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Un manque de joie non dissimulé

Suzuri Takara
Suzuri Takara

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Jeu 31 Jan 2019 - 23:42

Combien de temps encore, avant que les échos de la civilisation ne délivrent autre chose que de lugubres intrigues ?
Takara ne comptait pas. Le temps perdait de son emprise lorsque l'on se consacrait à son propre bien être, ô tranquillité d'esprit. Elle le savait pertinemment : Sortir de cette stase aveugle qu'elle savait si bien ériger représentait un risque de non-retour, aussi l'idée de quitter sa demeure pour regagner Kumogakure devenait une vague habitude de moins en moins raccord avec ses attentes personnelles. De la dernière fois ne lui restait que quelques brefs souvenirs, tantôt plaisants, tantôt épuisants. Des efforts, pourtant, elle en avait fait, s'essayant à la fréquentation de ce conglomérat shinobi tout juste bon à canaliser les enfants pour rendre leur esprit plus étriqué une fois atteint l'âge adulte. De son côté, ses quelques expériences ne l'avaient pas retenue plus d'un mois, et elle s'amusait toujours du fameux titre de Genin qu'on lui rappelait en même temps qu'on l'encourageait à côtoyer le divin système. Sans un mot ni un regard vers l'arrière, fidèle à elle-même, on ne l'avait plus revu depuis l'ascension de cette psychotique de Reiko, autre fait qui par ailleurs, demeurait fermement contesté par la Suzuri. Fermement. Éphémèrement. A quoi bon marquer son opposition alors que l'une répondait plus aux attentes générales que l'autre, de toute évidence.

Alors pourquoi revenir ? Même un esprit critique comme le sien ne pouvait demeurer insensible face à certaines nouvelles, plus particulièrement lorsque son clan devenait un sujet d'attention particulier.
Ce n'était pas la première fois. Ainsi une branche de l'arbre Suzuri faisait de plus belle parler d'elle en mal, à croire que cette famille à travers ses prises de position, quel qu’en soit l'échelle, ne savait que entacher son village. Conclusion hâtive certes, et pourtant, nul doute que cette pensée ne fleurissait pas seulement chez elle. Le Yuukan n'était pas tendre, et les biais apparaissaient d'avantage que les véritables réflexions sur le pourquoi du comment.

Mais dans tous les cas, cela amenait à ses oreilles une note suffisamment importante pour la tirer de son quotidien méditatif. Quelques préparatifs puis, le lendemain, le départ. La kunoichi retournait au berceau de ses désillusions afin de gagner le domaine Suzuri, là où les siens devaient assurément être en émois devant ce nouveau fait accompli. Akina, cousine fidèle peu importe la distance, l’accueillerait certainement et lui expliquerait le vrai et le faux parmi les diverses rumeurs. De là, de nouvelles questions détermineraient la suite de sa destinée, il n'y avait rien d'autre à en dire. En toute honnêteté le sujet de son retour lui importait d'avantage que des retrouvailles, quand bien même elle appréciait son clan ou qu'elle ne se sentirait pas agacée par la présence de Hisao sur son chemin. Il y avait un nouveau dissident parmi les siens et cela l'intriguait, à l'instar de feu-Kaldea, dépeinte comme un monstre au plus grand mépris de ce qu'elle avait été, et de la raison précise de son changement de cap. Kumo ne pardonnait pas, et il avait a sa tête des individus plus prompt à faire couler le sang par endoctrinement que à retranscrire la vérité par l'encre.
Mince. Au cours du trajet, voilà qu'elle tiquait en se laissant bercer par ses pensées : Cette fois ci, elle devrait éviter de trop parler. Quitter son repos représentait bien un risque en effet, étant donné la rapidité avec laquelle sa rancœur latente émergeait rien qu'à l'idée d'atteindre tout prochainement l'ex Shitaderu. Peu importe, elle ne se priverait pas de toute manière, il était rare qu'on la rencontre et encore plus d'en garder un souvenir véritablement agréable, il y avait donc peu de chance qu'on l'intercepte jusqu'à ce qu'elle atteigne son but.

L'Arche Grise, enfin.
Un soupir.
Allons-y...
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Metaru Shūuhei
Metaru Shūuhei

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Ven 1 Fév 2019 - 10:57
Un manque de joie non dissimulé


- « Bon travail les gars ! »

- « Bon travaiiiiil ! Hihihi ! »


Alors que je saluais les gardes de l’arche, Kuu n’avait pas du tout hésité à répéter mes mots en caquetant de façon malicieuse. Tous les autres shinobis (Des Metaru dans 90% des cas) s’étaient mis à rire de bon cœur face à l’imitation de ma fille qui s’agrippait à l’une de mes mains et qui souriait à pleines dents. Depuis que je savais qu’elle était ma fille et que nous passions un maximum de temps ensemble, elle était pétillante et respirait la joie de vivre. Elle avait enfin un papa, son papa et profitait au maximum de mon temps de libre, ce qui était tout à fait normal et ce qui me réjouissait moi-même. J’avais eu une petite crainte au tout début de notre relation : Celle de ne pas assurer. Celle de ne pas être un bon père. Mais plus le temps passait et moins j’y pensais puisque j’avais la nette impression que tout marchait comme sur des roulettes. D’ailleurs, le fait qu’elle soit entrée dans ma vie me poussait à donner le meilleur de moi-même, si bien que je voyais le bout de mes efforts concernant les recherches sur mon kinton. Si j’avais éveillé ma capacité spéciale dans la vie de tous les jours (Je pouvais maintenant manipuler le métal, mais il me fallait un moment pour le générer normalement), il ne restait plus qu’à développer le côté spontané pour qu’elle me soit utile en combat. Réapprendre toutes mes anciennes techniques, en élaborer des nouvelles…

C’était maintenant le nouveau challenge. Une question de temps, somme toute…

- « Allez, on rentre ! On va montrer à maman le fruit de tes efforts ! »

Pour le coup, le fruit des efforts de ma gamine n’était rien d’autre qu’une biche tuée dans les bois pas très loin de la capitale. C’était l’une des rares fois où la jeune fille sortait de la ville d’ailleurs. Il faut dire qu’avec ce qu’elle avait vécu, Itagami l’avait surprotégé ; mais comme cette dernière savait que je restais tout de même très puissant malgré la perte de mon kekkai genkai, elle n’avait pas vu d’inconvénients à ce que je prenne notre fille pour aller chasser à l’ancienne, ce que je n’avais pas du tout hésité à faire. Nous avions donc passé une bonne partie de la journée à chasser et la jeune fille avait réussi à toucher une grosse biche que j’avais trainé derrière moi lors de notre retour à Kumo, pendant qu’elle s’était tranquillement installée sur mes épaules jusqu’à notre arrivée à l’arche. Du reste, il n’y avait qu’à la voir me faire le V de la victoire en tirant la langue. La petite albinos était définitivement décomplexée avec moi. Il faut dire que je l’obligeais à oublier les manières des nobles pour être naturelle avec moi. A mon sens, les enfants ne devaient pas être strictement soumis aux convenances de la noblesse malgré leur haute lignée. Pour le coup, Kuu était servie : Une pure Metaru comme on en voyait plus. Ses parents étaient tous deux des nobles (même si on le sentait pas du tout avec moi vu mon comportement digne d’un roturier !) et ils étaient surpuissants…

Nul doute que la jeune fille serait encore plus puissante que nous à l’avenir.

Et il y avait de quoi : Elle montrait déjà les signes d’une surdouée en matière de ninjutsu…

Mais alors que je comptais rentrer avec elle jusqu’à notre demeure clanique, je sentis une présence de loin. Une présence qui ne parlerait surement pas autres gardes, mais que je connaissais bel et bien comme la paume de ma main. Aussitôt, j’eus un regard sombre. Je me rappelais de notre conversation qui remontait facilement à un an. Ouais, une année encore. Le temps passait vite il fallait dire. J’avais parcouru un long chemin avant d’arriver au résultat actuel qui ne me rendait pas peu fier et je me demandais ce qu’il en était d’elle. J’eus un petit soupir que ma fille ne tarda pas à remarquer puisqu’elle serra ma paluche dans la sienne en arborant une mine inquiète. Elle captait vite, cette petite. Mais pour ne pas l’inquiéter davantage, je passai ma main de libre dans sa chevelure avant de me pencher vers elle, sourire aux lèvres : « Papa vient de sentir le chakra d’un ami de longue date qui arrive. Il va l’accueillir. Toi, tu rentres avec la biche que tu vas montrer à maman. Je te rejoindrais plus tard, d’accord. » Kuu eut une mine à la fois inquiète et boudeuse, mais un bisou sur son front arrangea l’affaire, avant que je ne fasse signe à un Metaru à proximité de raccompagner ma gamine, ce qu’il s’attela à faire en chargeant l’animal sur ses épaules. Quant à moi, je disparus en un clin d’œil avant de faire une apparition surprise à moins de dix mètres de Takara…

Mains dans les poches, clope au bec et avec la mine plus ou moins impassible qui allait avec.

Va savoir pourquoi je m’étais éloigné de l’arche grise pour venir moi-même à sa rencontre…

- « Yo. »

Ouais… C’est tout ce que j’avais trouvé à dire. Pour le moment tout du moins.
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Suzuri Takara
Suzuri Takara

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Ven 1 Fév 2019 - 12:29

Quelle surprise, vraiment. Regagner la civilisation pour être finalement accueillie par un illustre vagabond.
Pour le coup Takara ne s'y attendait pas, persuadée que la présence de Reiko témoignait du retrait de Shuuhei envers Kumogakure. Mais visiblement il n'en était rien. Apparaissant donc tel un élément perturbateur, ce dernier lui imposait une atmosphère lourde de jugements, n'ouvrant la conversation que par l'intermédiaire du minimum syndicale, à croire qu'il tâtait le terrain. Peut-être que cette facette quelque peu lugubre ne constituait que l'avant garde d'une simple blague, comme il aimait à le faire, néanmoins les limbes de leur dernière conversation n'incitaient pas spécialement à de joyeuses retrouvailles. Si l'un et l'autre partageaient un passé commun et intime, il n'y avait désormais plus de doute sur le fait qu'ils se dépeignaient comme une source de déception réciproque. Cela enlevait-il à leur relation ? Allez savoir... On ne pouvait tout balayer par simple désaccord intellectuel, quand bien même cela générait son lot de conséquences et de barrières.
La Suzuri balayait du regard la silhouette nonchalante de son vieil ami, offrant au silence l'occasion de reprendre ses droits en même temps qu'elle le laissait agir de même à son encontre ; de son côté, sa posture droite et franche ne trahissait pas non plus la moindre émotion et, sans être sur ses gardes, elle profitait assurément de cet instant planant pour mieux jauger la tournure que devrait prendre cette énième rencontre. Ses mains se joignaient à la taille, détendues. Enfin, elle esquissait un mince sourire, attendant que son interlocuteur s'empare d'une nouvelle bouffée de fumée avant de prendre la parole.

- Bonjour, Shuuhei.
Heureuse de constater que tu te portes bien.
Il la connaissait assez pour comprendre qu'elle le pensait, malgré le ton monocorde et peu démonstratif qui constituait cette voix. Je te pensais parti.
Parti à la recherche de pouvoir, de vengeance et autres chimères qui alourdissent ton cœur... Ainsi tu as réussi ? A retrouver cette force sans laquelle tu ne pourrais exister ?


On ne se refait pas. Un couteau venait déjà de se planter dans le Metaru. Non pas qu'elle cherchait à le blesser, seulement se demandait-elle en son for intérieur qu'est-ce qu'un homme fier rompu à une vie de rixe et d'impulsivité avait pu apprendre en subissant la pleine humiliation de se retrouver déposséder de toute sa substance ; de sa maîtrise jusqu'à sa marque de fabrique clanique. Une année s'était écoulée, comment avait il géré pareille situation ?

- J'imagine que non, puisque l'objet de ta quête ne représentait pas moins Ce qui faisait de toi le Raikage et le chef de clan Metaru, or tu sembles plutôt sur la touche, à moins qu'il y ait eu quelques changements de perspective. Ses yeux montaient au ciel, assurément dédaigneuse par volonté de faire réagir, plus que par véritable jugement.
Allons Shuuhei, qu'est-ce que tu me veux ?...

Finissait-elle par lâcher, comme pour écourter cette conversation pourtant volontairement pimentée par ses soins.
La kunoichi comptait atteindre le domaine de son clan et elle se protégeait surement en ne souhaitant pas faire de cadeau à cet interlocuteur précis. Elle s'était suffisamment investie émotionnellement avec celui-ci et ne comptait pas récidiver tant qu'il ne lui démontrerait pas le moindre changement personnel. Jouer au dur ne fonctionnait pas avec elle, cacher ses émotions non plus d'ailleurs. S'essayer à sauvegarder leur lien était une chose qui, avec le temps, demanderait toujours d'avantage d'effort. Aussi il n'y avait rien de surprenant à l'idée que ce nouveau moment partagé commence sur un terreau propice aux réactions cinglantes quoique inoffensives.
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Metaru Shūuhei
Metaru Shūuhei

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Ven 1 Fév 2019 - 12:59
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- « Toujours aussi grande gueule… »

Je l’avais laissé parler. Débiter ses conneries comme d’habitude. Avant de soupirer, d’esquisser moi aussi un sourire, avant de recommencer à fumer tranquillement comme si de rien était. N’importe qui lui aurait foutu une baffe devant tant de dédain, mais pour ma part… Disons que… Eh bien disons que j’étais habitué. Et puis, si je la claquais, je risquais de lui déboiter la mâchoire. Parce qu’elle me semblait faible. Comme d’habitude. Bien sûr, j’avais appris à ne pas me fier aux apparences, mais je la connaissais un peu trop pour savoir que tout ce qui relevait du corps-à-corps n’était définitivement pas son fort. Force physique, endurance… Elle connaissait pas. Pas du tout. Mais même si elle pouvait sembler à la traine comme ce bon vieux Shisei, je lui reconnaissais des talents, notamment en fuin. Un peu comme tous les Suzuri en fait. En parlant de Suzuri, l’un d’eux me vint en tête. Un renégat, encore…

- « Y’a ce bon vieux Wo qui est passé nous faire un coucou. A la manière de Kaldea, évidemment… »

J’eus un sourire presque moqueur pour le coup, même s’il n’y avait pas de quoi rire pour le coup. Oui parce qu’on parlait de traitres qui faisaient plus de mal à l’illustre clan Suzuri qu’autre chose ; et surtout à l’ensemble des Kumojins. Mais voilà, j’avais quand même une gueule un peu railleuse. Puérile aussi, puisqu’elle répondait aux piques de la blonde qui ne savait décidément pas réfléchir avant de l’ouvrir. Une manière pour moi de ne pas l’épargner non plus. Une manière de lui faire comprendre qu’il fallait toujours s’attendre à essuyer des revers et à subir les conséquences des mots prononcés et actions effectuées. Oui, pour le coup j’étais un bel enfoiré. Mais ça avait été plus fort que moi. Mais très vite, le sourire s’effaça pour laisser place à une gueule plus ou moins stoïque, sérieuse. Puis mes doigts récupèrent une énième fois ma clope pendant que j’expirais une nouvelle bouffée de nicotine.

- « Du coup, j’ai pris les devants. Histoire d’être sûr que t’as pas emprunté le même chemin que ce vieux con et celui de Kaldea on s’entend. C’est Shisei et les autres Suzuri qui en pâtiraient, alors que te buter dans un certain anonymat préserverait le peu de dignité qui leur reste… Et puis, il vaut mieux que tu crèves de l’épée d’un de tes rares potes, non ? »

Je l’avais dit avec un certain ton neutre. Il y avait une part de vérité dans ce que je disais. Si elle venait pour foutre le bordel (même si j’étais sûr à 98% que c’était pas du tout le cas), j’allais m’en occuper moi-même. Mais plus que ce fait, c’était l’envie de voir sa gueule qui m’avait démangé plus que jamais. Elle et moi entretenions une relation ambiguë qui datait vraiment. Et malgré son caractère de merde qui la poussait la plupart du temps à se retirer en ermite, elle avait une certaine place de choix dans mon cœur. En attendant qu’elle daigne répondre, je me mis soudainement à recouvrir mes avant-bras de métal. Oh, ce recouvrement ne me servirait pas vraiment lors d’un combat, soyons clair. Mais cette démonstration était la preuve que j’avais réveillé mon kekkai genkai qui sommeillait en moi il y a encore un mois et que la guérison complète était pour bientôt. Très bientôt même. Question de jours…

Pis, ladite démonstration avait surtout pour objectif principal de lui en boucher un coin. De fermer sa gueule quoi.

Ouais, plus ambiguës que nous, tu trouves pas ailleurs.

- « Alors ? T’es revenue pourquoi ? »
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Suzuri Takara
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Ven 1 Fév 2019 - 13:52

Dès la première réponse elle détournait le visage, d'une moue blasée.
Grande gueule ? Non. Qu'est-ce qu'elle y pouvait, si les gens se vexaient alors qu'elle ne se servait que de l'étalage passé de leurs fiertés pour composer ses brèves remarques. La résumer ainsi plutôt que d'avoir à répondre était chose facile et ne l'intéressait pas, à l'instar de la suite de cette conversation qui semblait avoir pour but de la heurter. Que pensait-il ? Qu'elle souffrait de l'image de son clan ? L'intérêt qu'elle y portait ne signifiait assurément pas cela. Encore une fois, la seule chose à laquelle la trentenaire se heurtait n'était autre que l'étroitesse d'esprit de ses compères shinobis ; leurs problèmes n'étaient pas les siens. Elle pensait différemment.
Suffisamment différente pour devenir au mieux une chieuse, au pire une anomalie.
Le point de vu de Shuuhei n'avait donc pas changé d'un iota en un an.
Lorsque celui-ci se targua de cette forme cousine de virilité en se parant de métal, il ne récolta chez son interlocutrice qu'une lente négation de la tête, marquée d'un sourire que l'on distribuerait à un enfant coquin malgré lui.

- Impressionnant. Tu as retrouvé ton pouvoir et par la même, ton penchant à vouloir meurtrir ce que tu ne comprends pas. Ironisait-elle sérieusement.
Si je dois mourir faute aux amalgames afin de suivre mon propre chemin qu'il en soit ainsi, je préfère cela que de suivre celui des tristes pontes de Kumogakure. Mais je ne t'apprends rien,
Mon ami.


Elle le fixait du regard comme pour lui intimer de s'arrêter là avec sa petite démonstration. Rouler des mécaniques face à elle qui méprisait tant les combats et la guerre ne risquait pas de toucher au but. Se faisant, elle s'approchait de lui pour annihiler le cadre de cette posture de duel qu'ils reproduisaient en se confrontant verbalement à pareille distance. Bien que ses piques puissent induire le contraire, ses paroles ne lui servaient pas pour jouer ou rabaisser les autres par plaisir, contrairement à la tournure que lui donnait le Metaru. Celui-ci demeurait le même: Fuyant. Derrière ce pantin militaire et cette carcasse d'acier, que restait-il ?

- J'ai eu vent de la venue de Wo, c'est pourquoi je suis ici.
Non pas parce que je m'inquiète de "l'honneur" des Suzuri, contrairement à toi je ne trouve rien de suspect dans le fait qu'un clan bercé par les réflexions philosophiques, historiques et culturelles se retrouve en proie à des doutes au sein de notre "si chaleureux" Yuukan. Les rumeurs ont piqué mon intérêt, ni plus ni moins, et je me suis dit qu'il était plus sage de m'en mêler avant que tout ceci se termine par sa tête au bout d'une pique à l'entrée du village... J'apprends vite, quand l'envie m'en prend.


Takara baissait la tête, un zeste de tristesse métamorphosant subtilement l'ensemble de son visage. Elle déposait alors délicatement sa dextre sur l'avant bras de l'ancien Raikage, lui soufflant d'autres mots cette fois ci dénués de toute forme potentielle d'agacement, juste de fatalisme.

- Je sais que vous n'avez pas besoin de quelqu'un comme moi.
Mais ne me force pas à être plus déplaisante que je ne le suis déjà à vos yeux... Je souhaite simplement retrouver mon clan et faire ce qui me convient le mieux : Etudier les raisons de tout ce chaos.
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Ven 1 Fév 2019 - 21:09
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- « Est-ce que tu t’entends parler… ? »

Là encore, j’avais patiemment écouté ce qu’elle avait à dire. Et là encore, je tombais presque des nues en la regardant ouvrir sa bouche comme si elle avait la science infuse ou qu’elle était la solution à tous nos problèmes. Plus j’échangeais avec elle et plus je comprenais qu’elle vivait dans un autre monde. Mais à vivre recluse et loin de tous, j’avais l’impression qu’elle se drapait de mirages pour échapper à la réalité cruelle de notre époque qui nécessitait parfois le fait de frapper avant de parler. Il eut un mélange caustique de tristesse mais aussi d’irritation qui me tarauda. Nous étions peut-être amis, nous n’étions définitivement pas faits pour nous comprendre sur le point de la politique. Peut-être étais-je trop impulsif du fait de mes gènes. Peut-être était-elle trop cérébrale pour les même raisons… Mais toujours est-il qu’il y avait une certaine cassure qui brisait l’harmonie de la nature de notre relation.

- « A supposer que tu aies raison… Que tes méthodes soient les bonnes… Et qu’à la fin de… Ah oui… Tu disais quoi déjà… ? Ton étude ? Oui ton étude… Supposons qu’à la fin de ton étude, tu obtiennes des raisons à tout ce chaos… Des raisons au fait que Kaldea comme Wo aient fait ce qu’ils ont fait… Tu penses vraiment qu’on leur pardonnera et qu’on restera les bras croisés ? »

Il n’était effectivement plus question de répliques bien senties ou de piques pour le plaisir de le faire. Vu qu’elle parlait sérieusement sans faire usage de sa langue de vipère qui crachait son venin pour un oui ou pour un non en pensant avoir la légitimité de le faire et en se pensant dans son bon droit (Défaut qu’elle semblait ne pas assumer et c’était à croire que si tout le monde le lui reprochait, c’est que tout le monde était forcément dans l’erreur !), je voulais faire de même. Vu qu’il s’agissait d’un échange entre adultes bien-pensants, il n’y avait pas de raisons que j’esquive ce qu’elle avait initié. Du reste, je fis disparaitre le métal qui recouvrait mes avant-bras avant de lever lentement ma main de libre qui vint se poser sur l’une de ses joues avant de la caresser de façon tendre, comme pour faire écho à son approche. Mais si le geste était doux et dénué de mauvaises intentions, ma gueule, elle, s’assombrissait considérablement.

- « Et en plus de considérer ma sœur comme une folle furieuse, c’est maintenant moi, l’animal qui ne pense qu’à assouvir ses pulsions sanguinaires… ? A meurtrir ce que je ne comprends pas… ? »

Ma voix baissa en décibels et devint on ne peut plus sinistre à mesure que mon visage devait vide, presque malsain. Il y avait même quelque chose de dérangeant dans mon regard : Il était comparable à celui d’un animal sauvage prêt à bondir sur sa proie. Pour autant, je ne fis rien de brusque et continuai même à caresser son minois, tandis que mes lèvres remuaient une énième fois : « Ce que je ne comprends pas hein… ? Pourquoi devrais-je comprendre les motivations d’un individu qui s’allie à l’homme au chapeau et qui ose kidnapper une chûnin innocente d’à peine 18 ans en la menaçant de mort via un kunai sous sa gorge ? Et quand bien même lesdites motivations seraient justes, devrais-je les laisser accomplir leurs forfaits parce qu’ils ont raison… ? » Je penchai légèrement ma tête sur leur côté en essayant de comprendre sa logique, mais je n’y arrivais pas. Je ne pouvais pas saisir son approche qui ressemblait à celle d’une couarde.

Celle d’une femme qui se complaisait juste dans l’observation et la passivité.

- « Le pire dans tout ça, c’est que j’ai l’impression que tu fais preuve de mauvaise foi en incluant tous les membres de ton clan dans le même panier. Un clan proie au doute ? Et alors ? Ça justifierait la trahison de Kaldea et de Wo ? Tous les Suzuri sont comme eux ? Voués à tourner le dos à Kumo ? Ou comme toi ? Voués à délaisser leur foyer sous prétexte qu’il est gouverné par de gros porcs qui ne savent que combattre ? Vraiment ? Serais-je le seul à penser que bon nombre d’entre eux, tout en réfléchissant constamment, font tout de même la part des choses ? Éclaire-moi, Takara. Puisque tu sembles avoir réponse à tout, explique moi ces subtilités qu’un gros porc comme moi ne peut pas saisir comme il faut… »
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Suzuri Takara
Suzuri Takara

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Sam 2 Fév 2019 - 0:05

La kunoichi avait passé la main, se taisant aussi longtemps qu'il le faudrait.
La gestuelle de son interlocuteur ne rencontra aucune résistance, comme si la joue féminine se lovait d'elle-même dans le creux de cette paume alors que des paroles de plus en plus abruptes s'ajoutaient à ce curieux échange. Ses yeux de jades s'élevaient vers le haut afin de mieux peser l'implication émotionnel de Shuuhei, puis elle se décida à rétorquer, tout en douceur :

Une innocente chuunin dis-tu ? Soufflait-elle en guise de commencement - Il devait déjà la voir venir.
Dix huit printemps pour un tel grade, cette petite innocente a bien accomplie ses classes n'est-ce pas ? J'en déduis qu'elle sait en quoi et auprès de qui elle s'est engagée en suivant pareil sentier... Si l'honneur et l'intégrité de Kumogakure passaient avant toute chose, elle aurait atteint la quintessence de sa vocation en mourant pour les protéger, laissant carte blanche à la sécurité du village pour endiguer cette menace représentée par Wo, plutôt que de lui faire barrière.
Mais il n'en a rien été, si mes sources sont exactes.
Les sentiments ont pris le dessus, et les bêtes sauvages ont courbé l'échine.

Takara s'arrêtait là, consciente que poursuivre son explication sans une remise à niveau risquait de faire littéralement sortir le Metaru de ses gongs. Elle se détachait de cette proximité ambiguë puis poursuivait, toujours aussi froidement que limpidement ; ses propos seraient aussi rudes que les précédents, et d'autant plus glaçant quant on la connaissait pour ce qu'elle était réellement : Une pacifiste convaincue. Une âme qui chérissait la vie. Ses manières induisaient généralement le contraire, et pourtant...
C'est à dire à quel point les idéaux et les sentiments qui en découlent sont complexes. Des conclusions hâtives, de la frustration suite à l'impuissance, une envie irrésistible de vengeance, je n'entends rien d'autre dans ton discours, Shuuhei, si ce n'est l'annonce de la mort programmé d'un kidnappeur doublé d'un voleur... J'ai entendu des histoires plus sombres encore - Où l'on fauchait des civils par poignée dans les terres du feu afin de prévenir d'un hypothétique danger futur. A croire que le pouvoir offre bien des visages.
Oui, dans ce Yuukan de shinobis, il faut croire que nous sommes tous l'Ennemi Juré de quelqu'un...


Elle croisait les bras, laissant son regard vague se perdre inconsciemment dans l'inspection de sa propre main gauche, vide gantelet de fer, puis poursuivais, tout aussi lasse que persuadée.

Ne comprends tu pas que c'est justement le manque de réponses qui dicte ma voie ?
Tu ne cesses d'étaler tes convictions ; je ne divulgue que des suppositions. J'ai choisi de m'ouvrir à un plus large champ des possibles que celui du kumojin victime d'ennemis de l'ombre, voilà tout, chaque conséquence à sa source et cet événement n'est qu'un bien mince épisode appartenant à une histoire plus vaste que le nombril de Kumogakure.
Terminait-elle un brin sèchement. Si tu te sens insulté par cette décision, ma décision, tu en es le seul coupable.
Ce sont tes mots qui me font dire que vous seriez des..."gros porcs"... Non, je le pense pas.
Seulement, vous engendrez vous même ce que vous combattez : C'est un cycle qui durera aussi longtemps que personne ne s'y intéressera en profondeur.

Comprendre a toujours été la clé - Ainsi est née la Science.


A nouveau la trentenaire se confrontait à son regard. Sans doute n'aimerait-il pas ce monologue, mais peu importe. Les enjeux des kumojins n'étaient pas les mêmes que celui du pays voisin, qui n'étaient une fois encore pas les mêmes que celui suivant, et aucun de ses enjeux ne seraient ceux de Takara non plus. Elle suivait sa propre voie, donnant de l'importance à d'autres parallèles au point de paraître insensible ou méprisante. La véritable solitude, rares étaient ceux qui pouvaient véritablement en cerner l'étendue... Les gens n'aimaient ni l'inconnu ni l'abstrait, souffraient du manque de repère et tombaient aisément dans la subjectivité en se parant de valeurs et d'émois au point de mener une vie de contradictions et de désillusions. Elle ne serait pas de ces gens là, quel qu'en soit le prix.
Alors qu'elle tirait sur son châle de façon à le replacer sans raison, elle demeurait silencieuse. La discussion prendrait certainement fin, désormais.
Difficile de témoigner de la bienveillance et de la patience lorsqu'un tel gouffre séparait deux personnes. Au fond, elle s'en attristait toujours un peu. Shuuhei demeurait l'un des rares qu'elle revoyait dans le temps, et avec lequel les souvenirs mêmes désagréables se mélangeaient avec ceux de l'enfance, au point de s'en retrouver attendri. Néanmoins ils n'étaient plus ces enfants d'autrefois et nageait dans un univers qui ne pardonnait que trop rarement les divergences...
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Metaru Shūuhei
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Sam 2 Fév 2019 - 1:22
Un manque de joie non dissimulé


- « La critique est aisée, mais l’art est difficile qu’on dit… C’est bien la première fois que je vois quelqu’un incarner autant cette expression, honnêtement… »

Mon regard avait repris une lueur bien plus humaine après mes mots. Au final, tout ce que je voyais, c’était une femme qui se complaisait dans l’inaction et qui ne savait que faire ça : Parler, critiquer, sans pour autant agir et trouver une solution concrète. Et ce qui était pitoyable dans cette histoire, c’est qu’elle le faisait depuis un bon moment et qu’elle n’avait jamais rien apporté à son village. Ni à son clan d’ailleurs. Je comprenais maintenant pourquoi Shinobi, ex-chef des Suzuri et mort au combat à Hi n’avait jamais voulu vraiment retenir cette femme. Il devait s’être buté à son sale caractère mais aussi à cette propension à « l’ouverture » sur le Yuukan qui me dérangeait particulièrement. Oh, je n’étais pas xénophobe. Preuve en était que j’aimais particulièrement voyager, aller au contact des autres peuples et signer des accords de paix et alliances comme je l’avais fait avec Iwa. Mais la situation actuelle dans le Yuukan et les agissements de l’homme au chapeau appuyé par les fanatiques ne permettait à aucun grand pays les largesses de la neutralité et de la bienveillance naïve. L’heure n’était plus aux mots à mon sens…

- « Je sais pas de qui tu tiens tes informations, mais tu t’es complètement à côté de la plaque : Déjà parce qu’il a kidnappé lâchement une convalescente qui se remettait à peine d’une mission dangereuse où elle a aidé son kage a repousser avec brio des envahisseurs. Ensuite, parce qu’elle n’est effectivement qu’une gamine qui n’a pas encore tout vu et qui ne peut pas avoir un jugement lucide que nous autres adultes vaccinés pourrions avoir. Surtout pas dans l’état où elle était…

J’aurai bien aimé te voir offrir ta vie à un type que tu ne connais pas au nom de Kumo. Vraiment.

Et puis c’est l’hôpital qui se fout de la charité ? Les bêtes sauvages ont certes courbé l’échine en choisissant de sauver l’une des leurs, mais pour une pacifiste qui veut éviter les bains de sang, en quoi est-ce une hérésie ? Tu penses être bien placée pour critiquer cette décision ? Tu penses piquer là où ça fait mal en mentionnant ce fait ? Ou bien qu’est-ce que tu cherchais au final ? M’énerver ? Me dégouter ? Tu réussis presque tout le temps ce coup et je dois avouer que t’es devenue une experte dans cet art.

D’ailleurs, y’a un truc que t’as pas encore eu l’air de piger : Je ne tiens absolument pas à avoir raison. Si j’étale mes convictions, c’est parce que j’en suis fier, qu’elles soient fausses ou vraies. Finalement, tu as encore fait sortir cette histoire à Hi alors que nous nous étions déjà expliqués dessus. Alors laisse-moi te rappeler ce que t’u sembles avoir oublié : Oui, je suis meurtrier de masse. Oui, je suis buté. Oui, j’aspire à la vengeance. Oui, je suis un patriote jusqu’au bout des ongles.

Et tu sais quoi ? J’en suis fier ! Surtout, j’assume !

Tu critiques, mais tu fous rien de tes dix doigts à part observer et bavasser en pensant que ton chemin est le bon et celui des autres, le mauvais. T’es la bergère incomprise et nous le troupeau de moutons trop cons pour te suivre et aspirer à tes idéaux… Ah non… On va dire épouser tes suppositions, ça sonne mieux et plus juste. C’est facile de parler et de ne même pas lutter au sein de la hiérarchie pour se faire une place de sorte à se faire entendre et de convaincre…

Non, il est préférable de rester en dehors, même loin des siens pour se targuer d’avoir une vision objective de la situation et se permettre de critiquer… D’étaler sa science infuse qui a été ô combien de fois éprouvée !

Je ne suis pas à plaindre, mais je n’ai jamais cherché ni aspiré au pouvoir. Pire, j’ai dû redresser ce pays après les conneries de Seijiro et faire des choix. Parce que oui ma grande, quand tu as le pouvoir et que tu as le devoir de prendre tes responsabilités et des décisions, tu fais des choix et tu assumes derrière. Quand la situation l’oblige, tu réagis parfois à l’instinct sans avoir la largesse de pouvoir cogiter parce que le temps te fait défaut. Ou parce que tu n’as aucun choix, tout simplement.

Mais ça, je me demande si quelqu’un qui n’a jamais eu de responsabilités peut le concevoir ne serait-ce qu’un instant. Ça et l’empathie. Oui, l’empathie et l’amour de ses concitoyens. T’es tellement à l’écart que tu as fini par être insensible à toutes ces notions. Évidemment que c’est plus facile pour toi de critiquer quand l’affect ne rentre pas en ligne de compte de tes réflexions et de tes prises de décisions. Comment tu veux que je puisse te croire une seconde que tu aimes le genre humain…

Quand t’es même pas capable de vivre avec les tiens pendant un seul mois ?

On peut être solitaire, vivre en ermite sans forcément s’éloigner de son foyer durant des éternités. D’ailleurs, qu’est-ce que ces retraites t’ont apporté et ont apporté à ta patrie ? Si tant est que tu te considères encore comme une kaminarijine… Comme d’habitude, je ne te comprends pas. Et si je ne comprends pas, c’est parce que t’es bourrée de contradictions… Mais ça, je te l’ai déjà dit non ? De plus , je me rends compte que tu n’as pas vraiment répondu à mes nombreuses interrogations…

La critique est si aisée hein… ?

Enfin bref. Cette discussion ne mène nulle part au final. Suis donc ton chemin. Je ferai de même. »


Je finis par lui tourner le dos avant d’effectuer quelques pas, puis je m’arrêtai en tournant légèrement la tête vers elle.

- « Ah… Et re-bienvenue chez toi… »

Et sur ces mots, je me remis à marcher insouciamment vers l’arche grise, mains dans les poches.


Dernière édition par Metaru Shūuhei le Sam 2 Fév 2019 - 10:15, édité 1 fois
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Suzuri Takara
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Sam 2 Fév 2019 - 2:42

Belle douche froide que voilà. Il y avait toujours plus de pus à sortir à mesure qu'ils se considéraient, cela semblait sans fin, étrange destinée pour deux âmes qui ne formaient pourtant en rien un couple. Au contraire, ils se voyaient si peu que l'on pouvait se demander pourquoi pareille affliction émergeait à chaque fois. Incompatibilité, assurément.
Alors que le Metaru en terminait, s'éloignant, il put entendre un rire cristallin raisonner dans son dos. Takara se débridait visiblement, peu encline à le laisser filer cette fois-ci.

Cette conclusion me plaît bien plus, Shuuhei : A chacun sa voie.
Crois-moi, aucun de mes mots n'était destiné à te rabaisser, ni cette chuunin, toi seul a fait le choix de les percevoir ainsi. C'est la raison pour laquelle je préfère ne pas me plonger dans cette fierté qui te caractérise tant, ni au gré d'un quelconque besoin de reconnaissance d'ailleurs. J'ai bien compris que tu avais en travers de la gorge que je ne m'investisse pas auprès de Kumogakure, que veux-tu, je me suis longuement demandé si sa naissance même était finalement une bonne chose. Le temps m'importe peu, agir en pleine conscience m'est plus cher que tout. Je dois constamment m'en justifier, comme si le sang qui coulait dans mes veines me vouait à la démonstration de force permanente.
Rien de tout cela n'est fait pour moi, je ne suis pas de la caste des guerriers, mon implication ne sera donc jamais la bonne à ce niveau. Je l'assume tout autant, à chaque fois que je mets un pas ici ou que je m'en préserve.


Elle soupirait. Là où il avait raison, c'est qu'elle ne se sentait plus réellement liée à Kaminari depuis belle lurette, et ce malgré le fait qu'un tumulte intérieur l'amène à garder une oreille assidue sur la situation géopolitique. Qu'elle se soit déshumanisée avec le temps ? Probablement. Son plaisir se cultivait différemment, son sens de l'attention, pourtant intense, se faisait généralement éphémère. Son esprit largement teinté de scepticisme comme à la justesse des causes qu'on lui présentait ne lui permettait tout simplement pas de s'investir, ne générant que d'avantage de distance, et la coupant même de la notion d'attachement envers son clan, son sol natal. De toute évidence il y avait eu une cassure, d'abord mineure, puis suffisamment cultivée pour en arriver là. En débattre serait perdu d'avance.
Seul comptait le présent.

En attendant les fondations de Kumogakure existent et il faut bien des gens pour en assumer le poids...
Je ne suis pas venue étaler mon mépris.
Elle marquait une pause, insistant finalement : Je t'ai cherché, je le reconnais, pardonne-moi.
Seulement mes songes n'ont rien pour te flatter... Entre cette capacité fascinante dont a fait preuve l'Homme au chapeau à ton encontre et ce nouvel incident incluant une otage, je m'interroge. Ajoutons à cela la dissidence avérée de certains membres de mon clan au profit de pareilles ennemis, et là je me sens obligée d'enquêter. Connaître le but réel de ces fragments d'histoire en cours d'écriture me réveille d'avantage que de seulement déterrer la hache de guerre, je l'avoue, même si ça ne répond pas à tes critères.
Comme d'habitude, je ne peux pas encore dire si je trouverai un élan suffisant au sein de la capitale pour apporter une quelconque pierre à l'édifice, mais c'est bien pour cette raison que je me suis décidée.
En fait... Je crois bien que c'est la dernière chance que je me donne.

Peut-être suis-je irrécupérable, qui sait ? Je pense qu'il est grand temps d'apporter un point final à cette question.
Clôturait-elle, esquissant un mince sourire.
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Dim 3 Fév 2019 - 8:19
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- « Tu me… »

J’eus un gros soupir en m’arrêtant, sans pouvoir finir ma phrase. « Tu me fatigues ». C’était ce que j’avais voulu lui dire et c’était bel et bien le cas. Elle me fatiguait réellement. Je ne savais plus sur quel pied danser avec elle et ses déclarations frôlaient parfois l’inquiétude vis-à-vis de la potentielle menace qu’elle pouvait devenir si jamais elle décidait de prendre le même chemin que ces renégats, ces traitres à la nation. Je passai une main derrière la tête pour gratter ma nuque, avant de me retourner vers elle en la regardant d’un air un peu gêné, presque las. Honnêtement, je ne savais plus quoi faire avec elle. Quoi penser d’elle. J’étais épuisé. Sincèrement. Et j’avais presqu’envie de l’envoyer chier comme je l’avais fait lorsqu’elle avait voulu me suivre dans mon périple qui m’avait permis d’entrevoir de l’espoir pour mon kekkai genkai. Cependant, refaire la même chose deux fois serait contre-productif, sans oublier que je ne pouvais pas balayer du revers de la main une relation amicale longue de plusieurs années. Amicale, d’ailleurs ? Pas que. J’avais toujours eu une espèce de béguin pour la blonde que je lui cachais mal d’ailleurs. Pour autant, je n’avais jamais été follement amoureux d’elle comme j’ai pu l’être avec Nora et Itagami.

Sans doute à cause de son caractère et sa façon de vivre, justement…

- « Irrécupérable, ça m’en a l’a tout l’air… Mais faudrait que tu fasses comme les deux autres pour qu’on en soit définitivement sûr… »

Cette fois-ci, je n’avais pas ouvert la bouche avec plaisir et le but n’était pas de l’offenser, non. C’était même le contraire quand on y réfléchissait bien. Je lui faisais part de mes craintes. Mes craintes de la voir changer pour de bon. Mes craintes de la voir tourner définitivement le dos à ses pairs, à Kumo et même à Kaminari. Mes craintes de devoir la traquer et la tuer moi-même. Je poussai un énième soupir avant de m’avancer lentement vers elle. Ses excuses étaient louables mais se noyaient dans la fascination malsaine qu’elle avait pour toutes les actions qui frappaient Kumo et ses habitants de près ou de loin. Au-delà de vouloir comprendre les intérêts de nos ennemis et des traitres, j’avais cette impression qu’elle était disposée à accepter et même à épouser de sorte à se démarquer de la « masse ». Comme si en faire partie était un péché. Son besoin (ou envie ?) d’enquête comme elle le nommait était tellement présomptueux que ça en frisait le ridicule. Je n’osais même pas imaginer comment les siens allaient l’accueillir si elle dévoilait une telle raison, sachant qu’ils étaient au plus mal et qu’ils perdaient du crédit vis-à-vis des autres clans et familles qu’elles soient mineures ou majeures. Sur cette phrase, je me plantai devant elle…

Avant de la prendre et de la serrer dans mes bras.

- « Honnêtement, je ne sais plus quoi penser de toi. Tu me perds et pas qu’un peu, Takara… »

Perdre une vieille ami aussi chiante soit-elle, c’était vraiment pas ce que j’espérais…
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Dim 3 Fév 2019 - 15:20

La trentenaire se laissait faire, légèrement absente, alors que son interlocuteur la couvrait de ses bras.
Dépité, il n'en restait pas moins sensible. Malgré leurs divergences et cette simili mascarade, elle ne se jouait pas de lui. Assurément, remettre les fondations actuelles du Yuukan en cause sans y tremper un doigt de pied ne pouvait que susciter ce genre de réactions, Takara le savait quand bien même elle persistait dans son recul tout aussi confortable que les certitudes de ses pairs ; aucun ne serait prêt à faire un pas vers elle tant qu'elle n'en ferait pas autant, question de légitimité qu'elle admettait finalement, certes à contre-cœur... Ce retour se devait d'être déclencheur, auquel cas sa place à Kaminari no Kuni serait remise en cause. Non pas par eux, mais par elle-même. A trop cogiter en circuit fermé, elle ne parviendrait jamais au moindre résultat. Et cela, nombreux étaient ceux à l'avoir soulevé lors de ses conversations passées.
Sa main droite caressa un instant le bras de Shuuhei avant de forcer la rupture de ce contact. Tout en se détachant, elle reprit la parole à voix basse.

Je ne te demande plus de me comprendre, Shuuhei. Quand il s'agit de trouver une réponse à la raison de son existence, les motivations sont propres à chacun.
Retiens simplement que je ne compte plus ignorer tes reproches... Si Kumogakure ne verse pas que dans la barbarie, alors il y aura peut-être une place sur le terrain pour quelqu'un comme moi.
Soufflait-elle non sans lancer un regard malicieux en sa direction, échangeant son cynisme contre un brin de complicité. Je n'ai pas utilisé mon kunai contre un être vivant depuis de bien longues années, mais ni mon sens du repérage ni mes encres n'ont perdu de leur fluidité. J'ai eu le temps de m'entretenir...

Son regard se dispersait. Effectivement, si aucune partie de son esprit ne s'était attachée au mode de vie d'un shinobi, elle n'en avait pas moins les capacités latentes et le mental nécessaire. Consciencieuse et habile, sa passivité ne lui avait pas ôté sa perception hors pairs et sa discrétion de mise. Reprendre à son âge des entraînements plus poussés lui serait ennuyeux bien que nécessaire, n'ayant à l'inverse des kumojins engagés jamais eu à se confronter à des situations potentiellement fatales l'obligeant à se dépasser physiquement ; elle n'avait dans ses bagages que les attributs d'une espionne ou d'une sentinelle, tout au plus. Et de toute évidence, elle ne s'engagerait guère à troquer ses catégories contre d'autres.

Tu sais qui je suis et ce que je ne souhaite pas faire. Si malgré cela je peux tout de même servir ce village de mes dix doigts, alors je t'en prie, montre moi le chemin à suivre.
Qu'au moins je ne sois plus une ingrate à tes yeux.


Elle terminait sur cette requête.
L'ancien Raikage pouvait bien la dénigrer quant à ses compétences comme il l'avait fait plus tôt, elle n'en souffrirait pas. Takara avait passé l'âge d'être traitée comme une enfant, et ne se complairait pas à partager le quotidien d'autres genins moitié moins âgé. Elle ne manquait ni de ressources ni de sang froid, sa vie de solitaire et d'esprit libre en témoignait largement, quand bien même le parcours qui en résultait paraissait vide face aux formations suivis par les combattants des villages cachés. Si on l'acceptait, il fallait l'accepter sans perdre de vue qu'elle ne ferait pas de concessions : Ce n'était ni une soldate ni une tueuse.
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Lun 4 Fév 2019 - 10:19
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- « Infirmière au complexe scientifique, libraire à la grande bibliothèque, institutrice pour les aspirants-genins, voire même membre de notre unité spéciale d’espionnage avec un peu d’entrainement… »

J’ouvris largement mes bras et mains avant de hausser les épaules, tout en arborant une gueule qui frôlait le je-m’en-foutisme devant ce qui me paraissait être des évidences. Servir sur le terrain n’était pas la seule façon de contribuer à l’avancée et au bien-être de la société kumojine et j’en étais conscient. Nous étions peut-être des héritiers du chakra, mais tout le monde n’était pas destiné à verser dans le ninjutsu et tout ce qui s’en suit. Question de bon sens. Bien sûr, la liste des possibilités et métiers qu’elle pouvait embrasser n’était clairement pas exhaustive et il ne tenait qu’à elle de trouver quelque chose qui lui plaise tout simplement. Mes bras retombèrent le long de mes flancs avant qu’un autre soupir ne s’extirpe de mes lèvres. Elle ne me laissait jamais indifférent et c’était peut-être ça le pire…

- « T’es la seule à savoir ce que tu es apte à faire et des tâches à effectuer au sein de notre communauté, il n’en manque pas. Et puis, contrairement à ce qu’on peut penser, Reiko n’est pas fermée aux critiques. Pour peu que tu y mettes les formes parce que tout le monde n’est pas aussi patient que moi. »

Pour le coup, j’avouais à demi-mot que ma sœur n’était pas vraiment un exemple de patience. On ne pouvait pas avoir que des qualités, évidemment. Je soulignais également le fait que j’étais très patient avec elle, parce beaucoup de personnes lui auraient foutu de grosses claques sur la gueule pour qu’elle apprenne à la fermer et à savoir l’ouvrir quand il faut et comme il le faut. Parce qu’une chose était de cracher ses vérités en se pensant dans son bon droit et une autre était d’assumer les conséquences derrière. Personnellement, je ne pouvais pas me résoudre à la taper. Déjà parce qu’elle m’était chère et ensuite parce que ça confirmerait clairement qu’elle avait quelque peu raison. Lui accorder ce plaisir ? Impossible. Même si j’en venais parfois à penser qu’elle le méritait à certaines occasions…

- « Et si après des essais, tu te retrouves pas, qui serais-je moi pour critiquer tes choix et actions à venir tant qu’elles ne nuisent pas à notre village et au pays tout entier ? »

Le tout était définitivement d’essayer. De faire preuve de bonne foi. Si ça marchait pas, là, j’aurai clairement plus rien à dire. Comme lorsque je bronchais pas quand elle se détachait à chaque fois de mon étreinte. A croire qu’elle craignait mon contact ou d’être happée par un je ne sais quoi. Lui faire la remarque ne servirait à rien ce pourquoi, là encore, je l’ouvrais pas. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait. « Rebienvenue chez toi ». Cette fois, je l’avais dit avec un sourire et surtout avec bon cœur. J’étais persuadé que certains Suzuri seraient contents de la revoir. Peut-être tous même, qui sait. Si j’avais côtoyé ce clan pendant longtemps, ayant été l’ami de cette trinité bizarre (Shinobi, Shisei, Takara), je n’avais plus réellement d’attaches ou de proches chez eux, d’où le fait que je ne les fréquentais pratiquement plus.

De ce fait, je n’arrivais plus du tout à les cerner. Et ce d’autant plus qu’ils étaient au centre des critiques…

Dans une certaine tourmente.

- « Et si jamais t’as besoin d’aide, tu sais que tu peux compter sur moi… »

J’avançai vers elle, levai ma main vers son visage, avant de me raviser, de me retourner et de progresser vers l’arche grise…

Forcer les choses ne servait définitivement à rien.
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Mer 13 Fév 2019 - 2:04


Un silence d'une seconde, de deux secondes, de trois secondes et puis : Exactement.
Unité spéciale d’espionnage, voilà la porte ouverte qu'elle attendait parmi les propositions de son interlocuteur. La bibliothèque, elle connaissait et y avait déjà œuvré, infirmière ne correspondait en rien à ses compétences, quant à institutrice... le risque de transformer des aspirants-genins en aspirants-civils, même s'il était faible, représentait un problème d'orientation certain.
Takara ne se formalisait pas sur le reste du dialogue.
S'il y avait une place pour elle parmi l'unité d'espionnage pour peu qu'elle en démontre les capacités et la motivation, alors elle tenait sa piste. Le piston ne fonctionnerait pas, mais au moins si Shuuhei lui en émettait la possibilité, c'est que le but était à sa portée. Encore que, celui-ci semblait définitivement en avoir plein les pattes. Pour cause, les retrouvailles n'avaient rien de bien reluisantes et il n'y avait aucun doute quant à l'idée qu'il devait tirer bien meilleur plaisir auprès de midinettes moins opposée à ce qui constituait toute sa vie.
Alors qu'elle l'observait hésitant, sabordant de lui-même une tentative de rapprochement, elle laissa finalement échapper un rire lorsqu'il lui tourna le dos.
Décidément, c'était sa spécialité. Essayait-il de lui inculquer sa passion des fessiers en mettant le sien en gage ?
La dextre de la kunoichi s'empara tout à coup de la main adverse, sans interrompre sa marche.

Ne sois pas stupide, on va dans la même direction...

D'ordinaire les contacts physiques ne faisaient pas parti de ses habitudes certes, mais le climat s'étant adouci, elle ne résistait pas à l'idée de poursuivre le chemin avec son ancien ami de cette façon.
Cette simple sensation la ramenait bien des années en arrière et, par ce fait, l'aidait à tourner la page sur le simili conflit d'usage dont ils étaient destinés à demeurer les proies.

Chez moi... Oui. Tu ne fais pas si bien dire, j'espère autant que toi ne pas m'attirer la Foudre.

Se contentait-elle d'exprimer, sans lui avouer qu'elle n'avait cette fois-ci plus de maison où retourner. Son repère à Teitetsu avait été cédé, ainsi que le gros de ses possessions d'ailleurs, dont elle ne trouverait plus l'utilité. Cette fois-ci, un nouveau cap s'ouvrait à elle, et les portes de sortie s'il devait en avoir s'avéreraient bien différentes. Bizarrement, ce n'était pas le genre de chose qu'elle souhaitait lui témoigner. Tout se passait toujours différemment avec Shuuhei. Au moins jusqu'à l'Arche, que ce soit dans le silence ou non, elle l'accompagnerait et le laisserait s'échapper en laissant un souvenir moins subversif à son égard.

Le temps, pour peu qu'il soit clément, leur donnerait d'avantage de chance. Comme toujours.
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