Boumeisha avait décidé de monter un stand de bijoux sur la place du marché d'Urahi afin de pouvoir gagner un peu d'argent, du moins juste assez pour payer son logement le temps que son enquête ici se termine.

Cependant, lorsqu'elle ouvrit son stand ce jour-là, elle fut surprise de voir que le marchand de poisson qui avait été devant elle lors de sa demande d'entrée au sein de la capitale du pays du feu s'installait juste à côté d'elle. Elle se rappela avoir été agacée par sa mauvaise humeur et son impatience, malgré l'envie des soldats du Teikoku à vouloir le faire passer le plus vite possible tant l'odeur était insoutenable, et elle se demanda ce qu'il faisait là.

Le marchand lui adressa un sourire poli et lui demanda comment elle allait. Son changement soudain d'attitude prise l'élémentaliste au dépourvu, lui répondit qu'elle allait bien et lui demanda à son tour ce qu'il faisait là.

Mais alors que le marchand commençait à lui expliquer son projet, la jeune femme ne put même pas entendre un seul mot sortir de sa bouche qu'elle se rendit compte que l'odeur des poissons qu'il avait avec lui était insoutenable. Elle commença à sentir son estomac se retourner et elle comprit qu'elle ne pourrait pas rester là plus longtemps sous peine de vomir son petit-déjeuner de la matinée et hors de question de perdre plus d'argent que ça et ne plus avoir assez de pièce de cuivre que pour se payer un logement et de dormir dans les rues.

Elle prit rapidement congé du marchand et s'excusa, en lui disant qu'elle devait partir pour des raisons de santé. Le marchand, déçu, lui dit au revoir et la regarda partir avec tristesse tandis qu'elle commence à remballer son stand enfourre tous les bijoux qui étaient, à la base, disposé de manière attrayante dans son sac.

Mais peut-être que l'odeur du poisson aurait attiré quelqu'un à la recherche de mets et de vivre ... ?

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La jeune femme est en plein milieu d'un terrible dilemme alors qu'elle tient son stand de bijoux dans la ville d'Urahi. Elle se retrouve juste à côté d'un marchand de poisson qui vient d'installer son étal, l'odeur des poissons est insupportable et elle commence à perdre des clients, déjà qu'elle en avait pas beaucoup. Mais, avant, certains jetaient au moins un œil dans la direction des étals où se tiennent boucles d'oreilles, bagues, amulette, broche ainsi que divers argenterie. A présent, plus personne ne semble intéressé.

D'un côté, l'élémentaliste souhaite faire des profits en vendant ses bijoux, mais de l'autre côté, elle ne peut pas supporter cette horrible émanation qui attire les mouches et repoussent les acheteurs potentiels. Elle réalise que si elle reste à côté de ce marchand, elle va perdre beaucoup d'argent et ne pourra pas gagner sa vie. Ne pas gagner sa vie n'est pas un problème en soit mais elle n'a aucune envie de dormir à la rue dans une ville inconnue dont elle ne connait ni les dangers ni les relations de pouvoir au sein des factions de la cité.

Boumeisha hésite entre déménager son stand pour échapper à l'odeur de poisson et perdre son emplacement de vente, ou rester à côté du marchand et espérer que l'odeur ne repoussera pas trop ses clients. Elle sait qu'il n'y a pas de solution facile et qu'elle devra faire un choix difficile.

Cependant, tout à coup, une acheteuse potentielle semble se présenter demandant à regarder ses bijoux.

A la question de la jeune femme blonde, elle ne peut qu'adresse un simple hochement de tête. En effet, elle a peur de s'évanouir si jamais elle venait à ressentir cette effluve pourri, selon elle.

Se retournant rapidement, elle exécute des mudras pour insuffler à ses narines de l'air, suffissament pour ne pas avoir besoin de respirer l'air extérieur pendant les prochaines minutes. Enfin, tout ceci n'est qu'une estimation, peut-être que cette odeur aura raison d'elle.

- Bien sûr ! Vous pouvez prendre tout vos temps. Si vous avez l'ombre d'une question n'hésitez pas à me demander.

La voix de la vendeuse de bijoux, quant à elle, n'a rien à voir avec le ton mélodieux et doux de son interlocutrice.

Si Yuki Misaki est une grande amatrice de bijoux elle pourra aisément remarquer les observations suivantes : les bijoux en bon état sont à peine passable d'autres, qui ont l'air un peu plus abimés, semblent venir de la région de Tsuchi, Kaze ou encore, très rarement, d'Hayashi.

Mais parmi tout cet assemblement, qui doit paraître bien fade pour une noble dame, une pièce sort du lot : des boucles d'oreilles incrustés de petits émeraudes.

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