L’astre solaire venait irradier les sentiers aqueux qu’offraient les innombrables vagues sur cette étendue infinie - à perte de vue - qu’était la mer septentrionale. Ichiryû avait comme objectif de dépasser ses propres limites physiques mais aussi mentales ou plutôt psychique. L’art permettant de dompter le sabre, le Kenjutsu, permettait une telle prouesse. Quant au coté psyché, c’était la méditation.

L’idée de l’Hyôsa pouvait être stupide pour les uns et ingénieux pour les autres. Afin de travailler sa concentration sans limite, il n’avait trouver rien de lieux que les remous infinie de l’océan ainsi que les innombrables effets sonores provoquer loin de la berge, à l’orée du village et de toute forme de vie. Son corps sera assis en tailleurs sur une plaque de glace à même l’eau, les mains sur les genoux, la position favorite d’Aditya. Son sabre sera entreposer entre ses jambes, lui permettant ainsi une mobilité sans égale si une menace venait interrompre sa méditation.

Complètement à la dérive, il errait depuis maintenant plusieurs heures seul sur les flots solitaires. Ses yeux, profondément fermer, avait fait serment de chasteté. Seul l’urgence lui ôtera ce joug qu’il c’était imposé. Ichiryû séjournait au plus profond de sa psyché, entres les souvenirs d’un passé révolu et les objectifs d’un futur incertain.

La mer venait libérée un effet de relaxation sans égale. À défaut d’être sur un petit nuage, il était sur ça petite plaque.

HRP :

L’air salée de la mer venait peu à peu remplir les bronches saturées par l’écosystème urbain de notre assimilateur. L’accalmie et la paix régnait en maître dans cette partie... Face à une telle vision, d’aucun n’aurait pu être capable ne serait-ce que de penser que l’ambiance maritime pouvait changé du tout au tout. Bien que glace, notre assimilateur éprouvait une certaine attirance pour l’océan. Tout deux avaient bon nombre de point commun, ils étaient les catalyseurs d’une multitudes de vies vivant à leurs dépends, tout deux étaient d’un calme plat, limite mystique et forcément tout deux pouvaient faire plier la plus solide des puissances si leurs courroux se devaient être pleinement relâcher. En somme, ils pouvaient passé de 0 à 100 comme un 6.3 amg.

Sa méditation l’emmenait d’un monde vaste et totalement idyllique, bien loin de la routine quotidienne du Yuukan. Un monde sans limite où seule sa psyché était maitre de toutes choses. Il aimait tout particulièrement s’y perdre et tergiversé au sujet de ses objectifs, de la raison de son existence dans ce monde. Sa concentration était si intense... Qu’une mouette avait trouvé interessant de venir se poser sur sa crinière écarlate et ce sans même que notre énergumène ne s’en rende compte.

Pourtant, la réalité venait de le rappelé, telle une ex un peu trop envahissante. Une masse aqueuse percuta l’embarcadère venant litteralement la retournée tandis que la mouette paniquée s’envola avec force dans les airs. Son petit îlot de paradis fut finalement briser, le seul coté positif de cette situation fut qu’il eut le temps de bondir dans les airs - en raison de ses compétences exacerbés. La lame dans sa main, il aurait été capable de scinder une baleine en deux, mais ce serait très mal connaître notre héros qui n’aimait absolument pas les effusions de sang inutile.

Son pied se posera avec délicatesse sur la plaque glacée avant de rapidement se repositionner dans la même position qu’auparavant. L’auteur de ce léger contre temps devait sans doute être déjà partie, un simple poisson un peu trop curieux.

Résumé:

À son paroxysme, tout n’était que vide. Le ballottement de son embarcation n’était plus ressentit, ni même l’air se mêlant à l’eau salée, son environnement n’avait plus aucun impact sur lui, ses sens sensorielles comme non sensorielles étaient tous parfaitement inhibé. Un sacrifice pour un temps donner lui permettant d’atteindre l’extase du Nirvana ou encore celui du Valhalla, un paradis virtuellement ériger dans le palais qu’était son propre être.

Tout sacrifice dit forcement perte et complication. Totalement ailleurs, son corps ne ressentit point l’eau venant l’engloutir dans les fonds marins. La même entité qui l’avait heurté auparavant continuait à forcer dans le game en venant enrouler ses liens aquatiques autour de sa création afin de l’immerger lui et son outil. Il n’en avait aucune idée pour l’instant. La concentration de notre glaçon ne fut absolument pas altérer malgré la présence omniprésente de l’eau sur son corps ni même de sa « chute » libre en direction des fonds marins. Quel étrange spécimen, n’est-ce pas ?

Il venait d’atteindre la Zenitude ultime et complète, celle rechercher par tous pratiquants d’arts martiaux qui se voulaient un minimum féru de méditation. Un simple sourire venait abrogé cette méditation suite à cette trouvaille inopinée. Son regard s’ouvrit, il était sous l’eau et ses pieds venaient tout juste d’atteindre le sol sableux des fonds, hermétiquement fermer aucune forme d’eau ne vint le pénétrer d’une quelconque manière - la mort n’était pas encore survenue mais elle rodait dangereusement autour de notre Hyôsa. Son regard se porta en premier en direction de la surface puis sur la créature tractant sa création glaciale, deux gestes suffirent pour lui exprimer ses propos. Le premier fut de pointer la méduse ainsi que la plaque gelée. Le second pointa au dessus d’eux, assez explicit, il fallait remonté à la surface.

Notre démon du froid se laissa alors doucement remonter vers la surface, gardant son regard calme sur l’entité aquatique. Comme si tout cela était normal.