| Des poules et une Shinju perdue - FT Shinju | Shimazu Aomine  Avatar © : Hijikata Toshizo (Hakuouki)
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 | | | Jeu 31 Jan 2019 - 0:12 | | |  Après les événements qui poussèrent Aomine à dissoudre l'équipe 7, le quotidien de l’épéiste s'en était retrouvé bien calme. Bien qu'ayant rejoint la Main de la Justice en tant que Torikushi, soldat, son badge ne l'avait encore emmené sur aucune affaire bien importante dans le maintien de l'ordre. De plus il lui fallait répondre à certaines questions, notamment logistiques dans le maintien de sa terre sacrée, ne pouvant plus s'en occuper pleinement à la vue de son nouvel emploi du temps.
En effet il est depuis peu connu dans le village, qu'une des bâtisses appartenant à la famille Shimazu, abriterait en réalité un poulailler agaçant fortement le voisinage. On entendait ici et là quelques histoires voltigeant autour de cette sombre ruelle aux odeurs parfois peu orthodoxes. Comme quoi la réputation d'un Clan faisait parfois aussi sa place dans le village, là où la méritocratie était toujours reléguée au second plan. C'est dans cette atmosphère qu'Ao' avait vécu la fin de son adolescente, s'installant dans cette partie reculée du village, très proche des murs d'enceinte.
Mais c'est aussi ici qu'il fit un bon nombre de rencontres, de quoi se lier d'amitié à certaines âmes plus sensibles que d'autres aux rites qui encore aujourd'hui servaient de point d'ancrage à cette famille loyale aux préceptes d'une Kiri puissante et intransigeante. Faisant les frais de sa rigidité le Chûnin de 23 années avait alors pris la décision de se remettre sur le droit chemin, et pour cela il avait besoin d'aide, qu'importe qui était celui ou celle qui aurait la folie d’emmener sa curiosité jusqu'aux portes de cette bâtisse depuis peu vantée pour offrir richesse, travail et perspective au chanceux ou à la chanceuse qui s'y présenterait.
De l'extérieur, c'était une véritable cacophonie, un chaos sensoriel qui mettait en alerte celui qui tendait rien qu'un peu l'oreille aux gémissements mortuaires de ces poules condamnées.
« Cooooooot -COOOT COOOOT COOOT COOOOOOOOT ! Cot cot cooot ! COOT Cot.. cot !!! Coooot ! »
Shinju ne rêvait pas en passant dans cette ruelle, il s'y passait des choses bien étranges qui dépassaient le commun des mortels et le profane d'un monde séparé entre le terrestre et le céleste. Qu'est-ce qui l'avait poussé à répondre à cette annonce mal écrite sur un panneau d'affichage ? Personne n'en savait rien, encore moins le Shimazu qui dans son laboratoire sacrificiel s'évertuait rendre grâce à son ancêtre la plus éloignée, requérant sa faveur sans même se soucier qu'une jeune âme frappait de toutes ses forces à sa porte.
« … MAIIIIS ! J'ARRRIVVVEE ! DEUX MINUTES ! »
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|  | | Asayo Shinju  Avatar © : Princesse Kancolle Kantai Collection Abyssal
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| | | Lun 4 Fév 2019 - 23:49 | | | Etait-ce un désir de changement qui l'avait poussé à répondre à cette petite annonce écrit d'une manière serrée et qui semblait abandonnée à son sort comme si personne n'avait daigné la saisir ou lui donner sa chance. Pour quelles raisons ? Un patron irascible ou pervers ? Un lieu hanté ? Un salaire insuffisant ? Honnêtement, la jeune Shinju ne savait point ce qui l'attendait bien qu'elle supposa que le propriétaire d'une bâtisse de l'ancien clan Shimazu devait être aussi âgé que les mûrs la composant et avait probablement besoin de sang neuf pour l'aider à retaper et entretenir son habitation.
Et en tant que genin ou plutôt Kirijin : n'était-ce pas respecter l'esprit et le code des ninjas de répondre aux besoins des civils ? En tout cas, c'était ce que pensait la jeune fille au teint de lait en se dirigeant vers l'adresse proche des remparts et assez isolé. Elle n'attendait pas vraiment de salaire ni de remerciements de ces tâches qui seront probablement ingrates et non attendues de lunoichi mais elle avait bien envie d'aider un des seniors du village et d'entendre ce qu'il avait à raconter sur le passé et le présent qu'il voit de ses yeux. C'est pourquoi elle ne rebroussa pas chemin sous les piaillements stridents des cocottes emplis de tristesse et voulant se libérer de leurs conditions de vie déplorables. Ce dont elle se chargera avec plaisir après avoir franchi l'obstacle qu'était la porte et de l'entretien d'embauche. C'est pourquoi elle arma son poing et frappa avec vigueur-peut-être trop- sur les portes pour se faire du vieil habitant de cette habitation désolé.
Jusqu'à stopper à l'entente d'une voix masculine et étonnamment jeune bien qu'une lassitude pouvait se faire entendre dans sa voie : était-ce un homme blessé et amoindrie par la vie ? Du moins, elle le saura bien assez tôt puisqu'il finit par venir ouvrir la porte et demander la raison de sa présence en ces lieux :
"-Bonjour, je suis Asayo Shinju et je viens pour vôtre annonce. Que puis-je faire pour vous aider ?" |
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