Le petit prince venait tout juste d’atteindre l’un de ses premiers objectif ; arriver sans encombre au pays du Vent. La suite serait sans aucun doute beaucoup plus ardue, prendre contact avec certaines personnes s’avérera plus compliqué que prévu. Mais il n’oubliait jamais ses objectifs. Parmi eux se trouvait un but assez mystérieux. « Reprendre contact » avec sa famille qu’il avait abandonné il y a bien des années. Il y avait de fortes chances que sa soeur ne le reconnaisse ou ne le connaisse même pas. Mais en vue de la situation entre Tsuchi et Iwa il ne pouvait plus attendre. Deux lettres se trouvait face à lui. La première, celle de gauche était destinée à Yume tandis que la seconde était encore vierge de toutes encres. Deux petits sachets en velours accompagnaient les deux lettres. Celui de Yume contenait une rose de cristal avec une poignée de sable blanc provenant directement d’un désert doux.

Chère @Byakuren Yume,
Je vous souhaite en premier lieu la paix ainsi que votre salut. Il va s’en dire qu’en lisant cette lettre vous ne comprendrez - sûrement - pas tout de suite qui je suis.

Et je ne peux malheureusement pas vous le révélez tout de suite. Cherchez au plus profond de votre mémoire les vestiges de notre passée. Vous connaissait, je n’ai sans nul doute pas besoin d’y réfléchir pour savoir que vous y arriverez.

Voila désormais plus d’une douzaine d’années que nous nous sommes pas vue - ce qui me désole en rapport à nos liens, bien qu’éphémère. Vous adressez ses mots par l’écrit plutôt qu’à l’orale me désole tout autant. Cependant, d’ici peu je serais de retour. En espérant que Byakuren Masato me le permette. Nous avons tellement de choses à nous dire ainsi que de temps à rattraper...

Mais l’avenir des nôtres, les humains, passent malheureusement avant mes simples désires égoïstes. Connaissant votre rang je ne m’attend pas à ce que vous enquêtiez sur moi ou même tenter de remonter ma piste cependant j’ai quand même pris l’attention de ne pas inclure mes coordonnées. Cette lettre se veut à sens unique. Uniquement vous informez que je suis bel et bien en vie. Si seulement vous saviez. Mes prochaines lettres ne devraient pas tardé avant d’arriver.

Fraternellement,

L’étrange lettre ne contenait ni adresse de retour ni sceau ni même de réelle signature. Seule une empreinte de pouce ensanglantée venait faire office de signature.