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Histoire des Remparts

Chôkoku no Sakuya-Hime
Chôkoku no Sakuya-Hime

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Ven 4 Jan 2019 - 5:50
Le vent frais fouettait les vieilles pierres des remparts de Jôheki no Kuni. L’édifice vieux de plus de 5000 ans barrait la route et se dressait en frontière entre Hi et Jôheki. La barrière façonnée par la main des premiers habitants du pays a su calmer les ardeurs des impétueux habitants d’Hi no Kuni.
Ce jour là était un grand jour pour les gardes qui sillonnaient la haute muraille. Aujourd’hui même, le daimyô et sa petite-fille, unique héritière du pays.
C’était un grand jour pour Ota Shoji, jeune garde au service de l’armée de Jôheki et affecté à la muraille. Comme tous les soldats de la muraille, il s’était préparé des mois en avance pour la visite de ces importants visiteurs.

Il avait enfilé sa côte de maille et son armure, saisis sa naginata et pris place à son poste. A ses côtés, face à lui se tenaient tout du long de la muraille, ses collègues gardes. Tous avaient été formés par le fer et le sang dans la terrible académie de Jôheki, passage obligé pour tout artiste martial du pays.
L’homme se dressa, droit comme un i, stressé. Il ne devait faire aucun faux pas, aucun !
Puis ils arrivèrent…
Tout d’abord ce furent les gardes royaux, dans leurs armures de samouraïs reluisantes. Puis vint enfin le maître des lieux, le général chargé de la grande muraille millénaire. Il était en tenue d’apparat et avait l’air aussi stressé que le jeune soldat.
Derrière lui, à quelques pas seulement, ils étaient là.
Le daimyô et sa petite fille.
Marchant d’un pas vif et sans daigner jeter un regard vers les soldats, tous deux suivaient le maître des lieux. Leurs tenues étaient faites de fils d’or, de soie couleurs de jade et d’émeraude et leurs fronts brillaient de tous les trésors des mines de Jôheki.
Le jeune Ota Shoji en eut le souffle coupé. Malgré leur vif passage, il avait senti toute la présence de ces deux êtres. Son regard s’était perdu vers la jeune fille à l’air aussi froid que les nuits d’hiver sur les murailles.
Une fois que les deux furent loin, le jeune soldat se tourna vers un de ses collègues.
« Qui est-elle ? »
Le soldat vétéran qui se tenait à sa gauche tourna brutalement la tête vers lui, l’air autant surpris que choqué.
« Mais d’où viens-tu pour me poser une telle question ?! C’est la petite-fille du daimyô et notre future reine ! »
Le jeune homme recula un peu.
Il fit une étrange moue.
« Une femme au pouvoir… Quelle décadence. Si mon vieux maître n’était pas mort, il en mourait. »
Soupira le vieux soldat d’un air las.
Ota Shoji le regarda du coin de l’œil. Il venait à peine de sortir de l’école des soldats, il n’était pas au courant des dernières actualités.
« Je ne savais pas que Jôheki était une monarchie.. »
Cette fois-ci en plus du vieux soldat, son voisin de droite se pencha aussi pour le regarder avec de grands yeux ronds.
Les deux soldats se regardèrent entre eux… et éclatèrent de rire. Le guerrier de droite entoura Ota Shoji de son bras et le rapprocha de lui.
« Eh ben mon p’tit ! On vous apprend quoi à l’école aujourd’hui ! »
« C’est affligeant d’avoir de telles lacunes ! » Ronchonna l’autre.
Le jeune se sentit soudainement très bête.
« Eh bien je.. Je n’étais pas très attentif en cours d’histoire.. »
« Ces choses là ne s’apprennent pas en cours jeune homme ! » tonna le vieux soldat. « Ca ne t’intéresses pas de savoir qui tu sers et pourquoi ? »
Ota Shoji ne sut que lui répondre.
« Haha ! Ne t’inquiète pas, je vais te raconter.. » Dit le soldat de droite d’un air enjoué.

« Pour mieux comprendre il faut partir du début, logique. Le début du début de l’histoire de Jôheki commence il y a plus de cinq milles ans, avant que cette muraille ne soit construite. Alors je préviens : quand on remonte aussi loin dans le temps les sources historiques ne sont plus aussi fiables.

L’histoire du pays de Jôheki est liée à celle des autres pays. Au commencement de l’histoire connue, le gros du continent ne formait qu’un immense pays appelé Yama no Kuni, le pays des montagnes, dirigé par un empereur. C’était bien avant que le châkra ne fasse son apparition. Le pays des montagnes était divisé en contrées dirigées par un gouverneur. Les livres d’histoires racontent que ce système durait déjà des millénaires et que la lignée des empereurs descendait directement des dieux Izanagi et Izanami. A prendre avec des pincettes bien sûr.
Puis d’une manière inexpliquée le châkra commença à se manifester, emportant avec elles les créatures mythologiques qui peuplaient apparemment la terre. Les kitsunes et kumihos , kappas, tengus et autres yokais disparurent petit à petit au fûr et à mesure que la maîtrise du châkra se répandait. Puis, parmi les hommes maîtrisant cette nouvelle énergie formèrent les premiers jutsus. Puis avec le temps les clans de ninjas se formèrent et fiers de leurs puissance, contestèrent le pouvoir de leurs gouverneurs et de l’empereur.
Le dernier empereur mourut lorsque son pays fût en état de guerre civile. Les clans ninjas se battaient contre les forces de l’empereur autant qu’entres eux.
Celui-ci laissa derrières lui deux filles : les princesses Sakuya et Iwanaga.
Iwanaga l’ainée, était prude et pleine de sagesse. La cadette, Sakuya était quant à elle connue pour sa beauté et son don de maîtriser le châkra.
L’ainée des deux, Iwanaga-Hime se réfugia chez de riches nobles restés loyaux à l’empereur.
Après avoir épousé le jeune fils de la famille, Iwanaga s’allia avec de puissants clans locaux pour créer un pays indépendant dont les frontières correspondraient à Tsuchi actuellement.
La plus jeune, Sakuya se lia elles aussi à certains clans ninjas.
Ralliant le plus de clans possibles, elle s’établit dans l’actuelle Jôheki.
Le territoire d’Hi no Kuni était alors sous sa protection avant de se détacher de Jôheki des millénaires plus tard. Les historiens s’accordent sur le fait qu’après l’apparition du châkra, Yama no Kuni explosa en deux pays : Hana no Kuni le pays des fleurs et Iwa no Kuni le pays des rochers.
Des millénaires plus tard, Iwa et Hana éclatèrent en des pays plus petits comme l’avait été Yama auparavant.
Iwa se sépara pour donner Tsuchi, Kaze, Ame et Hayashi.
Hana donna Tetsu, Kaminari, Hi et Jôheki.

La légende dit que la famille Byakuren de Tsuchi descend directement de la princesse Iwanaga et que le Clan Tachibana de Jôheki descendrait de la princesse Sakuya.
Mais ça bien sûr ne sont que des légendes !

Revenons à nos murailles ha ha !
Scientifiquement parlant, on ne sait pas comment ni par qui la grande muraille a été bâtie. On dit que la muraille a été bâtie autour du corps du dernier dragon et serais en fait une gigantesque tombe !

Aussi loin que les livres peuvent en témoigner, la famille Tachibana a toujours régné sur Jôheki. Contrairement aux Byakuren de Tsuchi, les Tachibana de Tsuchi étaient et restent des guerriers.
Mais contrairement aux autres Clans de ninjas, les Tachibana n’ont pas de don héréditaire ou même de technique secrète.
Pourtant ceux-ci n’avaient rien à envier aux autres clans.
Les Tachibana furent historiquement les créateurs de l’art d’enfermer les techniques ninjas dans des rouleaux et donc les créateurs du fûinjutsus.
Il est même dit que ceux-ci dissimuleraient, dans les sous-sols de la capitale, une bibliothèque secrète contenant des rouleaux enfermant tous les jutsus jamais créés.
Mais si quelque chose de tel existait ça se saurait !
Dans tous les cas, la création du fûinjutsu est attribué à cette famille et c’est pour cela que leur blason est décoré par deux rouleaux, entouré de feuilles de gingkos, l’arbre de la longévité qui symbolise les siècles qu’ils ont passés à gouverner Jôheki.. »

Le jeune soldat hocha la tête, émerveillé. Qui aurait cru que la somptueuse jeune fille et le viellard qui venaient de passer avaient une ascendance si ancienne…
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