se battre pour, et quel est ton héritage pour ceux après toi. »

Il avait posé une main sur son bras.

« Je n’oublierai pas ta compassion, Chiwa Aimi. Mais n’oublie pas de prendre soin de toi, aussi. Tu as quelque chose de bien, ici. Des amis, une âme sœur. Pour eux, assure-toi de ne pas en prendre trop sur tes épaules, trop vite. »

Es-ce qu’elle venait de l’appeler « Chevalier d’Émeraude ? ». Il éclata un peu de rire, même réaction qu’elle à ses propres mots au dirait. On lui avait donné bien des noms à travers les années, mais celui-là était carrément nouveau, et un peu ridicule.

« Mon clan accorde beaucoup d’importance à la sépulture de nos défunts membres. Ma famille est nomade, alors il y a des tombes Hayai un peu partout, comme pour nous rappeler que nous appartenons au monde, au-delà des frontières. »

Il sembla réfléchir un instant.

« Aimi, si jamais je venais à mourir et que d’une manière ou d’une autre, mon corps aboutisse à Iwa… Fais tout ce que tu peux pour que je sois enterré à Hi, d’accord ? Je ne te le demanderais pas si je ne pensais pas que tu sois la meilleure personne ici pour comprendre pourquoi je ferais une telle demande. »

C’était un petit détail, mais Taishi réalisait que c’était important pour lui, et que l’éventualité de sa mort semblait de plus en plus d’actualité. Il s’intéressait à des forces qui pouvaient prendre sa vie sans hésitation. Le shinobi le plus rapide du continent ne suffirait pas contre l’Homme au Chapeau.

« Ainsi, je sais que nous nous croiserons au pays du Feu un jour, même si je ne sais pas dans quelles circonstances. J’aurais voulu t’amener avec moi, dès maintenant, mais ce n’est peut-être pas ton destin. Tu ne resteras pourtant pas genin encore très longtemps, pas après tout ce qui est arrivé et le rôle que tu as pris au sein de ce village. »

Il eut un simple sourire en posant la main sur la tasse de la femme pour la ramener de son côté. Assez d’alcool pour aujourd’hui, elle commençait déjà à perdre la tête au dirait.

« Tu n’es pas qu’une genin de la roche Aimi. Tu es avant tout une bonne personne. »

La porte de la taverne s’ouvrit, mais personne n’entra. Du moins, si on regardait trop haut.

« Bon, on a commencé à boire sans moi en plus ? Ija ! »

Le dindon se dandina jusqu’à eux, posant son colossal postérieur emplumé sur le sol, brisant un peu l’atmosphère émotive, pour le moins.

« Bon, Taishi, toujours à la séduire ? Ija ! »

« J’arrive, j’arrive ! »

« Imbécile ! »

« Pourquoi ? C’est bien ton type, pourtant ! »

Taishi essaya de chopper le dindon, mais l’oiseau obèse était plus agile qu’il ne le paraissait et la scène ressemblait presque à pièce de théâtre comique…





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Chiwa Aimi
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Mer 10 Juil 2019 - 20:23


Faire face à la Musique




Et il l’était toujours. Pourquoi tout le monde lui parlait comme s’il n’était déjà plus de ce monde ? C’était… énervant… Peut-être parce que la vérité faisait mal ? Parce qu’il était difficile de l’admettre ? Mais pouvait-on réellement lui en vouloir ? Ses poings s’étaient resserrés instinctivement au fur et à mesure qu’elle déballait ce qu’elle ressentait de cette situation. Tout était si soudain, si brutal, cette attaque massive qui avait volé des vies, cette résonance qui avait ébranlé chacun, Taishi qui revenait avec des cadavres et des nouvelles lourdes de conséquences… Une gorgée de ce saké était la bienvenue, même si elle grimaça légèrement, après en avoir pris un peu trop. Il fallait peut-être qu’elle se calme sur cette liqueur qu’elle découvrait d’ailleurs, mais le geste était automatique. Arrêter quoi ? Qu’est-ce qu’il avait contre ses états d’âme ? N’avait-elle pas le droit de s’exprimer ? L’évidence… Ce qui devait arriver allait arriver. Oui, mourir de vieille dans une trentaine d’années, Aimi se serait posée sur son chevet et l'aurait accompagné dans son sommeil éternel. Mais non, se retrouver porté disparu après que la moitié de la maison se soit effondrée ? C'était... Il n'y avait pas de mot sur le moment.
Qu’est-ce qu’elle était ? Son rôle ? Elle ne savait pas… Enfin, peut-être que si, mais le dire serait admettre qu’il pourrait partir, et c’était dur.


« Ce que je serais... Si je te répondais, ce serait admettre qu’il pourrait ne plus être, et je ne suis pas prête pour cela Taishi… Mais je continuerai de me battre pour ceux que j’aime. Et toi, tu as des nouvelles de ta famille un peu ?

Sa main sur son avant-bras la fit sursauter, comme si de l’électricité circulait vigoureusement dans tout son corps, la ramenant sur terre et calmant ses phalanges qui se décontractaient doucement, ses ongles n’était pas longs, mais assez pour avoir laissé des marques sur ses paumes, une petite grimace se grava sur son faciès. La rubiconde était comme ça, faisait toujours passer les autres avant elle, prenant tout à cœur, posant tout sur ses épaules. Il la connaissait plutôt bien pour un déserteur qui ne l’avait vu qu’une fois, était-elle si facile à lire ? Cela ne lui plaisait pas trop, mais le mal était fait. Souriant légèrement, la rousse vint poser une main tremblant légèrement de douleur sur la sienne, se voulant un peu rassurante, ou quelque chose dans ce genre là.

« Je suis ainsi Taishi, on ne me changera pas. Mais je tâcherai de faire un peu plus attention à moi, promis !

Ce surnom assez étrange et plutôt drôle devait plaire au brun parce qu’il rit en sa compagnie, détendant l’atmosphère en même temps. La Chiwa serra un peu plus sa main sur la sienne, faisait une fausse moue boudeuse, comme si elle pensait qu’il se moquait d’elle. La genin hocha de la tête écoutant attentivement son interlocuteur, il venait alors d’une famille nomade, c’était complètement différent de la sienne qui, même s’ils avaient déménagé, ils restaient plutôt sédentaires. Aimi ne dit rien au début, parce qu’elle pouvait observer de ses iris grenat qu’il cherchait ses mots, ou qu’il réfléchissait. Et elle eut raison d’attendre, parce qu’il prit de nouveau la parole et ses mots l’étonnèrent de plus belle, lui faisant écarquiller les yeux. Il lui proposait… de s’occuper de son corps, s’il venait à mourir ? Était-ce une déclaration de confiance qu’il lui faisait ? Ses joues rosirent de plus belle, sans qu’elle ne le veuille, faisant presque tomber sa coupelle de saké. Elle comprenait complètement. . S’ils devaient se croiser au pays du feu, ce n’était pas ainsi que la doucereuse aurait souhaité que cela arrive, ce serait bien triste. L’emmener maintenant ? Être promue chûnin ? Un léger rire quitta ses douces lèvres, tandis qu’elle la posait sur sa bouche et qu’elle manquait de tomber en arrière, la forçant s’appuyer avec sa poigne, un regard surprit. La kunoichi de la roche pouffa aussitôt. Ce n’était pas le moment de se montrer hilarante, mais c’était plus fort qu’elle. Hochant de la tête, elle prit la parole bégayant à moitié

« Pardon Taishi… D’a… D’accord, Taishi. Je te promets que je ferai tout pour honorer ton souhait, si j’en ai l’occasion. Mais ne parle pas de mourir, s’en est déprimant… Enfin… C’est promis, tu peux me faire confiance… Et j’espère que nous nous retrouverons à Hi dans un autre contexte que la mort !

Les idées étaient plus difficiles à mettre en place, était-ce dû à l’alcool ? Oui sûrement… C’était très étrange, tout était évasif, spontané, brumeux, tout qui l’entourait tournait légèrement. Taishi semblait être d’accord avec elle, lui prenant la tasse de sa fine main, celle-ci le dévisageant outrageusement, ne comprenant pas, était-ce parce que l’effet que ce breuvage magique avait sur elle était un peu trop efficace ? La pierre précieuse ne rouspéta pas, le laissant faire. Une bonne personne ? Quel beau compliment se disait-elle, détournant les yeux. Soudain, leur attention fut attirée par l’entrée de la charmante et tamisée bâtisse, laissant place à un être vivant des plus atypiques, qui faisait son spectacle dès son arrivée. En voyant le dindon au casque chevaleresque arriver, la jeune femme ne put s’empêcher de rire légèrement, il était si amusant et adorable. Son type ? Aimi rougit de nouveau tandis que l’Hayai semblait vouloir attraper l’oiseau pour le sanctionner de ses taquineries. Mais il l’évita agilement, se dirigeant vers la rousse. Son regard s’illumina d’une flamme qui lui était inconnue et de ses deux mains maladroites, elle attrapa Glouba délicatement et l’attira contre sa généreuse et confortable poitrine.

« Voyons Glouba Glouba, tu vas finir par embarrasser ce cher Taishi ! En plus il m’a puni de ma coupelle de saké, ce vilain garçon !

Un rire cristallin s’échappa de ses lèvres, ses épaules gigotant de plus belle, ce n’était plus la Aimi sage et retenue, elle ne se rendait pas compte de la facilité à rire qu’elle avait, mais cela faisait du bien. Ses mains entouraient le devant plumé de son corps, il gigoterait peut-être un peu, mais elle était certaine qu’il apprécierait l’endroit, ou pas.

« Oula ça tourne un petit peu, quel est le secret de cet alcool !


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Hayai C. Taishi
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Jeu 11 Juil 2019 - 20:08
« Ma famille ? »

Il sembla réfléchir à la question quelques instants avant de soupirer.

« Ils font profil bas. Je ne sais pas exactement où ils sont, mais pas au pays de terre, ni celui du feu. Il y a eu des rumeurs comme quoi l’Homme au Chapeau était un membre de mon clan, alors ils ont dû rester cachés un certain temps. Je leur envoie de l’argent régulièrement. »

Elle posa sa main dans la sienne, un peu mal assurée, et Taishi la laissa faire, espérant qu’elle n’avait pas de mauvaises intentions, que ce soit d’essayer de lui rouler une pelle, ou faire un autre détecteur de mensonge. L’un était plus agréable que l’autre, certes, mais Taishi essayait quand même de respecter le bro-code autant que possible. En général, du moins.

« Tu ne peux aider personne si tu ne peux pas t’aider toi-même. Ça semble un peu vague mais c’est la réalité des choses. C’est une des raisons pour lesquelles je suis parti d’Iwa, tu vois. »

Il avait aussi mis feu à sa maison, un peu pour les mêmes raisons. Taishi se demanda s’il restait quoique ce soit de son petit logis, avec la chute d’eau derrière. Le nukenin avait aimé cet endroit. Iwa n’était pas un havre de paix pour lui. Mais son petit chez-soi l’avait été, lui.

« Oh, fais gaffe ! haha »

Elle avait failli tomber en arrière, définitivement empêtrée par l’alcool. À peine un verre ou deux et elle était comme ça ? Il y avait du travail à faire, pauvre fille. Il décida de ne pas relancer le sujet de ses dernières volontés. Il était un peu surpris d’avoir aborder l’idée, déjà. Mais en tant que tel, Aimi était la seule personne à qui il pouvait faire confiance sur la question. Et comme elle disait, en espérant que ce soit une précaution inutile.

Puis vint Glouba, comme un détritus qui tombait du ciel, non invité et indésirable. L’épais poulet se glissa entre les bras menaçants de Taishi, mais la vraie surprise fut lorsqu’Aimi le choppa comme une plante carnivore, coinçant l’obèse volatile contre sa… Oh.

Le dindon cessa de s’agiter, le casque tournant pour constater ce volumineux contact contre son flanc.
Spoiler:


Le heaume se tourna lentement vers Taishi, une expression inéluctable au visage.

Spoiler:
Taishi croisa les bras, son regard disait tout.

Spoiler:

« Le secret de cet alcool, c’est qu’il en contient beaucoup. Allez Aimi, je te raccompagne chez toi »

Continuer à boire était hors de question, surtout avec elle dans cet état. Il l’aida à se remettre sur pied tant bien que mal, même si elle refusait de relâcher le dindon soudainement bien silencieux. Probablement à prendre son pied, ce pervers de poulet dodu.

« Ija, je la ramène chez elle. »

La tenante sembla peu impressionnée, un léger sourire aux lèvres.

« Tant que c’est tout ce que tu fais… »

« Oh chut. »

La tenant légèrement par la taille pour s’assurer qu’elle ne fasse pas un vol plané vers le sol, l’Hayai la considéra alors qu’ils se mettaient en chemin.

« … Je suis désolé, Aimi, pour tous les secrets. J’ai été longtemps le premier à dénoncer ce genre de chose. Mais l’histoire a prouvé que parfois moins tu en sais, mieux tu t’en portes. Tu en sais déjà trop sur moi. Et pour ça, je m’excuse. »

Il espérait qu’elle s’en souviendrait au moment venu.




Dernière édition par Hayai Taishi le Lun 22 Juil 2019 - 20:32, édité 1 fois
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Chiwa Aimi
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Lun 15 Juil 2019 - 18:40


Faire face à la Musique




Oui la famille, tu sais, celle qui t'a mise au monde Taishi. Parce que tu étais curieuse, que tu étais désireuse d'en savoir plus sur les siens et l'air songeur qu'il avait sur son faciès en disait beaucoup, te donnant envie qu'il déballe ce qu'il avait à te raconter. L'Hayai ne savait pas vraiment où était sa famille, ce qui était triste, pensas-tu. Quand tu réfléchissais à tous les moments passés avec les tiens, les savoir loin de toi, sans signe d'une quelconque trace... Un air intrigué, un sourcil qui s'arqua, tu observais Taishi qui déclarait de la plus naturelle des manières que l'Homme au Chapeau serait un membre de son clan, ce qui était invraisemblable, ton air stoïque et ébahi en ferait rire plus d'un. Tes fins doigts et délicats se posaient sur les siens qui siégeaient sur ton avant-bras, se resserrant instinctivement sur lui, tandis que tu buvais ses paroles. Mais... comment ? Enfin, l'air trouble qui émanait de toi, ce brouillard qui t’entourait, sûrement à cause de la puissance de l'alcool que tu avais trop goûté, t'empêchait d'y réfléchir plus longuement, chaque réaction du brun te dirigeant dans une autre direction. Cette pression sur ton membre te ramenait à une réalité déconcertante, tandis qu'il faisait preuve d'une certaine morale. Bien sûr que tu ne pouvais aider personne si tu ne pouvais t'aider toi-même, mais ce n'était pas ce que tu faisais en portant secours aux autres ? T'aider ? C'était ainsi que tu voyais les choses, qu'il le veuille ou non. Parce que le bonheur des autres faisait le tien. Tu hochais donc simplement de la tête, parce qu'il était inutile de tourner en rond sur ce débat qui durerait toute la nuit. Tout de même, tu comprenais ses paroles et les assimilait du mieux que tu le pouvais.

Tu ris, si légèrement que ton corps entier tremblait, te faisant presque perdre l'équilibre, tes iris carminés écarquillés, sans le déserteur et ton appui, tu aurais fini à la renverse et plus ridicule que jamais. Le possesseur des kunais magiques t'avertissait de faire attention, quelle tâche, tu faisais, que de pitié qui pouvait se faire ressentir en ce moment-même. L'ambiance se calma soudainement lorsque l'Hayai se confia sur ses dernières volontés, ta réaction en était des plus belles, plus surprise que jamais par ces déclarations touchantes et tristes. Parce qu'il te faisait confiance comme personne et tu souhaitais du plus profond de ton cœur pouvoir respecter cette volonté, qui espérais-tu, arriverait dans très longtemps.
Il arriva, le majestueux, le petit, le plein de plumes adorables, la tête casquée tandis qu'il glougloutait en roulant du popotin. Glouba savait se faire remarquer, s'il fallait prendre exemple sur quelqu'un, c'était sur lui que tu te concentrerais. Et... cette petite boule de plumes qui tentait d'éviter son partenaire, ne put échapper à tes mains qui l’agrippèrent, l'emmenant contre ta poitrine, un sourire fier se gravant sur ton minois adorable. Alors que la kunoichi que tu étais, s'attendait à ce qu'il se débatte, il n'en fit rien, sûrement content d'être ici. La moue sur le visage du brun était si drôle que tu ne pus t'empêcher de t'esclaffer de rire, faisant trembler Glouba avec toi, dans une hilarité difficile à arrêter. Beaucoup d'alcool dans une si petite bouteille ? Alors en fonction des breuvages qui existaient, la teneur en éthanol était différente, ce qui était pourtant évident. Mais maintenant, tu savais que tu ferais beaucoup plus attention. Parce que même si tu te sentais éméchée, tu n'étais pas inconsciente par ce qui t'entourait.

Aucune objection dans le fait de la raccompagner, tu le laissais même t'aider à te relever. Tout semblait si différent de ta petite taille, debout aux côtés du jeune homme, tandis que tu lui offrais le plus grand des sourire, lui offrant toutes tes dents immaculées. Tes douces mains maintenaient toujours Glouba contre ton poitrail, le maintenant comme une peluche, sauf que celle-ci était bien vivante. Les sous-entendus d'Ija passaient inaperçu tandis que tu te contentais de la saluer de ta voix la plus reconnaissante. Tant de gaîté dans tes formulations, cette joie de vivre qui émanait de ton âme radieuse, même l'hôte de la taverne ne pouvait y rester indifférente. La pression sur ta taille te força à avancer, alors que vous quittiez les lieux tous les trois. Tu tentais de le guider du mieux que possible tandis que tes pas pouvaient s'entremêler et que Taishi était là pour t'empêcher de rencontrer le sol rocailleux et poussiéreux. Durant le chemin, qui montait vers les quartiers résidentiels, le Hayai s'excusa. Un faux air sévère naquit sur ton faciès, ne comprenant pas cette soudaine envie lui dire tout cela. Pourquoi ne comprenait-il pas que dans un sens, tu avais choisi tout cela ? Parce qu’il y a quelques mois, tu avais choisi de lui venir en aide, de lui tendre une main généreuse ?


« Je sais Taishi que les secrets peuvent être dangereuuuuuux ! Je sais ! Mais ça peut aussi être une force, une arme redoutable hihihi… Enfin, ne sois pas désolé, j’ai aussi choisi de me mettre sur ta route, en te venant en aide… Alors qu’on le veuille ou non, nos destins sont un peu liés !

Pourtant, bien que ton sourire irradiât ton adorable visage, à l’intérieur, tu te sentais étrange, la joie que tu avais ressentis quelques instants auparavant disparaissait soudainement. Pourquoi avais-tu peur ? Qu’est-ce qu’il pourrait bien t’arriver de si grave qui puisse faire naître cette boule dans ton ventre ? Ta main, qui maintenait la veste de l’Hayai, resserra son emprise, tu ne voulais pas lui montrer, parce qu’il allait encore s’excuser et tu ne le souhaitais pas. Rapidement, vous arrivâtes devant l’appartement de l’amour de ta vie, qui devait t’attendre et dieu seul sait comment serait sa réaction en voyant ton état. Mais tu allais bien, tu étais consciente et plus vivante que jamais. Tes pas s’arrêtèrent net, incitant l’homme à la pupille caramélisée à en faire de même.

« Merci de m’avoir raccompagné Taishi et merci pour cette soirée qui m’a fait beaucoup de bien. J’espère que nous nous recroiserons avant ton départ. Je passerai le bonjour à Musashi.

Tu déposais maladroitement un baiser sur le casque qui protégeait le haut du crâne de ce dindon à la parlote facile, riant légèrement alors que tu avais presque raté la tête. Puis, d’une pointe des pieds des plus concentrée, t’agrippant à son veston, tu vins déposer un doux baiser sur la joue du déserteur. Qui sait, peut-être qu’il s’agissait aussi d’un aurevoir ? Enfin, tu posais Glouba sur le sol, qui serait sûrement déçu de quitter ta confortable poitrine. Mais ton amoureux t’attendait, et tu avais hâte de retrouver ses bras réconfortants. Alors, plus concentrée que jamais, tu marchais vers l’entrée du bâtiment, avant d’ouvrir la porte et de te retourner, saluant un simple signe de main le brun. Il était temps de passer à une nouvelle journée.



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Hayai C. Taishi
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Lun 22 Juil 2019 - 20:58
« Ne me regarde pas comme ça ! Évidemment que ce n’est pas le cas. Mais c’était la rumeur. »

Beaucoup de gens pensaient encore que son pouvoir était généralisé dans son clan. Quelle débâcle cela aurait été… Il soupira. Autant laisser les gens penser ce qu’ils voulaient. Le Chapelier n’était pas un Hayai, du moins en autant qu’il sache. Après tout, la clan avait réussi à lui cacher la généalogie de sa mère pendant des décennies… Tu peux toujours compter sur une bande de nomade pour cultiver les mystères, au dirait.

Il aida la femme à marcher, s’amusant des regards des badauds amusés, il n’était pas si tard que ça après tout, et certainement un peu tôt pour une tel ébriété. À vrai dire, Taishi n’avait pas prévu qu’elle soit si… Inexpérimentée. Il avait littéralement suffit deux petits verres de saké. Deux.

Elle tenait Glouba comme une peluche, et évidemment l’obèse oiseau la laissait faire, profitant de tous les agréments du voyage. Cet enfoiré en prenait pour son grade, en tout cas. Les mots de la femme étaient vacillants, tous comme son équilibre, mais Taishi les considéra avec un léger sourire pensif, songeant à tout un tas de choses. Elle n’avait pas tort sur un point, Aimi lui avait donné beaucoup de choses à réfléchir et considérer. Sur ce village, sur le sens du devoir… Elle était en cela une Sanadare raisonnée, et c’était une combinaison étrange et peu commune pour lui. Presque déroutante.

« Des destins liés… »

Elle disait avoir fait le choix d’être sur son chemin, mais aussi que c’était un coup du destin. Ce n’était pas si loin de la philosophie de son clan. La fin est la même, le chemin est inconnu. En cela, Aimi avait bien cerné le sens de leur rencontre. Mais tout comme lui, elle ne pouvait pas voir la finalité. Pas encore, du moins. Ça viendrait.

Ils arrivèrent devant une maison, un appartement qui devait être la sienne. Le regard parfois doré, parfois verdâtre de l’Hayai considéra le logis. Il y a quelques années, il avait eu un endroit similaire, à un endroit similaire, pour des raisons… Similaires. Taishi songea à la fois où il avait lancé Sanadare à l’eau, dans la source derrière sa petite maison du coin résidentiel. Quand le Sergeant-Major, cet immense perroquet, avait décidé d’y élire domicile, au grand dam de Taishi mais le plus grand plaisir de la Hyûga. Tant de souvenirs refoulés le fit détourner le regard, les dents légèrement serrées, mais heureusement, l’alcool semblait distraire Aimi sufisamment pour qu’elle n’en remarque rien, du moins visiblement.

Elle reposa le dindon qui s’étira un peu avant de bondir sur l’épaule de l’Hayai, comme l’oiseau d’un pirate, même si dans ce cas-ci c’était un obèse poulet coloré, surtout. Aimi le remercia, mais son approche pour l’embrasser sur la joue le laissa surpris et il fallut quelques secondes pour qu’il réagisse, laissant sa main glisser contre le bras de la femme, simplement, un sourire contraint aux lèvres.

« N’importe quand, Aimi. Bonne nuit. »

Il la regarda monter les marches, lui faire un dernier signe de la main qu’il répliqua à son tour avant de disparaître à l’intérieur du bâtiment. Un moment de silence, puis il soupira, reprenant son chemin.

Le dindon sur son épaule croisa épaules.

« … C’est quand même ton type de femme ! »

Taishi s’arrêta pour lui jeter un regard vif pendant de longues secondes avant de croiser les bras.

« Totalement. »

Ils se regardèrent pendant une seconde avant d’éclater de rire à l’unisson en faisant un fist bump alors que Taishi reprenait son chemin. Taishi songea qu’il était bien commode du destin d’avoir lié Aimi et Musashi, son élève.

Les élèves finissent toujours par égaler leurs maîtres.

Et souvent, à les surpasser.
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