Informations du personnage

Nom : 天橋 - Tenhashi - Pont Céleste
Prénom : そよまる - Soyomaru
Sexe : M
Année de naissance : 186
Nationalité : Kaminarijin
Pays d'origine : Hauts-plateaux des montagnes du Pays de la Foudre
Capacité Spéciale : Assimilation Futon

Description du personnage

Véritable fauve, Soyomaru est le genre de garnements que les hautes instances institutionnelles adorent autant qu'elles le détestent. S'il devient une vraie bête enragée lorsqu'il est en mission, pouvant prétendre à des résultats bien plus probants qu'on en attendrait de lui, il n'en demeure pas moins quelqu'un d'indiscipliné.

Prisonnier d'une rhétorique qui lui est propre, il est incapable d'accepter des ordres sans broncher. Il ne se fie qu'à son propre jugement, et de par ce fait, avance à son propre rythme. Ce qui n'est pas pour plaire à ses supérieurs hiérarchiques. En effet, ceux-ci attendent d'un genin qu'il obéisse aux ordres sans discuter. Pourtant, il cherche systématiquement à ce qu'on justifie la moindre requête à son égard, débattant à propos de missions parfois pendant des heures avant de finalement accepter lorsqu'il a enfin obtenu des explications satisfaisantes.

Ce trait de caractère est intimement lié à son histoire. Son père, Tenhashi Byū, était le patriarche d'un des grands clans des hautes-montagnes Kaminarijin. Ces peuples, souvent considérés comme des barbares par le reste du pays, avaient rejoint un à un la grande citadelle qui devint plus tard la splendide Kumo. Fort d'une grande connaissance et d'une sagesse directement transmise par son père défunt, Byū voyait en ce village caché une grande opportunité pour l'avenir de son fils. Ce dernier, alors âgé de six ans, emménagea dans sa nouvelle demeure.

Souvent moqué par les plus jeunes du village pour ses coutumes et son allure sauvageonne, il développa petit à petit un rejet des valeurs et du système de Kumo, tombant peu à peu dans la délinquance. Ses multiples débordements de violence entre camarade le cantonneront au grade de genin plus longtemps qu'il ne l'aurait mérité s'il s'était tenu à carreau, car ils contrastent tristement avec ses bons résultats en mission.

Il n'est donc pas rare que ses compatriotes le voient comme un voyou. Soyo reste généralement distant avec les autres, et se ferme totalement aux inconnus. Cette hostilité ouvertement exhibée ne reflète qu'une seule chose : son manque d'acceptation. À ses yeux, sa vie dégringole depuis qu'il vit au village du Nuage. Ses repères, sa liberté, et même son père lui ont été arrachés un par un lorsqu'il a emménagé à Kumo, qu'il a intégré les rangs Kumojin et que son père est mort mystérieusement, assassiné par un autre shinobi.

Ce dernier événement marqua toutefois de nouveaux questionnements en lui. Son père croyait fermement en cette cité qui pourtant, continue de vivre sans lui et sans aucune peine. Sa venue à Kumo avait-elle un sens ? Que pouvait faire Soyomaru pour changer la donne ? En s'avouant son rejet vis-à-vis de son village, il prit conscience qu'il n'avait désormais plus le temps de s'apitoyer sur son sort et qu'il devait prendre sa revanche sur le système en l'intégrant pour le changer de l'intérieur. Ainsi, derrière ses airs de caïds, se cache en fait un fervent défenseur du village de Kumo, qui souhaite simplement que le nom Tenhashi soit bien gravé dans les mémoires.

Histoire du personnage

Qu'est-ce qui a amené votre personnage dans le village ?

Il serait tentant de parler de hasard, toutefois, le hasard n'est que la somme de nos ignorances. Bien qu'il ait longtemps eu du mal à comprendre ce qu'il faisait ici, Soyo n'est pas arrivé au sein du village du Nuage aléatoirement.

Son père, Tenhashi Byû, l'un des derniers représentants de son clan, voyait comme tant d'autres visionnaires un futur radieux rayonner autour de la Citadelle des Lumières. Compagnon de longue date avec le patriarche du clan Raikaku-ju, un autre clan des hauts-plateaux montagneux de Kaminari no Kuni, c'est donc sans surprise qu'il prit la décision de rejoindre la nouvelle cité, accompagné de son bambin alors âgé de pas plus de cinq ans.

Soyo est donc passé de ses terres ancestrales, montagnes inhospitalières où ne vivent que les Hommes les plus marginaux, à cette bourgade peuplée de monde venu depuis tous les horizons, où commerçants, savants et shinobis se rassemblent pour vivre en société. Sa sensibilité et sa connexion avec la nature mit en danger son bien-être, d'autant plus que son intégration au sein de ses jeunes camarades fut difficile. Longtemps, il rejeta son affiliation à son nouveau chez-lui.

Byû, pour sa part, avait une foi totale en cette faction et voyait là une opportunité de permettre à son fils de s'épanouir pleinement. En grandissant, Soyo se faisait peu à peu connaître comme un petit délinquant tandis que son père, profitant d'une place de choix parmi les rangs Kumojin, faisait ce qu'il pouvait pour minimiser les risques que Soyo encourait. Il tentait tant bien que mal de lui inculquer les bonnes manières, ainsi que de le faire mûrir.

Il fallut attendre le décès de Byû, dans de mystérieuses circonstances, pour que le jeune homme comprenne enfin ce que son père essayait de lui faire comprendre. Assassiné par on-ne-sait-qui, d'autant qu'on ne le saura certainement jamais, Byû laissa son fils esseulé au milieu des Hommes, sans plus aucun repère. Si Soyo en voulut longtemps à son père d'avoir tout abandonné pour un village qui le laisse peu à peu tomber dans l'oubli, il comprend désormais l'importance capitale d'une telle institution à mesure que ses connaissances sur le monde s'agrandissent et il prend désormais part à l'oeuvre de toute son âme, espérant rendre son père fier de lui depuis les cieux.

Quel regard porte votre personnage sur le reste du monde, et surtout sur les autres factions ?

Partout où règne le vent, règne le Fujin, divinité que prie le clan Tenhashi, dont est issu Soyomaru. Le vent représente une multitude de concept à leurs yeux : il est liberté, symbole de vie à travers l'image du souffle, force invisible mais destructrice lors de tempêtes... À l'image de son idole, le jeune assimilateur Futon n'a qu'un rêve : l'émancipation.

Son affiliation aux rangs Kumojin le contraignent dans son propre développement. Véritable fantôme errant, il préférerait arpenter ses plateaux montagneux, voire même voyager par-delà les terres et les mers sans condition. Soyo a toujours vu d'un mauvais œil les bannières, les codes sociaux, et encore plus les conflits idéologiques. Bien que son père tenta de l'instruire sur le plan de la géopolitique mondiale, il n'a finalement retenu que ce qu'il voulait bien comprendre : les Hommes aiment à former des groupes pour se taper dessus. Les groupes les plus puissants contraignent les plus faibles et visent uniquement à les absorber ou bien les détruire. En tant que membre de l'un de ces groupes, son destin allait fatalement se cantonner à manger ou être mangé.

Ne pouvant se résoudre à subir ce sort tragique indéfiniment, il en vint à une conclusion par cette rhétorique qui lui est propre : s'il veut s'épanouir, s'il veut devenir le grand être auquel il aspire, il doit donc s'imposer au monde entier. Telle est donc sa nouvelle lubie. Surplomber le monde, devenir aussi insaisissable que l'air et immense que le ciel. Qu'il s'agisse de Kumo ou des autres factions, il souhaite se tenir au-dessus, porté par le courant d'air ascendant de sa volonté. Il n'agit ni par haine, ni par ego ; c'est une vocation que voilà. Son âme écorchée à vif brûle d'un besoin de liberté, et seul figurer parmi les grands de ce monde lui permettra de réaliser ses rêves.

Racontez un évènement marquant de la vie de votre personnage.

Quel est l'objectif principal de votre personnage ?

« L'Air est ce que tu as gagné quand tu es tout au-dessus »

Soyomaru. L'homme qui souffle aux oreilles du vent lui-même... C'est ainsi qu'il aimerait que l'on entende parler de lui. En effet, de par sa capacité spéciale et son histoire, le vent a une très grande importance symbolique à ses yeux. Son éducation reçue par son père, unique parent qu'il ait connu et qu'il a perdu il y a quelques années de cela, a fait de lui une personne centrée sur elle-même, en quête d'accomplissement personnel. Aussi insaisissable que l'air, c'est un esprit difficile à influencer. Il semble imperturbablement focalisé sur ses objectifs.

En effet, le dernier représentant de la famille Byū s'est vu accablé d'un très lourd héritage. Selon ses traditions, il se doit de devenir l'incarnation de la divinité du vent, le Fujin. Être divin prétendument à l'origine du pouvoir de cette famille, il leur aurait offert ce pouvoir en échange de leur dévotion à l'élément Futon. En l'assimilant, ils doivent non pas seulement transformer leur corps en air, mais également leur esprit. Cela signifie devenir à la fois intangible et dévastateur sur le plan mental. L'air inspire la liberté et la toute puissance car rien ne résiste aux assauts d'un vent trop violent. Ce sont les deux principales quêtes de Soyomaru qui ne se sent, cloîtré entre les murs de Kumo, en phase avec aucun des deux objectifs.

A propos du joueur

Origine de votre avatar : Gajeel - Fairy Tail
Indiquez votre parrain, si vous en avez un : /
Est-ce un changement de personnage ? Oui
Est-ce un double compte ? Non
Quelque-chose à ajouter ? Non plus !