La Lumière. Le Yuukan en avait besoin, plus que jamais en ces temps de plus en plus sombres.

Le Nara sortit de chez lui et leva les yeux au ciel. Il prit une grande inspiration et ressentit tout son environnement après avoir fermé les yeux quelques instants. Pourtant lui, même les paupières fermées, il pouvait voir la Lumière. Il pouvait même sentir comme un contact physique allant au-delà du visible de cette chose qui n’était même pas palpable.

Là était donc le problème : la Lumière avait et était toujours présente, c’étaient les gens qui la ressentaient moins. Jamais elle n’avait faibli ou s’était accru, il fallait juste décider de se tourner vers elle pour la voir.

Mais encore fallait-il savoir qu’elle existe. Pouvait-on vraiment en vouloir à celui qui ne savait pas ? Dans tous les cas les adorateurs de la Lumière prônaient la connaissance mais surtout ils ne blâmaient pas les athéistes.

Il y avait ceux qui ne savaient pas et ceux qui pensaient savoir. Pour certains, ne regardant pas plus loin que le bout de leur nez, les adorateurs de la Lumière n’étaient que des fanatiques qui pensaient que le soleil était une divinité. Au même titre que certains croyaient qu’une éclipse de lune était une œuvre divine. Au même titre que ces idiots qui pensaient que les démons à queues étaient des dieux.

Mais quand on s’intéressait de plus près, la religion autour de Kougen avait un tout autre sens. La lumière était en toute chose et donnait vie à toute chose, c’était un fait que personne ne pouvait renier. Sans elle, la vie pourrait peut-être être mais ne ressemblerait à rien de ce qu’on connaissait.

Pour le Nara, la Lumière était avant tout un guide. Comme les étoiles qui guidaient dans la nuit noire. L’ouverture spirituelle que permettait d’acquérir les croyances des adorateurs n’était pas à porté de tous et pourtant elle offrait tant. C’était avant tout un courant d’érudits et de philosophes qui se devaient d’étudier pour en assimiler tous les aspects. Alors il était courant de devoir essuyer moquerie voire injures surtout provenant des jeunes et nouvelles générations. Ne voyant là qu’une croyance aveugle en une force inexistante ils se permettaient de juger. Il ne fallait pas leur en vouloir, ils n’étaient que des êtres perdus parmi tant d’autres dans l’obscurité. Il fallait les aider. Mais bien souvent pour être sauvé il fallait le vouloir.

Ainsi en ce jour de visite à l’autel central le Nara pu apprécié la sérénité de la présence de certains de ses pairs et la tranquillité d’une prière pas interrompue. A quoi cela servait de prier chez les adorateurs de la Lumière ? Ils ne quémandaient pas à leur divinité pour obtenir des souhaits personnels et insensés. Ils demandaient conseil, ils se cherchaient. Car étant en tout chose la Lumière pouvait tout savoir, mais elle ne donnait jamais la réponse. Elle guidait sur le bon chemin mais c’était au croyant d’y parvenir seul.

Posant une dernière fois son regard sur la stèle centrale le Nara s’apprêtait à partir lorsqu’il fut interrompu. Cette voix, il la connaissait, et si cette présence aurait pu l’étonner ce ne fut nullement le cas ayant été mis au courant de la présence de celle qui avait fuit ses responsabilités, à une époque.

« Gentoku Yamiko »

Dit le Nara dans un premier temps sans se retourner pour faire face à celle qui l’interpellait.

« Ou devrais-je plutôt dire… »

Cette fois il se retourna à demi pour que ses yeux puissent croiser son regard.

« Metaru Yamiko, Chûnin de Kumo. »

Le Nara sourit puis finit par se retourner complètement. Finalement, la femme aussi libre qu’elle se targuait de l’être s’était contentait de rejoindre la juste place qui était la sienne.
Il reposa son regard sur la stèle avant de répondre à la question qui lui était posée.

« Pour pouvoir répondre à cette question il s’agit d’abord de comprendre ce qu’est la mort. »

Un débat pour lequel aucun des deux protagonistes n’était sans doute prêt tant il demandait des connaissances et une analyse poussée. Mais il était toujours possible de survoler le sujet pour en ressortir un élément de réponse exploitable.

« La mort physique se qualifie par la disparition du corps et de tout ce dont il était l’hôte. Mais après notre mort bon nombre de choses peuvent perdurer. Ce qui est marqué sur cette stèle… »

Il pointa vaguement la pierre gravée d’un geste lâche de la main sans toutefois la regarder.

« Est plus à prendre d’un point de vue philosophique que métaphysique. Cela veut aussi dire que ce qui peut demeurer de vous après la mort peut être aussi vivant que nous deux aujourd’hui. Un mort peut même être plus vivant que vous et moi réunis… »

Nul doute que la Chûnin devait être perdue en cet instant et que ce n’était pas en cinq minutes de leçon qu’elle pourrait rattraper des années d’étude du sujet. Mais le Nara, pragmatique et didactique, était apte à tenter.

« Voyez plutôt cela comme le fait qu’à travers la mort nous pouvons vivre. Comme la Lumière si vous marquez la terre de votre présence d’une quelconque façon que ce soit alors vous pourrez vivre éternellement, peut-être. »

Le Nara avait forcément en tête son projet Lumière. Si jamais il arrivait à aller au bout de ses idées alors le Yuukan tout entier serait marqué de son empreinte à tout jamais et il pourrait guider à travers les âges. Son nom deviendrait immortel.

« La Lumière est avant tout un guide. Mais son message peut être difficile à discerner. Certains peuvent alors devenir des relais et guider à leur tour. Le but n’est pas de trouver réponse à toute question mais de réussir à trouver ses propres réponses en suivant le bon chemin. »

Il ne répondait peut-être pas vraiment à la question. Mais comme la Lumière il se voulait être un guide et non un despote des idées.

Sans sembler la déranger plus que cela la maintenant de nouveau Kunoichi fit remarquer qu’elle ne portait pas le nom du clan majeur auquel elle était vraisemblablement reliée. Le Nara l’avait bien compris et c’était pour cela qu’il s’était adressé à elle en utilisant ce patronyme. Mais rien ne semblait la vexer. Alors est-ce que son histoire derrière le nom Gentoku et le non désir de porter le Metaru serait intéressante ? Il en doutait.

« Vous avez raison. Peu importe le nom. »

Cette phrase, surtout interprétée sur ce ton monocorde malgré le sourire, pouvait être interprétée de bien des façons. Et c’était là tout le but. Dans son rôle préféré de celui qui testait le Nara traçait les lignes d’un jeu auquel son interlocutrice participerait sans peut-être s’en rendre compte.

Mais derrière sa couverture de solitaire qui se fiche de tout et aime simplement profiter de la vie elle semblait avoir un certain esprit. Le Nara se méfierait de toute façon de ce qu’elle affiche étant donné ce qu’il avait pu entendre dire sur elle et comment elle s’était montrée altruiste envers les Iwajins alors qu’elle ne faisait même plus partie des rangs Kumojins.

« Mais où va l’esprit après avoir quitté son enveloppe charnelle ? »

Elle permettait au Nara de relever là une question intéressante ne lui manquant pas de lui rappeler cette légende, ou plutôt rumeur qui circulait parmi les Adorateurs.

L’Ascension.

C’était quelque chose de très décrié par certains de ses pairs tant beaucoup trouvaient que ça allait à l’encontre du dernier précepte cherchant ainsi à atteindre l’immortalité. Et si c’était ça finalement que voulait dire ce précepte ?

Du peu que le Nara en avait entendu parler ce serait un processus qui permettrait de rejoindre Kougen et de ne faire qu’un avec elle. Il fallait devenir sui clairvoyant dans sa vie de mortelle qu’en se rapprochant de la Lumière cette dernière déciderait de complètement vous inclure à elle.

« Ça ne diffère peut-être pas tant que ça. La Lumière est une énergie, si on peut la nommer ainsi, qui cache encore bien des secrets. »

Cela semblait invraisemblable et pourtant… Ce serait bien de cette façon que tout Adorateur voudrait finir ou plutôt… Commencer.
Peut-être qu’en remplissant la tâche pour laquelle il était là ? Lui l’Élu qui devait guider ceux qui ne veulent pas voir. Qui sait…

« Moi ? Je ne cherche rien d’autre que guider. Et c’est là une chose qui peut se réaliser vivant comme mort. »

Comment pourrait-elle comprendre ? Tout cela l’intéressait-elle vraiment après tout ? Il était tant d’échanger les rôles.

« Maintenant que vous savez ce que je fais ici. Qu’en est-il de vous ? Je veux dire ici à Kumo, pas devant cette stèle. »

Le Nara, perspicace, se doutait qu’elle vagabondait dans les rues. Peut-être aurait-elle suivi le Nara ? Elle n’avait pas semblé tant surprise que ça.

« Il semblerait que vous ayez pu passer le bonjour vous-même au Raikage. Ce revirement de comportement m’étonne par rapport à ce que vous m’aviez dit dans ce bar. »

Il tendit le bras vers une direction et s’écarta pour inviter la jeune femme à passer devant lui.

« Je vous en prie. Marchons. »

Rien ne laissait entendre là une question.

Le Nara libéra un léger rire s’apparentant plus à un soupire. Il ne put masquer totalement la fierté que pouvait procurer en lui ce genre de parole mais cette impression ne dura qu’une seconde avant qu’il ne reprenne son air naturel. Un mélange de distance et de cordialité qui se voulait de plus en plus chaleureuse sans pour autant devenir personnelle.

« Je ne suis que le guide de celui qui aurait envie de me suivre. »

Tout le monde était capable de guider. Il y avait autant de directions possibles que de personnes. Certains chemins étaient mauvais, d’autres bons, mais la plupart n’était ni l’un ni l’autre. Il fallait certes avoir la fibre pour montrer ce qu’un autre ne pouvait voir, mais pour suivre quelqu’un il suffisant de suivre ses traces. Mais toute trace était-elle bonne à suivre ?

« C’est comme la lumière vous voyez. Elle est là, en chaque chose et à chaque instant, pourtant certains décident de l’ignorer. C’est leur droit. »

Le chemin de la Lumière, nul doute qu’il était le bon. Mais celui là n’était pas aussi limpide que de l’eau, il était plus… subtile. Ainsi fallait il encore le percevoir et le comprendre pour enfin décider de l’emprunter. Trop de personnes voyaient leur vision obscurcie par des choix bien plus simples et pourtant emmenant à une conclusion bien moins satisfaisante. Car l’Humain cherchait la satisfaction immédiate quitte à ne pas considérer le après.

« Je pense que c’est forcément ce à quoi aspire chaque ambitieux. Soumettre, ordonner, ces choses là sont faciles et éphémères. Devenir un exemple, un symbole, si bien que d’eux-mêmes les gens voudront suivre vos pas. Voilà quel devrait être le véritable but. »

C’était bien ce qu’avait compris le Nara, un tyran ne pourrait jamais être vainqueur et ne pourrait que se délecter de sa domination très provisoire. Là où Raizen avait certainement bien réussi ce n’était en ne s’imposant pas mais en étant accepté. C’était ce que voulait aussi faire le Nara et même au-delà. Mais pour cela il devait commencer par faire tomber de sa place convoitée celui qui si tenait. Pour le monde, il e devait.

« Prenez un Kage par exemple. S’il est admiré de tous alors il sera soutenu et ses subordonnées suivront ses ordres sans la moindre hésitation car ils croiront au plus profondément d’eux que c’est la bonne voie. Autrement… »

Il fallait que Raizen tombe de son piédestal mais le Nara ne pouvait pas l’y pousser. Non, il devait causer sa chute par lui-même et c’est là que tout prendrait son sens. Mais elle, pourquoi admirait-elle cet homme qui n’inspirait pas tant de choses dans l’esprit du Nara tant tout sa vision semblait s’opposer aux décisions majeures du Kage ?

Il remarqua que la jeune femme avait un regard insistant, presque malaisant. Dans uen discussion normale peut-être que le comportement n’aurait pas interpellé le Nara mais en marchant personne ne tournait la tête ainsi pour resté le regard posé sur son interlocuteur plutôt que devant soi. Essayait-elle de le déstabiliser d’une quelconque manière que ce soit ?

Pour répondre à sa démarche quelle qu’en soit le but visé le Nara lui sourit et soutint son regard tout en liant cela avec un geste de la main. Alors qu’il lui adressa la question il tapota l’arrière de son épaule dans un contact physique étonnamment souple.

« Et toi …. Yamiko. Si c’est l’homme que tu admires es-tu revenu pour servir le Raikage ou pour servir Meikyû Raizen ? »

Et le tutoiement n’intervint pas par hasard.

Le Nara opina du chef d’un air satisfait, comme l’aurait fait un mentor face à son élève qui aurait bien répondu.

« De bien sages paroles. »

En comprenant ce qu’elle venait d’évoquer à voix haute alors elle était déjà plus sage que la plupart. Et la sagesse n’était pas synonyme de mollesse tout au contraire. Celui qui était sage, celui qui comprenait mieux et plus vite, était alors plus apte à survivre longtemps.

Diriger par l’esprit, voilà ce qu’essayait de faire par exemple Tôsen. Aussi grands que soient ses pouvoirs il ne pouvait réaliser ses desseins d’ordres mondiaux sans rallier la population à lui. Il s’était employé à cette stratégie et y arrivait déjà bien mieux que certains dirigeants pourtant officiels et légitimes.

La Coalition devrait fournir le même effort sur l’axe opposé afin de lui tenir tête dans une bataille d’idéaux mais elle s’en était pour le moment montré incapable. Sans même s’y essayer d’après le Nara.

« Et s’il devait arriver que les objectifs de l’homme ne soient pas en adéquation avec ceux du Raikage, que ferais tu ? »

Un sourcil s’arqua sous le signe de la curiosité. Elle servait les deux car actuellement ils incarnaient la même personne, mais si jamais l’un devait s’opposer à l’autre que choisirait-elle ?

« Personnellement, sans vouloir te mettre la pression quant à ce que tu pourrais répondre, je sers le village. Ainsi toute personne qui irait à l’encontre des intérêts de ce dernier deviendrait naturellement mon ennemi. Quel qu’il soit. »

Bien sûr dans un cas elle deviendrait l’ennemi du Nara et ne valait mieux pas se mettre dans cette position car s’opposer à Aizen voulait dire s’opposer à la volonté lumineuse. Car il en était persuadé l’équilibre devait passer par le salut de Kumo. Et seul conscient de cela il ne pouvait y avoir que lui pour remplir ce rôle de guide pour Kumo. Enfin, Kumo, avec lui à sa tête, pourrait guider le reste du monde.

Un sourire certes léger mais presque sadique se dessina sur son visage quand il entendit la remarque sur le contact physique.

« Et si jamais je venais à refuser ta demande… »

Mais finalement en plus de laisser sa main sur l’épaule de la Kunoichi il raffermi sa poigne puis s’arrêta dans sa marche pour la bloquer elle aussi. Plus ferme, le toucher n’avait plus rien de cordial.

« Que ferais tu pour m’en empêcher, Chûnin Metaru Yamiko ? »

Un goût de défi se matérialisa dans son regard qu’il choisit de plonger dans celui de son interlocutrice. Sachant pertinemment que son acte serait susceptible de très vite faire monter la tension entre eux, Aizen, aussi précautionneux qu'à son habitude, se plongea dans une quiétude invisible. Imperceptible à l'œil nu ses sens rentrèrent en exècre et plus à l'affut la seule chose que pourrait constater celle qui était si proche de lui serait un calme presque inquiétant.

Spoiler:

Un regard à moitié méprisant et à moitié curieux se dessina sur le visage du Nara. Elle préférait donc annoncer d’entrée de jeu sa non affiliation à Kumo face à toi qui était Jônin. Voilà donc à quoi s’était rabaissé Kumo, recruter en ses rangs des personnages qui n’avaient que faire de l’avenir du village.

Normalement, de telles paroles devraient faire acte de trahison dans un village militaire qui se respecte mais dans ce Kumo… Aizen avait encore de travail pour la faire renaître telle qu’elle devait être. Ainsi il se contenta de répondre simplement mais avec intimidation.

« Alors j’espère pour ta vie que ce ne sera jamais le cas. »

Nul besoin de tergiverser, il avait compris qu’avec ce genre de personne il serait inutile d’essayer d’imposer ses idées. Pas en l’état. Soit elle comprendrait seul soit sa lame lui ferait un jour comprendre. Car ceux qui ne voulaient pas voir pouvaient bien fermer leurs yeux à jamais.

Finalement cette personne se trouva être plus étrange et imprévisible que prévu. Le Nara ne comprit pas sa manœuvre quand elle s’approcha pour l’enlacer. Se jouait-elle de lui ? Était-elle vraiment attirée ? Bien que surpris le Nara se contenta d’observer, une main sur le pommeau de son katana près à au cas où. Ses sens en exècre lui permettait de ressentir tout danger imminent.

Il la scruta d’un demi sourire moqueur. Tentait-elle simplement de le provoquer ou de lui faire perdre ses moyens ? Pensait-elle que la rigidité en surface du Nara le rendrait sensible à ce genre de situation ? Elle se trompait, encore. Si Aizen n’était pas de ces frivoles séducteurs il n’en était pas pour autant coincé. Simplement que la chose ne l’intéressait pas, en tous cas bien en deçà de bien nombreuses autres choses.

Elle put alors sans doute sentir rigidité qui commença à se dessine au bas de son ventre. Il lui faudrait baisser les yeux pour voir… Le pommeau du katana du Nara qu’il était en train d’utiliser pour lui imposer de s’écarter de cette proximité physique inutile. Bine qu’il avait était le premier à rechercher le contact physique ce dernier avait était moins intime et visait un autre but. Un but qu’il ne pourrai pas atteindre ici, il l’avait compris. Elle avait au moins le mérite de se connaître et de rester droite dans ses bottes bien que ces dernières semblent à premières vu très sales. Rester fidèle à soi-même n’était pas une qualité que tous avaient dans ce village et elle était bine importante sur un champ de bataille quelques soient les choix.

« Je ne pense pas que ce soit très appro… »

Alors qu’il repoussait à quelques dizaines de centimètres la jeune femme, le duo fut interrompu par quelque chose qui cette fois surprendrait le Nara.

« Aizen ?! »

Reconnaissant la voix, et par réflexe, il repoussa plus ardemment la Metaru avant de se tourner vers celle qui n’aurait rien dû voir et qui se trouvait malheureusement pour tout le monde au mauvais endroit au mauvais moment.

« Il fait quoi avec la madame maman ?? »

Demanda une voix de petite fille.

« Éria… »

C’est tout ce que trouva à dire le Nara en introduction pour accueillir dans cette situation plus que gênante son amante et sa fille…

Nara Éria & Nara Miku

Nara Éria, qu’il avait rencontrait peu de temps auparavant, et sa fille Miku, se trouvaient là, par pur hasard, et venaient de voir cette proximité entre les deux shinobis.

Aizen posa un regard sur Yamiko puis sur le duo féminin Nara. Personne n’était au courant de cette relation qu’il entretenait avec la Nara et il ne souhaitait pas vraiment que ça se sache.

« Vous… Vous êtes qui au juste ? »

Inquiète et dépassant sa timidité usuelle la jeune femme s’en pris directement à la Gentoku d’un ton des plus acerbes.
Mais Aizen coupa court et se repris enfin, il se mit en travers de leur axe de vision afin qu’elle le regarde lui.

« C’est une Chûnin avec qui j’ai le besoin de m’entretenir, elle a certaines choses à apprendre… »

Il jeta un regard accusateur à la Chûnin par-dessus son épaule. Elle devait jubiler de ce genre de situation mais pour le moment elle n’avait preuve de rien alors il fallait que la rencontre se finisse le plus prématurément possible.

« Vous feriez mieux de rentrer, toutes les deux. »

Le regard du Nara ne laissait pas place à la négociation, pourvu qu’elles écoutent.