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Rouge [Sanadare H].

Uzumaki Haiko
Uzumaki Haiko

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Mar 5 Déc 2017 - 3:39


Le paysage était ... Déprimant. Il faisait un cadre avec sa main, découpant un angle de roche qui cachait un quartier grouillant de vie. Enfin, de la couleur et un peu de lumière. Gris sur Gris, Iwa no Kuni l'était sans doute plus que le ciel du pays des mares éternelles. Quant à l'Akatsuki, lui il pataugeait avec les vilains canards, portant eux aussi, comme de par hasard, des costumes gris sur gris. Son sourire n'avait pas quitté une seconde son visage, premier apprentissage qu'on lui avait inculqué à bâton rompu ; Premier instrument d'un menteur, d'un manipulateur ou d'un acteur ; Ils se valaient de toute manière, chacun dans leur domaines.

Non, définitivement, le gris n'était pas sa couleur.

Il y'avait une autre catégorie de personne à qui le sourire aurait bien été. Les policiers, gardiens de la paix factice qu'entretenaient les hauts dignitaires, et les chiens d'Hyuga à leur bottes. Un petit sourire en passant, ça ne pouvait faire que du bien, et ne rien donner de mal en tout les cas. Un vieil adage disait bien, que l'on est point responsable de son visage, mais on est responsable de ce que l'on en fait. Un peu comme de nos grands... Sabres. Affûtés, prêts à dégainer, s'abreuvant du sang des innocents ... Parallèle effectué, retournons nous vers Hashirama, tandis que la soirée battait son plein.

Il portait son Kimono le plus sombre, autrement dit un bleu marine qui se fondait dans la soirée naissante. Sur son cou, une écharpe d'un jaune soutenu, rappelant le soleil que l'aube ne tarderait pas d'amener avec lui. Il y'avait deux trois certitudes sur lesquels on pouvait s'appuyer ; le reste n'est qu'écran de fumée, jeux d'ombres et de lumières sur un rideau cramoisis ; Cette certitude là était la bonne ... Rien n'est vrais, tout est autorisé. Tant que l'on ne se fait pas attraper, bien sûr.

Un rumeur étrange lui parvenait aux oreilles ; Pas de certitudes, rien que des échos que son affinité particulière, travaillée dans la poussière des routes, et le fond d'un chariot, lui avait apprit à croire. Il y'a une différence entre s'entendre, et s'écouter, une encore plus grande entre se comprendre, et se pardonner. Certaines dettes ne pouvaient être oubliée, et méritait qu'une juste balance se penche sur leurs cas ; Oui, à eux tous, là. Reposant bien tranquillement sur leurs deux esgourdes, cautionnant des soirée à la lune roussie par les meurtres, la mort et le désespoir.

Le rouge, couleur de la passion. Couleur de la vie, et couleur de la mort. Couleur du début, de la fin, et de tout ce que l'on peut trouver à mettre en les deux. Le noir, couleur des abysses, tréfonds immortels de la nuit comme les puits et les mines aux alentours d'Iwa No Kuni. Dans le noir, son oreille pour seule boussole, les étoiles pour seule lumière, et la lune pour seule compagne ; Il s'abandonna à la recherche de cette petite voix, si différente des autres, qui le mena d'échoppe en échoppe, écumant quelques godets à la recherche du fond du problème, sans y trouver de solution qu'en remplissant son verre une nouvelle fois.

Le matin pointait son nez, tout de rayons et de nouvelles symphonies ; Et l'acteur sans public se destina alors à sa seule et unique réelle mission ...

- Bonjoooooooooooour Iwaaaaaaaaa no Kuni ! fit une voix nasillarde et désagréablement joyeuse de retrouver ses fidèles auditeurs en ce dimanche matin. Depuis quelques temps déjà, il avait prit pour habitude de coller des sceaux particuliers, qui lui permettait de répercuter sa voix à travers eux, directement dans l'écoutille de son très cher publique. Eh oh, il n'était pas si mauvais que ça, il devait bien avoir trois ou quatre auditeurs réguliers, à qui il distribuait le soir ses parchemins de scribouillard du lendemain.

- Aujourd'hui, nous allons vous parler d'un sujet qui nous tient tous à cœur ... EH LÂCHEZ MOI ! fit une perturbation sur les ondes d'Akatsuki. Lui qui se figurait tout capter avec ses antennes, n'était qu'un piètre observateur sur le coup. Il coupa son sceau. Un peu plus loin en contrebas, dans une ruelle aveugle et grise comme toutes les autres, Il vit deux hommes à terre, et un dernier qui se tenait à genoux, devant une créature pour le moins étrange ; Il ne pût s'empêcher de remarquer sa crinière blanche et le bandeau qui avalait son œil, cette silhouette lui rappelant vaguement quelque chose, dans le flou des excès de la veille et le manque total d'attachement de l'individus. Il déplia son éventail en arrivant prêt d'eux. Le faisant battre la mesure, cachant ses intentions comme le masque des comédiens antiques.

- Dis donc, vous êtes gentille, ne me donnez pas trop de boulot s'il vous plait, et laissez en au moins partir un. Et bien quoi ? Après tout il était Ninja dans ce village, et la jeune femme devant lui n'apparaissait pas forcément du premier coup d’œil comme étant dans la même veine que lui ; Celle de pouvoir agresser les gens gratuitement, tant que l'on trouvait un excuse crédible après, bien entendu. En attendant, vu qu'il était sur place, ce serait sûrement à lui de nettoyer après elle, ce qui lui donnait un raison de ne pas détourner les yeux simplement.

Rouge, couleur qui lui sied au teint. Une tâche étendue sur la toile de leur destin, éclatée aux pieds d'une fleur aux pétales vierges de toutes teintes. Un flot qui s'échappait d'une blessure, se mélangeant dans la boue, comme les cochons dans leurs fanges. Pathétique.

Il se raidit d'un seul coup, prêt au cas où, perturbé par l’œil blanc qui se tournait à présent vers lui ... Sa y'est, il la remettait enfin. Ses yeux à lui se firent perçants, partagés entre cette pulsion joyeuse d'un enfant retrouvant un quelconque jeu perdu, et l'appréhension qu'elle soit devant lui. "Yare, Yare."

Ainsi donc, elle était belle et bien encore en vie ...
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Hyûga Sanadare
Hyûga Sanadare

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Mar 12 Déc 2017 - 1:25
Un senso, confrère venait taper sur son bureau. On était la veille du drame.

-Hum ?

Qu'elle lui fit sans lui porter ni intérêt, ni regard, à quoi bon. Il insista sur le fait que son enquête n'avançait pas. Une histoire naze d'ondes qui perturbaient les défenses du village, 'fin, un truc pas aussi grave qu'il y paraît, c'était pour ça qu'on lui avait refilé le bébé. Après tout, elle était connue pour être la pire, dans ses méthodes, comme le métier tout court. Pourtant, Sanadare ramenait du résultat, bon plus des mâchoires cassées et des " bof, c'était rien de grave, j'ai laissé couler", pour éviter un rapport, mais bon. Elle bossait quand même mine de rien. Même en traînant des pieds. Grâce à Kanon, on ne l'avait pas suspendu pour sa tentative de désertion, il l'avait couverture et recouverte de les façons qu'il pouvait pour sauver ce qu'il restait des pauvres pétales de cette fleur Hyuga. Mais il n'avait rien fait côté vestimentaire, on lui fit remarquer qu'elle était moins habillée que certaines pro d'Iwa. Puis elle lança un petit "T'es bien renseigné" , à son collègue qui lâcha l'affaire, aussi vite qu'elle abandonnait la charge de travail.

-J'irais en parler à Akimoto. Qu'il ripostait. Bon ok, inutile de se fâcher, elle n'avait pas envie de revoir le gros roux de toute façon, autant se gardait oublier comme c'était le cas actuellement.

Pas son genre d'ouvrir un dossier, elle voyait rien de toute, enfin, ce n'était pas tout à fait vrai, elle avait développé sa propre stratégie, mais ça devait pas se savoir, puis ce qu'elle avait entendu des meuglements de son collègues lui suffisait. Une onde vocale quoi, donc une source et forcément des récepteurs. Le soir, elle allait traîner dans les bars, déjà de un, parce que c'était son sport favori, sa cure en cellule de désintoxication n'ayant marché que... Le temps qu'elle y était ? Deux heures plus tard, elle avait déjà descendue trois bouteilles... De deux, parce qu'elle savait distribuer des tartes convaincantes. Elle aimait bien être payée pour ça, combien même, jusque là elle avait perdu son temps. Par moment, elle attisait sa propre ondulation sensorielle pour capter un signal, naviguant dans le quartier signalé, puis alors qu'elle questionnait gentiment avec ses poings trois lascars, voilà un renard !

Elle sortait l'avant dernier témoin de la scène d'un coup de pied dans la face le rendant Ko, avant de intéresser à sa cible, qui, joke, c'était livré de lui-même jusqu'à elle. C'était qu'elle avait bien senti la perturbation dans son espace des ses petites ondes, et qu'elle avait bien l'intention de venir lui faire payer sa licence après en avoir fini avec ses prises. Encore mieux, une bonne journée visiblement, peut-être qu'elle devrait en suivant s'asseoir à la table d' Akimoto et poser sa démission, en mode Sayonara. Vu qu'elle avait demandé aux cieux d’entre moins connards avec elle et lui donner rapidement la fin de sa besogne. Si elle était bénite alors...

-Tu tombes bien toi, je te cherchais. Paraît qu'il y a un petit sot qui happe les gens au saut du lit. Tu peux me faire écho sur tout ça gentiment, ou je te casse les doigts, plus de sceaux, c'est toi qui vois. Ah ah, elle est aveugle, tu vois ? Drôle non ? Que diable, reconnaissez lui son humeur ! C'est toi aussi qui m'a refilé trop de boulot pour pas grand chose.

Son chakra en meilleur activité, la Hyuga le capta bien mieux, ah ah idiot, c'était pire que lui filer une carte d’identité. Bon il pouvait pas savoir qu'elle était full senso aussi... Attend. Si. Cette voix insupportable, son aura... Le sourcil se fronça ? C'était.... ? … Ah non, personne. Ou personne d'important, elle avait oublié à première vue, ce qui n'avait rien de surprendre.

-Yare, Yare comme tu dis, viens ici.

Elle enjamba les gars inconscients comme si sa vue était parfaite, les mains dans les poches, une audace sans limite, à la hauteur de sa flemme générale ou son je m'en foutisme.

-Un confrère en plus. Pathétique.

Ah ah, non mais attend ! Abusif, c'était toi qui disait ça Sana ? Tu t'es vu ? Genin quand ton partenaire rentre dans l'unité spéciale, ton sensei qui sera bientôt Kage et toi ? Tu campes sur un simple B, comme ton tour de poitrine exact. ( @Borukan Murasama ) A moins d'un passage au bistouris ça ne changerait jamais. C'était le moment pour économiser non ? Si on commençait par arrêter le sake ? Plutôt crever. Mais ça, ça pouvait s'arranger.
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Uzumaki Haiko
Uzumaki Haiko

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Mar 12 Déc 2017 - 5:59


La valeur d'un artiste ne se reconnaissait qu'à la portée de son art ; Hors, bien que débutant dans ses fonctions, on lui accordait déjà les bénéfices et les prérogatives des plus grands ; Un Hyuuga pour lui tout seul ! Si ce n'était pas du talent que de jeter un hameçon, et de ramener la grande baleine blanche du premier coup ! Yata !. C'est probablement ce qu'il aurait souhaité se dire sur le moment, et peut-être même ce qu'il raconterait à ses petits enfants ; En mettant son masque du bonimenteur ? Non, celui de l'ogre assurément ! L'ogresse, parlant de cette chétive petite écervelée qui se prit le droit de le prendre de haut, sous prétexte qu'elle appartenait surement à une lignée prestigieuse, mon cul je t'en donnerais du prestige à cette heure, se trimbalait quasi cul nue en puant l'alcool de la vieille.

Comment ça cette description correspondait presque copie conforme à la sienne ? Non, Non monsieur il ne le vous permet pas, pas du tout ! On garde ses légumes pour la fin de l'histoire s'il vous plait ! Peut être qu'il y'avait un peu de vrais la dedans, mais surtout de faux semblants et de faux sentiments ; Elle qui s’habillât moins qu'elle cachait son cœur et ses raisons ; Maîtresse du bluff et des coups de pokers ; Lui l'homme aux masques rouges, larmes noires ; Éventail toujours jeté à la face de son prochain, parce qu'il faut se permettre un peu de fantaisie, avant d'en arriver aux bonnes choses de la vie. Elle était toujours autant caustique pour autant, capable de dissoudre même les tâches de gras sur les vêtements propres il en était persuadé, lui assénant ses vérités comme si elle tenait un couteau de boucher ; A deux mains, et avec beaucoup d'entrain comme nous tenons tous nos b..aguette le matin. Argent comptant. Mais quel était donc ce langage ? Dans quel bordel avait-elle donc aussi mal tournée pour user de tournures phrases aussi ... plates que ses globes mammaires ? Il était terriblement déçu, il y avait tout une éducation à refaire.

- Mada Mada contra-t-il en malaxant son chakra soudainement, un main sur ses lèvres closes, rosée du matin. Sensation de frais ? C'est ton tympan piégé dans le son de ma voix qui se répercute lentement jusqu'à ton oreille interne. Tu l'avais oublié ? Il y'a des choses qui ne changeront jamais, Sanadare. Deux voix, deux voies, deux voiles. Et la voilà qui tombe, douce pimprenelle de l'automne, comme un fruit chute d'un arbre quand on l'oublie, son équilibre précaire comblé par une poigne solide de l'Akatsuki. "Si mademoiselle au Byakugan veut bien se donner la peine, son carrosse est avancée ..." Il la fit trottiner avec lui, la soutenant d'une main, et de l'autre maintenant le son qui la paralysait, son oreille interne plus sensible que nulle autre à la ronde ; Elle l'avait bien retrouvé à la trace, cette chienne. Maintenant qu'on le recherchait, ce n'était même plus une question de passé ou de présent, mais même d'avenir : On tentait de le censurer, lui, Hashirama no Akatsuki ? De le faire taire ? Ils allaient donc voir un jour de quoi il était capable, et cela allait arriver plus rapidement que prévu pour une princesse aux yeux de merlan frit.

Il troqua une rue contre une venelle, et s'arrêta dans le dépotoir qui lui servait d'appartement. Un lit au sol, aussi spongieux que de la mousse de Hi no kuni, garnissait le sol dur en dalle de pierre. Il n'y'avait ni décoration, ni fioritures, ni rien de trop personnel. Des curieuses boites s'empilaient contre le mur ; Que ça, de curieuses petites boites accolées et bien rangé par ordre. Il lui tordit le poignet pour l'attacher à la seule chaise de la pièce, qui faisait face à son homologue, la seule fenêtre. Bizarrement, la vue était plutôt agréable, peut-être que c'était dans la façon dont la lumière se reflétait sur les toits, comme des milliers de pièces d'or qu'il n'aurait plus qu'à attraper.

Il était temps de rafler la première.

- Et bien alors, on ne salue plus les vieux amis en les appelant par leur prénom avant de les arrêter, Sanadare Hyuuga ? Il était toujours plein de ses mimiques qui lui donnaient l'air plus vivant que n'importe lequel autre de ses mortels qui se prétendaient en vie à coté de lui ; Cruelle ironie qu'elle ne pouvait y goûter. Vous et toutes votre caste êtes bien les même et éternel ingrats. Qu'il cracha pour finir, comme font d'autre dans des bol dans des bars, dans un monde si proche, et pourtant si différent du notre.

Il avait mit le doigt sur un problème. Je ne savais pas que tu étais ... Une paume vint s'encastrer dans son thorax et il fut repousser durement contre un mur qui lui rendit deux coups pour le prix d'un, grand seigneur. Un son strident la fit tomber à genoux une énième fois, ainsi qu'une claque portée du revers de sa main droite baguée tonna comme gronde les éclairs.

"Alors Sana ... Tu vas me dire ce que tu me veux à la fin petite fleure ? Ou on continue de jouer ? "
Il avait tout son temps. Vraiment.
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Hyûga Sanadare
Hyûga Sanadare

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Mer 13 Déc 2017 - 21:36
Son sobriquet sonna au complet dans son oreille, il la connaissait ? Pas le temps de demander, une sensation horrible dans ses tympans perturbait le dernier sens de son équilibre, avant de répercuter violemment dans sa tête. Quelque chose que la 'Hyuga' plus que la fille connaissait particulièrement bien et c'était d'autant plus honteux de ne toujours pas avoir trouvé la parade. Encore que, le destin les avait séparé et que c'était la dernière personne qu'elle s'attendait à retrouver ici, oh ça oui, vu comme il détestait les Hyuga, peut-être même bien plus qu'elle.

Une vieille histoire de Hi no kuni, à l'ombre des feuillages de ses forêts, à une distance ridicule d'un dojo que la force des choses l'avait amené à fréquenter. L'ironie, c'était que les chiens qui l'avaient abandonné, étaient aussi ceux bien décidés à tout lui reprendre, comme si tout ce qu'ils avaient accumulé de faute jusque là ne suffisait pas. Elle était dans les vapes, et ses souvenirs la happaient vaguement d'une sale période où elle avait appris à faire avec son aveuglement, aussi bien physique que mental. Et ce petit con qui s'était un jour dressé sur son chemin, comme toujours, il avait un don pour lui taper sur les nerfs, ce qui était en soi assez exceptionnel vu comme cette fille là avait un nature coulante. Peut-être trop même.

Elle appuya sur son pied au sol et un peu de force dans les genoux la redressa facilement, pour ce genre de créature qui passe sa vie à tabasser tout ce qui bouge, une petite volée, parce que avouons le, il avait la force d'une crécelle, ne la traumatisait pas plus qu'outre mesure. Elle réenclenchait son radar de balayage, découvrant ainsi l'espace dans sa tête encore abîmée par la douleur d'un jutsu sonore. Une main réajustait son foutue chapeau stupide, celui offert par sa cadette de cœur, pas de sang. Une autre gamine sortie de cette époque là qui s'était accroché à ses pieds comme un boulet, même si Akatsuki pour le coup, lui faisait plus penser à un vieux chewing-gum qu'elle avait oublié sous une table.

-Dare, dare Akatsuki, comment j'ai pu négliger que c'était signé d'office par un petit emmerdeur tel que toi.

La Hyuga ne sembla, ni fâchée, ni inquiète, comme un jeu familier entre eux dans lequel on avait perdu les comptes au niveau des coups échangés et à se rendre, comme de tout ce qu'on avait pu s'apporter. Un autre temps où ils étaient deux bêtes furieuses qui prônaient haut fort leur vœux de la destruction d'un clan maudit. Ce qui l'obligeait à le corriger un peu quand même.

-Parce contre, me mettre dans le même panier qu'eux, t'exagère non ?

Elle frotta ses oreilles, sachant d'expérience qu'elle ne pouvait pas lutter pour l'heure, elle connaissait trop bien son panel. Face à ses interrogations, Sana' se disait aussi que lui montrer son badge des forces de l'ordre d'Iwa serait une explication plus complète que n'importe quel mot.

-T'attires trop l'attention comme toujours, je parie en plus que c'est pour raconter de la merde. Comme toujours !


Son ton était chantant, amusé presque, la kunoichi était curieuse de voir comment il avait évolué, elle avait fait son chemin, pas aussi glorieux qu'elle l'aurait voulu, mais elle n'était plus la faible gamine à qui on pouvait arracher ses yeux. Ou venir éliminer sans sourcillé. 'Ah, tu te souviens de ça aussi ?', qu'elle aurait voulu lui dire, mais à quoi bon, il avait un esprit plus vif qu'elle ne l'aurait jamais. Il savait déjà.

-C'est chez toi ce cafard à homme ? J'avais de mémoire que Sempaï-dono t'avait élevé mieux que ça, tu proposes même à boire à ton invitée ? Une vielle amie en plus. Se moquait-elle. Qu'est-ce que tu fous à Iwa, et me dit pas que tu rentres dans les rangs, c'est aussi crédible que quand ça sort de ma bouche tu vois.

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Uzumaki Haiko
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Jeu 14 Déc 2017 - 0:50


En matière de cerveau humain, il existe des théories toutes plus folles les unes que les autres ; Que l’on pourrait conditionner un être humain à accepter la douleur, et à l’aimer d’avantage que le plaisir et la joie ; Celle de faire violence sienne, et la vie d’autrui un chacun pour soi. Le loup est un loup pour l’homme, mais comment appeler ceux qui traquent les prédateurs ?

- Kékéké, j’me suis laissé dire qu’une oreille amatrice tournait dans les environs, et offrirait ses ‘bon et loyaux’ services au premier qui lui chanterait un doux air … Qu’il lui fit d’une courbette dont elle n’entendit que l’air, et ne connaissait que la chanson. Ses bras se mouvaient tout seul comme s’ils lui servaient de ponctuation.
Une bien inutile toute fois, la Hyuuga avait bien caché son jeu, et c’était lui qui se retrouvait manipulé. Il comprenait mieux le début de leur histoire … Il se gratta pensivement son menton saillant, il éclata d’un rire sardonique de mauvais aloi : On se remet en chasse, et on fait main basse.

- … Mais tu ne m’as pas couru après toute la nuit pour me dire ça, petit oiseau ?

Il s’amusait décidément comme un fou, il goutait autant le plaisir que le fruit amer de sa pulpe avec ses yeux, ou bien sa tête ; Des souvenirs qui pleuvaient comme des grêlons sur cette vraie ruche à frelons ; Piquant de son dard, ne regrettant jamais son départ, larguant son fiel dans le creux de vos oreilles, ou de vos lèvres pleines … Souvenirs ? Un mot qui lui était chère, tant il lui faisait mal encore, bien que son masque d’indifférence trompât son monde, il trompait difficilement les antennes de la reine des abeilles.

- Tu sais bien que quand un œuf sert de petit déjeuner aux maîtres, il reste dans son panier d’une certaine manière, ma poule ? Il lui rendit ses accents d’Hi no Kuni, cher aux deux fines oreilles qui se fréquentait depuis des années, sans jamais se voir.

Il y’a des temps et des distances qui comptent moins que les maux, et les mots que l’on s’échange.

- Ma formidable personnalité qui fait ça, penses-tu ! Je suis froissé de tant de méchanceté, petite aristocrate. Et policière de surcroit ! Il eut un rire narquois, s’adossant à la table qui faisait son bonheur à chaque repas. Il avait appris à se contenter du minimum sur les routes, puis sur le chemin de sa vie d’artiste accomplit … Il y était presque à présent, comme cette nuit-là, cette nuit couleur de sang, goût de cendre… Elle avait toujours eu le don pour se foutre en travers de sa route, depuis le départ … Vous savez ce que l’on dit, on désire que ce que l’on ne peut obtenir ; Et il faisait partie de choses-là, présent sous vos yeux et pourtant inaccessible, perdu dans un lointain passé, coincé dans sa gangue de souvenir et sa spirale autodestructrice.

Elle entra dans sa spirale, aussi aisément qu’autres fois, comme un couteau à bout rond dans du beurre, la dame savait y mettre les formes pour tenter de le plumer … Mais il n’était plus le même genre de pigeon, elle pouvait toujours lui servir ses histoires à dormir debout ; La nuit, Hashirama ne perdait jamais trop de temps sur l’oreiller, si ce n’était accompagné.

- Capharnaeum* Bordel Sanadare, mais qui s’occupe de toi en ce moment, regarde toi … Il fit le tour … T’es aussi crade qu’à l’époque -et t’avais une excuse, mais en plus tu bois maintenant ? Il eut une petite étincelle dans le regard, en tournant autour de ses formes aguicheuses, comme offerte à travers le tissu à peine opaque de sa tunique. Et ses cuisses, à paeu de pêche blanche … Qu’il serait beau d’y voir un peu de rouge. Peut-être qu’il avait raté le début de son printemps, peut être pouvait-ils e rattraper avec l’hiver de sa vie ? Le destin était toujours filant quand on se trouvait proche d'une étoile, surtout ce genre de Nova là. « Et tu traînes avec des sans domiciles fixes en plus … » Il sortit une complexe petite pipe de sa poche en éclatant de son rire communicatif, qui était toute de forme rondes et fines, comme celle d’une cigarette roulée dans du papier. Il alluma le foyer avec son briquet d’amadou, et lui tendit son présent à l’odeur d’herbes des bois et des sapins de leur forêts natales.

- Tu fumes aussi maintenant, non ? Quitte à te détruire un maximum … Ce n’était pas lui qui irait la plaindre … Oh, la vie d’artiste, on brûle nos ailes sur les planches, et il faut parfois s’abaisser à de vulgaires … Tâches pour subvenir à ses besoins … Tu vois le genre ? Il lui faisait pas le topo sur son visage de génie du mal qui appliquait là les prémices d’un plan géniale. Gourmandant son plaisir, il fit tomber le voile de l’éventail sur une fesse rebondie. "Tu t'es remplumée petit oiseau, qui te donne donc la bectée maintenant ...?" Toujours le don pour tes singerie, L'Akatsuki ? Il faut croire que l'humain et le signe se ressemblent plus qu'on le croit.

Intriguer.
Séduire.
Contrôler.
Détruire.

Il y’en a qui prévoient tout, tout le temps, prévoient les choses et les gens.
Et puis il y’avait eu, comme deux petits chiots énervés aboyant après les charrettes.



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Hyûga Sanadare
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Ven 15 Déc 2017 - 2:12
-Je t'en foutrais des bons et loyaux services.

Tac au tac, imminent, elle voyait bien où il voulait en venir, et si on lui coupait pas l'herbe sous le pieds très vite, le connaissant et supposant en plus qu'il avait dû empirer... Son horizon à elle ressemblerait vite à une jungle. Y avait des choses qu'Iwa la grande n'avait pas besoin de savoir sur son compte, déjà qu'elle avait pas une réputation bonne bonne. C'était tout l'inverse. Pas qu'elle en avait quelque chose à faire pour autant ceci dit, mais le soucis des vagues, c'est qu'à force, elle retourne un navire. 

-Ne m'oblige pas un jour à avoir à te tordre le cou mon coquelet quand même; avec ta tentation pour l’œuf, puis le bœuf.

Qu'elle lui fit un ton un peu sévère en rentrant dans son jeu malgré elle, trop tenté par les défis des mots ficelés, combien même elle était fatiguée et pas joyeuse de le retrouver pour dire vrai. Ohhh, ils se connaissaient bien, il était venu lui piquer ses gibiers, et la chasseresse n'était pas décidé à tourner autours du pot.

-Ces bâtards de Huyga sont à moi. Qu'on soit clair, ne fais rien qui les mettra sur la défensive et gâchera mes plans de les anéantir.

Qui mieux que lui pouvait réceptionner cette vérité là. Combien de fois les avaient ils maudis ensemble, tapant à l'unisson avant de se taper dessus tout court et se rappeler qu'ils étaient au même des frères dans la puterie qu'ils réservaient au clan prestigieux des yeux de poissons fris. Il lui tournait autours comme le vautour qu'il avait toujours été, prêt à lui dévorer chaque morceau de chair auquel elle avait oublié de donner de la vie. Cet homme là était frêle, facilement brisable comme un brindille, mais pas à sous-estimé pour autant. Il embrumait les esprits aussi bien avec les mots que son maudis son chargé de chakra...

Ses remarques la concernant, fit rire un peu-beaucoup la Hyuga, qui pour le coup se dérida un peu, sans perdre le sérieux qu'elle avait mis sur l'avertissement pour autant. Il ne fallait pas se méprendre. Sanadare était d'une nature coulante de base, mais peut-être encore bien plus avec lui qu'elle connaissait de la pire période de sa vie, celle où elle était comme un petit oisillon tombé du nid, incompétent n’attendant que de se faire manger par le premier prédateur, sans même le voir arrivé. On aura pu abuser d'elle à l'infini, sans que rien pour se stopper ne se fasse, mais ils avaient des gens d'honneur dans leurs connaissances communes, des pertes regrettables, dont dans sa tête, on ne lui enlèverait jamais une part de responsabilité. Dans du 'rouge' comme elle aimait le surnommer non plus.

-Si tu le dis, à part le noir, moi les couleurs, tu sais bien. Ça te sied mieux une couleur aussi vive pour voler les regards comme l’excentrique que tu es.

Sa vue ne voyait plus, mais elle avait fait son chemin depuis l'époque, ironie, c'était avec un de ses maîtres et 'pères' ? Qu'elle avait appris à méditer et développer un nouvel angle de vision, son chakra balayait la scène, lui offrant dans sa tête une image nuancée de noir et gris, offrant les reliefs et la profondeur, rendant chaque objet et individu à sa place, comme la vue lui aurait décris. Il n'y avait juste, comme elle ne dirait...

-Il n'y a plus de couleurs dans ma vie depuis longtemps, tu le sais pourtant.

Un de ses doigts interceptionnait son éventail qu'il agitait au moins autant que lui, pour le fixer ou lui signifier qu'elle le décryptait quand même, lui et ses mimiques moqueuses, provocatrices, mais amusantes dans le fond si elle restait sincère. Sanadare aussi était du genre à aimer se moquer de l'univers en lui riant au nez, puis le faisant rire à son tour, sans qu'il réalise à quel point elle était insolente. Parfois même, ça lui valait de l'admiration et quelques amitiés précieuses, très rapidement emportés dans le torrent de la mort. Peut-être qu'elle portait malchance, plus chat noir à qui on laisse du lait au bord de la fenêtre en le chassant de coup de balai s'il veut rentrer à l'intérieur pour un peu d'amour, que oiseau à qui on donne la becté.

-Quoi t'aime pas ce que tu vois ? C'est des points stratégiques de kunoichi qui se dévoilent, amateur. Allumeuse ? M'enfin, toi qui a si bon goût, si un jour t'as de l'argent à gâcher, tu nous feras nous rhabiller, je jouerais la poupée de chair sans ronchonné si ça te fait plaisir.

S'il était une cascade, bruyante et donnant le vertige, la Hyuga était un grand lac que le plus fort des vents même n'arrivait pas à troubler. Parfois, sa surface se ridait, mes les fondations de son berceau en leur fond, ne craignaient pas les siphons, elle n'emportait dans la noirceur humide du tréfond d'une noyade que ses ennemis. Et elle ne considérait cette place pour ceux qui partageaient son sang.

-Bof tu sais, après avoir traîné avec un chien de charrette comme toi, je peux être la compagnie du pire en ce monde. Taquinerie et ton qui va avec, rien de méchant, ils s'étaient toujours châtiés sans ménagement, sans s'atteindre. Je fume, je bois, je jouis à tout va d'une vie luxueuse, je cogne et je m'en cogne. Une fille de bonne vie tu vois.

Soupire perdu dans son sourire narquois, vérité, Sanadare omettait parfois, mais elle ne mentait jamais, disait les choses telles qu'elles étaient, parfois avec plus de formes que d'autres. Ça dépend de l'interlocuteur et de si il fallait le charmer pour l'abattre de son venin ou pas.

-Allons boire quelque part, ça me donne le cafard chez toi.
Mais il était un peu tôt non Sana' ? Pas sûr qu'il y est une échoppe pour ça. Et pas d'inquiétude pour mon sommeil, tu sais bien qu'il m'en a jamais fallu beaucoup. Par contre, je partage pas le même outil que toi pour mon tabac, je sais pas où tu traînes moi. Allez envoie, on a le même gros ours roux qui nous nourrit maintenant il semblerait. Je suis là le temps de nuire, si tu vois ce que je veux dire.

L’hôpital qui se foutait de la charité ces deux là !

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Uzumaki Haiko
Uzumaki Haiko

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Ven 15 Déc 2017 - 3:47



Oh oui, la mort il connaissait bien, et Sanadare aussi, il la connaissait bien ; Petite chose fragile perdue au fond d'une route, et pourtant sur son chemin ; Il croyait voir surgir un nouvel ennemi, et la poudre qu'ils gardaient en eux s'enflamma par son amorce abrupte ("Kss, encore un foutu Hyuuga ?") ; C'est ainsi que débuta l'air qu'ils se jouaient encore aujourd'hui, rivaux en destruction, bien que sa haine à lui se base dans les autres, et non sur ses petits désirs égoïstes. Pour une fois qu'il faisait preuve de meilleure foi qu'un autre ... Vraiment Sanadare ?

Il adorait son petit côté fantomatique, comme si on pouvait voir au travers. Il la détestait encore plus de savoir son sang, et sa trahison involontaire ; Son absence le soir d'un drame qui le priva de tout, sauf de la vie ; Au début, il aurait préféré ... Usant des Katas les plus dangereux de sa famille, mêlant pour la première fois son chakra des vibrations sonores à ses coups rapides, puissants et précis. Il en avait tué, il s'était fait blessé, il avait capitulé et fuit ventre à terre. Une douleur sourde dans la poitrine et dans l'estomac, elle le révulsa de ses yeux et de sa crinière blanche, et il y vit vite rouge. Elle savait le faire sortir de ses gonds, elle savait bien appuyer là ou sa faisait mal, lui qui ne faisait à l'époque que regarder son oncle partir pour sa petite maison toute proche, ou brûlait l'âtre.

Enfant curieux, il s'imaginait alors des princesses décharnées, et des comtes défaits.

- Tu sais ce que je te fouterai moi ? Un pain dans la tronche pour avoir cette satané face de Hyuuga qui te traîne sur le visage ? Il eut envie, oh oui, comme depuis toujours, de lui faire subir les pires sévices et bien plus encore ; De lâcher sur elle la colère froide qui le tapissait de l'intérieur, recouvrant tout, oh oui, tout ... D'un épais voile noir. Un peu comme du goudron étalé sur une planche, qu'il devait se coltiner pour le restant de ses jours ; Cette nuit là ne passerait pas, ni la suivante. Et non pas mieux que les tâches et les marques qu'on lui avait fait.

Il était rancunier, il les avaient toutes comptées, et comptait faire payer jusqu'au dernier denier.

- Tu crois que tu supporterais de ne l'entendre ne serait ce que ... Il s'approcha, sa bouche proche de son lobe d'oreille appétissant, qu'il eut envie de croquer comme son déjeuner plus tôt ... glapir d’effroi ? Qu'il finit en imitant parfaitement le poulet de basse cour, usant de ses don pour amuser la galerie, il n'aurait été alors qu'un bien piètre artiste s'il n'avait pas pû reproduire le chant de cet animal fier et droit comme les Iwajins, et qui lui donnait une grande force par sa crête rouge, presque semblable à ses mèches peinturlurées. Il pouffa en accrochant une épaule et en la faisant pirouetter sur elle même. Perdue !

Il la laissa se lamenter, en rejoignant une nouvelle position, plaçant ses pions sur l'échiquier comme le ferait un joueur de go. Noir contre blanc, et rouge contre néant, c'était bien ça ? Allons Allons, ma chère petite ... Il aimait à taquiner son aîné, auquel il rendait de trois centimètres bien plus qu'elle ses années. Tu sais bien qu'il ne faut jamais désespérer, les choses changent ... Qu'il fit, sur ce ton de l'homme qui la gourmandait de ne jamais le voir venir, elle savait bien pourtant, qu'il était ... Surprenant ! "Ecoute moi ça... Tu me diras ce que ça donne ... Il m'a fallut quelques ajustements ... Alors sois... indulgente ? S'il te plait. " Il se chauffa la voix en la regardant, alors qu'elle faisait sa tête de "Tu vas encore me faire poireauté longtemps pauvre con ?" il sût alors qu'il était temps de la faire basculer du coté des ses abysses insondables.

Il siffla, usant de son chakra dans sa voix pour remplir le moindre espace, le moindre centimètres carrés de ce sifflement si particulier, créer spécialement pour elle ; Et oui, il y'a des fréquences que l'on apprenait à connaitre en les pratiquant ; Et ses douces petites membranes là, en faisait parties. Le sifflement était plutôt doux, comme lorsque l'on réécoute quelque chose qui nous a touché il y'a longtemps, provoquant souvent un frisson. Un frémisse. Un prémisse.

Elle pouvait voir dans l'obscurité, et lui pouvait lui montrer comme y accéder.

Conséquences de quoi, si elle n'était pas trop idiote, elle devait voir le monde sous un angle nouveau ... Peut être même apercevoir quelques traits de son visage par résonance ? Il ne connaissait pas ses 'compétences particulières', et ne souhaitait pas particulièrement les connaître tout de suite, tout du moins, un petit corps à corps restant tentante.

L'heure du petit rouge, viendrait tôt ou tard.

- Tu vois, la vie, c'est qu'une question de perspectives ... Il la tourna vers l'unique fenêtre tandis qu'un rayon de soleil naissant tapait durement sur le carreau. Une petite fleure aura toujours besoin d'un brin de soleil ; Même s'il était étiré dans l'horizon, et aux allures de bains de sang. Alors tu décides ... Il ferma un poing sur son briquet noir, faisant danser la flamme au creux de la main ... Soit tu manges, sois tu te fais manger, ma petite poulette. Soit t'es avec moi, soi t'es contre moi. Et toi tu m'as l'air plutôt délicieuse ... Qu'il fit comme de juste, avec sa bouche en cœur malgré son handicap, comme s'il allait passer à table et que le buffet était bien garnis ...

Et elle savait que pour tout frelon qu'il était, sa piqûre de rappel, comme celle de tout bon artiste, pouvait décrocher les étoiles. Et si l'on commençait à venir le chahuter, il sortait son dard sans anicroche. "Tu serais plutôt pas mal, sans cet œil blanc en plein milieu du visage ..." il stoppa nombre des petites frappes anodines mais stratégiquement placées, mais laissa passer quelque touches, peut être par pur plaisir du jeu ? Elle avait toujours été comme ça, lunatique et sans aucun mode d'emploi, allez donc vous démerder pour faire les réglages après ça.

- "J'ai aussi à boire ici" ... C'est à ça comme réponse que tu t'attendais ?
Trop facile non ?
Qu'il fit, comme voyant clair dans son petit jeu depuis le départ, perçant des brumes plus difficile que cela pour se lever le matin. Prêcher le frais pour avoir le vaux, quelque chose comme ça, qu'on lui avait dit un jour devant quelques badauds qui demandaient un spectacle. Ça lui était resté, comme ça, comme une petite lubie de toujours vouloir creuser plus loin, de trouver un nouveau pan de sa personnalité exploitable. Purement égoïste.

Être curieux c'est comme être amoureux, ça peut être le plus grand des plaisirs comme le plus grand des malheurs. Il connaissait. Va pour la picole, de toute façon j'ai plus que la gueule pour pillave ... Qu'il dit dans ce jargon typique de chez eux. Home Sweet Home.

Tandis qu'ils se déplaçaient, il observait ses mouvements, il entendait un son ... Différent ? Cassé ? Réparable ? Que pouvait-il encore tiré de cette vieille carcasse déconfite ? D'un côté il se laissait bien vite attendrir par la tendresse de leur passé, sa peau contre la sienne, son sang contre sa joue, ses cris de guerre et ses appels à l'aide. D'un autre, il savait bien qu'elle pouvait être le sésame ;

Elle était le cadenas, et il était la clé qui permettrait de faire sauter la serrure.

- Tiens, ici, de toute façon c'est pas toi qui va critiquer la déco ... C'était quand meme bien tenu, et assez agréable pour l'artiste en gravillon. "Alors, comment une princesse se retrouve-t-elle à se salir les mains comme ça ... ? Me dit pas que cette "passe", c'est juste pour ... Nuire ? On parle de bien autre chose non ... ? Nuire, les nuire ? AHAHAHAHAHAHAHAHAHAH La bougresse osait pas mal ! Elle avait le mot doux facile, comme le doux agneaux qu'elle resterait toujours dans son coeur, quoi qu'elle en dise.

Lui, il voulait les détruire jusqu'aux derniers, anéantir toutes traces de leurs existences des livres d'histoire, donner les bébés aux loups et déchirer leurs noms aux quatre vents ; Il ne pouvait en rester qu'un, ou plutôt qu'une, choisirait-elle de se dresser face à sa tumulte qui semblait vouloir dire : Sang pour sang, rouge sur blanc ? "Je veux la totale, pas de compromis, pas d'excuses et surtout ... Pas de regrets. "

Elle voulait pas qu'ils s'entraident et faire selon ses termes, elle pouvait partir ailleurs ? Mais ils savaient tout deux que le partenariat qui les unissaient était signé depuis long, et qu'il ne restait plus qu'à en honorer tous les termes.
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Hyûga Sanadare
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Ven 15 Déc 2017 - 13:11
Il lui sifflait ou lui chantait au choix une berceuse, mélodie étrange au creux d'une oreille tentée ou tentante ? Vibration qui la traquait au plus profond recoin de ses retranchements, caressant l'échine qui frissonnait, comme bientôt son corps tout entier sous cette chair de poule. Elle balayait déjà l'espace de son propre chakra pour distinguer les formes, mais voilà que...

Elle se tournait brusquement se détachant de lui comme totalement choquée, un seul œil restant totalement écarté, autant qu'on le pouvait, comme si le faire, allait augmenter l'effet qu'elle subissait. Elle le vu parfaitement par la combinaison de leur deux jutsus, comme elle avait pu distinguer dans le temps le fascié de ses parents, des gens ou même le sien juste dont elle avait oublié les traits. Il était là, en noir et blanc, mais il y était, cicatrises et moindre pilosité placé sur le tableau.

Un œil avide le contemplait en silence, elle se régalait de toutes ses particularités, et lui, il continuait encore et encore, sans qu'elle soit capable de lui accorder une quelconque attention autre que le dévorait d'un regard qu'il ne put alors soupçonner. C'était la première que l'aveugle de longue date voyait vraiment ou presque celui qu'elle avait rencontré dans des temps de drame. Il lui offrait moult et moult expressions, tant de déclinaison qui lui avait tant manqué. Insupportable belle créature qu'il était, pas vraiment comme elle l'imaginait, mais il fut plus plaisant à sa vue que n'importe quoi, devenant le dernier souvenir de sa vue en quelque sorte. Son cœur se serra, mais elle garda la face stoïque, profitant de chaque seconde tandis que l'ondulation s'atténuait pour disparaître.

Est-ce qu'il se rendait compte de ce qu'il avait fait... ?

Son cœur était une chamade, il frappait sa poitrine menaçant de s'arracher de sa cage thoracique, peut-être que c'était de là que venait l'expression d'être au bord de la crise cardiaque. Très clairement, Sanadare n'avait pas été préparer à ce qu'il venait de lui offrir, visiblement sans mesurer la conséquence ni la portée. Lui donnait pareil aveux, c'était se condamné. Pourtant, elle aurait tant voulu qu'il chante sur son épaule à l'infini ce canari là, lui offrant à nouveau le monde qui avait sombré sous le manteau de l'oublie. Résistes, résistes... Lui disait la voix de la raison, il avait encore des cartes à jouer.

-Alors sers moi vite.

Qu 'elle rétorquait à peine sur ses jambes fébriles, qui pourrait imaginer la sensation d'un pareil moment à vivre, un qu'elle ne pouvait même pas partager, ni même dévoiler, surtout pas à lui. Combien même il lui vola un petit sourire l'aidant à se changer les idées avec un jargon presque oublié tant il était inexistant ici.

-La pillave... Répétait elle dans un souffle amusée, avec une certaine fébrilité. Une éternité que j'avais plus entendu ce mot là.

Assise, dans son néant, tellement de blase l'anéantissait, qu'elle stoppait même son propre recours pour voir, une mascarade, la réalité de son état dépourvu, noir profond, ténèbres l'enlaçant, dans les pensées et l'environnement. Sors de là petite fleur, à quoi bon d'avoir lutté tant d'heures sinon ?

-Tu me parles de passe, puis tu prétends à une totale... Hum ? T'es entrain de me demander mon tarif de pro crétin ?

Elle lui jeta un rire faux un peu roc à la face, en secouant sa tête désabusée. Non, non, il ne savait pas ce qu'il faisait, ni ce qu'il avait fait. D'un côté, elle voulait vite l'expédier, s'en débarrasser, mais de l'autre, il était devenu la clé d'une porte amenant à un paradis éphémère, incomplet, mais tellement satisfaisant. Il était l'épée de Damocles sur sa tête, et elle devrait accepter l'idée qu'il l’achèverait à la toute fin pour finir la boucle s'ils s’associaient. Mais, mais, comme son coéquipier lui avait dit l'autre matin, elle n'avait aucun allié pour ses délires, aucun réels, juste plusieurs qui veulent ses fesses et lui promettront les étoiles pour ça. Sans rien faire au moment crucial. Arrête ta naïveté Sana'. Lui, il avait le même objectif. Alors qu'importe qu'il la trahisse à la fin, parce que justement il y aurait une fin. La sienne, à elle, lui, eux, peu importe.

-Tu crois qu'un seul soldat peut composer une armée sur un champs de bataille ? Pauvre fou, il faut affaiblir les rangs, diviser pour mieux régner et tandis qu'ils se déchireront, porter le coup de grâce. N'oublie pas, qu'il ne faut pas abîmer mes yeux de rechange que tu adores tant.


Le sourire fut de toutes ses dents.

-Cet alcool il vient ? Je paris que t'arrive mains dans les poches sans un plan dans ses dernières, puis t'es là à faire le malin. Puis je vais encore te ramasser dans un coin massacré, devoir te consoler. Tu changes pas hein.
Le dernier mot poussa dans un accent lointain et ensoleillé, qui s'était effacé ici, mais pas oublié.





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Uzumaki Haiko
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Ven 15 Déc 2017 - 22:39


- Une éternité sûrement, comme nous.

Ils étaient bien deux vieux machins tout cassés, laissés là sur le bord de la chaussé par des gens qui étaient sensés les aimer, les chérir et les entourer jusqu'à la fin de leurs jours. Lui, qui avait tout perdu à cause d'une générosité mal placée, elle à qui on avait tout prit pour la simple recherche de pouvoir ; Unis comme jamais dans un combat contre le géant au Byakugan. Le plus ironique c'était qu'elle était la cause de tous ses malheurs, et pourtant il continuait de l'adorer encore comme la belle plante qu'elle était. Et bien quoi ? Serait-ce de la faute de la lame si le sabreur est trop porté sur les charniers ?

Elle s'était fait prendre, il s'était fait volé. Elle avait perdu la vue, on lui avait dérobé l'amour, un soir d'été. Elle était douce et froid, il était feu et passion. Ils étaient comme deux tourments distincts dans un monde d'idées, dévorant tout ce qui leur tombaient sous la main, se nourrissant de chaque pulsions comme d'une bouffée d'air frais. Il semblait manquer d'oxygène, quand apparut la petite fleur, auquel il fit son cadeau, un bien inattendu découverte, une carte à jouer ; On ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre, alors on se prépare pour tout, voilà la logique de ceux qui ont connus l'enfer.


Et croyez moi quand je vous dis que l'enfer, est pavé de bonnes intentions. J'y ai longtemps tracé ma route en solitaire. Il était temps pour se deux là de continuer leur jeux d'ombres et de flammes, laissant les cadavres du passés pour ceux du futur.

- Tu crois vraiment que j'accepterais de payer pour une fille dans ton état ? Qu'il lui lança, volontairement aiguë aussi bien l'angle qu'elle provoquait chez lui était serré. Il avait ignoré trop de chose pour voir le tableau dans son ensemble, et maintenant son ego d'artiste, qui lui vantait tous les mérites de ses talents d'observateurs, lui donnait une sévère leçon. Une leçon qui ne manquait pas de raviver les flammes de sa colère pernicieuse, qu'il s'amusait toujours à passer sur les gens, dans l'instant. Sinon à quoi bon en vouloir à quelqu'un, si l'on était pas libre de lui dire au moins ce que cela nous chantait ? Ce corps là montrait bien qu'il devait lui en vouloir, il en avait besoin. "Prend pas tes rêves pour la réalité, Sanadare..." Qu'il lui disait avec sa bouche, bien que ses lèvres sanguines étaient tout autre discours que celui là. Hashirama était un être double, tiraillé entre doute et colère, désespoir constant, et perpétuelle douleur. " Tu sais, dans la vie, il n'y a pas que ton jolie minois qui m'intéresse ..." Qu'il lança à la cantonade comme une chanson scandée dans la nuit, lancée à un destin fallacieux qui la mettait toujours en travers de sa route. Quoi qu'il ait demandé, on lui resservait de la Sanadare. A croire que la vie lui jouait souvent le tour de lui montrer la cause de ses malheurs, mais aussi le premier jalon de sa route vers le sommet. Et ses objectifs.

- Parce que nous sommes en guerre. Ce n'était pas une question, il ne faisait que dire tout haut ce qui l'excitait tout bas, pas de chichis, pas de secrets entre eux, quand on a partagé suffisamment longtemps le lit de Procuste*, on n'a pas besoin de se garder de dire les choses en face. La réalité était trop douloureuse, mais il préférait encore la souffrance à l'oubli. Je veux juste qu'ils souffrent. Qu'ils souffrent tous pour ce qu'ils m'ont fait. Désir foutrement égoïste. De toute façon, il avait beau essayer de prévoir, il n'était qu'une vulgaire bête sauvage qui se soulageait sur le premier venu, dévoilant les crocs et aboyant sans ménagement. Au bord de l'explosion et de l'implosion, toujours, comme si deux forces en lui luttaient pour la même chose : Survivre.

- Oh si, j'avais prévu d'aller directement jusque chez eux pour pisser sur leurs portes, voir s'ils ont au moins autant de répondant qu'ils n'ont la gueule ouverte. Qu'il dit avec un petit sourire, ses yeux voilant de manière bien peu nécessaire ses intentions. Il oubliait toujours. Il allait complètement revoir sa façon de lui parler, car si il ne pouvait plus tirer sur les cordes, qui animerait le spectacle de poupées ? "J'ai eu le temps d'y penser, d'aiguiser mes armes, de faire valoir mes compétences et de les pousser jusqu'au maximum de ce que je peux faire seul ... La démonstration un peu plus tôt, celle qui lui valait d'être invité maintenant -comme quoi tous les Iwajins n'étaient pas des infâmes ingrats, n'avait été qu'un tour de chauffe. Il pouvait faire bien mieux, et entendait bien en garder sous le pied pour l'avenir.

Souffrir, c'est parfois juste appréhender le pire, mais vaut mieux encore souffrir que mourir, c'est beaucoup moins définitif, croyez moi.

Il y'avait une chose qui le passionnait chez Sanadare, c'était ce comportement intemporel lui donnant l'impression de la voir glisser sur la vie comme sur les emmerdes, d'ailleurs certains faisaient tout pareil sur les pentes enneigés de Yuki no kuni. Elle ne s'arrêtait jamais de tracer son chemin malgré les intempéries, elle forçait forcément une admiration certaines pour sa rébellion perpétuelle contre tout. Une force de caractère, une force de la nature qui avait survécu. Voilà ce qu'elle représentait aussi. Sa main effleura son bras nue, la peau d'albâtre et celle du serpent se frôlant l'espace d'un instant.

- Mais je suis arrivé au maximum et ça ne suffit toujours pas, te voir sur ma piste le prouve plus que n'importe quel autre signe...

Se rappelait-elle de son contact, celui là même qui lui rendait la vue ? Au fond, dans le rouge de son cœur, une graine de bien se réjouissait de voir éclore le fruit de tant d'années de labeur. De la bonté dans le coeur d'Hashirama ... Champagne !

- Je vais pas te supplier non plus, tu sais très bien que l'on veut la même chose tous les deux dans le fond, alors sois on marche ensemble ...
Il se méfiait toujours d'elle, après tout, on l'avait déjà fort moins bien piégé qu'elle ne l'avait fais jusqu'ici, lui qui la croyait voyante depuis le départ, découvrait ses abysses comme un idiot au bord d'une falaise, se rendant compte que sauter n'est peut-être pas une bonne idée. "Soit je me traînerais seul jusqu'à chez eux. Et s'ils m'arrachent les bras, j'irais avec mes jambes. Et s l'on me coupe les jambes, se sera ma bouche. Si l'on me coupe la tête ... Je reviendrais tous vous hanter ... " Qu'il fit en imitant une de ses vieilles créatures que l'on trouvait dans les bois, et emmenaient le voyageur vers de cruelles destinées. Yokai, il se faisait démon de ses nuits, assurant par la son influence pernicieuse sur la vie d'autrui.

Rien que de le voir parler comme un être humain, avec l'un de ses semblables, tirait une larmichette. Et lui voir servir sa coupette aurait suffit à n'importe quel observateur accomplis pour comprendre, qu'il y'avait là dessous une entente secrète. "C'est nous contre le reste du monde... Et ils n'ont qu'à tous prendre garde ..." Quoi, il était allumé ? Oui, irrémédiablement et complètement foutu. Et il s'était bien trop livré à elle pour reculer, maintenant il rendait coup sur coup.


*Mythe grec, référence à la déformation de la réalité.
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Hyûga Sanadare
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Sam 16 Déc 2017 - 6:15
Ses petits doigts capturaient son cache-oeil, le même qu'elle ôtait avec la même délicatesse qu'une brise matinale se posant sur les pétales d'une fleur en train de faner. Ce qu'elle était. Dévoilant ainsi l'horreur qu'il n'avait pas encore pu contempler, vaillante illusionniste et artiste de confusion qu'elle était aussi cette enfant maudite. Au sourire aussi faux et pourtant paraissant si vrai que le sien. Elle lui présentait l'envers d'un décor d'enfants rois, celui de la princesse faussée et bafouée. Il déversait tous ses flots, elle les recevaient sans rien ajouter. A quoi bon les mots, quand on avait le concret, la détermination, mais malheureusement trop la confiance en la réalité. Une désillusionnée qui malgré tout, voulait croire qu'elle arrivait à rester dans des songes inatteignables pour ses cauchemars.

Ceux là qui l'effrayaient quant à l'idée de dormir et d'y être plongé, cette scène parfaite à l'infini qui lui revenait, le jour où on l'avait totalement profanée, son être détruit à jamais, son corps violé, son honneur bafoué, son esprit abandonné à l'océan de sa solitude.

Quelqu'un l'avait pointé  du doigt, décidé qu'elle devait tout perdre et même qu'il serait mieux pour elle de mourir. Mais elle avait refusé le sort d'un quelconque dieu ayant décidé de la prendre pour cible. Ce n'était qu'une enfant, cela n'avait rien changé, si ce n'était, quel genre d'adulte elle deviendrait. La scare sur son visage n'était plus aussi terrible à voir que les premiers jours, mais son insistance pour garder sa paupière mobile en faisait quelque chose d'effrayant. Elle ouvra cette dernière toujours plissée vers un orbite vide à la noirceur aussi intense que ses pensées.

-Quoi, c'est mon visage défiguré qui te faire dire ça ? Pourtant... Oh oui, pourtant. Nous portons bel et bien les mêmes marques, des mêmes mains, celles qui ont décidés que je devais mourir et écraser au sol ceux qui disaient le contraire.

Elle s'offrait le réconfort du verre alcoolisé, bien décidé à ne pas le ménager puisqu'on en était déjà à parler à cœur ouvert.

-Ils ont aussi massacré les parents de Moïra. Tu te souviens de Moïra ?


Cette gamine qui l'avait trouvé elle dans les bois, qui l'avait ramené jusqu'à eux au final, causant la perte irrémédiable de ce bout de terre pourtant si paisible. La cause était en face de lui, et il le savait aussi bien qu'elle ce qui les avait tous condamnés à mort. Elle leur était redevable pour bien des choses, notamment sa survie, enfin, est-ce que sa vie et ce qu'elle en faisait avait valu tous ses morts honorables ? Non, très certainement. Ils avaient fait la mauvaise pioche, choisi le mauvais poulain, celui qui gâche sa vie qui l'a pourtant si fermement protégé de l'étreinte d'Hades.

-Tout ça pour qu'on en arrive là. Toi et moi, regardons nous.
Larves inutiles et incapables dans la fourmilière d'Iwa. Avant de s'occuper d'eux, il faut s'occuper de nous dans ce cas. On te balayera d'un souffle et moi d'une tape, mais si on les détruit de l'intérieur et frappe quand ils ne se l'attendent pas...

Elle remuait la couperelle, comme une déesse d'un océan tourmenterait la mer pour noyer tous les marins attirés par ses dentés surprenantes. Sortant son chapeau ridicule comme s'il ne représentait plus aucun poids capable de contenir son flot d'idées machiavéliques. Elle était prête à la trahison de tous, qu'importe le manque de contentieux.

-Je t’entraînerais avec moi. Au plus bas d'un trou sous terre, au plus haut d'un sommet d'une grande montagne ou juste le désespoir de cette boisson maudite. Et toi ? Toi, t'es là à nous dire de tisser nos ombres ensembles pour faire croire qu'elle est celle d'un géant ?

Son rire perça dans la pièce, amertume et tristesse dans son écho, blase et douleur plus que rancœur et fureur désormais.

-Ainsi soit-il. Mourons de façon terrible en ayant tenté quelque chose de nos misérables vies. Nous qui n'avons plus rien à perdre.
Sa main levée lui proposa de trinquer. Si ma foi, mon esprit accepte de survivre encore jusque là.

Elle se meurt, mais de l'intérieur, pas une maladie du corps, ni du cœur, ni même de l'esprit, c'est son âme la plus chère qui se détruit. Tic tac, dans l'arrière fond de son insondable, une petite voix qui lui dit qu'il sera bientôt trop tard. Trop tard. Choix de sa conscience qui s'efface, la sagesse, le bon sens, la volonté, celle de vivre et celle tout court. Ça doit s'arrêter, on avait déjà que trop avancé, alors elle signait, comme on pactise avec le diable qui l'emporterait vers la damnation éternelle, mais c'était toujours mieux que rester à errer autour de ceux qu'elle aimait et qui l'avaient oubliés. C'était un tort de vouloir s'apaiser et pardonner. Sa terre séchée, devenu aride même, qu'il venait arroser, en espérant qu'elle pourrait éclore encore.

-Pour commencer, il faudra du pouvoir. Et pour ce dernier, soit tu sais amadouer les bonnes personnes, soit tu dois t'y hisser. Même longueur d'onde maître Renard à la langue si avisée. Tu en seras capable ? J'émets des doutes raisonnables. Quand tu me l'auras prouvé, on en rediscutera.

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Uzumaki Haiko
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Dim 17 Déc 2017 - 19:51


- Regardez là comme elle s'habille cella là ! Qu'on entendit pas loin d'eux, tandis qu'un regard mauvais de celui qui déteste le jugement d'autrui pour juger encore plus durement ses sombres silhouettes, qui se massaient dans la brume de sa colère pernicieuse. Mieux valait dégager, faire son chemin et baisser la tête ; Aucune pitié n'était à attendre de cet animal blessé, pourvoyeur de haine plus que de tout autre sentiment. C'était son carburant, son moteur, sa façon d'exister dans ce monde qui l'avait privé de tout, et surtout de son amour d'enfant, celle là même qui s'était trouvé étendue morte la tête la première, dans l’herbe grasse d'Hi no Kuni.

- Toi la débile on t'as pas sonné, qu'il lança sans se retourner, sa voix brisant le silence comme d'autre des phalanges. Cela suffit à redonner un peu de calme à la situation, tandis qu'on se regardait encore à couteaux tirés. De toute manière, ce n'était pas le problème de la demoiselle, qui ne semblait pas capable de regarder les autres en chien de faïence.

On se raccroche à ce que l'on peut, et ce peu là avait les cheveux blanc, la voix cassée et pas que, du sang sur le mains, celui des siens ; Une silhouette affriolante qui semblait danser, évanescente, sous le regard cristallin du représentant du malin ; Bien habile de dire, si l'on parlait ici d'une lune rousse et pleine une nuit de massacre, ou bien de votre serviteur Hashirama. "Parce que tu crois que de simples cicatrices m'arrêteraient ?" Il la regarda plus intensément, tentant de découvrir comment elle résonnait, avec cette lecture froide qui sied à l'artiste qui connait son sujet. Sa repartie n'était que pure forme, il y'avait nombreuses choses qui n'étaient pas clairs chez Hashirama, naviguant toujours en eaux troubles. Elle le connaissait bien pourtant, quand il voulait quelque chose et s'escrimait à l'obtenir, ce n'était pas quelques épées qui se mettraient en travers de sa route. Savoir composer avec les paramètres oui, mais se vendre sur l'autel de l'immobilisme humain, sûrement jamais. Pourtant, elle le disait et le savait bien, lui aussi avait été écorché ...

- Je ne connais aucune Moïra. Qu'il fit froidement, son ton glacial comme une lame s'enfonçant dans une chaire visqueuse. Dans sa douleur, il oubliait tout le reste, dans sa douleur, il se perdait et se débattait contre des fantômes, tantôt surgit de son passé lointain, tantôt lui rappelant douloureusement qu'il lui restait une conscience.

Son monde était rouge.

- J'ai beau être faible, si l'on y met suffisamment de temps et de patience, même les plus petits cours d'eau peuvent éroder les montagnes. Qu'il lui lança sur de lui, sur d'eux. Oui, qu'ils s'occupent de lécher leur blessure comme les félins, et qu'ils reviennent remplumés comme les volatiles. Hashirama était joueur, et surtout aimait beaucoup la stratégie, rien que de voir ce que la danse pouvait lui offrir dans la vie de tous les jours, l'on aurait assurément deviné tous les talents caché de la bête. Avancer d'un pas, tandis qu'elle reculait d'un autre, lui présenter un bras pour se voir offrir une fessier. Tout ce jeu de dupe auxquels il se livraient, habiles tout deux dans l'art de friser avec les limites.

Il avait cette rage dans le mouvement, cette colère sourde qui pointait sous la voix, comme prêt à exploser. En colère. Tout le temps, en colère. Elle avait cette immobilité fixe dans le corps, chacun de ses gestes comme autant de papillon blanc qui tournaient au rouge une fois qu'il arrivait. Il était une piqûre de rappel, d'un passé qu'elle préférait oublié, mais pourtant présent, et dont les conséquences se jouaient maintenant.

- Je te fais confiance... C'était faux, Hashirama avait perdu toute trace de confiance le jour ou on lui avait volé sa vie. Tu sais très bien que je suis près à tout pour ça, et quand je me donne les moyens... Oh oui, il n'aurait jamais fallut réveiller l'eau qui dormait, car le bouillon allait maintenant être salé, pour tous. Hashirama dans sa grande mansuétude, n'oubliant jamais de remercier qui l'avait taclé, ou bien incendié. Tout l'art d'une illusion ma chère Sanadare ... Il s'approcha de son oreille comme s'il voulait en goûter les lobes, sa voix se faisant curieusement distante malgré la proximité. " ... C'est quelle te semble foutrement réel." Qu'il termina comme de juste, énonçant la une vérité première qui n'avait pas besoin d'être expliqué. Et il était un artiste, qu'elle prenne garde à ne jamais l'oublier, ses mains étaient faite pour danser autant sur les corps que sur les cordes, et maniaient assurément autant la lame, que l'instrument.

- Je suis là à te proposer quoi enfaîte ? De traquer tout ceux qui nous ont fait du mal, comme ils l'ont fait avec nous, je te propose de partager ton fardeau, qui est le mien par une cruelle volonté du destin, et de le porter jusqu'aux étoiles ... Là ou l'on exaucera tout nos vœux, car il n'y a que la haut, que le vrai jeu se joue ...
Qu'il fit en frappant sa tempe de deux doigts graciles. Ses paroles n'étaient pas clairs, la soirée de la veille et les quelques verres commençant à faire leur effets. Il le faisaient aussi sur Sanadare, qui jouait avec les limites de sa propre conscience, pour lui tirer des raisonnement alambiqué. Du pouvoir ? Des gens ? Des gens et du pouvoir ? Cela semblait bien auxiliaire, tout cela lui semblait si ... Fortuit.

Si elle croyait qu'il allait se pousser des ailes, et attendre patiemment qu'elle soit satisfaite de sa petite personne.

- Je ne te laisserai pas mourir, jusqu'à leur anéantissement total. Elle ne pouvait trouver le repos, tant que lui n'aurait pas trouvé la paix. Au delà, ce serait du ressort du prophète de dire si nos chemins seront encore l'un imbriqué dans l'autre ... Hashirama détestait attendre, il voulait tout, tout de suite. Et maintenant que je te tiens, je ne te lâcherais plus, pas la peine d'en rediscuter. Hasirama détestait l'idée de perdre ses acquis, et de ne plus pouvoir compter sur un paire de mains valides dans son entreprise. Il voulait ferrer le poisson, tant qu'il mordait à l'hameçon.

Il allait lui demander, si elle, de sa grande stature qui le jugeait, avait quelqu'un sur qui compter jusque dans ses plus sombres secrets, et ses plus obscurs désirs. Malheureusement, il y'avait toujours un perturbateur pour venir les déranger ... Comme s'ils ne l'étaient pas assez comme ça.

- Franchement, vous vous êtes regardés ? C'est un établissement respectable ici, nous on vient en famille pour se détendre, pas pour le frisson ... Du spectacle ! Que lui fit un grosse dame à l'allure porcine en montrant sa partenaire de débauche, qui choqua autant son sens de l'esthétisme, que de la repartie, qui s'agita sous le couvercle gris de son crâne.

- Parce que notre argent est moins bon que celui d'un autre ? Depuis quand on doit donc prendre garde à vos petites conscience avant de se vêtir ? Si l'on était même plus libre d'enfiler ce qui nous plaisait, c'était encore un monde pire que ce qu'il pensait. Malheureusement, la force du nombre faisait loi, et non pas la force d'esprit. Rejoignant sa femme qui semblait se faire malmener, un grand malabar posa une main épaisse sur son épaule, lui faisant prendre quelques kilos et s'enfoncer dans son siège confortable. Mauvais choix.

Il s'apprêtait à malaxer son chakra et à faire sonner toute sa colère, quand ...
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Hyûga Sanadare
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Lun 18 Déc 2017 - 11:55
Cela ne lui qu'un instant durant lequel n'ai le perturbateur, ne le perturbé n'avait eu le temps de le voir se mouvoir, mais voilà qu'elle était dans le dos du malabar, lui tordant le bras douloureusement pour l'obliger à se coucher face en avant sur leur table. L'empêcher de mourir qu'il disait ? La Hyuga déchue avait plus l'impression qu'il s'agirait de l'inverse en toute franchise, mais soit, elle ne relevait pas pour autant l'erreur, qui peut-être un jour pourrait il faire de renverser la balance. Elle sortait son badge, précieux sésame de tout, la seule raison pour laquelle elle s'était appliquée, qu'elle y travaillait, s'y plier plus ou moins bien. Ce dernier posait sur la table devant la face de l'excité soudainement calmé clouait toutes les bouches.

-Est-ce que je devrais vraiment t'embarquer pour troubler public ? Ou outrage à un agent de nos précieuses forces de l'ordre qui assure votre sérénité ici bas. Elle plaqua sa tête davantage contre le bois, lui faisant presque embrasser la table. Ces ingrats.

Sans ménagement, elle le redressait puis le pousser hors de leur table, Sanadare avait avoir les courbes douces, elle n'en était pas moins aussi douée dans son t'ai juste que dans son art de la sensorialité. Un chien de garde redoutable bien qu'elle paraissait galeuse à première vue. On leur offrait la consommation gratuite pour comparer le dérangement de la policière et elle se laissait soudoyer sans protester et retournant l'attention à son principal suspect.

-Des faits valent plus que n'importe quel mot. Est-ce que tu commences à comprendre ce que je veux t'expliquer maintenant.

Qu'importe le matin, ou d'être en devoir de représenter une bonne image de son unité quand tu connaissais les bonnes personnes, que tu savais te glisser dans leur ombre, et qu'ils restaient persuadés qu'ils pourraient un jour te sauver. Ces pauvres fous. Son tour de mettre une pichenette sur ses tempes, à ce petit imbécile trop empressé.

-Viens avec moi. Qu'elle lui disait en l'entraînant ans les ruelles qui les étaient le plus souvent affectées.


Ils entraient dans un premier commerce, dans lequel elle ondulait de mauvaise foi à travers la clientèle. Un simple bonjour et on lui confiait sa commande merveilleusement bien emballé, l'affaire de quelques minutes et les voilà dehors, elle lui tendait le petit paquet, pour qu'il prenne le soin de l'ouvrir et découvrir ce qu'elle lui expliquait depuis quelques minutes déjà. A l'intérieur une pâtisserie certes pour sa gourmandise, mais pas que, des rayons faciles qu'on avait glissé comme on les mettait dans la patte d'un certain chat pour se garantir la prospérité. C'était un quartier difficile, c'était pour ça qu'elle l'aimait, ici on avait appris qu'elle était à craindre autant pour la force de ses poings, que son manque évident de scrupules.

-Les choses sont toujours plus faciles quand tu sais revêtir le manteau d'un certain statut, m'enfin, j'ai bon espoir de faire quelque chose de toi. Tu veux que nous faisions une paire ? Soit.

Ils pénétraient dans un autre commerce, elle ne lui laissait pas le choix de la destination de toute façon. Même constat à la facilité déconcertante, mais il n'en avait pas toujours été de même, cela avait un temps de se faire comprendre et respecter, puis surtout s'assurer que ça resterai appliquer. Puis ils s'éloignaient de plus en plus de sa zone de confort, les voilà face à un autre bâtiment de la même essence, mais pas entre ses mains cette fois, pas encore du moins.

-Alors, fais moi voir, devenons partenaires, formons un réseau à deux. Je t'aiderai avec sérieux le jour où on fera partie de la même unité, donc je te conseille de t'y mettre direct sur les projets. Je suis partie avec plus de facilité que toi en étant là disciple du Taicho, devenu Kage.

Elle lui ouvrait la porte, d' un geste de la tête l'envoyait à la charger, lui rappelant que tout le principe de l'illusion comme il disait, c'était de ne pas laisser aux victimes l'occasion de se rendre compte qu'elles y étaient dedans. C'était un rackette pur et simple, mais tous étaient seulement persuadé de lui graisser la patte pour qu'elle s'intéresse plus souvent et ardemment à la rue de leur commerce. Et comment on y était arrivé à ce résultat, le trio menaçant l'honnête commerçant à l'intérieur le mettrait sur la bonne voie.

-Allez l'artiste, c'est ton entrée en scène dans trois, deux, un... Elle lui fit la révérence pour rentrer. Joue nous ta meilleure prestation ou au moins une assez bonne pour que j'ai envie de rester.

Son coude se posait sur l'encadrement de porte, la borgne observait à sa façon, en arrière plan, essayant de ne pas trop se faire remarquer, elle savait bien quel embobineur il était, mais elle ne pouvait pas lui livrer toutes les clés gratuitement. Il en profiterait à coup sûr !


Dernière édition par Hyûga Sanadare le Lun 25 Déc 2017 - 21:45, édité 2 fois
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Uzumaki Haiko
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Mar 19 Déc 2017 - 0:21


Yata ! C'était elle, c'était sur ! L'instrument, le grain de sable pour faire sortir la roue du destin de son ornière, et tous les condamner à une battue comme de vulgaire matous. Divine grâce de son mouvement léger, comme une caresse elle passa dans le dos, comme un fantôme elle le fit sursauter, d'une prise sur son poignet, le plaquant à terre comme un gueux devant son seigneur. Le pire ? Le pire, elle était dans son bon droit et elle aurait pû qui sait ... Lui casser le bras ? Un doigts au moins ? Non, rien du tout ? S'il y'avait bien des pierres dans ce village, aucune n'avait repéré le réel potentiel de cette fille décharnée et essayé de l'aiguiser pour en faire la pire des armes ? Ou bien l’indifférence totale avait finit d’abîmer le fil de ses pensées, comme celui acéré de son âme ?

Sincèrement, ça manquait de panache Iwa, il allait devoir mettre un peu de couleur sur ce triste sort, et faire du tableau une aubaine pour les musiciens, adjoindre le son à la lumière, ajoutant ce petit détail à l'équation de l'impossible ; Saisissant de réalité, son rêve n'aurait plus d'autre choix que de s'imposer à tous. Hashirama voulait qu'on le suive, voulait qu'on l'admire, voulait tout et tout de suite. Il la voulait surement aussi, bien qu'il gardât ses distances avec le félin blessé, on a jamais contredit le fait qu'un animal blessé était plus dangereux encore qu'un en pleine santé, ainsi acculée.

- Ma présence est un fait, princesse sans Byakugan. Qu'il lâcha, car prendre de haut et dominer, c'était son principe, sa façon de faire ; Et qu'il acceptait mal de se rendre contre n'importe quelle créature, aussi merveilleuse soit-elle, sans combattre de toutes ses armes. A moins que je ne sois qu'un mirage moi aussi, une folie de ta petite tête trop bien faite ? L'ironie mordante comme un chien méchant à qui l'on tends la mains. Il avaient toujours été comme ça, repoussant leur signes d'affection par la violence de leur intentions, et de leurs passés.

Mais ils avaient cette manière de le faire, avec ce regard de connivence, ce lien tenu qui leur permettait de se comprendre ; Elle se servait de lui, il se servait d'elle ; Et c'était très bien ainsi, personne n'en aurait rien à dire, c'était leur oignions. Qu'importait que le cuisiner soit bon, quand la marchandise ne lui appartient pas, et ne vient pas de son jardin, il n'avait qu'à taire toute velléité à l’égard de celui qui en mange les follicules. Il se laissa emporter, comme le vent balayer les feuilles mortes devant les portes ; un soir d’automne, tandis que les arbres saignaient des feuilles d'or et de rouge.


- Tombe tombe, la lune, déclin d'ombre et de lueur cristallines,
Comme un fracas d'étoiles, ma prudence acérée,
J'ai une poudrière dans la poche
Des éclats dans la tête,
Tombe tombe, ses morceaux rouges de mousseline ♫


Qu'il chantonna pour elle, pour lui, pour tous. Un fou dans un monde de brute, qui n'avait pas peur de se salir les mains, tant qu'il pouvait se les laver sur la tête d'un autre. Une vraie bataille de titan, de puces qui se marchent sur la tête et se cherchent les poux, comme deux gamins qui courent après un ballon crevé, qui ne donnait peut être pas envie, mais c'était tout ce qu'ils avaient. Un soupçon d'espoir auquel se raccrocher, une figure semblable à haïr plutôt que sa propre ombre, et ses conséquences terribles pour tout le monde. Ils arrivèrent bientôt en vue d'un bâtiment désolé, qui semblait s'excuse péniblement d'exister avec sa petite façade toute grise, et ses escaliers délavés.

Il suivit le mouvement, habitué aux trous à rats, autant qu'à des lieux plus cossus, pour avoir longtemps fréquenté une jeunesse dorée et désabusée, un quotidien de musicien. Sa résonnait étrange dans ce lieu silencieux, comme si on avait ramassé là toute la misère humaine. C'était le revers du décors, qui mettait cette claque autant sociale, qu'olfactive. Il fronça les narines devant l'odeur putride, pas plus impressionné que ça à aller remuer la merde dans les bas fonds. Si cela lui permettait de glaner quelques alliés, et se faire connaître -en mal, par la population ; Soit. Elle semblait habituée des lieux, et tout le monde la regardait comme si elle était un morceau de tempête à elle toute seule, donnant autant de l'une qu'elle reprenait de l'autre main. Dualité merveilleuse qui plaisait à ses deux oreilles, percevant le double fondement de son équation.

- Soka, Soka, allons donc ramasser quelques deniers ♫ Qu'il dit dans un ricanement terrible, l'immoralité même de son regard aurait pu violer une petite fille, c'était dire la puissance de son désir pour le crime. Même pas que le sonnant et le trébuchant l’intéressait, loin de là, pas plus qu'un moyen, s'il n'avait rien à faire, il n'en avait aucune utilité. Il n'en avait aucune affinité non plus, comme si les ronds d'or et d'argent lui brûlait les doigts, et qu'il devait s'en débarrasser plus vite qu'un foutu Hyûga. Bon qu'il fit en joignant les mains, sa voix se répercutant dans la salle commune, qui fit silence entendant ce simple mot, dans une note au raisonnement étrange. Il suffisait d'en imposer, et il n'aurait peut être même pas à lever le petit doigt.

- Je crois que chacun d'entre vous est conscient de qui nous sommes, et de qui vous êtes aussi. Il eut un petit sourire mauvais, annonçant que même si l'on devait en venir au mains, il aurait la satisfaction du travail bien fait. Alors je vous prie de croire que ça ne m'amuserait pas, mais il y'a deux façon de régler notre cas. Il fit un signe de paix, montrant le chiffre qu'il évoquait comme devant des enfants. Soit vous nous payez, vivant, soyez vous nos payez mais ... Morts. Il pencha la tête sur le côté, tandis qu'il posait la main sur le fourreau à sa ceinture, le faisant aisément passé pour l'un de ses sabreurs qui peuplait Iwa.

- Non, vous ne voulez pas choisir la vie ? Qu'il fit devant la rumeur qui enfla devant lui, la force du nombre se croyant au dessus de tout. Il allait leur prouver l'inverse, se dit-il. Il aimait contredire tout ce que l'on disait de lui, et lui montrer que son Taijutsu, n'était pas non plus celui d'un bambin. Tant pis, il avait essayé la manière douce. Ainsi, il enfila son gant de fer, en forme d'un Katana ornementé de rouge, et à lame grise et froide.

Ses pieds dansèrent sur la mélodie du carnage, l'emportant avec lui dans un série de bonds, ras le sol et ramassé, se trouvant derrière le plus grand qui se tenait en premier. Adieu. Qu'il lâcha, son bras gauche passé dans son kimono, sa lame tombant sur la nuque froidement, sans une once d'hésitation. Prédateur, il ricana en voyant le sang qui tâchait maintenant sa figure, et se tourna vers son auditoire en riant dans son menton imberbe.

Il n'y avait bien que lui qui trouvait quelque chose de drôle là dessous, si ce n'était un autre fou.

- Venez, venez, je vais recueillir vos plaintes, façon Akatsuki.
Qu'il dit pour qu'ils retiennent son nom avant de mourir, et informent l'enfer de son arrivée prochaine. Qui vit par la lame, périt par la lame, qui vit par la mort, périra vite et brutalement. Logique implacable, serpent pernicieux qui jauge de son regard d'ambre, la moindre interstices ou plonger sa lame, et déchirer les chaires comme si c'était du papier, dont l'on avait griffonné et noircit la pureté .

Le charnier commençait, et il ne s'arrêterait que quand la mort aurait frappé tout ceux restés débout, sur sa route. La seule façon de se sauver, accepter la douloureuse réalité, et allonger la monnaie.
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Hyûga Sanadare
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Lun 25 Déc 2017 - 22:19
Toujours accoudée à sa porte, la kunoichi l’observait de loin, façon de parler, elle le vit à sa façon faire son show sans trop sans surprendre, s’offrit même un souffle amusé en le découvrant fanfaronner comme s’il était déjà maître ici immaculé. Mais quel idiot. Et elle ne pensait pas si bien penser quand il usait de sa lame-le comble pour la discrétion qu’elle lui avait pourtant précisé. Sa tête de Hyuga sans Byuagugan se secouait avec dépits, tandis que les chiens de casse s’ameutaient autour de lui pour ronger ses os. Bof, ce n’était pas que cela semblait le déranger, ça non, même tout l’inverse, mais à elle, c’était tout sauf contentant. Il y avait un prix à payer face à l’échec ou le manque de préparation et elle allait lui enseigner.

Un fort appui sur ses longues jambes la fit apparaître d’une charge puissante dans son dos, mais elle se stoppait avant de lui rentrer dedans, non non, il était si frêle l’oisillon qu’elle l’aurait cassé en deux et ce n’était pas ce qui était recherché. D’un mouvement aussi vif que son arrivée, ses mains tendues de leur flanc frappaient son cou en même temps des deux bords avec un geste de bonne précision, l’assommant aussitôt. Une affaire de point de pression apprise du Kyusho-Jitsu. Elle se moquait intérieurement qu’il put être aussi négligeant la connaissant… Voilà ce qui arrivait quand on sous-estimait un adversaire, cela serait sa première leçon, en prime des corrections qu’elle devait lui rendre pour tenir les bons comptes de leurs retrouvailles matinales…

Bizarrement, la tension retombait aussitôt avec son intervention, encore plus quand elle plaçait un pied sur le corps inconscient du rouge pour lui passer des menottes. Le piégeait avait été aussi facile que voler une sucette à un enfant, son impulsivité et manque de contrôle le perdrait. La kunoichi le releva sans peine ce poids plume en tirant sur ses poignets pour le traîner à côté d’elle.

-Je m’occupe de ça, vous nettoyez ca… Qu’elle laissait pour dernière instruction dans cet endroit malfamé ou quelque énergumènes fulminés, mais n’avaient pas envie de débattre avec elle.

Preuve était faite une fois de plus que la donzelle était plutôt balèze malgré son genre de chat de gouttière ayant l’air de rien… Une fois au poste, elle l’installait sa prise en cellule, ayant pris soin de déposséder de ses affaires, lui accordant quand même la dignité d’un caleçon ou truc du genre, sans pour autant lui offrir le confort d’être détaché. Pieds et poings liés, il fallait mettre le max d’impression possible pour son réveil douloureux, car nul doute qu’avec cette prise là il le serait… Une chaise retournée, la Hyuga s’installait en face de sa cage, patientant son éveil en faisant danser le liquide d’une tasse de thé refroidi depuis longtemps.

-Ne fais pas semblant de dormir, j’ai un radar aiguisé pour toutes ses choses-là. Regarde ou te mènent tes bêtises et son refus de m’écouter…
Elle sirotait son jus malgré tout. Peut-être pour garder sa gorge hydratée. Oublie les folies mon cher, mon collègue t’a fait un cadeau en arrivant. Elle lui indiquait d’un doigt pointé le sceau sur son torse entravant son chakra pour le cas où il n’aurait pas remarqué… Alors maintenant réfléchis attentivement à ce qui va suivre et tournes ta langue dans ta bouche avant de parler. Elle se rapprochait de sa cellule, pour qu’il entende mieux. J’ai de quoi t’inculper pour un meurtre et d’envoyer au frais pour une bonne éternité vu ton manquement au devoir de shinobi d’Iwa. Tout dépendra de ce qui figurera sur mon rapport concernant ton arrestation maintenant. Tu es rusé ‘rouge’. Le surnom qu’elle aimait lui offrir dans le temps… Mais aussi parfois très imprudent, terrible inconscient. Te voilà dans de sales draps, les miens, mais pas souillés de la façon la plus agréable qu’il soit. Un petit rire sadique lui échappait, elle fit encore danser sa tasse. Alors et maintenant, que vas-tu faire ? Un artiste comme toi, cela doit bien avoir encore un tour dans son sac pour m’impressionner avant que je décide de te jeter dans cette décharge humaine. Du concret Rouge et sois moins naïf cette fois, je ne suis pas le petit oisillon perdu que tu croyais faut croire. Tes mimiques ne suffiront pas, mais je te propose d'accepter mon offre et t'y plier sans broncher pour te blanchir et te libérer.

Volontairement, elle ne précisait pas la nature de l'offre, mais il était aisé de penser qu'elle serait salée et très peu plaisante... Son sourire lui montrait toutes ses dents, elle lui laissait l’opportunité de jouer ses cartes et faire son poids dans la balance de son avenir ou non…
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