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ACTE I ▬ Tsukimono.

Yaoguaï Genkū
Yaoguaï Genkū

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Dim 13 Jan 2019 - 1:50




T S U K I M O N O


Il était parti seul de son pays mais quand ce dernier apparut enfin devant ses yeux comme autant d’arbres signifiant chacun une parcelle de la féroce détermination brûlant ses entrailles, le Raitei était pourvu d’alliés de poids. L’entité qui voyait ses premiers balbutiements tonner dans le ciel sans lumières se voyait pourvu des Jumeaux qui l’avaient toujours accompagné de mémoire d’homme, de son frère aîné et des Iwajins ; tous placés sous la bannière encore exempte de symbole que deviendrait Tsukimono.

Arrivé dans la jungle touffue, il ne put s’empêcher de prendre une énorme inspiration. Yaogakure était encore à quelques lieus de là mais il se trouva assez enfoncé dans ses terres natales pour procéder à la détestation de cette enveloppe frêle qui n’était plus la sienne. D’un mudra, dans un nuage de fumée noirâtre, il ressortit comme celui qu’il était désormais, illustrant par la métaphore un renouveau plus grand, mieux bâti.

ACTE I ▬ Tsukimono.  Hayaaaaaa


Sans attendre ou chercher de réaction de ses pairs, il ôta veste et chemise pour reprendre une posture plus animale qui seyait mieux aux retrouvailles avec son peuple. La meute des Possédés pouvait se sentir épiée, car ça et là dans les feuillages rôdaient les habitants et protecteurs de l’Arbre-Monde ; certains croisaient à la vue des deux Yaoguaï et des Jumeaux leurs poignets pour les séparer ensuite ; d’autres frappaient leurs bras croisés contre leurs torses. Autant de signes différents qui signifiaient le respect et les salutations cordiales, commes les samouraïs découvrant leurs nuques.

Des mots furent échangés et des réactions ne tardèrent pas à se faire entendre tandis que la meute s’enfonçait toujours plus profondément dans le cœur du Bois vers son centre névralgique...


Après des heures de marche et de rencontres, le groupuscule passa un large temple habité par les Moines jusqu’à enfin arriver à ce n’était autre que Yaogakure ; leur chez eux. Quatre colosses semblèrent apparaître de l’obscurité sans pour autant avoir semblés bouger. Ils scrutèrent ceux qui venaient de s’inviter et tous purent ressentir une vague de chakra les traverser. Un regard, un hochement de tête et les deux Arbres Millénaires furent passés.

L’épopée venait de commencer.

ACTE I ▬ Tsukimono.  5eMkS3C


« Bienvenue à Yaogakure. »


Déjà, certains semblaient venir voir les deux fils prodigues et leurs Gardiens, les yeux pleins de questions quant à ces gaïjins les accompagnant. Aucun des natifs ne se permit pourtant de questionner directement Celui de la Faune ou son cadet, préférant laisser le temps au temps. Rapidement, Genkû chercha son géniteur du regard comme s'il pouvait être aux alentours puis la réalité le frappa et il focalisa son esprit sur ce qui venait. Après avoir invité les nouveaux venus à prendre congé parmi leurs congénères guidés par Wagyû, les Quatre devraient discuter. La seule et précédente évocation de Tsukimono par l'ex-Jônin allaient les occuper quelques heures.



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Asaara Kō
Asaara Kō

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Dim 13 Jan 2019 - 4:14





T S U K I M O N O
Hayashi no Kuni Pays du Bois

Hayashi no Kuni, Pays du Bois.
Depuis que nous avons passé les frontières de mon futur nouveau Pays d'habitation, je ne cesse de regarder autour de moi. Des arbres à perte de vu, partout, sans exception. Je suis impressionné par tout ça et je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire bêta en voyant tout ça. En fait, malgré la grande différence, je me sens presque comme chez moi. Je peux facilement comparer la forêt d'Hayashi au désert de Kaze pour la simple raison que tout ce qu'on voit est partout pareil. D'un côté les arbres, de l'autre du sable. Pourtant, je vois qu'ici c'est quand même plus vivant que chez moi, il y a bien plus de végétation, évidemment, mais surtout bien plus d'animaux en tout genre. Vous savez dans le désert on croise surtout des serpents ou des scorpions, très peu de mammifères par exemple, alors qu'ici, il y a de tout.

« Je vois enfin chez toi mon ami. » Dis-je simplement en direction de Genkû sans chercher à discuter plus que ça.

On continue notre route, pendant des heures et des heures, je n'attendais qu'une chose maintenant, découvrir Yaogakure, le village natal de la plupart des personnes avec qui je suis actuellement. J'allais enfin pouvoir comprendre pourquoi mes compères sont comme ils sont, tout aussi sauvage que moi, mais différemment. En tout cas, je ne peux m'empêcher de penser que cela n'a rien à voir avec Iwa et je dois dire que ça me plaît, je me sens bien ici. Sur notre route, nous pouvons voir deux arbres immenses, qui ont l'air d'être sacrément âgé et c'est là que Genkû nous présente notre nouveau village et nous souhaite la bienvenue.

Beaucoup de regard sont lancés vers nous, mais je peux comprendre, il y a le retour de certains et l'arrivés d'inconnus au bataillon. Je suis impressionné de voir que personne n'ose poser des questions, cela doit être dû à la présence des deux frères, enfin j'imagine. Je ne cesse de regarder autour de moi discrètement jusqu'à ce que Genkû invite les nouveaux ainsi que Wagyû à aller voir ailleurs. Ils avaient sans doute des comptes à rendre, des choses à se dire entre eux. Je ne cherche pas à savoir pourquoi et je suis le blond tout en continuant de regarder autour de moi pour commencer à prendre mes marques.





Dernière édition par Asaara Kō le Dim 13 Jan 2019 - 7:10, édité 1 fois
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Eiryū no Fujimi
Eiryū no Fujimi

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Dim 13 Jan 2019 - 5:07




T S U K I M O N O
Hayashi no Kuni pays du bois

Un sentiment de délivrance. Il suffisait juste que le Dragon pose le pied dans son pays pour lui faire oublier tout le reste. Ou presque. Mais dans le cas présent, l’un va avec l’autre. Tsukimono. Hayashi no Kuni.

Être ici, dans cette forêt, c’est tout autre chose. Se sentir bercé par ce flux mystérieux que la sylve laisse flotter. Le calme plat qui peut se faire fracasser par le bruit du vent qui passe à travers les feuilles. En fait, c’était comme se sentir à la maison, mais d’une façon encore plus plaisante.

Une longue marche à travers la verdure, croisant au passage des habitants, tous aussi sauvage les uns que les autres, mais qui, en posant leur regard sur les quatre protecteurs, ne tarde pas à montrer le respect qui leur est dû. Ce qui, naturellement, fit sourire Fujimi. N’étant maintenant plus qu’à quelques pas de son village natal, elle en profita pour s’approcher de Tomoe, éventail en main, pour l’agiter devant son visage histoire de faire disparaître la chaleur.

« Regarde en face de toi, To’-chan, nous allons passer les deux Arbres Millénaires, ce qui signifie que nous arrivons à Yaogakure. » tout en commençant à sourire rien qu’à l’idée de retrouver son chez-soi.

Et c’est enfin dans le village qu’elle pouvait redevenir vraiment elle-même. Ici, elle n’a pas besoin d’être méfiante, de craindre quoi que ce soit. Ici, c’est son village. Rapidement, elle commença à croiser des visages familier un peu partout. Certains semblent être intrigués par ces personnes qui accompagnent les natifs, mais ils n’ont pas besoin de poser de question, car la présence des Yaoguaï et des Gardiens est bien suffisante comme marque de confiance.

Mais ils n’ont pas de temps à consacrer aux retrouvailles pour le moment. Une discussion s’impose et pour ça, ils se doivent d’être dans un endroit ou les murs ne possèdent pas d’oreilles. Les nouveaux, menés par Wagyû, partent dans leur coin, découvrant alors le village et tout ce qu’il peut offrir.

« Allons à la maison, je pense que nous devons avoir une discussion tout les quatre, tu n’es pas d’accord, Senkû ? » dit-elle tout en regardant son frère du bois.

C’est ainsi qu’elle ouvrit la marche, pour se diriger vers la maison des deux jumeaux. Elle n’était en rien similaire à la demeure qu’ils avaient avant, celle qui a brûlé, mais c’était tout de même l’une des bâtisses de bois des plus respectable du village, situé non loin de la maison familiale des Yaoguaï. En soit, un endroit bien trop grand pour les deux Gardiens, mais tout de même fortement apprécié.

Tirant la porte de bois coulissante de celle-ci, elle invite ses amis à entrer à l’intérieur pour s’installer dans la pièce principale autour de la table. D’un geste fort, elle déposa une énorme bouteille de saké sur le milieu de cette table, ainsi que quatre coupelles.

« Alors… Tsukimono ? »



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Hakuryū no Honma
Hakuryū no Honma

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Dim 13 Jan 2019 - 8:19




T S U K I M O N O
Hayashi no kuni pays du bois

A l'éclat bleui des aurores Honma, nouvellement membre de Tsukimono se faufile parmi les feuillages qui compose son habitat depuis maintenant si longtemps, avec cette atmosphère equatoriale qui l’incombe depuis toujours. Ombre grandissante parmi les cimes de la foret luxuriante. Ses cheveux de satin illuminés par les rougeoiements de l'aube, l’homme apparaît là comme poussière d'étoile. Brillant et resplendissant de mille feux.

Lui et son groupe s’avance à travers le marâtre en route pour cette contrée qui les a tant de fois bercé ; Et tandis que Tsukimono poursuit son chemin, tous n’ont de suivre les frères Yaoguaïs. En ce moment-même pareil à un soleil - reflet luminescent de son admiration pour de tels hommes, capable d’exprimer ainsi tant leur faiblesse que leur ambition. A l’image d’un astre solaire, présence iridescente face à laquelle on ne peut que ployer le genou, le reste incarnerait bientôt cette lune. Ce satellite orbitaire gravitant autour de lui maintenant cet équilibre dit naturel. Alors Honma observe un dit instant, ce groupuscule auquel sa vie dépend désormais — il est estomaqué un instant — à ses oreilles ses mots sont murmure caressant.

idole d’albâtre et de brocart saphir. Il apparaît là tel une image de cette foi sans frontière, à laquelle les étrangers doivent se référer. Sans dérives ; sans conteste. Et c’est bien au détour des deux arbres millénaire qu’il rencontre ceux qui autrefois étaient de son acabit. D’autres âmes matinales dans son royaume encore assoupi. (face à lui qui veille, ils ne sont en rien roi ou reine mais plutôt servant/servantes). “Bienvenue à Yaogakure” qu’ils entonnent, mais il n’en est rien. Lui n’apprécie guère que toute ses éloges cérémonieuses.

Et cela quand bien même il eût été décadence sous ce masque de vertu qu’il arbore ; ô saint faucheur des âmes empouprés d'un peu de pouvoir. Maintenant que la nuit s'eût évaporé par-delà le retour des fils prodiges, Honma prend ce temps pour faire de l'aurore son royaume ; Illuminer le domaine du Bois quitte à le changer en un jardin radieux. A la résonance de pas dans les village encore sombres, le gardien brise le silence asphyxiant sans flancher un instant, ne rendant qu’un simple signe avec ses bras.



Et alors qu’ils sont finalement arrivés, c’est accompagné des deux frères Yaoguaï et de Fujimi qu’il se rend chez lui. C’est muni de leur présence sempiternel qu’il foule le sol de sa demeure. Et tandis qu’au fur et mesure que le temps passe Fujimi déclame, en dépit de cela le gardien reste comme de marbre face à ses politesses ; et ne cille même pas. Car son respect mérite le sien, lui qui fût un temps trop habitué à ses grossièretés qu’il recevait alors sans un mot, à la manière de ces gens sans fierté aucune. Ce n'était guère l'incertitude qui ralentissait sa pensée, au contraire ; Honma n'avait eu aucun mal à remettre le doigt sur l'exemple qu'il comptait dévoiler. En revanche, il se demandait si Senku, à son tour, oserait supputer qu'il y avait là un gros risque avec organisation qu’il menait désormais. Il se demandait d’ailleurs si ce prochain aveu pourrait enclencher une remise en question de ce diagnostic ; ce n'était pas tant la teneur de la déclaration qui l'incommoderait, mais l'interprétation qui en serait faite – son influence sur la confiance des êtres qui l'entouraient.

« Alors peux-tu enfin nous dire de quoi s'agit-il ? Que comptes-tu faire maintenant que nous sommes rentrés ? » dit-il


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Nabemono Wagyū
Nabemono Wagyū

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Dim 13 Jan 2019 - 11:17


Tsukimono •X• Yaogakure

Le renouveau s'accordait par une nouvelle terre promise. Celle-ci, bien qu'étant originaire de ce pays, était inédite pour le jeune gnome de la bande. Il n'avait encore jamais eu l'occasion d'approcher de près ou de loin Yaogakure, dont il avait entendu diverses histoires, tant il était un village important au sein des tribus que renferme la faune d'Hayashi no Kuni. Le petit groupe, pouvait entrevoir une jungle plutôt dense et assombri, quelque chose d'assez tribal qui à premier vu pouvait glacé le sang.

Pourtant, ce climat était bel et bien embelli par les reflets d'un soleil luxuriant sur les feuillages environnants, mais c'était surtout une ambiance belliqueuse qui en ressortait, une ambiance rude. Les Yaoguaï avaient des préceptes, des façons de faire et il fallait s'y tenir lorsque l'on était étranger au village. Le Maître-coq de l'ordre, en profitait pour feuilleter un petit bouquin, un carnet qu'il tenait à jour concernant le peuple Hayashijine, cela pouvait lui éviter un beau nombre de surprises lors de ses explorations et lui permettait en outre, de mieux s'adapter aux villages qu'il visite.

Mais, l'heure n'était plus à la rigolade, ni au choix. Le quartet de la faction devait discuter en privé et il était convié aux " invités " d'attendre plus loin, en se servant de Wagyû comme d'un " Guide ", au travers de ce nouvel habitat. Bien évidemment, il ne fallu pas longtemps au jeune disciple pour prendre les devants et accompagner ses compères au travers de la faune gîtée par les Yaoguaï.

▬ Tous le monde ! Veuillez me suivre. S'adressant principalement aux allogènes.

Il les amenait directement vers un petit coin du village pour laisser les têtes pensantes discuter tranquillement entre eux car, sans doute avaient-ils beaucoup de chose à se dire et à se raconter pour leurs rentrées en ces terres reculées... des choses pouvant concerner leur amitié ou bien encore, l'entité " Tsukimono ".

ACTE I ▬ Tsukimono.  1547374057-yao

Le natif, prenait les devants du groupe qui se scindait en deux : d'un coté les jeunes et de l'autre, les aînés. Marchant quelques secondes, ils s'étaient arrêtés non loin de la première section qui restaient désormais entre eux. C'était l'occasion pour les inaccoutumés de découvrir l'environnement dans lequel ils allaient désormais évoluer.

▬ Et surtout, ne touchez à rien ! Les Yaoguaï ne tiennent pas à ce que des Inconnus viennent troubler leur quotidien, c'est un peuple aux coutumes très formelles. Cela dit, rien ne vous empêches d'observer notre nouveau chez " Nous ".

Comme suggéré à ses compagnons, il faisait de même, en regardant tout autour de lui. Et, il n'y avait pas à dire, ça avait la classe quoi qu'on en dise.


Dernière édition par Nabemono Wagyū le Dim 13 Jan 2019 - 22:47, édité 1 fois
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Yaoguaï Senkū
Yaoguaï Senkū

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Dim 13 Jan 2019 - 17:50




ACTE I ▬ Tsukimono.



« 長い間前 »

◐Yao◐

▬ Hayashi no Kuni, Yaogakure no Satô

C'était un endroit millénaire ancré entre deux mondes, gardant encore tous ses mystères et ses secrets séculaires. Témoins d'un autre temps, d'étranges créatures y subsistent encore. Les lumières de l'aube déposaient sur ce monde perdu les aiguilles du temps, qui une à une, tissaient l'espace sur cette terre sereine.

Le Yasei précédant son groupe et les trois mastodontes à ses côtés, parvint aux pieds d’une infinie cascade, où en cadence, écoulait les corolles de son enfance. Ils cavalaient sur l'écume d'un vif torrent qui frissonnait en coulant sinueusement. Emporter dans cette quiétude qui était autrefois sienne, il s’avança d’une démarche machinale et fière, posant lentement l’un après l’autre, ses pieds abîmés dans l’eau tiède et limpide qui nappait le sol devant lui, avant de rejoindre ces arbres séculaires qui marquait l’entrée de son village originel, Yaogakure no Satô.

ACTE I ▬ Tsukimono.  JO5Swqo
« Vous n'êtes plus shinobis à partir de maintenant. »

Message adressé aux trois gaijin ayant rejoint leur cause. Son regard d’une teinte rappelant avec véhémence les nuances automnales se rivèrent sur l’immensité de la Faune et de la Flore, le munissant d’une certaine nostalgie apparente. La transformation physique de son frère le fit sourciller avant de le contraindre à esquisser un sourire apaisé. Genkû n’était plus ce petit homme fourbe ne pouvant s’appuyer que sur son intellect, son physique dénotait une violence profonde, le sang de Yaoguaï coulait plus que jamais dans ses veines désormais.

~~

Le groupuscule passait dès lors le portail, gardé par quatuor de Goliath tribaux. Ils reconnurent le Sennen Mûsha, ainsi que les cerbères protecteurs Washi. Des regards sombres légèrement insistant et intimidant à l’encontre des étrangers les suivants, ceci dénotant leur côté xénophobe propre aux peuple nichant en ces lieux reculés.

Ils cheminaient à vitesse modérée, la nature environnante étant tout bonnement exceptionnelle. Des bruissements mystérieux inquiétaient les ombres, on pouvait y apercevoir des Yôkaï cachés dans la pénombre. Silencieuse, la brume forestière caressait les feuillages, des feuilles que froissaient les prémices hivernales. Les indigènes qui recueillaient dans ce berceau nocturne, se souvenaient des Divins qui peuplaient autrefois les clairières, traversées par l'orage et ses mille éclairs.

Des tambours grondaient au rythme du vent, des ébauches fourmillaient sous l'arbre-monde qui surplombait la forêt de par sa taille gigantesque, ô monument de nos terres. Non loin de ce chêne immortel, les élus, suivait le murmure des grands arbres qui donnaient un chant mélodieux, alors que les branches dansaient d’un commun accord.

Senkū ne s’était pas senti aussi quiet depuis maintes années. Enfin il retrouvait l’élément dans lequel il naquit. Il rejoignit alors son sang et les faux-jumeaux tandis que les ex-iwajin mené par l’homoncule Wagyû, s’éloignèrent un peu du quartette de l’organisation. Cela leur laisserait le temps de s’acclimater avec les environs et les aborigènes y nichant.

« Il est temps pour nous de sonner la charge contre nos perpétuels ennemis, les shinobis représentent plus que jamais, une menace pour nos terres mais aussi pour le Yuukan. Et par shinobi, je veux bien-sûr parler des trois nations que sont la Foudre, l’Eau et la Roche. J’ai combattu et appris à leurs côtés durant toute ces années, je sais dorénavant de quelle manière ils fonctionnent, et vous assure que le système en place doit être totalement anéanti. Nous avons créé le projet Tsukimono Genkû et moi-même afin de remplir cette objectif, un objectif primordial pour la pérennisation de notre terre. » Expliqua le sauvageon d'une voix ferme et autoritaire à son conseil de guerre.

Le brun ténébreux s’était adossé sur son siège de bois, ses mèches noirâtre rappelant le plumage d’un corbeau tombait devant son faciès primitif. Genkû était bien-sûr au courant des planifications de son aîné et de ses desseins nébuleux, lui ayant fait part de ceci juste avant le conseil débouchant à son exil. Son regard fut plonger dans celui d’Honma, le dragon luminaire transpirait le doute à son égard, un scepticisme contestable qui n’auraient pas vu le jour s’il avait su faire confiance au protecteur d’Hayashi en lui divulguant ses funestes desseins.

Ses yeux se posèrent sur les orbes rougeoyant du Raitei, comme pour lui indiquer de reprendre le flambeau. Nul doute qu’Iwagakure avait fait une grossière erreur en les laissants partir, car de cet exil naquit une menace bien plus grande encore que le Soshikidan d’Alderan et ses pairs. Voici ce qu’est Tsukimono, futur bourreau de la triade qui domine le monde shinobi actuel.

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Nagareboshi Ema
Nagareboshi Ema

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Dim 13 Jan 2019 - 18:31
Acte I — Tsukimono.

Plus de bandeau, plus de village, un long voyage. Des têtes auxquelles Ema commence à s’habituer, qui sortent totalement de ses habitudes et de son petit cercle. À force de progresser, la Rose remarque assez aisément que la tension redescend. Un univers familier aux autres s’ouvre à eux, plongeant ainsi tous les nouveaux venus dans quelque chose d’étrange. Pas de repères, pas d’habitudes, seulement un horizon débordant de surprises. Ema avance, Ema observe, Ema écoute. Les odeurs, les sons, les paysages, rien ici n’est pareil qu’à Tsuchi. La flore est sauvage, omniprésente. Les rochers lui semblent encore, toujours plus loin. De vagues souvenirs, qui ploieront lorsque le futur viendra les dominer. Futur encore incertain, mais plein de belles promesses.

Les prunelles émeraudes se redressent sur Senkû lorsqu’il se tourne vers eux. Ils ne sont plus shinobis, désormais. Ils sont … Simplement eux-mêmes ? Que devient-on une fois qu’on perd ce statut ? Est-elle à nouveau une bête joaillière ? Loin de son pays, loin de sa famille, loin de tout … Non. Ce n’est pas ça, il y a autre chose. Ema se contente de hocher doucement la tête, sans trop comprendre. Pendant qu’elle balaye les environs des yeux, la Rose peut constater quelque chose d’étonnant. Genkû … Genkû n’est plus pareil. Plus grand, plus fort … Loin de l’adolescent freluquet rencontré à Iwa. Un mince sourire étire ses lèvres. C’est donc ça, la réalité ? Toutes ces choses cachées aux villages, qui se dévoilent une fois sur leur propre terrain ?

Tsukimono. L’annonce d’une nouvelle réalité, encore totalement inconnue pour elle. Un simple nom, quelques lettres sur lesquelles l’errante ne peut pas mettre beaucoup de détails. Il lui faut avancer avec, protéger cette nouvelle bannière et s’y résoudre. C’est son nouvel espoir, sa nouvelle vie. Excitée et terrifiée à l’idée de plonger dans cette aventure, Ema ne sait pas trop comment réfléchir à tout ça. Tout s’est fait si vite. L’annonce de la mascarade, l’exil, le départ. Pas le temps de prévenir qui que ce soit, pas même sa famille. Personne ne le sait de sa bouche. Pourtant, la Rose ne ressent aucun regret. Aucune envie de retourner en arrière. Elle s’est affranchie de cette vie de ninja, de ces mensonges. Il n’y a plus qu’à suivre la route qui s’offre à elle, sans réfléchir, sans hésiter.

C’est avec un sourire plus large encore que la Nagareboshi accueille les indications de Wagyû. Cette petite tête blonde mesure à peu près sa taille, si ce n’est moins. Il ne ferait pas peur à une mouche. Sa naïveté a très vite troublé la demoiselle, qui ne sait toujours pas comment il faut interpréter ce qu’il dit. Au premier degré, probablement, sans se poser de questions. Pas parce qu’il est idiot, non, mais sûrement parce qu’il n’a pas vu tout ce qu’il devait voir. Une innocence préservée dans un univers aussi brutal, quelle chance. Une innocence à préserver, de toute évidence. Ema aurait envie de lui ébouriffer les cheveux, de le prendre dans ses bras et de le protéger de cette mélasse noire qui menace les âmes aussi pures. Mais elle n’en fait rien, se contente simplement de le regarder. Ici, il resplendit d’une aura différente. Une aura qui lui donne un air sûr de lui malgré sa candeur. Il est adorable.

Ses yeux quittent le blondinet pour se concentrer sur la flore environnante. Des arbres à perte de vue. La douceur d’un paysage qui n’a pas été altéré par la main humaine. Seul le camp actuel s’occupe de tout cela. Ema reste conforme à ce que lui a dit Wagyû : ne toucher à rien. Elle tique néanmoins sur sa dernière phrase. Leur chez eux ? Le leur ? Le sien aussi ? Elle regarde le sol automatiquement, gênée. L’intégration au sein d’un groupe. Un groupe qui les accepte. Qui leur donne leur chance. Qui lui donne sa chance, à elle. Faible ninja à peine recrutée dans cet univers, capable seulement de petites choses … la voilà désormais au milieu d’une forme de petit groupe, accompagnée par tous les autres. Les prunelles émeraudes retournent se déposer sur Wagyû. Des rougeurs naissent sur ses joues, discrètes.
« Merci. »
Un regard qui ne dure pas, tant il est propice à l’évasion. La contemplation du village. De leur nouveau chez eux. C’est plus simple, ça. Ça ne demande pas de contact humain. Ema inspire profondément. L’air du renouveau … ça lui fait plus de bien qu’elle ne l’aurait jamais imaginé.

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Chôkoku Tomoe
Chôkoku Tomoe

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Dim 13 Jan 2019 - 18:50
welcome
Tsukimono
Ce fut toujours aussi impatiente que l’entrée au sein du pays du bois se fit. Tomoe parfois sautillait sur place, avançant par de grands mouvements de jambes ; la minute suivante elle redevenait humble, voire solitaire et d’une cadence semblable aux autres. Cependant, les mots que Fujimi lui fit part la calmèrent quelque peu dans ses changements de comportement et elle resta tranquille lorsque sous la majesté de ces grands cadeaux naturels, le groupe passa la frontière de Yaogakure.

Les individus de toutes parts, à la fois mystérieux et presque intimidant pour la Chôkoku, montrèrent respects à leur pairs. Cependant, lorsque la brune, qui talonnait son aînée, les observa à son tour, elle n’eut que des regards méfiants, sauvages, avec un poil de dédain venant des hommes. Tomoe n’y prêta aucune attention particulière mais quand bien même Fujimi lui avait de nombreuses fois parlé de ce pays, la sensation une fois en ces lieux était nettement différente. L’air frais, véritable et non lourd du pays de la terre où bien peu d’arbre ne se dressaient. Ici tout était nouveau. Loin de ses habitudes dans les quartiers de son clan lui inspirant une nausée rien que d’y penser. Ici symbolisait la liberté par les feuilles sifflantes au gré du vent matinal. C’était aussi par ces individus qui les surplombaient de tous les coins, qui étaient différents d’un visage à un autre. Chacun fidèles à eux-même, oui ils représentaient la liberté, ils appartenaient à ces bois par choix, non pas par un vulgaire contrat.

La Chôkoku se montra docile envers ses nouveaux camarades et d’un regard elle voulut rassurer Fujimi sur son cas : Elle ne ferait rien de… Stupide. Sans un mot, complètement muette –presque dans un mutisme- Tomoe faisaient river son regard absolument partout. La grandeur des lieux était pour elle « la beauté. Ô elle ne comptait plus toutes ces fois où elle avait dû entendre ce mot à tort. Quand bien même elle ne supportait plus cette idée d’art depuis très longtemps, elle ne pouvait que s’incliner devant la suprématie de ce paysage.

Sans broncher, elle suivit ses trois comparses avec à sa tête le drôle d’énergumène qu’elle avait aussi bien vu se jeter dans les bras de son ancien kage. Wagyû. Sur la route elle avait pu entendre les noms de tous. Tandis que le blondin précisait quelques consignes, Tomoe dissipée et surtout obnubilée par cette gigantesque pousse feuillue, elle s’en approcha. Elle n’entendait plus ses camarades et d’un bond, la brune se retrouva sur une branche où elle s’assit à califourchon et balança ses deux jambes dans le vide. « C’est magnifique… » Fujimi ne lui avait décidément pas menti. Yaogakure était tel que sa sensei lui avait fait les récits. Emerveillée, elle se mit en équilibre sur le bois et ouvrit les bras sous le vent, les yeux clos, profitant de la douceur des chants végétaux.
☾ anesidora

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Yaoguaï Genkū
Yaoguaï Genkū

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Lun 14 Jan 2019 - 17:04




T S U K I M O N O


L’engeance nouvellement créé se sépara plus ou moins naturellement, laissant aux Possédés principaux tout loisir d’ériger dans le calme et le secret le plus total la création de ce qui s’apparentait à un Collectif. Les Dragons pourtant jumeaux étaient différents et les frères Yaoguaï aussi ; chacun apporterait sa pierre à l’édifice. L’Empereur de Foudre acquiesça sans laisser échapper un mot à la prérogative de Fujimi, terré dans un mutisme propice à la réflexion. En effet, ses nombreuses discussions et surtout la plus récente avec Senkû lui avait laissé matière à analyser, décortiquer. En sa qualité de scientifique et d’esprit façonné par mille et unes lectures, renseignements et adages millénaires, il aurait une part importante à jouer dans ce qui venait ensuite.

Là torse nu au milieu des branchages et des itérations de la nature pour déformer Hayashi en un havre sauvage mais somptueux, le cadet des deux Mûsha se sentit prêt à soulever des montagnes, et une en particulier.

Après quelques minutes qui semblèrent poussière dans le sablier du temps de par le plaisir que de sentir autour de lui les troncs et autres habitants qui l’avaient vu grandir, le quartet termina sa courte route dans la demeure Washi ; c’était une bâtisse au style simple et épuré, orné sur ses larges portes grinçantes d’un symbole draconique élaboré se rejoignant pour ne former qu’un tout.

Une fois pénétrée l’antre de la famille des Gardiens qui étaient les seuls d’une illustre lignée, ils se placèrent tous autour d’une large table taillée dans les plus pures traditions du Bois et chacun y alla de son mot et ses interrogations, jusqu’à que Senkû se mette à y répondre.
Il alla droit au but et chacun autour de ce rectangle de bois sembla partager son avis. Quand son regard se posa sur lui, le Raitei posa ses coudes sur la table et commença lui aussi à déblatérer sur le même ton grave, ses yeux carmin voguant d’allié en allié.

« Je ne vais pas prêcher des convertis ou même m’attarder sur les dires de Senkû. Nous sommes tous au courant de l’emprise Shinobi sur le Yûkan. Pour démêler son emprise tentaculaire sur le monde actuel, nous devrons recourir à divers moyens et je suis sûr que vous vous doutez desquels. Tout d’abord sécuriser nos frontières en tant que Tsukimono, notre nouveau Groupuscule. À nous de décider si nous le faisons de manière anonyme ou revendiqué. Ensuite, procéder à une entrevue avec le Daimyô ; nous sommes restés trop longtemps en marge et nous devrons manipuler la partie haute du système pour parvenir à nos fins. »

L’hominidé contracta les muscles de sa mâchoire, n’étant autrement cela que stoïcisme.

« Viendrons ensuite nos moyens réels pour agir et avoir un impact concret. Définir un périmètre qui deviendra infranchissable ; accumuler de l’argent pour procéder aux mesures prises à l’avenir. Fonder un réseau d’informations au sein même de ceux que nous haïssons. Semer la discorde dans la Triade. Et pour finir... »

Ses sourcils s’arquèrent lui donnant un air sérieux qui était bien connu des trois autres. Il sembla peser ses mots puis ils sortirent comme une coulée de lave.

« Annexer assez de contrées pour subjuger celles qui s’érigeront comme nos ennemis. Voilà ce qu’est pour moi Tsukimono. Je ne suis pas stupide au point de croire que tout cela sera fait demain ou même qu’il n’y aura pas de sacrifices ou de changements. Mais c’est ce qu’on vous propose, Dragons Jumeaux. Accepterez-vous de nous servir comme vous l’avez fait, avec autant d’assiduité ? D’être ces Gardiens sur qui nous avons toujours compté ? »


Ses poings se desserrent à mesure qu’il terminait sa phrase et il se contenta d’un rictus exprimant toute sa sympathie aux deux Yaojins.






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Eiryū no Fujimi
Eiryū no Fujimi

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Mer 16 Jan 2019 - 2:35




T S U K I M O N O
Hayashi no Kuni pays du bois

En ce jour, c’est une nouvelle ere qui débute. Un vent puissant qui va venir faire des ravages sur le Yuukan. Un groupuscule capable du meilleur, mais aussi du pire. Une idée simple, une purification. Rendre aux gens leurs terres, leurs droits, leur vie. Ne plus être enchaîné sous le joug de personne qui se pensent supérieur juste avec une jolie appellation. Ninja. Ces villages cachés, elle en a horreur. Mais aujourd’hui, ce n’est plus qu’elle, c’est Tsukimono.

Ils partagent tous les quatre cette même idée. Cette même envie. C’est aussi pour ça que le quatuor s’entend si bien, comme si rien ne pouvait venir ébranler cette confiance qui est installée entre eux depuis des décennies. Non, impossible de voir quelqu’un dans cette pièce qui n’est pas d’accord avec ce que le Senen Musha venait de dire. Du feu et du sang.

Suites aux mots de Genku, le silence venait de prendre place dans l’ensemble de la pièce. Tous songeur, sur l’avenir, le présent. Ce qu’ils allaient maintenant devoir faire, mais aussi représenter. Tsukimono n’est pas grand chose sans Hayashi, cette terre sauvage qu’ils aiment tant chérir. Fujimi elle, attrape sa coupelle de terre cuite pour y verser du saké dedans, puis pour en prendre une gorgée.

« Est-ce que tu as vraiment besoin de poser la question, Genkû ? Tu le sais très bien, notre fidélité est sans faille, et ceux jusqu’à notre dernier souffle. Le reste du monde m’importe peu, je n’ai d’affection que pour les personnes ici présente. Certaines personnes dans ce monde méritent vraiment de payer pour leurs crimes. Ca va être à nous de lever le voile, révéler la vérité. Mais il faut aussi prendre en compte que nous allons sûrement nous attaquer à bien plus gros que notre groupe. »

C’était même sûr. Des pays entier, des villages ninjas, des mercenaires, à partir de maintenant, un grand nombre de personne risquent de se mettre sur leur route. Mais ce n’est pas un problème. Ce n’est que secondaire, en fin de compte. Une étape de plus à franchir pour arriver au but ultime.

Fujimi se lève pour prendre l’attention des trois hommes. Si jamais ils devaient vraiment commencer cette machinerie aujourd’hui, c’est dans les règles de la forêt que cela doit se dérouler. Elle empoigne un kunai sous son haori puis regarde vers eux en le sortant.

« Moi, Washi Fujimi, Dragon gardien d’Hayashi, donne aujourd'hui toute ma fidélité et jure de protéger Tsukimono jusqu’à ma mort. »

Et elle referma sa main libre sur la lame du kunai, se tranchant ainsi l’intérieur de la paume en retirant l’acier. Un geste rapide, net. C’est ainsi que Tsukimono pourra vraiment commencer. Par le sang. Puis elle posa la pointe d'acier sur la table, pour voir qui va la prendre en prochain et suivra son mouvement.



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Hakuryū no Honma
Hakuryū no Honma

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Dim 20 Jan 2019 - 20:33




T S U K I M O N O
Hayashi no kuni pays du bois

S’étant débarrassée de ce mutisme, qui ne saurait vivifier cette discussion, les deux frères Yaoguaï - chacun leur tour viennent donner vie à leur idéaux ; prêtant aux mots cette gestuelle belliqueuse propre à la politique, la rhétorique. Honma lui n’a de cesse que d’observer ce jeu auquel tour à tour, tous se prêtent. Lui n’en demeure pas plus intéressé. Sa missive fut de rapatrier le jeune maître Senku au village, et c’est chose faite. Alors demeure là, présent - prêtant attention uniquement aux dires qui le concerne tant ils sont tous plongés dans une discussion quelque stérile. Et à vrai dire, rien de vraiment nouveaux n'en ressort, mais il se voit écouter comme ils parlent. Le dragon lumineux observe ses faux semblants, prête attention à ses allusions, écoute ses idéaux et surtout le sous texte de ses mots que tous emploient. Se rendant rapidement compte, à quel point Genku, son disciple eût grandi. Il est fier de le voir parader de la sorte, nouvellement maître des mots. Mais dans tout ça, il demeure sceptique comme soucieux de savoir à qui il répond désormais. Parce que sous les sourires et les paroles anodines, chaque syllabe claque et cherche la supériorité. Genku ou Senku, nul ne le sait si ce n’est eux.

Alors il retourne à ses pensées, écoutant, regardant, bientôt prêt à intervenir sur les points faibles et à remettre à flot une conversation languissante. Il imitait en cela la conduite d’un contremaître de filature, qui, en se promenant au milieu de ses ouvriers, remarque l’immobilité ou le son criard, inusité, bruyant, d’un fuseau, et s’empresse à l’instant de l’arrêter ou de le lancer. Honma eu toujours été le discoureur de l’assemblée Yaojin un mot de sa bouche, un déplacement de personnes habilement opéré, remontait la machine à conversation, qui continuait à tourner d’un mouvement égal et convenable. Mais là rien si ce n’est ce vide qu’il offre; il savait qu’il avait autour de lui tout ce qu’Hayashi contenait d’intelligent, et ses yeux se plissaient en passant rapidement de l’un à l’autre, comme ceux d’un enfant dans un magasin de joujoux, tant il craignait de manquer une conversation frappée au coin de l’esprit. En regardant ces personnages dont les figures étaient distinguées et pleines d’assurance, il en attendait toujours un mot fin et spirituel. Et c’est Fujimi qui l’instaura.
« Tss… » Il tique fortement « Je vous rassure. Je ne suis nullement venu me réjouir de cette douce mascarade qu’est la création de notre groupuscule. Loin de moi l’envie d’aller à l’encontre de vos idéaux, jeune maître Senku ou toi-même ma chère sœur. Mais je suis d’ailleurs déçu qu’un homme de ton attirail, Senku ne prétende pas vouloir dévoiler ses vérités. » Il s'afirme de plus belle « Et toi Fujimi, si il est vrai que la jeunesse frénétique de certains sied aux espoirs naïfs dont elle se drape, indolente… Cesse de t'enivrer de ces effluves fruitées aux clameurs idylliques et voit donc ce qu’il se trame ici. Nous sommes les gardiens d’Hayashi ne l’oublie pas. »
Ainsi les paupières presque closes et songes épars, lèvres pleines qui fredonnent, ses doigts ont joué d'un legato impassible contre la table. La pulpe vagabonde ayant parcouru les enjolivures, caressant usures, brisures, dorures. Les premières minutes au sein de cette fameuse assemblée furent enivrantes et se consumant semblables au bois du désert, baignées des galimatias planant de ces visages anciens, ivres et prospères.

Noyées d'audace, des mains se heurtent face à la table, caresses paresseuses qui hantent la pâleur de sa nuque, fragrances mordorées ébauches de promesses qui s'échouent. Las de toute cette discussion inutile, de toutes ces argumentations futiles. Les mains du dragon lumineux s’élevèrent avant de ne frapper violemment contre la table. Non pas qu’il voulut attirer l’attention sur sa personne mais très certainement qu’il voulut mettre fin à cette basse cour Sur ses lèvres, planait l'écorchure mutine de sourires voilés, tandis que ses prunelles de rubis se dessinent aux confins de cils baissés. Les regards ne se croisant pas, il tique.

« Je ne sais pas pour toi ma chère sœur mais je me souviens encore de ma promesse devant l’arbre millénaire. Même arbre dont nos aïeuls nous ont tant exalter les mérites. A agir de la sorte, penses-tu que notre patrimoine ne soit rien d’autre que le vestige du joug que nos ancêtres exerçait sur nous tous ? Si tel est le cas, sache qu’il n’en est pas rien pour moi, je sais envers qui va ma loyauté » dit-il en observant son maître« Reste t-il que je ne servirais personne d’autre que mon maître, libre à toi d’être une vulgaire capricieuse doublé d’une hypocrisie sans mesure. » dégageant l’objet pointu au loin.


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Yaoguaï Senkū
Yaoguaï Senkū

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Lun 21 Jan 2019 - 0:53




ACTE I ▬ Tsukimono.



« 長い間前 »

creeping shadows

▬ Hayashi no Kuni, Yaogakure no Satô

L’assemblage du conventicule prenait frénétiquement forme au rythme des paroles des deux frères, et particulièrement de Genkû qui, par le biais de son éloquence nouvelle consolidait les ambitions de l’organisation naquit la veille. Le jouvenceau s’était parfaitement imprégné des grandes lignes octroyé de par son aîné. Lui ne faisait qu'acquiescer les dires de son sang, ses bras à la musculature proéminente perpétuellement croisés, ancré dans cette attitude qui lui sied si bien, l’impassibilité en toute circonstance.

L’ambre de ses yeux impavides, fixait avec persévérance les deux jumeaux draconiques lorsque, l’eiseinin sollicita leur dévotion quant à leurs dessein commun. Cette question à double sens visait à discerner les convictions de l'ombrageux et du lumineux, car par le biais de Tsukimono, ils continueront à servir avec pétulance la contré végétal et ses habitants.

La Washi féminine rétorqua avec l’art et la manière qui lui correspondait tant. Se délectant du liquide néfaste et pourtant si enivrant qui remplissait sa coupole sereine. Fujimi avait la réputation d’être une femme rectiligne, sa franchise et son tempérament tumultueux l’empêchait de niaiser face à l’évidence. Un rictus goguenard transparaissait alors sur le faciès agressif du Yaojin folklorique, il reconnaissait bien là l’Eiryu, elle n’avait de cesse que de se donner en spectacle, mais ce ne fut que sa manière à elle de démontrer sa piété.

L’hémoglobine coulait le long de sa main, provoquant alors un tic-tac tintamarre incessant. Déchiré fut donc le silence qui, progressivement naissait, brisé de par l’expression des pensées fallacieuses de son alter ego Honma. L’homme au cache-oeil au revers tout aussi opaque et enténébré que ses intentions. Le guerrier symbolique clanique ne possédait certes, pas l'intellect avancé de son jeune frère, mais il n’en restait pas dupe pour autant. Il posa ses deux coudes avec fermeté sur la table de bois, ses deux mains posées l’une sur l’autre effleurant sa bouche. L’ex Iwajin paraissait à présent en pleine réflexion, faisant le rapprochement entre la nouvelle silhouette de son cadet et les paroles de son serviteur.

« Ça suffit. Je comptais justement t’en faire part lorsque nous étions encore à Iwagakure. C’est pour cette raison que je vous ai fait venir à Tsuchi. S’il y a bien un hypocrite ici, c’est bien toi, Honma. » Lançait-il lun tantinet irrité de par les allégations de son compère.

Son imposante carcasse se leva afin de faire face au supposé borgne mais aussi au reste de ses pairs participant à cette réunion devenue une guerre d'ego ridicule.

« La fidélité dont tu témoignes pour mon frère est louable bien qu’étrange à mon sens. Tu prétends avoir prêter allégeance au Shinju, mais refuserait de le faire s’il s’avérait que moi, Senkû venait à diriger l’organisation. Un groupuscule qui n’a que pour principal objectif que de protéger cet héritage que nous, Yaoguaï et Washi partageons depuis des temps immémoriaux. » Continuait-il avec fermeté.

Il entama alors quelques pas faisant le tour de la table ronde jusqu’à se positionner entre les deux ressortissants du clan protecteur.

« Pour ma part, je comptais établir les choses ainsi : nos membres constitueraient le Yomi, Fujimi et toi en tant que lieutenants, l’Ashihara. Quant à Genkû et moi même, nous définissons l’autorité absolue, le Takamahara. Mon frère cependant, aura un rôle particulier puisqu’il jonglera à la fois entre les deux rôles que représentent l’Ashihara et le Takamahara. » Exposait le meneur juvénile.

L’ancien Jônin des rocailles daigna prendre possession du kunaï ensanglanté placé au centre du meuble. Ses yeux furent adressés à la kunoichi, un air plus léger alors qu’il s’auto infligeait la même douleur que sa compatriote, juste par respect. Son sang giclant alors à l’instar de Fujimi précédemment.

« Dans un organisme, il ne peut y avoir qu’un seul patriarche, sinon c’est la débandade. Je serais celui qui endossera cette responsabilité. Et s’il m’arrivait quelque chose, ce serait donc à Genkû de revêtir ce fardeau. * Il s’adresse au Raitei et à Honma* Si Honma et toi n’y voyez aucun inconvénients alors.. » Ajoutait le sauvageon d'un demi sourire.

L’ostrogoth tendit alors le bras, son poing serré dégoulinant de sève vermeil. Il dévisageait Honma mais aussi son protégé et frère, son geste pouvait laisser supposer qu’il désirait faire passer un message subliminal à ses interlocuteurs. S’il veut la place du calife alors, il n’aura qu’à la récupérer de lui même...

ACTE I ▬ Tsukimono.  P2o1BSo
« Pour Hayashi, pour Yaogakure et pour...Tsukimono. »


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Yaoguaï Genkū
Yaoguaï Genkū

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Mer 23 Jan 2019 - 3:55




T S U K I M O N O



Comme une chorégraphie travaillée, chacun était à son poste et jouait un rôle défini qu’il connaissait depuis des décennies ; Senkû semblait pensif et à l’écoute ; Fujimi déterminée et explicite.

Aux dires de Fujimi, il lui adressa un fin sourire qui découvrit à peine sa dentition, ne disparaissant que quand le liquide carmin coula en un fin filet sur les brisures taillées de la table les accueillant. Elle semblait autant ou plus certaine de la justeté de leur action commune mais il n’en fut ni surpris, ni déstabilisé. La Dragonne était prévisible dans ses actes, sa ligne morale conductrice n’étant plus un secret pour les trois autres compatriotes.
Honma fut quant à lui une surprise, ou du moins la moitié d’une. Chaque mot du borgne l’intéressa mais il resta tout aussi tiré du marbre que son frère de sang, toujours assis la colonne contre le bois de sa chaise. Il parlait de mascarade, avait des mots durs pour la moitié née en même temps que lui autant que pour sa propre chair en la personne de Senkû. Ils firent effet, cela put se lire sur les autres visages bien moins que sur le sien, impassible mais tout aussi concerné.

Et voilà que les jointures de son senseï frappaient à son tour le bois avec plus de vigueur que le kunaï de Fujimi. Pas un sursaut de la part du Raitei qui contempla la scène dans une accalmie qui ne détonnait pas avec son présent mutisme.

Il jura alors fidélité ; à Genkû au lieu de Tsukimono ; fustigea sa partenaire de toujours de se vêtir d’oeillères. Le Yaojin trouva dans ce spectacle un amer fumet de discorde qui se révelait pourtant nécessaire. Bien qu’il écoutât chaque mot et observa chaque mouvement, aussi infime soit-il, ses pensées toutes entières se dirigeaient vers le jour de sa transfiguration. Sur les doutes du Dragon Lumineux ; ceux émis d’un regard pourvu d’une seule lueur noirâtre. Tout se matérialisait devant ses yeux. En ouvrant la bouche tantôt, peut-être savait-il la tournure que cela risquait de prendre. Personne ne le saurait.

Le cadet de l’assemblée écouta alors son lié-par-le-sang, une mèche rebelle camouflant par balancement l’une de ses pupilles. Senkû, comme il était évident et très peu ardu de le deviner, se défendit et déblatéra alors de sa voix caverneuse. Les deux bruns étaient désormais debout. Le Sennen Mûsha se mit à marcher ; et il procéda au même rituel que la Gardienne.

Quand son aîné tendit le bras, le plus jeune observa en arquant le sourcil couler son liquide vital par goutte ruisselante sur ses phalanges. Tout était bel et bien clair pour l’Eiseinin. Sans bouger de sa place, n’exposant ni coup de sang, ni ton trop élevé, ni même un regard à qui que ce soit ; il resta physiquement figé. Jusqu’à que ses lippes se déchirent en un rictus qui se meut pour laisser en sortir des mots. Simplement des mots.


« Il y a peu, nous nous tenions à Iwagakure et je te jurais de t'aider, malgré mon envie de rentrer. Et puis tu as été négligent, tu as laissé ce banni te faire mériter le même sort. Non pas que je n’en sois pas satisfait. Si c’est de mon fait et qu’il y a décision à prendre ; sache que je n’obéirais à aucun ordre venant de toi si cela me déplait. La hiérarchie pitoyable que tu suivais si fidèlement n’a pas lieu ici et je me tiens à cette table comme ton égal ; libre à toi d’arborer titre et grade comme tu le faisais au village caché de la Roche, je porterais mon étendard comme je l’ai toujours fait. » Genkû resta assis, les yeux plantés dans ceux de son aîné toujours debout. Si Senkû voulait parler par messages subliminaux, le blond n’avait ni le temps ni l’intérêt pour les enfantillages.


« Je ne referais pas deux fois la même erreur et si tes commandements sont biaisés comme ils l’ont été il y a peu de temps, je m’y opposerai. Je ne suis pas celui qui s’est fourvoyé mais je compte bien être celui qui te dirigera si tu t’égares encore. Sur ce, si cela vous convient ; nous lutterons pour les nôtres ainsi. »

Un simple et mince sourire qu’il adressa à celui partageant les mêmes racines ; la même éducation. Genkû n’était plus son petit frère laissé derrière il y a bien des années et ne comptait pas se faire damer le pion pour quelque raison que ce soit. Oh, il ne voulait pas commander et être positionné en supérieur pour ses pairs ; mais Senkû avait failli à Iwa et il ne pouvait sciemment lui laisser les rênes de quelque chose d’aussi important sans avoir la main mise réelle sur ce qu’il adviendrait.






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Yaoguaï Senkū
Yaoguaï Senkū

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Mer 23 Jan 2019 - 16:29




ACTE I ▬ Tsukimono.



« 長い間前 »

creeping shadows

▬ Hayashi no Kuni, Yaogakure no Satô, Domaine Washi no Ichizoku

Son orgueil était éternel et demeurait à son paroxysme. Du remords imbécile et lâche il n'en avait cure, et n'avait cure non plus des fadasses mansuétudes. Les flammes et le sang, il s’y lavait les pieds et passait inéluctablement, telle mère nature. Le belligérant paraissait sans défaillance, et n'ayant point d'abandons. Sa chair n’avait jamais été esclave du système pouilleux des villages shinobi. Tout ce qu’il avait entrepris jusqu’ici, avait été dans l’unique but de constater ses propres compétences et de prouver à ses semblables que même un barbare des Bois, pouvait se hisser dans les hautes sphères de la hiérarchie de la Triade rocheuse, Brumeuse ou encore nuageuse.

L’invocateur dévisagea son frater, de ses jardins profonds d’automne ancré dans ses yeux d’ambre miellée. Ses pupilles octroyaient comme la sensation de paraître au sein d’un labyrinthe fou, d'où l'on ne revenait point. Un silence lourd de plusieurs tonnes s’installait alors à travers la pièce où nichait en son centre le quatuor. Sa mâchoire se contracta et ses poings se serrèrent jusqu’au sang précédemment versé, avant de relâcher subitement la pression exercée. Un rictus amusé suivi d’un bref éclat de rire satirique face à la rébellion soudaine de son jeune frère qui de fait, semblait vouloir prouver à son aîné qu’il n’avait pas uniquement évolué physiquement.

« La hiérarchie tu dis ? Si je l’a poursuivais vraiment, pense-tu sérieusement que nous serions là à débattre inutilement ? J'ai agi en connaissance de cause, et c’est justement cette erreur délibérée qui nous a permit de nous réunir aujourd’hui. Je te rappelle que j’ai été banni pour avoir fomenté un coup d’Etat, jamais je n’ai été soumis aux institutions shinobi. » Répondit-il toujours souriant.

L’exilé adopta dès lors un ton plus pondéré, rétorquant sans mâché ses mots face à l’impudence du blond taciturne.

« Tu prétends donc pouvoir me diriger en plus d’être mon égal ? Je dois admettre que tu ne manques pas d’audace, l’on pourrait presque croire qu tu es devenu un vrai Yaoguaï. *il marque une pause et se rassoit* Tu ferais mieux de faire attention à la manière dont tu t’adresses à moi, Genkû. Si nous ne partagions pas la même lignée, cet endroit aurait déjà vu ses murs se souiller de ton sang. » Répliquait le Sennen Mûsha froid et menaçant.

L’eiseinin avait beau entretenir un lien fraternel avec sa personne, il n’hésiterai pas à faire verser son hémoglobine si d’aventure, il persistait à vouloir se dresser contre lui ou à porter un jugement ignominieux. En réalité, Senkû se fichait éperdument de l’insubordination de son sang, au contraire il trouvait ça courageux de sa part, sa transformation physiologique lui avait donnée une certaine assurance cela apparaissait comme étant une chose positive plus que négative, en dépit d’un ego qui ne cessait de croître frénétiquement désormais.

Nonobstant, il pouvait entreprendre ce qu’il voulait tant que cela restait raisonnable et en accord avec les desseins des possédés. Un bruitage interpella alors le balafré, venant de la porte d’entrée, l’individu toqua avec véhémence, la porte et les meubles tremblants dangereusement.


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Mer 23 Jan 2019 - 17:48




T S U K I M O N O
Hayashi no Kuni pays du bois

Elle qui semblait si confiante, si sure d’elle-même, mais qui finalement reçu comme l’équivalent d’une grande claque verbale directement dans le visage. Un couteau planté dans le dos, par sa propre famille, son propre sang. Son jumeau. Et rien que d’entendre des paroles comme les siennes, qui semblaient être pleines de jugement, de honte, de reproche, elle ne semblait plus être présente dans cette pièce.

Complètement déconnectée, le regard vide, elle ne suivait presque plus la conversation. L’unique chose étant que sur l’instant, elle était en train de bouillir, intérieurement. En fin de compte, cette sensation négative, qui s’installe petit à petit en elle, se transforme peu à peu en haine, en rage. Et c’est dans le même instant, sans même sortir un mot de sa bouche, que les autres natifs du bois, présent dans la pièce, pouvait ressentir cette aura qu’ils connaissent si bien.

Une pulsation de chakra, source de chaleur, mais aussi source de haine, qui montre bien l’énervement du Dragon. Comment avait-il osé lui parler comme ceci ? C’était bien une blague à ses yeux. La prendre de haut devant tout le monde, faire comme si c’était encore une enfant, non, c’est bien trop pour elle. Peu à peu, dans toute la pièce, on pouvait sentir la puissance de son chakra s'ancrer même dans le bois de la bâtisse.

« »

Mais toujours aucune parole. Elle ne savait pas quoi dire. Si jamais elle commence à s’emporter, elle le sait très bien qu’elle ne pourrait pas s'arrêter. C’était un peu comme une machine qui, une fois lancé, ne peut plus se stopper jusqu’à l’épuisement ou d’avoir dit tout ce qui lui passait par l’esprit. Ce qui n’était pas du tout dans son envie la, sur le moment.

Du coup, elle les écoutait. Et à force d’entendre les deux frères Yaoguaï, se battant, à l’image de deux enfants, uniquement pour voir lequel des deux pouvait avoir le plus gros des egos, celui qui allait poser le plus gros paquet sur la table. Puéril, de se quereller ainsi, au moment même de la création du groupuscule, uniquement pour savoir qui va être à la tête de celui-ci. Elle devait le faire. Elle devait montrer qu’elle ne supporte absolument plus la situation.

« VOUS ÊTES PIRE QUE DES GAMINS ! » dit-elle, tout en chargeant son poing de chakra venteux, venant au passage exploser la table juste devant eux, tout en éclatant une partie du sol en bois. « Toi, Honma, tu parles comme si tu étais au courant de tout dans ce monde, comme si tu étais le grand sage. Effectivement, nous sommes les gardiens d’Hayashi, mais toi, tu ne parles que de ton petit Genkû, qui ne semble même pas avoir besoin de ton aide. Alors avant de venir me couvrir de tes paroles moralisatrices et de me prendre de haut, tu devrais avant toute chose te regarder dans un miroir. »

Puis, le regard sombre, elle se tourna vers le Sennen Musha.

« Et toi, regarde toi. J’en ai presque honte. Depuis quand est-ce que tu dois prouver quelque chose ici ? Tu dis vouloir créer un groupuscule, pour le bien de notre pays. Et tu es là, sortant des idioties à ton propre frère, tout ça pour quoi ? Tu veux souiller mes propres murs de son sang ? Faire ça sous mon toit ? Tout ce que je vois finalement, c’est qu’Iwa t’a enfoncé une balais tellement fort dans ton derrière que tu n’as toujours pas réussi à l’enlever. Tu devrais surveiller tes paroles, Senkû, mais surtout, très vite reprendre ton rôle. N’oublie pas d'où tu viens et que nous sommes rentré ! »





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Hakuryū no Honma
Hakuryū no Honma

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Jeu 31 Jan 2019 - 0:04




T S U K I M O N O
Hayashi no kuni pays du bois

Honma en écoute les relents silencieux et dédaigneux. Il ne peut se permettre de laisser Senku se pâmer d’être l’incontestable décisionnaire quand bien ce maître qu’il affectionne tant, se trouve là – devant lui. Alors il s’offusque et fait mine de prêter aux mots ces gestuelles tempérées alors c’est bien cet instinct paternel qui hérisse le moindre de ses poils.

Mais cet avec ce calme propre à l’avant d’une funeste tempête, que celui à qui il eût transmis ses enseignements, se permet de répondre et ce n’est pas sans l’en ravir ; Genku était enfin devenu cet homme plein d’hardiesse qu’Honma attendait. Toutefois, même avec cela, sans doute qu’il en faudrait plus pour apaiser la colère d’un être aussi pragmatique que lui. Le Dragon lumineux à l’antithèse de tout ce que représentait sa dénomination. Pour lui, tant Senku que Fujimi s’aventuraient dans les méandres d’une ode glaciale, marchant sur des œufs, sans vraiment savoir où leurs pas les avaient menés.

Honma expira alors lourdement, les yeux perdus tandis que les regards inquisiteurs des principaux hôtes l’incombaient. Pour sûr qu'il voguait sur une destinée au rythme lent et incertain. Il ignorait où porteraient ses pas et c'était mieux comme ça : il avait envie de se perdre, envie de se couper du monde, envie de mettre un pied en dans cette guerre qui le retenait désormais prisonnier. Un pied seulement — car, l'autre, il le savait ; était déjà dans la tombe. Lui qui s'égarait si facilement lorsqu'il était enfant, constatait avec amertume que c'était aujourd'hui l'une des choses les plus difficiles à faire. Depuis qu'il était devenu apôtre de la paix, le Yuukan ne semblait plus être qu'un vaste terrain de jeu que les hommes eurent souillé des millénaires durant, à chaque réincarnation. Un homme comme lui ne pouvait pas se perdre : il y avait eu Légion avant lui, partout les Washi s’étaient établis. Et c'était sans doute ce qui le frustrait le plus. Pour lui, le monde avait perdu de sa superbe. De son mythe. De ses secrets. De son mystère.

Désirs assouvis, plaisirs asservis ; c’est ainsi qu’il se meurt, vibratos naissants de saccades fugitives, kaléidoscopes béants d'espérances nouvelles, augures légères de plaisirs furtifs.
« Hmpff… » Il soupire fortement « Ma très chère sœur quand bien tu as raison, mais je vais tout de même te demander de t’écarter. » Il s'afirme de plus belle « Personne ne peut daigner menacer mon maître sans en payer les conséquences. Tel est la promesse que j’ai faite. Hayashi ou pas.»


Il y a des fables fantasques qui flottent sur ses lèvres, des laïus abscons aux cascades « démosthènesques », estampies libertines de philosophies dantesques. Complaintes soufflées, prières asphyxiées ; les tirades somptueuses ornent les parades trompeuses, qui dans leur sillage délaissent les carcasses osseuses de promesses voilées. Sous ces aubades tumultueuses qui brodent un faciès d'ophite, le gardien d’Hayashi se targue de bourrasques fiévreuses, tempêtes latentes qui rongent les douceurs et grondent de ferveurs houleuses. Élans de tolérance chassés au-delà de carrures austères, Honma ne peut accepter cette situation.

Effréné, il exerce sa poigne, doigts puissants qui creusent la pâleur de sa peau, coupant les fleuves noirâtres de ses veines arquées, et tremblant devant ce maléfice qui rendent sentences – qui s’étend sur sa main.
« Que décidez-vous jeune maître ? » le questionne t-il
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Yaoguaï Senkū
Yaoguaï Senkū

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Dim 17 Fév 2019 - 21:25




ACTE I ▬ Tsukimono.



« 長い間前 »


▬ Hayashi no Kuni, Yaogakure no Satô, Domaine Washi no Ichizoku

L’air s’était décidément électrifié suite aux paroles menaçantes de l’aîné à l’égard de son cadet. Il n’avait pas prévus pareil engouement de la part des protecteurs du Bois. Fujimi laissa exploser sa rage en réduisant en charpie la table ronde d’une seule traite, sa force n’avait d’équivaut que son tempérament sulfureux, faisant preuve d’une animosité et d’un franc parler qui lui sied à merveille. L’atmosphère devint alors pesant, la chaleur augmentant dès lors brusquement.

« Fu..Fuijimi.. » Bégayait-il sous le choc.

Une colère qui faisait frissonner le banni Iwajin tant elle était effrayante dans cet état. Et en dépit de son courroux passager, ses dires dénonçait une part de vérité.

« Na..nani ? Un balais..? » Marmonnait-il un tantinet irrité.

La Washi avait raison, Senkû n’avait aucunement besoin de prouver quoique ce soit parmi ses semblables, la querelle fraternelle n’était qu’une simple broutille lié à l’ego d’un homme qui se savait en tord, sa fierté avait été entachée par les rocailles, Genkû avait eut le cran de lancer cette vérité à sa manière, une façon qui déplut à son frère sur l’instant.

Il constata la surprotection et la loyauté d’honma à l’égard du blond hérissé, sa servitude pour Genkû semblait surpasser celle qu’il avait promis lors de son intronisation en tant que gardien des bois ancestraux. L’ex patriarche du Sazori fermant délicatement les paupières avant de les rouvrir lentement en posant la main sur l’épaule de son frère.

« Tu as raison Genkû, j’ai fauté, je me suis attaché à un village qui n’en valait pas la peine au détriment des miens et ce, malgré les avertissements.* il retire sa main et se rapproche de la porte d’entrée* Mon honneur a été entaché et cet ego qui est le miens, m’a empêché de constater cette triste réalité. Mais je peux vous jurer qu’il en est autrement aujourd’hui, c’est pourquoi j’ai décidé de créer le groupuscule Tsukimono. Cette organisation naquit dans le but de défendre Hayashi mais aussi de mettre un terme au système actuel que je trouve obsolète. Pour avoir vécu parmi eux, je peux vous assurer que les shinobi causeront notre perte si nous ne faisons rien pour les en empêcher. » Expliquait-il d'un air concentré et sincère.

Face à ses interlocuteurs, sa voix dénotait une certaine sérénité d’esprit, il se sentait coupable d’avoir ainsi provoquer pareils erreurs. Des fautes de jeunesses qui n’allaient sûrement pas réitérer avec cette première expérience. Senkû se voyait encore jeune, il pensait pouvoir atteindre le sommet montagnard dominant les monts et les bois, mais sa magnanimité fut sa plus grande faiblesse.

ACTE I ▬ Tsukimono.  MpqfNrq
« Fujimi-san, Hon-san et Genkû. Je vous demande pardon.. »

Des excuses qu’il n’aurait jamais faite si ces derniers n’étaient pas sa seule famille, le pardon était un acte digne des faibles à ses yeux mais il s’agissait là de son propre sang. L’impétuosité n’avait rien à faire dans cette pièce au sein de personne qu’il connaissait depuis son enfance et l’avait vu grandir.

Un silence régnait tandis que la porte d’entrée fut complètement broyée avant de se voir expulsée. Un mastodonte s’invitait parmi le quatuor de Yao, ses cornes effleurant le plafond, sa stature sans équivalent, sa voix rauque et sévère résonnant alors tel un grondement de tonnerre. Yaoguaï Dôkaï

ACTE I ▬ Tsukimono.  5rD8sKB
« Alors comme ça vous êtes de retour, les petits morveux !! »


HRP:

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