La discipline, les efforts et le temps, peu à peu, avaient commencé à porter leurs fruits pour l’ancien thérapeute, reconverti en Soldat de l’Empire. Masamune bien sûr nourrissait toujours des doutes quant à ses capacités, à sa faculté à utiliser ce qu’il savait en théorie dans une potentielle situation bien concrète. L’Arai sentait bel et bien son corps s’éveiller, ses sens se faire plus alertes, et son doigté arme à la main devenir plus juste et précis. Ce château de cartes s’avérait toutefois encore très fragile, en cela l’homme endeuillé n’était pas dupe : si il ne mettait pas à l’épreuve ses compétences, celles-ci pourraient s’avérer tout à fait inutiles une fois qu’il serait plongé sans préavis dans l’inattendu.
Terminant d’affûter le tranchant de la partie de sa hallebarde qui formait un croissant lunaire, dans ses quartiers spartiates des baraquements d’Urahi, l’ancien thérapeute se résolut intérieurement à faire appel à l’une des personnes, au fil de ses premiers pas dans l’armée, qui lui avait offert de l’aider à s’intégrer et à s’améliorer. Se redressant de sa couche pas vraiment confortable, Masamune déposa son outil de mort sur la commode qui lui servait temporairement de râtelier et se saisit de son nécessaire d’écriture, rédigeant en hâte une note qu’il s’empresserait ensuite de faire parvenir à sa destinataire.
Entraînement
Bonjour Kisara-san,
Je me permets par la présente de solliciter votre aide, que vous m’aviez si généreusement proposée, afin de mener avec moi une séance d’entraînement en condition réelle. Je dois pouvoir m’assurer, avant de partir en mission, de pouvoir exploiter mes compétences à leur plein potentiel. Si vous acceptez, vous pourrez me retrouver au terrain numéro trois dès demain matin.
En espérant vous y retrouver,
Arai Masamune.
Le soldat plia la note et alla la transmettre à un agent de liaison qui serait chargé de la délivrer aussi promptement que possible à sa destinataire. Le père toujours endeuillé retourna alors s’allonger sur sa couchette : dans son esprit, une anticipation chargée à la fois d’impatience et d’anxiété tenta doucement de s’installer, mais il la relégua promptement au second plan pour laisser son esprit cartésien reprendre le dessus. Aussi difficile que s’avérerait l’exercice, il devrait s’y plier avec humilité et garder bien en tête qu’il ne s’agissait que d’une étape, inévitable et nécessaire.
Le lendemain, une nuit à peu près reposante plus tard encore parcourue de songes funestes, Masamune se prépara méthodiquement avant de se rendre sur le terrain numéro trois, accrochant le manche raccourci de son arme au harnais dorsal qu’il s’était procuré. Dans l’air aussi vivifiant que mordant du matin hivernal, l’Arai trouvait une sorte de sérénité mortuaire, comme si l’humeur de la saison se mettait à son diapason. Inspirant un grand coup, l’héritier des traditions Yamanaka regarda autour de lui sur le terrain, fronçant les yeux pour percer le brouillard.
Observant le calme hivernal au sein d'Urahi, depuis la fenêtre de sa demeure. Un thé à la main, la soldate reste pensive et se demande toujours ce qui sera fait le lendemain. Elle vit dans un monde où tout peut basculer du jour au lendemain et sans prévenir qui que ce soit. La révolte du clan Inuzuka en a été la preuve vivante et cela a causé bien des victimes. Kisara ne serait pas surprise si certains habitants de la capitale avaient du mal à trouver le sommeil, en pensant à cela. Et si on mourrait durant notre sommeil ? Que va-t-il se passer demain ? Va-t-on vivre encore longtemps ? Et encore, il doit avoir bien d’autres questions qui mettent le doute dans le cœur des Urahijin. Parfois, la Shinrin se pose aussi ces questions, mais également sur la gouvernance de l’Empire par l’Empereur lui-même. Est-ce qu’il fait bien son boulot ? Est-il réellement impliqué dans la cause de la rébellion des Inuzuka ? En soi, il est difficile de donner son point de vue sur bien des choses, sans certains éléments en main. Elle ne peut que tirer des hypothèses, ni plus ni moins. La Diashizen aurait dû être plus curieuse en questionnant Yoshiko ou Kenpachi.
Soudain, elle sent des bras l’élancer au niveau des hanches et un menton se poser sur son épaule droite. Shinrin Chitose, sa femme, était à la maison et cette dernière voulait profiter du calme pour être en bonne compagnie. « Que vaut ce calme ? À quoi penses-tu mon coeur ? » demande-t-elle avec un léger sourire. En sa compagnie, la blanchâtre se sent apaisée et détendue, il est toujours aisé de lui parler sans cacher quoi que ce soit. « À ce qui nous attend demain et si ça sera sombre ou clair. » dit-elle tout simplement avant de se retourner et voler un baiser à sa femme. « Ne te prend pas trop la tête avec ce type de question, c’est bon pour devenir folle et paranoïaque. Tant que je suis là, tout se passera bien, compris ? » réplique-t-elle en lui adressant un baiser avant que quelqu’un toque à la porte, en les interrompant. « Tu attends de la visite chérie ? » demande Chitose. « Non, Mei est au domaine Shinrin pour se préparer à une mission au sud du pays avec d’autres membres du clan. » répondit-elle. En allant à la porte et en l’ouvrant, elle remarque un messager lui offrant une lettre. En lisant le contenu autour d’un repas avec sa femme, Masamune semble être prêt pour un entraînement face à elle.
Le lendemain, après une bonne nuit apaisante et romantique, elle se prépare pour aller sur le terrain d’entraînement numéro trois, le point de rendez-vous donné par Arai. Se préparant, elle était motivée à l’affronter, même si cela n’est qu’un entraînement, il ne fallait pas se relâcher. Pour pouvoir progresser, il fallait faire face à des situations peu avantageuses. L’homme a commencé sa carrière de soldat depuis peu et il doit encore se chercher en tant que combattant. Cela dit, Kisara ne va pas le sous-estimer pour autant, peut-être qui lui réservera des surprises. Or, la météo ne semble pas très correcte avec ce brouillard. Dommage, elle n’aura pas à utiliser de Kirigakure, si besoin. Masamune lui a un peu parlé de ses forces et faiblesses durant leur première rencontre, mais la théorie n’est rien face à la pratique. Se dirigeant assez tôt sur le terrain, elle y trouve son chemin et patiente un peu tout en y mettant ses brassards métalliques jusqu’à l’arrivée de ce dernier. Que faire ? Changer ses habitudes et offrir un renouveau pour le tester ? Après tout, il a demandé son aide et d’être en situation réelle. Du coup, autant le prendre au sérieux. Et disons que le temps peut jouer là-dessus.
Soudain, elle entend la voix de Masamune, en train de la chercher. Maintenant, elle a sa position et elle se met à réaliser des mûdras. Kisara se met à cracher une dizaine de projectiles aqueux en direction de Masamune pour le surprendre. À la suite de son attaque, Kisara se met à marcher sur le côté droit, avant de prendre la parole. « En te parlant, je te dévoile ma position. Cela dit, navrée de l'accueil, mais certains de tes ennemis profiteront de la météo, en plus de leur capacité sensorielle ou du bruit que tu provoques pour l'attaquer par surprise. Tu souhaites mon aide pour t’entraîner dans des conditions réelles, mais je doute que tu puisses y parvenir. Cela dit, je t’offre une chance. Est-ce que tu veux que j’y aille mollo avec toi ou que j’y aille comme si tu étais un ennemi pour être réellement en situation de combat réel ? Tout dépend de toi, Masamune. » Dit-elle. Là-dessus, la Shinrin verra la réelle motivation de l’homme et de son envie de progresser. Habituellement, elle n’agit pas ainsi, mais il faut savoir changer un peu pour surprendre son opposant. Là, elle considère Arai comme son élève et tout ce qu’elle lui souhaite, c’est de devenir plus fort afin de réussir à remplir ses objectifs. Or, la suite dépend de lui à présent. Que va-t-il choisir ?
Résumé Santé : RAS Chakra : 1C
Résumé du tour :
- Kisara étant arrivée sur le terrain d'entraînement avant Masamune, elle patiente un peu et réfléchit à une méthode d'entraînement, une nouvelle approche.
- Lorsque Masamune prend la parole, dans le brouillard, elle repère sa position et utilise, après des mûdra, Suiton - Mizu no Haretsu (C), qui fait que Kisa crache une dizaine de projectiles en direction de sa cible.
- Par la suite, elle se déplace en marchant sur le flanc droit, tout en parlant à Masamune et lui donne un choix à faire, qui déterminera l'intensité de l'entraînement.
Le soldat en cours de formation ne s’était pas attendu ce matin là à devoir faire face, en sus des talents de Kisara qu’il avait sollicité pour le tester, à un brouillard aussi épais. Les températures, cette nuit, devaient avoir permis à ce phénomène singulier de s’emparer de plusieurs parties de la grande métropole, ce qui impactait dors et déjà la vue de Masamune et sa perception du terrain d’entraînement. Quelque chose, un instinct à peine éveillé, lui soufflait qu’il n’était dors et déjà pas seul, mais sans l’expérience des sens pour le vérifier, l’ancien thérapeute n’était qu’un agneau dans le noir, vulnérable et appétant. Inutile pour autant de songer revenir en arrière : le défi était là, et il devait tenter de le surmonter de toutes ses forces. L’Arai avait appris, de la plus amère des façons, que tout donner pouvait s’avérer insuffisant, aussi ne plaçait-il pas d’espoirs hors de propos dans ses chances de réellement mettre à mal sa coéquipière Shinrin à un moment ou à un autre de leur échange martial. Ce qui comptait par dessus tout, cependant, était que c’était par le biais de cette pratique, assidue et volontaire, qu’il parviendrait un jour à être suffisamment fort. Suffisamment rapide, lucide et apte physiquement, pour éviter que le destin d’autres enfants basculent comme cela avait été le cas pour sa propre fille.
Portant la main dans son dos pour se saisir du manche de sa hallebarde, Masamune déploya ce dernier pour disposer de toute la portée de l’arme et fit danser lentement celle-ci autours de lui, fendant l’eau en suspension. Le soldat encore profane ne pouvait avoir aucune certitude, mais cette tension dans son ventre lui intimait de faire attention dès maintenant. Un instinct qui, finalement, trouva toute sa justification lorsqu’un son aqueux se mit à éructer sur son flanc gauche, vers lequel il se tourna derechef hallebarde fermement en main. Cette sonorité, songea-t-il. Depuis ce jour funeste, l’eau ne lui paraissait définitivement plus un élément si tranquille et innocent, et il lui suffisait comme aujourd’hui de l’entendre pour avoir l’impression de se sentir couler, de se noyer au côté de son enfant disparue. Ses mains caleuses raffermirent leur prise sur le manche de l’arme d’hast : il ne devait plus se laisser prendre par ces ancres émotionnelles, il devait réagir, rester fixé sur son objectif quoi qu’il arrive, même si…
Les sphères d’eau arrivèrent sur lui. Dans un mouvement brut, imparfait mais qui avait le mérite d’être adapté, Masamune fit tournoyer son arme avec détermination devant lui, formant un rempart d’acier tournoyant à toute vitesse sur lequel vinrent s’écraser et se disperser les projectiles aqueux. Kisara, comme il s’en était douté, n’allait pas tourner longtemps autour du pot, et ce fut avec une totale acceptation de la situation que l’Arai se mit dès lors à suivre précisément à la trace le son de la voix de la Shinrin, qui se déplaçait doucement dans sa périphérie au coeur du brouillard. Forçant sur ses yeux, dont un seul était pour l’instant complètement fonctionnel, le soldat profane finit par discerner les vagues contours d’une silhouette, là à plusieurs mètres. Déjà tendu, Masamune sentit sa mâchoire se serrer d’autant plus devant le dilemme qui s’offrait alors à lui.
« ….Ksh. Je ne veux pas… que tu me ménages. Peut-être… Sûrement… que je ne serai pas à la hauteur. Mais je dois savoir. Je dois sentir… tout le chemin qu’il me reste à parcourir. »
Sans bouger d’un iota, sa hallebarde soudainement calée au sol et dans le creux de son coude, l’Arai joignit les mains pour enchaîner plusieurs mudra qu’il avait répété avec assiduité ces dernières semaines, canalisant un chakra venteux qui jaillit de son corps et vint l’entourer de sa houle majestueuse. Ce préambule effectué, l’ancien thérapeute sut qu’il se donnait là les meilleurs chances de démontrer ce qu’il savait faire. Même si, face à une Shinrin, cela s’avérerait certainement insuffisant.
Masamune souhaite que la femme l’entraîne, l’aide à développer sa force, connaître ses forces et faiblesses, dans un combat à situation réelle. Cela ne dérange aucunement la soldate, au contraire, elle en était même heureuse qu’il ait trouvé le moment pour faire appel à ses services. Après tout, lors de leur première rencontre, l’homme le lui avait demandé et aujourd’hui, c’était le grand moment. Kisa combat depuis un moment, l’unique moment où elle avait arrêté, c’était durant sa grossesse et l’éducation de sa fille. En dehors de cela, elle s’est toujours entraînée et combattue pour devenir une guerrière. Cependant, elle sait bien que peu importe les années d’expérience, ça ne fait pas forcément d’elle, quelqu’un de supérieur à un autre. La Shinrin se retrouve face à un adversaire dont elle n’a jamais combattu par le passé et qu’elle ne connaît pas forcément son style de combat. Dans un sens, cela allait lui permettre, à Kisara, d’apprendre à combattre l’inconnu et à s’améliorer face à l’imprévu.
Kisara change son approche pour un entraînement, profitant du brouillard pour attaquer Masamune. Après tout, ce dernier lui avait donné sa position en parlant. Ainsi, elle l’avait attaqué avec une dizaine de projectiles aqueux, avant de lui adresser la parole, tout en marchant sur le flanc droit. La Shinrin voulait connaître la motivation de son opposant, à travers une question. Pour la suite de l’entraînement, tout dépendra de sa réponse. Il semblerait qu’il ait réussi à parer les attaques de la soldate. Rien qu’à une faible silhouette dans le brouillard, il semble être doté d’une arme. Après tout, il l’avait dit qu’il se débrouille assez bien en Bukijutsu, durant leur première rencontre. Un peu problématique pour la Shinrin. En tout cas, sa réponse est satisfaisante et il veut réellement progresser, quitte à ne pas être de taille face à elle pour le moment. Un sourire se dessine sur le visage de la femme. « Bonne réponse, Masamune-san. » dit-elle d’un ton calme. Maintenant, il était temps de passer à la suite des choses.
D’un mûdra, joignant ses deux mains en formant une croix, Kisara crée deux clones aqueux profitant de l’humidité dans l’air pour cela. Ainsi, les trois Kisara se séparent pour chercher à encercler Masamune et se déplacent en même temps pour ne pas être statique. D’un mûdra, l’un des clones utilise une détection pour s’assurer de bien trouver le Arai dans le brouillard malgré une faible silhouette qui se dessine dans la brume. Après l’avoir repéré, le clone réalise des mûdra avant de poser ses mains au sol. D’un coup, cinq poutres de bois sortent du sol et s'avancent vers leur cible afin de le percuter violemment, en plus de le repousser. « Hum, dans un véritable combat, tu peux faire face à plusieurs ennemis et la météo ne sera pas toujours de ton côté, Masamune-san. Il est certes, important de développer des techniques offensives pour vaincre ton ennemi, mais il est important d’avoir d’autres qualités comme la sensorialité. » dit-elle d’un ton calme, tout en se déplaçant continuellement avec ses clones.
Résumé Santé : RAS Chakra : 1C / 3B
Résumé du tour :
- En se déplaçant, Kisara crée deux clones avec Mizu Bunshin no jutsu (B), ils se dispersent autour de Masamune, à une certaine distance afin de l'encercler.
- L'un des clones utiliser Shizengan (B) afin de repérer précisément Masamune et par la suite, elle utilise Daishizen-jii no Ketatoge (B), pour lui envoyer cinq poutres de bois pour le percuter violemment et le repousser en arrière afin de lui infliger des dégâts contondants.
Une bonne réponse. Masamune avait été loin de penser qu’il en aurait existé de mauvaises, pour lui qui faisait ses premiers pas dans ce monde militaire en ne s’épargnant aucun effort. Sans doute les standards, venant des membre d’un clan aussi ancien et ancré dans les traditions shinobi, n’étaient-ils pas les mêmes que pour un quidam tel que lui. Un homme comme il y en avait tant d’autres… ou presque. L’Arai savait quel était son véritable héritage, celui qu’il avait en grande partie renié il y avait des décennies de cela, mais malgré la distance qu’il avait mise entre lui et son clan, il n’en restait pas moins connecté à la source de leur pouvoir. Une faculté si particulière qu’elle pouvait, dans les faits, changer à elle seule la face du monde, comme avait pu le démontrer Yamanaka Rei en tant que premier Empereur du Feu. Si Rei avait suivi les obscures trames tissées par les Anciens pour en arriver là, Masamune n’en avait aucune idée, mais ses aïeuls avaient de toute façon le don de pousser les leurs dans la directions qu’ils souhaitaient, d’une façon ou d’une autre.
Ne relâchant pas son attention sur son environnement, le soldat encore profane fut danser lentement sa hallebarde autour de lui pour se préparer à réagir à une offensive. Baigné dans l’énergie du vent qui lui conférait un gain de vitesse dont il avait bien besoin, l’Arai se mit à entendre des bruits de pas en face de lui et sur son flanc. Kisara n’était pas seule, déduisit-il, ou plus exactement, il n’y avait à présent pas qu’une seule Kisara, sur le terrain d’entraînement embrumé. Comme elle le lui avait annoncé, la Shinrin ne lui ferait aucun cadeau, et l’ancien thérapeute serra la mâchoire en contemplant son impuissance.
Soudain, le crissement et la torsion du bois transpercèrent le silence, annonciateurs d’une technique emblématique du clan dont était issue Kisara. Brandissant de plus belle son arme d’hast, Masamune se repositionna en hâte avant d’initier à toute vitesse une nouvelle rotation de sa hallebarde pour se défendre, voyant arriver sur lui dans la foulée une série de larges poutres biseautées . Ses yeux s’écarquillant, Masamune sut alors ce qu’il en serait du rapport de force entre son arme et cette expression du Mokuton.
« Merde ! »
Une partie des poutres vint s’écraser sur son arme, déviées sur le côté. Une autre partie, cependant, le heurta de plein fouet, maltraitant ses côtes et sa cuisse droite en propageant une douleur cinglante dans tout son corps, repoussé en arrière. Sa partenaire passait vraisemblablement à la vitesse supérieure et si il ne réagissait pas, il serait condamné à ployer sous les assauts successifs. La sensorialité. Sans l’ombre d’un doute, la Shinrin avait raison, mais l’Arai avait manqué de temps pour tenter d’aiguiser ses talents en la matière. Heureusement pour lui, à quelques mètres sur sa gauche, une silhouette se mit à se dessiner plus clairement à la faveur du matin, et ce fut avec toute la vélocité qu’il put canaliser que Masamune se rua alors vers elle en raffermissant sa prise sur son arme. Cette ouverture, il ne pouvait pas la laisser passer : une fois à portée, il fit donc danser sa hallebarde, mû par les vents, frappant avec vindicte en usant de la partie tranchante de son arme.
Résumé Santé : durement frappé aux côtes et à la cuisse Chakra : 5C
Le brouillard est un élément propice à des attaques surprises, sournoises ou peu importe la définition et interprétation de certains. En tout cas, il donne un réel avantage à ceux ayant des capacités sensorielles que ce soit en ressentant le chakra, une odeur, une présence ou un son. Là-dessus, Kisara semble avoir un avantage qui pourrait lui donner l’opportunité d’attaquer Masamune, sans aucun problème de contre-attaque face à elle. D’ailleurs, elle en avait profité pour utiliser le Mizu bunshin no jutsu, en créant deux clones aqueux face à son adversaire du jour. Masa est récent, en tant que soldat de l’Empire et il ne doit pas avoir les réflexes ou l’expérience d’un combattant. Soit, il est bon pour négocier et autres, au vu de la mission qu’ils ont faite tous les deux. Maintenant, il était temps de s’améliorer en tant que soldat. En effet, toutes les missions ne seront pas aussi tranquilles que celles qu’ils ont faites récemment.
En tout cas, Masamune semble motiver pour combattre et que la Shinrin n’est pas à se limiter par rapport à sa propre force. Il voulait un entraînement au combat, à temps et situation réelle, du coup, il ne sera pas déçu. N’empêche, Kisara était contente de ne pas trop se contenir face à lui et qu’il soit motivé à vouloir progresser. Évidemment, la femme évitera d’utiliser ses techniques les plus dangereuses faces à lui. Elle avait le pressentiment qu’il n’était pas encore prêt pour faire face à de puissantes techniques. Or, l’homme est un soldat et il se peut que lors d’une mission, il fera face à de puissants ennemis qui eux ne se retiendront pas face à lui. Une décision difficile à prendre, mais pour le moment, elle tient à se concentrer sur le moment présent et attendre une opportunité. Déjà, lorsqu’elle lui envoie via l’un de ses clones, une technique mokuton à son encontre, il semblerait qu’il ait subi des dégâts. Difficile de voir la scène, mais en espérant qu’il n’a pas été trop blessé. Le clone a stoppé sa détection et patiente à présent. Chacun son tour, dirait-on, mais il semblerait que malgré ce cri de douleur, que l’homme n’a pas baissé les bras. Ce dernier se retrouve assez vite devant le clone l’ayant attaqué. Surprise, elle se fait transpercer par l’arme de l’homme et éclabousse en mucus contre lui, afin de limiter ses mouvements.
Les clones ne sont pas toujours fait que pour combattre ou retenir une cible, mais à utiliser leur capacité à informer les autres bunshin et l’original lorsqu’il meurt. Ainsi, le dernier clone et Kisara connaissent l’emplacement exact de leur cible. La Shinrin connaît la capacité spéciale du Mizu bunshin et il ne sera pas difficile de le surprendre avec cette technique. Elle fait un mûdra et un bras de bois se forme en dessous de chacun de ses bras, lui donnant une apparence d’une araignée ou autres êtres avec plusieurs bras. Deux bras en bois afin de mieux réaliser ses jutsu. Cela dit, elle laisse le reste à son dernier clone. La vraie Kisara reste distante et patiente, un peu. Le dernier Bunshin réalise des mûdra, elle crache une quantité d’eau suffisante pour former un requin aqueux qui fonce rapidement vers Arai afin qu’il le percute et le repousse un peu plus loin. Suite à son attaque, le clone s’avance vers la position de Masamune, tout en réalisant des mûdra. Elle utilise une technique de détection afin de s’assurer de connaître l’emplacement exact de Masamune et ne plus être à nouveau surprise par lui.
Résumé Santé : RAS Chakra : 1C / 6B
Résumé du tour :
- Le clone désactive la détection, après avoir entendu le cri de Masamune. Cela dit, elle se fait surprendre par ce dernier et particulièrement par al vitesse de Masamune. Elle se fait tuer par la hallebarde de l'Arai et éclabousse en mucus contre Masamune.
- Kisara et le dernier clone reçoivent l'information ainsi que sa position. Kisara, après des mûdra, crée deux bras en bois sur son corps avec Daishizen no Ude (B), mais reste à l'écart du combat pour le moment.
- Le dernier clone utilise Mizusame (B), en crache en requin aqueux en direction de Masamune. Par la suite, elle avance vers lui, en réutilisant Shinzengan (B) pour le repérer dans le brouillard.
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