Mon nouveau rôle m’oblige à parcourir des chemins que je n’aurais jamais pris sinon. Y a-t-il une meilleure idée que d’armer le peuple pour renverser le pouvoir en place ? Je ne pense pas. Ainsi, à défaut de pouvoir user des talents que le Chakra m’a si gracieusement offert, je dois me retrousser les manches pour arriver à mes fins d’une manière plus... sournoise. Ergo les sourires cordiaux et l’échange de bons procédés dont je raffole tant. Voici donc le premier point d’un plan sans accroc : la mise en place d’un timide réseau commercial basé sur la bienveillance et le bon vouloir de chaque parti.
C'est le dos aculé contre le mur que je vous adresse ces mots. Ma quête de rédemption me livre à un défi sans précédent, et je crains d'être impuissant face aux balbutiements de mes affaires. Tout d'abord, veuillez m'excuser pour ce courrier qui peut paraître personnel, mais qui ne l'est pas seulement. J’aimerais pouvoir me soucier de votre état, car vous êtes définitivement un homme du Bien, mais je requiers hélas la portée de vos services.
Considérez cela comme une dette personnelle.
Tant que cela respecte mes idéaux, je me plierais à votre volonté.
Voyez-vous, je crains qu’un marchand d’armes œuvrant à Tsuchi no Kuni n’ait rompu à ses engagements, alors que les prémices de notre accord venaient tout juste de fleurir. Une poignée de ryôs symboliques ont été envoyés ; mais je n’ai aucune nouvelle du prototype qu’il était censé me fournir. Ce pourrait être paranoïaque de ma part, mais rappelez-vous que je débute dans le métier, et qu’il m’est encore difficile d’évaluer la confiance de mes partenaires.
Cela fait plus d’un mois. Pouvez-vous poser la question à ma place ? Je ne peux hélas me déplacer jusqu’à votre somptueuse contrée, faute d’un temps qui se fait de plus en plus précieux. L'homme se fait appeler Asū Ikichirō, et tient une boutique au centre-ville d'Iwagakure no Satô. Transmettez-lui mon inquiétude.
L'homme fait de compassion n'hésitait jamais à s'élancer dans les bonnes actions. Bien qu'il ne connaissait que très peu son camarade, ce dernier avait besoin d'aide. Le samouraï n'était pas quelqu'un qui refusait d'aider une personne en détresse. En espérant que cette dernière le soit réellement. Suite à sa découverte le samouraï se mit à répondre.
Mon cher camarade. Votre lettre ma d'abord laisser surpris. Cela dit, je ne pouvez vous laisser dans un tel embarras.
Je me suis enquis de vos informations et suis aller en personne auprès du magasin de ce dénommé Asū Ikichirō. J'ai pu constater d'un fait bien étrange. Ce dernier ne travaillais plus dans le magasin depuis plusieurs semaines, son frère ayant repris le magasin.
Mitigé, je me suis permis de mener ma propre enquête, en raison de notre dernière rencontre et de vos informations je vous devais bien ça. Tout ce que je pourrais vous dire ce trouve dans cette lettre. Il est mort. Assez mystérieusement cela dit, une mort presque maquiller en suicide si vous voulez mon avis.
En espérant que cela vous aide, Votre compagnon de toujours.
Nagamasa Musashi
Dernière édition par Nagamasa Musashi le Sam 15 Sep 2018 - 22:33, édité 2 fois
L’enquête de mon confrère d’idéal a porté ses fruits. Les nouvelles qu’il me rapporte ne me plaisent guère – mais n’ai-je pas l’habitude d’être déçu dans tout ce que je fais ? Nulle envie de me plaindre, mais ma paranoïa est justifiée, et je ne lâcherai pas le morceau pour si peu. Car ceux qui veulent changer les choses se battent jusqu’au bout – un art du sacrifice qui disparait de jour en jour dans les limbes de la facile lâcheté.
Je vous ai répondu aussi vite que possible. Merci mille fois d'avoir accepté ma requête sans négoce au préalable. Sachez que j'admire votre geste, et que je ne l'oublierai pas de sitôt. Il existe bien peu d'êtres capables d'une telle abnégation. La plèbe a beaucoup à apprendre de vous – j'espère qu'elle saura en être digne.
Ce décès est en effet bien étrange. J'étais persuadé qu'Asū Ikichirō était intéressé par l'amorce d'un partenariat solide entre nos deux entreprises, et la confirmation de sa fidélité, à défaut de contre-preuves, m'apporte de nouveaux soupçons. Auriez-vous le nom du frère ayant repris sa boutique ? Je gage qu'il y a anguille sous roche, et l'on peut apprendre beaucoup de choses auprès des messes basses de Murashigure. J'attends donc votre réponse pour mener l'enquête de mon côté.
Mon cher ami, souhaitez-vous être tenu au courant de son évolution ?
Sendai Hyousuke.
P.S. : N'hésitez pas à me transmettre davantage d'informations si l'occasion se présente. Ne prenez toutefois pas de risques inutiles pour moi. ~
La réponse fut envoyée à son destinataire, il n'a fallut que quelques jours avant que la lettre de la pluie ne vienne séjourner une seconde fois auprès de la Roche. C'est avec une appréhension particulière qu'il lu la lettre, en espérant qu'il n'était rien arriver à son camarade.
Il n'y a pas besoin d'avoir tant de propos à mon égard de la sorte, ce n'est qu'un service rendu. Qui pourrait ce considérer comme homme si quand l'occasion se présente à lui d'aider les autres. Qui plus est un camarade qui la aider par le passé. Vos paroles de l'époque m'on bien aider, voyez plutôt cela comme un gage de ma bonne fois ainsi qu'une dette vous concernant.
J'ai bien en ma possession le nom de son frère, un dénommé Asū Fujio. Cela dit si cela implique Murashigure, faite attention à vous. Comme vous vous en doutez cet endroit pourrait facilement être comparer à l'enfer sur terre. Suite à cette information je vais continuer de m'informer au possible d'un quelconque lien. J'aimerais bien que vos recherches me soit envoyer, cela me permettra surement de m'aider dans cette quête.
Ce fut une longue journée, mais me voilà à même d'envoyer le fruit de mes recherches à mon camarade Iwajin. L'heure est encore aux échanges de bons procédés – bien Nakamaru Benkei m'est fait passer l'envie de multiplier les dettes pour une bonne année. J'espère seulement que Musashi acceptera une mission de telle envergure. Car je ne pourrais lui promettre que celle-ci sera sans risque. Jusqu'où peut aller sa bonne foi ?
Si je vous écris, c'est que je suis encore en vie. Réjouissez-vous de cette nouvelle, car les prochaines risquent d'effacer votre sourire – et je m'en excuse d'avance.
Ci-joint un sceau de stockage qu'une technique élémentaire de l'Académie peut défaire. Vous y trouverez une pièce, un jeton, un gage qui attisera la curiosité des organisations louches de votre village. J'ai besoin que vous interagissiez avec elles afin d'en apprendre davantage sur le meurtre d'Asū Ikichirō. Avec cet objet, on vous considèrera comme l'un des leurs. Mais si le moindre problème vous guette, donnez-leur le nom de notre commanditaire : Nakamura Benkei. Son réseau est tentaculaire, et grand nombre d'hommes doivent être sous son influence.
Nous sommes proches de la vérité.
Amicalement,
Sendai Hyousuke.
P.S. : J'espère que nous nous reverrons bientôt. Hélas, mon prochain périple risque de m'emmener droit sur le territoire de l'Eau – en espérant que je n'y relâche pas mon dernier souffle. En attendant, portez-vous bien, camarade.
Plusieurs jours étaient passés depuis la dernière lettre. Sans réponse concernant la situation le samouraï se posait des questions. Questions qui furent très vites balayées suite à l'apparition de la nouvelle lettre. Cette dernière plus lourd contenait quelque chose. Une piste ?
Cela me ravit de prendre de vos nouvelles mon cher camarade. Il semblerait que Murashigure et sa pluie sempiternel n'ai pas eu raison de vous. Si je peux vous être utile d'une quelconque manière vous savez que c'est un plaisir pour moi. Bienveillance et compassion sont les maitres mots du bushido.
Je vous affirme que j'ai bel et bien reçu votre jeton. Je tacherais de me souvenir de vos précieux conseils. Tout les chemins mènent à Rome de ce fait je commencerais mes recherches dans la boutique du frère de votre ancien client. Faites néanmoins attention à l'Eau suite aux nombreux assauts le village de la Brume se referme sur lui. C'est ce que je pense du moins.
N'hesitez pas à me tenir au courant de votre avancez au pays de l'eau je tacherais d'en faire de même pour votre faveur.
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