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[Mission C] Derniers honneurs

Shuuchuu Chiryou
Shuuchuu Chiryou

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Ven 13 Oct 2017 - 12:01
Une douce journée, à peine fraiche. La menace de quelques nuages sombre qui finalement apporte une bruine légère, c'est loin de l'orage des roman et autre histoire qui annonce les évènements plus ou moins néfastes. À moins que le fait d'être enfin en sureté ait plutôt dû être annoncé par... Peu importe, encore une fois mon esprit dévie, délire un peu aussi. Le manque de sommeil, le rationnement et la peur constante ne sont pas les meilleures conseillères. On avance alors, allant droit dans la direction préciser plus tôt par des gardes, le lieu où nous accueillir et j'imagine ou plutôt j'espère qu'il yen a plusieurs pour prévoir l'arriver de divers groupes. Nous ne pouvons pas être les seuls rescapés, cela ne doit pas être le cas, n'est-ce pas ?

Je porte dans mes bras une petite fille, je ne suis pas forcement en meilleur état qu'elle, mais moi au moins ma jambe ne tient pas par miracle et par l'utilisation plus ou moins exagérer d'anesthésiant pour calmer la douleur. Il y a un moment ou à cause du manque de temps, de l'approche des poursuivants et la nécessité de garder nos forces et notre chakra, où les soins attentifs, se sont mué en une sorte de bricolage. Je ne parlerai même pas du fait que j'ai fait ingurgiter derrière leurs dos des drogues de combats plus ou moins légales à la plupart des civiles, surtout les plus faibles pour qu'ils aient une chance de tenir jusqu’à Iwa. Inutile de préciser que mes réserves ont beaucoup souffert et que je vais mettre du temps à me réapprovisionner.

Il n'était pas question d'abandonner encore quelqu'un derrière, même si pour ça je dois répondre de mes actes maintenant arrivés. Kagehisa Benkei et Inuzuka Meian ont quitté le groupe, nous sommes en suretés et il y a d'autres impératifs à remplir. J'ai donc la charge des réfugiés, du comateux important et de la dépouille d'un seigneur. Heureusement pour moi, quelques personnes nous aident, sinon on n'aurait pas la moindre chance d'avancer.

Ah finalement ! Le lieu de rendez-vous... Sérieusement on était obligé d'aller aussi loin pour avoir le droit de se reposer ? Bon en même temps vu le territoire qu'on a parcouru ce n'est plus grand-chose. Finalement, je salue dans un geste de la main affreusement familier et dans mon état déplorable, les Shinobi présents. J'ai la peau pale, presque maladive, des valises sous les yeux injectés de sang et les pupilles légèrement dilatées, mon uniforme d'iryô-nin déchirés, sale et puant le sang, l'urine et la sueur. Le petit dans mes bras chuchote quelque chose, transit de froid et de peur, je lui caresse tendrement les cheveux.

"Seul les fous et les idiots n'ont pas peur, le tout et de savoir canaliser celle-ci."

J'ai beau lui dire ça, moi aussi j'ai bien cru que j'allais mourir plus d'une fois... Enfin soit, je m'approche avec le groupe de ceux qui sont chargés de nous recevoir, même si la bruine et le vent atténuent l'odeur, on est quand même dans un état pitoyable et il n'est pas difficile de voir qu'on ne tient debout à pas grand-chose. C'est l'heure d'user mes dernières forces sur ce fameux Daiki. Tout le long j'ai utiliser le peu d'énergie que j'avais à disposition pour des soins légers, maintenant il est temps de jouer la carte supérieure... En espérant que je ne m'effondre pas juste après. Je pose le petit qui se cramponne à moi en me tenant par la taille, je le laisse faire alors que ma main s'illumine de chakra, je m'assure de rendre notre... "protégé" dans l'état le plus propre possible. Une fois fait je me tourne vers nos... Accompagnateurs ?

"Je m'excuse de ne pas vous saluer convenablement avec une révérence, mais mon dos ne supporterait pas la manœuvre..."

Je reprends le petit dans mes bras, qui avec sa jambe endormie n'ira pas loin seul et vais les suivre. Le regard presque éteint, je pourrais très bien m'endormir debout à ce stade... M'immobiliser comme une statue de chaire.

Spoiler:
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Sōsaku-ō Enkeï
Sōsaku-ō Enkeï

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Sam 21 Oct 2017 - 1:17
Le destin. Cet enchaînement nécessaire et imprévu des événements qui, telle une inexorable logique, composaient la vie de chaque être, d'un pays, voir même du monde entier. Fatale force, au dessus des hommes, tissant l’existence de tout individu. Mais, lui, à quel destin pouvait-il bien prétendre ici-bas ?

Les mêmes questions insolubles, celles-là même qui figeaient l'esprit et réduisaient à l'immobilité. Même, les tempêtes, dans lesquels ce demi-nagamasa puisait du réconfort, ne sauraient mugir en dépit de ces nuées noirâtres. Le froid, quant à lui, s'aiguisait avec le crépuscule, s’apprêtant à délivrer ses morsures acharnées. À la recherche d'un signe céleste, ce dernier vit, à travers l'entre-ouverture des colossales portes de l'entrée du village, ces cieux insipides qui se taisaient, s'effaçaient, là où son regard hagard cherchait secours. Il finit par les clore, des précisions relatives à sa mission, communiquées par son supérieur hiérarchique, le tirèrent de ses réflexions vers l'amère réalité. Derrière lui, des troupes de brancardiers, de médecins-urgentistes, réputés pour leur bravoure, étaient disposés en ordre serré.

Le cœur étreint, katana et wakizashi scellés dans leur fourreau respectif, le bûshi s'ouvrit la voie d'un vigoureux geste du bras, emplissant l’air du grincement des charnières rouillées. À l'ouverture des portes monumentales, le maigre faisceau de lumière s’épaississait, s'allongeait, baignant dans sa douce chaleur crépusculaire ces braves shinobis, désignés pour rendre un dernier hommage aux défunts. Réceptionner les blessés, les accompagner autant que possible, faisait également partie de leur mission.

Au loin, les premières silhouettes se dessinèrent sur la ligne d'horizon orangée, les voilà arrivés, semblables à des ombres sinistres. Il balaya du regard les mines déconfites, sur lesquelles roulaient des larmes, pour certain(e)s de frayeur, d'autres de colère ; des larmes d’épuisement, de désespoir, furtives pour les plus fier(e)s ; des larmes brûlantes.

Il vit en retrait une kunoïchi, à bout de force, tenant dans ses bras le garçon à protéger. Buste en avant, ce dernier se mit aussitôt à courir la rejoindre, ses sandales claquant les flaques d'eau, son corps telle une ombre furtive slalomant à travers la foule, jusqu'à elle. Par des actes de soutien plus que des mots inutiles, Enkeï s'empressa de soulager sa collègue du lourd poids que devait être l'enfant, tout en l'épaulant elle. Soucieux du succès de cette mission, ses yeux ne surent se détacher du cadavre de Feu Araho Masao, pris en charge par l'une des équipes de secours.
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Narrateur
Narrateur

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Dim 29 Oct 2017 - 20:51
Le tour de Takamori est sauté pour cette fois. Shuuchuu Chiryou peut continuer la mission.
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Shuuchuu Chiryou
Shuuchuu Chiryou

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Ven 3 Nov 2017 - 11:32
Un shinobi approche, il me soulage de l'enfant qui me tenait. Il semble effrayé un instant puis je le rassure d'une main sur la joue même si j'ai bien failli tomber en avant en faisant le geste trop vite. Je ne tiens pas à grand-chose, mais je m'efforce de faire encore illusion pour éviter qu'ils ne paniquent. Je suis la dernière chose encore forte et présente dans le groupe, le temps qu'ils réalisent qu'ils sont en sécurité je n'ai pas le droit de tomber. L'esprit est terriblement lent dans ce genre de circonstance, même moi j'ai encore du mal à réaliser que je pourrais très bien être inconsciente dans la rue, je me réveillerai en sécurité et toujours chez nous au passage.

Il observe le cadavre, je préférerai qu'il se soucis un peu plus des vivants, n'ont d'un vivant en particulier. J'aurais pu le réveiller bien avant, lui donner un médicament pour le pousser à ouvrir les yeux, mais ça aurait était problématique. Mais a chaque soin qu'il reçoit c'est une chance supplémentaire qu'il recouvre ses esprits et contrairement au reste, plus le temps passe et plus un problème risque d'émerger, comme d'une mer de brume.

"Faites attention à Daiki"

Puis je le pointe du doigt comme si c'était nécessaire, en fait c'est peut-être le cas.

"Il pourrait se réveiller à n'importe quel moment, ce qui serait problématique sans surveillance."

Il est impossible de prévoir sa réaction au réveil, en fait il pourrait très bien faire semblant de dormir un certain temps pour trouver le moment opportun pour essayer de prendre la poudre d'escampette. C'est peu probable, mais n'oublions pas le monde dans lequel on vit, fait de monstre étrange et de capacités extraordinaire. Faire semblant d'être inconscient pour une bande d'éclopés ne doit pas être si irréalisable. D'ailleurs au royaume des loques, je suis certainement celle qui menace le plus de s'effondrer à n'importe quel moment. Je ne tiens qu'a la volonté et a la médication on va dire et quand je dormirai ça sera certainement pour des jours. Enfin si on m'en laisse le loisir... Et si possible après un bon décrassage aussi.

Sinon, je n'ai rien de mieux à faire que d'attendre qu'on nous parque quelques parts et nous donne des ordres ou au moins des informations.

"Il va être temps pour eux d'avoir un toit sur la tête et une gamelle pleine aussi."

Je dis ça, mais eux ça me concerne aussi en fait.
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Sōsaku-ō Enkeï
Sōsaku-ō Enkeï

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Ven 3 Nov 2017 - 19:20
Le succès de cette mission était au cœur des préoccupations du Genin à la chevelure immaculée. Il y plaçait sans réserve son honneur et sa dignité à l’instar de ses nobles prédécesseurs, désireux de s'illustrer dans de grands faits d'armes. La mise en garde la Chûnin n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. L’humeur incertaine face à cette prompte nouvelle qui sous-entendait tellement de choses, annonçait tellement de scénarios potentiels, Enkeï tendit à son homologue ninja un regard vague, légèrement exaspéré. La situation risquait donc de leur échapper à tout instant.

Mieux encore, comme si ces mots manquaient de clarté, elle pointa du doigt l’enfant inconscient qu’il portait sur ses épaules. Avait-elle bien employée le terme « problématique » ? Il s’était peu renseigné sur le dit-Daiki, cela risquerait de lui porter préjudice, bien que corps et esprit étaient prêt à toute éventualité.

La Chûnin, pour l’heure exemplaire à ce qu’il put en juger jusqu’ici, démontrait beaucoup de stoïcisme, sans ménager ses efforts. Il n’était donc pas le seul pour qui la réussite de cette mission était un enjeu primordial. L’abnégation de tous ces shinobis était véritablement un spectacle affligeant et émouvant à la fois, car l’Histoire ne retiendra cruellement que les noms des plus illustres d’entre-eux, oubliant ceux des autres, en dépit de leurs innombrables et nobles sacrifices. C’était ainsi que l’histoire de l’humanité se devait d’être écrite.

« Tu sembles en savoir bien plus que moi au sujet de l’enfant,
Peux-tu être serait-il plus judicieux que tu m’en dises plus ? »

Tous, rescapés et sauveurs, entrèrent enfin dans l’enceinte du village. Ils passèrent alors le seuil de l’entrée, sentirent ces lourdes portes se refermer derrière eux, tel l'enclot protecteur, se devait être pour eux le dénouement final d’un évènement traumatisant. Chacun s'investit corps et âme dans la tâche qu'il lui incombait, les brancardiers transportaient ceux qui ne pouvaient le faire par eux-même ; les médecins-urgentistes intervenaient auprès des plus nécessiteux, opérant parfois à même le sol, lorsqu'il n'y avait plus de temps à perdre ; les plus expérimentés rassuraient les enfants, ainsi que les adultes les plus heurtés psychologiquement parlant. Le groupe d'intervention semblait avoir l'esprit d'organisation de façon infaillible. Il y avait une cohésion au sein de cette équipe missionnée. Ils étaient tous deux, tous trois en comptant l'enfant, au centre de cette fourmilière opérationnelle, Enkeï, à l’affut de la moindre irrégularité, en alerte.
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Narrateur
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Sam 18 Nov 2017 - 6:03
C'était la deuxième fois en quelques mois qu'Iwa se retrouvait à accueillir des réfugiés. D'abord les affamés de la campagne profonde aux prises avec la pauvreté et la famine, maintenant des victimes de la guerre incessantes du Pays du Feu, des citoyens de tous les âges, de toutes les formes, de tous les horizons.

Grâce aux efforts constants et dévoués de la jeune Shuuchuu et à ses talents de Eisei-nin, l'Annonciateur, Daïki, fut tiré d'embuche pour l'instant. Il était toujours inconscient, malgré les soins de la kunoichi. Mais pour combien de temps encore? Il était difficile de le dire.

Alors que les réfugiés commençaient à arriver dans les rues du quartier résidentiel, l'endroit vers où on les avait redirigés dès leur arrivé, la petite troupe fut rejointe par une unité de soutient, dirigé par l'un des assistants personnels du Gunjiteki, Nagamasa Chôgen, et composé de quelques médecins et policiers. Alors que ces derniers retirèrent le fardeau de la surveillance de Daïki au groupe pour l'amener directement vers l'hôpital du village, le jeune blond qui dirigeait l'équipe s'approcha de Chiryou. "Je vous remercie pour vos efforts, grâce à vous de nombreuses pertes ont pu être évitées." Son regard se porta alors sur le dépouille du Seigneur du Feu qui gisait toujours sur la charrette qui l'avait trainé jusqu'ici. "Le Seigneur Arano? Je m'étonne de sa présence ici...Est-il...mort sur la route?" Visiblement inquiet et troublé par la présence de cette dépouille à Iwa, il hocha la tête, comme pour chasser des mauvaises pensées. "Nous ne pouvons pas le laisser comme ça, ici. Nous devons nous occuper de sa dépouille. Rassemblez quelques citoyens du Feu, préparez son enterrement. Pas besoin de faire cérémonie, cet homme était un tyran après tout. Mais il mérite tout de même une sépulture honorable." Il s'arrêta, puis jeta maintenant un coup d'oeil au jeune samouraï qui gardait jusqu'à présent l'inconscient. "Il y a beaucoup à faire, l'aide de tous les shinobis disponibles sera grandement appréciée. Les Hyûga ont accepté d'accueillir dans leur domaine une partie des réfugiés, c'est pourquoi j'ai fait rediriger votre convoi directement vers ici. Il faudrait coordonner le tout, ordonner la distribution de vivres, et aider à mettre en place les abris supplémentaires." Il soupira, de nouveau. On pouvait sentir l'énorme poids des responsabilités sur ses épaules. Étonnant tout de même qu'il se doive que l'assistant du Gunjiteki, le conseiller militaire, s'occupe de la tâche.

Au loin, un nouveau groupe de shinobi arriva pour porter assistance. "Excusez-moi, je dois coordonner les autres équipes." dit-il avant de s'éclipser.

Suite à l’attaque de Shito, Kagehisa Benkei, Shuuchuu Chiryou et Inuzuka Meian rapatrient d’urgence un petit groupe d’une quinzaine de rescapés, dont Daiki et la dépouille d’Araho Masao, l’ancien Daimyo du Feu. Votre équipe sera chargée de la prise en charge des rescapés du groupe et des sépulcres de Masao.

Accueillir et soigner les rescapés du groupe.
Receptionner la dépouille et l'enterrer dans la tradition du pays du feu.
Communiquer la nouvelle aux pays voisins.

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Shuuchuu Chiryou
Shuuchuu Chiryou

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Sam 25 Nov 2017 - 11:55
En savoir plus au sujet de l'enfant ? Pas vraiment, mise à par qu'il a eu droit à une peur justifier et qu'il a comme nous subit la chasse qui nous a forcés à fuir plus ou moins de manières organisées. Ce n'est pas que je l'ignore, mais suite à un "heu" confus, je ne sais pas trop quoi répondre surtout. En tout cas, la course est terminée et malgré ça ce n'est pas vraiment l'heure du repos. Alors que l'unité de soutien approche, je salue plus ou moins convenablement mon supérieur et tous ceux que j'identifie comme étant au-dessus de moi... Ouais bon ils ne m'en voudront pas si je suis lente à la détente dans mon état. Je ne vais pas tenir éternellement à l'adrénaline, d'ailleurs j'en suis à) rester debout grâce à des pilules "magiques".

On commence par les remerciements d'usage, je ne réponds que d'un simple signe de la tête fatigué, comme pour conserver vainement quelques forces. Ce n'est pas pour autant que je vais me permettre de m'écrouler épuiser, même si ce n'est pas l'envie qui me manque de la faire. Il demande ensuite si la mort du seigneur a eu lieu en chemin, ce qui n'est pas le cas. Mais bon, ça il ne peut pas le deviner rien qu'en le regardant.

"Nous l'avons récupéré dans cet état, il en va de même pour lui, à quelques soins près."

Alors que je montre du regard notre belle... notre grand dormeur qui je l'espère restera encore un peu dans cet état, même si avec le temps il y a des chances que ce ne soit plus le cas. On a donc pour instruction de lui donner une sépulture décente. Soit, une "oui monsieur" plus tard avec le signe de circonstance, je me remémore dans mon esprit les étapes indispensables. Une fois les explications et instructions données et que Chôgen partit vers d'autres responsabilités. Maintenant qu'on est aussi délesté de la garde de Daiki, il est temps de passer à la suite.

"Bien qu'il n'y aura pas cérémonie, je vais rendre le défunt le plus présentable possible. Pouvez-vous commencer à rassembler des personnes pour la sépulture elle-même ?"

Une tenue propre après avoir nettoyé le corps, rendre les blessures les plus invisibles possible, sinon les cacher, maquillage funéraire et tout ce qui va bien donc, c'était un seigneur tout de même. J'ai un vague doute, un petit instant de blanc plus tard je me rends compte que même si ce n'est pas "si" important que ça, un minimum de politesse s'impose.

"Pendant que j'y pense, je ne me suis pas présentée. Shuuchuu Chiryou, Iryô-nin, merci pour votre soutien."

Bon du coup la présentation vaut pour les nouveaux arrivés comme pour ceux déjà présents. Dans ma tête je me prépare déjà aux rites funéraires, même la dépouille d'un tyran doit être traitée avec respect. Tout comme je soigne tous et toutes sans distinctions dans la vie, il en va de même dans la mort.
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Sōsaku-ō Enkeï
Sōsaku-ō Enkeï

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Mar 26 Déc 2017 - 19:31
« Mon nom est Sōsaku-ō Enkeï,
Je t’en prie, nous sommes en mission,
Et, camarades du même village, de surcroit. »

Formel, comme à son habitude, dans ces instants cruciaux. Les directives, comme il l’attendait, avaient été données, définissant la nouvelle marche à suivre. Sa camarade et lui allaient manifestement se séparer pour remplir deux tâches aussi essentielles que différentes. L’honorable samouraï s’exécuta aussitôt avec la ferme conviction de réussir cette mission.

Ainsi, tous deux se séparèrent. D’un bon prodigieux, ni plus ni moins que ce qui était à la portée de tout shinobi qui se respectait, le bushi quitta les lieux pour atterrir dans l’enceinte du village où se tenait le groupe de shinobis chargé de soutenir, soigner, abriter les réfugiés encore bouleversés par les évènements récents.

Il pénétra une tente vide, dressée dans la précipitation mais fonctionnelle, qu’il réserva pour le jeune inconscient qu’il portait encore dans ses bras, puis déposa ce dernier lui-même sur un lit de fortune. En sortant, il confia la garde de cet abri à l’un des shinobis ci-présents en lui ordonnant –même s’il n’était pas en position de le faire- de l’informer de tout changement.

Dehors, ses yeux balayèrent chaque individu composant cette masse humaine en parfaite cohésion. Il y avait ici énormément d’investissement, énormément d’énergie, tous se galvanisant mutuellement. Aussi, sans plus attendre, son aide se fit partout ailleurs et dans de multiples tâches, de la plus notable à la plus ingrate. Cela se résumait parfois à clouer les pieds d’une tente, parfois, à assister un shinobi-médecin quand ce dernier opérait à vif un réfugié, insensible à ses hurlements de douleur. Parfois aussi, entre deux tâches, Enkeï nourrissait de ses mains les plus faibles, les invalides, et prenait un court instant pour les écouter, et ce n’était le plus souvent qu’un déversement de colère ou de profonde tristesse. Le temps s’écoula de longues heures ainsi, à sauver des vies au détriment de la sienne, abnégation tant recherchée par les initiés au bushidô, même si en l’occurrence, ce dernier ne s’exposait qu’à un profond épuisement. Il ne se souciait guère des gouttes de sueur roulant sur ses joues, ni de ses mains ensanglantées du sang des innocents, au cœur de cette noble cause qui unissaient tant de personnes différentes, ce dernier s’investissait corps et âme.

La situation se stabilisait peu à peu, quasi-tous les réfugiés avaient été traités, soignés, nourris, et logés dans des abris destinés à cet usage. Sa présence ici n’était désormais plus indispensable, aussi, ce dernier se retira pour assister aux rites de sépulture et superviser, si nécessaire. Arrivé sur les lieux, Enkeï constata avec satisfaction l’avancée significative dans les préparatifs de cet évènement. Le défunt était prêt et sa dernière demeure également. Le bushi attendait silencieusement la suite des évènements sans déranger sa camarade. Difficile d’honorer la mémoire de qui que ce soit dans un état aussi sale. Mais, le succès de la mission primait avant tout. Il n’était ici qu’un soldat. Voilà tout.
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[Mission C] Derniers honneurs

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