Le Collectif Hyaku, le Collectionneur, tant de noms qui sont si familiers dans le monde du crime et du mercenariat. Pour cause, ce ne sont pas simplement des personnalités fortes de Murashigure, ce sont avant tout des membres d’un groupe à la fois hétérogène et pourtant soudé par certaines règles immuables. Le Collectif, voilà le nom du réseau criminel le plus important du Grand Continent. Encore à l’état de simple rumeur ou chimère pour les autorités de beaucoup de nations et même pour les villages cachés, l’organisation existe bel et bien.
Les membres du Collectif ne se ressemblent pas, et n’ont pas vocation à se côtoyer sur le long terme. Criminels, déserteurs, mercenaires, chasseurs de primes : ils ont tous des ambitions différentes et ne partagent finalement qu’une seule et même chose. Tous cherchent le bon tuyau, le meilleur contrat, la renommée.
Et au-delà de ça, tous respectent une hiérarchie claire : il y a un fondateur et un chef. Le premier ne s’est jamais montré, au point qu’on doute encore que ce soit la vérité, mais beaucoup parlent de l’Homme au Chapeau. Quant à son chef, si certains membres ont pu le voir, il est très rare qu’il se montre dans de tels rassemblements, eux aussi assez espacés dans le temps.
Et pourtant, on raconte que la réunion du Collectif à Murashigure – dans un grand hall où des dizaines de mercenaires et criminels se sont rassemblés – de ce soir est non seulement importante, mais qu’elle pourrait être dirigée par le mystérieux chef de l’organisation en personne…
Voici les règles et indications à suivre :
Lorsque c'est à votre tour de poster, vous disposez de 36h pour répondre.
Une seule fois durant tout l'événement vous pourrez demander un seul et unique délai de 12h.
En cas de non-respect des délais, vous serez exclu de l'événement.
Un soir de clair de lune, l’organisation Seichi était bel et bien formée, la fête avait battu on plein et de nombreuse informations avait découlé de la première réunion du groupuscule. Le premier pion qui formait le réseau d’information avait rapporté des nouvelles extrêmement importantes. Une organisation très importante qui semblait avoir la main mise sur le pays de la Pluie allait effectuer une réunion des plus vitale à Murashigure. Le prince de la pluie et son second comprirent dès lors que c’était une occasion en hors de collaborer avec ce qui semble être le plus grand réseau contrebandier de tout le Yukan. Son évocation était légendaire parmi la pègre et seul les meilleurs d’entre les hors-la-loi avaient conscience de l’existence de ce groupe ô combien influent. C’est sur une décision unanime du groupe que les membres se séparèrent afin de commencer leurs actions. Alors que Kadachi et Haiko allais reprendre la direction de leur contrée natale afin d’en apprendre plus sur cette fameuse organisation, les deux autres membres avaient comme objectif de trouver un lieu parfait où construire une planque au pays du feu et des personnes qui pourraient potentiellement devenir des nouveaux membres de l’organisation. Le roi commençait à faire avancer ses pièces sur l’échiquier, malheureusement pour lui il avait dû commencer la partie beaucoup plus tôt que prévu et aller devoir compter sur la qualité de ses pièces pour palier à ce retard dans la préparation.
La soirée terminée, le prince et son meilleur ami allaient rejoindre leur chambre dans l’auberge afin de se préparer au voyage qu’ils allaient entamer le lendemain. Tandis que Haiko était sûrement en train de dormir, le prince lui n’arrivait pas à fermer l’œil. L’annonce de son retour prématuré sur la terre de sa lignée lui faisait se plonger dans un océan de pensées. Un flot de souvenir les plus horribles les uns que les autres le prenait, cependant il n’arrivait pas à sentir de la peine. Ses émotions était rattaché à son cœur par un fil que le prince s’efforçait de garder coûte que coûte. Murashigure était l’endroit où la grande majorité de son humanité lui avait été retiré, ce lieu qui occultait les cœurs. Kadachi tenait personnellement à transformer cette ville en terre sainte, tout le monde avait le droit à son humanité et le prince deviendrait leur messie pour leur rendre, coûte que coûte.
Après une courte nuit, le groupe prit la direction du pays de la pluie en diligence. Le voyage s’était passé sans accros jusqu’au frontière du pays de la Pluie. C’est à ce moment que le prince et son compère enfilèrent leur masque et leur manteau à capuche. Le prince levait la tête afin de recevoir les larmes célestes, chacune d’entre elle représentait une âme perdue, un être à qui on a volé son humanité. Ce pays ne cessait de pleurer, il fallait que cela cesse… Kadachi se jura de rendre le soleil à ses terres, plus personne n’aurait à pleurer. Tous pourront reposer en paix.
Traversant ce pays au combien familier, le duo se retrouva à Murashigure. Cette ville que Kadachi n’avait pas dans sa mémoire et qui pourtant était son lieu de naissance, la révolution lui avait arraché son berceau et c’est en errant dans ses rues que le Tenshu se rappela au combien la vie était difficile en voyant deux enfant fouillé dans une poubelle pour trouver de la nourriture. Cependant il détourna le regard bien vite, se concentrant sur son objectif premier qui était de trouver le lieu de rassemblement qui lui avait été indiqué et le tout sans se faire remarquer. Bien que les partisans de l’ancienne lignée royale ne reconaitrais pas le prince, les ennemis de l’ancienne famille royale avaient eu bien probablement en tête le visage du prince. Ils avaient déjà auparavant formé une milice dans un petit village pour se défendre des criminels en tout genre et c’est bien pour cette raison que le pouvoir en place avait engagé des ninjas pour les faire taire. En vain, car le prince était bel et bien là dans ce hall sombre où patientait bien des dizaines de criminels, certains plus connu que d’autre. Prenant une place dans un angle où il aurait une bonne vue sur ce qu’il allait se passer, le duo avait bien pris la précaution de ne pas se mettre trop en avant. On n’était jamais trop prudent dans ce pays.
Le duo patientait que la cérémonie commence, la tension était palpable entre tous ses hommes qui ne devaient probablement pas se connaître. Les choses sérieuse n’allaient pas tarder à débuter.
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Résumé : Le duo fait le voyage de Yugure à Murashigure, arrivant dans la salle ils essayent de se placer afin d'avoir une bonne vue d'ensemble et pas trop exposé.
Rien n’avait eu plus d’importance que ce que nous allions vivre. Et rien n’avait été plus dangereux aussi. Revenir au pays de la pluie comme cela, sans la préparation dont nous avions besoin, cela semblait incroyablement stupide. Ou alors suicidaire. Reste que nous y sommes allés. Cette ville, Murashigure, je ne m’y étais jamais rendu. Le retour dans ce pays… Je pensais que cela allait me faire quelque chose, que cela éveillerait un sentiment enfoui depuis mon départ. Mais peu de ressentis en ressortirent. Avant notre exil, nous avions tous deux été habités par une flamme certaine, par une fougue qui avait fait de nous des pseudos héros révolutionnaires. La suite des événements nous avait brutalement ramené à la réalité de ce monde, et je pense que c’était à peu près à cet instant que tout s’eut éteint au sein de mon esprit. Rien d’autre qu’une envie destructrice pour passer le temps et assouvir mes pulsions, rien d’autre que le devoir qui me liait au prince avec qui j’avais passé les meilleurs moments de cette existence, rien d’autre que le bien pour un pays dont les habitants n’étaient point ma famille, point mes alliés, ni même mes ennemis. Tout était neutre, je n’avais rien d’autre en tête que des objectifs. Les êtres humains m’intéressaient très peu il faut dire. Cruel ? Non. Égoïste ? Non plus. Simplement bien trop détaché, peut-être fuyais-je encore une fois la rationalité de ce monde en le mettant au centre de toutes mes pensées, en oubliant même les fondements des relations humaines : les sentiments. Ils m’étaient étrangers depuis longtemps, bien trop longtemps. J’avais probablement oublié ce que voulait dire être humain.
…
Dans ce grand hall, nombre de têtes sont reconnaissables. Nous nous informions du mieux que nous pouvions sur notre terre natale mais je n’avais cependant pas connaissance de l’identité de toutes les personnes ici présentes. Le Collectif ? S'ils avaient une influence certaine au sein de la capitale ou même plus globalement dans tout le pays, nous avions à gagner en coopérant avec eux. Il n’y avait que dangers, probables félonies et autres joyeuses défleuries au bout du tunnel que nous étions présentement en train de traverser. J’espérais qu’ils n’étaient point des ennemis mais des possibles alliés, nous ne voulions que le bien du pays après tout. Les shinobis et les villages cachés ? Aucun intérêt à travailler avec eux au vu de leur instabilité évidente et leur criant manque de chromosome dans les moments les plus critiques. Une bande d’enfants avec la capacité de détruire des montagnes, un problème avec lequel nous devions apprendre à vivre, auquel nous devions tous s’accoutumer. Un monde meilleur, c’était ce pourquoi nous étions ici et ce, même si je ne savais pas réellement ce que voulait bien dire cette expression. Je restait simplement silencieux, près de Kadachi et prêt à découper des têtes au moindre mouvement suspect. Si je devais mourir un jour, ce serait sur ce territoire qui m’a vu naître, qui m’a meurtri et qui m’aura par conséquent aussi tué. Heureusement que ce ne serait point ma personne qui servirait de parlementaire. N’ayant que peu de patience, les vicelards et les lâches m’auraient… Vous me comprenez.
Spoiler:
Haiko attend la suite des événements. Il observe les environs et les autres individus, prêt à cisailler le moindre briseur de couilles.
La soirée était tombée sur Murashigure. Et quoi de mieux qu’une ambiance sombre et fraîche pour entourer l’arrivée progressive des plus vils criminels et mercenaires de toute la capitale, du pays et même de l’extérieur. Car c’était exactement ça qu’était le Collectif : un regroupement d’individus qui n’avaient en commun que l’appât du gain ou de tout autre objectif qui les poussaient à vivre cette vie criminelle.
Ce que certains appelaient, peut-être à juste titre, l’organisation la plus étendue au monde, ne pouvait forcément pas être aussi dangereuse et cohérente que ce qu’avait pu être le Soshikidan – ce regroupement d’élite Nukenin formé à Hi dont les rumeurs laissaient supposer la dissolution – mais il y avait parfois des rassemblements qui y étaient faits. Et celui d’aujourd’hui avait tout pour supplanter ses antérieurs : on racontait que le Chef lui-même serait là.
Mais pour l’heure, le leader du Collectif n’avait pas pointé ne serait-ce qu’un orteil. Par contre, de nombreux membres du groupe, des mercenaires et autres criminels s’étaient amassés dans le grand hall de ce bâtiment lugubre. Tous attendaient l’arrivée des retardataires, et surtout un signal ou quelque-chose qui marquerait le début de ce rassemblement. Pourquoi avait-il lieu ? Qui prendrait la parole ?
« Maintenant. »
Un hurlement. Tout le monde se retourna vers ce mercenaire qui s’écroula, tranché par l’épée d’un autre.
« Bah quoi ? On reste des mercenaires, et imaginez combien valent vos têtes ! »
Un autre cri, d’une autre personne assassinée. Si c’est rapidement la panique, la situation est claire : quelques criminels et mercenaires s’étaient auparavant alliés pour tenter de faire une purge et empocher les primes de toutes les personnes présentes !
Spoiler:
@Sendai Haiko et @Tenshu Kadachi, vous devez choisir ce que vous faites dans cette situation où quelques mercenaires parmi les dizaines de présents tentent d'assassiner tout le monde, espérant ainsi toucher la multitude de primes. Déciderez-vous de les attaquer, de vous concentrer sur la protection des "innocents" ou toute autre voie possible ? Bon RP !
C'était sous un fond pluvieux qui était habituel à cette ville, plus précisément dans un hall dans un des recoins sombre de la ville la plus dangereuse du monde que Kadachi & Haiko patientait tranquillement. Ils attendaient l’arrivée du chef ou du fondateur de ce qui était bel et bien le plus grand réseau criminel du grand continent. Le prince de la Pluie se demandaient quel genre de personne pouvait avoir entendue son influence au point de créer une organisation sans structure apparente avec autant d’efficacité. Le collectif avait de l'influence dans tout le grand continent, il serait fou d'imaginer à quel point elle pourrait devenir puissante si le fondateur décidais de mettre à profit tout des hommes dans un objectif bien précis. Un tel vivier de criminel en tout genre serait capable de redistribuer toutes les cartes s'ils le voulaient. Kadachi devait en prendre de la graine, et un jour c'est son organisation qui aurait un telle influence et dieu sais qu'il saura s'en servir.
Alors que le maître de conférence se faisait attendre, les criminels commençaient à s'ennuyer. Se sentant à l'étroit certains d'entre eux avaient décidé de s'entretuer afin de faire de la place, sûrement pour mieux accueillir le fondateur de l'organisation. A la vue de ce spectacle qui démontre à quel point les invités de cette réunion étaient intelligent, le prince souffla légèrement. Faisant signe à son compère de le suivre, il se dirigeait vers un coin plus éloigné en écartant les gens qui étaient sur son chemin, tout en prenant soin de dépoussiérer son manteau qui venait d’entrer en contact avec de la sueur de schlague. Arrivé vers les extrémités il trouva une position légèrement en hauteur qu'il trouva satisfaisante, observant les quelques bandit écervelés s'entretuer pour de la basse monnaie.
Le prince fut franchement déçu, lui qui s'attendait à rencontrer la personne qui avait fondé ce réseau, ou encore la personne qui contrôlait ce réseau, s'ils ne formaient pas une seule personne. Le prince était préparé à écouter le cours d'un éminent professeur et au lieu de ça il avait eu droit à une vieille bagarre de récréation. Il patientait la avec un sourire d’enfant sage en espérant que quelqu'un de vraiment intéressant arrive.
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Résumé : Complètement désintéressé, Kadachi s'écarte encore plus de la masse pour prendre une position en hauteur pour observer et attendre l'arrivé d'un chef.
L’attente se fait des plus désagréables, mais soit. Je prend mon mal en patience tandis que certains s’agitent, se cherchent querelle. Un évident chahut se forme et les individus en viennent rapidement aux mains. J’observe sans sourciller, sans soupirer, ces êtres semblables à des animaux. Ils ont des cerveaux mais ne raisonnent point. Pourquoi sommes-nous là ? Il y a un rassemblement, des raisons sont derrières cela. Ils ont des yeux mais ne voient point. Le silence était maître mais ils ont décidé d’en faire fi. Ils ont des oreilles mais n’écoutent point. Pareils aux bêtes, ils se comportent de la même manière et ne respectent que leurs bas instincts. Je détourne doucement le regard pour observer les environs, légèrement détaché. J’attend celui qui est censé venir parler à tout le monde, peut-être un futur allié ou alors un futur ennemi. Je l’attend, tout simplement. Cet homme, je commence à douter. Non pas de son existence mais de sa probable apparition. N’est-il pas déjà parmi nous, à étudier qui peut être contrôlé et/ou est digne de confiance ? Ou encore à essayer de déterminer qui agit avec parcimonie, sait faire preuve de discrétion mais aussi se mêle dans cette foule et n’est point intéressé par cette attention que beaucoup recherchent à cause d’un manque de confiance en soi très flagrant ?
...
Kadachi se déplace et va donc prendre un peu de hauteur, à l’évidence, lui aussi ne semble que peu intéressé en cette confrontation qui se dessine ici. Notre sécurité avant tout, je décide de le suivre. Les victimes de ce massacre ? Je décapite moi-même des gens au pays du feu car ils me doivent 500 ryos, vous croyez réellement que je vais protéger quelqu’un gratuitement ici ? Un peu de sérieux voulez-vous ? L’ambiance se veut des plus froides mais paradoxalement des plus chaleureuses aussi. Tout cela est clair car des morts commencent à être comptés mais cela reste flou car nous attendons toujours cet homme que tous attendent, moi y compris. Étant manchot, je sors une clope que j’ai taxé à un vendeur de nouilles 25 minutes plus tôt et la pose au bec du sasuke que je suis. Un petit coup de briquet plus tard, je peux à présent me délecter de ce poison qui n’arrive même pas à me sortir de la réalité, à m’aider à m’échapper de ce monde à la con. Tous me fatiguent et tout m’écarte un peu plus de la lignée humaine. Un peu "différent" des autres mentalement, je n’ai que l’impression de devenir un démon, jour après jour. Un banc derrière le prince est présent, assez pour trois personnes tout au plus. Je m’y pose avec la noblesse qui m’est normalement inconnue et me tient tranquille jusqu’à l’arrivée de la personne en question, en savourant ce que ce brave commerçant à bien daigné me refiler. Cette journée allait peut-être s’annoncer intéressante, j’attend simplement de voir la suite.
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Haiko se place derrière Kadachi et se pose sur un banc en fumant une clope. Il attend simplement la venue de celui que tout le monde attend et ne s'intéresse pas au combat.
Les cris s’accumulaient, et le bruit des lames qui s’entrechoquaient ne semblaient pas non plus déranger le duo de Nukenins qui, tranquillement assis près d’un mur du grand hall, se gardait spectateur d’un terrible spectacle. Il fallait avouer qu’avec un tel rassemblement de brutes, criminels et mercenaires : il aurait été idiot de penser que ce genre de « tentatives » ne puisse pas avoir lieu. Et au fond, qui pourrait blâmer ces quelques hommes de tenter d’assassiner toute la salle pour toucher la somme de toutes leurs primes ?
Mais il n’y avait pas que des brutes ou de puissants shinobis dans la salle, et cela donnait lieu à des déséquilibres de plus en plus flagrant. Prenez par exemple cette femme, qui semblait avoir tout d’une mercenaire comptant plus sur sa malice que sur le Ninjutsu. Elle tentait d’échapper à un des quelques criminels tentant de l’assassiner, si bien qu’elle trébucha aux pieds de Tenshu Kadachi et Sendai Haiko.
Maintenant que la situation persistait et qu’ils étaient véritablement « face » au problème, que feraient-ils ? Décideraient-ils de sauver la jeune femme ? N’auraient-ils pas peur qu’après l’avoir tuée, le criminel s’en prenne à eux ? Continueraient-ils de rester les bras croisés ?
Le fracas des lames ne cessait de se faire entendre, si bien qu’il était possible que le cette cacophonie surpasse le bruit de la pluie. Dans un quel cas, des gens pourraient finir par être informé de cet évènement et le secret qui avait été instauré autour de ce dernier serait donc terminé. Le Collectif n’avait véritablement pas pensé à positionner des personnes qui seraient là pour faire en sorte que l’assemblé reste calme ? Il était idiot de penser que laisser cette bande de singe assoiffée d’argent et d’or reste les bras croisé devant autant de prime à ramasser, tous ne semblaient donc pas être venu pour l’annonce du dirigeant du collectif. C’était très décevant pour le duo qui eux attendait réellement à pouvoir engranger des informations importante et pourquoi pas un partenariat avec le Collectif ? Pouvoir utiliser le réseau du Collectif à ses fins était quelque chose de plutôt intéressant pour l’organisation Seichi. Cependant dans les fait, cette organisation ne semblait pas si puissante que le jeune prince l’espérait, si elle n’était pas capable de faire taire tous ses cafards qui se battaient pour de la menue monnaie, alors elle ne représentait pas quelque chose d’aussi impressionnant que l’on pouvait l’imaginer. Kadachi regardait son compère et arrivait à lire dans ses yeux la même déception qu’il y avait dans les siens. Si cela continuais le duo risquait de faire demi-tour et quitter cette scène sans même avoir vu le chef du Collectif.
C’est là qu’une jeune femme qui semblait faire partie des personnes qui n’avaient pas la force de se défendre face à ses oppresseur fuyait pour sa vie. Plusieurs personnes semblaient en avoir après sa vie, c’était le prix à payer pour profiter des avantages d’une vie de hors-la-loi. Cette dernière trébucha au pied de Kadachi, se dernier souffla un grand coup. Son instinct primaire lui disait de lui mettre un grand coup de pied dans les côtes pour la dégager de son espace, mais le prince travaillait durement pour avoir un petit côté humain. Il la regardait pendant quelques instants et après avoir lu dans les yeux de Haiko de l’indifférence prit sa décision. Avec un de ses sourires forcé les plus réussi, le prince regarda la femme dans les yeux et lui tendis la main tout en prenant ses précautions, on ne sais jamais de quoi son fait les gens ici.
Je te laisse le choix : Tu peux t’asseoir à côté de nous, mais ne t’attend pas à ce qu’on te protège. Ou bien tu continues de courir.
Le duo n’avait aucunement l’intention de se mêler à des affrontements puerils, c’était la faute des dirigeant du Collectif si leur singes n’arrivaient pas à rester en place. Le prince se posa même la question : Devaient-ils rester ici à attendre bêtement, alors que cette réunion était peut être un piège de certains chasseur de prime ? Il ne voyait pas d’intérêt à rester ici, mais avec la petite chance que le véritable dirigeant du collectif se ramène il ne pouvait pas partir sans en avoir le cœur net. C’est donc le cœur plein de doute que Kadachi restait assis sur ce banc avec un air pensif.
Spoiler:
Resumé : Kadachi relève la femme en lui laissant le choix de s’asseoir à côté d’eux ou de partir. Dans les deux cas il lui signale qu’il ne la protègera pas.
Dernière édition par Tenshu Kadachi le Mar 29 Mai 2018 - 12:29, édité 1 fois
Ainsi donc ces débiles mentaux continuent de s’entretuer. En vérité, cela ne m’étonne pas plus que cela. Le rassemblement de criminels sans forcément de catalyseur dans le coin n’a que de trop grandes chances de déraper. Un évident problème pour tout le monde qui semble se complaire dans ce joyeux carnage. Tout le monde sauf les victimes du massacre, bien sûr. À l’image de cette femme qui se retrouve au sol devant nous. Que penser d’elle ? En temps normal, je l’aurais bien laissé mourir ou alors j’aurais aussi participer à cette tuerie, ce n’est pas l’envie qui m’en manque croyez-moi. Je n’ai simplement pas envie que les personnes du coin se fourvoient, nous ne sommes pas ici pour créer des problèmes et encore moins pour résoudre des conneries pareilles. Seulement, les mots de Kadachi me font tilter et me sortent d’un mutisme bien trop marqué, le temps de quelques instants.
D’où êtes-vous originaire ?
Si elle est du pays de la pluie, le gars qui lui court après se fera couper en deux peu après. Pour peu qu’elle soit importante ici ou ailleurs, il se fera couper en deux après. J’aime à penser que nous sommes des hommes pragmatiques mais la décision ne me revient pas. Je lui pose simplement la question à but informatif, histoire que mon compère puisse prendre la meilleure décision et ce, avec tous les éléments dont il a besoin. Si cette femme s’avère importante, il m’est d’avis qu’il faudrait parler avec et on ne parle pas avec des maccabés, c’est bien connu. La chose se compliquerait si son assaillant vient aussi du coin. Je n’aurais pas spécialement envie de tuer l’un ou l’autre mais si la situation ne me laisse pas le choix… Je le ferais. Quoi qu’il en soit, la décision revient au prince et je ne ferais que suivre.
Toujours immobiles, les deux Nukenins restaient spectateurs d’un criminel avide d’argent se préparer à exécuter une mercenaire trébuchante et sans défense. Symbole d’un chaos qui gagnait petit à petit le grand hall, qui n’était donc plus simplement lugubre mais sanglant, l’action ne put aboutir. En effet, le criminel avait stoppé son geste. Sa lame levée et prête à s’écraser sur le corps de la jeune femme était figée.
Tous avaient entendu des bribes de conversations venant de l’extérieur.
« Et t’es sûre que c’est une mutinerie ? ─ Remettrais-tu en doute ma capacité à… ─ Bwahaha ! Tiens, j’ai faim. »
L’un des criminels du hall allait hurler quelque-chose qui serait anodin au premier abord, mais terrifiant pour ceux qui en comprendraient le sens.
« Ils arrivent ! »
Celui qui venait de parler était un des criminels qui avaient décidé d’assassiner tous ceux qui étaient présents dans ce rassemblement. Mais c’était surtout celui qui était le plus proche de la grande porte. Son regard jeté vers l’extérieur mais surtout la mine horrifiée, tout laissait penser qu’il venait de voir quelque-chose d’effroyable.
Il s’était donc tourné vers ses quelques acolytes, et leur avait aussitôt lancé un regard vif et presque… apeuré.
« Les ninjas du Juge Blanc ! »
Et contrastant avec les mines désespérées des quelques criminels traîtres, un soulagement et une fierté prirent soudain le dessus sur tous les autres mercenaires et criminels présents dans le hall.
Le criminel traître placé à la porte d’entrée du hall paniquait, et ça se voyait. Et à peine eut-il tourné les yeux à nouveau vers l’extérieur qu’il fut heurté par un violent coup de… poing géant. En effet, si elle avait tout d’humaine, c’était bien la dimension de cette main fermée qui était invraisemblable. Dépassant la taille de la porte du hall au point de l’avoir explosée au passage, ce poing et ce bras incroyablement grands était reparti de là où il était, ne laissant du traître qu’un corps écrasé et dont l’inclinaison de ses membres indiquait des fractures mortelles.
Et dans la fumée de poussière provoquée par l’explosion de la porte, c’est une silhouette bien ronde mais de taille bien humaine cette fois qui avait fait son entrée. Et aussitôt, elle avait créé l’euphorie chez beaucoup de membres du Collectif, de mercenaires et criminels. Difficile d’imaginer qu’il y a quelques instants à peine, c’était un véritable bain de sang qui se profilait.
« C’est Obayo, le cuisinier du groupe ! On raconte qu’il aurait explosé un navire de l’Archipel de l’Eau à mains nues ! »
La fumée se dissipait, et révélait un homme imposant par sa prestance mais également par des formes effectivement bien rondouillardes. Un cigare à la bouche, il leva les deux bras en l’air.
« C’est l’heure duuuu… FESTIN ! »
Et soudain, des dizaines de personnes levèrent eux-aussi leurs poings pour acclamer celui qui venait de faire son entrée. L’un des trois lieutenants du Juge Blanc était arrivé pour les sauver !
Les quelques criminels qui avaient entamé la mutinerie avaient tous reculé, et restaient figés face à ce qu’ils venaient de voir. Les ninjas du Juge Blanc, le grand chef du Collectif, ils étaient vraiment là ! Ce grand rassemblement n’était finalement pas comme les autres ! Depuis toujours, les regroupements au sein du Collectif s’étaient toujours faits sans la présence de la totalité des lieutenants, et encore moins du chef lui-même ! Et aujourd’hui, ils seraient tous les quatre là ?!
Et le premier pouvoir des shinobis du Juge Blanc se voyait directement dans l’atmosphère qui régnait désormais dans le grand hall. Alors que certains avaient déjà perdu la vie et que la situation aurait pu virer au drame et au bain de sens, quasiment tout le monde avait désormais un large sourire aux lèvres. C’était incroyable : ils étaient persuadés que tout allait être réglé.
Akimichi Obayo – le premier des trois lieutenants du Juge Blanc – avait écrasé l’un des traîtres d’un gigantesque coup de poing. Mais derrière lui, c’était une silhouette bien moins imposante qui avait surgi. Sa rapidité et son habilité étaient impressionnantes. La situation était difficile à suivre à l’œil nu, mais le second lieutenant à avoir fait son entrée était venu poignarder successivement un bon nombre des traîtres.
« C’est Kaamon, le Bras droit du Chef ! ─ L’homme qui a abattu la garde civile de Murashigure l’année dernière ! Sa prime dépasse les 30 millions de ryôs ! »
Après un ultime mouvement acrobatique, Kaamon retomba sur ses pieds. Plus jeune et mince qu’Obayo, le deuxième lieutenant du Juge Blanc imposait néanmoins du respect par sa force tranquille. Et le mystère entourant sa force et ses oreilles à l'étrange forme participaient à sa réputation. Il soupira.
« On n’est plus que deux. On devrait s’attaquer à elle, il paraît qu’elle ne sait pas se battre… »
Les deux traîtres restants étaient cachés, et murmuraient depuis l’arrivée des ninjas du Juge Blanc. Et leur cible semblait claire : le troisième lieutenant, la seule femme du trio.
Elle aussi était arrivée derrière Akimichi Obayo. Plus fine que ce dernier, et bien moins vive ou impressionnante que Kaamon, la jeune femme portant un turban autour de son visage avait néanmoins une beauté qui lui valait l’acclamation de bon nombre de mercenaires présents.
« Toujours en train de donner des ordres, Kaamon… »
Elle soupira, tandis qu’elle s’avançait au centre du grand hall. Autour d’elle, les shinobis et membres du Collectif lui laissaient place. Quelques cadavres, pour la plupart ceux des traitres, jonchaient un sol finalement bien épargné par rapport à ce que la situation aurait pu être. Dire que certains avaient tenté une mutinerie. Pourquoi ? Avaient-ils voulu se faire plaisir ou est-ce que leur appât du gain leur avait fait oublier la règle fondamentale du Collectif ?
En tant que recruteur principale du Collectif, Asaara Ayako ne pouvait que s’en vouloir. Elle continua néanmoins de se concentrer sur sa tâche, et de sonder les environs en l’espoir de trouver des chakras hostiles ou cachés.
« Ah, il en reste deux… »
Elle se retourna alors soudain.
« … derrière moi ! »
Trop tard, les deux criminels s’étaient déjà élancés vers la lieutenante. Seuls Sendai Haiko et Tenshu Kadachi semblaient assez près pour agir…
Spoiler:
@Sendai Haiko et @Tenshu Kadachi vous avez le choix d'intervenir ou non : vous pouvez rester assis, tenter d'arrêter les deux traîtres, tenter de vous retourner contre Ayako etc.
La pluie était maître dans ses contrées qui en avaient même prit le nom. Pour certains elle représentait une couverture sonore afin de ne pas entendre les hurlements agonisant de la population, qui selon des légendes étaient audible au delà de leur frontières. Pour d’autres c'était les pleurs d'êtres célestes qui ne peuvent faire tourner le regard sur la situation désastreuses de ces terres. Kadachi lui avait une idée plutôt similaire à la seconde hypothèse, cependant le fait est qu'il semblait être dans le seul endroit du pays qui n'était pas à la portée des célestes. Ici la pluie était inaudible, il était seulement possible d'entendre le vacarme du au carnage qui était en train de se produire. Un tel évènement qui ne pouvait pas laisser indifférent les spectateurs tant il était insoutenable pour la plupart des bandits ici présent, mais pas pour le duo. C'est deux la avaient grandis dans un milieu bien plus horrible, cette odeur de fer leur était habituelle.
La seule chose qu'il ne comprenait pas c'était l'insubordination, si il y avait bien un collectif il devait donc y avoir un meneur. En voyant cette jeune fille tétanisé et incapable de répondre aux propositions et interrogations des deux Amejin, le prince se demandait comment c'était possible d'arriver à un tel carnage. L'idiote qui était paralysé par la peur ne devait sa survie qu'à des bruits de fonds, des bruits qui se faisaient plus fort que la pluie elle même. Tout le monde cessa de bouger comme si le temps s'était figé pendant un instant , toute l'animosité présente dans la salle avait été suspendu par de simple murmures. Le prince était impressionné, est-ce un signe de la venue des tant attendus dirigeants du Collectif ? Le prince esquissa inconsciemment un sourire en entendant un mercenaire “leur” arrivés. Qui pouvait donc bien arriver et faire taire toute cette révolte dans même avoir bougé le petit doigt. Le prince n’allait pas tarder à avoir sa réponseempêcha
Les ninjas du Juge blanc, que diable pouvait représenter ce nom qui avait suffit à stopper les affrontements ?La révolte fut stoppée, mais cela n’empêcha pas un des lieutenant de se groupe de s’attaquer a la porte en utilisant la technnique de decuplement. Son poing prenant des proportions gigantesques avait detruit la porte d’entrée, peu de temps après l'auteur de cette attaque penetra dans la salle créant une euphorie parmis les membres du Collectif. C'était cette effet qu'il fallait atteindre, être adulé par le peuple. Le allait devoir se renseigner sur ses hommes car ils étaient bel et bien admirés par certains et craints par d’autres. Les rouages de la psychologie humaine était quelque chose d’autant plus important a maîtriser pour celui qui veux devenir un leader que le maniement des armes par ceux qui veulent devenir des guerriers.
Cependant cela ne sarrêtais pas à l’Akimichi, un second homme venait de faire son entrée en scène. Kadachi ne pouvait s’empêcher de penser aux légendes sur les vampires en voyant cet homme virevolter avec tant de grâce parmis les mercenaires. Cet homme était encore plus craint que le premier et faisait office de bras-droit pour le Juge-blanc. Le prince applaudissait avec d’un air légèrement hautain le spectacle qu’il a pu observer. Tandis qu’une troisième personne faisait son entrée, deux mutins se jeterent sur elle. La rumeur disait quelle était incapable de se défendre, les gens étaient moins impressionné par cette femme. Kadachi en deduisit quun véritable leader devait inspirer admiration par ses capacités a diriger un groupe et craintes par sa capacité a detruire toute opposition.
Alors que les derniers rebelles se jeterent sur la femme qu’attendait presque désespérément le duo, le prince ne put s’empêcher de froncer les souricls. Ils navaient pas attendu tout ce temps pour que les gens qui faisaient l’objet de cette réunion meurent. Le duo était au plus près de l’action , le prince se leva du banc et s’ecarta rapidement avant de regarder en direction de la femme.
“Saturne, je vous prie d’intervenir…”
Suite à ses dire le prince croisa les bras et se préparait a observer son second en action.
Un bruit après l’autre, la cacophonie gagne ce grand hall où nous nous trouvons pour finalement laisser place à une stupeur certaine. Un mort, puis un autre, puis encore un autre. Des capacités connues dont chacun des shinobis du Juge Blanc font preuve. Ce nom ne m’est point étranger. Chargé des prises d’informations au sein de Seichi, j’ai déjà entendu parlé de ce personnage sans pour autant avoir voulu accorder un quelconque crédit à cette information. Il semblerait pourtant qu’aujourd’hui le loup veuille montrer le bout de sa queue. La première femme, qui ne répond toujours pas, reste au sol et commence à me courir sur le haricot. Je fais fi de sa piètre existence et de celle des intervenants pour relever la tête en m’affalant un peu sur ce banc où nous sommes posés avec le prince. La clope au bec, je me nourris doucement de ce poison qui me tuera probablement un jour en repensant à la situation.
Le son des égorgements et des os brisés sonne comme une mélodie. Fermant les yeux pour mieux apprécier cette dernière, j’esquisse tout de même un doux sourire. Je suis né dans ce bordel, je l’ai fui mais je l’aime quand même. Ce n’est pas normal, je le sais très bien, mais je ne peux rien faire d’autre que de profiter. Fatima, armée de son hijab et probablement préparée pour le Ramadan, est à nos côtés et déblatère je ne sais quoi. J’espère tout de même que ce bordel va bientôt s’arrêter et que l’on pourra entendre ce qu’a à dire leur chef, peut-être même échanger quelques mots avec selon ce que l’on pourrait apprendre dans aujourd’hui. Kadachi s’écarte et me donne une missive orale. D’une seule inspiration, je déglingue toute ma cigarette et me lève promptement en retenant ma respiration. D’un mouvement de jambe, je fais basculer le banc à la verticale puis envoie un coup de pied circulaire sur ce dernier. Il est alors propulsé juste au-dessus de celle que l’on nomme Ayako et vient percuter les deux guignols qui tentent de l’attaquer.
Une fois la chose faite, je libère la fumée accumulée dans mes poumons puis je retourne me placer sur un autre banc à quelques mètres de là. Je ne les ai pas mis hors d’état de nuire mais au moins, les protagonistes de cette réunion pourront agir d’eux même. Nous ne sommes point ici dans le but de tuer qui que ce soit ou d’aggraver la situation d’une quelconque manière. S'ils veulent les tuer, grand bien leur fasse à présent. Je regarde cette marque de chakra pur sur la seule main qu’il me reste avant de diriger mon regard vers le dénommée Kaamon. Lui aussi serait un bras droit d’après les dires des tantouzes aux alentours. Il a de sacrées oreilles tout de même, nul doute qu’il devait se faire victimiser à l’école et qu’il se faisait voler son goûter par ses camarades de classe. D’où sa volonté de paraître comme quelqu’un d’autoritaire.
Spoiler:
Haiko se sert du banc pour gêner les assaillants, de sorte à ce que les alliés d'Ayako puissent l'aider.
(Aucun passage sur ma fiche depuis pas mal de temps (0 technique), du coup j'improvise.)
Rapidement, Sendai Haiko avait entrepris d’aider la lieutenante, répodnant lui-même à l’ordre de Tenshu Kadachi. C’était évidemment quelque-chose qui s’était déroulé dans un très court instant, mais qui avait suffi au Nukenin pour envoyer le banc vers les deux criminels traîtres qui entendaient bien s’en prendre à la jeune femme. S’il était difficile d’imaginer que l’un des trois lieutenants du si réputé Juge Blanc ne puisse pas se défendre dans pareille situation, c’était pourtant ce qui semblait arriver.
Tandis que les deux criminels tranchèrent de leur épée le banc que le Sendai leur avait lancé, ces derniers faisaient alors face à une femme toujours sans défense, malgré le supplément d’instants de réaction qu’elle aurait pu prendre à son compte. Et leurs lames chutèrent enfin vers Asaara Ayako…
« Qu-qu’est-ce que… »
Partout ailleurs dans le hall, on avait plissé les yeux de peur de ce qui était arrivé. Mais lorsque les différents membres du Collectif, simples mercenaires ou éminents curieux les rouvrirent, ils purent constater avec surprise ce qui s’était passé.
Asaara Ayako était à genoux, protégée par une silhouette à la pilosité d’un blanc aussi pur qu’étincelant. Ce dernier avait paré à mains nues les deux épées des traîtres. On pouvait d’ailleurs voire un peu de sang couleur de ces dernières, montrant sans doute l’urgence dans laquelle le sauveur avait dû intervenir. Derrière les deux criminels qui avaient tenté de s’en prendre à la lieutenante, Akimichi Obayo et Kaamon avaient pris place. Mais nul doute que sans leur chef, ils n’auraient pu sauver leur comparse.
« Un tel comportement me peine… Kaamon ! »
Aussitôt qu’il entendit son nom, Kaamon s’élança avec son habilité et sa rapidité habituelles, pour finir par retomber un peu plus loin, dague à la main. L’instant d’après, les têtes des deux traîtres tombèrent au sol, leurs corps lâchant par la même occasion les katanas qui restèrent accrochées au mains… du Juge Blanc.
Autour de lui, tout le monde hurla alors de joie et de fierté ! Personne ne rêvait, le Chef du Collectif, le si réputé et craint Juge Blanc était là, parmi eux !
« C’EST LE CHEF ! ─ LE CHEF EST LA ! »
Le Juge Blanc était âgé, ses rides en témoignaient. Mais sa prestance et son chakra étaient tels qu’on comprenait à l’instant où on posait ses yeux sur lui que c’était quelqu’un d’important, d’unique même. Et outre sa pilosité blanche et pure, une cicatrice au milieu du visage marquait ce souvenir, déjà mémorable pour tous ceux qui s’étaient rassemblés ici, dans le grand hall du Collectif.
Le Juge Blanc se contenta quant à lui de retirer les lames légèrement plantées dans ses mains. Derrière lui, sa lieutenante se releva, et enleva la poussière de ses vêtements en tapotant dessus.
« Je suis désolée, chef. ─ Ne t’excuse pas. Par contre, retiens le visage de ces deux Nukenins qui ont tenté de t’aider. Tu iras leur parler après notre rassemblement. Ils pourraient faire partie de l’assaut contre le village dont nous parlerons plus tard. »
Le Juge Blanc se tourna alors vers Tenshu Kadachi et Sendai Haiko. Aussi impressionnant que cela pouvait être, le Chef du Collectif connaissait le visage de tous ceux qui étaient liés de près ou de loin à son groupe. Et ils n’en faisaient pas partie. Pourtant…
« Merci. »
Un mot si simple et pourtant si lourd de sens pour celui qui était parmi les personnalités les plus connues du Grand Continent.
Le Juge Blanc détourna ensuite ses yeux perçants pour se rapprocher du centre du hall, suivi de ses lieutenants. Tous les membres du Collectif et autres présents leur laissèrent la place et se rassemblèrent tout autour, tous prêts à écouter, certains ayant encore du mal à croire que leur chef était là.
« Mes compagnons, je ne vous ai pas fait venir sans raison aujourd’hui. J’attends quelqu’un d’important, qui ne devrait pas tarder. »
Les murmures ne tardèrent pas à faire leur apparition dans le paysage sonore, avec une question que tout le monde ou presque se posait : de qui pouvait-il bien s’agir ?
Spoiler:
Tour libre. Vous pouvez répondre (ou non) et choisir ce que vous faites. Le prochain tour démarrera quoiqu'il arrive à partir de samedi.
Comme à son habitude, Saturne ne c'était pas fait prier et fit preuve d'originalité lorsque le prince de la pluie le somma d'intervenir pour sauver cette femme. Il était quand même incroyable de penser que cette femme était une des lieutenants du Collectif. Elle semblait être incapable de se défendre et ce faisant, Haiko fut forcer de détériorer du matériel public qui avait été surement payé par la dynastie Tenshu. Balancer un banc sur les mutins n'était pas la façon la plus expéditive ni même la plus efficace pour régler ce problème, mais ils n'allaient pas donner de leur personnes pour de parait inconnus. Le prince se disait que c'était quand même un problème qu'ils aient eu à intervenir, cette femme devrait savoir ce défendre contre des raclures de la sortes. D'ailleurs l'intervention du manchot fut évidemment inefficace, du moment où les mutins étaient en possession de katanas et purent trancher aisément le banc d'un bois qui n'était plus très jeune. Le prince estimait que cela avait laissé assez de temps au compagnon de la femme pour intervenir, après tout ce n'était pas à eux de protéger les leurs.
En ne voyant pas les lieutenants réagir assez vite, le duo aurait très bien pu imaginer la mort de cette femme. C'était d'ailleurs une scène qu'ils allaient certainement regarder tout deux sans sourcilier, aucun état d'âme. Les choses ce passait comme ça pour les vrai natifs du pays de la pluie, aucune tafiole qui tourne le regard ni même baissent les yeux. Cependant les choses ne se passèrent pas comme tout le monde aurait pu le prévoir, Ayako était bel et bien vivante. Un grand homme avec une barbe plus que bien fournie venait de protéger cette femme en encaissant les attaques au sabres sur ses bras. Finalement les lieutenants passèrent à l'action après que ce Zeus 2.0 ait donné l'ordre au second d'agir. Cette espèce de vampire au oreilles pointues était vraiment extrêmement rapide, le prince fut stupéfait de n'avoir presque rien pu suivre des yeux lorsqu'il s'attaqua aux traîtres et leur trancha la tête net. C'est alors que tout le monde s'écria de joie en célébrant l'arrivé du fameux juge Blanc. Kadachi esquissa un sourire satisfait, il était en train de se dire qu'il n'avait pas fait tout ce chemin pour rien finalement et qu'ils auraient leur rencontre avec le leader du Collectif.
Toute la pression était donc enfin retombé, tout allait se passer correctement à partir de maintenant. Ayako qui devait être soulagé de ne pas avoir perdue bêtement la vie se releva et s'excusa auprès de son chef. Ce dernier lui fit comprendre que c'était un acte normal en tant que leader, il lui intima de retenir le visage du prince et de son compagnon afin de les rencontrer plus tard, il parla aussi brièvement d'attaquer un village. Le prince était en train de se dire qu'il allaient peut être rentrer dans des choses un peu trop sérieuse à son goûts, il devait en savoir plus avant de se positionner. C'était quelque chose qui pouvait sacrément jouer sur l'image que pouvait avoir le groupe, si ils avaient décider de montrer leur visages. Le Juge Blanc se tourna vers Kadachi, se dernier écouta les remerciement du leader avec un air neutre. Il se contenta de tendre sa main en direction du leader du Collectif et de lui adresser un grand sourire, c'était facilement lisible sur le visage du prince que ce dernier n'arrivait pas à en faire un sincère.
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« Jupiter, enchanté. » div>
Après la réaction du Juge Blanc le prince se retourna vers son compères et lui fit signe de le suivre afin de prendre une place où il pourrait voir le spectacle de manière confortable.
Alors que je suis assis sur un autre banc, les assaillants parviennent tout de même à se débarrasser du premier. Qu’à cela ne tienne, ils savent se servir d’une épée. Ce qui suit ne m’intéresse guère. Ils ont décidé de la tuer ? Grand bien leur fasse. Les personne ici sont probablement assez fulgurantes pour porter secours à leur camarade. Non ? Non. C’est un individu marqué par les années et un regard qui porte une certaine souffrance qui intervient. Puissant comme un buffle et dotée d’une aura certaine, je remarque sans trop de difficulté qu’il se démarque de nous tous. Il semble unique. Arrêter des lames à mains nues ? Même pour un shinobi expérimenté, ce n’est pas aisé de réaliser cela. Encore moins si il affronte des êtres qui peuvent mettre en danger ceux du Collectif. Visiblement, ce n’est pas quelqu’un à prendre à la légère et c’est d’un œil curieux mais averti que je l’observe.
…
La plèbe s’affole à son arrivée et quand ils en finissent avec les meurtriers, le dialogue qui suit entre eux éveille ma curiosité. À l’évidence, il sait que nous sommes des nukenins et pas de simples bandits. Ce qui est plutôt étonnant car je n’ai usé d’aucun jutsu. Soit il est divinement clairvoyant, soit incroyablement mouleux, soit il est très bien informé. Dans un cas comme dans l’autre, cela ne change rien. Celui qu’on nomme le juge blanc nous a annoncé de la sorte, c’est donc ainsi que nous seront considérés par les autres à présent. Aussi, cette femme devrait s’entretenir avec nous… L’assaut contre un village ? Savoir lequel ne m’avancerait à pas grand chose mais c’est plutôt l’importance de ce dernier qui m’intéresse. Un village caché ? Ou quelque chose de moins… militarisé ? L’homme semble sûr de lui et ne fléchit pas dans ses mots. En fonction de ce nous pourrons gagner à fournir notre aide, il est fort probable que nous soyons intéressés.
…
Le mot est lâché et je me contente de le regarder, silencieux. Je présume qu’il nous est redevable ou quelque chose comme ça. Allez savoir comment fonctionne réellement cet homme, c’est un mystère pour moi-même. Le rassemblement commence donc et une personne encore bien plus importante est, semble t-il, attendue. Les événements qui ont présentement lieu renforcent l’image que le Collectif renvoie de lui-même. Kadachi me fait signe d’approcher, je m'exécute sans sourciller ni même poser de question. C’est attentif mais pas non plus armé d’un air naïf que je compte regarder ce qui se passera prochainement.
Spoiler:
Haiko reste silencieux en regardant les personnes du Collectif puis rejoint Kadachi quand il lui fait signe.
« Eh toi ! Pousse pas, on veut tous voir la personne qu’le chef attend… »
Une voix presque insignifiante parmi toutes celles qui murmuraient dans le grand hall. Qui est-ce que le Juge Blanc pouvait bien attendre, et surtout qui aurait mérité qu’il se déplace et rassemble ses mercenaires au cœur de Murashigure ? Mais un bruit sourd – celui d’une frappe directe – en fit se retourner plus d’un. Et tandis que tous étaient en cercle autour du Chef et de ses trois Lieutenants, on vit dans l’amas de mercenaires une poignée se séparer pour faire place à quelqu’un qui s’avançait. Posant un pied ferme pour s’introduire au centre de l’assemblée, l’inconnu relâcha l’un des mercenaires impolis qui l’avait gêné un instant plus tôt. De quoi annoncer la couleur.
« Malgré le fait qu’ils soient aussi nombreux et différents, tes mercenaires te sont toujours aussi dévoués, Juge Blanc. »
Une silhouette épaisse et musclée retira rapidement sa capuche pour se dévoiler à tous les criminels rassemblés. Et certains purent immédiatement reconnaître l’homme qui avait fait son apparition. Que ce soit de par sa balafre si précise, son tatouage sur le crâne ou sa pilosité écorce : l’ancien Seigneur de l’Eau, Raonaka Ao, avait fait irruption ! Mais rapidement, tout le monde put se rendre compte, notamment via le silence et la patience du Juge Blanc et de ses lieutenants, qu’il était en réalité l’invité qu’ils attendaient.
Regardant avec mépris le mercenaire qu’il avait jeté au sol, le visage tuméfié par le coup qu’il avait reçu de sa part, Ao engagea sa totale attention vers le quatuor qu’il avait en face de lui. Ils étaient tous les quatre la bande de mercenaires la plus réputée du Grand Continent.
« Comme je te l’avais dit sur mon parchemin, j’ai quitté ma fonction seigneuriale et suis désormais l’un des quatre Commandants de l’Homme au Chapeau. C’est avant tout de sa part que je viens te parler. Tout d’abord pour confirmer le fait qu’il est de retour, mais aussi que ses actions récentes l’obligent à se retirer un moment. Enfin vu ta relation avec lui, tu dois bien le savoir… »
De nouveaux murmures firent éclosion dans le grand hall. Tous ceux qui faisaient partie du Collectif et qui connaissaient un tant soit peu son histoire savaient qu’il portait deux figures fortes. La première était l’Homme au Chapeau, celui qui aurait fondé l’organisation il y a bien des années. Et l’autre était le Juge Blanc, qui en était le chef, naturellement. Ainsi, il était évident qu’il existait un lien entre ces deux personnalités, aujourd’hui les plus craintes par les hautes instances du Grand Continent et de ses archipels. Mais personne ne semblait capable de savoir quelle était cette relation.
La main de l’ancien Daimyô plongea dans l’intérieur de son habit. Il en ressortit un rouleau de parchemin.
« Les Seigneurs de tous les pays du Grand Continent se rassemblent au Pays du Feu dans le plus grand secret. Les agissements des villages cachés leur posent problème, ce qui est jusque-là une bonne nouvelle pour nous tous. Mais s’ils viennent à s’allier officiellement ou officieusement, ce ne sont pas simplement les villages shinobis qui seront dans leur viseur. »
Raonaka Ao envoya sans vergogne le rouleau de parchemin aux pieds du Juge Blanc et de ses lieutenants.
« Comme promis. Tu y trouveras des informations et un plan sur la détention de ton compagnon d’armes. Prends cela comme un cadeau de ma part, et une motivation supplémentaire pour toi de faire intervenir le Collectif dans l’équation. Si nous serons toujours loin d’une alliance ou d’un gouvernement international : il faut tout faire pour empêcher que cela arrive. »
Spoiler:
Tour libre, encore une fois. Vous pouvez intervenir si vous le souhaitez. La suite arrivera rapidement que vous postiez ou non.
Le Juge Blanc n’était pas surpris de voir l’ancien Seigneur de l’Eau débarquer. Et pour cause, les paroles du Raonaka avaient justifié cet état de fait. Les deux hommes avaient échangé par courrier et faucons. Tout ceci expliquait pareille rencontre, et surtout écartait l’hypothèse d’une coïncidence heureuse ou malheureuse.
Mais il était néanmoins surprenant pour le Chef de constater le revirement de situation et le changement de bord de celui qu’il avait connu comme étant l’un voire le Mizujin le plus dévoué et nationaliste. Pourquoi faisait-il tout ça ou plutôt, agissait-il de la sorte uniquement sous pression ou par respect pour son nouveau leader, l’Homme au Chapeau. La situation était extrêmement intéressante. A l’instar de ce rouleau de parchemin lancé à ses pieds, pour lequel le grand leader du Collectif s’agenouilla afin de le ramasser.
En se relevant, il avait déjà déroulé et dévoilé le contenu du document à ses yeux. Dans sa barbe neige, il esquissa un rictus, tout en enroulant à nouveau le parchemin lorsqu’il en eut fini la lecture.
« L’époque où nous étions ennemis et où je t’ai donnée cette cicatrice semble révolue. »
Autour des fortes personnalités, beaucoup furent intrigués d’une telle phrase. Est-ce que cela voulait dire que la balafre du grand Raonaka Ao était due au Juge Blanc ? Cela signifierait-il que les deux hommes avaient un passé commun ? En tout cas, il y avait des zones d’ombre à éclaircir pour les plus curieux.
« Si je comprends pourquoi l’Homme au Chapeau t’envoie, je ne comprends pas pourquoi tu me fais ce… présent. N’as-tu plus aucune considération pour ton archipel… »
Il plongea ses yeux dans ceux d’Ao.
« … ou considères-tu que ce qu’est devenue la cité et le reste des villages shinobis sont des obstacles à la grandeur de Mizu ? »
Il plissa les yeux quelques secondes pour se donner le temps d’une ultime réflexion. Puis lorsqu’il les rouvrit, il semblait avoir pris sa décision.
« Ayako ! Qu’en est-il des deux jeunes qui t’ont aidée ? ─ Aucune pulsion meurtrière. Ils ne sont pas venus pour nous tuer. ─ Bien. Obayo, prends-les avec toi. Je te confie l’assaut… »
Le Juge Blanc se tourna alors vers son Lieutenant, l’Akimichi, et lui tendit le parchemin donné par Raonaka Ao.
« … sur Kirigakure no Satô. »
Spoiler:
Si vous voulez exprimer quelque-chose, accepter ou refuser la proposition, dire quelque-chose etc. c'est durant ce tour.
Le prince patientait la main tendue vers le Juge blanc en attendant que ce dernier daigne retourner la politesse qu’avait faite preuve Kadachi. Le jeune Amejin était en train de se demander qui est-ce que le Collectif pouvait bien attendre. Cela devait certainement être une personne importante, peut-être même le fondateur du Collectif lui-même ? Les choses commençaient à devenir intéressante pour le duo, il semblait se tramer quelque chose de très intéressant. Le vent commençait à tourner, le Collectif avait la force de tout changer dans le Yukan et le prince l’avait bien évidemment compris. Tout le monde patientait en cercle autour du Juge et de ses lieutenants, l’impatience était en train de se faire sentir. Jusqu’au moment où on entendait au milieu de tous les murmures un bruit sec, quelqu’un venait de se faire frapper, le prince tourna la tête vers l’extérieur du cercle vu que maintenant il était au premier plan, tout le monde s’écartait pour faire place à un grand homme encapuchonné. Cet homme avançait d’un pied ferme jusqu’au centre de l’assemblé afin de rejoindre le Juge Blanc, il était donc bel et bien la personne que tout le monde attendait. Relâchant le mercenaire qui l’avait gêné quelques instants plus tôt, le Daimyo de Mizu no Kuni ce dévoila à tous. Le prince ne connaissait pas cet homme, en voyant son allure de féroce guerrier et sa cicatrice le prince ne se douta pas un seul instant qu’il était le seigneur du pays de l’eau. Jusqu’au moment où cet homme prit la parole, le prince fut stupéfait de ce qu’il venait d’entendre, cet ancien seigneur venait de devenir l’un des quatre commandants de l’homme au chapeau. Qui pouvait bien être cet homme dont l’évocation de son nom en fit murmurer plus d’un dans l’assemblée.
Des informations intéressantes venait jusqu’aux oreilles du prince, une réunion secrète se tenait au pays du feu en ce moment même. Les choses commençaient à bouger très rapidement, il allait falloir se positionner très rapidement afin de rester dans la course. Si les grandes puissances de ce monde s’allient les choses peuvent très rapidement tourner au désastre. Si d’anciens ennemis comme le Juge Blanc et cet ancien seigneur s’allient sous l’égide de cet homme au chapeau, cela devait signifier qu’il était un homme des plus puissants du grand continent. L’ancien seigneur du pays de l’eau venait de jeter sans vergogne un parchemin au pied du Juge Blanc qui s’abaissa pour le ramasser. Prenant une rapide réflexion, le Juge Blanc confia l’attaque du village de la Brume à son lieutenant Obayo. Il questionna sa lieutenante Ayako sur les intentions de Kadachi et de son compère, les invitant à prendre part à cette attaque. Le prince s’approcha du Juge Blanc la main toujours tendu en sa direction.
L’un des deux jeunes c’est présenté à vous, la politesse voudrais que vous fassiez de même cher Juge Blanc.
Le prince regarda la lieutenante Ayako de son regard perçant, avait-elle un quelconque dont pour sonder l’âme des gens ? Etrange pouvoir se disait le prince.
Je comprends que vous avez vos petit secrets, mais j’aimerais savoir pourquoi attaquer le village de Kiri ? En réalité fait moi-même partie d’une organisation qui œuvre pour le pays de la Pluie et nous aimerions avant de nous associer avec vous, savoir quel intérêt avons-nous à vous prêter main forte par exemple ?
Spoiler:
Kadachi s'approche du Juge blanc la main toujours tendue vers lui en attendant qu'il reponde à sa présentation et lui pose des questions.
Voici donc une bien curieuse discussion, beaucoup de noms sont cités dans cette dernière. Celui du Juge Blanc, un certain Homme au Chapeau ainsi que ses commandants… En ce qui concerne ce dernier, je n’ai pu obtenir que quelques bribes, trois fois rien. Juste assez pour savoir qu’il n’est point un mythe mais pas assez pour vérifier son identité par moi-même. La réunion en cours est en réalité plutôt un dialogue expédié très rapidement entre ces deux personnes visiblement liés par un passé commun. Pour l’instant du moins. Ce qui me frappe, en premier lieu, est la quantité d’informations de la plus haute importante dont dispose le balafré. Enfin, le daimyo du pays de l’eau. Savoir à quoi ils ressemblent n’est un défi pour personne, ces types ont l’habitude placarder leurs tronches un peu partout sur leur territoire. Un Seigneur qui sait se battre ? Un peu comme le Shogun ? Une curiosité certaine, il vaut mieux se méfier de cet homme se trouvant bien trop loin de sa province. Une autre chose m’interpelle. En effet, voir le Juge Blanc s’agenouiller ainsi pour ramasser quelque chose qui lui a été vulgairement jeté aux pieds… Est-il une personne complètement dénuée de fierté ? Ou bien est-il plutôt du nombre des raisonnables ? J’aurais tôt ou tard une réponse à ces questions, cela est sûr. Pour l’instant, il semble qu’il faille attaquer un des villages cachés.
…
Un grande entreprise, pour sûr. Trouver le village ne serait point une chose aisée si un kirijin ne nous aidait pas, comme c’est présentement le cas. Qu’a t-il bien pu se produire à Kirigakure no Sato pour que son propre seigneur veuille l’attaquer ? Une histoire d’influence, de manipulation ou d’autres types d’intrigues qui dépasserait la plèbe probablement… Qu’à cela ne tienne, le parchemin est passé à l’obèse et si nous devons partir pour la Brume, c’est aussi pour récupérer un prisonnier je présume.Du moins comme le disait Raonaka Ao, un allié du Juge Blanc est retenu prisonnier quelque part et nul doute qu’il se trouve à Kiri sinon pourquoi le vieillard l’aiderait ? Par pure bonté ? Alors que c’est complètement le bordel dans le coin ? Un peu de sérieux voyons… Kadachi a l’intelligence de s’informer sur ce qui nous attend, tout est catapulté à vitesse grand V. Non pas que cela me dérange mais j’apprécierais simplement un peu plus de clarté autour de tout ce bourbier.
Toujours dans sa réflexion, le Juge Blanc dut néanmoins penser à autre chose puisque l’un des deux jeunes inconnus avait décidé de s’approcher dangereusement de lui. Mais le pire dans tout cela n’était pas simplement sa marche imprudence, mais tout le reste de son entreprise. Il avait, contre toute attente, adopté un ton des plus directs, mais dans une sorte de respect timide et présent. Savait-il seulement à qui il s’adressait ? Bien sûr qu’il le savait. Mais il ne voulait apparemment pas rester sur une poignée de main refusée. Et il prenait un risque considérable, raison pour laquelle beaucoup de membres du Collectif en restèrent bouche bée. Mais là encore, surprise…
« Tu as raison… Jupiter, n’est-ce pas ? Je dirige le Collectif. Et comme tu l’as compris, j’aimerais que vous aidez mon lieutenant à attaquer Kirigakure no Satô. »
La poignée de main eut lieu entre le prénommé Jupiter et le Juge Blanc. Ferme et rapide, celle-ci officialisait un début de collaboration, malgré les apparences et les doutes que l’on pouvait en émettre. Respectueux et droit dans son habit, celui qui dirigeait le réseau criminel le plus étendu du Grand Continent montrait une facette de sa personnalité qui lui avait permis d’arriver si haut : son humilité. C’était en sachant quelle était parfaitement sa place dans ce monde qu’il avait pu accomplir tant de choses.
Parmi l’assemblée, certains avaient soupiré, puisqu’ils s’étaient tous attendu à une punition de la part du Juge Blanc. Mais aucune sentence n’avait eu lieu.
« Toi, tu as ta propre organisation ? Et bien, si tu m’aides, je te revaudrai ce service avec le Collectif. Et il ne s’agira pas simplement d’attaquer le village de la Brume… »
Le Juge Blanc jeta un vif regard dans la direction de l’ancien Seigneur Raonaka.
« … nous avons un de nos compagnons à retrouver. »
Il reporta ensuite son attention sur Jupiter et l’autre jeune qui l’accompagnait. Et d’un mouvement de main, il les invita à rejoindre Obayo pour la suite, qu’ils acceptent ou non de l’aider.
Ce ne fut qu’ensuite que le Chef du Collectif se retourna vers ses pairs et ses nombreux associés. Mercenaires, criminels, chasseurs de primes, déserteurs… tous rassemblés car ayant tous eu à faire avec le Collectif, ce grand réseau organisationnel et hors-la-loi. Aujourd’hui, ils allaient bouger.
« A leur création, nous ne pouvions prévoir ce qu’allaient être ces villages shinobis. Cités militaires outrepassant parfois les Seigneuries et les lois qui étaient déjà nos ennemies, elles sont devenues une nouvelle menace puisque leurs ninjas se sont accaparés missions et contrats qui nous permettaient à tous de vivre ! A partir d’aujourd’hui, ça va changer ! »
Des applaudissements forcément attendus, et des hourras à foison.
« Les Seigneuries et leurs lois ne sont plus nos seuls ennemis : les shinobis des villages le sont aussi ! Et eux aussi… »
Le Juge Blanc pointa alors l’index dans une direction où quasiment tous les regards convergèrent. Au fond du grand hall, Ayako avait la main sur une sorte de tableau. Au signal de son Chef, elle le retourna.
« … feront dorénavant partie de notre marché noir ! »
Le tableau se révéla alors contenir différentes affiches, avec des visages ou des noms associés. Il y avait des personnalités importantes mais également des Iwajins, des Kirijins, des Kumojins et même d’autres ninjas. Et sur chacun de ces avis de recherche et contrats il y avait…
… une prime.
Spoiler:
Fin du RP, n'hésite pas à conclure de votre côté (on ré interviendra peut-être si nécessaire). Bravo, vous avez débloqué l'accès à une mission qui arrivera prochainement !
Contre toute attente, celui qu'on nommait le Juge Blanc n’avait pas décider d'ignorer le prince de la pluie et sa main tendue. Des chuchotements pouvaient s’entendre dans la foule, certains pestent contre Jupiter tandis que d'autre saluaient son courage. Kadachi savait très bien à qui il parlait, mais il voulait seulement montrer à cet homme qu'il n'était pas n'importe qui ici. Murashigure c'était chez lui, et rien ni personne ne pouvait lui retirer cela c'était évident. Seulement voilà, le Juge Blanc avait montré une facette de lui même qui montrait qu'il faisait bel et bien parti des plus grand : l’humilité. Pas sur que cette notion soit aussi développé chez notre protagoniste de sang dynaste. Se présentant sous son pseudonyme comme venait de faire le prince, le Juge Blanc présente les fait. L'Objectif de cet assaut était de libérer quelqu'un qui était à Kirigakure no Sato, l'aide des ninjas du Seichi pouvait donc leur être utile en effet. Cependant cela n’allait pas être une mince affaire se disait le dynaste, le village de la Brume était une des trois grandes puissances ninjas du continent. Elle comptait des membres éminents comme Watanabe Shiori la cheffe des sabreurs ou Yuki Kaya la dirigeante du clan du même nom. Est-ce que Kadachi et ses acolytes allaient pouvoir faire la différence lors de l’assaut de Kiri par le Collectif ? C’était assez compliqué à savoir tant ces institutions devaient grouiller de ninja talentueux. De son côté le prince ne doutait pas de la capacités de ses hommes, mais plutôt de leur nombre peu conséquent face à tout le vivier que représentait le village de la Brume.
Le juge blanc étant un homme intelligent, savait ce faire des alliés et après avoir signalé qu'il serait prêt à apporter son aide à l'organisation Amejin si le besoin s'en faisait sentir, les deux partie se serrèrent la main afin de conclure l'accord. Le prince espérait bien revenir vivant de leur affrontement et utiliser le Collectif à ses fins. De plus cette expérience du combat réelle allait permettre au prince de tester son groupe d’homme et peut être leur permettre de devenir encore plus fort qu’aujourd’hui.
“Je suis honoré de collaborer avec un homme tel que vous.”
Rejoignant ensuite Akimichi Obayo afin d'en savoir plus sur cette attaque, Kadachi fut étonné que le Juge Blanc passait a autre chose aussi rapidement. D'après lui tous étaient ses ennemis dorénavant. Ayako tenant un tableau, il était possible d'y voir des primes sur la tête de tout les ninjas au marché noir. Le prince souriait, il pourrait encore plus facilement se faire de l'argent à présent .
Kadachi dit “l’insolent” a réussi à avoir sa poignée de main. Est-ce là un signe qu’il incarne une personne respectable ou plutôt non négligeable ? Dans un cas comme dans l’autre - ou encore un autre en fait -, le message passé est probablement voulu : il considère celui qui a l’air d’un gamin face à lui. Malgré ses manières bien plus raffinées que la plupart des individus présents dans cette salle, sa capacité à faire bouger un groupe de personnes ne semble pas remise en question. C’est une bonne chose, pour lui comme pour nous. Pour le Juge Blanc, nous représentons quelques bras armés possiblement prêts à l’aider dans sa quête, celle qui consiste à libérer son ami - ou son allié, que sais-je - donc une sorte de pain béni. Pour nous, cette pseudo-alliance nous permettra de nous rapprocher de notre objectif, des hautes sphères du pays de la pluie, du trône. Un de ces symboles nécessaires pour la révolution au sein de ce pays, celle qui redorera - espérons le - l’image de ces contrées que nous chérissons tant. Pourquoi les apprécions nous tant que ça ? Un véritable mystère… Personnellement, je pense que c’est un sentiment qui me vient depuis cette tendre (grande ironie) enfance que j’ai pu vivre dans le coin.
…
Aucune parole ne sort de ma bouche, comme à l’accoutumée. Je fais probablement partie de ceux qui savent rester en retrait et laisser la tête parler. Suis-je l’un des plus réfléchis pour autant ? J’en doute fort mais cela se pose tout de même comme question. L’impulsivité est un trait de caractère qui me correspond parfaitement mais le sens du devoir fait que j’arrive à garder la tête froide - comme maintenant - et ainsi attendre les ordres du prince. Le marché conclu, les primes affichées montrent une flopée de shinobis mis à prix. Mon regard se dépose sur les primes les plus basses car je n’escompte point combattre les plus grands de ce monde, pas tout de suite du moins. Je ne manque pas de passer sur Hyûga Takumi & Ryoko Goten… Deux têtes de winners ceux-là, j’ai vachement envie de les baffer. Quoi qu’il en soit, c’est dorénavant pour la suite que nous devons nous préparer et tout ce que j’ai à dire, c’est que je suis très loin d’être déçu par cette entrevue (bien qu’elle puisse être la cause de notre mort prochainement).