Silencieuse, à la droite de Yamamoto, je scrutais les shinobi présent et déjà alerté par l'un ou l'autre compères qui aurait transmit l'information. Ecoutant les mots de mon fiancé, je tourne la tête vers lui et ensuite vers Kaya, a qui il vient d'ordonner de partir sur les lieux dit de l'explosion. Je reste surprise par se choix, mais ne pipe pas un mot alors qu'il continue de parler, cherchant dans un sens à rassurer tout le monde.
Il se tourne alors vers moi, pour m'adresser un ordre, une mission à accomplir également, ici même au sein du village en me laissant carte blanche. Puis-je protesté ? Lui dire que j'ai du mal à concevoir sa stratégie et que je doute assez fortement de mes capacités à gérer sa demande. Parce qu'il me laisse carte blanche, alors si je me loupe, lui et moi, on risque encore de se prendre la tête, parce que je n'aurais pas géré. Je n'aime pas ce genre de responsabilités. Pourtant, il n'est pas l'heure de tout cela. Les doutes ne sont pas permis dans une situation d'urgence comme ça. Il faut juste que je garde mon calme. "Bien." Soufflais-je alors calmement avant de me détourner de lui sans dire un mot de plus.
Je me tourne alors vers les portes et regarde celle-ci un instant avant de me tourner vers l'un des gardes. "Va me chercher les personnes non affectés à la garde des portes." Ordonnais-je alors, espérant voir arriver assez rapidement un bon groupe de ninja pour pouvoir mettre en oeuvre les idées déjà présentent dans ma tête même si elles n'étaient pas forcément des plus surprenante, la base, un renforcement simple. Peut-être même un peu trop facile si jamais il s'agissait de ce que beaucoup d'entre nous on imaginé... Une attaque d'Iwa. Une vengeance pour ce que l'on a fait il y a de ça plusieurs lunes. Un juste retour des choses d'une certaine façon... Et dans tout cela, il ne fallait pas céder à la panique, juste rester calme... Une chose qui peu parfois, s’avérer plus que compliqué. Surtout dans ce genre de contexte.
Il n'empêche que là, je dois accomplir ça et qu'il me faut des personnes pour le faire. Parce que seule, je ne pourrais pas faire grand chose. L'union fait la force comme on dit. Pourtant, ce que je crains le plus en réalité, c'est une mobilisation trop forte pour quelque chose qui n'arriverait que dans plusieurs heures... Parce que je sais que l'angoisse, la peur et le stress font très mauvais ménage avec le temps qui s'écoule, parce qu'il passera bien plus lentement, que l'on redoute des heures sombres pour Kiri à cause d'actes passés. Le temps risque d'être quelque chose de désagréable pour nous si jamais il s'éternise, à cause de la fatigue que tout cela créera même si on est supposément entraîné pour y résister.
Alors que maintenant des ninjas arrivent je prends rapidement la parole pour tenter de déjà diviser les troupes en trois groupes. "Il me faut des personnes pour renforcer les surveillances des portes, d'autres pour effectuer des rondes et surtout, il me faut des personnes pour faire rentrer les villageois qui se trouveraient en dehors de nos murs et les convier à se mettre à l'abris." Calme. Il faut que je reste calme et ne pas céder à la panique, ce qui pourrait foutre un beau bordel dans tout cela et envoyer au diable une pseudo organisation que l'on pourrait trouver là maintenant.
Jour de repos, en théorie du moins, Tsu’ trouvait la pause bienvenue, c’était qu’elle avait enchaînée les malchances lors de ses patrouilles de routine ces derniers jours. Dehors, elle était sereinement en train de fendre, ou plutôt tenter de le faire, du bois pour la maison. Froid hivernal après tout. Une silhouette à l’apparat familier venant de son portail lui fit poser sa hache, la Chumani grimaçait alors que de l’agitation semblait se faire entendre hors des murs de sa cour.
« Aux portes tout de suite ! Et équipée, c’est une alerte ! »
S’accordait à peine à lui expliquer le garde chargé de rassembler ses troupes. Sans commenter, la kunoishi s’exécutait et il ne lui fallait que quelques minutes au pas de course pour rejoindre le fameux lieu du rassemblement. Une femme, loin d’être inconnue à Kiri semblait à la tête des opérations, la fameuse sabreuse. Ce qui inquiétait d’autant plus la Chumani devant l’agitation grandissante et le discours de la femme n’allait pas la rassurer… Pourtant, spontanément, elle levait la main avec un calme déconcertant pour se proposer, ou plutôt ses services.
« J’ai des compétences de repérage, je peux traquer nos civils à l’extérieur plus rapidement. »
La population devant l’entassement était moins sereine que la flopée de shinobis qui donnaient l’impression d’avoir la situation bien en main, mais cela n’empêchait pas pour autant les interrogations. Tsu’ volait l’attention une nouvelle fois en s’adressant à la sabreuse, sûrement la plus apte à répondre.
« Mais qu’est-ce qui se passe au juste ?… »
Mieux valait paraître incompétente et ignare que se retrouvait dépasser sous la surprise. Ce qui lui fit penser qu’il serait peut-être temps de traquer dans les volontaires un ou deux visages familiers capables de la rassurer. Pour le moment sa recherche se faisait interrompre à plusieurs reprises par son attention volée à droite et à gauche. Qui oserait attaquer Kiri ?
Tout cela ne lui inspirait rien de bon, mais trop penser serait son pire malus pour le moment, aussi elle se contentait de prendre son affectation et s’y tenir. A chacun son rôle dans ce monde après tout. Malgré son allure calme, son estomac se serrait sous l’appréhension, la genin n’étant définitivement pas prête pour un affrontement, étant toujours une néophyte. Son regard naviguait sur le village ou du moins les environs l’entourant, un rappel amer à sa vie avant lui la frappait, les champs de batailles et leur barbarie ne lui manquaient nullement…
Jour de repos, en théorie du moins. Comme tous les autres jours non ? Honnêtement, si j'étais devenu Shinobi, ce n'est pas particulièrement pour l'action ou la paye. J'aurais pu avoir les deux en foutant autre chose de ma vie que de me fouler à courir après des gens que je n'connaissais même pas, et le pire, pour les tuer. Ce dernier point ne me dérangeait limite pas, à vrai dire je pensais et pense toujours que Kiri restera l'unique bastion assez puissant pour repousser les hordes d'amateurs du continent. Mon opinion sur ces gens restait inchangé bien que j'en étais issu, et les évènements durant le sommet des Kage ne firent que conforter mes idées.
Le temps s'écoulait éperdument et il ne fallu que quelques semaines suite à mon affectation pour ressentir ce qui pourrait être l'un des prémices d'un grand danger.. enfermé, caché, reclus dans mon modeste taudis de bois où je vivais. Nulle doute que n'importe quel utilisateur du Sunaton aurait pu.. d'une simple main apposée sur le sol, ressentir le danger imminent d'une force encore non identifiée. J'avais eu ce jour, seulement le temps de subir une poigne au cœur.. qu'un garde frappait déjà ma porte. Frapper à ma porte, il faut être fou ou bien me connaître pour oser une telle chose. La voix d'un garde chancelait à travers la petite ouverture que j'avais laissée à sa disposition..
« Amagai, c'est très important, écoute moi.. tu dois te diriger aux portes du village ! Il s'est passé quelques chose ! On sait que t'es pas aussi nul que tu le prétends ! »
« Bien, je prépare ma jarre. »
M'ouais.. c'est clair qu'en me flattant, il avait peut-être une chance de me convaincre. Enfin non, il m'avait déjà convaincu de part sa simple venue, et il est vrai qu'au fil des années, j'avais malgré ma nature tout sauf belliqueuse, élaboré assez de techniques défensives capables d'obstruer mes lacunes dans les autres domaines.. Et de la préparation, il en fallut avant que je ne rejoigne l'attroupement aux portes du village, ou la foule civile s'évertuait de clamer notre supériorité. J'avais traîné des pieds durant tout le chemin, cogitant sur les rumeurs qui circulaient dans toutes les bouches. Iwa? Sérieusement ? J'espérais au moins que Nana et Himiko étaient elles aussi au courant.. je ne m'en faisais pas pour Seiko, elle était grande. Par contre, c'est plutôt cette tignasse bleutée qui m’intriguait.. je l'avais bien rencontré quelque part et aussitôt m'approchais d'elle, Shiori venant à donner les premières consignes..
«..je peux traquer nos civils à l’extérieur plus rapidement. »
Boarf, je ne vais pas la laisser toute seule quand même. Je m'imaginais déjà le pire.. mais si quelqu'un d'inutile devait à la limite crever, c'était moi, pas elle. Personne ne m'attendait vraiment à la maison, pas même des amis, ni même les membres de mon équipe. Et bon, j'étais un Genin, mais un adulte aussi bordel de con ! Prends tes responsabilités Amagai ! Pas le temps d'enfiler des perles !
J'ébouriffais sa si belle chevelure, histoire de l'embêter un peu, mais gentiment, j'étais la figure rassurante qu'elle espérait ? C'est bien de cette manière que je perçus son regard suite à mes mots. Puis je me retournais finalement vers Shiori qui me fixait, peut être à cause de la place que je prenais avec mon barda ou mon accoutrement. Je secouais enfin vaguement la jarre devant ses yeux, espérant qu'elle comprenne que mon Sunaton était en dehors d'une arme redoutable, un excellent moyen de servir de bouclier.
« Je suis aussi volontaire pour l'assister à l'escorte des civils. »
Alors que la tension était à son comble, les gardes de la ville observaient les alentours avec vigilance en s'attendant à un assaut de quelques fous furieux. Il ne manquerait plus qu’il ne pleuve pour rajouter un petit peu plus de tension à la situation. Madoka tendit la main, mais non, il faisait encore beau dans le village de l’eau. Enfin beau, il y avait bien du brouillard permanant, alors pour être guetteur, cela ne devait pas être un travail facile. Enfin, ce n’était pas vraiment l’angoisse de la situation ou du travail tout court qui perturbait la jeune officiellement ninja de Kiri depuis peu. Non, aujourd’hui, elle était une artiste, avec l’accent italien parce que cela faisait super classe. Dans sa propre vision des choses, elle portait une sorte de blouse avec un grand chapeau très large. Cela faisait sans doute des heures qu’elle travaillait les couleurs pour son œuvre géante. Car oui, dans sa propre façon de voir son environnement le temps était pliable à volonté. Elle venait tout juste d’arriver aux portes de la ville, mais pour l’adolescente, elle préparait ses outils de travail depuis longtemps. À la place, elle porte son kimono habituel blanc avec de petites pointes ci et là de bleu et de vert. Elle était armée simplement de crayons de couleurs, oui et bien excusez-moi, mais on n'a pas le budget pour davantage !
On avait donc chargé la très connue artiste de renommée mondiale Madoka d'aiguayer un petit peu la porte de la ville ! Bon, qui pouvait bien être ce « on » ? Aller ! On va dire que c’est le maire de la ville, il n’y en a pas, mais cela n’allait pas être pour si peu de logique que l’esprit malade de la petite fille allait s’arrêter. Elle avait beaucoup de chance, car elle avait une magnifique surface de travail de plusieurs mètres de hauteur. Par chance, elle avait suivi une école de peintres ninja dirigée par le maître Masolino. C'était bien pour cela qu'elle puisse marcher sur les murs afin d'accéder sans échafaudage partout ! Pas folle la guêpe ! Enfin peut-être juste un petit peu…
Madoka ne portait pas son bandeau pour le cou, car elle avait dû le mettre à la place de sa corde de baliste anti-papillon, mais je vous conterai cette histoire une prochaine fois. Alors que les amoureux tout en haut de la porte principale semblaient essayer d'organiser la défense du village et d'envoyer un petit groupe en exploration des explosions, l'artiste dans sa grande inspiration commença par du violet, parce que c'est très joli le violet. Tout le monde aime le violet n’est-ce pas ? Boooon ! Alors c’était le moment d’aimer, car la blanchette commençait à dessiner de magnifique montagne violette sur les portes de la ville en chantonnant. Oui, cela l’aidait à trouver de l’inspiration ! Elle poursuivit ensuite par de l’orange pour le ciel autour des montagnes, visiblement le paysage certainement splendide dans sa tête allait se passer le soir au coucher du soleil. Elle dessina un bonhomme à la manière d’une école maternelle avec le corps et des traits pour les bras et les jambes, mais cet homme semblait porter une tête qui saignait. Elle continua de dessiner un autre corps sans tête du coup, par ce qu’il en avait qu’une, logique ! Avec plein de sang, une bonne mare de sang. Puis il semblait avoir des dizaines de personnes qui observaient cette scène avec les bras en l’air avec des sourires radieux. Visiblement, traîner tête de quelqu'un d'autre juste après l'avoir trucidé semblait être très drôle.
Madoka était bien loin de se douter de toute l’agitation qui semblait avoir autour d’elle, car la jeune fille n’avait simplement et absolument rien remarqué. Bon en même temps, elle était déjà au bon endroit depuis bien quelques minutes ! Elle avait simplement pris de l’avance sur les autres, voilà tout. Puis à un bref moment, quelqu'un sembla parler très fort des propos totalement incohérents avec son œuvre artistique. Madoka soupira légèrement en relevant un crayon marron d’impuissance.
Datalia Madoka • « Oui c’est ça voilà, il faut bien dégager les rues comme ça je pourrais être bien tranquille pour finir. Ça va être très joli après, vous allez voir ! »
Enfin quelqu'un qui semblait avoir l'âme artistique et apparemment beaucoup de monde se regroupait pour organiser une vaste opération afin de travailler dans de meilleures conditions. La jeune fille se disait aussi, que cela ne pouvait pas être autre chose que cela de toute manière. Cette gamine assise sur ses fesses à dessiner au pied de la porte avec des crayons de couleurs devait être un minimum connu de par sa manière d’être arrivée en ville. C'était il y a seulement trois ou quatre ans que suite à une opération militaire dans le but de pacifier une île, une arène de combat clandestine était aux mains de brigands. Ils organisaient toutes sortes de combat à mort entre des enfants, des adultes et tous, ce qui leur passait dans les mains. Une enfant avec des pouvoirs intéressants semblait avoir été découverte dans une des geôles, mais avec des déviances à force d'être restée si longtemps dans cet endroit. Après des examens médicaux, psychiatriques et ninja, il fut décidé de la mettre en service actif et qu'elle habiterait à l'orphelinat. Madoka avait des problèmes de concentration visiblement, de communication, mais sans doute pas que cela. Enfin, tout était dans son dossier après tout. Elle avait des capacités de genjutsu, de vent et de son dans le ninjutsu, mais cela restait une débutante.
Des gens semblaient parler, et encore parler à force, cela risquait de la déconcentrer dans son œuvre. Elle soupira en essayant de faire fi de tout cela, mais cela risquait de durer apparemment. Ils étaient bien gentils de s’organiser à dégager tout le monde, mais s’ils pouvaient le faire en silence !
Cela semblait être une journée de repos comme les autres pour moi, levé aux alentours de midi comme d’habitude, mais d’une manière assez peu conventionnelle. Je pensais pouvoir dormir tranquillement et préparer mon petit déjeuner cigare au bec comme d’habitude, mais non. Quand je n’étais pas en mission il fallait obligatoirement que quelqu’un vienne me faire chier. Déjà que j’en bave assez entre Madoka et Shizuka la semaine, si pendant mes jours de repos je ne peux plus faire ce à quoi il est destiner : c’est-à-dire me reposer, ou va le monde ? Cependant, la personne qui venais de me tirer de ma torpeur n’allais pas recevoir mes foudres. En effet il avait bel et bien une bonne raison, j’entendis taper à la porte assez vivement avant d’entendre une voix.
« Ryoko Goten, votre présence est demandé au village nous sommes en situation de crise nous n’avons pas de temps à perdre ! »
Une crise ? Cela voulait dire qu’il allait enfin y avoir un peu d’action vous pensez ? Cela fait quelques temps que c’est beaucoup trop calme, mais pas le calme que nous espérions. La situation était tendue dans l’institution militaire, l’organisation peinait à trouver de la stabilité. C’était une situation où nous avions l’impression d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de notre tête et pour tout vous dire j’en suis presque soulagé que la situation se débloque enfin. Enfin cela aurait pu être nous qui débloquions la situation, mais bon si l’action viens à nous pourquoi s’en plaindre ? C’est dans cette optique plutôt sereine que je m’habillais en vitesse, prenant soin d’attacher mon bandeau à mon avant-bras gauche. Si il fallait gérer une situation de crise, autant montrer que l’on représente l’autorité du village. En sortant je demandais au ninja un rapide briefing quant à la situation, c’était assez étrange qu’un groupe puisse créer du grabuge aussi près du village. C’était surement un signe que la protection au niveau des alentours de ce dernier n’était pas assez efficace. Me conduisant le plus rapidement possible au point de rendez-vous pour gérer cette crise, le ninja m’expliqua qu’une unité était déjà partie sur les lieux de l’explosion pour comprendre l’origine de cette dernière. Je ne pus m’empêcher de lâcher un juron, cela me foutait en rogne que l’on n’ait pas pensé à moi pour des interventions en première ligne. C’était Kaya qui avait été désigné pour diriger cette opération, de l’autre côté j’avais donc été assigné à la défense du village. Tout ça sous le commandant de Watanabe Shiori qui n’est nul autre que mon mentor. C’était une personne que je respectais beaucoup, et je n’avais jamais eu l’occasion de la rencontrer dans le cadre professionnel.
Sur ma route vers le point de ralliement, nous passions par les portes du village. Et devinez quelle abrutie j’ai croisé en train de dessiner des conneries sur le mur ? Je fis signe au ninja en ma compagnie de rejoindre Shiori sans moi, j’allais faire un petit détour afin de récupérer cette emmerdeuse de Madoka. Dans n’importe quelle situation elle arrivait à être hors contexte cette fille c’est dingue. Me rapprochant d’elle par derrière je lui assenais un gros coup de poing sur le haut du crâne, elle devait avoir l’habitude maintenant. Ce qui était moins habituel c’était que je le porte dans mes bras, je savais qu’elle allait me faire perdre du temps si je lui disais de me suivre. J’aurais pu la porter comme un sac à patate sur mon épaule mais elle n’était vraiment pas lourde donc cela ne me dérangeais pas. Je ne lui avais même pas adressé un seul mot, ni un seul regard. Je faisais tout pour éviter ce contact, tout pour éviter de nouveau débordement de sa part.
Arrivé au poste de commandement, j’apercevais Shiori donner des ordres à une poignée de ninja. Je m’arrêtais quelques mètres devant elle en déposant Madoka puis tirais cette dernière par la main pour aller à la rencontre de Shiori.
« Salut sensei, j’ai eu un bref topo de ce qu’il se passe ici. Dis-moi en quoi je peux aider et je le ferais. Cette fille c’est Madoka, elle est complètement folle tu devrais l’enfermer elle va nous poser des problèmes. Ou sinon la poster sur une tour de guet, attaché bien évidemment. »
Je regardais tout autour de moi, les gens étaient tous paniqués c’était dingue quand même. Nous étions employé pour gérer ce genre de problème nous sommes censé représenter l’ordre. J’espérais que le sensei allait calmer les troupes parce que je n’avais pas réellement envie de le faire moi-même.
La pièce était vide. Le chef du village avait précipitamment mis fin à sa réunion et quitter le palais. Nana, sa secrétaire, restait là, à observer l’extérieur au travers de la grande fenêtre. Le départ du Mizukage avait laisser planer un profond silence sur le palais. Un calme à la fois reposant et inquiétant. L’adolescente serra contre elle des pochettes de documents qu’elle aurait normalement dû commettre, si son supérieur avait été présent. Sur le coup, parti sans rien dire, Nana avait été laissé en plan, pour le coup, elle se sentait un peu con. Cela devait faire une bonne dizaine de minute suivant son départ, et personne n’avait daigné la prévenir de ce qui se tramait plus bas. Autant dire que ça l’agaçait fortement.
- M’énerve !
La jeune fille posa ses documents sur le bureau et alla chercher son manteau, pas question de rester là à ne rien faire. En passant la porte, elle fut interpelée par l’un des gardes, lui demandant où elle allait. La secrétaire lui expliqua qu’elle comptait voir ce qu’il se passait dehors. Bien entendu, on lui demanda de garder son calme et de laisser les agents sur place s’occuper de l’affaire. Cependant, et ils le savaient, bien que plus jeune, Nana avait le privilège du grade, et pouvait allait où bon lui semblait. Dans ce palais, seul le Mizukage et quelques privilégiés pouvaient lui donner un ordre. Or, personne ne l’avait intimé de rester au bureau. D’un petit sourire, elle rassura l’homme en poste, Nana n’irait pas se mettre en danger, mais comptait apporter son aide à la population sur place. Etrangement, la justification soulagea le monsieur qui, sans protester, s’écarta pour lui céder le passage, le souhaitant bonne chance dans son entreprise.
~ ~ ~
Empruntant le chemin des toits, Nana put évaluer de visu ce qu’il se passait, d’autant plus qu’elle croisa de nombreux shinobi dans le secteur nord. D’après leurs dires, des problèmes étaient survenus à la grande porte, impliquant des explosifs, mais ils n’en savaient pas plus, seulement que toute aide serait la bienvenue. La petite blonde comptait bien se rendre utile, elle avait prêté serment à ce village après tout. Suivant les indications laissées par ses collègues, Nana finit par rejoindre un groupe qui se formait dans l’artère principale, juste près de la porte. Elle reconnu notamment une grande dame blonde, Shiori-sensei, l’une des premières kunoichi à l’avoir encadré. Quelle chance ! D’ailleurs, la petite secrétaire grilla la priorité à tous les gens qui se présentait auprès du leader du moment, bousculant tranquillement ces grandes personnes, arrivant sous le nez de sa supérieure.
- Hey Shiori-sensei, je vois qu’il y a de l’ambiance par ici ! ( Détendre l’ambiance était une bonne façon de dissiper les craintes, le sourire angélique de Nana y aidait beaucoup. ) Ici pour vous filer un coup de main !
La gamine se retourna et remarqua dans le groupe une tête connue et.. appréciée. Elle fila dans sa direction et lui donna une tape sur la poitrine.
- Mais ça ne serait pas mon super-pote Amagai, non ? Comme on se retrouve ! D’ailleurs, tu ne m’as toujours pas répondu pour notre virée shopping.
Alors que je viens de donner l'ordre de faire intervenir le plus de ninja disponible, un petit attroupement se forme déjà autour de moi et j'avoue apprécier assez bien la réactivité qu'il y a. Néanmoins, je reste assez surprise de par la nonchalance de certains qui semblent au final prendre cela avec bien trop de légèreté, comme c'était juste un excercice, quelque chose de commun que de faire un rassemblement dans l'urgence. Ecoutant donc les différentes voix tout en reconnaissant certain visage, je laisse les troupes se placer autour de moi petit à petit pour ne pas répéter plusieurs fois mes instructions.
Tsunami « J’ai des compétences de repérage, je peux traquer nos civils à l’extérieur plus rapidement. »
Amagai « Je suis aussi volontaire pour l'assister à l'escorte des civils. »
Madoka « Oui c’est ça voilà, il faut bien dégager les rues comme ça je pourrais être bien tranquille pour finir. Ça va être très joli après, vous allez voir ! »
Goten « Salut sensei, j’ai eu un bref topo de ce qu’il se passe ici. Dis-moi en quoi je peux aider et je le ferais. Cette fille c’est Madoka, elle est complètement folle tu devrais l’enfermer elle va nous poser des problèmes. Ou sinon la poster sur une tour de guet, attaché bien évidemment. »
Nana « Hey Shiori-sensei, je vois qu’il y a de l’ambiance par ici ! ( Détendre l’ambiance était une bonne façon de dissiper les craintes, le sourire angélique de Nana y aidait beaucoup. ) Ici pour vous filer un coup de main ! »
Nana « Mais ça ne serait pas mon super-pote Amagai, non ? Comme on se retrouve ! D’ailleurs, tu ne m’as toujours pas répondu pour notre virée shopping. »
Mes premières instructions donnée et les premières réactions également, je vois déjà des groupes se former et des réponses qui sont assez logique, mais d'autres, qui, en tant de crises non rien à faire là... Et il faut que je reste calme. Je prends une grande respiration alors qu'on me pose une question assez sensée même si un ninja est normalement conditionné à obéir sans poser réellement de questions.
Tsunami « Mais qu’est-ce qui se passe au juste ?… »
"Il y a eu des explosions pas trop loin d'ici et il peut s'agir d'Iwa. Alors il est pas temps de dessiner." Lançais-je en regardant froidement Madoka. "Ou encore de parler Shopping." Mes iris se posent maintenant sur mon ancienne élève, Nana alors qu'elle semble être bien trop peu concernée par l'état d'alerte que l'on a là. Tout comme plusieurs personnes ninja, mais avec la référence à Iwa que je viens de faire et la mention des explosions pas trop loin, ça devrait bouger un peu plus et surtout, agir. Mais surtout en disant cela, mon but n'était pas de les faire paniquer, mais bel et bien de leur faire comprendre que non, ce n'est pas juste un entraînement ou pour plaisanter. "Faites vos groupes et allez à vos postes !" Lançais-je alors avant de rajouter un "Maintenant !" Bien plus sec pour montrer l'importance d'agir maintenant et qu'importe si je n'avais pas réagit aux paroles de tout le monde, le plus important était de se bouger parce que si réellement il s'agit d'une attaque, réagir dans les plus bref délai est le plus important. Espérons que le groupe de Kaya formé également dans l'urgence s'en tire bien.
Pour ma part, laissant les sécurités des villageois aux autres, je m'affères à aider tout simplement à la surveillance de la porte étant donné mon habilités réduite à la sensorialité... Puis rester à un endroit fixe est le plus simple pour tout le monde, pour les ordres, les contre-rendu et surtout pour le retour de Kaya, si jamais il y a eu un soucis ou même l'inverse, chose que j'espère en fait. Parce que si Iwa est si proche de nos portes alors que l'on surveille le territoire bien plus qu'avant, cela serait plus que problématique pour nous.
hj : j'ai repris les dialogues de tout le monde pour tenté de les situer un peu l'un après l'autre et facilité la clarté, j'espère que ça dérange personne o/
La réponse de la chef des opérations fut assez rapide et surprenante par sa précision sur une attaque des Iwajins possibles. Bien évidemment, la bleue ne pouvait pas alors s’empêcher de penser qu’il y aurait ainsi une chance de tomber face à face avec son propre père étant passé à l’ennemi. Pourtant, son attitude restait tranquille, ignorant les remarques inutiles, parce qu’elle avait un talent naturel pour filtrer les informations, la kunoichi se tournait donc vers son partenaire, lui offrant un sourire amical en passant. Par qu’elle était contente ou rassurée de pouvoir compter sur une tête familière.
« Dans ce cas allons-y Amagai. »
Pas de jeux de rôles cette fois, ni de belles répliques, le retour à une fille plus ordinaire, la shinobi en fait qui ouvrait la marche d’un pas pressé en déclenchant sa technique de repérage une fois dans le chemin principal. Sa première attention était captée sur leur gauche, alors elle traversait l’herbe pour raccourcir au pas de course maintenant vers son premier résultat. Pas vraiment de signature chakratique pour le moment, donc pas de mauvaises rencontres ?
« Dans les champs, il y en a un peu partout, ils doivent peut-être se cacher ou ils n’ont pas entendu, divisons-nous non ? »
Qu’importe la réponse, elle choisissait son côté pour sa part, forçant sa voix pour alerter les civils qu’il fallait rejoindre leur citée fortifiée maintenant avant d’arriver devant les bâtiments fermiers dans lesquels les portes verrouillées commençaient à se faire barricader. Le premier réflexe des civils semblaient être soit de fuir dans une autre direction que Kiri, mais pourquoi ? Ou bien de se rassembler dans leur cave. Comme si ça pourrait les sauver de Shinobis, la preuve, même elle, loin d’être la plus talentueuse avait réussie à entrer sans même se faire entendre. Pour preuve, en les surprenant, la bleu avait manqué de se faire empalée…
« Du calme !! Ohhh ! Je suis kirijins, je vais vous escorter vers le village. Tout va bien ! » « PAS QUESTION ! »
La réaction avait le don de surprendre la jeune femme, elle ne s’y attendait vraiment pas…
« Mais qu’est-ce qui vous prend ?... Vous serez en sécurité à l’intérieur ! » « C’est vous n’étiez pas là qu’on le serait en sécurité ! Tout ça c’est la faute des shinobis et leurs histoires ! C’est le village ninja qui sera la cible en premier, une fois enfermé dedans, on sera prisonnier, incapable de les fuir ! »
En tout sincérité, Tsu’ ne savait pas vraiment quoi répondre à ça. Est-ce qu’on doutait des compétences à se défendre ou c’était une curieuse logique qui leur faisait croire que les ennemis se contenteraient d’avancer directement vers Kiri ?
« Ne soyez pas bornés, pour avoir connu la guerre, je sais que tout ce qui est entre eux et le village, même si c’est leur cible, sera rasé et vous le savez aussi j’en suis sûre. Les cicatrices des conflits de nos terres sont encore fraîches dans la mémoire de ceux qui les ont vécus non ? Retournez au village. »
Sa seule réponse fut un crachat sur sa face, mais la bleue ne le relevait qu’en l’essayant, elle avait assez perdu de temps, alors elle essayait d’en trouver de plus coopératifs en espérant que son partenaire n’auraient pas les mêmes difficultés qu’elle a se faire entendre et respecter…
Peu avant de suivre Tsunami dans sa traque des civils, je m'étais arrêté au niveau de celle qui donnait les ordres au petit groupe que nous formions. Et après avoir échangé quelques directives supplémentaires à moi et ma partenaire du jour, la ligne directrice était déjà toute tracée. La posture adoptée serait purement défensive, et la vie de ceux qui pourvoyaient le village en nourriture et ressources premières était primordiale. Une force armée ne pouvait subsister sans ressources, et malgré la militarisation du pays, il restait encore une majorité de paysans fermiers et autres agriculteurs qui n'avaient pour se défendre que des babioles de ferrailles.
Finalement je m'élançais à ses côtés, la laissant faire le travail de détection, il fallait dire qu'elle devait être plus douée que moi dans ce domaine, quoi que j'avais hésité à utiliser mon troisième œil à mon tour, et voir au-delà des arbres. En confiance, je m'étais résigné à écouter ses indications, et agir en conséquence. L'idée de se séparer ne me plaisait pas réellement, mais je devais montrer un peu de courage, et hochais alors.
« Si ça dérape.. accroche un parchemin explosif à ton kunai et balance le dans les airs, je te rejoindrais au plus vite. »
Un dernier regard, cette fois-ci plus sérieux et comme pour sceller leur mission à tous d'eux, et nous fument séparés d'au moins une centaine de mètres, elle d'un côté, moi de l'autre.. pour un seul et même objectif. Et comme prévue, la mentalité belliqueuse des habitants refit surface, les habitants fuyaient ? Mais c'est quoi cette connerie ? D'accord, on pouvait très bien penser que le village serait la cible des attaquants, mais de là à avoir une confiance si minable envers notre force d'opposition, ça avait presque eu comme réaction que de me faire gerber. Autant de faiblesse et de misérables idées égoïstes, camouflées par l'amour de leur famille ou de leur propre vie.
Des profiteurs, voilà ce qu'ils étaient.. on leur offrait la protection, la paix, et la gloire d'un pays au-devant de la scène, et eux s'enfuyaient lâchement face aux premières difficultés.
« Lâche ma femme sale bandit !! » « ..Qu'est-ce qu'il fait à maman ?! .. * des cris *.. »
La, il m'avaient cherché, et si Tsu' avait le calme nécessaire pour convaincre les habitants de rejoindre dans le calme le village, moi.. j’emploierais ma méthode, à l'ancienne comme on dit.. avec l'autorité dont je pouvais faire preuve en cas de situations sérieuses. Je prenais une respiration et leur offrais mon plus beau sourire.. tenant fermement le bras de cette pauvre mère de famille.
« Vous voulez un exemple ? Ou c'est Iwa qui vous tue, ou c'est moi. Je suis pas votre pote.. je ne vous demande pas votre avis ou votre consentement. Ce sont les ordres, alors magnez vos fesses. Dites vous que je suis sympa de mettre ma vie en jeu pour sauver les vôtres, alors faites moi le plaisir d'accélérer le pas. »
« .. Et ne m'insulte plus jamais de bandit. Les bandits ne viennent pas au secours des habitants du village. Remercie-moi la prochaine fois.. d'ailleurs, si vous avez vu ou entendu quelque chose, il serait temps de me le dire, que je puisse avertir les autorités compétentes. »
« ..De-D-..Des explosions.. on a aussi entendu des hommes se battre, vers le nord .. ! Ils sont nombreux.. ! »
« Ben voilà.. je préfère ce genre de réponses plutôt que des contestations ! C'était compliqué ? »
Je relâchais finalement la femme en lui faisant part de mes excuses les plus sincères, et.. visiblement touchée par ce geste, elle réussis à convaincre le reste de la petite troupe de faire demi-tour en direction des portes. Les bovins et leur charrette se dirigèrent alors sur la route principale, et rejoignirent les portes. Quant à moi, je continuais finalement mon chemin sans trop m'éloigner de la zone que Tsu ratissait, à la recherche des familles modestes qui traînaient encore à emporter avec eux le plus de biens possibles..
« Prends ce Kunai petite.. et si tu vois un méchant, tu lui plantes en plein cœur. C'est à, être Kirijin. »
Alors que l’artiste connue mondialement était à l’œuvre sur SON mur, que la foule semblait être en liesse au moindre mouvement de son crayon de couleur, un malandrin tenta alors de briser ce mouvement artistique en pleine vogue ! C’était totalement intolérable ! Innommable ! Inouï ! Comment pouvait-on procéder à un pareil traitement à la culture ?!
Datalia Madoka • « Je vais me plaindre aux autorités ! Comment ose-t-on traité une artiste de mon rang de cette façon ! »
Dit alors avec un accent italien Madoka en procédant à de grands gestes pour se faire comprendre. Elle fit des gestes au niveau de la foule, qui souhaitait certainement en venir aux mains, mais la jeune fille était bien au-dessus de cela. Il fallait qu’elle gère la situation avec bien plus de tact et de noblesse. Elle se tenait la tête avec ses deux mains, alors que la grosse brute venait de la frapper sur la tête. Elle en avait les larmes aux yeux de se faire traiter ainsi. Elle en tomba à terre et Goten dut alors la trainer ou la porter jusqu’au groupe. Comme si elle allait être la complice de tout cela en l’aidant en marchant avec ses pieds.
Datalia Madoka • « Comme c’est romantique, je vois bien que tu tentes de te rattraper, mais ce ne sera pas si facile de se faire pardonner ! Et puis notre amour est impossible Goten …. Je … je suis vraiment navrée… »
Dit alors la jeune fille lorsque son capitaine la prit dans ses bras certainement pour aller plus vite, mais elle s’était lancée dans une démonstration théâtrale de son art dramatique. Son côté artiste certainement. Elle regardait alors Goten avec de petits yeux tristes, ha la la, encore un cœur brisé par son charme ravageur. Il était vrai qu’elle avait presque la peau sur les os, preuve incontestable, qu’elle avait dû avoir de graves problèmes de nutrition dans sa petite enfance. Après tout lorsque l’on la regardait, on ne pouvait guère imaginer qu’elle était très âgée. Madoka avait bien remarqué que par gêne sans doute, Goten évitait tout contact visuel. C’était trop mignon cette timidité, ha l’amour ! Elle ne pouvait pas humainement le laisser ainsi, alors elle lui fit un gentil câlin, très exceptionnellement.
Datalia Madoka • « Allez c’est pas grave, une de perdue dix de retrouver dit-on. »
Finit par dire Madoka en lui tapant le dos doucement. Elle se laissa alors tirer par la main jusqu’au petit groupe, mais elle se pencha en chuchotant vers Goten.
Datalia Madoka • « Par contre son prénom c’est Shiori hein, c’est pas Sensei… »
Heureusement que la genin était là pour suivre ! Le pauvre Goten était encore complètement perdu. Elle penserait peut-être à demander une médaille en chocolat à l’occasion ou au moins une récompense, c’était la moindre des choses pour son travail exemplaire non ? Elle n’écoutait pas tellement le reste du discours de Goten, tant qu’elle n’estimait pas que cela la concerne. Cependant, son cher et tendre amoureux de capitaine parla d’elle de manière assez étrange, la jalousie sûrement, mais il avait encore ces chances ce bêta !
Datalia Madoka • « Je ne suis pas folle ! et Puis m’attacher à un poteau, c’est pas une bonne idée ! hihihi … tant que vous me bâillonnez pas … Je chante super bien, vous voulez voir ? »
Demanda alors Madoka, qui semblait ne pas être véritablement dans le même courant que les autres. Après tout, elle n’était là que pour faire des dessins, et sûrement pas autre chose. Elle était donc parfaitement calme, peut-être même un peu trop. Elle ne se souvenait pas vraiment d’avoir prêté serment pour le village de Kiri, tant son arrivé avait été assez particulière. Elle ne portait même pas le bandeau du village actuellement, qu’elle pourrait passer pour une civile.
Datalia Madoka • « OUUUUAIIIIIIS ! »
Hurla alors Madoka quand Nana dit qu’il y avait beaucoup d’ambiance. En quelques secondes, elle s’était imaginée dans un concert de musique, dans une salle et que le chanteur essayait d’haranguer la foule. Cependant, elle était bien toute seule à lever les bras comme une groupie, alors elle sourit de toutes ses dents en baissant les bras, déviant le regard afin d’admirer une petite fleur bleue.
Datalia Madoka • « Hey ! Hey ! Je peux venir aussi pour le shopping !? »
Tenta alors de s’incruster la blanchette lorsque Nana semblait proposer quelque chose à un autre ninja. Elle n’avait pas vraiment d’argent, mais elle courrait vite ! Et puis, c’était toujours plus drôle d’aller faire des courses que leurs histoires là ! D’ailleurs, pourquoi déjà ils étaient là ? Si elle ne se rappelait pas, cela devait bien dire que ce n’était pas bien important. Elle haussa les épaules en cherchant ce qu’elle allait pouvoir bien faire.
Datalia Madoka • « Non mais le dessin, ce n’est que la préparation, car après il y a la peinture et …. Ha heuu … oups … »
Madoka s’était à nouveau emporter, ne se rendant pas tellement compte de ce qu’elle disait avant de l’entendre elle-même. C’était un petit peu comme si ces mots sortaient sans qu’elle en ait le moindre contrôle, mais le regard assez froid de la chef d’opération lui avait pas donné envie de poursuivre, question de survie.
Datalia Madoka • « C’est qui Iwa ?... »
Demanda alors en toute innocence Madoka en regardant Goten sur un ton de voix normal. Ce qui était le plus étonnant, c’était que le fait qu’il y eut des explosions ne faisait absolument pas réagir la jeune fille. Elle regarda alors suspicieuse Goten en réfléchissant aux explosions, et si c’était lui qui lui avait préparé un feu d’artifice pour lui prouver son amour et que cela avait dégénéré ? C’était tout à fait possible, alors il devrait tout de même lui expliquer que l’amour entre eux allait être difficile, mais pas devant tout le monde. Elle avait bien remarqué sa timidité. Elle leva le doigt et tout le bras comme à l’école.
Datalia Madoka • « Heuuuu chef ? C’est quoi notre poste ? Et puis c’est bien beau, mais si des méchants arrivent, faudrait peut-être pouvoir les sentir arriver nan ? Ha et est-ce que je pourrais les démembrer si des méchants arrivent ?! »
Demanda alors Madoka toute excitée à l’idée de faire plaisir au public certainement venu voir le spectacle. Elle n’avait aucune barrière et aucune limite à cause de son étrange enfance prisonnière dans des combats clandestins. Elle semblait vraiment très enjouée à l’idée.
Décidemment cette Shiori-senpai ne décevait jamais Nana, froide et cassante, comme à son habitude. Si seulement cette belle dame pouvait péter un coup et se détendre un peu, mais qu’est-ce que pouvait bien lui trouver le mizukage ? Après mure réflexion, la petite blonde conclue que, dans un sens, Yamamoto aussi en tenait une couche, peut être que c’était ce qui les rapprochait au final ? Encore, que la jônin lui casse ses effets, ça passe, la secrétaire avait volontairement prit l’affaire à la légère pour détendre un peu l’ambiance, sur le coup, la brimade pouvait se comprendre. Mais que cet… ingrat d’Amagai lui colle un vent magistral qu’on ne vivra pas à Kaze no Kuni, soi-disant ses origines… ça ! Brrrrr ! Et c’est sur cette ambiance de cochon que les directives furent données, avec un grand degré de liberté, il fallait l’avouer, que le groupe se scinda, allant vers des directions opposées. Pour le coup, vexée de tout ce qu’elle avait pu prendre dans la tronche en l’espace d’une minute, Nana fit la tronche et ne prêta pas attention aux duos qui s’en allaient, ça et là. L’adolescente s’en retourna alors vers la porte, annonçant en grognant :
- Je vais patrouiller, qui m’aime me suive.
Ni une ni deux, la kirijin s’avança en trainant les pieds, rejoindre la garde désorganisée peinant à gérer le flot de civils venant se trouver refuge dans l’enceinte de la citée. Malgré sa stature et son rang honorifique, la petite tête blonde ne jugea pas bon de s’imposer après de chunin et autre jonin sur place en donnant ses propres directives. Se fonder dans la masse, et s’occuper de ce qui pouvait bien passer cette porte, voila sa tâche de la journée. Bien que soupirante, Nana pouvait tout de même se féliciter de ne pas être aller au casse-pipe, le combat, ce n’était pas encore vraiment ça… Sur le coin du mur, elle remarqua un petit bonhomme pleurnichant, complètement paumé, sa réaction humaine et normale fut d’aller le voir. S’approchant doucement, la fille afficha son sourire angélique et réconfortant, puis se pencha vers le malheureux :
- Quelque chose ne va pas ? Je pourrais t’aider.
En guise de réponse, la mine de chien battu du gamin lui brisa le cœur. Mais quitte des quêtes héroïques de sauvetage de la veuve, qui ne l’était peut-être pas, en vérité, l’infortuné se voyait plus concerner par sa toupie cassée dans le creux de ses mains que la très probable alerte à la bombe du moment. Bien entendu, Nana garda pour elle sa déception et se contenta de garder le sourire, expliquant à l’enfant qu’il n’arrangerait pas les choses en restant ici, dans sa grande bontée, elle lui donna deux petites pièces. Indiquant alors le marchant de jouet à l’autre bout de la ville, vantant la qualité de ses produits, et pressant le malheureux de s’y rendre au plus vite acheter un jouet de remplacement, et au passage, s’éloigner de ce dangereux côté de Kiri.
C’est alors que Nana retourna à son poste, faisant la circulation dans la foule des réfugiés. Elle se savait utile mais… Qu’est-ce qu’elle s’y faisait chier…
C’était le bordel complet ici, et dire que moi je suis là comme un imbécile à devoir assurer la protection des citoyens alors que je suis clairement un combattant. Cela me fait vraiment chier cette situation, Madoka qui était en train de se prendre pour un artiste de grande renommée. J’ai essayé de faire en sorte qu’elle ne parte pas dans ses délires, mais j’ai l’impression que cela n’avait fait qu’empirer les choses. Elle commençait à nous parler d’un amour impossible entre elle et moi… Depuis quand ? Elle pensait vraiment que je pourrais être intéressé par une enfant haute comme trois pommes avec la peau sur les os ? Je ne suis peut-être pas une figure de mode, mais j’estime au moins être capable de sortir avec quelqu’un de monde âge qui a plus le corps d’une femme. Enfin bref, j’avais limite envie de la lâcher sur place. Mais voilà que madame était en train de me faire un câlin pour réconforter mon pauvre petit cœur brisé, bordel elle était en train de me faire passer pour une victime là, heureusement qu’il n’y a personne pour nous entendre.
« Déjà, pour toi c’est pas Goten mais capitaine. Et puis non je ne suis pas amoureux de toi. Et je sais pertinemment qu’elle s’appelle Shiori. »
Pour qui elle me prenait celle-là ? Je commençais vraiment à perdre le fil avec elle, il fallait que j’en parle au Mizukage sinon j’allais faire un burnout. Je m’approchais de Shiori, prêt à écouter ses informations quand je me suis fait bousculer par cette mioche de Nana. Pour qui elle se prenait celle-là !? Parce qu’elle était la secrétaire du grand manitou elle pouvait tout se permettre ? J’allais lui faire comprendre qu’il ne fallait pas jouer avec moi, j’attrapais son épaule en exerçant une très forte pression dessus et la tira derrière moi.
« Ne commence pas à jouer la plus forte avec moi nabot. »
Je regardais autour de moi si il n’y avait pas une personne qui me rendait pas fou ici, c’est ainsi que je reconnu Amagai que Nana avait apostrophé. Je le saluais à mon tour en levant la main, puis me tourna en direction de Shiori qui émettait des soupçons quant à Iwa, je souriais sans même m’en rendre compte. Qui disait Iwa, disait sans aucun doute Nagamasa et leur art de samouraï. J’allais enfin pouvoir me frotter à des épéistes. Le commandant nous invita à former nos groupes et d’aller agir le plus rapidement possible. De mon côté, je n’allais certainement pas aller chercher des civils pour les ramener au village. Je ne suis pas ce genre de gars, je voyais les groupes ce former et prendre des directions différentes. Madoka me demandait qui était Iwa, je ne savais vraiment plus quoi faire d’elle.
« Tu devrais aller à la bibliothèque ils en parlent d’Iwa. Tu devrais y aller maintenant même, tu vas y faire des découvertes stupéfiantes. »
De mon côté je regardais Shiori avec insistance pour lui faire comprendre mon mécontentement. Pourquoi ce ne sont pas Spadassins de Kiri qui sont allé au-devant des explosions ? Nous ne représentions pas la première lame du village ? Je fis volte-face et pris la direction du mur d’enceinte pour avoir une meilleure vue d’ensemble de ce qu’il se passait dehors, j'avais besoin d'être un peu seul. Me posant tout au sommet du mur, j'observait l'horizon en attendant que quelque chose se passe.
« Bien, l’escouade est en train de se battre de l’autre côté. Il est temps d’accomplir notre partie du plan. »
Le gradé étranger remit à son fidèle homme de main une enveloppe marquée d’un sceau de cire.
« Remets ceci au Seigneur de l’Eau, au péril de ta vie. Que Dieu te protège. »
Sous ses ordres, l’apprenti disparut d’un saut vertigineux. Le maître, vêtu d’habits aussi minces et sobres que majestueux de qualité, regarda le masque doré qu’il avait dans sa main droite. Etait-il possible qu’il hésite encore ? Non. Il porta l’objet à son visage et le fixa du mieux qu’il put. Puis il chercha à fixer autre chose, en bas de son dos, sous sa tunique en soi. Il était temps.
Doucement, ses pas lui firent changer de direction. Dorénavant, il regardait vers la grande cité qu’était Kirigakure no Satô. L’unité dont il s’était séparé un peu plus tôt était en train de se battre et de chasser les ennemis du royaume. Cette diversion saurait-elle être satisfaisante pour son raid éclair contre le village caché de la Brume ? La réponse ne saurait se faire attendre, puisque le mystérieux ninja était déjà en train de courir vers les remparts de la cité Kirijine.
Il remarqua que les shinobis de la Brume étaient bien plus prêts que prévu. Ils travaillaient sur les remparts de leur village, comme s’ils avaient tout fait pour éviter de tomber dans le piège qu’on leur avait tendu. Derrière son masque, le ninja grimaça, ces Kirijins étaient bien plus malins qu’il l’aurait pensé. Mais pourtant, il ne dévia pas sa course ni ne ralentit sa vitesse.
Les shinobis aux remparts de Kiri purent donc rapidement apercevoir un mystérieux guerrier foncer vers eux, à grande vitesse et surtout sans la moindre crainte…
Important:
Félicitations, puisque vous avez organisé de vous-même un sujet pour renforcer vos défenses, c'est sur ce dernier que ce raid éclair est lancé. Vous êtes sur place et pourrez donc tous répondre (à condition d'être suffisamment rapide) à votre ennemi. Bon RP !
"Trève de bavardages. On se met en action !" Lançais-je aux groupes pour qu'ils se bougent et arrêtent de parler de tout et de rien, parce que ce n'est absolument pas le moment. Il faut dire qu'il y en a qui n'ont réellement pas la mentalité de ninja... Cette fille, Madoka, je pense que ça va être compliqué avec elle, comme la dt Gôten et franchement, je suis ravie de ne pas l'avoir dans mon équipe, même si là, je dois la gérer d'une certaine façon.
"Il faut des gardes en plus, ici et aux autres points sensibles." Répondis-je à l'autre sabreur présent alors que Tsunami et Amagai sont déjà partit pour aller chercher les civils qui sont dehors. Et pourtant, quelque minutes après leurs départs, alors qu'ils doivent déjà être occupé avec des civils, une ombre approche en courant.
"Fermez les portes !" Hurlais-je alors, parce que vu la course et la dégaine de l'homme, ce n'était pas quelqu'un de chez nous et pour courir comme ça... Non. Je serre les dents. "Goten, arrête moi ce type, il ne doit pas franchir les portes !" Parce qu'il faut qu'on gagne quelque secondes pour fermer complètement les portes sinon, il pourra réellement passé sans soucis. "Nana, va prévenir le Mizukage !" Ordonais-je alors à la secrétaire de celui-ci. Je pose alors ma main sur la garde de Dokuyaku, le palpitant battant à tout rompre parce que si Goten se plante, il ne restera que Madoka et moi, mais je dois croire en mon ancien élève, pourtant, dans ce genre de situation, il faut être prêt à tout, alors je m’apprête à le poursuivre si jamais l'autre sabreur ni arrive pas.
Le soucis, là, c'est que lui, comme les deux autres partit chercher les civils et les civils tout bêtement, se retrouveront enfermé dehors une fois les portes closes... Elles ne sont qu'un petit gain de temps, le temps de mettre tout le village en alerte, juste un ralentissement pour un bon ninja, alors j'espère bien que j'ai bien fait de me reposer sur Goten. De ce que je sais de lui, de ses compétences de part nos entraînements en commun, c'est qu'il est très doué et ne manque pas d'ingéniosité pour surprendre... Néanmoins, je serres de plus en plus ma garde. Nerveuse. L'homme en face ne semble pas dévier de sa course... Est-il si fort que ça ? Gôten a-t-il réellement une chance face à lui ? Mes jointures blanchissant sur Dokuyaku, je tente de relâcher un peu la pression que j'excerce sur sa garde, mon regard fixé droit devant alors que les ninja autour de nous s'affèrent à pousser les lourdes portes...
En sortant de l’énième maison, la Chumani se surprenait à voir revenir les civils qu’elle avait convaincue de rejoindre le village. Ils étaient paniqués et chercher à fuir, oui, mais quoi, qu’est-ce qui avait pu leur faire changer d’avis encore une fois. Ainsi, elle en interpelait un, évitant soigneusement qu’il soit celui avec des enfants dans les pattes.
« Qu’est-ce qui vous prend ? Retournez au village pour votre sécurité ! » « Ils… ils ont refermés les portes !!! »
Lui annonçait l’homme paniqué en s’enfuyant le plus loin possible de cet endroit. La bleue restait stoïque, comment ça ? Impossible, pas après les avoir envoyé chercher les civils, ça ne faisait aucun sens. Aussi, elle s’empressait de faire marche arrière pour vérifier ça de ses yeux, interpelant encore et encore des gens qui fuyaient pour leur dire d’au moins le faire en longeant les murailles. Laissant ainsi une chance aux gardiens de ces dernières de les protéger à distance, mais c’était peut-être peine perdue, elle devait avoir le cœur net sur cette histoire de portes. Son chakra se concentrait pour repérer la zone à la recherche d’Amagai, c’était toujours mieux qu’ils restent au moins groupés, car si la rumeur des portes était réelle, l’ennemi était plus près que prévu…
« Amagai ! Part ici ! »
À peine le temps de le rejoindre au pas de course, qu’entre deux souffles elle lui fit part des échos qu’elle avait eu de la fermeture prématurée. Les assaillants étaient-ils déjà à leurs portes en si peu de temps ?
« J’ai dit aux civils de fuir en s’approchant des murailles… après coup je me demande si c’est une bonne idée… »
Et s’ils les prenaient pour l’ennemi dans la panique ? Son choix partait d’une bonne intention, mais la kunoichi se rendait compte alors qu’il avait une faille à laquelle elle n’avait pas pensé. Peut-être aurait-elle dû rester avec eux ?...
« Il faut couvrir leur fuite, je vais faire diversion au besoin pour leur faire gagner du temps. »
L’avantage d’avoir un don de sensorialité, localiser l’ennemi et ainsi donc pouvoir le rejoindre s’il s’approchait des civils, mais Tsu’ ne se faisait pas d’illusion, elle ne ferait pas une barrière redoutable.
« Tu vas rejoindre les portes pour voir ce qui se passe ? »
Elle n’osait pas alors rajouter la fin qu’elle pensait pourtant bien faire, ou rester pour m’aider ? Mais leur devoir de kirijins se divisait en deux camps, protéger le village en revenant au bercail, déjà plein pour peut-être sauvé leur vie ou espérer que deux âmes suffiraient à donner une chance au repli civil. Son choix était fait, elle jouait dès lors de sa sensorialité non pas pour venir soutenir son camarade aux portes, mais bel et bien pour garder un périmètre de sécurité autour de la population…
Bon ou mauvais choix, l’avenir le lui dirait…
Spoiler:
Tsu' reste en gardienne des civils pour couvrir leur fuite ou assurer leur protection en cas de besoin
Et les mêmes rumeurs parcoururent les plaines et les champs de Kirigakure no Satô seulement quelques minutes après que l'homme et la femme, envoyés tous deux à la traque des civils ne vinrent à se rejoindre au croisement où ils s'étaient séparés. De la leur pulsions cardiaques étaient plus accélérées qu'auparavant, était ce l'amour ? Certainement pas, mais l'adrénaline montant dans leurs enveloppes charnelles ne pouvait qu'accentuer la sensation qu'un grand danger venait de franchir les limites.
« Alors toi aussi tu as reçu la nouvelle ? On n'peut rediriger les civils vers le village Tsu'.. et les murailles, tous sauf une bonne idée.. ils vont se faire prendre pour cible par les sentinelles. »
Dans la réflexion il ne pouvait qu'avoir du doute quant à l'issue d'un combat à grande échelle, que Shiori ait donnée l'ordre de fermer les portes, signifiait que tous deux, se retrouveraient isolés face aux possibles embuscades adverses.
« Je ne vais pas te mentir.. mais ce n'est pas pour le plaisir qu'ils ont pris cette décision, c'est à nous d'assurer maintenant, on doit leur prouver qu'-... rah mais c'est trop nul ces discours ! Tsunami ! On est clairement dans la mouise ! »
De la le naturel insouciant et affublé du ninja refaisait surface, prenant à la fois la légèreté de l'annonce comme s'il ne considérait pas vraiment le danger, ou plutôt comme s'il avait prévu l'éventualité d'y laisser sa peau. Après tous.. ils étaient des Shinobis et rares sont ceux qui dépassaient la trentaine sans séquelles. Alors que le vent soufflait ses mèches dorées sous la lueur du soleil en milieu de course, il n'était plus de temps de reculer de faiblesse face à un ennemi dont ils ignoraient tout.
L'escouade au nord avait elle aussi sont lot d'emmerdes à gérer, mais celle restée en retrait constituait à elle seule la dernière ligne de défense du village. Le dernier rempart protégeant l'archipel de la faiblesse du continent de leurs ninjas de pacotille.. incapables de se distinguer au combat et forcés de former des alliances risibles pour assurer leur protection.
Dans un élan de patriotisme, Amagai alla jusqu'à se rappeler les mots du Kage lors de son investiture, et après que sa tête fut relevée de ses songes, plus rien n'entraverait le manieur de sable du village de Kiri.
« Je viens d'envoyer une famille aux portes.. il faut que je m'y rende Tsunami. Jure-moi de ne pas prendre de risques inutiles, nous nous retrouverons très vite. »
Pinçant sa lèvre d'une crispation inattendue, il baissa puis plongea son regard dans celui de sa partenaire, trahissant probablement des paroles qu'il ne pourrait jurer lui-même. C'est en gardant contenance que l'homme devait faire ses preuves face à un ennemi qui était cette fois-ci tout sauf un mannequin d’entraînement.. et.. sans que les sentiments ne prennent le dessus, il ébouriffa la chevelure de la jeune bleutée, une habitude qu'il avait avec le temps prit afin de la rassurer.
--------------
Quelques minutes plus tard...
Amagai longeait la route principale à une allure que lui-même peinait à maintenir. À toute vitesse il dépassait les familles encore en chemin vers les portes, et leur indiquait de suivre une autre voie.. en direction de sa partenaire qu'il avait laissée plus loin. Puis contre toute attente aperçut la silhouette du mystérieux ninja.. fonçant comme un dératé dans la forêt et en direction des portes, à ses habits, il était aisément reconnaissable qu'il n'était pas du pays.
Murmure .. « Goten … je te fais confiance .. »
Et Goten se trouvait la, devant les portes, seul. Un vrai héro celui-là.. se disait notre Asaara, la fougue de la jeunesse, intrépide et prêt lui aussi à en découdre. S'il fallait s'illustrer, eux deux pourraient donner un premier aperçu des entraînements qu'ils suivirent durant de longues années.
Un Ninja suicidaire ? Non.. ce doit être autre chose.. il ne foncerait pas inconsciemment vers la force la plus gardée du village. Les Shinobis ne pouvaient sous-estimer, avec les années.. quels dégats pouvaient causer certains adversaires. Amagai prit alors la décision de stopper le nuisible dans sa course.. dirigeant l'ouverture de sa jarre dans sa direction, son chakra lui-même entrant en frénésie avec le sable qu'elle contenait, matérialisa une main suivie d'un flux de sable large et volumineux. Traquant la cible à toute allure, cherchant l'ouverture qui permettrait au sabreur de donner l'unique coup mortel.. il vint à enrouler son flux autour de la jambe du ninja..
« Entrelacement.. fermeture.. GOTEN ! FONCE !! »
Bien que restant à une distance de sécurité certaine, le Genin essaiera d'entraver la possible esquive de sa cible, déversant son chakra vers la main enroulée.
Résumé du tour:
État de santé : Un peu fatigué. État de chakra : OK, 1C
Résumé du tour : Amagai matérialise une main au bout d'un long flux de sable, et enroule cette dernière autour de la jambe droite du ninja, exerçant une forte pression pour immobiliser le membre.
Visiblement sa passion pour rejoindre Nana dans du shopping ne prenait pas, dommage ! Comme quoi son kimono blanc devait être largement suffisant comme garde-robe ! Madoka se retrouvait alors sur la muraille avec une joie prononcée, jamais elle ne pouvait s’ennuyer avec un nombre de monde amusant à vivre infini. Le pauvre timide Goten était en train d’essayer de se rattraper, de cacher ce mal au fin fond de son petit cœur, c’était trop mignon. Elle lui fit une petite tape sur l’épaule en hochant la tête.
Datalia Madoka • « Voilà ! C’est comme cela qu’il faut le prendre, tu as raison. Tu n’es pas amoureux de moi et tout va bien ! Je suis fière de toi ! »
Madoka plissa les yeux légèrement.
Datalia Madoka• « Ha ouais ? Comment tu pourrais prouver que tu sais qu’elle s’appelle Shiori … alors que je viens de te le dire ! Hein ! C’est trop facile là ! … on me l’a fait pas à moi ! »
Dit la jeune fille à tapotant son front. Elle montra ses deux yeux avec son indexe et son majeur, puis ceux de Goten, comme si elle lui indiquait qu’elle le surveillait. Difficile de dire pour quelle raison, mais c’était un fait. Il fallait former un groupe ! Quelle bonne nouvelle, naturellement avec Goten sans doute ? Elle n’allait plus pouvoir jouer, ce qui posait un souci majeur dans son agenda surchargé. Alors, Madoka fit mine d’être extrêmement occupé en sautant sur un des créneaux de la muraille en essayant de garder l’équilibre comme le ferait un petit enfant.
Datalia Madoka • « Je joue à être une ninja, mais c’est une super idée ça d’aller à la bibliothèque ! Bon c’est décidé j’y vais ! »
Bon n’allez pas croire que tout d’un coup la petite fille haute de trois pommes désirait si ardemment se cultiver, mais c’était une formidable tactique pour s’enfuir loin et pouvoir jouer. Elle avait quasiment déjà oublié le pourquoi de sa présence ici et surtout ceux des autres. Bon, cela ne devait pas être important.
Datalia Madoka • « Tiens ! C’est amusant, il y a un drole de type qui cours vers nous, il doit avoir envie d’aller au toilette. »
Madoka trouvait cela tout à fait normal de courir si vite lorsque l’on avait envie de cela, si si vraiment ! Fermer les portes ? Le monsieur qui courrait avait intérêt à se dépêcher, sinon il allait se faire pipi dessus, remarquez que cela pourrait être amusant ! Apparemment Shiori devait être de son avis, car elle ordonna à Goten de l’arrêter. On allait bien rire pour sûre !
Datalia Madoka • « Ha vous voulez prévenir tout le monde ! Bha c’est facile ça pfff ! »
Madoka forma un signe de main afin de procéder à une technique visiblement, peu de temps après une voix masculine se fit entendre, alors pourquoi masculine ? Et bien parce que comme cela, on ne pouvait pas nécessairement dire que c’était de sa faute voilà ! La voix était aussi forte que possible pour qu’un maximum de gens puisse entendre
• « ATTENTION ! ATTENTION ! FERMETURE DES PORTES ! VILLAGE EN ALERTE ! UN MONSIEUR BIZARE COURT VERS NOUS ! CECI N’EST PAS UN EXERCICE ! »
Madoka trouvait que cela allait être amusant, tout le village allait pouvoir lui rire au nez. Elle jouait à être une ninja, alors bien qu’elle avait envie de dire qu’il voulait faire pipi, ce serait ça pour le moment. Elle était parfaitement détendue, car elle ne se rendait pas du tout compte de ce qu’il pouvait bien se passer. Elle commença alors à sauter de créneaux en créneau en regardant ailleurs que le type étrange, qui courrait. Il y en avait peut-être d’autre ?
J'était parti me poser en haut des remparts pour avoir une meilleure vue et surtout afin de retrouver un peu de calme. Je réfléchissais à tous ce que j'avais vécu, mon naufrage, mon voyages de Tetsu jusqu'ici, mes diverses rencontres... Tout cela avait fait le ninja que je suis aujourd'hui, et pourtant j'attend toujours ce combat qui me fera dépasser mes limites. La seule chose que j'avais droit, c'était Madoka qui s'amuser à sautiller sur les remparts comme une gosse. Les autres ninjas postés sur les remparts me regardaient comme pour me dire qu'ils me soutenaient moralement. Moi j'était complètement concentré sur ce qu'il y avait en dehors du village, la tension augmentait de seconde en seconde. Je me tournais vers Madoka, puis m'interposa dans sa "course".
"Fait le tour des remparts et ordonne à tout les ninjas de redoubler de surveillance, demande à tout les senseurs d'activer une barrière sensorielle , au moment où ils la pénétreront nous pourrons savoir leur nombre. Tu va servir de relais entre le haut des remparts et Shiori, je compte sur toi. "
J'en était réduit à ce point là, compter sur Madoka... En réalité, je donnais le même ordre au ninja qui était posté le plus proche de moi, pour être sur que l'ordre soit bien passé. Soudainement, je senti une forte sensation de vitesse : Quelqu'un approchait et il n'approchait pas en marchant, tout cela laissait paraître que l'homme était en pleine confiance. Cependant il n'était pas seul, je fis signe à Madoka pour qu'elle demande à surveiller le second homme qui s'envolait dans une direction différente. Enfin de l'action, je descendis du rempart d'un grand saut, j'était à présent l'égide du village contre la menace extérieure. Shiori me faisait confiance, tout le monde me faisait confiance. Cette sensation était très spéciale pour moi, je sentait le poids sur mes épaules, mais je sentait aussi que cela me rendait plus fort. J'esquissais un sourire carnassier sans même m'en rendre compte, j'approchais droit vers cet inconnu masqué. Chaque pas était plus rapide que le précédant, mains sur le manche de ma lame j'était prêt à lui montrer qu'on ne pénètre pas le territoire de la Brume Sanglante sans payer le prix. Je comptais bien leur faire payer l'affront qu'il nous avait fait, si des hommes avaient réussi à avancer jusqu'ici... Cela pouvait très bien dire que l’escouade de Kaya avait été défaite, c'était une raison de plus pour lui faire comprendre que ne nous sommes gentils à Kiri.
Nous étions en train d’accélérer face à face, tout deux en plein confiance. J'aperçevais une silhouette familière, et un bras de sable qui s'approchait très rapidement des jambes de mon adversaire tandis que j'entendais Madoka faire passer le signal... a sa manière. Nous n'étions plus qu'à quelques dizaines de mètre l'un de l'autre, la pression était à son comble. Le sable d'Amagai était en passe de se resserrer sur sa jambe, mais il n'avait aucun intérêt à détourner le regard ou je l'empalait dans l'instant qui suivait. Le temps semblait ralenti, j'arrivais à discerner distinctement son accoutrement qui semblait bien majestueux pour un ninja, des ornements qui ne venais pas de chez nous. Cependant je ne voyais aucun bandeau d'Iwa, se pourrait t'il qu'il viennent d'ailleurs ? Cet réflexion de dernière minute me fit changer l'objectif de l’accélération meurtrière que j'allais 'entamer dans les dernières mètres, j'allais dégainais mon sabre à la vitesse de l'éclair dans l'objectif de lui trancher la jambe puis une fois dans son dos me retourner rapidement et le transpercer au niveau de l'épaule afin de le planter de le sol. Si l'immobilisation d'Amagai avait fait mouche, le fait de se faire stopper dans son élan me permettait de l'empaler à pleine puissance et de l'encastrer dans le sol. Ainsi fait je pouvais poser mon pied sur son autre bras afin de l'empêcher de faire un quelconque mudras, c'était ma position pour un interrogatoire. Je me voyais déjà lui dire en appuyant sur son poignet pour l'écraser.
"Qui d'assez fou est capable de t'envoyer te jeter en plein milieu du brouillard de sang ?"
Cependant je n'était pas sur de la réussite de mon entreprise, tout allais se passer en une fraction de seconde à partir du moment où j'allais entamer mon accélération, je devais très rapidement prévoir la suite. Le combat était sur le point de commencer, j'allais lui faire goûter la brise des lames de Kirigakure no Sato.
Spoiler:
Santé : Niquel Chakra : Ok
Résumé du tour :
Goten donne l'ordre au ninja sur le rempart de lancer une barrière de repérage tel un jutsu de groupe ( j'ai supposé que c'était faisable à ignorer si ce n'est pas possible ) ordonne à Madoka de surveiller l'apprenti qui s'est envolé dans une autre direction puis fonce en face à face avec le ninja masqué, puis accélère dans les derniers mètres dégainant son sabre, pour trancher la jambe puis dans on dos il se retourne pour lui transpercer l'épaule de son adversaire et le clouer au sol.
Avec une grande force de conviction, le mystérieux ninja continuait de courir droit vers le village caché de la Brume. Est-ce que leurs gardes pensaient à un suicidaire ? Cela pouvait être logique, compte tenu du degré d’intensité de la protection et stratégie Kirijine. D’ailleurs, les différents shinobis affectés à la sécurité de ce côté, qui avaient donc entamé divers travaux et préparations, se préparèrent à le contrer.
Quelle ne fut pas la surprise de l’assaillant lorsqu’il vit du sable se former près de lui. Un utilisateur du Sunaton, ici ?! Malgré sa stupéfaction, ce fut d’une voix neutre totalement neutre que le guerrier masqué accueillit ce jutsu.
« Je connais que trop bien ton art, Asaara. »
Aussitôt, l’étreinte de sable se referma sur la jambe de celui qui, contre toute attente, continua de courir. Avait-il esquivé ? Non, mais Amagai pouvait l’avoir facilement senti : on aurait dit que son sable n’avait rien étreint. Comme si, l’espace d’un instant, l’ennemi de Kiri n’avait plus eu de jambe.
Pourtant il courait toujours droit vers le village caché de la Brume. Tandis que certains observaient, d’autres étaient passés à l’action, comme Goten, dont l’ouverture qu’aurait pu créer Asaara Amagai lui fut profitable. Arrivant dans un angle mort de l’inconnu, qui ne put que tenter de se pencher sur le côté d’un ultime réflexe, Goten trancha lui trancha le dos. Mais là encore, quelque-chose de surprenant était arrivé : sa lame avait été opposée par quelque-chose de bien plus dur que de la peau.
Les deux hommes se repoussèrent mutuellement, mais le coup porté par le Kirijin avait fait tombé quelque-chose de sous le vêtement de son adversaire. Un rouleau de parchemin. Main et genou droit au sol, le mystérieux shinobi regarda son opposant.
« Vous êtes bien préparés, je n’ai aucune chance de pénétrer. »
Il plia encore plus ses articulations, comme pour se tenir prêt à bondir.
« Fuyez votre village dans les jours à venir… sinon il sera trop tard. »
Puis le ninja s’élança avec tant de force et de chakra qu’il disparut presque immédiatement du champ de vision des Kirijins pour s’enfoncer dans les marais. Il avait fui.
Spoiler:
Félicitations, votre préparation et vos actions ont fait fuir le PNJ.
@Ryoko Gōten étant le plus proche et ayant porté le coup direct à l'ennemi, récupère le rouleau qu'il a laissé tomber.
Le temps c'était arrêté l'espace de quelques secondes, j'avais l'impression que mes sens étaient décuplés. Peut être est-ce la pression qui me faisait me sentir dans cet état ? Non j’étais bien trop excité à l'idée d'en découdre. Chaque pas qui me rapprochais de l'homme masqué faisait battre mon cœur avec plus d'intensité, j'essayais de voir à travers son masque quelque chose qui me permettrais de dévoiler son identité mais rien à faire. Cependant quelque chose d'autre me lança sur une piste : l'ennemi n'avait pas l'air étonné de voir Amgai utiliser son étreinte de sable, j'ai même pu entendre que l'art du sable lui était familier. D'où venait-il ? Le mystère s'épaississait tandis que de mon côté je m'était décider à passer a l'action. L'ouverture que m'avait donner Amagai me permit de finir dans son angle mort, même si mon premier coup n'avait pas réussi à faire mouche le second serait le bon.
Contre toute attente d'un réflexe impressionnant il réussi à limiter les dommages subit, mon coup ne fit que lui trancher le dos. J'avais même l'impression qu'il avait crée une armure Doton pour parer mon coup. Non c'était autre chose... Une armure Doton n'aurait pas pu me repousser de la sorte, à son contact je mis éjecter sur un courte distance. Je pris rapidement ma position accroupis katana planté dans le sol et les yeux rivés sur mon adversaire. Ce dernier dans une position similaire à la mienne il me regardait, enfin il semblait me regarder vu qu'il à un masque je n'en sais rien après tout. Il avoua ne jamais pourvoir pénétrer dans le village, avec un ton assez étrange. J'avais l'impression qu'il était indifférent quant à l'échec de sa percée. Pliant ses articulations, il me fit prendre une posture défensive... J’étais prêt à l’accueillir, mais il se contenta de nous mettre en garde. J'étais assez stupéfait et ne pus m'empêcher de le prendre au sérieux. Je n’eus même pas le temps de l'interroger qu'il avait disparu, laissant au sol un mystérieux rouleau qui semblait avoir perdu lors de notre échange. Je le ramassais et observait de quoi il en retournais, j'avais l'impression qu'il renfermait le secret d'un sort. Bref ce n'était pas le plus important, je me tournais vers Amagai et lui fit signe d'avancer vers moi, notre assaillant semblait être lié à ce dernier, tout n'était pas clair dans ma tête.
« Il faut qu'on parle toi et moi, rendez vous ce soir dans le parc près du dojo des sabreurs.»
L'annonce de l'étrange Ninja retenti jusque dans les tréfonds de notre homme. Alors qu'il tentait dans la plus grande des concentrations, de stopper l'ennemi dans sa course.. l'arrêt de son cœur ne fut que bref, quand il entendit son propre nom dans la bouche de son adversaire. La sueur venait alors de perler son front puis sa joue comme s'il se retrouvait totalement à nu, et désemparé de ses armes dont les atouts étaient sans aucun doutes connus du coureur.
Aussi bien que l'étreinte si rapidement effectuée autour de sa jambe, ne fut que brève et peu efficace, avait t'il solidifier sa jambe ? Il était possible de renforcer le corps, mais peut-être pas au point d'ignorer une entrave telle que celle d'Amagai. Et pourtant, rien, aucune surprise si ce n'est pour le lanceur, lorsqu'il se fit royalement snober sa technique.
« D'où connais-tu mon nom !! » Lança-t-il, sous le coup d'une colère naissante et qui ne lui était que rarement attribuée, à fleur de peau.. n'étant que l'unique Asaara relativement connu du village à cet instant, se faire débusquer de la sorte ne pouvait signifier qu'une unique chose, l'attaquant avait connaissance de son clan. Et alors que Goten effectuait son attaque sans rechigner quant aux mesures à prendre, le blond se perdit un moment dans ses pensées, psychologiquement déstabilisé par ses propos.
« Que ? Quoi ? Ce soir..? Euh .. mh.. Ouais .. »
L'autre avait pris la fuite tandis qu'il laissa derrière lui l'un de ses parchemins, et sans qu'il n'attire plus que ça la curiosité du Genin, il fit demi-tour.. sans plus un mot ni pour Goten ni pour les sentinelles qui se trouvaient en haut des murs. Les villageois et Tsunami étaient probablement en danger si l'homme avait décidé de les rejoindre, et le bref repos accordé ne fut pas de trop dans l'esprit d'Ama'. Trop d'incertitudes et de questions venaient de se poser au même moment, au point de causer la confusion dans son esprit, encore peu habitué à ce que l'on considère véritablement ses dons.
Il rejoignit alors l'autre moitié de son duo, avec soulagement lorsqu'il la vit, au loin, entourée par quelques familles apeurées et toutes aussi ignorantes qu'eux, finalement. D'arbres en arbres il hésitait quant à lui annoncer directement la nouvelle, comme si son regard c'était perdu à la frontière de contrées dont son enfance avait été marquée. Lègue de ses parents, jamais il n'aurait pu songer à ce que son passé le rattrape, et surtout pas dans ces conditions, à la porte d'un village dont la réputation n'est plus à faire. Peut-être avait-il bien fait de fuir.. après tout.
Chasser le doute était la meilleure chose à faire sur le moment, même s'il ne pouvait s'empêcher de penser ce que serait la vie des hommes et des femmes qu'il croisait en chemin. Certains gardaient le sourire, pour les plus insouciants, quand d'autres dont la jeunesse fut bercée par la criminalité du pays, gardèrent les cicatrices faciales face au danger que représentaient les Shinobis, pour l'ordre et sa préservation.
« Tsu, est ce que ça va .. ? Il faut les ramener au plus vite à l'intérieur du village, les assaillants ne pourront franchir les portes, ils le savent........ Déjà. »
La main toujours posée sur la garde de Dokuyaku, j'attends, espérant que Goten va parvenir à repousser l'adversaire et l'empêcher de nuire à nouveau. Mes ordres donnés à tout le monde sauf à Madoka, sur qui je n'ose pas me reposer... et pourtant, elle fait alors un truc assez surprenant. Je regarde la demoiselle un instant du coin de l'oeil et la remercie d'un simple geste de la tête avant qu'elle ne grimpe sur le créneaux pour observer au loin s'il y avait d'autre ennemi.
Les portes maintenant réellement closes, je rejoins la demoiselle sur le dessus des portes pour observer la scène en contre-bas encore Gôten, l'étranger et... Amagai ? Je fronce les sourcils en voyant le genin présent également, alors qu'il vient en aide au sabreur. Une aide utile étant donné qu'elle m'est en déroute l'homme qui décide de prendre la fuite. Un moment de répits avant un prochain assaut ? Je n'en sais trop rien, dans tout les cas il faut rester sur nos gardes. "Continuez de surveiller." Ordonnais-je alors en cherchant Nana du regard, voir si elle avait trouvé Yamamoto et si celui-ci était présent, mais cela ne semble pas encore être le cas. Je soupire. Il me laisse libre arbitre jusqu'au bout donc. L'enfoiré.
Dans tout les cas, là, il faut faire rentrer les civils qui sont encore dehors, mais surtout, vérifier l'identité de chacun, qu'un ennemi ou un espion se soit glissé dedans... Bien que vu la charge qu'il vient d'y avoir, je doute qu'ils fassent réellement dans la finesse. "Madoka, tu sais transmettre ce message à tout les gardes en postes aux portes ?" La questionnais-je en premier lieu avant de poursuivre sans même attendre sa réponse pour lui donner la missive. "Permettre aux civils encore dehors de rentrer, mais en vérifier l’identité de chacun. L'état d'alerte est encore là." Je me détourne alors de la blonde et fixe alors l'horizon, attendant la suite. Que cela soit le retour de Goten dans l'enceinte pour nous transmettre l'échange qu'il y a eu avec l'étranger ou bien pire, une nouvelle offensive bien plus massive cette fois-ci.
Une terrible éruption de Vaisouveux avait rendu le sol en lave, mais juste le sol, car sinon ce n’était pas du jeu. Heureusement que Madoka l’avait perçu avant que le pire n’arrive, car les autres ne semblaient pas le discerner. Sans doute que c’était de la lave à retardement, parce qu’ils ne fondaient pas encore, mais elle serait sauf ! C’était bien pour cela qu’elle sautait d’un créneau à l’autre afin d’éviter la terre en fusion, si brulante qu’elle était capable de faire fondre n’importe quoi à son contact. Pauvres fous qu’étaient les autres, ils mourraient bientôt, mais d’un autre côté, elle ne les avait pas prévenus, niak niak niak.
La jeune fille était en train de pouffer de rire toute seule entre ses mains, alors qu’elle s’était stoppée sur un créneau. Il fallait dire qu’avec la lave, il faisait vraiment très chaud. Peut-être qu’en faisant pipi dessus, cela se refroidirait assez ? Elle marqua cela dans sa todolist mentale. Elle ignorait les regards des autres ninjas à son égard, ils étaient sans doute en train de hurler à cause de la lave ! Alors bon ! Désespérément, son grand amour vint faire barrage de son corps afin d’éviter qu’elle ne se prenne une grande vague de lave, comme c’était admirable !
Datalia Madoka • « Ouiiiii ben je suis déjà à fond ! C’est dangereux là tu sais ! »
Ben oui, il était mignon Goten, mais sauter de rocher en rocher au milieu de la lave, cela ne se faisait pas comme cela. C’était très dangereux, il fallait être délicat, et il n’était pas une ninja à faire des sauts de fou furieux partout ! Elle n’aimait pas tellement les ordres, alors elle avait déjà oublié les mots trop complexes comme senseurs, barrières ou d’autres trucs de ce genre. Surtout qu’elle avait déjà fait pas mal de zèle avec son message sonore de grandes puissances. Elle espérait bien que le message allait se faire savoir partout avec sa technique. Madoka ignorait complètement la rencontre entre les deux shinobis, ne voyant par conséquent pas du tout cet échange de rouleau.
Datalia Madoka • « Tu devrais monter, fait comme moi ! le sol est fait de lave là ! »
Dit alors à Shiori alors qu’elle lui faisait un signe de tête pour la remercier de sa technique. Bon évidemment, vu la situation, elle l’avait déjà zappé de sa mémoire, alors elle lui fit un petit coucou de la main avec un grand sourire avant de chantonner et de continuer à sautiller d’un créneau à l’autre de la muraille, totalement innocente de la situation qui devenait assez grave avec les révélations de l’étrange homme qui avait couru jusqu’ici. La blanchette fit un signe de la main en levant un pouce, Shiori venait enfin de sentir la lave de retardement sous ses pieds, alors elle eut l’intelligence d’esprit de monter avec elle en haut de la muraille.
Datalia Madoka • « Je ne peux pas crier plus fort que je ne l’ai fait désolée ! Tiens ! C’est amusant, le drôle de type est parti voir les petites créatures dans les marais, il y a peut-être une fête ! »
Madoka avait une nouvelle motivation, et finalement une solution bien plus simple que de sauter lentement de rocher en rocher pour éviter la lave. Elle fit quelques sceaux de shakra, et elle s’envola comme un rien pour longer la muraille depuis les airs avec la missive de Shiori dans les mains. C’était sans doute un miracle qu’elle ne l’avait pas lâché à un endroit ou à un autre. Elle allait le plus vite possible, et puis arrivée à une autre porte avec des ninjas de Kiri sur le pied de guerre, Madoka lui envoya en pleine tête les ordres de Shiori dans la tête. Elle posa alors ses mains sur ses épaules en parlant très sérieusement.
Datalia Madoka • « Je dois aller aider les petites créatures du marais …. Sait-on jamais ce que ce type pourrait leur faire ! »
Toujours en volant, la genin fonça en direction des marais afin de découvrir ce qui se passait là-bas. Si elle pouvait utiliser l’environnement pour être discrète si jamais elle tombait sur de drôles de types, c’était toujours mieux. Elle commençait déjà à voir au loin de petits êtres blancs avec des tâches noirs d’à peine quelques centimètres. Ils semblaient apparemment très inquiet, mais sans doute que seule Madoka pouvait réellement les voir.
[Arc N°3/4|Kiri] Trop tard - Consolider les défenses