RYUGUJO WAKARANAI IV ~ SURVIVRE AU SAVOIR, EXISTER DANS LA RECHERCHE DE SOI

Le poids de cent ou dix choses s’entasse sur un esprit souple, fin et léger
J’avance contre le temps, pourtant apathique l’émotion me paralyse
Détestes-tu vraiment ton sort ?
Je continue d’observer sans oublier mais ma condition m’échappe
Mon silence me fait vivre mais mon silence me tue
Est-ce de la résilience ?
Ce sentiment de flottement et de transparence
Chez celui à qui on reproche d’être un fantôme.

Informations du personnage

Nom : 龍宮城 Ryūgū-jō
Prénom : 分からない Wakaranai
Sexe : ?
Année de naissance : L'expérience numéro six voit le jour il y a vingt-et-un an, en hiver cent quatre-vingt-quatre.
Nationalité : Mizujin
Pays d'origine : Kaze no Kuni
Capacité Spéciale :
Détails de votre CS :

Description du personnage

Suis-je qui ? Sans que le Vent ne le caresse et l’appui
En ses courbures dansant, dansante
Reposantes au toucher et à l’ouïe
Persiste le silence familier
Et cacher dans l’eau comme dans la pluie
Naviguant sur le manteau qui le couvre
Très tôt en lui la vie

Le pas s'écrase silencieusement dans l'infinité du sable. Le vent soufflant sans bruit sait faire s'élever ces grains qui s'attachent à lui. Derrière celui-ci, six cents pas déjà. Si ce n'est pas déjà, que son ventre vide, sait à sa démarche qu'il doit s'arrêter là. Malgré cela, son allure délicate ne cesse d'amener sous ses pas une marque fantôme. Les spectres du désert auquel il s'était fait sensible, n'avaient pas su, eux, se sensibiliser à son aspect ténu. Comment à cet impasse et sous sa fragile tenue, l'errant persuadait-t-il les signes encore cinglant du ciel de lui laisser son teint pâle venu ?

Peut-être est-il un symbole ?

Sinon, certainement la pluie ; à Mizu no Kuni ; émancipe de la même façon à son visage le domaine émotif. Ces singularités suffisaient à détacher le Serpent du reste du monde, du Désert et de l'Océan ; soulevant dans l'inconscient, des soupçons sur son existence. S'agissait-il d'une apparition ?

Soixante-six davantage. Son regard dissipé se soumet au vide en prétextant y percevoir une idée. Notre être s'éclipse de tout temps ; mystérieusement, sa pupille, quand elle n'utilise pas ses quelques cheveux comme un rideau, fait du vide une cible ; reflétant peut-être la fenêtre du même esprit qui l'anime. Ils ne mentent jamais, pas vrai ? Pourtant, ce n'est ni dans, ni sous ses petits yeux qu'on s'avancerait sur la grande richesse de ses expériences. Ses étroits traits du visage sauraient exercer l'expertise de la main d'un artiste puisque ses lignes si précises aimaient tant s'affirmer. La structure de sa tête anguleuse n'y faisait pas défaut, chez lui ; tout, jusqu'à ses fins sourcils, avait été aiguisé pour souligner son regard sombre et perçant. Sa symétrie convint au sens esthétique en ne faisant pas moins de lui une énigme : il avait dans ses figures quelque chose de trop parfait, névralgique. Sa fraicheur persuadait un jeune âge qui semblerait éternel, s'opposant à peine justement à l'apparent manque de vigueur qui le montrerait en malade. Le tout s'assemblait à sa mince silhouette, frêle carrure sinon athlétique, dans la légère conviction que de séduire d'un secret ceux ayant le don de le déceler. Le passant saurait-il s'il est plus lucide ou absent ? Le passant saurait-il s'il est lui-même plus lucide ou absent ? Aux autres, à la pluie ; au désert et au temps : notre Serpent se fait insaisissable.

Par chance, le sommet avait su lui dompter quelques intrigues. Ici et là, les flaques font se refléter la foudre, sans faire s'illuminer sa chevelure battue si obscure où s'y éclaircit toujours moins s'il est un garçon ou une fille. D'ici et de là, sa voix s'égarerait éventuellement, portée et transformée entre les courants d'air étrillés, les brumes miroitantes et les averses confortantes du Pays. En son chemin, peut-être atteindrait-t-elle les sommets voisins en résonnant dans les cavités qui voudraient bien s'ouvrir à elle. Seulement, sa gorge se faisait d'un rouage labile, son ton éraillé et son instabilité mesquin n'emporteraient que ses sons vers des syllabes moins équivoques. Nécessairement, sa voie fit celle du chuchot ; elle se mêlait à la gravité de ses octaves pour compenser et mieux servir au faible volume qu'il était capable de générer. De toute façon, la parole ne lui servait que rarement: certes, il aimait deviner son impression plutôt sensible ou sinistre, et il fallait tenir compte de sa nécessité à s'adonner aux interrogations du monde et du sien. Mais, avant tout, notre ectoplasme gardait près de lui sa nature à se conserver lui étant caractéristique, et les interactions, souvent, n'y dérogeaient pas.

Histoire du personnage

Qu'est-ce qui a amené votre personnage dans le village ?

Quel regard porte votre personnage sur le reste du monde, et surtout sur les autres factions ?

Racontez un évènement marquant de la vie de votre personnage.

Quel est l'objectif principal de votre personnage ?

A propos du joueur

Origine de votre avatar :
Indiquez votre parrain, si vous en avez un : (seulement pour le premier compte)
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