| Maîtrise de lame | Rp solo UC | Watanabe Shiori Avatar © : Saber - Artoria Pendragon | Type moon Expérience : 115
Messages : 850 Date d'inscription : 30/06/2017
| | Ven 6 Oct 2017 - 16:48 | | Maîtrise de l’âme
Quelques semaines avant l'attaque de Shito.
« Sens ta lame, elle est toi, tu es elle. Elle n’est qu’un prolongement de ton bras, rien d’autre. Alors sens ton chakra, visualise-le, laisse-le couler dans ton bras doucement, tranquillement. Tel un fleuve, ton chakra trouvera sa voie, tel un fleure, ton chakra trouvera son lit. » Voilà ce qu’il avait dit. Sérieusement, comment suis-je sensée comprendre et même interpréter son charabia ? Il s’est pris pour un vieux sage à me parler de la sorte ? Je n’ai rien pigé… Enfin, si un peu mais pas grand-chose. Comment est-ce que je peux arriver à faire ça ? C’est compliqué… je ne devrais pas chercher à m’entrainer toute seule comme ça. Non ! Je ne dois pas douer de moi, ni même de mes capacités. S’il m’a dit cela, c’est qu’il estime que je suis capable de comprendre et d’interpréter tout ça correctement. Pourtant, je doute réellement du fait qu’il n’ait pas dit cela au hasard. Bien qu’en même temps, il n’est pas comme ça. Enfin, en théorie. On ne sait jamais avec la pie de Kirigakure. M’enfin, dans tous les cas, je me demande surtout s’il n’a pas fait comme d’habitude. En effet, l’adolescent à la fâcheuse manie de me surestimer, et de possiblement faire de même concernant ma lame, Dokuyaku. Je n’arrive d’ailleurs pas à imaginer ce qu’il a en tête concernant les capacités qu’il attribue si facilement à mon sabre légendaire. Poussant maintenant un soupir alors que je reste irrémédiablement à genoux, la garde de mon sabre posée sur mes genoux. Je ne sais réellement pas comment je suis supposée agir à cet instant précis. Pourtant, je me dois de le découvrir. Après tout, si je ne me force pas à réfléchir, je ne progresserais jamais. Je sais déjà une forme possible que mon sabre peut avoir. Je sais qu’il peut trancher. Je l’ai vu faire avec mon prédécesseur. Lui qui manipulait si bien cette arme. Alors que moi, je galère à trancher la chair, j’en suis juste rendue à son strict minimum, détruire temporairement le flux de chakra de mon adversaire. Ainsi, à l’heure actuelle, je suis uniquement capable de mettre fin à un combat par l’abandon de mon adversaire. Mais comment dire que sur le champ de bataille, en cas de guerre ou de conflit/combat réel, je ne risque pas de faire long feu. Bien que pour l’heure, ici à Kiri, j’ai de la chance. Si, effectivement il y a des conflits, des prises de positions et des oppositions, tout le pays reste encore assez paisible et d’ailleurs, enfermé dans le village, je n’ai guère encore eu le loisir d’affronter des brigands. Cependant, je sais parfaitement que je ne dois pas me reposer sur cela, sur ce calme apparent, car tout peut changer du tout au tout. Je suis assez bien placée pour le savoir. De simple commerçante, fille de villageois, me voilà ici, aujourd’hui, à me prendre la tête sur des paroles prononcer par un adolescent dans le seul et unique but de m’améliorer et de répondre aux attentes que l’on peut avoir pour et de moi. Je ne suis plus une civile, mais belle et bien une véritable kunoichi en devenir. C’est pour cela que je me dois de chercher à progresser afin de pouvoir répondre à toutes ses attentes. Sauf que là… Je sèche… « Sens ta lame, elle est toi, tu es elle. » Ma main droite posée sur la garde, je caresse doucement l’orfèvrerie de celle-ci. Détaillant le travail de mon regard, je cherche à savoir comment comprendre cela. Néanmoins, je finis par glisser mes doigts dans la garde de Dokuyaku la saisissant ainsi afin de la brandir devant moi, y insufflant du ckakra presque instantanément. Elle arbore désormais son éternelle lueur bleutée, la lame, intangible et pourtant pas si inoffensive qu’elle n’y paraît. Me laissant aller à admirer l’aspect qu’elle arbore maintenant pendant un petit instant, je finis néanmoins par fermes les yexux. Répétant dès lors la prémère phrase que le Yuki m’avait lancée sur mon sabre. Telle une litanie étrange et mystique, je finis par murmurer cette même rengaine pour tenter de lui donner une signification pour tenter de réellement la comprendre et l’appliquer.
« Elle n’est qu’un prolongement de ton bras, rien d’autre. » La poigne bien fermée sur la garde, je reste les yeux clos. Tendant maintenant le bras droit devant moi, en restant inlassablement assise. Les muscles tendus, les doigts crispés, je sens bel et bien tout cela. Mais de là, à considérer qu’elle n’est que le prolongement de mon bras… je n’en suis pas si sûre. Pourtant, à rester immobile, les doigts crispés sur Dokuyaku, je suis forcée de reconnaitre que je la sens, présente réellement au bout de ma main, prolongation froide et décharnue de mon bras, mon flux de chakra circulant vers elle, comme si, quémandeuse de celui-ci, elle l’appelait.
« Alors sens ton chakra, visualise-le, laisse-le couler dans ton bras doucement, tranquillement » Lueur bleue et faible. Circuit fin et instable. Centrée maintenant sur moi, sur mon centre de gravité, cet endroit, souvent proche du nombril. Lieu même où le chakra prend naissance. Tel que souvent imagé dans les livres et parchemins que l’adolescent m’a fait découvrir ces derniers mois. J’essaie de me l’imaginer, de le percevoir et surtout de le sentir. Prendre conscience de son existence et des voies qu’il emprunte si facilement pour former ma lame de Chakra. Le sentir, en moi, est quelque chose qui permet de s’améliorer, de progresser un peu plus rapidement, comme lors de mon entrainement, il y a de ça plusieurs mois maintenant avec Yasuhito, quand encore, il chercher à m’entraîner à la maitrise de celui-ci. Mes paupières se relèvent, mes iris se posent maintenant sur la lame de Dokuyaku qui prolonge mon bras, toujours tendu devant moi. Je laisse mon regard détailler un peu plus ce qu’il voit, le chakra, contenu par la garde de mon sabre, pur ne pas le voir partir dans tous les sens. En réalité, elle canalise celui-ci, lui permettant de prendre une forme précise. Celle d’une lame immatérielle pour l’heure. Dans un sens, c’est un peu comme un moule, déjà installé, qui permet de prendre cette forme, la plus simple à la lame. Mais je sais qu’il est possible d’avoir en quelque sorte d’autre moule, si je peux me permettre d’appeler cela ainsi. Je l’ai bien vu entre les mains de mon prédécesseur. Il existe d’autre forme à Dokuyaku. La question maintenant est de savoir comment parvenir à celle-ci.
« Tel un fleuve, ton chakra trouvera sa voie, tel un fleure, ton chakra trouvera son lit. » Biensûr, c’est tellement limpide… Ou pas ! Cela doit être naturel si je reformule, mais comment quelque chose que l’on ne connait pas, que l’on tente de faire pour la première fois, peut-être, ou simplement sembler, naturel. C’est uniquement le prix de l’entraînement. Juste ça. S’entraîner encore et encore pour s’habituer, pour que cela devienne naturel. Après tout, ne suis-je pas déjà passé par là une fois ? Au tout début, quand j’ai commencé à maîtriser Dokuyaku, pour lui insuffler de chakra et pouvoir tout bêtement matérialiser sa lame, chose que je fais avec tant d’aisance aujourd’hui. Il suffit de regarder la lame qui prolonge mon bras et la garde à cet instant précis pour le constater réellement.
Ainsi, mon regard rivé sur ma lame, je me concentre, cherchant à visualiser cette lame solide que j’ai déjà eu l’occasion d’observer une ou deux fois quand mon senseï était encore de ce monde. Sourcil froncé, souffle retenir. Je serre les dents alors que je me concentre uniquement sur Dokuyaku. Reformulant encore une fois le petit monologue de Tetsuko une nouvelle fois. Sentir ma lame, visualiser le chakra et voir la forme que je veux lui donner, l’aspect de cristal. Chakra rendu solide par le pouvoir du sabre et de ma volonté. Une lame pour pouvoir porter un coup, mais surtout pour pouvoir parer une quelconque attaque. Une lame aussi utile que celle que je connais déjà, que j’exploite déjà. Je me tends, alors que la lame, petit à petit, revête cet aspect de chakra cristallisé. J’ai réussi. Non. La lame part en éclat. Perte de concentration. La lame n’est plus là. Mais j’ai l’ébauche. La base. Il me suffit de recommencer encore et encore pour apprendre à réellement matérialiser cette lame et pouvoir la garder, sans quelle se brise.
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