Sortant de la douche, fringuant comme un poney dans sa tenue nouvellement achetée. Il a le cœur en fête. Ce n'est pas tous les jours que Ken est convoqué à l’académie en tant que professeur. Il s’imaginait déjà faire subir à ses élèves du genjutsu bien corsé. Leurs montrant comment le genjutsu du fictif interagit avec le concret, avec une belle leçon de philosophie. "Si sur le plan physique, nous pouvons avoir froid, chaud, avoir peur au point d’avoir la chair de poule. Que le genjutsu, bien que cela soit une discipline du plan mental, agissant sur l'esprit, donne pourtant froid, chaud, provoque la peur au point de donner la chair de poule. Est ce que le genjutsu n’est pas physique finalement? Qu’est ce que le genjutsu? Comment le genjutsu de demain peut aider à rendre le monde meilleur?

Bien évidemment, il lui faudrait un cobaye, peut-être sa camarade qui accepterait de souffrir pour que les élèves voient comment le Kuzuri peut permettre à une personne boiteuse de marcher comme si de rien n'était et de surmonter des souffrances au-delà de l’acceptation humaine ! Ken travaillait justement sur le sujet et aimerait en faire profiter les élèves.On pourrait imaginer peut-être une expérience moins violente… comme par exemple, un simple genjutsu de sommeil pour préparer une opération chirurgicale? Nul besoin de machine, fonctionne en toutes circonstance pourvu qu’il y ai du chakra.

Une mise en scène fera l’affaire ! Ou peut-être un genjutsu hilarant pour soigner les dépressions et les terreur nocturne de soldats meurtris par les guerres? Un genjutsu hilarant…. en voilà une idée qu’elle est bonne ! Le problème est que “camion pouet pouet” marche pas avec tout le monde…. un Yamanaka saurait mieux que lui comment faire rire à tous les coups. Hanzô pourrait en être la solution…. Manque de bol, Hanzô à l'humour d’une huître oubliée sur un gros galet hors de l’eau, sous un soleil d'août… Ne connaissant pas d’autres Yamanaka, le genjutsu du sommeil semble etre la meilleure idée donc. La seule ombre au tableau, est la présence d’un autre professeur, Chiyo, étant une Metaru, elle ne devrait pas être une imbécile. Ca aurait pu être pire, elle aurait pu être Nara.

Arrivé sur les lieux, une femme avait investie la salle y installant une nappe blanche, un panneau avec des articles et informations, mais rien au sujet du genjutsu, pourtant une discipline capitale, bien trop mise en arrière. Il fut surpris toutefois d’y voir une publicité pour son propre dojo, l’école martial Daishi. Son idée était d’aider les moins favorisés à s'instruire sur les rudiments du ninjutsu sans faire de l’ombre à l’académie. L’académie mettant un point d’honneur a n’ouvrir qu’aux privilégier Nara, Suzuri, Metaru, bref aux fortunes de Kumo. Sans l'appui de sa grand-mère Jonnin, Ken n’aurait sûrement pas eu la chance de s’y instruire. L”idée de Ken était simple. Créer une sorte de troisième ligne si des ennemis prenait d’assaut le village histoire que les villageois eux même puissent se défendre. Peut-être que le nombre pourrait surpasser la puissance.

“Kaori tu fais chier !” Se dit-il pour lui même. Son amie Suzuri avait surement crus bon de prendre les devant et de créer des flyers sans rien lui dire. Problème, il ne se sentait pas encore prêt ! A cause d'elle, il n'aura peut-être plus le choix de se lancer, elle s’était plaint, tellement de fois, qu'il reste son cul sur sa chaise, des rêves pleins la tête mais rien de concret. Ainsi, elle l'obligeait à réaliser l'un de ses rêves. Soit.

Finalement, par pure politesse, Ken patienta le temps qu’elle finisse pour savoir si elle etait bien celle qu’il pensait. Elle se présenta et les yeux du Shinobi se voilèrent légèrement. Encore une femme…. lui qui en avait la phobie, voila une candidate de plus pour un Harem, à croire que Kumo avait huit femmes pour un homme. Il souffla de dépit et se mit à sourire.

— Daishi Ken, apparemment je suis votre, ton?, collègue.

Appercevant au dessus d’elle ses préparatifs, il fit la moue. Rien n’allait ! Deja elle s’attribut toute la mission, hors, il lui semblait avoir lu que c’etait une mission de collaboration. De deux, il appercut de l’eau, un bac, un petit morceau de bois. Il ignorait qu’elle etait la nature de l’experience mais il redouta un experience trés, voir, trop simpliste.

— Je vois que tu as préparée une expérience pour le moins simpliste… ne penses tu pas que nos élèves sont un peut-etre trop grands pour une experience de survie aussi basique? Pour ma part, comme nous sommes supposé travailler de concert et non pas forcer l’autre en prenant les devants. Lui imposant l'experience qui sera proposé.

Ken laissa un petit moment de silence, décus presque énervé qu'elle l'ai exclus de l'experience avant même de le connaitre.

—[color=#449900] De plus, où places-tu le ninjutsu dans ton expérience? Certes ton expérience peut-être utile… mais perso je pensais frapper plus fort tu vois? Je suis un genjutsuka, je pensais plus leurs apprendre comment le genjutsu peut-être utile pour assommer sans blesser, permettre à une personne de surmonter un handicap léger… Tu vois ce que je veux dire ?

L’homme se frotte le menton comme pour brosser une barbe inexistante.

[b]— Je ne sais pas si nous pouvons faire deux experiences au pire, qu’en dis tu? ton idée semble trés bien, bien que simpliste, mais c’est l’interet d’un coté… mais je t’avoue que j’ai trés envie de faire cours sur le genjutsu, on fait deux expériences? On se met d’accord comment? Comme tu vois, moi je ne t’exclus pas.