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[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi]

Han Musashi
Han Musashi

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Lun 1 Avr 2019 - 23:31
[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi] Iwagak12

LA VIE D'UN MÉDECIN...

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Quelques jours s’étaient écoulés depuis notre confrontation contre le prisonnier de Wasure. Depuis ce jour, j’éprouvais beaucoup de difficultés à me concentrer et à m’entraîner sérieusement. Certainement une des conséquences du traumatisme laissé par cet affrontement. Après tout, il faut dire que je n’en avais pas été d’une grande aide à mes camarades, même s’ils ne cessaient d’affirmer le contraire. Quoi qu’il en soit, je me fis la promesse de me reprendre en main et de devenir bien plus fort, pour ainsi éviter de me retrouver impuissant la prochaine qu’on aura affaire à la même situation que celui lors du combat contre Kibo. Cependant, je ne pensais pas pouvoir tenir cette promesse, pas avant que mon ainé ne soit sur pied. Ainsi, je lui rendais presque tous les jours visite dans sa chambre d’hôpital, non seulement pour lui tenir compagnie mais aussi pour m’assurer qu’il récupérait de ses blessures. Toutefois, n’étant pas médecin, il m’était impossible d’évaluer son état, et encore moins de lui prodiguer des soins.

Ainsi, cette situation fit renaître mon intérêt pour les techniques médicales, même si bien sûr pour le moment je ne connaissais encore personne susceptible de pouvoir m’aider et me guider dans cette voie. Cependant, je restais malgré tout confiant, persuadé qu’un beau jour, je trouverais la personne idéale pour m’enseigner les bases de la médecine et ainsi me permettre, peut-être, un jour, d’égaler le niveau de ma défunte mère.

Bref, pour l’heure, je devais simplement quitter l’hôpital et aller satisfaire mon ventre qui ne cessait de crier famine. Cependant, alors que je sortais de l’hôpital, je tombai nez-à-nez sur une fille qui ressemblait drôlement au médecin d'Abuto. Elle semblait en fin de service et n’avait pas l’air de m’avoir reconnu. En un sens, ce n’était pas si étonnant, car je ne l’avais croisé que quelques fois et on ne s’était d’ailleurs jamais vraiment parler, du moins pas directement. C’était donc l’occasion « parfaite » pour l’interpeller, ne serait-ce que pour avoir des nouvelles sérieuses et précises sur l’état de mon partenaire.

« Excuse-moi… Tu ne serais pas le médecin de Mugirawa Abuto par hasard ? Ou du moins, tu fais partie de l’équipe médicale qui s’occupe de lui, pas vrai ? » Fis-je, d’un air amical.

Cela ne faisait pas de mal de demander une confirmation car, même si j’étais persuadé de l’avoir croisé, il n’était pas impossible qu’elle ne soit pas celle à laquelle je pensais. Quoi qu’il en soit, la conversation était engagée, et à moins qu’elle ne soit vraiment pressée, je ne comptais pas la laisser partir avant d’obtenir les réponses à mes questions.

« Désolé, je ne me suis même pas présenté. Je me nomme Musashi, Han Musashi et j’ai un ami qui est hospitalisé ici depuis quelques jours. J’ai cru t’avoir vu plusieurs fois dans sa chambre d’hôpital. » Poursuivis-je, d’un léger sourire. « J’espère que tu n’es pas pressée car je m’en voudrai de te retarder. » Conclus-je, d’un air sincère.

Je me permis alors de lui ouvrir la porte, la laissant ainsi sortir en premier de l’hôpital… Sachant que la nuit commençait déjà à tomber, cela ne serait étonnant pas étonnant de voir cette conversation écourtée par la jeune médecin. D'ailleurs, elle devait probablement être épuisée de passer toutes ses journées dans cet hôpital à s'occuper de malades et blessés en tout genre...


Spoiler:


Dernière édition par Han Musashi le Dim 7 Avr 2019 - 18:28, édité 1 fois
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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Mar 2 Avr 2019 - 11:46
La vie d'un médecin...

Être médecin était à la foi fructifiant et éprouvant. En effet, ce métier pouvait en faire voir de toutes les couleurs, celles qui te procuraient une joie et une allégresse infime, mais qui pouvaient aussi te rendre fou et t’épuiser ou te peiner. À l’heure actuelle, Aimi était entourée d’une aura dans les tons grisâtres, ceux de la fatigue : depuis l’épisode de l’attaque du prisonnier, elle s’était peu reposée, et bien qu’elle aimait soigner les patients et prendre soin d’eux, la saturation arrivait à son paroxysme et la douce savait que c’était loin d’être terminé. L’infirmière lui avait proposé de se reposer une journée, que même les docteurs avaient le droit à un moment de répit, qu'elle ne devait pas s'en faire et qu'il avait la situation en main. Si ce n’était pas elle qui lui avait offert la possibilité de prendre une journée, elle serait revenue le lendemain. Paradoxalement, la Chiwa, qui n’en pouvait plus, souhaitait tout de même être présente, parce qu’elle avait ça dans le sang. Seulement, la kunoichi avait très bien compris qu’elle se ferait taper sur les doigts si elle pointait le bout de son nez à l’hôpital le lendemain ; car oui, donner de sa personne pour sauver des vies, c’était bien, mais si on ressemblait à une loque, et c’était l’inverse qui pourrait se produire.

Aujourd’hui avait été la journée de trop, elle avait désiré pousser dans ses dernières limites et la douce l’avait bien ressenti, manquant même de s’écrouler au milieu du couloir. L’Iwajin avait aidé sa consœur pour un patient qui souffrait tellement qu’il en était violent et cet épisode avait été éprouvant pour le rubis, qui avait pour rôle de contrôler tous ses réflexes à l’aide d’un aide-soignant. Elle s’était ensuite occupée des soins routiniers des patients présents depuis un moment et avait analysé le dossier d’Abuto qui était alité depuis quelques jours, bientôt, il allait pouvoir sortir et faire suivre ses soins à domicile, bonne chose pour lui. Depuis qu’elle avait été aux côtés de l’infirmière lors de son arrivée, elle ne l’avait pas revu, la rousse prenait de ses nouvelles en lisant son dossier médical, une autre infirmière se chargeant de lui et de toute façon, elle avait été bien trop occupée ailleurs.

C’était donc machinalement que la jeune femme avait remercié sa supérieure, avant de retrouver les vestiaires où elle enfila son enveloppe noire et chaude, qui descendait jusqu’en dessous de ses genoux. Équipée de son katana, elle allait enfin pouvoir quitter les lieux éprouvants. La Chiwa ne désirait pas spécialement rentrer tout de suite, avec la journée qu’elle venait de passer, si elle croisait son père, cela ne ferait qu’empirer celle-ci. La fille aux yeux rubis avançait vers la sortie tout en réfléchissant à un endroit où elle pourrait se poser, afin de méditer tranquillement et de retrouver ses repères. Alors qu’elle s’apprêtait à pousser les doubles portes de la bâtisse médicale, une voix masculine l’interpella, la stoppant dans ses mouvements. Son regard indéchiffrable tomba sur l’individu qui lui parlait d’un ton sympathique, légèrement surprise, elle ne réagit pas directement à sa question. C’est alors qu’il continua dans sa lancée en se présentant, précisant ainsi pourquoi il venait à sa rencontre, tout armé de politesse et de bonnes intentions. Aimi continuait de le fixer de ses yeux rubis, alors qu’elle réfléchissait à ses paroles, le jeune homme lui ouvrit poliment la porte. Une brise d’air agréable caressa sa peau blanche et s’amusa à onduler sa magnifique chevelure volcanique, son visage épuisé contempla la sortie et sans attendre, dans un réflexe surprenant elle se lança à la sortie et se laissa tomber, à genoux sur le sol frais et caillouteux. Ses poumons se gonflèrent d'air rafraîchissant et la jeune femme ferma les yeux quelques secondes : que ça faisait du bien d'enfin quitter cet hôpital.

A terre, face à l’Iwajin sûrement très surpris par sa réaction, la jeune fille retrouva sa lucidité et se permit de l’analyser. Au vue de sa corpulence et de son accoutrement, elle avait à faire à un shinobi du village. Ses iris rougeoyants remontèrent sur un visage doux et agréable, quelque peu surpris, ses pupilles et ses cheveux lumineux et chauds comme le soleil lui donnaient un air réconfortant. Aimi fit interpellée, elle l’avait déjà croisé dans les couloirs de l’hôpital, elle en était certaine, il était rare qu’elle oublie un visage, et ses cheveux d’or la mettaient sur la piste. Se remémorant ses paroles qui lui confirmèrent ses dires, elle repensa à cet Abuto. La Chiwa se releva doucement et épousseta ses genoux avant de relever son visage féminin et adorable, lui adressant un discret sourire, si rare.

« Bonsoir Musashi san, j’ai finis mes tâches alors ne t’en fais pas, je ne suis pas pressée, bien au contraire, j’avais surtout besoin de quitter les lieux… Pour te répondre à propos d’Abuto san, j’ai été présente pour ses soins lorsqu’il est arrivé aux urgences. Ensuite, j’ai suivi son dossier, mais je ne suis pas allée le voir physiquement par la suite, vous devez me confondre avec une autre infirmière. Nous nous sommes croisés dans les couloirs, c’est tout ce dont je me souviens. »

Aimi glissa sa main dans ses cheveux, légèrement embarrassée, que dire de plus ? Allait-il être déçu de ne pas avoir ce qu’il voulait ? La jeune femme pourrait lui renseigner ce qu’elle savait, ce serait déjà ça.

« Tout ce que je peux te dire, c’est que l’équipe continue ses soins et qu’il va de mieux en mieux, il a même été prévu de le laisser rentrer à son domicile. Cependant, il continuera de recevoir quelqu’un à son domicile pour surveiller son rétablissement. Avec nos compétences, ce n’est qu’une question de temps et ensuite, il faudra qu’il se réhabitue à tous les gestes quotidiens, l’entraînement devra se faire sans brutalité au début. »

La douce lui adressa un regard serein, celle-ci préférait lui montrer ainsi que tout irait bien pour son ami. D’ailleurs, elle tiqua sur ce mot, les seuls compagnons qu’elle avait eus en dehors des missions et entraînements, étaient les enfants de son village natal. Depuis, elle n’avait plus tissé de lien amical, et bien qu’elle savait que c’était en partie de sa faute, une tristesse naquit au fond d’elle, trahissant de son désir qu’un jour, elle puisse mettre son côté insociable de côté et de s’ouvrir aux gens. Fort heureusement, être médecin avait de bons côtés : en plus de pouvoir prendre soin des patients, d’apprendre chaque jour, elle avait créé des liens avec eux ainsi que ses confrères. Elle ne s’en rendait pas compte, mais petit à petit, le cocon s’ouvrait et allait donner naissance à un magnifique papillon.
Contemplant le ciel qui s’assombrissait petit à petit, elle s’adossa à un mur et croisa les bras, il fallait qu’elle fasse plus d’effort et l’Iwajin face à elle, très agréable personne, l’encourageait dans cette voie.

« J’espère que j’ai répondu à tes interrogations Musashi, tu dois beaucoup tenir à lui pour venir le voir si souvent ? Euh… Est-ce… Que tu veux savoir… Autre chose ? »

Et voilà qu’elle recommençait à hésiter dans ses paroles. Embarrassée, elle fixa ses pieds, attendant une réponse.


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Han Musashi
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Mer 3 Avr 2019 - 16:48
[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi] Iwagak12

LA VIE D'UN MÉDECIN...

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Alors que je m’attendais à un semblant de réponse, la jeune médecin se contenta, étrangement, de simplement me fixer du regard. Drôle de réaction, néanmoins, je savais qu’elle cachait quelque chose car, il serait malpoli d’ignorer une personne de la sorte, et visiblement elle avait l’air d’être tout sauf une personne irrespectueuse. Ainsi, sur le moment je ne dis rien, me contentant simplement de lui ouvrir la porte. Puis, soudainement, elle se retrouva par terre, à genou, comme si elle venait d’être libérée d’un lourd fardeau. Bien entendu, cela eut pour effet de me surprendre ; surprise pouvant d’ailleurs éclairement être lu sur mon visage. Puis, quelques instants plus tard, la jeune médecin se releva et se daigna – enfin – de m’accorder un peu de son attention. D’ailleurs, les premiers mots qui sortirent de sa bouche justifièrent logiquement son comportement, à priori dû à la fatigue accumulée dans cet hôpital.

La pauvre, cela ne devait pas être facile de passer toutes ses journées dans cet endroit où les malades et les blessés arrivaient toujours en masse. Cela dit, c’était la voie qu’elle eut choisie, et j’étais persuadé qu’elle avait ses raisons et qu’elle ne regrettait aucunement de se tuer à la tâche. Quoi qu’il en soit, la jeune médecin me parla brièvement de mon partenaire et me fit comprendre qu’elle n’était pas son médecin d’office et qu’elle n’était jamais rentrée dans sa chambre. Alors que la déception commençait à se dessiner sur mon visage, la jeune médecin me rassura quelque peu en me confiant qu’on s’était rencontré à plusieurs fois dans les couloirs. Je savais que sa tête me disait quelque chose et que mon cerveau ne me jouait pas des tours ; même s’il était vrai que le choc émotionnel et la fatigue accumulé dernièrement m’amenèrent à la confondre avec l’un des médecins du Mugirawa.

« Oh, je vois. Je savais que je t’ai vu quelque part, mais de là à te confondre avec le médecin d’Abuto, il faut croire que j’ai vraiment besoin de repos. » Fis-je, d’un léger rire. « Je te prie de m’excuser pour cette confusion. » Poursuivis-je, d’un léger sourire pour le moins sincère.

Après quoi, la jeune médecin me rassura toute de même sur l’état de mon camarade, indiquant qu’il devrait probablement bientôt être rapatrié à son domicile. C’était une bonne nouvelle, une excellente nouvelle qui eut, d’ailleurs, pour effet de me faire légèrement sourire. Cependant, je savais qu’il n’était pas encore totalement remis, et qu’il devrait certainement continuer de recevoir des soins durant quelques jours de plus, voire un peu plus…
Quoi qu’il en soit, mon regard ne quittait pas celui de la jeune médecin, disons qu'il était comme aspiré par ses yeux qui, il faut le souligner, semblaient aussi purs et intenses que mes cristaux. Même si elle ne se rendait probablement pas compte, la couleur et la profondeur de son regard était d’une telle intensité que j’avais l’impression d’être hypnotisé. Je me demandai d’ailleurs, l’espace d’un instant, si ce regard avait le même effet sur tout le monde, ou seulement sur ma personne étant donné qu’elle me rappelait grandement une étoile du passée… Quoi qu’il en soit, je fis attention à ne pas trop l’intimider, me contentant ainsi de lui adresser mon plus beau sourire :

« Oui, tu as répondu à toutes mes questions, merci à toi … heuu… quoique attends... c’est quoi ton nom déjà ? » Rétorquai-je, d’un air légèrement embarrassé.

Ce n’était pas dans mes habitudes de remercier une personne sans l’interpeller par son prénom. En effet, un tel remerciement serait, à mes yeux, dépourvu de tout « saveur » ...

« Concernant Abuto-san, oui tu as raison, c’est normal hein, après tout il s’agit de mon grand-frère. » Fis-je, d’un large sourire. « Tiens maintenant que j’y pense, tu as l’air d’avoir vécu une éprouvante journée, je me trompe ? » Demandai-je, d’un air curieux.

Une petite idée me traversa alors l’esprit ; celle-ci pouvant en effet nous profiter grandement à tous les deux.

« Ce n’est guère dans mes habitudes d’aborder les personnes que je ne connais pas comme je l’ai fait avec toi. Cependant, je ne regrette pas car j’ai un profond respect pour les médecins qui, je dois l’avouer, m’ont toujours fasciné, et ce depuis ma plus tendre enfance. » Lançai-je, soudainement. « Donc si cela ne dérange pas et que tu n’as rien de prévu, je te propose de décompresser devant un verre et de m’aider ainsi à mieux comprendre les mystères qui entourent les médecins, surtout les médecins ninja comme toi... du moins c'est que j'en conclus en voyant le sabre que tu portes, je me trompe peut-être ? » Poursuivis-je, d’un air amical.

Malheureusement, cela pouvait d'une certaine façon s’apparenter à un rencard, mais il n’en était rien. En réalité, une telle idée ne m’avait même pas effleuré l'esprit, après tout je m’étais juré de ne pas tomber dans ces futilités... Quoi qu’il en soit, j’attendais patiemment la réponse de la jeune médecin, espérant secrètement qu’elle serait la personne qui, un jour, m’initierait peut-être à l’art de la médecine…

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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Mer 3 Avr 2019 - 21:03
La vie d'un médecin...

Ce n’était pas Aimi qui lui en voudrait de l’avoir confondu avec quelqu’un. Elle n’était pas ce genre d’individu, à se vexer pour des broutilles, le monde était déjà tellement rempli de haine et de violence. Même à son arrivée à Iwa, même lorsque les apprentis de sa promotion se moquaient de son physique, du fait qu’elle soit plus âgée et moins compétente, elle ne leur en avait pas voulu, bien au contraire, elle ne se laissait pas faire et leur menait la vie dure.
La seule rancœur dont elle avait fait preuve, c’était la jalousie naissante, grandissante, à force d’observer la joie des gens qui l’entouraient, le fait qu’ils ne fassent pas attention à elle. Oui, elle avait été capricieuse et avait fait payer le fait qu’elle se sentait seule et blessée. Mais, même si elle l’avait cherché, personne n’avait essayé de la comprendre, les enfants s’étaient simplement contentés de rire d’elle, mais ils n’étaient que des enfants, alors à quoi bon…

Maintenant, elle avait grandi, elle voyait les choses avec du recul, c'était fait et il fallait avancer,. Puis, l'épéiste le savait : si elle voulait vraiment changer, il fallait qu'elle travaille sur elle. Seulement, sa difficulté à se sociabiliser la suivait, seules quelques personnes avaient la chance d’entendre le rire d’Aimi et voir le sourire de celle-ci. Qui sait, peut-être que cela changerait avec le temps ? En tout cas, le plus important pour elle maintenant, c’était de protéger et sauver des vies. Bien qu’aujourd’hui, ce fût une journée sans, elle ne laisserait jamais tomber, il fallait juste parfois, savoir se relâcher.
Alors qu’elle remontait son visage vers ses pupilles lumineuses, lui donnant une force en elle qu’elle avait oublié aujourd’hui, elle attendait de savoir si ses réponses avaient éclairé son esprit. Elle remarqua qu’il la fixait intensément durant un petit moment, ses joues s’empourprèrent aussitôt, n’étant pas habituée à autant d’intérêt de la part d’un camarade.

S’apprêtant à la remercier pour son aide, il lui fit remarquer qu’il ne connaissait pas son identité. La jeune femme se tapa légèrement le front, elle ne s’était même pas présentée, la fatigue la rendait irrespectueuse alors qu’elle offrait un point d’honneur au respect. L’Iwajin aux yeux rubis sur le point de présenter une dizaine d’excuses, fut coupée, car celui-ci enchaîna en expliquant qu’Abuto était comme son frère et que c’était normal… La Genin était enfant unique, alors elle ne savait pas ce que c’était d’avoir un frère ou une sœur… Des sortes d’amis inséparables ? Sûrement, mais elle n’en avait pas… La Chiwa était tout de même contente pour lui, bien qu’elle sentait un léger pincement au cœur, elle pensait qu’il méritait d’être bien entouré. Sa dernière phrase lui donnait raison, les deux Iwajins ne se connaissaient pas vraiment et il s’intéressait à ses soucis, c’était vraiment touchant. Le rubis regardait l’individu comme s’il venait d’annoncer une bombe.

« Excuse moi Musashi san… J’ai même réussi à oublier de me présenter… Je me nomme Chiwa Aimi et je suis Genin ainsi que ninja médecin. En effet, c’était la journée de trop… On va dire que j’aurais dû me reposer quand j’en avais besoin, j’ai même manqué de m’évanouir. » Elle rit légèrement embarrassée, trouvant cela pathétique. J’aime ce que je fais plus que tout, je culpabilisais de vouloir me reposer, mais j’aurais dû, ce n’est pas dans cet état que je serais plus efficace. J’ai déjà vu des patients perdre la vie, cela a été un choc pour moi, la première fois. Mais aujourd’hui, cet homme… J’ai lu tant de souffrances en lui, dans ses yeux et ses gestes, c’était trop pour cette journée… »

La douce femme aux cheveux de feu soupira, le cœur lourd, elle ne s’était jamais vraiment confiée sur ce qu’elle ressentait, elle ne désirait pas l’embêter avec cela. Les mots qu’il sortait de sa bouche la sauvèrent de son embarras. Alors comme ça, il portait un intérêt au monde de la médecine et de ceux qui la pratiquaient ? La jeune femme l’écouta attentivement, c’était un sujet auquel elle aimait discuter. Plus elle l’écoutait, plus elle commençait à l’apprécier, déjà qu’il faisait preuve d’une douce gentillesse, d’une politesse qu’elle chérissait, et d’un intérêt pour sa passion.
Il lui fit une proposition à laquelle elle ne s’entendait guère, lui faisant agrandir son regard. Aller boire un verre ? Avec elle ? Chiwa Aimi ? Genin d’Iwa ? C’était bien la première fois… Après tout, pourquoi pas… Il fallait que la rousse sorte de sa bulle et s’ouvre au monde, ce n’était pas quelqu’un de réfractaire à cela, l’inconnu faisait toujours peur, mais elle s’en sentait capable. En plus, c’était dans le cadre de ses questions à propos de la médecine, comment pourrait-elle refuser cela ? Qui sait, peut-être qu’il deviendrait la première personne qu’elle initierait ? L’Eisei Nin lui offrit un doux sourire et se détacha du mur, prête à partir à l’aventure.

« Ce sera avec plaisir Musashi san, je suis même honorée de pouvoir te faire découvrir le monde de la médecine, c’est si vaste que même moi, j’ai tellement à apprendre encore ! » Sa tête se tourna légèrement en regardant de biais son Katana. Tu conclus bien, voici Hinoken, il ne me quitte jamais ! On y va ? Euh… Je suis désolée, mais… Je n’ai jamais été invitée à “boire un verre” auparavant, tu ne m’en voudras pas si je te suis ? »

La kunoichi lui offrit un timide sourire, alors qu’elle le suivait dans les rues du village de la Roche, ressentant à la fois de l’excitation – parce qu’elle avait hâte de lui parler de tout cela - et de l’appréhension – elle n’était jamais allée dans un tel endroit avec quelqu’un – cela promettait d’être intéressant. Les deux camarades ne marchèrent pas longtemps dans les rues s’assombrissant petit à petit. En effet, l’homme aux cheveux irradiants s’arrêta devant une entrée laissant passer une lumière tamisée, cela ne semblait pas mauvais. Par politesse, il fit signe à la Genin de rentrer en premier.
Légèrement intimidée, elle emboîta le pas, hésitante. Les pupilles rubis de la jeune femme se scintillèrent grâce au reflet des charmantes lumières de la bâtisse. C’était quoi, un restaurant ? Une auberge ? Peut-être qu’ils vendaient du pain ? Aimi en raffolait. Musashi l’invita à s’installer à une table où deux bancs étaient posés de chaque côté de celle-ci. Timidement, la douce s’assit tout en regardant ce qui l’entourait. C’était calme et il faisait chaud, comment avait-elle pu louper ce genre d’endroit ? La Chiwa posa son katana à sa gauche, contre le mur et retira son manteau qu’elle déposa sur le banc contre sa cuisse gauche. Ses deux mains jointes sur ses cuisses, elle regardait timidement son camarade d’armes.

« Maintenant que nous sommes ici… Sur quel sujet je peux t’aiguiller ? Et… Tu sais s’ils vendent des pains ici ?»

Son air innocent contrastait avec l’assurance qu’elle pouvait avoir en temps normal, elle préférait laisser Musashi parler, il l’aidera sûrement à la mettre à l’aise.




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Han Musashi
Han Musashi

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Ven 5 Avr 2019 - 17:34
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LA VIE D'UN MÉDECIN...

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La jeune médecin se présenta et me confia qu’elle eut une journée pour le moins éprouvante. Je pensais alors qu’il devait en être ainsi de la vie d’un médecin, et ce d’autant plus lorsque ce dernier revêt du casquette de shinobi. En effet, en comparaison à un shinobi ordinaire, les adeptes de la médecine devaient, en plus de réaliser des missions et des entraînements réguliers, passer la plupart de leur temps à l’hôpital pour ainsi aider l’équipe médicale à soigner et guérir ceux qui en avaient besoin. De plus, les médecins avaient aussi la particularité d’être un appuie psychologique non négligeable, du moins c’était l’image que je me faisais d’eux. Bref, disons donc que tous ces facteurs expliquaient facilement et logiquement l’état d’Aimi, et ce d’autant plus qu’elle préféra sacrifier son jour de repos pour continuer de venir en aide aux autres. Ainsi, le moins qu’on puisse dire c’est que la jeune médecin était courageuse et dévouée, et cela ne pouvait que forcer le respect et l’admiration.

D’ailleurs, je ne manquai pas d’accompagner son rire, cherchant ainsi à la rassurer et lui faire comprendre qu’il n’y avait rien de « ridicule » dans ses propos. Cela dit, bien que mon rire soit doux et léger, il n’était pas impossible qu’il soit mal interprété, même si cela dépendait grandement de la personne en face et de son degré de susceptibilité. Quoi qu’il en soit, si tel était le cas, j’étais persuadé que mon expression faciale participerait à rassurer la jeune médecin qui, de toute évidence, avait l’air d’être tout sauf une personne qu’on pourrait qualifier de « susceptible ». Bref, après le rire, je me montrais très concerné et à l’écoute, invitant ainsi Aimi à se confier et à se débarrasser de ses petits tracas journaliers. Après tout, je lui devais bien cela, surtout après l’avoir interpellé et confondu avec une autre personne. Puis, j’imaginais que cela participerait aussi à nouer une relation qui, avec le temps, deviendrait aussi solide que celle que j’entretenais avec Abuto et Ryôko. Ainsi, une fois qu’elle finit son monologue et accepta mon invitation, je lui adressai mon plus beau sourire, en posant délicatement ma main sur son épaule.

« Tu verras, ce verre te fera le plus grand bien. »

Après quoi, mon attention se porta sur son sabre nommé « Hinoken » ; à priori une épée de qualité puisqu’il ne suffisait que de la contempler pour qu’elle me procure l’envie de dégainer mon Sashikomu, bien dissimulé dans ma longue veste rouge.

« C’est une belle épée que tu as là, peut-être qu’un jour nous aurons l’occasion de croiser le fer » Fis-je, d’un léger rire. « Heuu… Tu as raison, allons-y. » Poursuivis-je, d’un léger sourire.

A cet instant, je ne savais ni quel chemin prendre ni dans quel restaurant nous allions-nous rendre. Au début, je songeais au bar des sauvageons, lieu dans lequel j’avais partagé un bon repas en compagnie de Towa, cependant, l’ambiance qui y régnait ne me semblait pas très appropriée pour la jeune médecin qui, justement, avait besoin d’un lieu calme et agréable. Ainsi, après quelques secondes de réflexion, je choisi un chemin au hasard, laissant ainsi l’instinct nous guider à la destination de son choix.

« Ne t’en fais pas, suis-moi, je suis persuadé qu’on finira par tomber sur un beau restaurant. » Fis-je, d’un léger rire.

Voilà une phrase qui se voulait tout sauf rassurante, néanmoins, quelque chose me disait qu’Aimi n’émettra aucune objectivation. Après tout, la jeune médecin était épuisée, et ce surtout psychologiquement parlant, du moins de ce que je crus comprendre, dès lors quoi de mieux qu’une bonne balade en plein pour se vider l’esprit ? Balade qui, d’ailleurs, fut bien plus courte que je l’imaginais. En effet, il nous aura fallu que de peu de temps pour trouver un restaurant, et a priori pas n’importe lequel. En effet, aux premiers abord, ce restaurant paraissait luxueux, du moins c’était que j’en conclus en observant l’architecture très moderne et pour le moins originale. La lumière qui s’échappait de l’intérieur laissait imaginer une ambiance calme et agréable, exactement ce qu’on recherchait. Dès lors, il ne manquait plus qu’à y entrer et prendre place :

« Après toi, je te prie » Lançai-je, d’un léger sourire.

Une fois à l’intérieur, l’air me parut immédiatement lourd et chaud, me contraignant ainsi à retirer ma longue veste, la déposant ainsi au même endroit que la jeune médecin. Après quoi, je prie place en face d’Aimi qui semblait quelque peu timide. Cependant, elle n’hésita pas à engager la conversation, me demandant ainsi sur quel sujet elle pouvait m’aiguiller. Alors que je me mis rapidement à réfléchir, elle reprit en me demandant si le restaurant vendait du pain. Malheureusement, je n’en avais aucune idée mais j’imaginais qu’il devait probablement en vendre. Ainsi, alors que je m’apprêtais à lui répondre, un drôle de monsieur fit son apparition. Il était vêtu de blanc et de noir, couleurs traditionnels de ce restaurant. Il tirait une tronche pour le moins étrange, se frottant d’ailleurs curieusement les mains.

« Bien le bonjour ! Vous avez l’air tellement fatigué et affamé… mais vous savez quoi ?! Vous êtes au bon endroit ! » Fit-il, en se penchant vers Aimi. « Tenez, choisissez ce qui vous fera plaisir et on vous apporte ça immédiatement. » Poursuivit-il, d’un large sourire.

Il nous remit alors les menus magnifiquement gravés sur des pierres, puis ne cessait étrangement de tourner autour de nous.

« Vous avez l’air d’avoir chaud… mais vous savez quoi ?! C’est normal ! » Fit-il, en immisçant sa tête entre nous deux. « Ce restaurant est le plus grand et le plus beau de tout le pays. Aux sous-sols, nous avons des sources chaudes qui couvent tout le restaurant de leur chaleur. Nos clients ont pour habitude de bien se goinfrer avant d’aller se détendre dans ces eaux thermales au mille et une vertu. » Poursuivit-il, d’un large sourire. « Si vous voulez, on peut d’ores et déjà vous réserver une place, et sachant que c’est votre « première fois », on vous fera bien tendu une réduction digne de ce nom. » Conclut-il, d’un clin d’œil.

Qu’il était bavard… C’était typiquement le genre de personne qui me sortait par le nez. Quoi qu’il en soit, je lançai un bref regard vers la jeune médecin avant de répondre à cet individu pour le moins surexcité.

« Ce qui serait bien, c’est d’avoir deux verres, une bonne limonade bien fraîche pour moi, et… » Commençai-je, laissant Aimi choisir la boisson de son choix. « Ensuite, ce qui serait top c’est que vous nous apportiez du pain et que vous nous laissiez le temps de choisir nos repas. » Poursuivis-je, d’un air neutre.

« Bien, monsieur. N’oubliez cependant pas que mon offre est toujours d’actualité… » Fit-il, avant de s’exécuter.

Après quoi, mon regard se tourna vers la jeune médecin, quelque peu gêné par la situation et le comportement pour le moins étrange de ce « serveur ».

« Je suis navré, c’est la première fois que je viens ici aussi » Fis-je, d’un sourire forcé, me grattant légèrement l’arrière du crâne. « Sinon, pour en revenir à notre conversation, j’aimerai tout d’abord comprendre ce qui t’a poussé, toi, à devenir médecin. C’est peut-être indiscret, mais je t’avoue que c’est important pour moi de comprendre la raison qui pousse une personne à devenir médecin. Je suis persuadé que personne ne se lève de bon matin avec la détermination de devenir un médecin et de chercher à aider et soigner les autres, tu vois ce que je veux dire ? » Poursuivis-je, d’un air curieux.

Cette question me parut la plus pertinente pour aborder ce sujet. En effet, si j’éprouvais, au fond, le désir d’aider et soigner les autres, j’étais néanmoins persuadé que la source de mes motivations était différente de la sienne, et aussi probablement différente de celle d’un autre médecin. Ainsi, en ayant des explications sur la source de sa détermination, je pouvais d’une certaine façon évaluer la mienne et voir si elle pouvait perdurer dans le temps…


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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Ven 5 Avr 2019 - 23:42
La vie d'un médecin...

Sa présence était un baume au cœur pour la Genin d’Iwa, il était rassurant, comme s’il comprenait l’état dans lequel elle était en ce moment même. Alors que cela ne faisait que quelques minutes qu’ils discutaient, elle avait l’impression de le connaître depuis longtemps. Il était poli, à l’écoute, compréhensif, que demander de plus ? La douce sentait qu’elle pourrait se reposer sur son épaule, et elle en avait besoin, peut-être qu’en plus, ça l’aiderait à s’ouvrir ? Il déposa une main amicale sur son épaule, un contact qu’elle n’avait jamais eu auparavant, la surprenant. Elle rougit en le voyant sourire, tel un rayon de soleil dans l’obscurité de la nuit. La Chiwa voulait le croire quand il lui disait qu’un verre lui ferait du bien, elle avait vraiment besoin de se détendre, de souffler. Aimi remarqua qu’il était intrigué par son katana et cela lui faisait plaisir, même si ses compétences au katana n’étaient pas des plus remarquables, elle y tenait. La jeune femme était fière qu’il trouve son arme belle. Elle se sentit très honorée qu’il pense un jour qu’il pourrait faire rencontrer leurs deux armes, elle avait besoin de cela, de compagnon d'armes. Cela la fit rire, celui-ci semblait légèrement embarrassé, tout comme elle.

« Ce sera avec joie que j’accepterai de rencontrer ton arme ! »

Elle se souvint pendant qu’il recherchait un endroit où se poser, qu’il n’était pas plus certain de trouver chaussure à leur pied, mais continua, comme toujours, à la rassurer. Elle était restée silencieuse, il n’était pas nécessaire de répondre à ce moment-là, profitant de la douce fraîcheur du village de la Roche. À l’intérieur, le rubis attendait que Musashi lui réponde à propos des petits pains, elle rougit se disait qu’il devait la trouver bizarre, de demander des morceaux de brioches dans un restaurant. Soudainement, un homme qui devait être plus âgé de vingt ans fit son apparition, surprenant l’Eisei Nin. Il possédait un accoutrement comme le ying et le yang, très soigné et classe. La douce n’aimait pas beaucoup le regard qu’il avait, mélangeant la curiosité et le vice, il se frotta les mains et la jeune femme s’attendait au pire.

« Bien le bonjour ! Vous avez l’air tellement fatigué et affamé… Mais vous savez quoi ?! Vous êtes au bon endroit !»

Très enthousiaste et convaincu de sa pseudo-publicité, il se pencha vers la jeune fille et celle-ci par réflexe recula, les yeux ronds de surprise.

« Tenez, choisissez ce qui vous fera plaisir et on vous apporte ça immédiatement. » Poursuivit-il, un fier sourire aux lèvres.

Il déposa dans chacune de leur main le menu de leur restaurant, les écritures étaient gravées dans la pierre, elle trouva cela très beau et cela lui faisait penser au village. La jeune femme soupira, l’air ambiant était étouffant, il faisait une chaleur à se jeter dans la mer. Aimi fixa son partenaire qui ne lâchait pas du regard le serveur, tournant autour d’eux avec une idée en tête. Cela se confirma quand il revint à la charge.

« Vous avez l’air d’avoir chaud… Mais vous savez quoi ?! C’est normal ! »

L’homme se plaça entre les deux individus sans gêne, la Chiwa trouvait qu’il en faisait vraiment trop, n’ayant pas l’habitude de ce regain d’énergie.

«Ce restaurant est le plus grand et le plus beau de tout le pays. Aux sous-sols, nous avons des sources chaudes qui couvent tout le restaurant de leur chaleur. Nos clients ont pour habitude de bien se goinfrer avant d’aller se détendre dans ces eaux thermales aux mille et une vertus. Si vous voulez, on peut d’ores et déjà vous réserver une place, et sachant que c’est votre « première fois », on vous fera bien tendu une réduction digne de ce nom. » Conclut-il, d’un clin d’œil.

Aimi rougit fortement, pensait-il que les deux shinobis étaient présents pour partager un moment d’intimité dans leur restaurant plus qu’étrange ? Il leur proposait vraiment de réserver une place dans leur source thermale ? La Genin n’osait même pas regarder le blond, extrêmement embarrassée par cette proposition déplacée si on tenait compte du contexte. Il devait être normal pour lui de proposer leur service supplémentaire, seulement, cela n’était pas vraiment le moment.

Encore une fois, Musashi la sortit de l’embarra en répondant au serveur, car la jeune femme n’aurait pas su quoi répondre. Il émit le souhait d’avoir une limonade fraîche et la douce rousse hocha de la tête lui faisant comprendre qu’elle voulait la même chose, ne connaissant pas les diverses boissons disponibles, à part l’eau. Le ton que le shinobi utilisait à l’encontre du maître du restaurant était complètement différent de celui utilisé à l’encontre de la rousse. Lui aussi devait être dérangé par autant d’excitation, les deux shinobis avaient besoin de calme et de repos, de tranquillité. Cela aurait été plus agréable s’il s’était contenté de leur proposer une boisson et de leur donner le menu. Il se contenta de s’excusant rappelant que son offre était d’actualité puis s’en alla. Les deux iwajins se regardèrent, le moment avait été embarrassant, elle se mit à rire doucement. Il ne pouvait pas savoir qu’ils allaient tomber sur un étrange individu, elle ne lui en tenait pas rigueur, bien au contraire, cela l’amusait autant que cela l’avait désarçonnée.

Se concentrant sur la raison de leur venue, Musashi lui expliqua qu’il aimerait premièrement comprendre pourquoi elle en était venue à vouloir devenir médecin. Cela signifiait en venir à des épisodes de sa vie où elle avait beaucoup souffert, mais elle comprenait complètement où il voulait en venir. La douce hocha de la tête, en plus de sauver des vies et d’aider les gens, tout médecin avait des raisons propres à chacun. Aimi posa ses mains sur la table, elle lui offrit un petit sourire avant de commencer son monologue.

« Chacun a ses raisons. Celles que nous avons tous en commun, c’est sauver des vies, aider les personnes, être un pilier pour leur vie là où ils en ont le plus besoin. Pour ma part, c’est lorsque j’ai perdu ma mère que j’ai commencé à penser à devenir médecin. J’ai toujours voulu être shinobi, mais mes parents étaient contre. Un jour, je suis allée m’entraîner dans mon coin, chose que je faisais tous les jours, et en revenant, elle n’était plus. Je m’en suis toujours voulu de ne pas avoir été à ses côtés et mon désir de soigner est partit de là. »

Repenser à tout ça était douloureux, après tout, cela faisait 4 ans et jamais elle ne pourrait oublier cet épisode de sa vie, seulement, il fallait avancer. Ses yeux reflétaient la peine et le regret.

« J’ai commencé à étudier des livres de médecine tout en apprenant l’art ninja. Le sensei avait remarqué que j’avais une aisance dans le contrôle du chakra, et il m’a encouragé dans cette direction. Un an après, il y eu l’attaque de Kiri sur le village… Un shinobi du village est mort entre mes mains, parce que je n’avais pas été capable de le sauver. Je m’en suis toujours voulu, mais je ne pouvais rien faire à l’époque. C’est pour ça que je travaille sans relâche, je ne veux plus jamais que ça se reproduise, et maintenant, j’en suis là. »

La jeune femme ne s’était même pas rendue compte que ses yeux s’étaient mis à briller de tristesse. Se remémorer tout cela était douloureux, mais cela faisait du bien de pouvoir le partager. Le serveur arriva accompagné de leur boisson et d’une corbeille avec deux petits pains ronds, comme ceux qu’elle adorait. Il leur demande s’ils avaient choisi ce qu’ils désiraient manger. Aimi lui demanda des Anpan (pains aux haricots rouges) et Musashi choisit ce qu’il souhaitait manger. La douce remercia l’homme du restaurant et celui-ci disparut rapidement, lançant des regards emplis de sous-entendus aux deux shinobis. Salivant en regardant les deux pains, elle en prit un et croqua à pleines dents dedans, elle ferma les yeux, heureuse de pouvoir manger ce qu’elle adorait. Se rendant compte de sa vive réaction, elle s’arrêta et regarda son vis-à-vis en rougissant, cela n’était pas très professionnel, se dit-elle. Elle posa son pain timidement et se racla la gorge, embarrassée, elle glissa sa main gauche dans ses longs cheveux vermeil.

« Enfin… Voilà Musashi san… Hum… Euh… Devenir médecin n’est pas aisé, ninja médecin encore moins. Si tu en as vraiment la motivation, que tu désires du profond de ton être sauver des vies, que tu sens que tu as ça dans le sang, alors tu y arriveras. »

La douce lui offrit un doux sourire, elle était fière de pouvoir partager cela avec quelqu’un qui était aussi intéressé par le monde de l’Iroujutsu, elle était heureuse de pouvoir le guider.

« Est-ce que tu peux… Me dire, quelles sont tes motivations à toi ? Enfin… Si bien sûr, tu me le permets… J’aimerais davantage te comprendre ! »




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Han Musashi
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Sam 6 Avr 2019 - 14:38
[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi] Iwagak12

LA VIE D'UN MÉDECIN...

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Les propositions de cet étrange individu génèrent quelque peu la jeune médecin. J’imaginais que sa réaction devait être normale car, après tout cet étrange énergumène semblait faire des allusions pour le moins déplacées. Je me demandais d’ailleurs si tous les clients étaient accueillis de la sorte ; techniquement, il n’y avait pas de raison pour qu’il en soit autrement car, je ne voyais rien qui pourrait vraiment nous distinguer des autres. Quoi qu’il en soit, le comportement du serveur me parut très étrange, et il était difficile d’imaginer les voir conserver leur client en agissant de la sorte. Cela dit, personnellement, même si sur le moment j’eus aussi été quelque peu gêné, je n’en voulais pas vraiment au serveur. Après tout, il ne faisait que son « boulot », même s’il fallait avouer que c’était une façon bien étrange de le faire. Un peu trop passionné peut-être ? Enfin, peu importe, l’essentiel c’était qu’il était parvenu malgré tout à nous faire rire…

Arriva alors le moment où Aimi devait répondre à ma première question concernant la médecine. Chose qu’elle fit en commençant par souligner que chaque médecin avait ses propres raisons, mais que la chose qui était commune à tous les médecins était et demeurait d’aider les autres et des sauver des vies. Ainsi, je ne vis rien à redire puisque j’étais parfaitement d’accord avec ses dires. Dès lors, je me contentai de l’écouter attentivement, ne manquant pas de la regarder de temps à autres droit dans les yeux. Puis arriva enfin le moment pour Aimi d’entrer dans le vif du sujet, me confiant ainsi que c’était la perte de sa mère qui fut à l’origine de son intérêt pour la médecine. La suite n’en fut que plus triste, mais je me contentai de l’écouter sans l’interrompre. Puis, lorsqu’elle arriva au terme de son monologue, je me saisis délicatement de ses mains pour la réconforter.

« Je suis désolé, j’imagine que ça dû être vraiment être une épreuve douloureuse pour toi. » Rétorquai-je, d’un air compatissant. « Cependant, tu ne dois pas t’en vouloir car, malheureusement, la nature est et restera capricieuse, et lorsqu’elle décide quelque chose, rien ni personne ne pourra l’empêcher d’agir. » Poursuivis-je, tenant toujours ses mains pour la réconforter.

Cela étant, pas certain que nous ayons la même conception du monde et du destin. Toutefois, je restais persuadé qu’elle n’était en rien responsable dans la mort de sa mère, et que s’il fallait absolument trouver un coupable : ce serait surtout et avant tout la faute au destin.

« Tu sais, je suis persuadé que de là où elle est, ta mère t’observe et veille constamment sur toi. Je suis persuadé qu’elle est fière de toi et de ce que tu es devenue. Donc, continue de travailler comme tu le fais car, pour moi, il n’y a pas de métier plus honorable que celui de sauver des vies. » Lançai-je, d’un large sourire.

Le serveur arriva alors avec nos boissons ainsi que les pains d’Aimi. Il continuait d’arborer son sourire légendaire, ne manquant pas de nous envoyer des « signaux » en faisant étrangement jouer ses sourcils. Quoi qu’il en soit, il nous demanda si nous avions choisi nos menus : interrogation à laquelle la jeune médecin répondit en demandant des Anpan. Me concernant, j’hésitais entre deux menus mais je finis par trancher, rien que pour éloigner cet individu de notre table :

« Pour moi ce sera la petite salade au Saumon, s’il vous plaît ».

Après quoi, le serveur nous remercia et s’exécuta pour nous apporter nos commandes. En attendant, je me contentai de me délecter de ma citronnade qui, je devais avouer, était juste parfaite. Ainsi, après deux longues gorgées, je déposai mon verre sur la table pour reprendre ma conversation avec la jeune médecin. C’était alors que je me rendis compte qu’Aimi se régalait de ses pains, ce qui eut pour effet de me faire légèrement sourire. Puis, se rendant compte de mon regard sur elle, la jeune médecin posa timidement son pain et reprit le court de notre conversation. Elle me confia alors que devenir médecin n’était pas à la portée de tous, et que seuls ceux qui étaient motivés et qui désirent ardemment soigner des vies peuvent y arriver. Enfin, après un doux sourire, la jeune médecin s’enquit sur mes motivations, histoire de pouvoir mieux me comprendre.

Ainsi, sa question me paraissait légitime, même si je ne savais pas encore comment j’allais m’y prendre pour lui répondre. Dès lors, je projetai mon regard vers plafond, instant durant laquelle de nombreux souvenirs se défilèrent à une vitesse impressionnante. Puis, après quelques secondes de réflexion, je décidai de me lancer, laissant ainsi l’improvisation faire son travail.

« Heuu… Je crois que c’est ma mère qui m’a inspiré cette motivation. Elle fut, autrefois, un médecin hors pair, crainte et respectée de tous. Je crois que j’aimerai devenir médecin pour l’honorer. » Rétorquai-je, d’un air nostalgique.

Je n’avais pas pour habitude parler de ma mère, et encore moins à une personne que je connaissais à peine, cependant, quelque chose me disait que je pouvais pleinement avoir confiance en cette jeune médecin. De plus, elle en avait fait autant, il n’y avait donc aucune raison d’ériger des barrières entre nous, et ce d’autant plus si j’espérais pouvoir, un jour, compter sur elle pour apprendre la médecine.

« Ton pain à l’air délicieux, si j’étais toi je le dévorerais avant qu’il ne perde toute sa saveur. » Repris-je, d’un léger sourire. « Entre nous, tu ne devrais pas être gênée de manger ce qui te fait envie » Poursuivis-je, d’un large sourire, l’invitant ainsi à se régaler de son pain.

Je pris alors une nouvelle gorgée de ma limonade bien fraîche, puis je m’adressai de nouveau à la jeune médecin, cette fois-ci d’un air un peu plus sérieux.

« Tu sais, je pense que je serai incapable de faire comme toi, c’est-à-dire de passer mes journées à l’hôpital pour aider et soigner les malades et les blessés. Donc, d’une certaine façon, je pense que ma motivation est loin de pouvoir égaler la tienne… » Commençai-je, en la fixant droit dans les yeux. « Cependant, je veux pouvoir me rendre utile sur les champs-de-batailles, je veux pouvoir aider et soigner mes camarades lorsqu’ils sont blessés. D’une certaine façon, ma motivation pour la médecine se limite principalement aux champs-de-batailles. » Poursuivis-je, d’un air sérieux. « Tu penses que c’est une raison suffisante pour vouloir devenir médecin ? » Conclus-je, d’un air curieux.

Le serveur arriva exactement au même moment, remettant ainsi à chacun sa commande respective. Puis, au lieu de partir, il resta près de nous, comme si de rien était. Enfin, après quelques secondes de silence, il finit par l’ouvrir, c’était plus fort que lui.

« Si l’un de vous est malade, nous pouvons garantir votre bien être, pas la peine de faire appel à un médecin. Nos sources thermales ont des vertus thérapeutiques reconnus de tous. Et notre salon de massage, situé au premier, est juste le meilleur de tout le pays. » Fit-il, en tournant autour de nous. Puis, soudain une autre voix bien plus autoritaire se fit attendre

« Zenma, fout la paix à nos clients et ramène immédiatement ton cul ici ! »

« Bon bah, je vous laisse réfléchir à notre offre, en vous souhaitant un bon appétit. » Lança -t-il, avant de disparaître.

De mon côté, je me contentai simplement de rire de la situation, préférant rapidement reprendre ma conversation avec la jeune médecin. Quelque chose me disait d’ailleurs que ce serveur devait bien l’amusée aussi, du moins je l’espérais.

« Drôle de serveur, hein. » Fis-je, d’un léger rire. « Du coup, pour en revenir à notre sujet de conversation, tu peux peut-être m’en dire un peu plus sur ton parcours de médecins, les obstacles que tu as rencontrés et comment tu les as surmontés ? » M’enquis-je, d’un air curieux.


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Chiwa Aimi
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Sam 6 Avr 2019 - 22:54
La vie d'un médecin...

Pendant que la jeune femme commençait à manger ses Anpan, ses pains délicieux aux haricots rouges, elle se laissa quelques minutes pour repenser au moment où elle lui avait raconté les périodes clé de sa vie qui l’avait poussé à se diriger vers la médecine. Aimi regarda ses mains précédemment entourée de celle de son camarade d’Iwa, ses joues rosirent lorsqu’elle se souvint qu’elle avait été déstabilisée sur le moment, n’ayant jamais eu un tel contact. Cela la confortait dans le fait qu’elle le trouvait rassurant, il était extrêmement doux avec elle et gentil, la jeune kunoichi n’avait vraiment pas l’habitude. Il lui répondit qu’il était désolé, elle ne voyait pas pourquoi, il n’y était pour rien dans cette histoire, ils ne se connaissaient même pas à l’époque. La Chiwa savait qu’elle ne devait pas s’en vouloir, c’était simplement plus fort qu’elle. Le destin était fait ainsi, il te surprenait en bien ou en mal, elle savait bien qu’elle n’aurait jamais pu empêcher sa mort, mais si seulement elle avait pu être à ses côtés… Elle l’écoutait parler, analysant chaque parole, elle fut extrêmement touchée, pensant à sa mère qui, elle espérait, la surveillait de là-haut et qu’elle était fière d’elle. Aimi était d’accord avec Musashi, le métier de médecin était vraiment honorable, elle était vraiment fière d’elle pour être honnête, en arriver où elle était avec le retard qu’elle avait pris, elle n’avait pas à rougir de son acharnement, et elle continuerait sans relâche. Le rubis d’Iwa remercia du fond du cœur Musashi, ses paroles étaient comme une crème apaisant les cicatrices du passé. Le shinobi aux cheveux blonds avait choisis une salade au Saumon, elle se dit que cela devait être bon, il fallait vraiment qu’elle pense à autre chose qu’à manger des petits pains.

Ses yeux de feu posés sur le Han, elle attendait qu’il réponde à sa question, curieuse de connaître ses motivations. Celui-ci semblait chercher ses mots, ce qu’elle pouvait comprendre, narrer une partie de sa vie n’était pas quelque chose d’aisé. Alors qu’elle l’encouragea d’un doux sourire, l’homme posa ses yeux au plafond, la jeune femme ne le quitta pas du regard. Alors, sa mère à lui aussi avait été l’élément déclencheur qui lui donnait envie de devenir médecin ? Les deux Iwajin avaient donc un petit point en commun. Elle tiqua quand elle remarqua qu’il parlait d’elle au passé, elle était morte ? Cela ne devait pas être facile de parler de ce sujet sensible. Aimi le savait parce que cela avait été difficile pour elle aussi, mais elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance et lui aussi devait éprouver la même chose pour partager des brides de sa vie. Le jeune homme aux yeux dorés changea de sujet se penchant sur son délicieux bout de pain. La jeune femme rit légèrement l’encourageant à le dévorer, chose qu’elle aurait déjà faite si elle était toute seule, se connaissant. Il la rassurant lui expliquant qu’elle ne devait pas être gênée de manger ce qu’elle aimait, il était vraiment gentil et compréhensif. La jeune femme prit une gorgée de la limonade fraîche, découvrant en même temps la boisson, elle trouva cela délicieux.

« Je m’en veux surtout de ne pas avoir été là lorsqu’elle est partie, je sais bien que je ne peux pas contrer le destin, c’est ce qui me fait avancer dans la vie. Seulement, je me dis que si j’avais pu apprendre la médecine avant, j’aurais pu soigner ma mère tombée malade à ma naissance… »

Le regard triste, la douce regarda ses mains sur la table en bois foncé. Elle releva le menton et lui sourit.

« Je comprends que cela ne doit pas être facile de se confier sur ce genre de chose alors, merci… Je suis désolée pour toi, si j’ai bien compris, toi aussi, tu as perdu ta mère ? C’est tout en ton honneur de vouloir suivre sa voie, elle doit être fière de toi aussi ! »

Chacun prit une gorgée alors que le Genin prit de nouveau la parole. Il lui expliqua qu’il ne pourrait pas passer ses journées à l’hôpital comme elle le faisait. En soit elle le comprenait, ce n’était pas une chose facile, il fallait vraiment s’acharner à la tâche, mais comme toute chose qui demandait cela. Les deux se regardaient dans les yeux, la jeune femme hochait de la tête, écoutant ce qu’il expliquait. Musashi préférait se rendre utile sur les champs de bataille, elle trouvait ça très bien, on avait besoin de shinobi capable de soigner sur le terrain. Aimi aussi désirait pouvoir faire les deux, alors elle comprenait complètement sa motivation. La Chiwa lui offrit un grand sourire.

« Il n’y a rien de plus respectable que le désir de vouloir venir en aide à ses camarades. Ne dis pas que ta motivation se limite à cela, c’est vraiment difficile de jouer sur les deux pieds, tu es quelqu’un de bien. Si tu travailles sans relâche, tu y arriveras, je n’en doute pas. D’ailleurs, moi aussi, je veux pouvoir venir en aide à mes camarades sur le champ de bataille, c’est ce qui me motivait le plus en fait. Seulement, le personnel de l’hôpital m’a aidé et je me sens bien là-bas, alors oui, j’y passe beaucoup de temps, même si je t’avoue que j’étais épuisée ce soir. »

L’arrivée du serveur les coupa dans leur conversation. Il déposa leurs plats, il resta quelques secondes devant eux, comme si c’était naturel. Aimi lança un regard inquiet à son vis-à-vis, redoutant le pire. Il leur partagea de nouveau sa petite publicité sur les bains et les massages, cela pouvait être intéressant, elle en aurait bien besoin en fait, mais… en compagnie du Han ? C’était trop embarrassant… S'empourprant comme toujours, elle se demandait ce que Musashi en pensait, elle ne savait pas vraiment ce que cela signifierait. Ce fut une voix vive et ferme qui sauva les deux iwajin, l’homme apeuré les quitta en n’omettant pas de leur rappeler de réfléchir à sa proposition. Une fois tous les deux seuls, la Chiwa se mit à rire, c’était vraiment hilarant, la doucereuse avait l’impression d’être à un spectacle de comique, Musashi devait penser la même chose. La shinobi aux cheveux de soleil reprit la parole, plaisantant sur le serveur. Il revint ensuite à leur sujet d’origine qui était la médecine. Il lui proposa de lui raconter son parcours, ce qui était logique. Aimi appréciait qu’il soit aussi curieux et qu’il s’intéresse autant à cette voie.

« Par où commencer Musashi… On va dire tout s’est un peu mélangé… J’ai commencé à lire des livres sur la médecine, mais je ne comprenais pas grand-chose. Je voulais aussi pratiquer les arts ninjas, alors je me suis concentrée sur cela. C’est ainsi que j’ai découvert que j’avais une bonne maîtrise de mon chakra. Je savais le doser comme il le fallait : monter aux arbres, marcher sur l’eau n’était pas une grosse épreuve pour moi, j’étais plutôt fière. Mon sensei m’a encouragé à plus me concentrer dans cette voie à la fin de l’académie. Je me suis alors lancé sur l’apprentissage de l’anatomie de l’être humain, ainsi que le réseau chakraique. J’ai appris par cœur ce qu’il fallait savoir. Je me suis tourné vers les ninjas médecins de l’hôpital ensuite… Pour tout te dire… J’ai toujours été… Difficile dans la création de lien ou d’amitié… Je n’osais pas aller vers les gens, je n’en avais pas vraiment envie en fait… Je n’étais pas facile à supporter… »

Aimi se stoppa un peu, reprenant son souffle, elle rougit lui confiant qu’elle avait été très solitaire et qu’elle n’avait pas d’ami et qu’elle était exécrable à l’époque.

« Apprendre le ninjutsu médical m’a transformé… C’était très difficile au début… Il fallait que je m’entraîne sur des animaux et il me fallut seulement quelques semaines pour réanimer mon premier poisson ! À partir de là, j’ai eu un regain de confiance en moi, j’étais heureuse et fière ! Cette envie d’aider les gens, de les sauver, avait grandi considérablement ! Quand l’infirmière en chef me sentait capable d’exercer sur les patients, cela n’a pas été facile car il fallait créer un contact avec eux, et je n’étais pas à l’aise. Mais mon désir de devenir médecin ninja était plus fort que tout et j’ai fait des efforts, j’ai pris sur moi et je me suis ouverte petit à petit.»

Elle prit de nouveau un gorgée, elle ne pensait pas que parler de sa vie pouvait être aussi long. Aimi offrit un fin sourire à Musashi, qui l’écoutait tout en dégustant sa salade, alors qu’elle commençait à manger un de ses petits pains aux haricots rouge. Elle se stoppa pour continuer son récit.

« Puis, j’appris que pour être ninja médecin, il fallait aussi se défendre, car il était impossible pour un Eisei Nin de mourir en mission ou durant un combat, la vie de ses coéquipiers dépendant de lui. Alors j’ai continué à m’entraîner avec mon katana. J’ai essayé de réaliser les deux, et je me suis acharnée pour être au niveau. Bon, j’ai encore besoin d’entraînement pour pouvoir me défendre contre un adversaire, car je passe beaucoup plus de temps à l’hôpital que sur le terrain d’entraînement. J’ai d’ailleurs pour projet d’aller voir le Docteur Borukan Muramasa pour apprendre de lui, il ne faut surtout pas hésiter à aller vers ceux qui peuvent t’apprendre Musashi ! Ne fais pas comme moi à rester dans ton coin…»

Elle soupira, se disant que si elle n’en avait pas fait qu’à sa tête, elle pourrait être meilleure aujourd’hui. Ayant beaucoup parlé, elle termina sa limonade, assoiffée. Posant son verre sur la table, elle essuya la petite goutte qui coulait sur son menton. Elle pensa soudain à quelque chose, alors que ses iris vermeil fixaient le shinobi, elle se mit à rougir, se demandant si c’était une bonne chose… Oh et puis à quoi bon se prendre la tête ?

« Si tu veux Musashi… Je pourrai te prêter mes livres ? Je pourrais aussi t’aider à te lancer ? On pourrait travailler sur ton chakra, voir comment tu l’utilises sur un poisson ? Qu’en dis-tu ? »

La douce tulipe s’enthousiasma tout d’un coup, si elle pouvait initier quelqu’un dans ce monde plein de mystère et de surprise, elle serait tellement fière, peut-être que de là-haut, leurs deux mères les regardaient devenir de grands shinobis ?
La jeune femme loucha sur le second Anpai qu’elle n’avait pas encore entamé puis lança un regard hésitant à Musashi. Elle arracha un morceau et le tendit au ninja en souriant.

« Est-ce que tu veux goûter l’Anpan ? Avant que je ne mange tout ? »





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Han Musashi
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Dim 7 Avr 2019 - 18:24
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LA VIE D'UN MÉDECIN...

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Je comprenais ce que ressentait la jeune médecin, et en un sens ce n’était pas tout à fait anormal de voir les choses sous cette angle-là. Après tout, les relations humaines et les émotions qui nous régissaient étaient des concepts ultra complexes, rendant, par moment, toute objectivité impossible, et ce d’autant plus lorsque l’on était concerné de près. Dès lors, il était difficile d’imaginer la jeune médecin faire abstraction de ces remords qui semblaient la suivre depuis la mort de la « seule » personne qui lui donna vie et qui continuait de donner un sens à sa vie. Ainsi, j’estimais être bien placé pour la comprendre car, à des exceptions près, notre histoire, surtout concernant notre mère, semblait se rejoindre à maints égards. Par conséquent, je me vis contraint de lui apporter un peu de soutien, et ce en ne faisant rien de plus que de venir déposer délicatement mes mains sur les siennes. Ainsi, la chaleur qui se dégageaient, additionnée à mon air compréhensif et compatissant, devait, d’une certaine façon, lui redonner le courage et le sourire. En réalité, je n’en savais rien des relations humaines, je me contentai simplement d’agir naturellement, et d’appliquer instinctivement toutes les préceptes et valeurs qui m’eurent été légués par ma mère. En outre, les nombreux bouquins que j’ingurgitais quotidiennement devaient probablement avoir leur part de mérite dans mon comportement et mon éducation.

Quoi qu’il en soit, cette parcelle de son histoire me toucha et remontait en moi de nombreux souvenirs qui, jusqu’à lors, étaient profondément enfouis. Puis, lorsqu’elle m’interrogea sur ma mère, c’était des tsunamis d’images qui se succédèrent à une vitesse impressionnante, et ce sur un très court instant. En effet, je revis brièvement les conditions atroces dans lesquelles mon grand-père souilla et assassina ma mère, faisant ainsi resurgir la crainte et l’horreur que m’inspirait cet homme. Je revis également brièvement les conditions dans lesquelles mon paternel mis fin à ses jours, haïssant sa propre femme de toute son âme, la maudissant d’être la cause de tous ses malheurs… Cependant, aucune des émotions que je pouvais ressentir, à cet instant, n’étaient perceptibles sur mon visage. Il faut croire que mes nombreux entraînements de la gestion des émotions portaient leurs fruits : tant mieux car, je m’en voudrais de gâcher ce moment pour le moins agréable, en compagnie de cette jeune médecin. Ainsi, c’était avec un léger sourire, dissimulant une profonde tristesse, que je répondis à la jeune médecin, faisant ainsi prolonger cet agréable moment.

« Oui c’est ça, elle a perdu la vie durant un combat et elle s’est en allée avec grand sourire. » Fis-je, d’un sourire légèrement plus accentué. « Merci, je pense aussi ou tout du moins je l’espère. » Poursuivis-je, en regardant brièvement en direction du ciel, dissimulé par le plafond.

Après quoi, chacun s’abreuva un peu de sa limonade, puis s’en suivi mes explications concernant mes motivations. La jeune médecin trouvait très respectable le fait de vouloir me rendre utile à mes camarades, chose qui me redonna un gain de confiance, me confortant d’autant plus dans mon idée de devenir médecin. Elle me recommanda toutefois de ne pas sous-estimer la portée de ma motivation, me confiant qu’avec un travail acharné je ne pouvais qu’atteindre mon but. Puis, elle ajouta qu’elle aussi elle voulait se rendre utile sur le champ-de-bataille, et que son travail à l’hôpital n’était que « temporaire ». Elle ne faisait, en effet, que rendre service à l’équipe médicale qui était débordée et qui avait grandement participé dans sa formation à la médecine. Cela ne fut que confirmer ce que je pensais déjà d’elle, à savoir : une personne bienveillante, d’une grande gentillesse et avec un grand cœur. C’était vraiment rare de nos jours, surtout dans ce monde de shinobi où chacun ne pensait qu’à sa propre personne, cherchant férocement à acquérir des nouvelles techniques pour surpasser les autres. Certes, c’était une façon assez réductrice de voir les choses, mais d’une certaine façon elle n’en était pas moins vraie. Ainsi, je jugeai bon de la remercier, et de la féliciter en l’encourageant dans cette voie :

« Merci, c’est gentille de ta part, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour y arriver, c’est promis. » Fis-je, d’un air déterminé. « Je crois que c’est bien que tu n’oublies pas ceux qui t’ont aidé et de continuer à aider ceux qui en ont besoin malgré que ce soit ton jour de repos. Cependant, accordes-toi des pauses de temps en temps, je pense que tu n’en seras que plus forte et efficace. Quoi qu’il en soit, je crois que tout cela en dit long sur ta personne : Aimi, tu es une personne courageuse et généreuse, maintenant j’en suis persuadé. » Poursuivis-je, d’un large sourire.

Enfin, après un petit moment de flottement où on profita pour rire du serveur et d’entamer notre repas, notre conversation repris de plus belle, débouchant sur le parcours médicale de la jeune kunoichi. Un parcours pour le moins long et semé d’embuches, en effet, la jeune médecin commença, tout d’abord, en autodidacte. Puis, après quoi, elle eut conscience de sa maîtrise du chakra qui lui permis ainsi de rejoindre l’académie et d’approfondir ses connaissances médicales et des arts ninja. Enfin, l’étape qui semblait indispensable fut celle de l’hôpital, lieu dont on ne pouvait évidemment se passer pour apprendre l’art des soins. Toutefois, son parcours ne fut pas sans embûche puisqu’elle déclara avoir été timide et une personne difficile à supporter. Chose qui eut pour effet de surprendre, surprise pouvant clairement être lue dans mes yeux, aspirés par la profondeur et l’intensité de ceux de la jeune médecin. Ainsi, je me vis contraint de réagir et d’émettre un petit commentaire pour le moins ironique :

« C’est difficile à imaginer, mais rassure moi… Tu ne l’es plus n’est-ce pas ? Parce que si tu me dis que la personne qui se tient en face de moi est une personne difficile à supporter, alors je t’assure d’une certaine façon je dois l’être aussi… » Fis-je, d’un léger rire, me grattant légèrement l’arrière du crâne.

Puis, après quoi, elle reprit ses explications en m’indiquant, comme je m’y attendais, que la médecine fut ce qui l’avait transformé. Ensuite, elle me confia brièvement les étapes de son apprentissage pratique et les obstacles qu’elle put rencontrer. Puis, elle me donna plus d’informations sur la dualité de sa fonction qui, d’une part, nécessitait une présence régulière à l’hôpital, et d’une autre part, exigeait des entraînements en dehors pour maintenir et perfectionner son art du ninjutsu et du Kenjutsu. Le moins qu’on puisse dire c’était que cette dualité était tout sauf évidente, et pour y survivre il fallait faire preuve de beaucoup de courage et de détermination. Quoi qu’il en soit, je l’écoutai avec beaucoup d’attention, au point qu’on pouvait croire que j’étais passionné par ce qu’elle me racontait. D’une certaine façon, c’était le cas, cependant, je me sentais presque nu que cela puisse clairement être lisible sur mon visage. Enfin, Aimi me confia le nom d’un certain docteur que je pouvais aller voir si je le souhaitais, me préconisant de ne pas rester dans mon coin comme elle le fit autrefois. Ainsi, c’était après avoir bu d’un cul sec, le peu qui restait de ma boisson, que je lui adressai mon plus beau sourire, répliquant ainsi à tout ce qu’elle vint de me confier :

« Le moins qu’on puisse dire c’est que ton parcours a été tout sauf évident. Mais quand je vois tout le chemin que tu as parcouru et ce que tu es devenue, je me dis que ça vaut vraiment le coup. En tout cas, je suis heureux de voir le rôle qu’à jouer la médecine dans ta transformation, c’est une histoire dont je pourrais presque transcrire dans un livre… un livre que j’intitulerai : « le parcours d’un médecin en or » … tiens ce n’est pas comme idée ça. » Fis-je, d’un air pensif, avant de finir par rire légèrement. « Sinon, je ne connais pas ce docteur mais s’il peut t’aider à t’améliorer alors n’hésite surtout pas. » Poursuivis-je, d’un air encourageant. « Personnellement, je ne sais pas encore, je t’avoue que j’aime autant apprendre auprès d’une personne que je connais, surtout pour commencer… » conclus-je, d’un air pensif.

Je mis alors à réfléchir sur la personne que je pourrais consulter pour débuter mon apprentissage de la médecine… Malheureusement, il n’y avait pas tant que ça… juste Aimi… Cependant, je me disais que je ne la connaissais pas encore pour lui demander une telle chose, du moins jusqu’à ce qu’elle m’interpelle en me proposant son aide. En effet, elle était prête à me prêter ses bouquins et à m’aider si nécessaire… Elle me proposa même de m’aider à contrôler mon chakra et de l’expérimenter sur un poisson. Je ne m’y attendais tellement pas à sa proposition que cela eut comme l’effet d’une bombe. Ainsi, mes yeux s’écarquillèrent, affichant clairement ma surprise face à cette proposition pour la moins inattendue. Puis, je me saisis subitement de ses mains, m’empressant ainsi de la remercier.

« Oh tu ferais ça pour moi ?! » Rétorquai-je, d’un air ébahi. « Il faut être fou pour ne pas accepter… Je suis sincèrement honoré, et c’est avec une immense joie que j’accepte bien sûr ta proposition, Aimi-senseï ! » Poursuivis-je, d’un large sourire, découlant sur un rire bien accentué.

Après quoi, je relâchai enfin les mains de la jeune médecin qui devait probablement être étonné de ma réaction. A vrai dire, je l’étais moi-même car, je pensais m’être suffisamment entraîné pour contrôler mes émotions, or je constatai qu’il n’en était rien.
Quoi qu’il en soit, on s’accorda quelques instants pour continuer de déguster nos repas. Puis, soudainement, Aimi s’empara de son Anpan, celui qu’elle n’avait pas encore touché, me proposant généreusement d’y goûter. Ainsi, après une petite confrontation entre l’embarras et l’envie, cette dernière finit par l’emporter :

« Pourquoi pas… » Fis-je, d’un léger sourire, dissimulant ma gêne.

Je saisis alors d’un petit morceau, goûtant ainsi cette spécialité qui m’était jusqu’à alors inconnue. Je mâchais alors durant quelques instants, le temps de ressentir et de m’habituer au gout si particulier mais ô combien délicieux de cette spécialité.

« Merci, je dois avouer que c’est vraiment bon ce truc… » Fis-je, continuant de mâcher, faisant complètement abstraction de la gêne qui m’habitait quelques secondes auparavant. « Tu veux goûter aussi ? Je n’ai pas touché cette partie, et crois-moi que c’est la meilleure salade que je connaisse. » Poursuivis-je, lui proposant de goûter mon délicieux salade au saumon.

J’attendis alors qu’elle accepte ou refuse ma proposition avant de rebondir sur notre sujet principal :

« Sinon, comment tu verrais cette initiation, Aimi-senseï ? » Demandai-je, d’un air curieux. « Est-ce que je devrais tout d’abord commencer par les bouquins pour m’imprégner des connaissances théoriques, et ainsi on attaque après la pratique ? Mais aussi, je me demandais si cela ne risquait pas de te donner plus de boulot que tu n’en as déjà ? » Poursuivis-je, d’un léger sourire.


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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

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Dim 7 Avr 2019 - 23:53
La vie d'un médecin...

On ne la faisait pas à Aimi, il avait beau être doué pour cacher ce qu’il ressentait : il serait même difficile pour une personne n’ayant pas l’habitude de côtoyer les gens, de voir cette lueur dans ses yeux, celle qui lui faisait comprendre que ça n’allait pas. La Chiwa se doutait qu’il n’eût pas envie de faire dans la mauvaise ambiance, elle pouvait le comprendre. Son fin sourire, essayant sûrement de faire comprendre que tout allait bien à la rousse, lui brisait le cœur, mais elle n’en fit rien. Écoutant ses paroles concernant sa défunte génitrice, elle fut touchée quand il lui expliqua qu’elle avait perdu la vie sur le champ de bataille.

« Je suis vraiment désolée, cela n’a pas dû être facile… Je suis certaine qu’elle est fière de toi, je n’en doute pas. Mais Musashi... J'ai l'habitude de voir les patients, de voir leur souffrance... Si tu veux parler de tes peines... Sache que je suis là.»

La jeune femme lui offrit un doux sourire, cherchant à le rassurer et le réconforter, elle espérait ne pas le froisser ou le refroidir... Seulement qu'il sache qu'elle était présente, s'il avait besoin d'une épaule pour en parler. Il la remercia, elle ne doutait pas une seule seconde qu’il était motivé, cela se voyait. Son air déterminé la fit sourire, elle avait l’impression de se retrouver en lui, à l’époque, lorsqu’elle s’acharnait à la tâche. En effet, jamais elle ne pourrait oublier l’accueil qu’elle avait reçu, ce n’est pas qu’elle se sentait redevable non plus, mais elle aimait les aider, faire partie de leur équipe et travailler avec eux. C’était comme une seconde famille. Musashi avait raison, la jeune femme avait besoin de souffler un peu, un bon repos pour être encore plus efficace ! La jeune femme se mit à rougir fortement lorsque son coéquipier la complimenta, ne s’attendant pas à d’aussi belles paroles. Elle regarda ses mains, se disant qu’elle ne méritait pas ces mots.

« Oh je euh… Merci… Je ne sais pas si je mérite tous ces compliments… J’essaie d’être présente, je ne fais pas forcément cela par reconnaissance, j’aime être avec eux aussi ! Et je compte bien me reposer, j’ai déjà la journée de demain pour cela ! »

Quand elle lui avoua qu’elle n’avait pas été quelqu'un de facile, elle remarqua qu’il fut très étonné par sa déclaration, comme s’il ne s’imaginait pas de voir Aimi ainsi. Il confirma cette hypothèse, lui expliquant qu’il ne l'aurait pas pensé. Sa phrase la fit rougir de nouveau, décidément, les éloges l’embarrassaient à chaque fois. Cependant, elle fut ensuite amusée de sa question, ce qui détendit la douce rousse.

« Je préfère te laisser le découvrir. »

Une lueur de défi dans ses yeux rubis, elle lui offrit un sourire, contente de laisser planer le mystère. La jeune femme remarquait qu’il était extrêmement captivé par ce qu’elle lui racontait, ses yeux dorés brillaient d’intérêt, ce qui l’encourageait à lui expliquer les épisodes de sa vie. Une fois qu’elle termina son monologue, celui-ci put réagir à cela et la jeune femme l’écouta attentivement. Tout ce qu’il disait était gentil, visant à l’encourager et la rassurer. Oh bien sûr que non son parcours n’avait pas été facile, mais en soit, elle n’avait pas à se plaindre, il y avait toujours des obstacles dans un objectif à long terme. La jeune femme le regarda avec des yeux ronds lorsqu’il parlait de narrer son histoire dans un livre qu’il aurait intitulé « le parcours d’un médecin en or », il semblait vraiment sérieux en plus ? Elle ne savait pas où se mettre, elle ne se trouvait pas si exceptionnelle que cela.

« C’est vrai que cela n’a pas été facile tous les jours, mais je ne me plains pas, il fallait que cela se passe ainsi pour que j’en arrive où j’en suis. Et encore, j’ai tellement à apprendre encore ! J’essaierai de travailler sans relâche pour mériter le titre de ton livre, je suis sûre qu’il serait très bien, vu la remarquable personne qui l’aura écrit…»

Aimi rougit en exprimant cela, c’était bien la première fois qu’elle s’adonnait dans le compliment, elle n’était vraiment pas douée pour ce genre de chose. Elle espérait que cela lui ferait plaisir. Elle rit intérieurement en l’écoutant lui expliquer qu’il aimerait apprendre d’une personne qu’elle connaissait, comme s’il lisait dans ses pensées, alors qu’elle s’apprêtait à lui proposer son aide, ce qu’elle fit dans la seconde. Son regard ahuri fit rire de nouveau la Chiwa, ne s’attendant pas à une telle stupéfaction, le rubis ne trouvait pas cela étonnant si on analysait les circonstances. Il désirait devenir médecin, et elle l’était. C’est alors qu’il saisit ses mains si joyeusement que la jeune femme sursauta sur le banc, elle se mit à rougir de nouveau, se disant qu’elle deviendrait aussi écarlate que ses cheveux si elle continuait ainsi.

Un mélange de sentiments traversa la doucereuse, elle fut heureuse qu’il accepte sa proposition, honorée de faire de la médecine un héritage. Puis elle fut ébahie lorsqu’il la nomma Sensei, ne s’y attendant clairement pas, c’était trop d’honneur pour elle. Aimi haussa des épaules et lui offrit un magnifique sourire.

« Bien évidemment que je ferai cela pour toi, il n’y a plus grand honneur que de pouvoir apprendre à quelqu’un d’aussi passionné. Mais s’il te plaît, appelle-moi simplement Aimi… Pas de ça entre nous !»

Elle lui avait ensuite proposé de goûter au petit pain, la kunoichi adorait tellement ça, c’était son petit péché mignon. Alors qu’elle lui tendait la main, elle espérait qu’il n’allait pas refuser, sinon elle serait vraiment embarrassée. Elle fut heureuse qu’il accepte de goûter à ce met délicieux. L’Iwajin contemplait son vis-à-vis déguster l’Anpan, elle fut satisfaite de savoir qu’il aimait et trouvait adorable sa façon de lui répondre. C’est alors qu’il fixa son assiette et avec ses baguettes, attrapa un morceau de sa salade de saumon avant de le lui tendre. Aimi le fixa de ses yeux ronds, ne comprenant pas où il voulait ne venir au début. Longue à la détente, peu habituée par ce genre de geste, la jeune femme rougit lorsqu’elle comprit. La Chiwa fixa à droite, vérifiant que le serveur étrange n’était pas loin.

« Je n’ai pas pour habitude de dire ça, mais… J’ai un élève très attachant… Et ce sera avec plaisir que je goûterai ton plat, j’ai besoin de diversification !»

Elle ouvrit la bouche et attrapa le met qu’elle dégusta, elle écarquilla les yeux trouvant cela divin. La jeune femme hocha de la tête et tendit le pouce en souriant. Après avoir savouré sa bouchée, elle en profita pour terminer le bout de pain. Musashi fit de même avec son plat qu’il mangea avec joie, ce qui fit rire Aimi. Il reprit le sujet de l’apprentissage, curieux de savoir par quoi il commencerait, la Chiwa posa une main sur son menton et fit mine de réfléchir. Elle savait déjà par quoi commencer.

« Et bien, je pense qu’il serait nécessaire que tu saches quel endroit du corps, tu dois soigner si jamais cela arrive… Ce serait dommage de tenter de soigner une oreille quand un patient fait un pneumothorax. »

La jeune femme le regarda d’un air espiègle, elle sourit amusée. Il voulait savoir si elle pouvait être difficilement supportable, surtout quand il se mettait à taquiner quelqu’un, il allait vite le découvrir.

« Il va donc falloir commencer par la théorie Musashi, on discutera de la pratique après. Et s’il te plaît, appelle-moi Aimi… »

Elle détourna le regard, le statut de sensei lui faisant bizarre, elle préférait qu’il la considère comme simplement son égal. Ils furent dérangés par l’homme étrange, venant ramasser leur plat. Un petit sourire complice à leur encontre.

« Souhaitez-vous un petit dessert ? Nous proposons des mets à partager pour les amoureux qui viennent manger chez nous. Vous avez réfléchi pour nos… Services supplémentaires ? »

Le serveur jeta un regard derrière lui comme s’il craignait une intervention divine. Aimi était morte de honte, cet homme était bien trop intrusif et la jeune femme commençait à en avoir marre.

« Non, non et non ! Enfin… Nous n’avons pas le temps… Nous devons retourner… À l’hôpital pour notre service… Mais peut-être que nous reviendrons ! »

La Chiwa lui offrit un faux sourire, crispée, elle n’aimait pas mentir, mais elle étouffait et elle allait étrangler cet homme s’il ne les laissait pas tranquille. Son excuse fit mouche, l’homme regardait la jeune femme, apeuré et s’inclina les invitant à payer la somme lorsqu’ils quitteraient les lieux. La rousse soupira et reporta son regard sur le Han qui ne devait pas comprendre ce qu’il venait de se passer. Elle passa une main dans ses cheveux et sourit gênée.

« Excuse-moi Musashi… Je commence à étouffer ici, c’était vraiment très bon et agréable, merci. Est-ce que ça te dirait de continuer notre conversation à l’air frais ? ! »

La jeune femme n’avait pas vraiment envie de stopper leur dialogue, elle souhaitait simplement pouvoir lui parler sans qu’on vienne les déranger toutes les dix minutes.





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Han Musashi
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Lun 8 Avr 2019 - 20:28

¤ IWAGAKURE NO SATÔ ¤
La vie d'un médecin...



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La jeune médecin semblait visiblement douée pour déceler les émotions cachées, à moins, bien sûr, que ce ne soit moi qui ne soit pas assez habile pour les dissimuler. Quoi qu’il en soit, je me contentai sourire et d’acquiescer ses remarques en hochant légèrement la tête. Il était inutile qu’on s’attarde sur ce genre de sujet, surtout aujourd’hui… cela dit, peut-être que viendra un jour où on prendra le temps de discuter et de déballer toutes les parties sombres de notre histoire, peut-être. Pour l’heure, je me contentai de prolonger cet agréable moment notamment en l’encourageant et en la complimentant comme il se doit.

En temps normal, j’étais plutôt avare en éloge, une personne calme et solitaire, préférant de loin observer que s’impliquer, mais il fallait croire que les choses changent… vite d’ailleurs. Et franchement, ce n’était pas plus mal car, depuis que je faisais des efforts pour sociabiliser avec les autres, je remarquais que mon esprit s’ouvrait de plus en plus, et devenait par conséquent moins sensible et réfractaire à certain type de sujet.

Quoi qu’il en soit, la jeune médecin semblait quelque peu gênée, gênée par ce flot d’éloges qu’elle méritait amplement, et ce d’autant plus si l’on se basait sur les mots pleins de modestie qui sortaient de sa bouche. En effet, la jeune kunoichi déclara clairement qu’elle ne cherchait pas à aider les autres pour avoir en retour une certaine forme de reconnaissance, mais plutôt elle le faisait de bon cœur, affirmant tout simplement qu’elle aimait être auprès d’eux. Ainsi, je me contentai simplement de sourire en retour, un sourire qui en disait long, et qui l’encourageait à poursuivre dans cette voie.

Arriva ensuite le moment où j’essayai d’être un tant soi peu ironique, ironie à laquelle la jeune médecin répliqua de la plus belle manière, se montrant ainsi plus taquin qu’elle n’en avait l’air. Cela eut alors pour effet de me faire largement sourire, relevant ainsi implicitement le défi qu’elle me lança. Puis, quelques temps après, l’idée du titre de mon livre semblait lui plaire, ce qui me conforta à conserver précieusement cette idée dans un coin de ma tête. Ce bouquin sortira tôt ou tard, et j’étais persuadé qu’il fera un écho incroyable, incitant et encourageant ainsi la plupart des personnes intéressées à ne jamais abandonner leurs rêves, à travailler et à persévérer pour ainsi devenir des médecins dignes de ce nom. Ce bouquin sera certainement le premier d’une longue série… Cependant, si je voulais avoir la force et l’inspiration de le rédiger et de le publier un jour, je me devais d’être très attentif, autant au parcours d’Aimi que des enseignements qu’elle me prodiguera, très prochainement.
Enfin, je me vis quelque peu embarrassé par le compliment de la jeune médecin, compliment pour le moins inattendu, ne manquant ainsi pas de la remercier et de l’encourager.

« Haha c'est très gentille de ta part, sache en tout cas que ce sera probablement mon premier bouquin, celui qui lancera ma carrière d’écrivain… » Fis-je, d’un air gêné. « Cependant, je suis persuadé que tant que tu continueras de travailler et d’aider les autres, je ne pourrais jamais être en manque d’inspiration. » Poursuivis-je, d’un air confiant.

Quelle maladresse… En effet, je me rendis compte, un peu tardivement d’ailleurs, que c’était tout sauf un cadeau pour la jeune médecin. Je venais probablement de lui mettre plus de pression qu’elle n’en avait déjà. Ne sachant pas comment me rattraper, je me contentai alors de lui sourire, histoire de lui faire savoir que j’avais entièrement confiance en elle et qu’elle pourra indéniablement atteindre le sommet de son art, tôt ou tard. J’étais persuadé que ce sourire ne pouvait que lui transférer un gain de confiance et une énergie positive qu’elle pourrait faire resurgir à chaque fois qu’elle en sentira le besoin… Après quoi, je la remerciai également de se porter volontaire pour m’aider et m’initier à la médecine, ne manquant pas de l’appeler « Senseï ». Après tout, c’était ainsi qu’on nommait les professeurs, et sachant qu’elle allait dorénavant m’enseigner la médecine, je ne pouvais l’appeler qu’ainsi. Cependant, étrangement, cette appellation semblait la mettre quelque peu mal à l’aise, ne manquant pas de me confier qu’elle préférait simplement être appeler par son prénom. Sur le moment, je ne fis malheureusement pas très attention, réagissant ainsi dans le feu de l’action en remettant ça sur table :

« D’accord, c’est noté, Aimi-senseï ! » Rétorquai-je, à haute voix. « Oups, désolé, ce n’était pas volontaire, Aimi-senseï » Poursuivis-je, avant de poser mes deux mains sur ma bouche. « Raaaaaaah… AIMI ! » conclus-je, heureux d’avoir enfin réussir à écarter l’appellation « senseï ».

Après quoi, on s’accorda un petit moment pour terminer nos plats et notamment goûter celui de chacun. La jeune médecin apprécia la salade au saumon autant que j’appréciai son Anpan qui avait un goût pour le moins unique. Cela dit, ce petit moment fut pour le moins gênant, et ce pour nous deux. En outre, je sentis des regards se poser sur nous, des personnes indiscrètes n’hésitant pas à émettre des jugements sur des choses dont elles ignoraient tout. Quoi qu’il en soit, on fit comme si de rien était, nous contentant ainsi de savourer pleinement l’instant présent… Enfin, la jeune médecin, désormais aussi professeur, me confia que l’idéal serait de m’imprégner tout d’abord des bases de la médecine, à savoir le corps humain, et ce pour bien connaître les zones que je serais amené à soigner et éviter ainsi de confondre les différentes parties du corps humain dont chacun avait sa propre spécificité. Ainsi, je lui souris, hochant légèrement la tête en guise d’approbation. Puis, je l’interpellai pour lui signifier que j’avais assimilé ses consignes, ajoutant cependant en fin de phrase, une fois de plus, l’appellation senseï. Elle ne manqua pas de me reprendre à ce sujet, ce qui eut pour effet de me faire légèrement rire, néanmoins je lui promis de faire attention. Puis, soudain, le dénommé Zenma débarqua une fois de plus, agissant étrangement comme il avait l’habitude de faire. Décidément ce type ne voulait gère nous lâcher…

« Souhaitez-vous un petit dessert ? Nous proposons des mets à partager pour les amoureux qui viennent manger chez nous. Vous avez réfléchi pour nos… Services supplémentaires ? » Lança -t-il, d’un sourire complice.

La jeune médecin fut la première à réagir, refusant ainsi poliment son offre. Le serveur finit par abandonner, nous indiquant cependant de ne pas oublier de régler la note. Enfin, Aimi suggérait de quitter les lieux, et ce à cause de la chaleur étouffante de ce drôle de restaurant.

« Non, non, tu as raison, allons-nous-en, sinon on va finir par mourir de chaud. » Fis-je, d’un léger sourire. « Attends deux secondes, j’arrive toute de suite… » Poursuivis-je, d’un léger sourire.

Après quoi, je me dirigeai vers le comptoir, réglant ainsi la note pour nous deux. Au final, c’était presque toutes mes économies qui partirent dans ces repas, cependant, je n’en éprouvais aucun regret. En effet, si je n’avais pas dépensé cette somme ici, j’aurais certainement fini par les épuiser dans des choses bien futiles qui ne m’auraient certainement rien apporté d’intéressant. Bref, une fois la note réglée, je revins auprès de la jeune médecin, lui confiant qu’on pouvait désormais partir.

« Je crois qu’on peut partir maintenant » Fis-je, d’un léger sourire. « Tiens, n’oublie pas ta veste hein. » Poursuivis-je, lui tendant sa veste.

Enfin, lorsque je m’emparai de ma longue cape rouge, mon bouquin sur « l’art de la guerre » glissa de ma poche interne, se retrouvant ainsi sous les pieds d’Aimi.

« Désolé, ça m’a coûté une fortune ce bouquin » Fis-je, m’empressant de ramasser le livre en question, le rangeant ainsi précieusement dans ma poche interne. « Après toi… » Repris-je, ouvrant ainsi la porte à la jeune médecin.

Il ne fallut que d’un seul pas à l’extérieur pour sentir toute la fraîcheur de la nuit qui ne pouvait que nous faire le plus grand bien.

« Eh ben, quelle différence ! Je suis étonné de voir que ce restaurant arrive malgré tout à conserver ses clients. » Lançai-je, d’un léger sourire. « Tiens, et si on prenait ce chemin ? Je sais où il mène et crois-moi que ça en vaut le coup » Poursuivis-je, en indexant le chemin en question du bout des doigts.

Ce chemin menait effectivement sur la grande place du marché qui, une fois le soleil couché, se retrouvait animée par divers spectacles plus ou moins intéressants. De plus, la nuit, on y trouvait souvent des marchands ambulants, ce qui nous laissait ainsi la possibilité de prendre notre dessert…


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Chiwa Aimi
Chiwa Aimi

[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi] Empty
Lun 8 Avr 2019 - 23:57
La vie d'un médecin...

Qui aurait cru que cette rencontre, à la fin d’un service interminable, les aurait mené dans ce petit restaurant sortant du lot, qu’ils discuteraient comme des connaissances et qu’Aimi deviendrait en plus le « professeur » de Musashi ? Ce destin faisait bien les choses. La Chiwa se disait que pour un premier élève, elle n’allait sûrement pas regretter, vu sa motivation. En plus, c’était quelqu’un de très agréable avec qui on pouvait passer un bon moment. Même lorsqu’elle se montra taquine, il avait simplement souri, elle était surprise, mais ravie qu’il ne le prenne pas mal. Elle avait remarqué qu’il semblait gêné par ses compliments, pourtant lui en faisait pleins, elle trouvait cela amusant. En fait, il était un peu comme elle.
Elle fut interpellée par cette histoire de livre, est-ce que le shinobi vouait une passion pour l’écriture ? Certainement, s’il lui parlait de ça. La douce trouvait cela beau, transcrire le parcourt de quelqu’un à travers des pages, c’est comme ça que les choses duraient, restaient éternelles, à travers les écrits. Même si la kunoichi ne savait pas si elle méritait cette place dans le monde de l’écriture. Elle prit sa dernière phrase comme un encouragement, l’Eisei Nin ne comptait pas arrêter de sitôt de toute manière, elle n’en était qu’au début de sa carrière. Aimi hocha de la tête et lui rendit son sourire, le remerciant par le regard. La Genin lui rappelait de simplement l’appeler par son nom, qu’il n’était pas nécessaire de créer de formalité entre les deux. La Chiwa appréciait se faire respecter, mais entre eux deux, ce n’était vraiment pas utile. Alors qu’il semblait avoir compris, il recommença une fois, la jeune femme lui envoyant un faux regard sévère. Celui-ci s’excusa, mais se répétait une seconde fois, elle rigola en le voyant mettre ses mains devant la bouche, la scène était plutôt hilarante. La rousse secoua ses mains devant lui hochant la tête négativement.

« Ce n'est pas grave ne t’inquiète pas, c’est juste que… Pour moi, nous sommes sur un même pied d’égalité, peu importe ce que je peux t’apporter ! Mais tu es vraiment drôle… »

Aimi lui sourit, cette soirée lui faisait vraiment beaucoup de bien, si on oubliait les regards incessants des convives et les sous-entendus du serveur. Cela commençait à peser, la Chiwa n’appréciait pas vraiment ce genre de comportement, son côté solitaire ressortant à ce moment-là, elle avait simplement envie d’être tranquille, avec Musashi. En plus, elle était sûre qu’ils étaient en train de se donner des conclusions plus saugrenues les unes que les autres. Elle n’en fit rien et avait continué de lui répondre, lui expliquant que le mieux était de se renseigner théoriquement avant de passer à la pratique. L’Iwajin semblait d’accord avec elle, elle le remercia intérieurement de ne pas vouloir démarrer sur les chapeaux de roues. L’homme prénommé Zenma était venu leur proposer un dessert et avait relancé le sujet des bains et des salons de massage, ne se faisant pas prier pour les qualifier d’amoureux en plus de cela, ce qui avait embarrassé la rousse. Il était vraiment coriace quand il s’agissait d’exercer son métier. Cependant, l’épéiste pouvait être tout aussi tenace. Quand elle lui fit comprendre qu’il ne s’attarderait plus ici. Musashi n’avait pas l’air de lui en vouloir, et semblait même d’accord. Elle fut rassurée, on se croirait au centre d’un volcan. Il lui demanda d’attendre, ce qu’elle fit, ses yeux vermeil le suivant en silence, curieuse.
La douce femme comprit qu’il comptait régler la note et elle fut légèrement embarrassée, elle ne comptait pas s’attarder sur cela, appréciant ce geste. Elle le lui revaudrait simplement. Quand il revint, la jeune femme s’inclina afin de le remercier. Le jeune homme lui tendit sa veste, un acte plein d’attention qui fit sourire la jeune femme. Elle enfila son long manteau noir descendant jusqu'à ses genoux. Glissant son katana dans son dos, elle était prête. Elle sentit quelque chose tomber à ses pieds, elle se pencha curieuse et constata que c'était un livre intitulé « l’art de la guerre », interpellée, elle l’écouta expliquant que c’était un ouvrage de valeur, il se dépêcha de le ramasser et de le ranger dans une poche cachée sous sa ravissante cape rouge.

« « L'art de la guerre » hein ? Cela semble être un livre intéressant ! Peut-être que, comme moi te faisant découvrir mes livres de médecine, tu me présenteras le tien ? » La jeune femme lui offrit un doux sourire, sa curiosité lui jouera des tours un jour. Mais elle essayait de faire des efforts, en s’intéressant à son coéquipier. « Oh et, j’aime beaucoup ta cape. »

Continuant toujours à être poli jusqu’au bout, il la laissa passer les portes menant aux rues du village de la Roche. Rougissant légèrement, elle le remercia et prit la sortie. Un vent rafraîchissant fit resserrer instinctivement le manteau contre elle, frissonnant légèrement. Elle leva le visage au ciel contemplant le ciel obscur vêtu de petites étoiles brillantes. La Chiwa avait l’impression de quitter l’hôpital des heures auparavant. Musashi prit la parole, s’interrogeant sur la prospérité du restaurant, Aimi ricana légèrement. Il l’invita ensuite à le suivre, curieuse, elle hocha de la tête en fixant la direction que son doigt pointait. La douce femme marchant à ses côtés en silence, elle l’observait de temps en temps, se disant qu’elle était petite à côté de lui. Elle soupira, espérant qu’un jour, elle ressemblerait à une belle femme. En effet, cela n’était pas toujours évident, ses formes étaient présentes, bien que peu évidentes et elle ne manquait pas de se prendre quelques réflexions taquines parfois. Il arrivait même que la gente masculine ne s’intéresse même pas à elle. La douce faisait comme si elle s’en fichait, c’était vrai, elle avait d’autres choses à penser en ce moment, mais cela commençait à la peser de plus en plus. La Chiwa se demandait ce que le Han pourrait penser d’elle en tant que personne, outre les compliments qu’il lui avait déjà offert. Mais elle n’oserait jamais lui demander, bien trop gênée.

Il fallut quelques minutes pour que les deux camarades se retrouvent sur la place de marché du village, où festivités et stands ambulants remplissaient les lieux. Surprise par tant de beauté lumineuse, la jeune femme écarquilla des yeux, n’ayant jamais remarqué ce genre d’événement auparavant. Elle se souvint pourtant avoir déjà entendu de la musique, mais ne s’attendait pas à cela. Il y avait beaucoup de monde, ce qui mit mal à l’aise la jeune femme, ayant l’habitude de côtoyer des personnes seulement à l’hôpital, à l’entraînement ou à l’académie. L’un des passants la bouscula même, la faisant se cogner au jeune blond. Elle se retourna vers lui et s’excusa en rougissant. Vraiment, elle se trouvait pathétique dans ces moments-là. Alors qu’ils marchaient tranquillement, la foule intimidait la douce, qui avait peur de se retrouver emportée au milieu de la vague d’habitants. Un peu en retrait, Aimi fixait la cape de son coéquipier, elle se demandait… Le visage enfoncé dans son manteau sombre, elle posa sa main sur un morceau du tissu rouge et le serra, comme pour ne pas le perdre de vue. Elle espérait que cela ne le dérangerait pas. Plus ils marchaient, plus la jeune femme était attentive à tout ce qu’il se passait, la musique joyeuse plaisait à la jeune femme. Arrivant devant un vendeur de glace, elle se demanda si c’était vraiment le moment… Son ventre, criant famine, répondit à sa place. Salivant presque devant les différents goûts proposés, elle s’approcha timidement du marchant très accueillant et souriant. Posant son regard pétillant sur celui réchauffant de Musashi, elle cherchait une approbation qu’elle obtenue rapidement, positive. De sa main livre, elle chercha dans sa sacoche de la monnaie et la tendit à l’homme.

« Bonsoir monsieur, mon ami et moi désirons une glace s’il vous plaît. Je prendrai une boule vanille.»

Elle laissa le Han choisir et l’homme commença son travail avec dextérité et efficacité. Il ne fallut que quelques longues secondes pour qu’il leur tende chacun leur dessert. Chacun attrapa la sienne et partit en le remerciant respectueusement. La jeune femme apporta ses lèvres à sa glace, ayant très envie de la goûter. Elle découvrit de la douceur sucrée très agréable, la faisant rougir tellement c’était bon. Son camarade faisait de même et elle lui offrit un sourire lorsqu’il posa son regard sur elle. La Chiwa cherchait un endroit où les deux camarades pourraient se poser et discuter tranquillement. Pendant qu’elle inspectait chaque recoin, elle décida de mettre fin au silence, c’était peut-être égoïste, mais elle aimait l’écouter.

« J’ai remarqué que toi aussi, tu avais une plutôt belle arme, tu combats donc avec ?»

Elle était curieuse de savoir si lui aussi pratiquait le kenjutsu, même si c’était fortement possible. Sans s’en rendre compte, ils s’étaient légèrement éloignés de la place, la jeune femme l’ayant attiré vers un banc au calme. On pouvait entendre moins fortement la musique ambiante, et la lumière vive éclairait légèrement l’endroit, c’était un lieu parfait ! S’asseyant à côté de lui, elle ne s’était même pas rendu compte que sa fine main s’accrochait toujours sa cape sanguinaire. Elle prit la parole, cherchant à se justifier.

« Excuse-moi si tu voulais rester sur la place, je n’ai pas encore l’habitude de tout… Ça... Est-ce que ta glace te plaît ? Concernant les livres de médecine, je te les apporterai demain, vu que je ne travaille pas, si tu le peux bien sûr. J’espère que tu n’es pas fatigué, dis-moi si c’est le cas, je ne veux pas t’empêcher d’aller te reposer.»

La doucereuse était éreintée, mais elle n'avait pas encore envie de rentrer. Bien trop de politesse, Aimi avait toujours cette crainte d’ennuyer quelqu’un, elle n’était pas la personne la plus joviale, la plus divertissante, elle attendit sa réponse, continuant à manger sa glace bien entamée.


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Han Musashi
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Mer 10 Avr 2019 - 17:25

¤ IWAGAKURE NO SATÔ ¤
La vie d'un médecin...



[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi] Iwagak12

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« Oui, il est vachement intéressant… C’est le genre de bouquin qui t’ouvre les yeux et qui te fait voir le monde sous un tout autre regard. » Rétorquai-je, d’un léger sourire. « Bien sûr, ce sera avec grand plaisir » Poursuivis-je, d’un large sourire.

Même si je ne savais pas vraiment ce qu’elle pensait du monde et de ses interminables guerres, j’étais malgré tout persuadé qu’elle appréciera ce genre de bouquin. Toutefois, pas certain qu’elle interprète les enseignements de ce livre de la même manière que moi. Personnellement, je considérais cet ouvrage comme une bible, une bible qui m’accompagnait partout et qui m’apportait constamment des leçons que j’essayais de mettre régulièrement en pratique. De plus, j’essayais de m’imaginer régulièrement les mises en scène faites par l’auteur, pour ainsi savoir quoi faire lorsqu’une pareille situation se présentait dans la vraie vie. Ainsi, on pouvait d’une certaine façon considérer cet œuvre comme un œuvre incontournable pour quiconque désireux d’être un fin stratège.
Quoi qu’il en soit, j’étais heureux de voir que la jeune médecin ne se limitait pas seulement à son domaine de prédilection. En effet, en plus d’être gentille, attentionnée et généreuse, elle était curieuse et ouverte d’esprit, chose qui ne pouvait que la mener loin, du moins j’en étais persuadé. Bref, après cette petite parenthèse sur ce bouquin, la jeune médecin me confia qu’elle aimait beaucoup ma cape, compliment face à laquelle je ne sus, sur le moment, comment réagir. Après tout, c’était la première fois qu’une personne se montrait aussi agréable avec moi, ne manquant pas de me complimenter dès qu’elle en avait l’occasion. Ainsi, le moins qu’on puisse dire c’était que cette situation ne m’était guère familière, mais il fallait malgré tout m’y habituer et trouver les réponses adéquates à chaque remarque, commentaire, et compliment. Enfaite, en y réfléchissant brièvement, je me disais qu’il était inutile de perdre mon temps à réfléchir, il fallait en effet que mes réponses soient spontanées, il fallait qu’elle vienne naturellement. Dès lors, je portai mon regard sur ma nouvelle camarade, la remerciant ainsi comme il se devait :

« Merci, je n’osais d’ailleurs pas te le dire mais ta veste est aussi magnifique… Disons qu’elle te sied à merveille. » Rétorquai-je, d’un large sourire.

Enfin, quelques temps après, on se retrouvait à l’extérieur, marchant tranquillement en direction de la grande placé du marché. Il faisait nuit mais les rues n’étaient pas pour autant déprouves de lumières, bien au contraire. D’ailleurs, plus on s’approchait de notre destination, plus la quantité des lumières éclairant les rues se faisait nombreux. Quoi qu’il en soit, durant ce temps, la jeune médecin et moi, nous nous contentions de marcher en silence, s’observant de temps à autre, et ce à tour de rôle. Par ailleurs, durant tout le trajet, des nombreuses pensées me traversaient l’esprit, me demandant, entre-autre, comment est-ce que je m’étais retrouvé là, à marcher au beau milieu de la nuit, en compagnie de cette charmante jeune médecin. Enfaite, je me demandais tout simplement ce qui était en train de se passer. Bien entendu, cette situation ne me déplaisait pas, bien au contraire, seulement je n’en avais tellement pas pour habitude que mes interrogations ne pouvaient qu’être légitimes. Et Aimi, que pouvait-elle bien penser de cette situation ?

Chaque interrogation en amenait une autre, et ce jusqu’à ce qu’on arrive soudainement sur la grande place ; lieu sur lequel on observait clairement une ambiance festive où le divertissement et la joie de vivre se faisait sentir à chaque recoin de la grande place. Puis, soudain, alors que nos regards se portaient sur les divers stands dominant la grande place, un individu pour le moins pressé bouscula la jeune médecin, la faisant ainsi cogner contre moi. Cette dernière s’excusa immédiatement, apparemment quelque peu gênée par la situation. Je lui fis signe de ne pas s’inquiéter, portant par ailleurs mon attention dans la direction où son agresseur s’était rué. En réalité, ce dernier fut tombé une partie des fleurs que contenait le bouquet qu’il avait entre les mains. Cependant, il était bien trop loin pour pouvoir le rattraper et lui remettre les fleurs qu’il perdit en cours de route. Tant pis ! Je me contentais de me saisir d’une rose, prenant ainsi le temps de l’observer avec un air quelque peu pensif, avant de remettre soudainement en route vers le stand de glace dont Aimi semblait en raffoler. Elle prit alors une glace à la vanille et me laissa le temps de choisir le mien. Je regardai attentivement les différents parfums disponibles, puis je fis connaître mon choix au vendeur :

« Pour moi ce sera une boule au citron, s’il vous plaît. »

Le vendeur s’exécuta et prépara nos glaces à une vitesse impressionnante. On le remercia et on s’éloigna alors légèrement de la zone des festivités. La jeune médecin ne perdit pas de temps pour déguster sa glace qui semblait, à priori, beaucoup lui plaire. D’ailleurs, je ne manquai pas de la regarder, d’un coin de l’œil, croquer et savourer sa glace. Le moins qu’on puisse dire c’était qu’elle était très mignonne lorsqu’elle mangeait sa glace… Enfin, lorsqu’on trouva le lieu idéal pour s’installer, la jeune médecin m’interpella et m’interrogea sur mon Sashikomu. Elle dût probablement le voir lorsque je portais ma cape, étant donné qu’elle était dissimulée à l’intérieur de cette dernière.

« Tout comme toi, mon Sashikomu ne me quitte jamais. Cependant, je n’ai pas encore eu le temps de me consacrer au Kenjutsu, je préfère me concentrer d’abord sur mon ninjutsu, histoire de bien le maîtriser. » Rétorquai-je, d’un léger sourire. « Et toi, je suppose que tu as quelques bases en Kenjutsu, peut-être même une experte si ça se trouve… ? » Demandai-je, d’un air curieux.

Puis, alors qu’on cherchait à s’installer sur un banc, je remarquai que la main de la jeune médecin était toujours agrippée à ma cape, ce qui me fit plus sourire qu’autre chose. Cette dernière s’excusa d’ailleurs immédiatement, faisant ainsi accentuer un peu plus mon sourire :

« Ne t’en fais pas, ce n’est rien » Rétorquai-je, d’un léger sourire.

Je m’assis enfin sur le banc, ne manquant pas de déguster ma glace au goût pour le moins particulier. Puis, j’écoutai Aimi m’interroger et me confier qu’elle m’apportera les livres concernant la médecine demain. Alors que je m’apprêtai à lui répondre, je constatai que la rose que je tenais entre les mains s’était échappée, s’éloignant de plus en plus sous l’effet du vent. Alors que je me levai brusquement pour le rattraper, je trébuchai maladroitement, retombant ainsi sur mon bras gauche qui semblait souffrir sous l’effet de mon poids. Malheureusement, ma glace m’échappa également de mes mains, mais le plus important était cette fleur… seule cadeau que je voulais offrir à la jeune médecin pour la remercier. Puis, prenant un peu de recule sur la situation, je remarquai à quel point tout ceci était risible… Quoi qu’il en soit, je me relevai tant bien que mal, prenant place sur le banc et faisant ainsi signe à Aimi de ne pas s’inquiéter.

« Quel maladroit je fais… » Fis-je, d’un léger rire. « Heuu… Sinon, pour les livres, oui je les veux bien demain, comme ça je vais immédiatement me plonger dedans. » Fis-je, d’un large sourire.

Un large sourire qui visait en réalité à dissimuler une intense douleur au niveau du bras.

« Moi fatigué ? Ça se voit que tu ne me connais pas bien car, si je n’étais pas avec toi, je serais probablement en train de me tuer à l’entraînement. Donc, je suis bien ici t’en fais, il n’y a pas meilleur endroit pour se reposer et se tenir loin du terrain d’entraînement. » Poursuivis-je, d’un léger rire.

Puis, soudain, je vis entre mes mains une petite parcelle de la rose qui m’avait échappé… Elle était de la taille de mon pouce et elle s’était d’ailleurs étrangement collée à lui, où point qu’elle se retrouvât écrasée sous la pression de mon doigt. Une idée me traversa alors l’esprit, certes, une idée bien ridicule, mais que je ne manquais malgré tout pas de matérialiser. En effet, une fine particule de cristal se forma autour du reste de la rose. Puis une couche secondaire, bien plus épaisse, se forma autour de la première couche, le tout sous une forme « imposante » de rose.

« Tiens ceci, à chaque fois que tu auras envie de rigoler, tu n’auras qu’à regarder cette rose de cristal, et je suis persuadé qu’elle te rappellera cette scène pour la moins hilarante… » Fis-je, d’un léger rire.


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Chiwa Aimi
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[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi] Empty
Jeu 11 Avr 2019 - 0:34
La vie d'un médecin...

L’art de la guerre hein… La jeune femme avait fixé le ciel réfléchissant à ce sujet, elle n’avait pas été bercée dans ce monde de violence, de peine, de douleur, de mort, mais la guerre ça devait être cela, pensait-elle. Elle avait déjà vu des gens mourir, surtout lors de l’attaque de Kiri, qui marqua les esprits de tout le monde pour toujours. Mais elle n’en savait pas plus, elle se trouvait préparée à tout cela, mais était-ce vraiment le cas ? Peut-être que le livre de son ami lui ferait découvrir bien plus de choses. Avant d’avancer plus, elle déclara :

« J’ai une vision du monde assez limitée, je pense… Je n’ai pas été bercée dans le monde de la guerre, de la violence. Pourtant, j’ai vu, et je n’aime pas cela, mais je suis curieuse d’en apprendre plus, de comprendre, car le savoir est une arme redoutable.»

Aimi lui offrit un doux sourire, sûrement le dixième de la soirée. Le blond revint sur son compliment sur sa cape, la Genin aimait beaucoup le rouge, mais elle en avait déjà assez sur ses cheveux et dans ses pupilles pour en avoir plus sur le corps. Alors, elle aimait poser ses yeux sur son habit. La Chiwa rougit quand, à son tour, il offrit de doux éloges sur son manteau, elle était touchée. C’était la première fois qu’on qualifiait le vêtement de magnifique. La rousse posa un tendre regarde sur ses manches, celui-ci avait été offert par sa mère, quand elle était plus jeune et qu’elle voulait dominer le monde avec son katana, elle disait souvent qu’avec ce manteau, elle pourrait tout surmonter, elle y tenait vraiment.

« C’est un cadeau de ma mère… Elle me l’a offert pour m’encourager dans ma domination du monde… Longue histoire ahah…»

Se frottant l’arrière de sa tête, elle sourit gênée en pensant à cette période de la vie où son entêtement faisait tourner en rond ses parents. Tout s’était ensuite déroulé tranquillement, leur promenade, leur découverte des différents stands, sa bousculade contre le Genin, qui l’excusa et la rassura, ce n’était pas vraiment de sa faute après tout… Elle n’avait même pas fait attention à toutes les fleurs qui étaient tombées dans cette altercation, la douce s’était contentée de regarder Musashi ramasser une rose et de la fixer durant quelques secondes, arquant un sourcil, la douce était amusée, aimait-il les fleurs ? Enfin... Les deux coéquipiers s’étaient avancés vers le stand qui attirait le plus la Chiwa, appréciant les divers délices qu’il proposait, la douce était une vraie gourmande, même si trop fière pour l’avouer. Alors qu’elle avait choisi vanille, lui, il prit citron, qui était un bon choix aussi ! Leur dessert à la main, les deux amis continuaient de se promener, la jeune femme ne se fit pas prier pour entamer la dégustation de sa glace, goûtant celle-ci goulûment et ne faisant pas attention aux regards du Genin sur sa personne. Elle l’avait ensuite questionné sur son épée, qu’elle avait aperçue sous sa cape vermeille. Le dit Sashikomu ne le quittait donc jamais lui aussi, elle sourit à cette idée : un autre point commun. Il lui expliqua qu’il avait préféré développer son ninjutsu que son art du sabre, ce qu’elle pouvait comprendre mieux que personne, étant donné qu’elle faisait un peu pareil avec la médecine… Elle rit sa question.

« Oula non Musashi… Je suis loin d’être une experte dans la matière, j’ai quelques tours dans mon sac, mais c’est très basique… Je suis un peu comme toi là-dessus, j’ai fait passer mon entraînement médical avant le Kenjutsu !»

Ils s’installèrent sur un banc reculé de tous. La jeune femme restait fidèle à elle, elle aimait la tranquillité. La douce contemplait l’Iwajin déguster sa glace, comme si c’était une chose merveilleuse, elle se demandait s’il aimait cela. Tout d’un coup, la fleur qu’il tenait quitta ses doigts afin de rencontrer le sol froid de la rue sombre emportée par une légère brise. La jeune femme ne s’attendait pas à ce que le jeune homme se jette en avant pour la rattraper. Le Genin chuta maladroitement sur son bras, la douce grimaça se disant qu’il avait dû se faire mal. Sa glace au citron semblait délicieuse s’écrasa sur le sol avec son propriétaire. La Chiwa ne put s’empêcher de rire légèrement, trouvant la scène maladroitement adorable. Le rubis s’empressa de se lever et de l’aider à se relever, tenant son bras droit. Le jeune blond faisait mine d’aller bien, quel dur à cuire faisait-il… Elle ne fit même pas attention à sa réponse sur ses livres, bien trop concentrée sur son bras, elle voyait qu’il se tendait, tout son corps trahissait d’une douleur intense. Aimi soupira et lui tendit sa glace afin qu’il la tienne, et plongea ses iris rubis dans les dorées de son camarade.

« Tu es vraiment en train de dire à un ninja médecin qu’il n’y a rien ? On me l’a fait pas à moi Musashi… Tu me permets ? Laisse-moi faire disparaître cette douleur. Tu vas pouvoir être témoins de l’art médicinal.»

Hors de question qu’il souffre une seconde de plus, elle prit délicatement son bras entre ses mains et remonta sa manche, l’obscurité n’aidait pas, mais l’homme avait pris un sacré coup sous le poids de son corps. L’Eisei Nin réalisa rapidement des mudras puis posa sa main droite sur son avant-bras tandis que la gauche tenait son poignet. Une aura émeraude éclairant les deux jeunes jaillit de sa main, soignant la foulure du blond. Petit à petit, la blessure devint qu’un mauvais souvenir. Elle adressa un doux sourire au jeune homme, contente d’avoir pu soigner sa blessure. Musashi la rassura ensuite qu’il n’était pas fatigué et que s’il n’était pas là tous les deux, il serait en train de s’entraîner. Elle appréciait sa façon d’être, son côté acharné, motivé, ça lui donnait envie d’être pareil. La rousse rougit quand il exprima le fait qu’il était bien avec elle, pour se reposer, parce qu’elle pensait la même chose. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il se passait, c’était la première fois qu’elle avait envie de rester autant avec quelqu’un et cela la troublait. La jeune femme eut une brillante idée.

« Oh, mais j’ai une idée ! Enfin… Si tu le veux… Je me suis dit : étant donné que je vais t’aider sur la voie de la médecine ninja, on pourrait s’entraîner au Kenjutsu un de ces jours ? Je crois qu’on en a tous les deux besoin… Tu me rends ma glace ? .»

Aimi lui adressa un sourire qu’on pouvait identifier sous le peu de lumière qui entourait la zone, elle reprit sa glace. La Chiwa pensa au fait que le jeune homme avait perdu la sienne, ne ressemblant plus à rien sur le sol. Elle fixa la sienne hésitante… Mais alors qu’elle allait lui proposer quelque chose, ses pupilles écarlate furent attirées par une lueur féerique, un cristal se solidifia entre ses mains, recouvrant un reste de la rose envolée. Alors c’était sa capacité ? Le visage émerveillé d’Aimi témoignait de sa surprise face à tant de beauté, le cristal avait fini par devenir une belle rose. C’était la première fois depuis sa mère que quelqu’un lui faisait dont de quelque chose d’aussi précieux. Le trop-plein d’émotion fit briller ses yeux rubis, se reflétant dans la pierre protégeant le pétale de rose. Elle accepta l’objet éblouissant le contemplant, admirative. Le posant sur ses cuisses, elle ne savait pas comment le remercier, le geste fut spontané, elle n’avait pas réfléchi et s’était légèrement redressée vers lui afin de lui déposer un timide baiser sur sa joue. Rougissant fortement, elle revint à sa place, jamais elle n’avait effectué ce geste de sa vie à part avec ses parents, elle devait de franchir un grand pas dans sa timidité.

« Merci Musashi… C’est la plus belle chose qu’on m’ait offerte avec mon manteau… J’en prendrai soin. Il est certain que je n’oublierai pas cette scène de sitôt… Mais elle me fera surtout penser à toi… C’est un précieux souvenir... Mais... Je n'avais jamais vu de détenteur de Shoton auparavant, je ne savais pas que tu en étais un... Tu es merveilleux...»

Aimi sourit, elle était vraiment contente d’avoir rencontré le blond. Heureuse de pouvoir l’accompagner dans l’Iroujutsu. Et elle avait étrangement envie d’en apprendre encore plus sur lui, tout ça était nouveau, mais elle appréciait cela. Fixant de nouveau sa glace qui commençait à fondre, elle sourit et relança sur son idée : elle la lui tendit en souriant.

« On partage ?»





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Ven 12 Avr 2019 - 17:01

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La vie d'un médecin...



[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi] Iwagak12

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Le monde était vaste et recelait d’innombrables mystères qui n’attendaient que d’être découverts. Ainsi, tout bon shinobi désireux de s’instruire se devait, forcément, à un moment ou un autre de sa vie, sortir de sa « zone de confort » pour se confronter à la réalité. En effet, le savoir, le véritable savoir ne pouvait qu’être acquis que par l’expérience du terrain, du moins j’en étais persuadé. Ainsi, on avait beau se plonger dans les bouquins, on ne pouvait, malgré tout, guère appréhender le monde de la même manière que si l’on était directement confronté à la réalité. Dès lors, voyager devenait une étape indispensable dans la recherche de savoir car, c’était de cette manière qu’on pouvait se heurter à d’autres personnes, d’autres coutumes et des traditions bien différentes des nôtres. C’était de manière qu’on pouvait, en définitive, appréhender le monde sous un tout autre regard : celui de ceux qui pensaient et vivaient différemment de nous, pour ainsi compléter et élargir notre vision du monde.

Ainsi, je ne pouvais qu’encourager la jeune médecin dans sa quête de savoir car, c’était de cette manière qu’elle pouvait se prémunir des maux de ce bas monde… et peut-être même, qui sait, trouver un remède à ces tous maux. Quoi qu’il en soit, j’étais ravi de voir qu’on avait aussi ce point en commun : il fallait croire, en effet, que cette rencontre était tout sauf due au hasard. Fin, après tout, le hasard n’existait pas, et quand bien même il existerait, il n’aurait la force nécessaire de nous réunir car, le degré de notre affinité était tel qu’elle ne pouvait qu’être le fruit d’un être supérieur…

« Oui c’est clair que le savoir est une arme redoutable… » Fis-je, en contemplant les cieux d’un air pensif. « Mais tu sais le fait que tu penses avoir une vision limitée du monde c’est déjà un énorme « savoir » en soi, celui qui te permettra en effet de mieux appréhender la réalité lorsque tu seras confrontée à elle. » Poursuivis-je, d’un léger sourire. « Je suis aussi persuadé que viendra un jour où on aura l’occasion de voyager, et ce jour-là, tous les deux, on franchira une étape importante dans notre quête de savoir. » Conclus-je, d’un air optimiste.

La jeune médecin pouvait interpréter ma dernière phrase de plusieurs façons, néanmoins celle paraissant la plus évidente c’était celle de la promesse d’un voyage avec elle visant à satisfaire notre quête de savoir. Cependant, ce n’était pas tout à fait ce que je cherchais à lui dire, même si bien étendu je serai le premier ravi pour un tel scénario. Quoi qu’il en soit, ces mots visaient à l’encourager et à lui montrer qu’elle était sur le bon chemin, ne nécessitant ainsi pas forcément une réponse de sa part…
Puis, vint le moment où la jeune médecin m’appris que sa veste était un cadeau de sa mère, une héritage en quelque sorte, faisant ainsi remonter en elle des émotions plutôt contrastées. Je n’insistais alors pas plus longtemps, me contentant simplement de lui offrir un beau sourire.
Après quoi, Aimi rebondit sur ma remarque concernant le Kenjutsu, me confiant en effet qu’elle était loin d’être experte, favorisant aussi son art de prédilection avant de se pencher sérieusement sur l’art de dégainer.

« Oui, je comprends, après tout vaut mieux se perfectionner dans son domaine de prédilection que de se diversifier sans rien maîtriser. » Rétorquai-je, d’un léger sourire.

Enfin, peu de temps après, vint le moment où je trébuchai maladroitement, me tordant ainsi de douleur que je cherchais tant bien que mal à dissimuler. Cependant, Aimi était médecin et il était de ce fait difficile de lui cacher. D’ailleurs, sa réaction fut immédiate, me confiant ainsi qu’il était inutile de lui cacher ma foulure au bras. Ainsi, elle me confia sa glace, puis elle prit délicatement mon bras qu’elle soigna assez spectaculairement.

« Wahou, c’est assez incroyable ! Merci beaucoup ! » Fis-je, d’un air épaté. « Je suis déjà excité à l’idée de pouvoir, un jour, soigner les autres aussi efficacement que toi, Aimi. » Fis-je, d’un léger sourire.

Après quoi, je fis part de mon désir de rester, ce qui ne semblait pas déplaire la jeune médecin, bien au contraire. Elle devait probablement trouver cette soirée agréable, du moins je l’espérais. Enfin, la jeune médecin eut une brillante idée qu’elle s’empressa de partager avec moi : elle proposa en effet de m’aider à progresser dans les arts médicaux, mais parallèlement elle suggérait de s’entraîner ensemble au Kenjutsu, ce qui ne pouvait que nous être bénéfique, à tous les deux. Alors que je m’apprêtais à réagir, la jeune médecin rebondit sur autre chose, en effet, elle me demanda de lui remettre sa glace… Sur le moment, je me sentis très gêné car, j’avais complètement oublié que je tenais sa glace entre mes mains. Dès lors, je lui rendis immédiatement, m’empressant de m’excuser :

« Tiens… je suis désolé, j’ai complètement oublié » Fis-je, d’un léger rire, en me grattant légèrement l’arrière du crâne.

Enfin, pour la remercier de tout ce qu’elle avait fait pour moi, je lui offris une belle rose de cristal qui semblait, d’ailleurs, beaucoup lui plaire. Je souris alors à ses compliments, avant de finir rouge comme une tomate… En effet, elle me confia que j’étais merveilleux, et peu importe qu’elle le pensât ou non, personne ne m’avait jamais dit une telle chose. Mais le plus surprenant ce fut de la voir m’embrasser sur la joue, chose à laquelle je n’étais pas habituer, ne sachant ainsi logiquement pas comment réagir. Décidément, cette soirée était pleine de surprise, disons que je découvrais d’autres aspects de la vie qui jusqu’à lors m’étaient plus ou moins étrangers.

« Merci… c’est un don de ma mère… » Fis-je, d’un léger sourire.

Puis, soudain, la jeune médecin proposa de partager sa glace, ce qui me fit immédiatement rougir, très embarrassé par une telle proposition.

« Heuu… Pourq… pas... » Béguai-je, en remettant ma capuche au-dessus de ma tête.

Je cherchai vainement à dissimuler ma gêne. Puis, après réflexion, je finis par accepter :

« Humm… Merci, c’est délicieux » Fis-je, après avoir croqué dans sa glace.

Au même moment, un passant s’arrêta quelques instants, nous observant apparemment avec beaucoup de jalousie. Cependant, le plus surprenant fut de le voir sourire en levant son pouce vers le haut. Personnellement, je ne lui prêtais que peu d’attention, mon regard étant en effet plus porté vers les cieux. Enfin, après quelques secondes de silence, je tournais mon regard vers la jeune médecin :

« Attend… » Fis-je, en retirant du bout de mon doigt la crème qui débordait de sa bouge.« Sinon, dis-moi, tu dois probablement avoir une affinité primaire, n’est-ce pas ? » Repris-je, d’un air curieux.

Ainsi, je brisai le silence pour rebondir sur un autre sujet, un sujet bien moins embarrassant et sur lequel on pouvait discuter sans aucun gêne :

« Moi c’est le raiton… » Fis-je, d’un léger sourire, en faisant jaillir quelques étincelles du bout de mes doigts.



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Chiwa Aimi
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Sam 13 Avr 2019 - 1:41
La vie d'un médecin...

Aimi avait toujours eu le don de s’intéresser à tout ce qui l’entourait, elle était si curieuse qu’elle se disait qu’un jour, cela la perdrait. Elle était attirée par les mystères et ne supportait pas ne pas les connaître, incapable de les déchiffrer. C’était ce qu’elle aimait dans la médecine : ce monde si vaste regorgeait bien des secrets qu’elle finirait par découvrir. La Chiwa appréciait que le Genin blond l’encourage dans cette voie, il comprenait son désir d’en savoir plus sur tout. Il était d’accord avec elle, encore une fois, ce qui la fit sourire, imaginant si les deux individus un jour exprimeraient leur désaccord, ce que cela pourrait donner. Elle hocha la tête en buvant ses paroles avec sérieux, elle ne pensait pas que le fait d’avoir une vision limitée sur le monde engendrait l’inverse, mais il était vrai que la jeune femme n’était pas dupe et qu’elle savait que la réalité n’était pas toujours rose, bien au contre. La rousse se surprit à se perdre dans ses pensées à l’entente de sa dernière phrase, elle s’imaginait aux côtés du manipulateur de cristal, arpentant le monde afin de développer leur savoir, cette idée l’emballait vraiment beaucoup, ne se rendant même pas compte du sourire ravissant sur son visage.

« C’est assez drôle que tu me parles de voyage… Mon rêve a toujours été de protéger les miens, mais au-delà de cela, je souhaite parcourir le monde, découvrir ses mystères, développer mes connaissances comme tu le sais… Entre-nous, j’ai même en tête d’aller à Hi no Kuni un jour, je suis très intéressée par les herbes médicinales et je sais qu’il en regorge. Hi pourrait être une destination intéressante pour toi ? »

La Chiwa offrit un petit sourire malicieux, sa question n’avait pas de double sens, elle n’aimait pas tourner autour du pot. Si l’homme était intéressé par ce coin, autant partager l’expérience ensemble.
Se perfectionner dans son domaine de prédilection oui, mais pas que. Aimi n’aimait pas se contenter simplement de ses acquis, elle chérissait le fait de pouvoir soigner et sauver des vies, mais si elle pouvait les protéger tout autant par le fer et les mains, c’était encore mieux. La douce femme lui offrit un nouveau sourire. L’Eisei Nin rougit de nouveau face à temps de gaîté de la part de Musashi, surprit par les talents médicaux d’Aimi, elle était touchée du compliment qui lui était adressé. Détournant les yeux, elle souhaitait lui montrer qu’elle le soutenait entièrement.

« Vu comment tu es motivé, je ne doute pas une seconde que tu arriveras à exceller en la matière Musashi.»

Elle avait émis le souhait de pratiquer des entraînements avec l’épéiste, mais ne lui avait pas laissé le temps de répondre, lui demandant sa glace vanille bien entamée : vive la gourmandise. S’intéressant à tous ses faits et gestes, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de le trouver adorable lorsqu’il était embarrassé. Elle ne savait pas vraiment quel mot poser sur ce qu’elle pensait de lui à ce moment-là, mais son cœur battant plus vite en disait bien plus. Il l’acheva encore plus la seconde d’après en lui faisant don d’une magnifique rose de cristal. Elle ne put s’empêcher de pouffer de rire en mettant sa main devant sa bouche en le voyant rougir devenant aussi écarlate que ses longs cheveux. Par instinct, elle avait eu le besoin de lui déposer un baiser sur la joue en signe de gratitude, qui n’avait pas l’air de le laisser indifférent. Elle fut touchée d’entendre que sa maîtrise du cristal lui venait de sa mère, par automatisme, sa main gauche se posa sur la sienne se voulant réconfortante.

« Ta mère devait être exceptionnelle, tout comme son fils dans ce cas.»

Lorsque la Genin lui avait proposé de partager le dessert, elle fut amusée de constater que ça embarrassait autant le jeune homme qu’elle, se trouvant dans une situation assez amusante pour le coup. Il se cacha le visage en replaçant sa capuche sur sa tête, étonnée de cet acte, la jeune femme tentait de se pencher pour voir son visage embarrassé, la glace tendue, il croqua dans celle-ci ce qui rendit Aimi heureuse et plus qu’il en faudrait. La jeune femme engouffra une nouvelle bouchée, ses joues grosses gonflées de régal. Avalant le reste de glace, un inconnu passa devant eux s’immobilisant pour les observer. La jeune femme lui posa un regard interloqué, se demandant ce qu’il voulait, elle reconnut dans ses yeux une sorte d’envie, comme cette jalousie qu’elle possédait, plus jeune. Soudainement, ses lèvres dessinèrent un sourire et il leva le pouce vers le ciel. Surprise par ce geste, que son père lui avait appris, la doucereuse ne put s’empêcher de le lui rendre, un sourire si grand qu’on voyait toutes ses dents. Musashi semblait pensif, ne faisant pas attention à l’homme qui s’en allait de nouveau. La douce femme se perdit dans ses pensées repensant à son géniteur, une moue triste apparut sur son faciès quelques secondes, repensant aux bons moments passés avec lui, elle ne voulait pas se l'avouer, mais leur complicité lui manquait beaucoup.

Quand il reporta son intérêt sur elle, il tendit sa main afin d’essuyer un bout de glace sur sa bouche ce qui la fit sursauter et sortir de ses pensées, la faisant rougir de plus belle. Comme si de rien était, l’Iwajin porta un intérêt sur son affinité primaire. Surprise de ce changement de sujet si soudain, elle n’en fit rien et l’observa faire jaillir quelques étincelles électriques du bout de ses doigts. Alors comme ça il maîtrisait le raiton ? Un grand sourire aux lèvres, la jeune femme le regarda une lueur amusée dans ses pupilles rubis. Son corps courbé sur le côté de manière à être face à lui, elle réalisa rapidement quelques mudras et un vent léger mais précis se dirigea vers le jeune blond lui faisant retirer sa capuche écarlate et faisant virevolter sa chevelure dorée qu’Aimi aimait beaucoup. La Chiwa affichait un air fier sur le visage.

« Moi c’est le futon Musashi… Est-ce possible dans ce cas que je puisse avoir le dessus sur toi ? »

On retrouvait la jeune taquine qui appréciait savoir que son affinité élémentaire surpassait normalement la sienne, avoir du pouvoir était toujours agréable. Un sourire innocent sur les lèvres, elle contemplait ses iris dorés se perdant toujours dans ces miroirs reflétant sa belle âme.

« Tu es bien mieux sans cette capuche Musashi, ne te cache pas de moi ! »

Un air faussement sévère, Aimi prit le cristal dans ses mains et le contempla quelques secondes avant de le ranger dans sa sacoche, de peur de le briser. Elle se cala contre le dossier du banc et observa le ciel, un soupir d’aise sortant de ses fines lèvres. Une légère brise passa la faisant frissonner et resserrant son manteau contre elle, la nuit avançait petit à petit. Son visage se tourna vers celui de son partenaire, dans un silence complet, cherchant à déchiffrer chacun de ses traits ou réaction, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais elle se sentait bien, légère, et c’était grâce à lui. Prenant sur elle pour ne pas s’embarrasser pour n’importe quoi, elle faisait un gros travail pour apprendre à mieux s’exprimer et de jour en jour, elle se trouvait plus sociable et spontanée, elle voulait aussi l’être avec le Han.

« Merci Musashi d’être resté avec moi… Alors que le temps se refroidit et que la fatigue se fait sentir, je… j’aime beaucoup être ici avec toi. »

Un fin sourire à ses lèvres, sa gêne bien apparente, elle était contente de pouvoir s’exprimer.



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Han Musashi
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Dim 14 Avr 2019 - 20:57

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La jeune médecin rêvait également de voyager, de parcourir le monde pour découvrir ses nombreux mystères et ainsi accroître ses connaissances, et le plus étonnant c’était qu’elle avait déjà clairement une idée de sa première destination, à savoir Hi no Kuni. En effet, Aimi souhaitait se rendre là-haut notamment pour les herbes médicinales, Hi étant un lieu reconnu de tous pour ses plantes curatives. Beaucoup d’ouvrages y faisaient d’ailleurs mentions. Dès lors, il ne semblait pas très surprenant de voir l’intérêt que portait la jeune médecin pour ce pays. Ce qui était en revanche un peu plus surprenant, c’était de voir Aimi me demander si cette destination était susceptible de m’intéresser, et la réponse ne pouvait bien évidemment qu’être affirmative.

« Oui bien sûr. Après tout, Hi fait partie de cinq grandes nations, et par conséquent il n’y a pas mieux comme endroit pour découvrir et apprendre beaucoup de choses » Fis-je, d’un léger sourire. « Si tu veux bien, je serai ravi de t’y accompagner, le moment venu » Poursuivis-je, d’un large sourire.

Enfin, la jeune médecin fit une démonstration de ses talents de ninjutsu médical, ne manquant d’ailleurs pas de m’encourager. Elle avait l’air sincèrement de croire en moi et pensait que je pouvais rapidement apprendre les bases de ses techniques pour les moins impressionnantes.

« Merci, Aimi. Je vais tâcher de faire de mon mieux pour ne pas te décevoir et faire honneur à ma mère » Fis-je, d’un air déterminé.

Après tout, elle était désormais mon professeur et je me devais de ne pas la décevoir, je me devais de suivre correctement ses consignes et me montrer digne d’être son élève. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cela ne me rendait pas plus nerveux et je n’avais pas l’impression de me rajouter un stress supplémentaire, bien au contraire. Je prenais cela comme un défi, et ce n’était que de cette façon que j’étais persuadé de pouvoir apprendre et avancer rapidement.

Quoi qu’il en soit, j’étais ravi d’être autant encourager et complimenter par la jeune médecin, même s’il fallait avouer que ça en devait parfois gênant, trop gênant… surtout lorsqu’elle me confia que j’étais une personne exceptionnelle, quelque chose que personne ne m’avait dit, hormis ma défunte mère. Cette soirée était décidément pleine de surprise. Elle était aussi étrange, beaucoup de choses s’y passaient sans que je puisse l’expliquer… Puis, toutes ces émotions… Qu’est-ce que ça pouvait bien être…. Raaaaaaaaaah, j’avais l’impression d’être ensorcelé. Je ferais peut-être mieux de retourner chez moi, histoire de méditer et de faire la part des choses à tête reposée ? Non, ce ne serait pas respectueux vis-à-vis d’Aimi, et puis au fond, j’avais vraiment envie de rester ici. C’était difficile à expliquer, mais c’était ainsi.

Enfin, je reportais mon attention sur la jeune médecin, lui faisant par ailleurs une petite démonstration de mon affinité. Soudain, elle sourit et réalisa quelques mudras, créant ainsi une petite brise de vent qui retira ma capuche. Elle était visiblement dotée du futon, ne manquant ainsi pas de se montrer un peu taquin, puisque son affinité avait le dessus sur le mien. Alors que je m’apprêtais à lui répondre, Aimi me réprimanda d’une certaine façon, me confiant que j’étais mieux sans ma capuche et que je n’avais point besoin de me cacher d’elle.

« Haha, c’est vrai que ce n’est pas très respectueux, je suis désolé » Fis-je, d’un air sincère.

Enfin, après quoi, le silence s’installa durant quelques instants. Instants durant lesquels chacun de nous pouvait penser librement, où chacun devait probablement s’interroger sur la nature de cette soirée… De mon côté, j’inspirais et j’expirais lentement, faisant ainsi ralentir mon rythme cardiaque. Ainsi, j’avais l’air d’être plus libre, moins absorbé et contrôlé par mes émotions. Puis, soudain, la jeune médecin tourna sa tête vers moi, me remerciant d’être à ses côtés et me confiant qu’elle appréciait grandement ma présence à ses côtés. A cet instant, sans vraiment m’en rendre compte, ma tête se trouvait à quelques centimètres de la sienne, mes yeux de nouveau aspirés par ses pupilles rougeâtres, et mon cœur battait de nouveau la chamade.

« Heuu… » Commençai-je, rapprochant un peu plus ma tête de celle de la jeune médecin. « Moi aussi, c’est une formidable, soirée. Et dire que tout est parti d’un malentendu, haha. » Fis-je, d’un léger rire.

Je me levai brusquement, assez gêné par cette situation pour le moins incompréhensible. Je m’étirais alors devant la jeune médecin, tout en me demandant ce que serait la suite de cette rencontre pour le moins inattendue.

« Parfois, le hasard fait bien les choses, hein. » Lançai-je, en continuant de m’étirer. « Je pense que je peux rester indéfiniment ici… Mais vu la journée que tu as eue, je crois qu’il serait préférable pour toi de rentrer te reposer. » Poursuivis-je, d’un léger sourire.

Je ne savais pas comment elle allait le prendre, mais au fond je m’inquiétais sincèrement pour elle. Après tout, au moment de notre rencontre, elle avait l’air totalement extenué, dès lors il était difficile de l’imaginer récupérer en si peu de temps.

« Si tu le veux bien, je voudrai te raccompagner, histoire de m’assurer que tu rentres sans problème » Lançai-je, d’un large sourire.

Enfin, je lui tendis la main pour l’aider à se relever, étant désormais prêt à la raccompagner jusqu’à son domicile. Une fois qu’elle se releva, je me mis à marcher dans la direction qu’elle m’indiqua, omettant cependant de lui lâcher la main...


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Dim 14 Avr 2019 - 23:57
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Le doux rubis d’Iwa contemplait le ciel repensant au blond qui acceptait volontiers de l’accompagner voyager. Elle était vraiment heureuse de sa réponse positive même si ça ne se voyait pas forcément, elle n’était pas le genre de personne à s’extasier pour tout et rien, mais était toujours sincère dans ses paroles et dans ses sentiments. Bien sûr qu’elle voulait qu’il partage cette expérience avec elle, il était certain qu’un lien s’était créé entre les deux protagonistes, en si peu de temps, mais il était là, réel et semblait précieux pour la douce, car c’était son vrai premier lien qu’elle tissait. L’Iwajin aux cheveux blonds semblait touché de ses paroles concernant sa mère, mais elle était certaine qu’il arriverait à lui faire honneur, alors elle se devait de l’encourager, il n’y avait rien de plus revigorant que des paroles réconfortantes. La douce n’avait pas besoin de crier dans la rue sa joie, ses yeux pétillants en disaient long. L’air déterminé sur le visage de Musashi fit battre son cœur bien plus qu’il en fallait, c’était ce regard plein d’espoir, de motivation, de volonté qui avait plu à la kunoichi. En tout cas l’apprentissage promettait, elle avait hâte de pouvoir se mettre à la tâche, ce n’était pas donné à tout le monde de pouvoir faire don de ses connaissances, de pouvoir partager son savoir, donner de sa personne. Elle avait hâte de s’y mettre. La Chiwa appréciait pouvoir partager ses compétences avec le jeune Genin, c’était vraiment agréable de pouvoir discuter de tout ça avec lui, il était ouvert d’esprit et à l’écoute. Musashi s’excusa quand la jeune femme le réprimanda en rigolant, voyant qu'il était sérieux, elle s’était légèrement rapprochée de lui en secouant ses mains, d’un air inquiet.

« Non, non, ne t’excuse pas Musashi, je suis désolée, je voulais te taquiner, il faudrait que je me retienne des fois… »

Une moue triste s’afficha sur son visage, l’épéiste de la Roche avait toujours aimé embêter les gens, elle ne se disait pas qu’ils pourraient en souffrir ou autre, et vu qu’il s’agissait de Musashi, c’était encore plus difficile, il faudrait qu’elle soit plus douce dans ces petites taquineries peut être, elle ne savait pas comment s’y prendre, mais s’améliorait de plus en plus, et le blond aux yeux dorés l’y aiderait sûrement. Après le passage de cet homme qui les avait salué d’une bien étrange façon, comme s’il les encourageait, un silence s’était placé entre les deux individus avant que la jeune femme prenne son courage à deux mains et s’exprime sur cette soirée, c’était un grand pas pour l’humanité.

Les deux Iwajins se regardaient alors dans un silence très étrange, ils n’osaient pas broncher alors que le jeune homme s’était approché d’elle par automatisme, elle se sentait comme paralysée, n’osant pas bouger, son cœur menaçant de sortir de sa cage thoracique, ses fidèles rougissements firent leur apparition comme toujours. Ses deux rubis étaient aspirés par son reflet doré. Le souffle chaud de sa bouche offrait une sensation chaleureuse à Aimi qui l’écoutait parler alors qu’il s’approchait encore plus d’elle. Il lui répondit doucement que c’était réciproque, elle était aux anges et la plus heureuse au monde à cet instant, elle avait peur de l’avoir blessé avec ses taquineries, mais ce n’était pas le cas, on dirait. La jeune femme sourit simplement l’idée que tout venait d’un simple malentendu l’amusait beaucoup, le destin faisait bien les choses parfois.

D’un coup, elle sentit un air frais lui caresser le visage, Musashi ayant disparu de sa vision pour se lever d’un coup afin de s’étirer. Elle le suivit du regard, clignant des yeux, pour comprendre la situation. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Ou leur proximité l’avait dérangé ? Ou peut-être qu’il était simplement embarrassé ? La jeune femme baissa les yeux quelques secondes ayant peur d’avoir fait quelque chose de mal… Il prit la parole faisant lever ses yeux incertains vers lui. Elle sourit en l’écoutant, ayant pensé à la même chose quelques secondes avant cet épisode très mystérieux. Il exprima le désir de rester avec elle ce qui lui fit chaud au cœur, mais la ramena à la réalité en lui expliquant qu’il fallait qu’elle se repose. Il était certain que la douce était complètement épuisée, mais qu’elle passait un si bon moment avec lui qu’elle avait oublié sa fatigue. La douce, triste que cette soirée se termine, hocha positivement de la tête, il avait raison, une bonne nuit de sommeil était nécessaire. Avec la plus grande des gentillesses, Musashi lui proposa de la raccompagner, de toute façon, il était hors de question qu’ils se quittent comme ça. La douce kunoichi hocha de la tête en souriant et attrapa doucement sa main dont la peau était chaude et rassurante. Timide, elle s’approcha de lui et resserra l’emprise sur leurs deux mains, comme si elle ne voulait pas quitter ce lien... Leurs bras se frôlaient alors que la douce femme le guidait dans les rues silencieuses du village de la Roche, elle n’osait pas parler, ne sachant que dire, simplement profiter du moment.

Aimi voyait au loin sa maison se rapprocher, dans le cœur commerçant, le fait de savoir qu’ils allaient se quitter la rendait triste et elle se colla un peu plus à lui. La Chiwa était quelqu’un de spontané, si elle devait s’emporter, elle s’énerverait, si elle devait rigoler, elle le ferait, si elle voulait pleurer, ses larmes couleraient, si elle voulait se battrait, elle présenterait son katana à quiconque le souhaiterait, si Musashi allait lui manquer, alors elle essaierait de le lui faire savoir. Les deux iwajins arrivèrent à destination, la jeune femme s’arrêta alors, la boutique était fermée et son paternel devait sûrement dormir pour se réveiller tôt le lendemain afin d’ouvrir le commerce d’armes. Cherchant ses mots, elle détournait les yeux, légèrement embarrassée, elle s’était placée devant lui amoindrissant leur proximité, elle leva la tête légèrement étant donné qu’il était plus grand qu’elle. Ses iris se perdirent dans les siennes, un fin sourire aux lèvres.

« Merci Musashi pour cette soirée, c’était vraiment super… Je suis… Contente que tu m’aies abordé à l’hôpital. »

La douce se mit légèrement sur la pointe de ses pieds et approcha doucement son visage, leurs deux mains toujours entrelacées, elle déposa un doux baiser entre la joue et la commissure des lèvres. Elle espérait par ce geste lui faire comprendre que ce qu’il se passait entre les deux shinobis n’était pas rien pour elle et que même si cela était perturbant, qu’elle était heureuse comme ça. La vie était bien trop courte pour se poser des questions. Elle se repositionna et soupira, il était temps pour elle d’aller se coucher. Elle lâcha sa main à contre cœur, une moue triste sur le visage. Puis elle repensa à demain et sursauta légèrement.

« Oh, j’ai failli oublier ! Où et quand est-ce que je peux te trouver pour te donner les livres ? »

Elle avait failli oublier le plus important, elle passa sa main derrière sa tête embarrassée.
Une fois qu’il lui donna sa réponse, elle le salua de la main un doux sourire aux lèvres, le quittant avec le désir de vite le revoir.


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Han Musashi
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Jeu 18 Avr 2019 - 21:39

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[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi] Iwagak12

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Une soirée idyllique. Comment pourrait-il en être autrement, surtout après tant d’émotions, aussi « étranges » les unes que les autres ? Des émotions difficiles à appréhender et à expliquer. Des émotions procurant des curieuses sensations, ne donnant qu’une seule envie, à savoir : sourire. Joie, plaisir et bonheur, toutes ces émotions étaient-là, matérialisées sous la forme d’un sourire béat, difficilement dissimulable. Tiens, d’ailleurs pour la première fois je ne cherchais pas à m’en cacher, au contraire. Bref, en définitive c’était une soirée « parfaite », une soirée après laquelle on avait qu’une seule envie, celle de retrouver les bras de Morphée pour ainsi vivre la suite de ce moment dans le monde des songes. Un monde certes éphémère, mais pas moins agréable.
D’ailleurs, si, à cet instant, j’avais l’impression d’être plus ou moins esclave de mes émotions, il faut savoir que d’ordinaire peu de choses étaient capables de me perturber et d’avoir une telle « emprise » sur ma personne… Quoi qu’il en soit, la soirée touchait malheureusement à sa fin, hélas. Aussi, pour faire en sorte qu’elle s’achève aussi bien que son commencement, je ne manquais pas de me saisir de la main d’Aimi, lui proposant ainsi naturellement de la raccompagner. Sa main était presque deux fois plus petite que la mienne, émettant une chaleur pour le moins « contagieuse ». Bref, on arpentait donc les ruelles sombres et étroites du village, nous dirigeant ainsi sereinement vers la demeure de la jeune médecin. Durant le trajet, le silence régnait en maître absolu, nous laissant ainsi la possibilité de réfléchir et de faire la part des choses concernant cette soirée. De mon côté, je me contentais d’observer le ciel étoilé, en me posant de nombreuses interrogation, sachant bien sûr d’avance que je n’aurais pas l’ombre d’une réponse.

Bref, quelques temps plus tard, on entra au cœur des quartiers commerçants, zone dans laquelle se trouvait à priori la maison d’Aimi. Chose qui se confirma bien assez vite puisque la jeune médecin indexa l’une des maisons du doigt, nous faisant signe d’arrêter devant elle. Après quoi, on se regarda étrangement pendant quelques secondes, chacun ne sachant à priori pas quoi dire à l’autre. Puis, alors que je m’apprêtais à me lancer, la Chiwa me devança en me remerciant et en me confiant qu’elle était contente que je l’aie abordé à l’hôpital. Enfin, alors que je m’apprêtais à répondre, Aimi me surpris en se mettant sur la pointe de ses pieds, venant déposer ses lèvres sur ma joue, non loin de la bouche. Au-delà de la surprise, mon visage devint tout rouge, faisant ainsi anormalement grimper toute la température de mon corps, et à priori aucun moyen de contrôler ce phénomène…

« Oui, c’était super comme soirée… je suis content de t’avoir abordé aussi. Allez, dors bien et on se voit plus tard. » Fis-je, d’un embarrassé.

Enfin, alors que je m’apprêtais à partir, la jeune médecin m’interpella pour me demander le lieu de notre prochaine rencontre.

« Heuu… » Fis-je, d’un air pensif. « On peut se retrouver aux hauts plateaux ? Comme ça on pourra en profiter pour s’entraîner un peu » Proposai-je, d’un léger sourire.

L’idée semblait lui plaire, et elle ne manqua pas de me le faire savoir. Enfin, je lui souris et attendis qu’elle rentre chez elle avant de m’en aller. Vivement demain…


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[Initiation à la médecine] La vie d'un médecin... [Pv : Chiwa Aimi]

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